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Voici les questions posées par le public. Nous affichons les réponses obtenues du maître d'ouvrage, après vérification par la CPDP.

Thèmes précédents

Thème séléctionné : ECONOMIE (Voie ferrée Caen-Flers / Transport Bus-Verts / Tourisme / Activités économique / Urbanisme / Pétrole)

Question de : POTEL Franck
Suite a lecture article ORNE COMBATTANTE edition 6 MAI je suis surpris de lire que cette axe si important pour le desenclavement que nous attendons depuis si longtemps et les retombees economiques que l'on peut en attendre n'ouvrira dans sa totalite qu'en 2020 .....je sais que PARIS ne s'est pas fait en 1 jour mais la tout de même pourquoi pas 2040 pendant qu'on y est ! Merci de m'avoir lu ; je serrais present a la reunion de Flers le 14 mai .

Réponse :
2020 semble une date plausible compte tenu des règles administratives, juridiques et financières pour mener à bien un tel projet routier. S'il nous est possible de faire plus vite, nous n'attendrons bien sûr pas 2020 mais vous pouvez comparer au délai de la déviation entre FLEURY et BOULON: pour 11km, 10 années auront été nécessaires entre les études et la mise en service.

Question de : delavalette joel
Question : c'est marrant avec la Droite le débat public est vite expédié. J'ai habité Caen pendant deux ans, et j'ai pris une formation d'aide-soignant à Flers donc de temps en temps je prends les transports en commun pour revenir dans la capitale. Quand les différents stages que j'ai effectués à l'hôpital. Lorsque je dis que je viens de Caen les gens ne sont pas très occupés par ce sujet ils sont plus tournés vers la Mayenne et Paris - Voilà

Réponse :
CAEN et FLERS ont besoin d’être connectées de manière efficace afin de relier le premier et le troisième bassin d’emplois de la région. Il est également nécessaire que les différentes agglomérations de la Région puissent travailler en réseau par le biais d’infrastructures de qualité.

Question de : GRUENAIS Alain
Je souhaite que soit précisée la nature du trafic routier (automobiles/poids lourds) lors des dernières mesures, et l'évolution sur les 10 ans passés. Pourquoi la note de RFF de février 2003 concernant la voie ferrée Caen/Flers ferait-elle autorité alors qu'elle présente un point de vue partial et non une analyse objective ? Quelles participations financières des collectivités et de l'Etat sont envisagées ?

Réponse :

Vous pouvez trouver les données de trafic depuis 1992 avec différenciation VL et PL sur Internet (dossier du maître d’ouvrage – partie 1, constats actuels et besoins futurs, première page (n°8)) ou dans le dossier page 8 disponible dans toute mairie concernée par le Débat Public. Néanmoins, les données sur 10 ans sont globalement peu fiables, car elle n’étaient pas automatiques et n’ont pas été effectuées au mêmes endroits ni aux mêmes moments dans l’année.
En ce qui concerne la note de R.F.F., ce dernier connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui la ligne est fermée et retranchée.
Quant au financement, il est le suivant. Pour les études de l’axe Boulon-Flers, elles sont supportées à 50 % du montant H.T. par la Région et 50 % du montant H.T. par les Conseils Généraux de l’Orne et du Calvados, ce dernier étant le maître d’ouvrage des études. Pour les travaux en cours entre Fleury-Sur-Orne et Boulon, le montant H.T des dépenses est supporté à parts égales par la Région et le Conseil Général du Calvados, qui est le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre de l’opération.

Question de : HOURQUET Jérôme
Qui est utopiste ? Celui qui dit qu'il faut développer l'intermodalité bus/train/vélo ? Ou : Celui qui pense qu'on peut construire des routes car dans 50 ans on aura des voitures propres ? (il faudra alors des routes à 2x2 voies pour absorber le trafic)
On nous dit que l'objectif de la route est de répondre aux besoins de la population (sous-entendu : déplacements vers Caen) MAIS, n'est-t-il pas aussi (plutôt) un moyen d'accroître l'"ouverture" aux camions du port de Ouistreham vers le sud, pour concurrencer sur ce plan le port de Cherbourg (liaison A 13 / A 84 par St Lô / Torigny) ? - et donc, quelle sera la part des camions dans le trafic ? Pourquoi augmenter la capacité des routes sur un itinéraire relativement court (donc pas de gain de temps significatif sur Caen/Flers avec le passage à 4 voies) en contradiction avec : - la loi sur l'air et le PDU de l'agglo caennaise ? - Le plan Régional pour la Qualité de l'air. - Les recommandations de l'AFSSE sur la surmortalité due à la pollution atmosphérique. - Les analyses des experts sur les ressources en pétrole. - La charte de l'Environnement du Département du Calvados. - La Maîtrise budgétaire.

Réponse :

L’intermodalité est une très bonne chose que certains utilisent déjà (ex. train/avion ou train/métro, train/bus …). Les réseaux s’interconnectent de plus en plus (exemple bus verts/bus bleus, RER/métro ou voiture/tram, voiture/train).
Cependant si une nouvelle offre est mise en place, encore faut il que la demande suive. Si peu d’usagers empruntent ces modes combinés de déplacement, la « collectivité » ne peut subventionner les déficits d’exploitation que dans une certaine mesure. Une nouvelle offre de transport doit donc correspondre, globalement, à la demande. Par exemple, des parkings relais entre la voiture et le tramway ont été mis en place sur l’agglomération caennaise. Sont-ils utilisés de façon satisfaisante ?
Concernant l’évolution des déplacements, les tendances, en terme de déplacement, retenues par la Commission Européenne pour les prochaines années ne mettent pas en avant une inversion de la courbe de la mobilité des personnes ou des marchandises. La route aura encore une très grande place, même si un programme important de réseau ferré est lancé (fret ou voyageurs).


La liaison Caen – Flers correspondant à un projet d’enjeu régional, qui s’arrête à Flers. Ce projet n’est donc pas du tout imaginé pour concurrencer les dessertes vers le sud du port de Cherbourg, que sont l’A 84 ou l’A 88. La part de trafic poids lourds sera de l’ordre de 10 à
12 %.


Les gains de temps entre une 2 x 2 voies de 40 km environ et un itinéraire de distance comparable traversant des hameaux, des bourgs et des villes est important.
Quant à la loi sur l’air, elle devra être respectée. Réglementairement, l’étude au titre de la loi sur l’air intervient au moment de l’enquête publique. Mais, il est d’ores et déjà possible de dire que des déviations d’agglomération, quand elles soulagent des congestions en plein centre ville, améliorent la qualité de l’air. C’est en effet ce que nous avons toujours constaté dans les études ultérieures notamment celles de la Liaison Inter quartiers Nord.
Il est d’ailleurs à noter que la section Fleury – Boulon est inscrite dans le plan de déplacement urbain puisqu’elle contribuera à améliorer la qualité de l’air. C’est donc en raison de cette amélioration de la qualité de l’air que le projet apportera sans nul doute, qu’il sera conforme avec le plan régional pour la qualité de l’air et les recommandations de l’A.F.S.S.E.
Pour les ressources de pétrole, la commission européenne, dans son rapport, n’y fait pas référence. Mais le pétrole étant une énergie non renouvelable, sa ressource va donc s’épuiser, mais à quel horizon : 5, 10, 20 ans… ?
D’autre part, la commission européenne propose que la recherche soit poussée vers les moteurs « propres » (hydrogène, piles à combustion …).
Quant à la maîtrise budgétaire, elle a toujours été prise en compte.

Question de : LEGEWDRE Daniel
Alors qu'une plate forme ferroviaire existe entre Caen et Flers et que tout le monde s'accorde à vouloir diminuer les coûts externes des transports, notamment en termes de pollution et d'accidents de la route, comment se fait-il qu'aucune étude économique et sociale n'ait été menée sur une possible réouverture de cette ligne. Comment peut-on envisager la mise à 2x2 voies routières sans cette étude d'autant que la remise en état de la voie nécessiterait des investissements financiers largement inférieurs.

Réponse :

C’est RFF qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire et gestionnaire. RFF aurait, a priori, tout intérêt à vouloir faire exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. RFF a produit une note préalable à la décision de fermeture et de retranchement de la ligne ferroviaire qui précise les points soulevés.
Une nouvelle offre de transport, c’est bien mais elle doit correspondre, globalement, à la demande. Si peu d’usagers empruntent ce nouveau mode de transport, la « collectivité » ne peut que jusqu’à un certain point continuer à subventionner des déficits d’exploitation.

Question de : JOLIMAITRE Jean-Pierre
A Monsieur le Président et aux membres de la Commission de Débat Public pour l'itinéraire CAEN/FLERS.  Il n'a pas échappé à la CDP qu'un grand nombre de personnes et d'associations refusent le fait accompli du 2x2 voies.  Elles ne souhaitent pas seulement être associées au "rafistolage" d'un tracé, mais demandent la mise en place d'une contre-expertise approfondie, pourvue de tous les moyens et soucieuse de tous les avis sur le projet de réactivation de la voie ferrée CAEN-FLERS. une simple question : Le dispositif mis en place par la C N D P a-t-il pour seul objectif d'informer la population et de lui permettre de poser des questions ou bien permet-il la remise en cause du bien fondé du projet de 2x2 voies lui-même? Jean-Pierre Jolimaître  ( membre de l'Association "Paysages de France" )

Réponse :
La note de Réseau Ferrée de France relative à la ligne CAEN-FLERS a été versée au débat. Vous pouvez la consulter sur internet. La ligne CAEN-FLERS a été fermée et retranchée du réseau.
Le projet suscite de nombreuses réactions. Certaines associations l’approuvent, d’autres non. Les acteurs économiques sont partisans du projet. Lors du Débat Public, chacun a le loisir de s’exprimer.
Le Débat Public n’est pas une enquête publique, mais un lieu d’échange d’arguments à partir du dossier mis à la disposition du public. Tout un chacun peut voire doit exposer ses arguments. Il n’est peut être pas dans le rôle du Conseil Général de mandater une contre-expertise à l’encontre des dires de R.F.F.

Question de : DEPIERRE Sylvie
Une étude a-t-elle été menée sur les retombées économiques de la 2x2 voies passant par Thury-Harcourt sur le tourisme en Suisse-Normande ?

Réponse :
Nous ne disposons pas aujourd’hui d’une étude sur les retombées économiques de la 2x2 voies sur le tourisme en Suisse Normande. Une telle étude constituera une partie du dossier socio-économique évaluant la rentabilité de l’infrastructure et produit lors de l’enquête publique.

Question de : GUERIN Claude
En ce qui concerne le financement d'une telle opération, au delà des Conseils Généraux du 14 et du 61, le Conseil Régional, eu égard à ses compétences transport doit avoir donné des orientations quant à sa participation financière. Les changements intervenus en mars au Conseil Régional ne peuvent-ils pas provoquer des orientations et stratégies différentes.

Réponse :
Le Conseil Régional finance les études de l’axe CAEN-FLERS à hauteur de 50% et les travaux entre FLEURY et BOULON à hauteur de 50%.
Nous ne disposons pas d’éléments nous laissant penser que ces engagements seraient remis en cause.

Question de : ANGUE Pierre
Vos projets ne tiennent pas compte du coût prohibitif du pétrole (plus du triple du coût actuel d'ici 2020) qui entraînera une chute inévitable du trafic.

Réponse :
Nous n’avons pas connaissance d’études particulières estimant le triplement du coût du pétrole en 16 ans. Les experts divergent sur ces points et des recherches sont en cours sur d’autres sources d’énergie.
Par contre, beaucoup d’études tablent sur une augmentation de la mobilité, et par conséquent du trafic, dans les 20 années à venir.

Question de : OLIVIER Sylvain
Bonjour,

je souhaiterais vous soumettre quelques questions, afin de les traiter lors de la réunion du vendredi 11 juin à Condé sur noireau :

Comment préserver et développer le tourisme rural à une centaine de mètres de la 2x2 voies.

Quelles indemnités ? Le gîte en ferme n’étant pas un hôtel formule 1 sur une voie rapide.

Comment mesurer l’impact économique agricole ?
Est il pris en compte la qualité des sols, les investissements périphériques (mise aux normes), les charges de structure et la pérennité des exploitations agricoles dans l’évaluation des indemnités ?

Cordialement.

Réponse :
Il n’existe pas de règle générale pour indemniser les nuisances au tourisme rural. Chaque cas se révèle particulier et bénéficie d’une solution adaptée.
Le projet respectera la réglementation, notamment en matière de bruit et d’insertion paysagère. Des études seront notamment menées pour quantifier et compenser la nuisance sonore.
En ce qui concerne l’impact sur l’activité agricole, le projet s’accompagnera de procédures de remembrement afin de restructurer les exploitations agricoles concernées par la nouvelle route. Ces réaménagements fonciers et les indemnités établies avec le concours de la Chambre d’Agriculture ont démontré la preuve de leur efficacité pour minimiser l’impact d’une infrastructure sur l’outil de travail des agriculteurs. Là encore, chaque cas se révèle particulier et donne lieu à une négociation personnelle.

Question de : Bodin Jean-Paul
Je suis commerçant à Flers et pourrait craindre voir mes clients partir vers Caen par la voie rapide.
Je pratique le cyclotourisme et la randonnée pédestre; j'apprécie les petites routes et les sentiers ;je suis bien sûr sensible à la beauté des paysages de la Suisse Normande et les respecte. Je pourrais donc être tenté de dire "non"
au béton et au bitume.
Seulement, mon avenir professionnel est, comme pour beaucoup, aléatoire et liée à une activité économique locale soutenue. Nous avons donc besoin d'en-treprises de tous types ; certaines sont déjà en place, d'autres viendront, j'espère. Il y a autour de nousde nombreux exemples de villes moyennes dont le développement est dû à la qualité des voies de communication.
C'est aussi l'activité économique qui permet de garder des classes, des services publics, des lieux et des activités culturels.
Bien sûr les consommateurs du bassin Flers-Condé se déplaceront plus rapidement, (mais aussi plus en sécurité) vers Caen, mais il y aura un potentiel client et si je fais bien mon travail, il en reviendront aussi vite... et d'autres avec eux !
Quant au plaisirs cyclotouristiques et pédestres, ils ne seront en rien altérés par ce ruban routier ; il reste de la place tout de même ! Le tracé proposé contourne les plus beaux sites et je considère que les ponts, viaduc méritent bien le nom d'"ouvrage d'art". En son temps, le viaduc de Garabit a bien dû être contesté!
Enfin, ce projet favorisera également la fréquentation des sites et ce sera un plaisir que de croiser des cyclo.venus de Rouen ou d'ailleurs.
Pour moi, c'est urgent, il faut cette 2x2 voies dans les plus brefs délais. Mais n'est ce pas déjà trop tard ?

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.

Question de : LEROY Thierry
Rouvrir la ligne de train Caen-Flers coûtera moins cher que construire une route à quatre voies.

Réponse :
Le coût du projet est en effet très conséquent et probablement supérieur à une remise en service de la voie ferrée. Cependant, au-delà de la somme dépensée, il convient également de prendre en compte tous les bénéfices pour la collectivité liés à la réalisation du projet : au niveau économique, au niveau de la sécurité routière mais également au niveau de l’aménagement du territoire. La voie ferrée n’apportera pas les mêmes services, ni la même desserte. Elle ne répond pas aux mêmes besoins.
Une note de Réseau Ferrée de France relative à la ligne CAEN-FLERS a été versée au débat. Vous pouvez la consulter sur le site internet du débat public. Elle explicite les raisons pour lesquelles la ligne CAEN-FLERS a été fermée et retranchée du réseau, en particulier, sa non rentabilité.
Il ne suffit pas de créer une nouvelle offre de transport, encore faut-il qu’elle corresponde, globalement, à la demande. Si peu d’usagers empruntent ce nouveau mode de transport, la collectivité ne peut, que jusqu’à un certain point, continuer à subventionner des déficits d’exploitation.

