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AVIS 329 / 40% de l'impact global du projet sur Tassin : oui au TOP, mais avec quelle ambition pour le cadre de vie ?
Ajouté par Pascal CHARMOT, ELU MUNICIPAL ET CONSEILLER GÉNÉRAL DU CANTON DE TASSIN (TASSIN LA DEMI-LUNE), 28/02/2013
Pour Tassin la Demi-Lune, il n’est plus possible de servir de déversoir et d’entonnoir au trafic automobile, aux poids lourds passant aux pieds des fenêtres du centre ville et des axes principaux de circulation de la commune (route de Paris, avenue de la République, Charles de Gaulle, avenue du Nord, Joliot Curie, 11 novembre, par exemple), le long desquels la densification s’est organisée, massivement d'ailleurs, surtout ces dernières années.
Premier constat à l’issue des réunions publiques d’information et de concertation : la maîtrise d’ouvrage vend son tracé dit court. C'est une vision étriquée de l'agglomération qui en découle.
Deuxième constat, le Tronçon Ouest du Périphérique, ne sera pas réalisé avant 2028 au mieux. Cela veut dire 2030-2035 peut-être.
D’ici là, en effet, la physionomie de l’agglomération aura changé et des aménagements seront nécessaires pour gérer les déplacements dans ce qui sera devenue la Métropole. En effet, des projets de lignes structurantes de transport en commun sont conditionnés à la réalisation du TOP alors qu’ils devraient l’anticiper. Une anticipation indispensable pour faciliter la mobilité et les besoins en déplacements d’une population qu'il est prévu d’augmenter de 150 000 habitants au minimum d’ici 2030 selon les orientations du SCOT (schéma de « cohérence » territoriale) de l’agglomération.
Troisième constat, concerne le devenir de la commune de Tassin la Demi-Lune.
Elle est de fait la plus impactée par le projet avec trois échangeurs (portes) sur le territoire communal, en plein cœur de ville ou quasiment, sur les sept que compte le tracé. Cela représente 40% de l'impact global du projet.
Les Tassilunois sont préoccupés. Ils l’ont indiqué lors de la réunion officielle de concertation du 10 janvier 2013 organisée à Tassin-la-Demi-Lune.
Les questions sont déjà posées pour certaines. D’autres viendront immanquablement au fil de l’évolution du dossier.
J'y vois pour ma part les préoccupations et interrogations suivantes comme autant d'enjeux pour la commune ::
- Quel impact pour les commerces, le développement économique, celui des services, l’habitat dans les quartiers impactés à l’entrée et la sortie des portes ?
- Quelle approche de la mobilité et de la circulation en général du fait que les déplacements dans la commune vont en être modifiés ?
- Comment faire que trois portes d’entrée et sortie sur la commune ne multiplient pas par trois les nuisances liées au bruit, à la pollution, les risques liés à la sécurité des transports de tous types ?
- Quelle place pour le trafic des poids-lourds dans l’ouvrage sachant que la commune de Tassin la Demi-Lune subit quotidiennement sur son réseau de surface un volume très importants de camions en plein cœur de ville ?
- Quelle projection en terme de requalification de voirie sur des axes majeures de la commune comme la route de Paris, l’avenue Charles de Gaulle ou de la République ? Quels moyens et quelle programmation ?
En d’autres termes, la ville de Tassin la Demi-Lune qui a déjà beaucoup contribué à l’accueil de nouvelles voiries structurantes sur son territoire (boulevard des Hespérides par exemple), va encore contribuer le plus au projet de TOP par le fait du nombre de portes.
Même si j'espère de cet ouvrage un soulagement effectif des contraintes de circulation, on ne peut envisager et encore moins accepter une contribution au rabais de la part du Grand Lyon dans l’amélioration du cadre de vie des habitants. L'effort devra être conséquent.
Associé à Aménagement des territoires; Entrée Nord-Ouest de Lyon
Premier constat à l’issue des réunions publiques d’information et de concertation : la maîtrise d’ouvrage vend son tracé dit court. C'est une vision étriquée de l'agglomération qui en découle.
Deuxième constat, le Tronçon Ouest du Périphérique, ne sera pas réalisé avant 2028 au mieux. Cela veut dire 2030-2035 peut-être.
