Il est démontré par ailleurs que quand les centres villes s'améliorent cela provoque un renchérissement de la vie qui peu à peu rejette les populations avec des moindres revenus vers les zones périphériques. Nous nous trouvons alors en présence d'une aggravation de la fracture sociale et de nouvelles inégalités.
Cet afflux d'automobiles a une cause essentielle, le manque d'offre de transports en commun dans l'ouest lyonnais. Au lieu de répondre par la voiture à un problème découlant de trop de voitures, essayons de changer de logique. Ayons une politique de déplacements qui vise à réduire l'usage de la voiture et qui soit respectueuse du cadre de vie et des objectifs du développement durable.
C'est pourquoi nous estimons que les objectifs fixés par les promoteurs du projet servent surtout à écarter les alternatives qui sont trop peu développées dans le document officiel. Pourtant la combinaison des hypothèses 1 et 2, complétées par des propositions de transports en commun nouvelles, un aménagement de certaines voiries, le transport fluvial, est de nature à structurer une alternative pertinente et solide.
Par exemple, nous sommes favorables à trois liaisons stratégiques par métro qui raccorderaient tout l'ouest lyonnais au centre de l'agglomération. Celle des hôpitaux sud (prévue au projet), celle reliant Francheville le Bas à la station du ''Vieux Lyon'' et une troisième constituée par l'utilisation d'un des deux tunnels de Fourvière (après la déqualification de l'axe A6-A7) pour réaliser une ligne Perrache-Porte de Valvert.
Ces deux dernières lignes se connecteraient avec le Tram/Train St Paul-Brignais.
Pour le reste, lire le document attaché : l'intervention de Jean Chambon sur l'Anneau des Sciences suivie du diaporama que nous avons réalisé ''A-t-on besoin du TOP ?''
> Ouvrir le fichier attaché : avis-section-pcf-pierre-benite.pdf
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Commentaires
Vous tombez dans l'outrance et tordez mon propos. Ce constat est celui fait par les experts en matière de transports, je ne vois pas pourquoi à Lyon nous y échapperions. C'est pourquoi tout en étant favorable à une requalification de l'A6/A7 qui ne sera possible qu'en réduisant fortement le trafic qui l'utilise, mais nous ne voulons pas que ce trafic soit transféré sur le TOP car cela aggraverait les nuisances dans l'Ouest lyonnais sans régler les problèmes de déplacement de ceux qui y vivent. D'où nos propositions alternatives qui répondent aux besoins de transports en commun dans l'Ouest lyonnais qui accuse un retard effarant dans ce domaine, et qui prennent en compte les objectifs de développement durable !
Bravo pour la déqualification de l'autoroute. Mais quand, comment ? 125000 véhicules jour actuellement dont 10% de transit et 50% de desserte du centre de Lyon. En supposant que la totalité de la desserte du centre se reporte sur les transports en commun (ce qui n'est à mon avis jamais arrivé sauf à contraindre), où passent les autres ?
Il est possible que les centres villes s'améliorent mais dans le cas de Lyon, il faudrait en déduire que les cartes en couleurs d'indication des zones de pollution sont rédigées par des faussaires.
Je pense personnellement qu'il y a une véritable volonté de traiter les pollutions au moment de la conception de l'anneau des sciences et que l'idée de vouloir faire arriver plus de personnes sur un site même en transport en commun n'est pas raisonnable.
''Il est démontré par ailleurs que quand les centre-villes s'améliorent cela provoque un renchérissement de la vie qui peu à peu rejette les populations avec des moindres revenus vers les zones périphériques. Nous nous trouvons alors en présence d'une aggravation de la fracture sociale et de nouvelles inégalités.''
Donc, surtout n'améliorons pas la vie au centre ville pour ne pas aggraver la fracture sociale ... Raisonnement imparable.