Question de : ETIENNE Brigitte
Le Conseil Général du Calvados envisage d’aménager la route départementale 562 qui relie Caen à Fiers via Condé sur Noireau par une 2X2 voies. Sans vouloir juger de l’intérêt d’une telle réalisation et des arguments qui plaident en sa faveur, nous tenons à vous exprimer notre inquiétude sur le devenir d’une activité touristique exercée par Monsieur Rouillier sur la commune d’Espins. Celui-ci nous a fait part de son désarroi et de son angoisse avec la proposition des variantes localisées à Courmeron et Traspy Espins qui déplaceraient le tracé initial plus à l’est incluant par là même le site de son activité touristique. Dans une région souvent citée en exemple pour la richesse de son patrimoine naturel et paysager, Monsieur Rouillier propose aux touristes des gîtes de groupe d’une capacité de 50 lits et bientôt 80, et d’une aire naturelle de camping dans un site calme et authentique. Si cette proposition était adoptée, la pérennité de son entreprise s’en trouverait fortement compromise mettant également un terme à l’emploi de 4 personnes. Par ailleurs d’autres variantes sont proposées Esson — St Rémy — Cantelou — Clécy et Proussy et pourraient également concerner d’autres acteurs touristiques. En effet, nous recensons quarante adhérents Gîtes de France sur l’ensemble de ces communes et qui pourraient voir aussi leur activité perturbée. Il nous paraît donc indispensable de prendre ces éléments en considération en se rappelant que l’activité touristique participe au développement économique de la Suisse Normande. Restant à votre disposition, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

Réponse :
Le Débat Public permet à tout le monde de s’exprimer. Pour l’instant, nous notons toutes les remarques que chacun peut exposer.
Concernant les activités économiques (touristiques ou autres), une étude précise sera effectuée au moment de l’enquête publique et permettra d’analyser l’impact de l’aménagement routier sur ces activités.
Cependant, les activités touristiques tireront aussi parti de l’aménagement projeté puisqu’il pourra améliorer l’accessibilité de leurs sites.

Question de : HUCK Marie-Louise
Suite au débat public concernant l'axe Caen/Flers auquel nous avons assisté le 30 avril, nous vous confirmons notre position concernant le maintien de la voie ferrée Caen / Flers et nous vous prions de trouver ci-joint l'article que nous avons adressé à Ouest France en février 2003 et qui est paru le 27 février 2003. Suite aux différentes statistiques parues dans la presse concernant la pollution dans les villes et les problèmes de santé, nous maintenons l'idée que la ligne Caen / Flers doit être remise en service en parallèle de l'axe 2*2 voies Caen / Flers. 
Marie-Louise HUCK Présidente de l'UFC QC Caen et Basse-Normandie Administratrice Nationale

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note. L’environnement et le développement durable font partie des préoccupations du Conseil Général.
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS.

Question de : SICOT Sylvie
1) Que vont venir faire à Villers-Bocage les gens qui utilisent la voie Caen-Flers - Le gazole n'est peut être pas encore assez cher ? - 2) Villers Bocage et Aunay sur Odon sont déjà "désenclavés" par l'A 84 - Thury demande à l'être et sûrement pas en passant par Villers.

Réponse :
Nous prenons note de votre avis. Les fuseaux par l’A84 ne desservent effectivement pas THURY HARCOURT. Cependant, ils répondent à la problématique de liaison entre CAEN et le pôle économique CONDE-SUR-NOIREAU – FLERS. C’est pourquoi ils ont été proposés par certains acteurs lors de la concertation que le Conseil Général a menée en 2002 et 2003. Nous les avons donc étudiés et présentés au Débat Public.

Question de : KLIMCZAK Véronique
Pourquoi ne pas développer une économie liée au tourisme plutôt qu'à l'industrie en raison du potentiel riche en nature et sites de la Suisse Normande ?

Réponse :
Le Conseil Général souhaite autant développer le tourisme que l’industrie par le biais de l’aménagement de l’itinéraire CAEN-FLERS. Grâce à la 2x2 voies, les activités touristiques pourront être plus facilement accessibles comme les zones industrielles, notamment de THURY HARCOURT et CONDE SUR NOIREAU.

Question de : PAREYN Claude
1) Sur la variante Plateau d'Evrecy - Je ne doute pas qu'Henri Girard en sache plus que la plupart d'entre nous, qui sommes simples spectateurs d'une partie qui se joue depuis deux ans, à qui renverra le ballon chez le voisin. Le moment est venu de confirmer que cette idée, chère à la Direction de l'Environnement, est définitivement écartée comme le martèle Paul Chandelier. La méthode par autosuggestion du Dr Emile Coué est bien connue.Mais un coup de théâtre n'est pas exclu. Passer par la Druance ne poserait, paraît-il, pas de problème, ce qui reste à démontrer. Le moment est venu de prendre acte que les armes secrètes des Znieff et plantes protégées par l'arrêté du 27 avril 1995 (J.O. du 16 mai 1995), signé Michel Barnier qui était bien incapable d'identifier cinq des 187 espèces végétales protégées (dont la pimprenelle, la sanguisorbe officinale qui fut brandie pour emporter la décision d'un tracé contesté de l'axe routier Falaise-Sées (la A. 88) et amener à résipiscence les riverains de Fontenay-sur-Orne) ne surgiront pas à la dernière minute pour mettre d'accord les acteurs qui, des Moutiers-en-Cinglais et Croisilles à Espins, se renvoient la balle comme à Roland Garros.
Sur la terre battue. À cet égard, on ferait bien de prendre en compte, point par point et pas sur carte, les paramètres géotechniques des roches anciennes du bocage, pourries ici et coriaces là. Sans compter la colle argileuse à grosses concrétions siliceuses enchassées qui sont la caractéristique du pays du Cinglais , à demi-défriché à cause de cette colle étrange. 2) Sur les erreurs à ne plus commettre en matière d'hydraulique. Ce qui est arrivé aux municipalités de Plomb et de Ponts, quand le ruban routier de l'A.84 entre L'Epine (au Sud de Villedieu les Poëles) leur a été imposé, a été : c'est à prendre ou à laisser. La contribution très documentée et très sensée du G.O.N. a failli être balayée pour un artifice de date (forclusion, c'est commode), et n'a été rattrapée que dejustesse, grâce à l'opiniâtreté du commissaire-enquêteur. Ce ne fut, pour l'administration qu'un avatar, reculer pour mieux sauter, car il ne fut tenu aucun compte des garanties et des promesses, remplacées par des entorses et des manquements au respect de l'arrêté préfectoral consécutif à l'enquête publique.
Une promesse de contournement, atténuant l'incidence des rejets des crues subites sur les riverains, est reportée aux calendes grecques, au motif que les prévisions de croissance du trafic se sont révélées être erronées. Excuse absolutoire facile. Les logiciels alimentés par les mesures de débit n'intègrent pas les crues subites (orages plus particulièrement). Ce sont elles qui sautent par-dessus les bassins de retenue, qui ne retiennent pas l'eau mais sont conçs pour retenir la pollution. Les riverains des prairies d'O (Mortrée) et de la A. 88 en feront l'expérience. 3) L'aquaplaning est un fléau. Contre l'aquaplaning, la parade existe : l'antidote, c'est le panneau avertisseur, comme celui qu'on peut voir sur l'A.84 à 1 km au sud-ouest de la sortie Verson (intersection route de Cheux à Mouen).
Un panneau avertisseur est-il la panacée ? non, mais c'est la preuve que le fait qu'en transformant une voie ferrée déclassée dont l'emprise était étroite en un large ruban routier, on ne maîtrisait plus les problèmes, mieux résolus quand il s'agit de voies ferrées modernes (l'actuel chantier du TGV Paris-Strasbourg montre que les problèmes sont bien moindres que ceux d'une autoute). Certaines innovations en matière de chaussées paraissent avoir des effets négatifs, à en croire ceux qui restent bloqués, trop fréquemment à leur gré, sur l'aire de service de Gouvets, lorsqu'une intempérie banale s'abat sur la A. 84. Le salage, c'est bien. Quand la pluie revient, tout part d'un coup à la rivière. 4) Les municipalités bernées remâchent leur amertume. Mme Jeanne, Maire de Saint Lambert ne l'a pas envoyé dire. Elle s'est exprimée clairement. Une fois, ce n'est pas suffisant.
5) Les acquisitions - Gouverner, c'est prévoir. L'opportunité de saisir des propriétés à vendre devrait être utilisée (cf. l'intervention de M. Hardy, débouté) plutôt que recevoir la réponse : on verra plus tard. Comme pour d'autres choses. C'est ainsi qu'après la crise de la fièvre aphteuse, j'avais trouvé dans le Bessin la propriété isolée idéale pour enfouir les cadavres en milieu totalement étanche. On m'a fait savoir : on verra plus tard. Idem pour le plan POLMAR et la prospection des sites de stockage à terre, dont j'avais été chargé pour les côtes de Basse-Normandie. Fin de non-recevoir au nom du sempiternel : on verra plus tard. Quand on a besoin, il est trop tard.

Réponse :
Au stade actuel des études, le maître d’ouvrage s’est appuyé sur les grandes contraintes environnementales et techniques recensées pour définir les différents tracés figurant au dossier de Débat Public. Des études détaillées notamment géotechniques et hydrauliques seront menées. Cependant il s’agit d’études longues et coûteuses qui ne peuvent être réalisées que lorsqu’un tracé aura été retenu. Or, ce n’est qu’à l’issue de la phase actuelle de Débat Public que les Conseils Généraux pourront arrêter un projet.
De même, dès que ce projet sera connu, quand une opportunité foncière se présentera, le Conseil Général pourra s’en porter acquéreur, avec la collaboration de la S.A.F.E.R.

Question de : POLGE ALAIN
Sur la section Boulon-Thury-Harcourt, deux variantes appelées “Courmeron” et Traspy-Espins portent atteinte à des zones sensibles â fortes contraintes. La variante “Traspy-Espins” est tributaire de la variante “Courmeron” car elle s’y raccorde. La variante ‘Courmeron” passe sur l’extrémité sud-ouest de la forêt de Cinglais. Elle traverse une partie de cette forêt (ZNIEFF de type I) avec des arbres classés dont des chênes bicentenaires mais également des Espaces Boisés Classés à conserver qui ne figurent pas en zone hachurée en rouge sur la carte du dossier. Ce massif forestier est remarquable car il est composé d’essences variées adaptées au biotope naturel, présentant un grand intérêt paysager et de biodiversité faunistique et floristique avec une gestion volontairement respectueuse de cet environnement.
Nous tenons à souligner le rôle primordial de la forêt dans le cycle de l’air par la réduction des gaz à effet de serre mais aussi sur le cycle de l’eau en général et ici plus particulièrement en étant proche de la source de la Bourdonnière. Cette variante passe ensuite sur la grange aux Dîmes d’Espins qui est un site inscrit sur l’inventaire des Monuments Historiques et qui est également un centre touristique de tout premier ordre en Suisse Normande avec sa base de pleine nature. Ce centre, en plein essor, accueille tout au long de l’année 15000 nuitées et une telle variante, par ses nuisances, mettrait en péril cette activité et les 4 emplois qui y sont attachés. Cette variante qui rejoint, soit la RD562 au niveau des Fours à Chaux, soit la variante ‘Traspy-Espins”, détruirait plusieurs habitations. La variante “Traspy-Espins” qui rappelons-le, se raccorde à la variante “Courmeron” reprend à sa charge les impacts négatifs déjà cités auxquels il faut en rajouter d’autres. Elle passe sur un site archéologique de l’époque des invasions romaines.
Elle traverse une zone de captage de la source de la Bourdonnière qui alimente en eau potable la ville de Thury-Harcourt et aussi le ruisseau du Traspy classé pour ses espèces migratrices de poissons et des boisements en milieu humide. Elle détruirait également des habitations à la Pillière à Croisilles. Elle porterait atteinte au cadre de vie des zones habitées allant de la grange d’Espins, aux Moulins de Placy en passant par les Longs Bosquets, Le Moncel, La Pillière, Le Mesnil Godard et Le Moulin de Traspy. Ces deux variantes n’apportent aucune desserte supplémentaire elles accroissent sur le plan du tracé à la fois la sinuosité sur la partie Nord et la déclivité sur la partie Sud avec une pente supérieure à 4 % sur plus d’un kilomètre.
Notre association demande: Pourquoi ces contraintes n’ont pas été mentionnées dans le dossier ? Pourquoi proposer ces variantes contraires à la volonté affichée de la recherche du moindre impact ? Quelle est l’évaluation de la dangerosité liée à cette forte pente? Quel est le surcoût des mesures compensatoires créées par ces variantes ? Et enfin sur le plan économique, pourquoi le secteur du Tourisme qui devrait être un axe majeur en terme de développement durable en Suisse Normande est-il condamné sur ce secteur par ces deux variantes ?

Réponse :
Nous vous remercions de votre contribution et en prenons note.
L’ensemble des contraintes que vous citez figure bien sur les plans du dossier de Débat Public.
Concernant les variantes «Traspy-Espins » ou « Courmeron » que vous évoquez, elles ont été proposées par des conseillers municipaux des communes concernées, lors de la réunion de présentation du fuseau retenu par le Conseil Général, le 23 mai 2003, à St LAURENT de CONDEL, avec les communes situées au Nord de THURY-HARCOURT. Le compte-rendu de cette réunion est joint au Dossier de Débat Public.
Le Conseil Général a donc étudié ces variantes et les a présentées dans le dossier de Débat Public. En effet, il était indispensable que tous les fuseaux et toutes les variantes étudiées soient présentés afin que chacun puisse émettre ses observations en connaissance de cause.
Cependant, aucune concertation n’a eu lieu sur les variantes demandées par les conseils municipaux. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : FAUROUX 
Le tracé du fuseau au S.O. de la D. 562 Caen – Thury-Harcourt - 1) démembre la ferme de MM. Webre et Gloria à Cinglais – 2) il met à mal la maison de retraite de Cinglais – 3) il massacre une plantation de feuillus de 12 ha créée en 1995, subventionnée par le Fonds Forestier National, dont il anéantit les Bois-Menus replantés en 1989. 4) De ce point de vue, la politique qui consisterait à épargner un fragment minuscule de la forêt de Cinglais pour détruire un important élément forestier nouvellement planté laisse rêveur. L’État détruirait d’une main ce qu’il subventionne de l’autre – 5) il endommage ou détruit le ruisseau de Trois Cours qui alimente l’étang de Villeray, site privilégié (du Cinglais), lui-même nanti d’une variété de tortues indigènes extrêmement rare.
6) il menace le château de Villeray qui fait l’objet d’une demande de protection auprès de la DRAC du Calvados à titre de monument ancien à protéger ou de monument historique – 7) encore plus important du point de vue social et économique, il perturbe gravement l’exploitation de Mr et Mme Marc Bocage, sur la ferme de Villeray, habitée par eux. Le choix du fuseau au S.O. de la D. 562 modifie tous les transports agricoles, bestiaux, semences, récoles, engrais, en détournant la circulation de l’autre côté de l’Orne ou en imposant des passages difficiles et compliqués par tunnels, viaducs et ouvrages routiers très onéreux. 8) Il éventre littéralement le village des Moutiers-en-Cinglais, tant habitats anciens que demeures nouvellement construites par des personnes travaillant à Caen ou aux environs, construites aussi par d’autres nouveaux (ou anciens) habitants dans une communauté humane en pleine expansion.