D’ici là, en effet, la physionomie de l’agglomération aura changé et des aménagements seront nécessaires pour gérer les déplacements dans ce qui sera devenue la Métropole. En effet, des projets de lignes structurantes de transport en commun sont conditionnés à la réalisation du TOP alors qu’ils devraient l’anticiper. Une anticipation indispensable pour faciliter la mobilité et les besoins en déplacements d’une population qu'il est prévu d’augmenter de 150 000 habitants au minimum d’ici 2030 selon les orientations du SCOT (schéma de « cohérence » territoriale) de l’agglomération.
Troisième constat, concerne le devenir de la commune de Tassin la Demi-Lune.
Elle est de fait la plus impactée par le projet avec trois échangeurs (portes) sur le territoire communal, en plein cœur de ville ou quasiment, sur les sept que compte le tracé. Cela représente 40% de l'impact global du projet.
Les Tassilunois sont préoccupés. Ils l’ont indiqué lors de la réunion officielle de concertation du 10 janvier 2013 organisée à Tassin-la-Demi-Lune.
Les questions sont déjà posées pour certaines. D’autres viendront immanquablement au fil de l’évolution du dossier.
J'y vois pour ma part les préoccupations et interrogations suivantes comme autant d'enjeux pour la commune ::
- Quel impact pour les commerces, le développement économique, celui des services, l’habitat dans les quartiers impactés à l’entrée et la sortie des portes ?
- Quelle approche de la mobilité et de la circulation en général du fait que les déplacements dans la commune vont en être modifiés ?
- Comment faire que trois portes d’entrée et sortie sur la commune ne multiplient pas par trois les nuisances liées au bruit, à la pollution, les risques liés à la sécurité des transports de tous types ?
- Quelle place pour le trafic des poids-lourds dans l’ouvrage sachant que la commune de Tassin la Demi-Lune subit quotidiennement sur son réseau de surface un volume très importants de camions en plein cœur de ville ?
- Quelle projection en terme de requalification de voirie sur des axes majeures de la commune comme la route de Paris, l’avenue Charles de Gaulle ou de la République ? Quels moyens et quelle programmation ?
En d’autres termes, la ville de Tassin la Demi-Lune qui a déjà beaucoup contribué à l’accueil de nouvelles voiries structurantes sur son territoire (boulevard des Hespérides par exemple), va encore contribuer le plus au projet de TOP par le fait du nombre de portes.
Même si j'espère de cet ouvrage un soulagement effectif des contraintes de circulation, on ne peut envisager et encore moins accepter une contribution au rabais de la part du Grand Lyon dans l’amélioration du cadre de vie des habitants. L'effort devra être conséquent.
Associé à Aménagement des territoires; Entrée Nord-Ouest de Lyon
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Un effort qui doit porter notamment sur :
- L'aménagement de la couverture du Valvert doit être pensée avec ambition pour donner une identité concrète de quartier et un cadre de vie rénové, ouvert sur des espaces publics de qualité, des zones de déplacement et de stationnement adaptées à proximité du centre ville. Cela doit favoriser la présence d'entreprises et de commerces sur le quartier.
- L'accès à la gare doit être renforcé et amélioré. Le stationnement doit être développé par un aménagement de places supplémentaires en nombre dans l'espace actuel qui est à repenser. Un niveau souterrain et un niveau de surface sont à envisager pour doubler la capacité totale du site.
- L'accès aux commerces et l'habitat à proximité des portes, les portes elles-mêmes doivent être traités avec un réel souci d'intégration dans l'environnement. Cela doit viser à préserver les habitants situés sur ces secteurs des nuisances nouvelles ou des conflits d'usage néfastes à la qualité de vie et au développement économique.
- La création de parc relais doit être mieux décrite et mieux étudiée dans le projet. La convergence massive de véhicules dans le TOP est certes préférable à leur passage dans les rues de la ville mais il faut accompagner l'ouvrage par une meilleure connexion avec les transports en communs laquelle nécessite de prévoir une gestion en amont des flux de véhicules. L'accès des bus dans l'ouvrage doit préfigurer une réflexion sur l'existence d'une offre de transport de liaison sud ouest / nord ouest de la commune et en direction de Lyon via par exemple une future ligne de tramway en surface.
Une réunion de concertation officielle dans un programme tout ficelé du Grand Lyon ne suffira pas à convaincre de la volonté de traiter les attentes des Tassilunois et leur apporter des réponses sérieuses et adaptées. Il faudra investir plus que cela !