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AVIS 316 / Un projet équilibré pour le dynamisme de notre métropole
Ajouté par Guy CORAZZOL (LYON), 26/02/2013
L’agglomération Lyonnaise est aujourd’hui une métropole européenne dynamique de près de 3 millions d’habitants. Pour garantir la solidarité entre les territoires, offrir une qualité de vie satisfaisante aux habitants de l’agglomération comme à ceux des territoires voisins, continuer à se développer, elle doit relever le défi de l’accessibilité dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire durable.

Il y a tout d’abord cette autoroute A6/A7 qui déverse chaque jour 115 000 véhicules au cœur de la ville centre, qui génère des bouchons, de la pollution, des nuisances sonores et visuelles inacceptables. Il y a ensuite un déficit d’infrastructure à l’Ouest qui génère la situation de thrombose que l’on connaît et qui conduit à engluer nos bus dans la circulation automobile. Il y a enfin la situation à l’Est qui pâtit d’une rocade saturée par le trafic de transit.

Il convient d’articuler intelligemment les différents modes de transport. Le choix pertinent est donc celui de la complémentarité des moyens de déplacement par une multimodalité et une intermodalité maximale. Faire en sorte que nos territoires et en particulier, nos pôles d’enseignement et de recherche, nos pôles de compétitivité, nos filières d’excellence et nos entreprises soient mieux reliés.

La réponse portée aujourd’hui par le Grand Lyon et le Conseil général du Rhône est un projet global qui combine d’une part, une nouvelle infrastructure à plus de 80% enterrée qui boucle la 1ère ceinture autour de Lyon en reliant Valvert au Boulevard Laurent Bonnevay, d’autre part, un plan ambitieux de développement des transports en commun (près de 1 Md€ prévus) et enfin, un projet de territoire avec des opportunités d’aménagements qui redessine le territoire rhodanien.

Les solutions environnementalistes basées uniquement sur une solution « tout transports en commun » ne permettent pas, seules, d’y arriver compte tenu des origines et destinations éparses, des densités de population et de la topographie à l’Ouest.
S’agissant des transports en commun, le projet de l’Anneau des Sciences comprend un prolongement de métro, de nouvelles lignes de bus, une amélioration de la performance des bus actuellement englués dans la circulation automobile, la création ou l’agrandissement de parkings relais et une meilleure interconnexion avec les TER. Cela s’inscrit dans la politique structurante de transports en commun et d’intermodalité pour lutter contre l’étalement urbain et faciliter les déplacements.

Les bénéfices du projet pour l’Est de Lyon existent réellement puisque le projet impose de la part de l’Etat la réalisation d’un grand contournement de Lyon qui se traduira par une réduction du trafic de transit qui emprunte aujourd’hui la rocade Est, initialement dénommée des Villages, en moyenne à 30 %. C’est donc un bénéfice réel et significatif pour ces territoires.
Ce sera un réel bénéfice en termes d’accessibilité, de bruit et de qualité de vie.
Un réseau de transports en commun urbain (TCL) développé et renforcé (800 M€) (exemples : Lyon 7, Gerland, Saint-Fons,…), avec notamment la réalisation des projet de transports en commun A7 entre Gerland (Debourg) et Villeurbanne (La Doua) et A8 entre Saint-Fons et Vaulx Village.
Un projet qui améliore les relations entre les pôles de compétitivité, les centres de recherches, universités, les zones d’activité (exemples : Villeurbanne-La Doua, Vaulx-en-Velin-ENTPE, Lyon 8-Manufacture des Tabacs, Lyon Est Santé, Bron Portes des Alpes, Gerland, …).

Le projet s’inscrit dans le désenclavement du Sud-Ouest Lyonnais en connectant directement le quartiers en développement comme La Saulaie à Gerland, et en tenant compte des contraintes des plans de préventions des risques technologiques (PPRT) par un franchissement sou-fluvial.

Il permettra de prendre en compte de développement du quartier de Confluence et de la Saulaie avec une bonne accessibilité.

Il permettra de relier Oullins et la Saulaie à Gerland, et sa plaine des jeux grâce à un pont urbain - complémentaire au franchissement sous fluvial - tous modes, accessible pour les vélos et les piétons. C’est une excellente opportunité pour améliorer les liens entre les deux rives et poursuivre les aménagements des berges du Rhône.

La nouvelle infrastructure sera totalement enterrée, hormis les portes d’accès. 9 kilomètres d’autoroutes en ville seront supprimés dont 7 à ciel ouvert en plein cœur.
Une articulation pertinente des différents modes de transports est proposée grâce au projet d’Anneau des Sciences, en combinant l’usage de l’automobile, avec un développement ambitieux des transports en commun urbains (bus, métro, tramway), le réseau de transport express régional (TER) et les modes doux.
Le projet d’anneau des sciences apporte un gain significatif en termes d’accessibilité, de qualité de vie et de qualité de l’air.
Une part importante est accordée au projet de territoire avec des opportunités d’aménagements (comme sur la partie couvert du boulevard de Valvert - aujourd’hui enclavé et à ciel ouvert) qui pourra redonner du lien et créer des espaces verts accessibles au plus grand nombre.

L’anneau des sciences est donc un outil de solidarité, de développement économique et d’aménagement de territoire durable qui reçoit tout mon soutien.

Associé à Mobilité & modes de vie; Développement économique et urbanisme


Le débat s'est terminé le 05 avril 2013, cette fonctionnalité n'est plus active














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Commentaires

Projet équilibré, dites-vous ?
Ajouté par Michèle UBELMANN (OULLINS), le 01/03/2013

Ce projet ne semble pas équilibré puisqu'il mélange sur une nouvelle voie les modes doux et les véhicules à moteur, multipliant les problèmes au lieu d'assainir la circulation, les modes doux oui, il en faut, mais il faut qu'ils soient performants, réellement performants comme le métro et pas comme le tram train ou le tramway, ni les bus TCL. De nouvelles lignes il en faut aussi, mais pas de St Fons à Lyon 7e et de la Saulaie à Confluence, il faut des lignes transversales, la première sera opérationnelle en décembre 2013, c'est le métro B, les autres doivent traverser le Rhône de St Genis Laval à Vénissieux sans engorger Lyon ; Interrogeons-nous sur la destination réelle de ceux qui empruntent le boulevard de ceinture, le tunnel de Fourvière, ou traversent la ville d' Oullins, il ne suffit pas de savoir combien entrent ou sortent de Lyon que ce soit en voiture comme en mode doux TC. L'absence de ponts traversant en aval et les lignes actuelles emmènent tout véhicule dans Lyon avant de lui permettre de rejoindre l'autre rive. Remplacer une route par une autre route, et un tunnel court par un tunnel long déplace la pollution de si peu, mais la concentre près d'un centre hospitalier installé en pleins champs, il suffit pour s'en rendre compte d'emprunter le dernier virage des montagnes russes pour s'apercevoir que la pollution ne s'arrête pas à la Confluence, c'est toute une agglomération qu'il faut assainir.