Réponse :
Le Conseil Général prend note de votre contribution. Néanmoins, nous souhaitons vous préciser que les fuseaux étudiés font actuellement une largeur de 500 mètres alors que la future route à 2x2 voies ne fera que 80 à 100 mètres. Nous pourrons, lorsque nous étudierons plus précisément un tracé, éviter des habitations ou des plantations. En ce qui concerne les cheminements agricoles, nous veillerons à tous les rétablir.

Question de : LECLERC DE HAUTECLOCQUE Charles
Président du Syndicat des propriétaires forestiers sylviculteurs du Calvados et de la Manche. Membre à ce titre de plusieurs « Comité de Pilotage » de Sites NATURA 2000 dont celui de la « VALLÉE de L’ORNE et ses AFFLUENTS » — Intervenu à plusieurs reprises dans le cadre du Schéma Départemental des Espaces Naturels sensibles menacés. Il m’est demandé chaque fois de participer à la politique de conservations des Espaces Naturels. J’ai pris connaissance de « Dossier de Débat Public » lors de la réunion du 30 avril 2004 à CAEN, à laquelle j’avais été convié, es-qualité, et du « PLAN du FUSEAU proposé et des variantes ». Entre SAINT-LAURENT-de-CONDEL et THURY-HARCOURT, si le FUSEAU PROPOSE passe entre les Forêts de GRIMBOSQ et de CINGLAIS, 2 VARIANTES ; celle de COURMERON et celle de TRASPY-ESPINS, si j’ai bien lu, passeraient par la Forêt de CINGLAIS, lui occasionnant une grave blessure.
Je suis dans l’obligation de m’y opposer fermement pour les raisons suivantes : - les Départements du Calvados et de la Manche sont parmi les moins boisés de France et ne comportent que peu de massifs forestiers, même de taille modeste. – GRIMBOSQ et CINGLAIS sont les poumons verts de l’agglomération CAENNAISE. – Les 2 variantes ci-dessus citées, occasionneraient une véritable plaie dans le célèbre paysage de la SUISSE-NORMANDE. – Les 2 FUSEAUX, remettraient en cause de façon contradictoire la politique actuelle de conservation des Espaces Naturels à laquelle les propriétaires forestiers sont instamment priés de collaborer. _ En son temps, il y a plusieurs décades, Monsieur LE ROY LADURIE important responsable agricole et rural, l’avait bien compris. – D’autres considérations plus techniques pourraient également être invoquées…

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.
Les variantes « Traspy-Espins » ou « Courmeron » ont été proposées par des conseillers municipaux des communes concernées lors des réunions de présentation du fuseau retenu en mai et juin 2003. Nous les avons donc étudiées et présentées. Cependant, aucune concertation n’a encore été réalisée sur les variantes au fuseau proposé. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : DESPLATZ Tiphaine
Le fuseau proposé par le conseil général me touche de plein front ; de même que la plupart de ses variantes lesquelles se situent entre 250 mètres et 500 mètres de mon habitation. Diplômée potière céramiste, après avoir suivi la Formation de la "couveuse d'entreprise" à l'université de Caen" je crée enfin mon entreprise d'artisanat poterie céramique et animation en Suisse Normande, au village de la Villette ; Hameau la Porte en Août 2002. Auquel cas on m'imposerait cette 2x2 voies ; comment pensez-vous pouvoir m'indemniser pour toutes les nuisances qui vont m'accabler : - La pollution de l'air ; de l'eau : quels seront leurs impacts sur la santé ; la faune et la flore ? - Ne pensez-vous pas que la charte paysagère en Suisse Normande réalisée par le Conseil Régional en 1998 vient contredire le projet de la 2x2 voies ? Pourquoi devrais-je payer la taxe des paysages sensibles à laquelle je suis assujettie si vous venez les détruire ?
- Le bruit qui m'insupportera de même qu'il mettra en péril tout mon projet professionnel : stage poterie et accueil sur les lieux en gîte rural : les touristes m'en témoignent tous les jours : "Ce que nous apprécions chez vous c'est la paisibilité et la beauté des lieux préservés" ; "il est certain" - disent-il que "nous ne viendrons plus chez vous malgré peut-être une plus grande et rapide accessibilité par la 2x2 voies et ses bretelles d'accès ; ce à cause du bruit et de la vue aux premières loges d'un viaduc de 800 mètres sur Cantelou."Notre vrai plaisir disent-ils quand nous arrivons en Suisse Normande est de sillonner les si belles petites routes, en prenant tout notre temps...") Il y a aussi le tracé voté qui passe juste au dessus dans les champs (à peine à 300 mètres) par la Brémonière. Les vents dominants provenant de là jusqu'à chez moi ; quelles seront les conséquences du bruit; nombre de décibels ? Pour cela comment pensez-vous empêcher le bruit et la pollution de l'air ?
Après tant de travail acharné et à venir : - depuis 3 années à la sueur de mon front et celle de quelques proches la fermette Normande dans laquelle je vis commence tout juste à renaître. Je participe ainsi à la préservation du patrimoine normand : bâtis et paysages auquel je suis très attachée. - Ce projet est un projet à long terme : environ 10 années ; car il nécessite beaucoup de moyens financiers et de temps de rénovation (principalement réalisée par moi-même). Je n'envisage absolument pas de continuer à m'impliquer de la sorte si l'on m'impose cette 2x2 voies pour laquelle je suis absolument contre. Les bâtisses que je rénove perdront-elles toute leur valeur ou presque ? Faut-il abandonner mon projet pour ne pas voir tout mon capital financier paralysé parce que je ne pourrais jamais revendre mes biens au prix que je les ai payé ? Et voir aussi mon activité professionnelle mise en péril faute de clientèle.
Je suis contrainte de suspendre la rénovation de mes bâtiments ne sachant pas ou tout cela va me mener; je ne pourrais pas profiter de la T.V.A à 5,5%. Que faire ; je vous le demande ?  Et combien de temps me reste-t-il pour me retourner ? Dans combien de temps envisagez-vous l'arrivée de cette 2x2 voies en Suisse Normande ?  Je soutiens entièrement le projet de l'Association Réseau Vert de Basse-Normandie : - réhabilitation de la voie ferrée etc...; car je suis convaincue que nous pouvons envisager d'autres solutions de transport afin de solutionner les problèmes de circulation que nous rencontrons aujourd'hui sur l'axe actuel Caen/Flers. Merci d'avance de bien vouloir répondre à toutes mes questions. Pour cela voici mes coordonnées exactes afin que vous puissiez me localiser exactement sur la carte

Réponse :
Nous vous remercions de votre avis. Nous avons déjà répondu à certaines de vos interrogations (courrier du 10/05/04 de Mme DESPLATZ A.M.).
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public. Quoi qu’il en soit, le projet retenu devra respecter la réglementation notamment pour la qualité de l’air, le bruit et l’eau. Cependant, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins 3 années d’études préalables.
Plus particulièrement pour ce qui concerne le bruit, la réglementation est très stricte et le projet la respectera. Dans l’immédiat, en l’absence de tracé précis, il est impossible de mesurer l’impact réel sur votre propriété à partir du fuseau. En effet, il est important de noter qu’il s’agit de fuseaux de 500 m qui sont beaucoup plus larges que la future route, puisque sa largeur sera environ de 80 à 100 m. Au-delà des vents dominants, le relief joue un rôle primordial. A plus de 250 m, l’impact sera faible. A noter qu’au delà de 300 m, la réglementation n’impose pas de faire un classement sonore de l’infrastructure. Cependant, le Conseil Général pourra ponctuellement, aller au delà de cette valeur réglementaire dans les études détaillées qu’il réalisera.
La charte paysagère que vous évoquez est une excellente initiative du Conseil Régional. Cependant, CAEN et FLERS ont besoin d’être connectées de manière efficace afin de relier les premier et troisième bassins d’emplois de la région. L’axe existant répond très mal à cette fonction. Il est également nécessaire que les différentes agglomérations de la Région puissent travailler en réseau par le biais d’infrastructures de qualité. Ces préoccupations sont partagées par la Région puisqu’elle cofinance l’étude de la liaison CAEN-FLERS à hauteur de 50 %.

Question de : HESS Marie-Claire et Jean-Marie
Dans le cadre du débat public sur l'aménagement à 2x2 voies de la liaison CAEN-FLERS, nous vous soumettons nos observations ainsi que nos questions. Constats: Croisilles est une commune bâtie peu à peu, génération après génération et qui a même réussi à intégrer sans peine une nouvelle population en s'adaptant à l'évolution économique tout en conservant un patrimoine intéressant et bien entretenu dans ses différents hameaux. On y trouve une vie économique variée, autour d'une agriculture dynamique, un artisanat important, et un certain esprit d'entreprise. Elle a même était l'objet de la passion de Mr Dajou, qui trouvant le site exceptionnel, y a rassemblé et mis en valeur un patrimoine précieux aujourd'hui propriété de la Ville de CAEN.
Question : La variante dite Courmeron (telle que précisée au paragraphe V.2) coupe la commune en deux. C'est donc la fin de cette commune construite autour d'un agencement de hameaux. Dans ces conditions la sauvegarde du patrimoine historique telle que l'église de Croisilles, bâtiment protégé (MH inscrit) apparaît comme dérisoire au regard de l'avenir de CROISILLES. Des aménagements antérieurs (contournement de St Laurent) sur cet axe  de la RD562, ont conduit à isoler St LAURENT DE CONDEL des MOUTIERS EN CINGLAIS, puisqu'à ce jour, il n'existe aucune liaison directe entre ces deux communes, autre que celle d'emprunter la voie rapide avec tous les risques associés. Ce mauvais exemple ne pourrait il pas contribuer à la réflexion ?
? Aspect économique : Sur quelle base peut-on affirmer que cet axe va avoir un impact significatif sur le développement industriel de Thury Harcourt et de ses environs ? Par expérience nous  savons que les industries ont plutôt tendances à se rapprocher directement des grands pôles technologiques. Cette situation sera d'autant facilitée que les liaisons entre grands pôles seront  plus rapides. Faut-il  sacrifier le concept de Suisse Normande vis-à-vis d'un projet industriel incertain ? A noter que le Conseil Général nous a incités à créer un gîte de tourisme en 2000. En quatre ans à peine la stratégie  d'aménagement a évolué à 180°. Veuillez agréer Madame, Monsieur, nos salutations les meilleures.

Réponse :
La variante « Courmeron » a été proposée par des conseillers municipaux lors des réunions de présentation du fuseau retenu à tous les Conseils Municipaux concernés par l’axe CAEN-FLERS. A leur demande, le Conseil Général l’a étudiée.
L’ensemble des variantes a été présenté dans le dossier de Débat Public dans un souci de transparence sur les études réalisées. Cependant, ces variantes n‘ont pas encore fait l‘objet d’une concertation. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.
Concernant l’aspect économique, la rentabilité de l’infrastructure sera démontrée dans le cadre de l’étude socio-économique. Toutefois, il s’agit d’une étude spécifique qui ne peut être réalisée que sur un tracé précis. Elle ne sera donc lancée que lorsque les Conseils Généraux auront arrêté un projet, à l’issue du Débat Public. Cette étude sera d’ailleurs produite lors de l’enquête publique qui interviendra sur le projet retenu.

Question de : BOUGY Catherine et Patrice
Il est un peu contradictoire d'avoir déclaré inutile, voici quelques années, la ligne de chemin de fer Caen-Flers, et de construire maintenant une quatre voies sur ce trajet. Pourquoi favoriser la route à l'époque où tout le monde admet les nuisances de l'automobile? "Parce que, disent les partisans de ce genre de réalisation, il y a de plus en plus de voiture." Mais c'est un cercle vicieux. Plus il y a de voiture, plus on construit de routes, et plus on construit des routes, plus il y a de voitures (de nombreuses études le montrent, la construction de voies rapides est une incitation à utiliser la voiture), d'autant que la perspective (illusoire) d'un trajet rapide vers Caen incitera à élire domicile sur cet axe loin de la capitale régionale.
De plus, une fois arrivés à proximité de Caen, les automobilistes rencontreront les mêmes bouchons, et même des bouchons accrus. "Il y a des gens, disent les partisans des quatre voies, qui ont besoin de leur voiture (voyageurs de commerce, entrepreneurs, médecins...)". Certes, mais il y en a aussi qui s'en passeraient s'il y avait une alternative attractive, et dans ce cas, la route actuelle, moins encombrée, suffirait. Or qu'offre-t-on comme alternative ferroviaire? Rien! De le même manière, on a privilégié exclusivement la route  sur l'axe Caen-Rennes. Résultat : à peine 1H45 pour aller à Rennes en voiture, 3H30 pour s'y rendre en train
Avant de songer à une quatre voies qui constituera une incitation de plus à prendre sa voiture et à participer aux encombrements et à la pollution de la région, il faudrait donc songer à offrir aux habitants une alternative ferroviaire de qualité. Ce serait d'ailleurs se mettre en accord avec l'esprit et la lettre du législateur (loi sur l'air, charte de l'environnement)...

Réponse :
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS
Concernant le trafic routier, toutes les études, en particulier celles menées par la Commission Européenne, prévoient une augmentation de la mobilité, et par conséquent du trafic, dans les 20 années à venir.

Question de : BIGOT François
POSITION DE PRINCIPE DE L’AMENAGEMENT PROPOSE - Le niveau maxi de production de pétrole sera atteint vers 2010 (2007 selon l’ASPO). Après quelques années de stagnation dont le nombre dépendra de la demande qui va forcément s’exacerber, la production diminuera inexorablement. Les prix feront le chemin inverse. Dans cette perspective, il nous parait peu réaliste de baser les chiffres du trafic de 2020 sur la progression constatée avec une énergie bon marché alors que nous allons en manquer et qu’aucune énergie de remplacement n’est disponible. A notre avis, il est plus que temps de consacrer nos moyens aux économies d’énergie.
Dans un autre registre, vu l’état de la planète et de nos sociétés, ce ne seront pas les zones industrielles ou urbanisées qui nous feront défaut mais les espaces naturels où il sera possible de vivre bien et une nouvelle saignée destructrice de 3 ou 400 ha d’espaces naturels va à contre-courant. Nous demandons : - qu’une étude prospective soit engagée sur les approvisionnements de pétrole, - la remise en service de la voie ferrée CAEN-FLERS, - l’aménagement de la route actuelle (suppression des lieux dangereux, contournement des bourgs difficiles, créneaux de dépassement plus nombreux, stations de traitement des eaux de ruissellement), - l’étude d’une voie rapide de transport en commun

Réponse :
Nous prenons note de votre avis.
Nous n’avons pas connaissance d’études particulières qui programment un choc pétrolier. Les experts divergent sur ces points et des recherches sont en cours sur d’autres sources d’énergie. Par contre, toutes les études, en particulier celles menées par la Commission Européenne, prévoient une augmentation de la mobilité, et par conséquent du trafic, dans les 20 années à venir.
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS
L’aménagement sur place avec déviation des agglomérations que vous préconisez a été étudié. Nous l’avons d’abord privilégié. Ainsi, nous proposons de réutiliser la chaussée actuelle entre BOULON et St LAURENT DE CONDEL ou encore dans l’ORNE. Cependant, les autres tronçons n’étaient pas aménageables en place car ils ne répondaient pas aux critères techniques nécessaires à l’aménagement d’une infrastructure à 2x2 voies : largeur de plate-forme nécessaire de 40 m à 80 m, présence de bâti à proximité plus ou moins immédiate, nombreuses dessertes de riverains, caractéristiques géométriques (courbes, pentes,…) très inférieures aux normes minimales requises pour une 2x2 voies.

Question de : LOCARD Jacques
La ligne ferroviaire Caen-Flers sera-t-elle réouverte ? Pensez-vous faire des changements sur le tracé de la 2x2 voies RD 562 - RD 962 ?

