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AVIS 24 / Sommes-nous en train de faire le bon choix ?
Ajouté par Pierre VERDONNIER (LYON 5), 28/11/2012
Les spécialistes de la mobilité disent que lorsqu'une nouvelle infrastructure routière est ouverte dans ce type de contexte (périurbain proche de l'agglomération) pour désaturer le réseau routier, cela induit de nouveaux usagers de la voiture et l'infrastructure se sature à nouveau rapidement.
Est-on sûr que toutes les pistes ont bien été étudiées ? En effet, comme l'indique la synthèse du dossier de maîtrise d'ouvrage, le coût de la nouvelle infrastructure routière est supérieur à 2 MILLIARDS d'euros. Ne faudrait-il pas commencer par développer des solutions alternatives et quelques années plus tard, voir si la nouvelle infrastructure est toujours nécessaire ?
Continuer le renforcement des Transports collectifs et attendre de voir les effets des projets en cours (notamment le prolongement du metro B, du tramway T1...), renforcement voir création de nouvelles lignes de bus structurantes (en site propre) qui ont un coût plus abordable que le tramway et le métro mais une bonne efficacité.
Une grande partie des déplacements en voiture à l'intérieur de l'agglomération (mais également à l'intérieur de la ville de Lyon) sont ceux d'habitants de l'agglomération donc l'amélioration des transports collectifs sur ce territoire est pertinente. On pourrait aussi parler de l'augmentation du coût de l'énergie (notamment pétrole) qui va de plus en plus pénaliser la voiture comme mode de transport et donc remettre en cause ce type de projet d'infrastructure routière...

Associé à Autres solutions; Coût et financement; Mobilité & modes de vie; Alternatives en transports en commun; Circulation automobile; Coût; Evolutions de la mobilité

Commentaires

Voilà une bonne réflexion
Ajouté par Jean-Louis Joannin (FRANCHEVILLE), le 28/11/2012

Tout à fait d'accord avec cet avis, car une fois de plus on continue selon les mêmes schémas, c'est à dire que l'on va au devant des habitudes des usagers. Pire même, on téléguide le comportement des usagers vers l'automobile selon des scénarios qui iront irrémédiablement dans l'impasse plus tard, comme on l'a déjà connu.
Le problème n'est-il pas que les techniciens en charge de ces études ne savent proposer que les solutions qu'ils connaissent bien, avec le prétexte d'une expertise, alors qu'on leur demande de faire preuve de créativité et de sortir des solutions connues ? Commençons pas les solutions alternatives avant de les enterrer de façon subjective.