Voir tous ces véhicules entassés (120 000/jour dans le tunnel de Fourvière et toutes les recettes perdues tous les jours en l'absence d'un grand péage d'agglomération, à l'échelle européenne (sur la base de 3 euros par usager = 131 millions d'euros par an perdus pendant 50 ans), je ne peux que réclamer à nouveau l'étude d'une solution courte enterrée à 100% au lieu de 80%, avec des péages justifiés par l'économie de parcours, de temps. Ces péages permettraient, en outre, de financer une grande qualité et un caractère exemplaire de l'ouvrage mais en faisant payer une grande partie du coût par les usagers (et aussi les poids lourds par l'eco-taxe) et pas seulement par les contribuables a fortiori pas tous conducteurs !

Enfin, cet ouvrage ne sera efficace et rentable que si son tracé n'est pas générateur d'embouteillage à la Mulatière en raison des ralentissements dus à des ramifications trop nombreuses. Le recours à un péage permet de créer de nombreuses portes (4 voies d'autoroutes se transforment en 18 portes de péage) à cet endroit et permettra de supprimer enfin le triste bouchon lyonnais de la Mulatière !

Pour finir j'ai bien compris que le maître d'ouvrage souhaite faire de la séparation des trafics A6/A7 une condition de ce projet. Mais est-ce bien raisonnable car cela revient à déplacer chez le voisin la pollution et les nuisances et à renoncer à l'essentiel des recettes que nous apporterait une liaison A6/A7 en tunnel sous Lyon ?
La solution ne serait-t-elle pas de passer sous Lyon mais avec une seule porte d'accès à l'anneau des sciences chargée de repartir le trafic local ?

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