Réponse :
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS.
Concernant le tracé du fuseau proposé dans le dossier de Débat Public, il n’est assurément pas définitif. Les Conseils Généraux de l’Orne et du Calvados tiendront compte des conclusions du Débat Public.

Question de : POISSON-QUINTON François
Connaissez-vous la probabilité des ressources pétrolières ? (voir article libération du 24 mai) sur 10 ans - 15 ans - 20 ans. Connaissez-vous le prix de réhabilitation de la voie SNCF Caen-Flers ? Est-il encore le moment de développer le tout route alors que la planète étouffe sous les effets du gaz carbonique,

Réponse :
Les études concernant les ressources pétrolières sont souvent divergentes. Des études sont également en cours pour rechercher d’autres sources d’énergies. Par contre, toutes les études, en particulier celles menées par la Communauté Européenne, prévoient une augmentation de la mobilité, et par conséquent du trafic, dans les 20 prochaines années.
En ce qui concerne le coût de réhabilitation de la voie ferrée CAEN-FLERS, il convient d’abord de se poser la question de son potentiel. L’intérêt de remettre en service la voie ferrée a fait l’objet d’une contribution de R.F.F. qui est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS.

Question de : LEPY Jérôme
Je demande une enquête sur l'impact touristique de la 4 voies. Un article de Ouest-France de Février 03 fait par l'OTSI de Villedieu, indique que l'impact de l'A84 est négatif "une 4 voies, c'est fait pour rouler pas pour se promener".

Réponse :
Les comparaisons entre la ville de VILLEDIEU et la Suisse Normande, mais également entre le projet à 2x2 voies entre CAEN et FLERS et l’A84 ne semblent pas pertinentes.
Dans le 1er cas, une ville déviée avec une fréquentation touristique de visite ponctuelle n’est pas comparable à un site naturel renommé de plusieurs milliers hectares avec ses activités de loisirs et ses offres de séjours. Les activités touristiques de la Suisse Normande tireront aussi parti de l’aménagement projeté en améliorant l’accessibilité des sites.
D’autre part, les trafics de l’A84 et sa fonction de transit (autoroute des estuaires Belgique-Espagne) sont sans commune mesure avec la liaison CAEN-FLERS.

Question de : CHEDEVILLE Annick
J'ai élu domicile en bordure de la "route de la Suisse Normande". Cette appellation n'a pas été attribuée par hasard … Elle évoque une qualité paysagère. Une reconnaissance collective qui dans notre région manifeste l'effort de réparation d'un traumatisme récent (commémoration oblige !!!) Alors - Citons le poète « une terre qui était belle a commencé son agonie sous le regard des experts (ses fils insensés !!!!)

Réponse :
Le Conseil Général prend note de votre avis.

Question de : AUVRAY Marie-Thérèse
Dans les contraintes - "LA TERRE" : matière première, outil de travail des cultivateurs - quelles mesures compensatoires sur le bruit, sur la détérioration du paysage, sur la détérioration de leur patrimoine, leur finances ? Vous parlez de dépression économique, avez-vous pensé à la dépression rurale ?

Réponse :
Les agriculteurs sont touchés par le projet à plusieurs titres : en tant qu’habitant et en tant qu’exploitant.
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public. Quoiqu’il en soit, le projet retenu devra respecter la réglementation notamment pour la qualité de l’air, le bruit et l’eau. Cependant, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins 3 années d’études préalables.
En ce qui concerne l’impact sur l’exploitation, le projet s’accompagnera de procédures de remembrement afin de restructurer les exploitations agricoles concernées par la nouvelle route. Ces réaménagements fonciers et les indemnités établies avec le concours de la Chambre d’Agriculture ont démontré la preuve de leur efficacité pour minimiser l’impact d’une infrastructure sur l’outil de travail des agriculteurs.

Question de : SUARD Jean
Je vous prie de trouver ci-dessous une question pour laquelle je souhaiterai obtenir une réponse lors d'une des prochaines réunions : Question Monsieur MANGNAN a déclaré au cours de la réunion d’Aunay Sur Odon que celte 2 x 2 voies pouvait passer à quelques dizaines de mètres des maisons. Une propriété qui se trouve dans un cadre paisible et qui jouit d’une vue magnifique pourra se trouver près de cette voie et subir les nuisances visuelles et sonores que cela engendre : comment sera indemnisé le propriétaire pour la perte de valeur subie ? Dans l’attente de votre réponse

Réponse :
l n’existe pas de règle générale pour le cas d’une habitation située à quelques dizaines de mètres d’une 2x2 voies. Chaque cas se révèle particulier et bénéficie d’une solution adaptée.
Le projet respectera la réglementation, notamment en matière de bruit et d’insertion paysagère. Des études seront notamment menées pour quantifier et compenser la nuisance sonore.
Il existe donc, selon les cas, toute une gamme d’indemnisations allant de l’achat au prix estimé par les Domaines, avec revente ultérieure ou démolition, à l’absence d’indemnités si les nuisances sont réglées par les mesures compensatoires mises en œuvre dans le cadre du projet. Une solution intermédiaire peut également être parfois une participation variable à l’isolation phonique de la propriété bâtie.

Question de : DESPORTES Elisabeth
Union à Clécy contre le fuseau Centre et les variantes Clécy-Cantelou et contre toutes traversées de la commune. PARLONS ENVIRONNEMENT- Non pas pour remettre en question le tracé proposé par le Conseil Général mais bien pour dénoncer toutes ces variantes qui ne respectent rien en particulier à Clécy mais également ailleurs. -Si l’on regarde de près la variante Clécy, on remarque qu’elle évolue en plein site inscrit et classé contre toute logique de terrain puisque dans un relief accidenté avec un nombre important d’ouvrages béton.
Quant à la variante Cantelou c’est une véritable aberration puisqu’elle présente sur Clécy un cumul de trois viaducs dont deux de plus de 750 mètres. Tout d’abord, elle passerait sur une ZNIEFF de priorité 1 (Les coteaux silicieux du Catillon), ensuite il est envisagé une montée sur l’éminence point culminant du département situé également en site classé avec un déblai au sommet de 60 mètres de profondeur suivi d’un viaduc de grande hauteur de 880 mètres. Que l’on ne nous dise pas que ce sera invisible quand on sait que depuis là-haut on aperçoit CAEN On constate également que le tracé passe juste sur un départ de source mentionné sur les cartes IGN « Fontaine des Noës » alimentant le ruisseau de la Madeleine classé réserve de pêche et milieu aquatique protégé. Parlons également de la variante « st Rémy EST» où l’on passe sur l’ancienne mine de fer à proximité directe de St Rémy et l’on franchit l’Orne par un viaduc entre une carrière d’un côté et l’église classée monument historique de l’autre à moins de 300 mètres de distance. Qu’en est-il du respect des monuments classés?
A partir de ce constat; il est permis de s’interroger concernant l’influence des personnes qui seraient à l’origine de ces variantes; leurs motivations et surtout la crédibilité de ces propositions pour lesquelles la faisabilité technique reste soumise à études complémentaires et où l’environnement a été relégué au second plan des préoccupations voire purement et simplement ignoré. - Sous prétexte que l’on ne veut pas de la route chez soi, peut-on s’autoriser à proposer tout et n’importe quoi au détriment même du paysage. - S’il vous plait laissons les personnes compétentes décider du tracé final sans pressions extérieures. Bien sur, il est toujours possible et souhaitable de donner son avis, c’est le rôle du débat public.

Réponse :
Le Conseil Général prend note de votre avis.
Nous ne pouvons que réitérer notre réponse à votre question du 4 juin dernier.

Question de : KLIMCZAK Véronique
La réalisation des viaducs s'élève à 159 millions d'euros et sont situés la plupart en Suisse-Normande - A combien va s'élever la participation des contribuables de la Suisse-Normande au niveau des impôts locaux ?

Réponse :
Les travaux seront réalisés sous la maîtrise d’ouvrage des Conseils Généraux dans chacun de leur département. La Région cofinancerait ces travaux à hauteur de 50 %.
C’est donc l’ensemble des contribuables départementaux et régionaux qui participeront au financement de ce projet car il répond à des enjeux départementaux et régionaux.

Question de : ROSE Jean-François
Depuis dix ans, l’UFCV organise régulièrement sur la structure de la grange d’Espins des séjours pour enfants et jeunes en période estivale mais aussi, tout au long de l’année, des formations d’animateurs et directeurs de centres de vacances et de loisirs (Bafa et Bafd). Chaque année, ce sont plus de 300 stagiaires qui profitent du cadre naturel (calme, verdure...), des équipements et des activités proposés par cette structure. En septembre 2004, pour des raisons pratiques et économiques, I’UFCV met fin au contrat d’affermage d’exploitation du centre d’hébergement du Traspy à Thury-Harcourt. En conséquence et pour satisfaire nos besoins de qualité d’accueil de nos groupes, nous envisageons de renforcer notre partenariat avec La Grange d’Espins pour accueillir nos publics dans de meilleures conditions en profitant de la construction de son nouveau gîte.
Le risque de voir cette structure dénaturée par la proximité d’une route très fréquentée risquerait de remettre en cause la pratique de certaines activités qui font la richesse de ce lieu : découverte de l’environnement, de la faune et de la flore, observation astronomique, lancement de micro-fusées, lâchers de ballons expérimentaux, activités de plein-air diverses... De plus, la nuisance sonore engendrée par un tel ouvrage rendrait difficile l’organisation de camps et mini-camps pour les enfants et les jeunes que nous hébergeons chaque été sous tente sur les terrains aménagés à cet effet sur la structure. Par ce courrier, nous tenions à vous faire part de nos craintes de voir se réduire les possibilités d’accueil de groupe à proximité de Caen. Vous en souhaitant bonne réception et, restant votre disposition pour tout renseignement complémentaire ...

Réponse :
Les variantes «Traspy-Espins » ou « Courmeron » qui sont à l’origine de votre réaction ont été proposées par des conseillers municipaux des communes concernées, lors de la réunion de présentation du fuseau retenu par le Conseil Général, le 23 mai 2003, à St LAURENT de CONDEL, avec les communes situées au Nord de THURY-HARCOURT. Le compte-rendu de cette réunion est joint au Dossier de Débat Public.
Le Conseil Général a donc étudié ces variantes et les a présentées dans le dossier de Débat Public. En effet, il était indispensable que tous les fuseaux et toutes les variantes étudiées soient présentés afin que chacun puisse émettre ses observations en connaissance de cause.
Cependant, aucune concertation n’a eu lieu sur les variantes demandées par les conseils municipaux. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : MACHECOURT Jean
Bonjour, nous habitons à Bonnemaison, plus précisément Le Puits, comprenez notre inquiétude. Nous n'avons que faire du passage du fuseau qui rejoindrait A84; nous sommes à 5 mn de l'entrée de A84 à Villers en traversant ou contournant Aunay-sur-Odon (les poids lourds venant de Villers ou d'ailleurs peuvent en éviter le centre pour rejoindre sa zone d'activité), et à 20 mn du Zénith en passant par la départementale qui traverse La Caine puis Saint-Honorine-du-Fay. Notre campagne est très belle et fort bien desservie par de bonnes routes. Que ceux qui veulent une quatre voies pour améliorer leur qualité de vie ou favoriser leur zone d'activité la fasse chez eux.
Au demeurant suivant la logique, l'axe Caen, Thury, Condé, Flers n'a rien à faire vers l'A84 et de nombreuses communes sur Thury n'y verraient aucun intérêt. Quand aux Habitants de Condé ou Flers qu'iraient-ils faire vers l'Ouest de Caen ? Allez-vous encore surcharger A84 et que devient le flux de véhicules qui se déversera à Caen à cet endroit ? Qu'en sera-t-il du prix de l'essence dans le moyen ou long terme et peux-t-on vraiment pour cette cause et bien d'autres, être certain du nombre de véhicules qui circuleront ? A l'heure des économies, ne pourrait-on privilégier le chemin de fer et l'autocar sans alourdir encore les charges du contribuable ...

Réponse :
Nous vous remercions de votre avis et en prenons note.
Le fuseau « A84 » fait parti des fuseaux que nous avons étudiés et nous l’avons présenté au dossier de Débat Public. Les prévisions de trafic sur ce fuseau sont effectivement moins bonnes que sur le fuseau proposé par le Conseil Général.
Enfin, pour le choc pétrolier, nous n’avons pas connaissance d’études particulières qui le programment. Les experts divergent sur ces points et des recherches sont en cours sur d’autres sources d’énergie. Par contre, toutes les études, en particulier celles menées par la Commission Européenne, prévoient une augmentation de la mobilité, et par conséquent du trafic, dans les 20 années à venir.
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS.

Question de : PRADAL Marc
Souffrant de l'isolement et de la distance de Paris où se situe notre activité, notre entreprise de 70 personnes a de grande difficulté à recruter des emplois de maîtrise. Demain, avec un axe Caen-Flers 2x2 voies, le bassin Flers, Condé, Athis, Trinchebray pourra créer des emplois et privilégier des implantations nouvelles d'entreprise à la campagne.

Réponse :
Nous vous remercions de votre avis et en prenons note.

Question de : DURAND Stéphane
Jeune dirigeant 30 ans d'une structure de 30 personnes avec une extension possible et envisagée à 45 personnes dans les 10 ans à venir. Notre métier  la fabrication de palettes bois. Mouvement de camions dans mon entreprise 15 camions jours en appro et expédition sur la vallée de la Seine. Si notre extension se fait, ce sera grâce à des transports plus faciles et il n’y a que la route car la SNCF nous ferme toutes les gares de notre région, la seule qui reste est Caen. Nous sommes plusieurs de la filière bois a penser la même chose. Mais pourquoi attendons-nous pour faire quelque chose. Notre société représente 350 salariés sur la France, nous n'attendrons pas 2020 cette route pour nous délocaliser, car notre groupe PGS (Palette Gestion Services) est le leader national sur le marché national de la palette et nous développons l'Espagne, la Belgique, l'Allemagne. Si nos sociétés en Basse-Normandie se délocalisent, le contribuable le ressentira par certainement une augmentation de ses impôts. Je suis à la disposition pour faire des exposés où donner des informations sur la filière bois sur le bassin flérien au 02.33.66.91.19

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.

Question de : LHONER Régis
En tant que dirigeant et créateur d'emploi, j'estime qu'un axe Flers-Caen est primordial. Le bassin de Flers est un axe moderne de communication et jusqu'à preuve du contraire, seule une route le permet à l'heure actuelle. Nos emplois n’attendront pas. Le tourisme ne vaux que si l'industrie fonctionne, crée de la valeur. La France de demain ne peux pas être uniquement touristique. VOTRE DEBAT N'EST PAS REGIONAL MAIS NATIONAL.

Réponse :
Nous vous remercions de votre contribution et en prenons bonne note.

Question de : DUPONT Isabelle
Quelle indemnisation peut espérer une personne qui a son habitation sur le tracé ? Le nombre d'habitation concernée par le frappement d'alignement est-il connu ?

Réponse :
Les maisons situées sur le tracé définitif seront acquises de préférence à l’amiable, après une négociation établie sur la base d’une estimation des services des Domaines.
Concernant le nombre d’habitations concernées, nous ne pouvons, dans l’état actuel de nos études, vous répondre précisément. En effet, il est important de noter qu’il s’agit de fuseaux de 500 m qui sont beaucoup plus larges que la future route, puisque sa largeur sera environ de 80 à 100 m. Il sera donc tout à fait possible de contourner les hameaux et d’éviter au maximum le bâti situé sur le fuseau.

Question de : AUVRAY Marie Thérèse
Vous parlez de développement économique : Industriel : peut être (les usines s'installent de plus en plus à l'étranger !!) Touristique : Quel embellissement allez-vous faire avec une 2x2 voies. Que faites-vous du monde RURAL. Quel développement proposez-vous aux agriculteurs ? J'espère pour tous les agriculteurs atteints seront avertis et contactés pour délimiter les terres qui leur seront prises (merci) Endroit exact, dédommagement, accès pour les autres champs.

Réponse :
Nous vous renvoyons vers notre réponse du 16/07/04 à votre question du 08/06/04 (n° chrono 192).

Question de : GOUJON Jean
Nous sommes tous conscients que le développement économique et, en ?????, le maintien voire l'accroissement de l'emploi sont liés à l'aménagement en 2x2 voies des axes RD962 et 562. Nous sommes conscients également que le seul moyen pour desservir les bassins de Thury, Condé et Flers est le réseau routier et qu'il est utopique d'en imaginer un autre. Nous savons que l'aménagement de ce réseau routier est indispensable et doit être réalisé dans un délai aussi court que possible. Nous estimons qu'il ne faut pas attendre que notre bassin Flers-Condé devienne un désert économique donc humain pour réaliser cet aménagement. Alors ... pas de temps à perdre. Nous sommes dans l'urgence. Quand peut-on imaginer des décisions financières et une réalisation compatibles avec cette urgence ????

Réponse :
Nous vous remercions de votre avis et en prenons note.
A l’issue du Débat Public, la Commission Nationale Du Débat Public rédigera, dans un délai de deux mois, un bilan de celui-ci. Trois mois après sa publication, les maîtres d’ouvrage décideront par une délibération du principe et des conditions de la poursuite du projet en précisant les modifications qui auront résulté du débat.

Question de : GAUTIER Jean-Pierre
Exploitant agricole Ouest de Condé, âgé de 55 ans, je suis amputé par le tracé de la 2x2 voies qui sacrifie notre exploitation sans possibilité de restructuration avec un remembrement. A l'est la zone industrielle, au nord la route de Vire, à l'ouest le village de la "Mérouzière". Le tracé du nord au sud ne permettra pas de poursuivre notre activité professionnelle dans de bonnes conditions. Mon souci majeur est l'installation de mon fils de 19 ans diplômé "bac pro". Que proposez-vous pour l'installation d'un jeune "rare à ce jour" à l'avenir sacrifié par l'axe.

Réponse :
Nous sommes conscients des problèmes que cause un projet d’infrastructure nouvelle sur l’activité agricole.
Le projet s’accompagnera de procédures de remembrement afin de restructurer les exploitations agricoles concernées par la nouvelle route. Cette solution nous permet dans la quasi-totalité des cas de compenser l’impact du projet. Dans les rares cas où le remembrement n’est pas suffisant, il nous est possible d’indemniser le préjudice subi avec le concours de la Chambre d’Agriculture.

Question de : BAZIERE Claude
Chef d'entreprise - Le développement économique - Depuis 20 ans le désenclavement vers Caen, Paris, Roissy et l'Europe est un serpent de mer et rien n'a été fait. Il est temps de se pencher sur le problème et de rattraper le retard. Tellement c'est évident que je me demande comment nous pouvons encore réfléchir à la nécessité de faire cette route. Si nous ne voulons pas voir nos entreprises petites et grandes partir de la région pour aller sur les bretelles de voies rapides et par conséquence assister à la perte massive des emplois ma question : A quelle date cette nouvelle voie sera t-elle-utilisable ? La réponse conditionnera ma stratégie d'entreprise pour le proche avenir. Le seul tracé économiquement intéressant doit irriguer Flers, Condé, Thury-Harcourt, Boulon, Caen.

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.
Le projet de liaison 2x2 voies CAEN-FLERS est complexe et onéreux. Etant donné les délais de procédures propres à ce type de projet routier, les travaux débuteront probablement en 2010 après les études complémentaires, l’enquête publique, la prise de la déclaration d’utilité publique, les acquisitions foncières et les remembrements, les études techniques détaillées et les appels d’offre.
Etant donné les financements à mobiliser, les travaux seront réalisés par tranches fonctionnelles. Les 1ères sections aménagées pourraient être ouvertes dès 2012-2013, avec un objectif de mise en service complète de l’itinéraire en 2020.

Question de : LECHALIER Bernard
1) Quels fuseaux routiers ont actuellement la préférence. Pour raisons économiques ? Coût. Pour raisons environnementales ? ZNIEFS - 2) Ce projet arrêté sera-t-il suivi d'une D.U.P. invariable ; ou selon quels critères ? 3) Il a été évoqué au débat de Thury-Harcourt le franchissement du Noireau ; ce serait dans quel cas de figure ?

Réponse :
1) Dans le cadre du Débat Public, tous les fuseaux étudiés sont présentés. Le fuseau retenu par les Conseillers Généraux du Calvados le 27 janvier 2003 et de l'Orne le 24 mars 2003 est le fuseau choisi parmi les différents fuseaux pour être le fuseau proposé. La comparaison entre les fuseaux et le coût de chaque fuseau sont précisés dans le dossier du Débat Public.
2) Le fuseau retenu par les Conseils Généraux après les conclusions de la Commission du Débat Public fera l’objet d’études complémentaires pour être présenté à l’enquête publique qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent la clôture du Débat Public.
3) Le franchissement du Noireau est prévu notamment dans le fuseau proposé, dans le cadre de la déviation de CONDE sur NOIREAU. Pour les autres fuseaux, je vous renvoie vers le Dossier de Débat Public.

Question de : BERGIER Claude
Comment maintenir une activité industrielle de 1er rang européen et mondial dans mon activité, de haute technologie, qui doit acheminer en moyenne 600 tonnes d'acier/jour ? Alors que d'autres plateformes en France et en Europe n'ont pas ce handicap ? D'isolement routier ?

Réponse :
Nous vous remercions de votre avis et en prenons note.

Question de : OLIVIER Sylvain
Comment préserver et développer le tourisme rural à une centaine de mètres de 2x2 voies ? Quelles indemnités ? Le gîte à la ferme n'étant pas un hôtel Formule 1 sur une voie rapide ! - Comment mesurer l'impact économique agricole ? Est-il pris en compte la qualité des sols, les investissements périphériques, les charges de structures et la pérennité des exploitations agricoles dans l'évaluation des indemnités ? PS - J'espère que l'étude de la traversée du Noireau en amont du village "des Isles" passant dans des zones non agricoles et évitant aussi les zones urbanisées de Proussy - St Denis de Méré et surtout Condé ne sera pas rejeté par une minorité de Conseillers Municipaux de Proussy

Réponse :
Nous vous remercions de votre avis. Nous avons déjà répondu à certaines de vos interrogations (n° de chrono 214 – courrier du 09/06/04).
Les activités touristiques tireront aussi parti de l’aménagement projeté en améliorant l’accessibilité des sites. Nous sommes conscients des problèmes que cause une 2x2 voies. Le dossier d’enquête publique doit d’abord démontrer qu’il y a plus d’avantages que d’inconvénients à réaliser ce projet.

Question de : BOULAN Jean-Jacques
Vous êtes, face à nous, les fervents promoteurs d'un unique projet de 2 fois 2 voies avec, certes, différentes variantes qui, en réalité, tentent de diviser les habitants des différents fuseaux proposés afin de mieux imposer ce projet que vous semblez dire incontournable. Pourtant, face à vous, vous rencontrez, lors de chaque débat public, de fervents opposants à ce projet qui, je le note au passage (c'est le moins que l'on puisse dire), provoque peu d'enthousiasme. J'entends surtout et je partage aussi les inquiétudes et les angoisses qu'il fait naître.
Je propose donc, si ce débat public n'est pas un simulacre de démocratie, que vous en teniez compte et que vous acceptiez l'idée de soumettre un moratoire du dit projet, le temps que la nouvelle majorité siégeant au Conseil Régional se saisisse sereinement de votre dossier tout en écoutant, avant de se prononcer, la proposition d'un projet alternatif fédérateur des diverses objections exprimées, prenant en compte les mêmes besoins et les mêmes contraintes, avec le raisonnable et nécessaire but d'améliorer l'actuelle RD 562 qui traverse la Suisse Normande : - en aménageant, les zones accidentogènes aisément identifiables
- en aménageant, là où c'est possible, sans générer de nouvelles nuisances, de nouveaux créneaux de dépassement alternatifs des occasionnels véhicules lents afin d'y fluidifier le trafic – en proposant des itinéraires obligatoires aux poids lourds de fort tonnage à la périphérie des agglomérations traversées ou en aménageant un contournement de celles-ci afin d’y réduire les nuisances, sans en créer d’autres – en ayant la volonté politique d’inciter à rétablir le fret ferroviaire des marchandises entre Caen et Flers et d’inciter à aménager les horaires ainsi que les circuits de transports en commun ou à promouvoir le co-voiture en direction des lieux de travail – en admettant que l’économie d’une région fait appel à bien des notions autrement plus complexes que la seule desserte par une voie rapide.
Je réitère donc une question dont la réponse a été incomplète à Thury. Pourquoi l’étude objective d’un tel projet alternatif a-t-il été jusqu’à présent écarté ? Pourquoi n’avez-vous pas l’humilité d’y porter attention ? Craignez-vous donc que son moindre coût, pour atteindre les mêmes objectifs sans pour autant défigurer de façon irréversible l’image de notre si jolie, si clame et si pittoresque Suisse Normande, sachant par ailleurs qu’il serait en effet souhaitable de penser dès maintenant à modifier nos habitudes de déplacement face à la saturation croissante du trafic à l’entrée de l’agglomération caennaise, face aux menaces qui pèsent sur l’équilibre de notre Terre et sur notre santé, face à l’épuisement des réserves en carburant.
craignez-vous donc, disais-je, que toutes ces raisons remettent en cause le bien-fondé de votre projet coûteux ? Je note au passage que depuis le débat d’Aunay, vous passez sous silence des sommes attribuées à la réalisation d’ouvrages que vous osez qualifier d’art dépassant, il est vrai, l’entendement, et qui mériteraient sans doute d’être attribuées à des investissements prioritairement plus judicieux – sachant en outre que votre projet sera alors peut-être dépassé, au même titre que le périphérique de Caen, peu de temps après sa mise en service. Merci de votre attention et merci de répondre complètement à cette question. J’ai laissé une copie de mon intervention et mes coordonnées à une hôtesse afin que vous puissiez l’étoffer par écrit.. à un contribuable citoyen de la Suisse Normande.

Réponse :
Tout d’abord, nous vous rappelons que les maîtres d’ouvrage du projet sont les Conseils Généraux de l’Orne et du Calvados et non le Conseil Régional de Basse-Normandie comme vous semblez le penser.
L’aménagement sur place avec déviation des agglomérations que vous préconisez a été étudié. Nous l’avons d’abord privilégié. Ainsi, nous proposons de réutiliser la chaussée actuelle entre BOULON et St LAURENT DE CONDEL ou encore dans l’ORNE. Cependant, les autres tronçons n’étaient pas aménageables en place car ils ne répondaient pas aux critères techniques nécessaires à l’aménagement d’une infrastructure à 2x2 voies, retenue par les maîtres d’ouvrage : largeur de plate-forme nécessaire de 40 m à 80 m, présence de bâti à proximité plus ou moins immédiate, nombreuses dessertes de riverains, caractéristiques géométriques (courbes, pentes,…) très inférieures aux normes minimales requises.
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS.

Question de : VILLERAY Daniel
QUESTION : Réunion du vendredi 11 juin à Condé sur Noireau. Dans les bureaux de la Commission du Débat Public, à Caen, nous avons consulté une carte affichée sur laquelle il est prévu un échangeur à la sortie de St Laurent de Condel. Cet échangeur a l’avantage de : 1°) desservir la Forêt de Grimbosq et la forêt de Cinglais, pour les nombreux promeneurs de l’agglomération caennaise, en particulier au week-end. 2°) desservir directement une dizaines de communes environnantes : à savoir - Saint Laurent de Condel 447h - Les Moutiers en Cinglais 350h - Grimbosq 302h - Goupillières 150h - Ouffières 158h - Trois Monts 338h - Barbery 524h - Fresney le Vieux 209h - Cesny Bois Halbout 632h - Espins 229h. Soit plus de 3300 habitants !
3°) sur le plan économique et de la desserte locale, pour l’artisanat et le commerce, c’est plutôt un bon choix, à mi-distance entre l’échangeur de Boulon et celui de Thury-Harcourt. Pour quelles raisons le supprimer et en créer un, qui fait double emploi avec celui de Thury-harcourt, à la hauteur de Croisilles, commune de 404 habitants ? D’autre part, sur le plan économique, une structure comme la Base de Pleine Nature de la Grange d’Espins avec une aire naturelle de camping, infrastructure crée en 1993, représente un atout sur le plan du tourisme local. Elle dispose actuellement de 50 lits (en 2eme position après Clécy) avec 15000 nuitées par an et qui sera portée à 80 lits en 2005. Elle reçoit des jeunes de l’agglomération caennaise et aussi de l’étranger (Angleterre, Allemagne, Hollande).
Ce centre permet la pratique d’activités telles que : équitation, VTT, tir à l’arc, Canoë-Kayac, orientation. Des actions de formation et d’encadrement sont menées avec la ville de Caen, avec l’UFCV, avec la Jeunesse et Sport, avec le C R E P S d’Oulgate, la FF de Cyclisme. C’est une structure connue et reconnue par les Gîtes de France, le comité Départemental du Tourisme, le ministère de la jeunesse et des sports, l’inspection académique du Calvados. Une 2 fois 2 voies, tout proche, comme elle est proposée dans les variantes Courmeron- Espins-Traspy, ruinerait ce centre situé dans un environnement naturelle et authentique. Ce serait une perte financière et touristique. D’ailleurs l’étude et le fuseau proposé par le Conseil Général en tiennent compte.Le tourisme dans le Calvados, c’est 20 000 emplois directs et induits, c’est un milliard d’euros de chiffre d’affaire. C’est un secteur qui ne peut être délocalisé et qui a besoin d’un cadre attrayant, alors pourquoi vouloir lui porter atteinte dans ce cas précis.

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.

Question de : JOLIMAITRE Jean-Pierre
JE VOUS PRIE DE TROUVER EN COURRIER-JOINT UNE REACTION AUX RECENTS ARTICLES DU JOURNAL LOCAL. Le mardi 15 juin 2004. En tant que correspondant local de l’Association « PAYSAGES DE FRANCE » j’ai participé aux deux derniers débats concernant l’axe Caen-Flers : à Thury-Harcourt, le mardi 8, sur le thème de l’environnement et à Condé-sur-Noireau, le vendredi 11, sur celui de l’économie. J’ai constaté chaque fois une nombreuse assistance. Je voudrais comprendre pour quelle raison le premier débat n’a été relaté que dans l’édition locale (Falaise) alors que le second est relaté ce jour-même en page départementale-Calvados. Il me semble que l’impact n’est pas du tout le même. J’imagine mal que ce choix ne résulte pas d’une décision délibérée de privilégier le point de vue des entrepreneurs et C.C.I, partisans de la 2x2 voies par rapport à celui des défenseurs de réponses moins destructrices pour l’environnement.
Je formule le vœu que la Commission Locale du Débat Public, soucieuse d’éviter le « deux poids deux mesures » dans l’organisation de ce débat, puisse réagir et rappeler à la rédaction d’« Ouest-France » que les deux parties auraient mérité le même traitement. Pourquoi ne pas rétablir l’équilibre en synthétisant clairement dans un article en page région (car le projet en discussion concerne bien les deux départements Calvados et Orne et la Région Basse-Normandie) l’état actuel du débat, où les partisans d’une alternative au tout routier ont, me semble-t-il, posé des questions pertinentes et suggéré des réponses à traiter autrement que par le silence ? Cette lettre est envoyée : *par mail à la Commission Locale du Débat Public *par fax aux rédactions de Caen et de Falaise de « Ouest-France » *par fax aux Conseils Généraux du Calvados et de l’Orne *par mail au Conseil Régional de Basse-Normandie.

Réponse :
Concernant l’information sur le Débat Public et ses enjeux par les médias, dont principalement les journaux de presse, la Commission du Débat Public, mais également les Conseils Généraux de l’ORNE et du CALVADOS n’ont aucune influence. Il y va en effet de la liberté de la presse dans son traitement et sa hiérarchie des informations.
Cependant, il faut reconnaître que le Débat Public a bénéficié d’une excellente couverture médiatique grâce au concours des journaux, permettant ainsi une bonne information des habitants.

Question de : SOYER Maurice
Réunion thématique "environnement" du 8 juin à Thury-Harcourt. Lors de cette réunion, en écoutant les arguments des uns et des autres (POUR ou CONTRE), il se dégage à mon avis qu'une importante majorité est contre la création d'une 2x2 voies Caen-Flers et en particulier le projet fuseau centre. Ce projet de fuseau centre, à mon point de vue présente d'importants points négatifs, tracé au coeur de la Suisse Normande, engendre des impacts significatifs sur l'environnement (déjà mis à rude épreuve depuis de nombreuses années du fait de l'agriculture intensive et désastreuse faune, flore, eaux, etc.. etc..) Ma question est la suivante : Si le débat public c'est bien, si la démocratie à un sens, et la volonté d'en tenir compte, à tous les niveaux (Etat, Région, Département, Local) alors pourquoi ne pas consulter les habitants concernés par ce projet en organisant un vote genre référendum. Merci

Réponse :
Les Conseils Généraux ont mis en place pour le projet de liaison CAEN-FLERS cette procédure exceptionnelle et rare du Débat Public, conformément à ce que prévoit la nouvelle réglementation et aux recommandations de la Commission Nationale du Débat Public. Je vous invite à consulter le site Internet du Débat Public pour de plus amples informations sur cette procédure et sa finalité.
Il est un fait évident que la réalisation d’un Débat Public sur une durée de 2 mois, avec tenue de réunions locales, est complexe et coûteuse.
Dans le cadre du Débat Public, l’ensemble des fuseaux envisagés est présenté au public. Le Débat Public permet à tous de s’exprimer. Les contributions de chacun, opposants ou partisans, sont disponibles et diffusées. Pour l’instant, nous notons toutes les remarques que chacun peut exposer.
Le choix définitif du fuseau par les Conseils Généraux tiendra compte des conclusions du Débat Public.
Pour un projet routier du type de la liaison CAEN-FLERS, un référendum ne constitue aucunement la panacée ou une solution. Il ne peut répondre que de façon binaire à une question complexe, sans possibilités d’aménagement ou de modifications permettant de déboucher sur un consensus dans l’intérêt général, avec prise en compte des intérêts particuliers. Le Débat Public, avec sa gestion par des personnalités indépendantes, permet cette possibilité et ce dialogue.

Question de : DAVY André
Je me suis présenté le vendredi 11/06/2004 au cinéma "Le Royal" pour avoir un aperçu de ce qu'était un débat, et éventuellement participer. Très rapidement, j'ai ressenti un climat entendu, voir partisan, qui au fil des plaidoyers allait se confirmer. Les premiers intervenants (sous entendu personnalité) comme si en pareille circonstance il y avait des demis intervenants, puis des intervenants et les personnalités. Dans l'intervention du directeur de la Ste FAURECIA, il y avait quelque chose de choquant. Ce Monsieur a omis de préciser qu'il n'était qu'un pion dans les décisions du groupe FAURECIA. En effet dans une note interne du 08/12/2003 "intitulées" Achats, Conférence Fournisseurs ensemble vers l'excellence. Il est écrit ceci : "Plus d'une centaine de fournisseurs de production et d'outillage venus du monde entier étaient invités, y compris ceux des pays à faible coût de production comme la Pologne, la Chine, l'Inde et la Corée". Plus loin "Enfin, les objectifs de FAURECIA concernant les pays à faibles coûts a été précisée.
Nos clients délocalisent de plus en plus dans les pays à faible coût, et nous devons les suivre si nous voulons rester compétitifs, à expliqué Gérard BREINING. Nous réalisons déjà 15% de nos achats dans ces pays, et nous prévoyons 30% d'ici 2006". En conclusion pour FAURECIA c'est une 2 fois 2 voies Flers Varsovie Bombay Pékin qui les intéressent. Il y eu aussi l'intervention d'un autre Directeur d'entreprise qui se plaignait de ne pas trouver de réponse à ses demandes d'embauche de jeunes. Peut être leur offre t-il des Salaires trop élevés. Éventuellement vous pourriez lui conseiller de prendre contact avec SARCOSI il dispose de beaucoup de jeune en prison. Quand au fait que la 2 fois 2 voies aurait permis une intervention chirurgicale plus efficace pour une main sectionnée, peut être faudrait-il rappeler à ce Monsieur que dans le cadre de secours il existe aussi l'hélicoptère et qu'avant tout la sécurisation des machines doit être son soucis premier. En ce qui concerne vos travaux, j'ai été quelque peu surpris par la nature de vos propositions.
Elle m'ont fait penser a un gag de COLUCHE " qu'elle différence il y a entre un pigeon" vous c'était "vous avez le choix entre la solution 2 fois 2 voies ou 2 fois 2 voies". Quels étaient les enjeux, quels sont les points essentiels, quelles sont les priorités, quelles sont les infrastructures actuelles, que sont les moyens financiers ? Sauf erreur de ma part il me semble que la priorité des priorités est la mortalité sur les routes. A cela vous vous deviez de comparer avec un autre moyen de communication qui apporte une réponse. En second il y a l'accroissement du  nombre de camion en circulation. En troisième comment apporter le calme et la sécurité dans les villes et villages traversés. Seulement ensuite viennent les emplois et l'accroissement du trafic qui pourrait en découler. Mais un point essentiel devait diriger vos études VOS MOYENS FINANCIERS. Or page 6 de votre plaquette vous citez les impacts positifs. Et déjà l'ordre avec lequel vous traitez le sujet et conditionné par des arguments peu crédible.
Le maintien des populations sur place dépend de l'évolution rapide du coût de fabrication des pays dits "à bas prix"La diminution du temps de parcours est loin d'être ce que vous prétendez, puisqu'à certaines heures le périphériques de Caen s'assimile à ce que connaît la région Parisienne. Donc plus de véhicule en même temps plus de bouchon. Comme je suis très critique et que la critique est aisée mais l'art etc.. etc.. Permettez moi de vous faire part d'une option. Vous annoncez que vos Finances sont exsangues voir inexistantes. Comme vous proposez un projet ambitieux coûteux et unique, peut être pourriez-vous étudiez un autre projet moins onéreux, moins destructeur, qui réponde plus rapidement aux questions essentiels posées et qui s'intègre dans une infrastructure déjà existante. Ce serait un projet qui intègre à la fois la route le chemin de fer et qui nécessiterait seulement le contournement des agglomérations traversées. Ainsi il pourrait être réalisé progressivement coûterait moins à la société, et satisferait tout les avis.
Pour FAURECIA dont deux unités sont à proximité d'une gare immense inutilisée et laissée à l'abandon ce serait une bonne occasion de recréer des Emplois et réactiver la vie dans ce secteur. Ceci serait applicable pour un grand nombre des agglomérations traversées, et aurait le privilège de réactiver un trafic en interne sans créer de bouchons. Et il faut tout de même le préciser, la mortalité en chemin de fer comparée à la route quand l'un est en chiffre entier le premier a quelque zéros après la virgule. Pour faire pencher la tendance il est vrai qu'il faudrait assurer qu'a l'inverse le taux de grève soit lui aussi très faible. Vous souhaitant bonne réflexion et bon courage.

Réponse :
Nous vous remercions pour vos remarques.
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS.

Question de : ECOLASSE Claude
Monsieur, nous apprenons que l'autoroute Caen-Flers risque de remettre en cause un site que nous utilisons depuis plus de dix ans. Je suis directeur d'une association de prévention, d'éducation et d'animation à Douvres la Délivrande, et chaque année nous organisons des séjours sur ce site pour les raisons suivantes: - un accueil professionnel et de qualité - un endroit sécurisant pour les enfants - un lieu privilégié pour rompre avec l'environnement habituel - des activités à la carte à des prix accessibles - une distance raisonnable de Caen. Nous avons fait ce choix pour toutes ces raisons, un réseau routier à proximité remettrait en cause le fonctionnement même de la Grande d'Espins. En ce qui nous concerne nous serions obligés de rechercher un autre lieu d'accueil, ce qui ne sera pas évident. En conséquence nous vous demandons d'étudier toutes les possibilités, afin que ce lieu continue de vivre, et surtout permette l'accueil de tous les publics, dont nous avons la charge. Restant à votre disposition recevez Monsieur nos respectueuses salutations. J.ADELAIDE

Réponse :
Les variantes «Traspy-Espins » ou « Courmeron » qui sont à l’origine de votre réaction ont été proposées par des conseillers municipaux des communes concernées, lors de la réunion de présentation du fuseau retenu par le Conseil Général, le 23 mai 2003, à St LAURENT de CONDEL, avec les communes situées au Nord de THURY-HARCOURT. Le compte-rendu de cette réunion est joint au Dossier de Débat Public.
Le Conseil Général a donc étudié ces variantes et les a présentées dans le dossier de Débat Public. En effet, il était indispensable que tous les fuseaux et toutes les variantes étudiées soient présentés afin que chacun puisse émettre ses observations en connaissance de cause.
Cependant, aucune concertation n’a eu lieu sur les variantes demandées par les conseils municipaux. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : LEROY Thierry
Au lieu d'une voie express à caractéristique autoroutières, n'est-il pas préférable de remettre la voie ferrée en service ?

Réponse :
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site Internet du Débat Public.
R.F.F. connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui la ligne est fermée et retranchée.

Question de : BOUREZ Daniel
Directeur des usines FILIX sas, situées à Condé sur Noireau et Athis de l'orne, je tiens à apporter au débat sur la nécessité de construire cette 2*2 voies rapide suivant le fuseau proposé (le plus proche possible de l'axe actuel) les points suivants : * Elle est vitale économiquement, car si son existence n'est pas la certitude d'un accroissement de l'emploi, son absence entraînera le départ des sociétés à terme ! * La mondialisation engendre des mouvements, des flux de marchandises très importants : un fil peut avoir ses matières premières achetées en Israël ou en Turquie, être assemblé à Condé et être expédié en Corée. Le tout en un minimum de temps ! * Nous avons besoin de personnel qualifié qui ne viendra que si il peut choisir sa zone de résidence, de toute façon proche d'une grande ville ; ceci génère des déplacements qui doivent se faire en toute sécurité et rapidement.
* Les solutions consistant à envoyer le trafic sur l' A84 sont sans intérêts économiques, il faut pouvoir rejoindre l'A13 et les autoroutes du Nord rapidement ! * Les moyens modernes d'études et de réalisation permettent de traiter les problèmes d'intégration de la route dans les sites traversés sans les endommager * La préservation de la nature oui, l'immobilisme non !* Le délai de réalisation doit être raccourci : 5 ans de procédures + 2 ans de réalisation pour les 11 km de Caen/Boulon sont à l'image du dynamisme Français ! Avec mes meilleures salutations. Daniel BOUREZ

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.

Question de : PINUS Jean
Si nous prenons l’initiative de nous exprimer aujourd’hui, c’est que nous considérons de notre devoir d’éclairer le débat public sur les conséquences irréparables que l’actuel projet de liaison Caen-Flers fait courir à notre région, et plus particulièrement à la Suisse-Normande. Comme le souligne très justement le Professeur Le Roy Ladurie, cet espace rural a plutôt bien réussi la phase de reconstruction qui s’imposait à lui après la Guerre. Les tissus urbains ont été respectés, le tourisme vert s’est développé en anticipant les besoins croissants des citadins à se «ressourcer » dans une campagne préservée mais ouverte aux activités nouvelles (Kayak, escalade, deltaplanes, équitation, randonnées cyclistes ou pédestres..).
Parallèlement, les exploitations agricoles ont su s’adapter pour perdurer au prix d’efforts humains et financiers très significatifs. Bref, à bien des égards, ce petit coin de France apparaît aujourd’hui comme exemplaire, et c’est pour cette raison que ceux qui souhaitent y vivre sont si nombreux. C’est tout ce fragile équilibre que le projet actuel menace de détruire à jamais. Fermes dévastées, paysages massacrés, vallons défigurés, sans oublier le bruit et la pollution induits, voici quel sera notre futur si la raison ne vient pas mettre un terme aux ambitions démesurées de quelques-uns.
Il n’est pas question de nier les imperfections et les dangers de la route actuelle. Mais ce n’est pas une raison pour transformer la Suisse-Normande en simple région de transit, sacrifiée sur l’autel d’une modernité dépassée. D’autres solutions alternatives existent, les débats l’ont très bien mis en évidence. Voici la mise en garde que nous souhaitions lancer. Nous espérons que la commission saura en tirer les conséquences nécessaires à l’heure du choix. Dans cette perspective, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l’expression de nos respectueuses salutations.

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons bonne note.

Question de : BUSSON René
Comment est financé le projet ? Répartition entre Etat, Région, Département, Europe - Les parties peuvent-elles refuser leur participation si le projet ne leur plait pas ?

Réponse :
Le financement est le suivant : Pour les études de l’axe Boulon-Flers, elles sont supportées à 50 % du montant H.T. par la Région et 50 % du montant H.T. par les Conseils Généraux de l’Orne et du Calvados. Pour les travaux, la clé de financement sera la même. Pour les travaux en cours entre Fleury-Sur-Orne et Boulon, le montant H.T des dépenses est supporté à parts égales par la Région et le Conseil Général du Calvados.
La Région examine avec attention les caractéristiques globales des projets, et peut ne pas financer un projet qui ne conviendrait pas à sa vision de l'aménagement du territoire Bas-Normand.

Question de : BUSSON René
Quels sont les "paliers" où la décision et le projet peuvent être en cause ? Les mentionner dans l'ordre chronologique : Enquête publique C.E. , DUP Préfet, Autres ?

Réponse :
Le projet pour être réalisé devra franchir une étape essentielle : La déclaration d'utilité publique. Sans cette DUP, pas de travaux possibles compte tenu de l'ampleur du projet. Tout ce qui précède, y compris l'enquête, n'est que "préparatoire". L'utilité publique sera souverainement appréciée par une Commission d'enquête, au vu du dossier complet.
Auparavant, les Conseil Généraux devront par délibération délibérer sur les suites à donner au débat public, approuver le projet qui sera mis à l'enquête, réaliser des études complémentaires etc.
A partir de la DUP, toujours susceptible de recours, d'autres procédures restent à mettre en œuvre comme les enquêtes au titre de la loi sur l'eau, les remembrements, la mise en compatibilité des documents d'urbanisme etc. Toutes ces procédures résultent des lois et règlement en vigueur.
Bien entendu, Les Conseils Généraux peuvent renoncer à leur projet à tout moment.

Question de : DESPORTES Elisabeth
Par ces quelques lignes, je viens vous faire-part de mon point de vue relatif au projet de construction d’une liaison routière 2 X 2 voies entre Caen et Flers. Je suis très attachée à la région touchée par ce projet, notamment pour toute la portion de territoire compris entre Les Moutiers en Cinglais et Condé. C’est de loin la partie la plus sensible de votre projet, qui prévoit de faire franchir par deux fois l’Orne à cette « autoroute» ! Dès lors, mes questions seront très simples: - Comment pouvez vous mesurer l’impact sociologique et environnemental d’un tel projet ? - Avez vous des exemples de réalisation comparables à nous fournir ? - Quels sont vos financements ? Quel en sera l’impact sur la fiscalité locale ? -
Comment envisagez-vous de prévenir les nuisances sonores des riverains ? - Croyez- vous envisageable de maintenir une activité de «tourisme vert » à côté d’une autoroute ? Je ne vous cache pas que je considère que les deux départements en cause auraient certainement mieux à faire pour utiliser les deniers publics que de bétonner à jamais la Suisse normande. C’est pourquoi tous mes espoirs se tournent vers la raison et la clairvoyance des membres de la commission. Dans l’attente de vos réponses je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes respectueuses salutations. Monsieur le Président, ….

Réponse :
L'impact environnemental d'un projet peut s'évaluer, et de nombreux bureaux d'études généraux ou spécialisés ont les compétences nécessaires. Les impacts du projet qui sera soumis à enquête publique devront être précisément évalués.
Par contre certains impacts (sociologiques ou micro-économiques) sont difficilement quantifiables avant la mise en service du projet. Dans la France entière, de nombreuses déviations et créations d'autoroutes ont joué un rôle moteur pour le développement local, mais ont parfois eu des effets négatifs sur tel ou tel secteur. Les financements seront assurés par les budgets des départements avec l'aide de la région, chacune des collectivités fixant librement sa fiscalité. Les objectifs en la matière font l'objet de débats d'orientations budgétaires chaque année. L'incidence sur la fiscalité d'un tel projet dépendra essentiellement du mode de financement, des délais de réalisation, et des autres charges financières des collectivités.

En matière de bruit, le projet respectera la réglementation draconienne en vigueur. A plus de 250 m, l’impact sera faible. A noter qu’au delà de 300 m, la réglementation n’impose pas de faire un classement sonore de l’infrastructure. Cependant, le Conseil Général pourra ponctuellement, aller au delà de cette valeur réglementaire dans les études détaillées qu’il réalisera. De même, le projet intègrera des aménagements paysagers de qualité destinés à intégrer la route dans son environnement ou valoriser des sites et points de vue.
Ces aménagements sont liés au profil en long de la route. Compte tenu de la topographie, celui-ci conduit, suivant les variantes, à des zones parfois en déblais, parfois en remblai ou en viaduc, parfois au niveau du sol. Ces profils figurent au dossier.
Les activités touristiques tireront aussi parti de l’aménagement projeté en améliorant l’accessibilité des sites.

Question de : ESPALLARGAS A.
Le 29/06/2004 - Bonjour, Tout d’abord, je voudrais signaler que je suis toujours en attente de la documentation qui devait être adressée à la population intéressée par la 2 x 2 voies CAEN-FLERS. En effet, dans le communiqué de la Commission des décisions de la CNDP du 7/04/2004, signé de M. Yves MANSILLON, outre l’approbation de l’accord du calendrier et des modalités d’organisation du débat, il est demandé, je cite : « Elle a cependant tenu à préciser certaines modalités d’information des maires d’une part ( …….) et de la population intéressée v d’autre part (envoi direct de la documentation à domicile par mailing et non pas simplement mis à disposition dans les lieux publics).
Pourquoi cet envoi n’a-t-il pas été fait ? Les encarts dans les journaux locaux ou celui paru dans le Journal du Calvados (….) du mois de mai 2004 ne constituent pas de la documentation, mais informent seulement de l’ouverture prochaine d’un débat public, et pour cela faut-il encore acheter la presse locale et que le Journal du Calvados soit distribué avant le lancement du débat public. Je regrette également que l’ensemble des questions posées sur le site Internet ainsi que leurs réponses ne figurent pas sur le site avant la clôture des débats, de même que les photos virtuelles demandées lors d’une des réunions, et concernant les ouvrages d’art dans le paysage de la Suisse Normande n’apparaissent pas. J’ai également relevé des erreurs d’une part dans le compte-rendu n°1 aux élus – septembre 2002 – page 5, Monsieur ALLIZARD indique que Flers constitue le 2ème bassin d’emplois de la région, le bassin d’emplois de Flers-Condé est en 3ème position au niveau régional !
D’autre part dans le compte-rendu de concertation n°2 avec les élus et les administrations, page 3, Monsieur CHANDELIER dit qu’il faut sauvegarder le 2ème plus important bassin économique du Calvados et de la Basse-Normandie. A quel bassin M. CHANDELIER fait-il référence ? S’il s’agit du bassin d’emploi de Condé-Flers, celui-ci est en 3ème position au niveau régional. Le classement des trois premiers bassins d’emplois de Basse-Normandie est le suivant : 1er bassin d’emplois : CAEN (Thury-Harcourt fait partie du bassin de CAEN) - 2ème bassin d’emplois : CHERBOURG --3ème bassin d’emplois : CONDE-FLERS. Par contre, CONDE-FLERS est le 1er bassin d’emploi de l’Orne. Ces informations ont été obtenues auprès du service des statistiques de la Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de Basse Normandie .
Ensuite, les arguments avancés pour défendre le tracé proposé par le Conseil Général du Calvados me m’ont pas convaincu de la nécessité de la création cette 2 x 2 voies CAEN-FLERS en passant par THURY HARCOURT et je doute que la qualité de vie des habitants des hameaux se retrouvant à proximité immédiate de cet axe soit conservée et préservée. C’est vrai, que les riverains rue de Condé à THURY-HARCOURT apprécieront de retrouver le calme. Pourquoi une déviation de cette commune ne peut elle pas être faite. Dans le tracé proposé, THURY-HARCOURT est bien contourné. Cela aurait au moins l’avantage de ne pas défigurer cette région et d’être moins coûteux. Si, l’on renonce aux commodités (proximité des commerces, des écoles, …) qu’offrent les villes et les gros bourgs de nos campagnes, c’est pour vivre dans un environnement agréable, paisible, équilibré et favorable à sa santé et les propos de Monsieur GRANGER ne m’ont pas rassuré : « les voitures seront moins polluantes, moins bruyantes »  à l’entendre la voiture propre est pour demain !
Mais les transports routiers il n’en parle pas, pourtant ils sont en augmentation constante et sont les plus polluants, de plus, ne sont toujours pas, à l’heure actuelle, équipés du filtre à particules, pour des raisons économiques sûrement, je doute que le respect de l’environnement soit la première occupation du Conseil Général ! Les enjeux économiques prévaudraient-ils sur la santé  publique ? cette région déjà confrontée à l’amiante, le sera demain par la pollution atmosphérique. Cette 2x2 voies réclamée aussi par les dirigeants d’entreprise du 3ème bassin économique de la région (Condé s/Noireau-Flers) comme un élément important pour leur société, m’ont amener à poser cette question : pourquoi ces directeurs n’ont-ils pas fait d’étude sur les infrastructures routières avant de s’implanter ? pourquoi y restent-ils ? Comment des gestionnaires ont-il omis ce critère d’implantation de leur entreprise par rapport l’équipement routier? Seulement, et contrairement à ce qu’ils disent les infrastructures routières n’ont pas un caractère déterminant dans leurs choix puisqu’ils se sont installés dans cette belle région enclavée.
Ce qui est corroboré par les résultats de l’étude sur le Profil des zones d’activités de la Basse-Normandie pour le D.R.E. de Basse Normandie : 5 % des entreprises enquêtées ont tenu compte des infrastructures routières avant de s’installer. J’ai été étonné aussi d’entendre aussi que les employeurs demandaient une meilleure route pour les trajets domicile-lieu de travail de leurs ouvriers (moins accidents de travail). C’est bien la première fois que j’entends un cadre dirigeant s’intéressait du lieu de résidence de ces employés. Pourquoi, ne pas revenir aux cités d’autrefois : une usine et ses habitations. Les employés n’auraient pas à prendre leur véhicule donc moins de circulation, moins de pollution, pas d’accident de trajet ! moins de dépense de Sécurité Sociale ! Surprise aussi, que l’on puisse incriminer la route d’un accident sur le lieu de travail (main arrachée n’ayant pu être greffée car perte de temps sur la route) les sécurités sur les machines existent,  les transports héliportés aussi.
Avant de réaliser cet axe, avons-nous l’assurance que ces entreprises ne se délocaliseront pas pour des Etats où les charges salariales sont moins importantes et ou la législation du travail est plus favorable aux entreprises ? (Licenciement envisagé de 273 employés à l’usine FAURECIA de Méru dans l’Oise - cf les Echos du 28/4/04 et 02/04/04). Je serais curieuse de connaître les trajets empruntés par les transporteurs desservant les entreprises du bassin Condé-Flers avec les lieux de chargement et de déchargement, la fréquence de ces trajets, leur tonnage. Un recensement des transports routiers en transit a-t-il était fait sur les D562 et D962 ? J’effectue régulièrement le trajet CAEN-THURY-HARCOURT et THURY-HARCOURT-CAEN, les seuls ralentissements rencontrés se situent sur les communes de May s/orne, St Martin de Fontenay, St André s/orne et le périphérique de CAEN .
Mais ces difficultés de circulation devraient en partie être résolus avec la prochaine déviation CAEN-BOULON. Maintenant lorsque l’on observe les cartes relatives aux flux routiers présentées lors des réunions du débat public. Mon impression est que le Conseil Général s’est trompé de priorité ce n’est pas une 2x 2 voies CAEN-FLERS qu’il faudrait mais plutôt un deuxième périphérique de CAEN avec de nouvelles créations entrées-sorties pour ce nouveau périphérique.

Réponse :
La demande de la Commission Nationale du Débat Public a été formulée trop tard pour pouvoir la réaliser. Cependant, en accord avec la CNDP, la solution de mise à disposition dans les mairies du dossier complet, et d'une information plus large sur l'ensemble des deux départements à travers des médias locaux a été retenue.

Il est indispensable de bien se rendre compte que tout travail demande des délais et a un coût.
Ainsi, les réponses aux questions et leur mise sur le site internet ne peuvent pas être instantanées.
Des maquettes virtuelles des ouvrages d'art peuvent s'envisager, mais pas sur tous les ouvrages de tous les tracés. Quand nous serons en possession de tracés, les maquettes virtuelles ou photos montages pourront alors être réalisées, sachant que les commandes de toutes ces études sont, dans le cadre des règles de la comptabilité publique, soumises au code des Marchés Publics, avec donc des procédures et les délais qui vont avec.

Il est pris note de vos commentaires sur les bassins d'emploi

En matière de nuisances, il faut bien appréhender le bilan global d'un tel projet : comme vous le soulignez, les actuels et nombreux riverains de la route d'aujourd'hui, apprécieront de retrouver plus de calme et moins de pollution. Les impacts positifs ou négatifs du projet qui sera soumis à enquête publique devront être précisément évalués, pour l'ensemble des populations concernées par l'actuelle route et par le projet, et les variantes comparées entre elles sur ces points.

Sans pouvoir garantir que le projet empêchera toute délocalisation, il est certain qu'il sera un élément favorable à l'implantation ou au maintien des activités industrielles ou commerciales de toutes natures. Dans la France entière, de nombreuses déviations et créations d'autoroutes ont joué un rôle moteur pour le développement local. Il en est pour preuve l'urbanisation à proximité des échangeurs.
L'installation d'entreprises dans des régions enclavées est souvent "historique", et ne correspond plus aux pratiques et nécessités d'aujourd'hui.

CAEN et FLERS ont besoin d'être connectés de manière efficace. Il est nécessaire que les différentes agglomérations de ces bassins d'emploi puisent travailler en réseau par le biais d'infrastructures de qualité. Un 2ème périphérique de CAEN ne répondait pas à ces objectifs. De même, la route actuelle ne répond pas aux besoins actuels et futurs en matière de trafic

Question de : POISSON-QUINTON François
La région de Suisse Normande ne se visite pas comme un site, elle se découvre. N'espérons pas que les gens engagés sur la 4 voies lèvent le pied. Les randonneurs totalement liés à l'essor du tourisme vert et également à la prévention des maladies cardio-vasculaires et diabétiques vont-ils se promener à proximité des viaducs. Le parcours de santé se fera t-il le long des 4 voies ? N’espérons aucun impact positif, exemple de Marie Joli et de la Brêche aux diables, près de Potigny, l’auberge et la buvette ont fermé ainsi que l’éco-musé. Les autoroutes n’ont rien apporté ni à Rocamadour, ni au site remarquable comme Cordes s/ ciel.

Réponse :
Les activités touristiques tireront aussi parti de l’aménagement projeté en améliorant l’accessibilité des sites. En ce sens, un axe éloigné de la Suisse Normande ne sera pas garant d'une plus grande fréquentation de celle-ci, et les efforts en matière de tourisme ne sont pas antagonistes avec l'aménagement routier.
Il y aura des impacts positifs au projet, notamment en matière de sécurité routière, d'environnement dans les zones traversées par la route actuelle, et il est essentiel de ne pas oublier ces impacts positifs.

Question de : HOURQUET Jérôme
Les membres de la commission, dans leur synthèse exposée le 1/7 ont affirmé que : - un argument défavorable à la remise en service de la voie ferrée serait le coût important à la charge de la collectivité (30% "seulement" d'auto financement) - un argument défavorable à la mise en service de bus rapides et fréquents serait les embouteillanges à l'entrée de Caen. Ces deux arguments ne sont-ils pas d'abord opposables au projet routier (coût à 100 % pour la collectivité + contribution à l'engorgement des entrées de Caen) ?

Réponse :
Le trafic à écouler dans les années à venir est grossièrement compris entre 10 et 20 000 v/j. La voie ferrée ou les bus ne pourraient absorber qu'une petite partie de ce trafic, ce qui fait que l'aménagement de la route reste indispensable.

Question de : MAFFEI René
Le coût du projet n'a pas été évoqué en tant que charges pour les contribuables

Réponse :
Les financements seront assurés par les budgets des départements avec l'aide de la région, chacune des collectivités fixant librement sa fiscalité. Les objectifs en la matière font l'objet de débats d'orientations budgétaires chaque année. L'incidence sur la fiscalité d'un tel projet dépendra essentiellement du mode de financement, des délais de réalisation, et des autres charges financières des collectivités.

Question de : DEPIERRE Sylvie
En ce qui concerne la rapidité des transports médicaux (soulevée par M. Leverrier) ne serait-il pas plus intéressant de maintenir les hôpitaux de proximité ?

Réponse :
Il s'agit là d'un autre débat, qui a certes des incidences routières, mais qui dépasse le cadre de la RD 562 : Comment maintenir des hôpitaux de proximité, ET des soins de qualité, dans des perspectives de manque de personnels hospitaliers (spécialistes, infirmières…), et de recherches d'économies ? Avec ou sans route, le maintien de petites structures hospitalières en milieu rural ne semble pas d'actualité.

Question de : PINUS Bruno
Compte tenu sa date d’envoi, il est fort probable que ce courrier sera l’un des derniers reçus par la Commission. J’espère qu’il sera lu avec d’autant plus d’attention. Le délai mis à vous écrire s’explique en partie en raison du temps pris par une lecture approfondie du dossier d’étude mis en ligne sur le site internet de la commission locale du débat public. Mon propos tiendra en deux parties : la critique du projet retenu, puis les propositions alternatives que je souhaite porter à votre connaissance. 1) Critique du projet retenu. Le projet retenu comporte de nombreux risques que je résume ci après - 1.1 Ce tracé brisera en deux la Suisse-Normande et portera gravement atteinte à son environnement et à son paysage. La Suisse normande ne se résume pas à Clécy. II n’est pas admissible de voir écrit que «le projet aura pour conséquences de favoriser la desserte de la Suisse-Normande permettant ainsi le développement du tourisme en évitant que I’infrastructure n‘ait un impact direct sur le site de Clécy».
La Suisse-Normande forme un tout homogène qui doit être préservé dans sa totalité. Vouloir à tout prix la traverser de manière agressive révèle une profonde méconnaissance de ses caractéristiques. D’ailleurs il est écrit dans l’étude préalable que «la topographie très marquée sur la totalité de la zone d’étude conduit à prévoir des terrassements importants et des ouvrages d’art de grandes longueur». Dans ces conditions pourquoi s’acharner contre les évidences posées par la nature ? Comment envisager un tracé passant sur des terrains actuellement inscrits au POS en zone «non aedificandi» ? A-t-on imaginé l’impact sur l’habitat de la construction d’un viaduc de plus de 700 mètres sur la Vignonnière ? - 1.2 Ce tracé se révèlera dangereux pour la circulation automobile. Compte tenu de la topographie des lieux, le dossier de présentation avoue lui-même que «le profil en long comportera de fortes déclivités».
En d’autres termes, des camions seront lancés à toute vitesse des descentes qui seront le lieu d’accidents d’autant plus mortels que les véhicules chuteront en contrebas. L’hiver, les camions seront bloqués à cause du verglas dans les côtes. - 1.3. Ce projet détruira l’équilibre économique de Thury-Harcourt. Les affirmations portées dans la partie IV du document n’ont pas de fondement économique. Les autoroutes n’ont jamais favorisé l’emploi. A titre d’exemple, le périphérique de Caen n’a pas empêché la fermeture de Moulinex à Cormelles le Royal. La nature et le tourisme seront sacrifiés, sans pour autant favoriser l’emploi, car Thury-Harcourt ne sera plus qu’une zone de transit ou une banlieue dortoir.- 1.4 Ce tracé s ‘avérera un gouffre financier. Avec un budget de 280 millions d’euros, qui ne manquera pas d’être majoré d’au moins 50% vu les aléas d’un tel projet, vous allez durablement altérer les budgets des deux départements. A terme, ceux-ci seront contraints d’accroître les charges fiscales locales, au risque de décourager l’implantation de nouveaux résidents.
C’est d’autant plus regrettable que de nombreuses solutions moins coûteuses existent. Elles sont d’ailleurs pour partie décrites dans votre dossier de présentation. - 2. D’autres solutions alternatives existent. Des solutions mixtes existent. Ainsi, je pense qu’il convient de faire de Thury-Harcourt une plaque tournante d’un réseau routier à taille humaine. Au lieu d’être annexé à ce tracé, ce village pourrait bénéficier d’un développement axé autour de solutions nouvelles. Pourquoi ne pas imaginer des voies de délestage sélectif réservées aux camions ? Ou bien encore intégrer le développement du ferroutage en restaurant la voie ferrée, et en adaptant les gares aux besoins de l’avenir ? Si vous le souhaitez, je suis prêt à venir vous présenter un ensemble de tracés alternatifs avec l’aide de mon avocat, Maître Eric Gourdin-Servenière. Voici rapidement résumées mes réactions face au projet en cours. J’espère que la commission saura intégrer ces réflexions à l’heure du choix. Dans cette perspective, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de nos respectueuses salutations. (en PJ : deux photos)

Réponse :
Dire que le tracé brisera en deux la Suisse Normande est quelque peu excessif. Le tracé proposé évite largement par l'ouest tout le secteur le plus sensible.

Il est pris bonne note de vos inquiétudes. Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini.

La sécurité routière sera améliorée par le projet, même si les zones à forte déclivité présentent des risques particuliers. Cependant le projet n'a pas les caractéristiques d'une autoroute en site montagneux.

Le projet retenu devra respecter la réglementation notamment pour la qualité de l’air, le bruit et l’eau. Cependant, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins plusieurs années d’études préalables.
Les estimations sont aujourd'hui réalistes, et les résultats d'appels d'offres sont plutôt inférieurs aux estimations. Aujourd'hui, rien ne permet d'affirmer que le budget sera dépassé de 50 %.

D'autres solutions existent, comme vous le soulignez. Cependant, elles ne répondent pas à la problématique posée. Le ferroutage nécessite lui aussi des infrastructures modernes et performantes (voie ferrée, plateformes) et ne se conçoit pour l'instant que sur des grandes distances.
Qu'est ce qu'une voie de délestage sélectif réservée aux poids-lourds, si ce n'est une route nouvelle ?

Nous recevrons avec attention vos projets alternatifs à la Commission.

Question de : ESPALLARGAS A.
Lors de la réunion de clôture, le Président de la C.C.I. Flers-Argentan venu défendre le projet de la 2x2 voies Flers-Caen, a évoqué de nouveau le nombre important d’accidents sur les routes départementales 562 et 962. Ce qui m’amène à vous poser les questions suivantes : Dans la partie I « Constat actuel et besoins futurs – Accidentologie » page 8 de votre dossier, Les facteurs climatologiques sont-ils pris en compte dans les chiffres communiqués ? Quels types de véhicules étaient en cause : VL, PL, 2 roues ? Quelles étaient les causes de ces accidents ? trop grande vitesse, alcool….Ces données doivent faire l’objet de statistiques. Des études faites par la Sécurité Routière démontrent que plus la vitesse est élevée plus les risques d’accidents sont graves  (extrait d’un dossier de presse : Excès de vitesse : première cause d’insécurité routière – UTAC 8 août 2002).
C’est sans doute pour cette raison que les pouvoirs publics ont installé tant de radars automatiques. Une autre conclusion toujours de la Sécurité Routière concernant les facteurs de mortalités observées sur les autoroutes des pays industrialisés : «Plus la circulation est intense, plus les vitesse réelles sont faibles et plus la mortalité diminue. Cette notion est connue, depuis longtemps mais peu vulgarisée». (voir site internet www.securite.routiere.org/infrastructure/autoroutes.htm) Ce projet n’est pas une autoroute mais la vitesse autorisée passera à 110 km/h au lieu de 90 km/h. On peut penser en lisant les conclusions de la Sécurité Routière, que l’on va à l’inverse de l’effet recherché : diminution du nombre d’accident.
D’autre part, il est souvent cité les transports vers les ports de Ouistreham et du Havre, oublierait-on volontairement le port de Cherbourg ? On peut imaginer une 2x2 voies reliant Flers à Vire, puisqu’il existe un projet de 2x2 voies reliant Vire à St Lô puis Coutances (Actualité économique vie régionale – Communication- Direction Régionale Equipement – Octobre 2002), de même une 2x2 voies partant de Flers vers Argentan (A88) ce qui désengorgerait le périphérique de Caen et re dynamiserait Argentan, ville qui a perdu beaucoup d’emploi.
. Le Président de la C.C.I. Flers-Argentan appuie le projet retenu par le Conseil Général pour ce rendre plus rapidement à l’aéroport de Carpiquet . La A84 desservant directement Carpiquet, il me paraîtrait plus judicieux de demander le raccordement de Flers à la A84 évitant ainsi une portion du périphérique de Caen. Enfin, pour répondre à l’intervenant de la C.C.I de Caen comparant les ouvrages d’art réalisés à Tancarville et Honfleur avec ceux prévus en Suisse Normande, je lui demanderais de bien vouloir imaginer 7 ou 8 ouvrages d’art comme Tancarville par exemple, dans un rayon de 20 kilomètres au grand maximum.

Réponse :
Concernant l'accidentologie des RD, les facteurs des accidents sont en général connus (alcool, vitesse, non respect des règles etc.). Il est évident que plus la vitesse est élevée, plus les accidents sont graves. Mais la qualité de la route joue un rôle indissociable, et une autoroute (vitesse 130 km/h) est bien plus sûre qu'une route ordinaire (vitesse 90 km/h), avec des taux d'accident 4 fois moindres.

C'est aussi vrai, En cas de vitesse nulle, la mortalité est nulle, quoique les bouchons causent aussi des accidents.

Sur la route actuelle, non aménagée, il est fondamental de se souvenir que l'insécurité routière ira grandissante. Sur certaines sections de routes, il devient de plus en plus difficile de rentrer ou sortir des propriétés riveraines, de tourner à gauche, de doubler etc. Cela induit des comportements dangereux (prise de risques) qui amèneront des accidents de plus en plus nombreux et graves.

Ces projets sont effectivement intéressants, et seront réalisés à un terme de 20 ans, comme la RD 562. Ils ne correspondent pas aux mêmes besoins de circulation, comme le montrent le dossier et l'étude de trafic des fuseaux A84.

L'appréciation des ouvrages d'art peut être très différente d'un individu à l'autre. Sans comparer à Tancarville, au pont de Normandie ou à celui de Millau (dont toute la population est très fière, à la fois parce qu'il débarrasse la vallée de nuisances devenues insupportables, malgré un trafic comparable à celui de certaines sections de la RD 562, et parce qu'il constitue une œuvre dans le paysage), un viaduc avec un traitement architectural de qualité peut parfaitement valoriser un paysage.

Question de : HIRAM 
Je viens trop tardivement au débat public sur le projet de 2x2 voies, mais je viens avec beaucoup d'inquiétude et de questionnement. Pour ne pas avoir eu l'information, je vous demande quelles ont été les consignes données auprès des maires des communes concernées. Il me semble que les populations concernées par le fuseau Evrecy n'ont pas été informées, ainsi, je ne suis pas sûre que les gens qui ne se sont pas exprimés soient systématiquement favorables à ce projet. -A qui cette 2x2 voies est-elle destinée ?: pour les transports internationaux, pour les habitants de la vallée de l'Orne? -Qui paiera? -Quels profits pour la région? -Faire faire des kilomètres supplémentaires aux VL pour accéder à cette route rapide ? (où sont les économies d'énergie et de temps?) Je constate que plus on propose de voies de circulation, plus la circulation augmente (création de besoins).
Sur l'A84, le lundi matin, au départ de Caen, une voie est quasiment monopolisée par les poids lourds. Les limitations de vitesse y sont de moins en moins respectées. Aux dires des gendarmes de Villers-Bocage "c'est souvent qu'on intervient sur l'A84". Pourquoi? Vous parlez de l'accroissement de la circulation que je constate moi aussi sur la RD 562. Ce ne sont pas les camions qui obstruent la circulation mais les voitures, de plus en plus nombreuses. Une enquête a-t-elle été faite sur la nécessité de prendre son véhicule, seul? Le covoiturage, un autre moyen? La voie ferrée commence à faire des émules. S'il faut se rendre à Caen, pourquoi? Ne serait-il pas intéressant de reconsidérer les implantations des entreprises? Dans cette réflexion, je rejoins tout à fait M. Ramond, demandant d'"expliquer l'accroissement du trafic".Aurions nous tendance à mettre la charrue avant les boeufs?
Etant institutrice et mère de trois enfants, j'ai la nostalgie des petites écoles de village qui continuent à disparaître. Les enfants sont alors obligés d'emprunter les bus (même à deux ans!) pour se rendre dans leurs écoles de rattachement (véhicules supplémentaires, accoutumance des enfants à ne se déplacer qu'en voiture). J'ai rêvé de voir un jour un lycée plus près de chez moi, non, il a fallu se résigner à faire trente km, ou prendre l'option de l'internat. Combien de parents conduisent leurs enfants matin et soir? Il faut se rendre à Caen pour y être soigné puisque l'hôpital d'Aunay n'a plus de maternité ni de chirurgie.
Des exemples, il y en aurait beaucoup d'autres, je n'ai hélas ni le temps, ni les moyens de mener mon enquête, mais j'aurais aimé pouvoir le lire quelque part afin de mieux comprendre la nécessité de cette 2x2 voies. J'ai la désagréable sensation que les choses vont trop vite, nous dépassent, et que nous ne maîtrisons pas grand chose. Est-ce le coût à payer à la mondialisation? Quel avenir préparons nous à nos enfants? Il semble que les élus ont toujours en tête des schémas datant de l'après guerre, à savoir, le "tout routier", la route synonyme de progrès et de modernité. Je souhaite continuer sur cette réflexion et trouver des alternatives autres que celles de la 2x2 voies à tout prix.

Réponse :
La manière dont les communes ont retransmis l'information aux citoyens est variable, mais cette transmission a en général été effective, par les moyens "classiques" : affichage en mairie, panneaux municipaux. Combinés à la diffusion sur l'ensemble des deux départements des dates et lieux du débats, des articles dans la presse locale, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas eu information sur les dates, lieux et modalités du débat.


Il est pris bonne note de vos observations. Comme vous le soulignez, cette route passant par EVRECY est destinée à la desserte de la vallée de l'Orne et au trafic CAEN-FLERS, et la faire passer par EVRECY ou A84 présente des inconvénients, d'ailleurs mentionnés au dossier. Effectivement, rallonger les trajets n'est pas économe en temps, en énergie, en pollution.

Les chiffres d'augmentation prévisible du trafic résultent des "modèles" utilisés actuellement au niveau national et des constatations faites dans la Basse-Normandie ces dernières années. Rien n'indique à ce jour que les taux appliqués sont irréalistes pour les années à venir.

D'une manière générale, il ne s'agit pas aujourd'hui de construire des routes pour construire des routes mais bien d'adapter le réseau à une augmentation du trafic qu'on peut regretter, mais auquel nous participons toutes et tous. Et aussi, et c'est très important, de réduire les accidents et toutes les nuisances subies actuellement par les riverains de la RD 562.

Question de : POISSON-QUINTON François
La région de La Suisse Normande n'est pas un site à visiter, mais une région à découvrir, c'est fondamentalement différent.  Le passage à une 4 voies a beaucoup d'inconvénients.  Elle va éventrer le paysage et découragera totalement les randonneurs de plus en plus nombreux (maladies cardio-vasculaires, diabète 2, ... ) qui ne souhaiteront pas longer une route à gros traffic et avoir les nuisances des voitures et camions lancés à 110 km/h.  Elle aura aussi un effet tunnel: lorsqu'on est engagé sur une voie rapide, on ne lève pas le pied facilement.  Quelques références maintenant:  Le site de Mont Joly avec la Brèche au Diable bordé par la 4 voies Caen-Falaise est retombé dans l'oubli. Berçé par le "zioup, zioup" qui vient de la route, il a perdu son auberge buvette, son écomusée et n'est plus un but de promenade pour les Caennais. 
En tant que président d'une association d'ateliers d'art je suis en contact avec d'autres associations d'artisans qui exposent dans des lieus touristiques tel que Roccamadour ou Cordes sur Ciel qui comptent parmi les plus beaux sites de France. La proximité des autoroutes a eu en règle générale pour conséquence une chute importante des nuitées dans les gîtes ruraux et une fréquentation moindre et plus courte. Il y a beaucoup de boutiques à vendre à Cordes et les hôtels ferment...  La Suisse Normande est petite, fragile, aimée par les visiteurs qui viennent de toute l'Europe (canoë kayak, escalade, parapente, VTT,... ), épargnons-là et adaptons des solutions routières qui la contournent!  François Poisson-Quinton

Réponse :
Nous prenons bonne note de votre commentaire. Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003
Il y aura des impacts positifs au projet, notamment en matière de sécurité routière, d'environnement dans les zones traversées par la route actuelle, et il est essentiel de ne pas oublier ces impacts positifs.

Le tracé proposé n'est pas aussi lointain que les fuseaux A84, mais il évite largement par l'ouest tout le secteur le plus sensible de la Suisse-Normande.
Il est pris bonne note de votre commentaire.

Sur les fuseaux A84, il a été dit à plusieurs reprise qu'ils étaient meilleurs sur le plan environnemental (à la construction) et en coût, mais ils ne correspondent pas à une bonne desserte de Thury, et laisseraient la plupart des véhicules sur la route actuelle, y compris ceux en transit.
Pour ces variantes, plus longues de CAEN à FLERS, les coûts individuels et collectifs seraient aussi plus importants (plus de km = plus de carburant consommé, plus de polluants rejetés). L'économie à long terme n'est pas évidente. Le dossier de DUP devra expliciter ces points dans sa comparaison des variantes.


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