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Avis et contributions

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Les avis reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

AVIS ADRESSÉS AU MAÎTRE D'OUVRAGE

Avis n°3 de : SPEARS Julia-  62100 CALAIS - le 01/10/2009

Connaissant Calais et le dossier du débat, le projet du port semble primordial pour l’avenir et pour la survie de Calais et son arrière-pays. « Calais Port (Etape) 2015 » re-dynamisera le Calaisis. Si le projet n’est pas réalisé le trafic transmanche, ainsi que son potentiel commercial, partiront ailleurs ! Calais a la chance d’être lié à Douvres depuis très longtemps. Il faut bien rappeler que Douvres et le premier port des passagers en Europe et aussi très important en terme de transit de frêt. Douvres est relié au réseau routier d’Angleterre par deux autoroutes, les M20 et M2, et aussi desservi par voie ferrée. En tant qu’anglaise, je rappele qu’en règle générale les anglais de passage à Calais s’arretent lors de leur trajet de retour et pas lors de leur dèpart d’Angleterre! Pour les anglais, belges, hollandais et autres européens de passage il faut non seulement des aménagements paysagers sympathiques pour revaloriser la ville, mais également des lieux touristiques et culturels intéressants et informatifs. Il faut que Calais devienne une « ville étape » comme j’ai suggéré lors de la réunion inaugurale. SUGGESTIONS POUR LES PROJETS DE LA VILLE 1. Rendre Calais nord et le front de mer plus attrayant par des aménagements paysagers urbains sympathiques. 2. Aménager et re-ouvrir la promenade autour du fort Risban. 3. Traitement paysager des espaces publics tels que la Place d’Armes, la rue de la Mer, la rue Royale et la gare de Calais Ville. 4. Rénovation de la gare de Calais Ville et promotion du service wagon-lits des trains transportant les touristes avec voitures vers le sud de la France. 5. Développement du trafic piètons par navire rapide (à prix modéré) entre Calais et Angleterre.

Avis n°4 de : COPPIN PIERRE-  62480 LE PORTEL - le 01/10/2009

CONTRIBUTION (Pierre COPPIN)…. CALAIS 2015 L’extension Calais 2015 ne peut pas être réfléchie sans prendre en compte la situation boulonnaise ? (dixit Cuvillier, Percheron, Leroy, Certains élus boulonnais et régionaux) Pour que le débat soit cohérent et régulier, quelques mois auparavant, ne fallait il pas se poser la même question : L’extension du Port de Boulogne ne peut pas être réfléchie sans prendre en compte la situation calaisienne.? Depuis l’ouverture du tunnel sous la manche et la fin du Duty free , à l’exception de Calais et de Dunkerque, les opérateurs maritimes des autres lignes du transmanche sont sous perfusion par diverses aides publiques. La BAI est soutenu par la région de Bretagne, Ses Résultats d’exploitation s’avèrent négatifs cette année.(20M€) La ligne de Dieppe Newhaven, est couverte par une délégation de service publique du Conseil Général de la Seine Maritime via DREFUS.Cout exorbitant pour des retombées économiques dérisoires. (voir rapport 2008 de la cour des comptes) A Boulogne sur Mer, tout en ayant mis la pagaille dans les tarifs du détroit, la Compagnie LOW COST Speed ferry a subsisté quatre ans avec l’aide dissimulée de la CCI de Boulogne sur mer (Les taxes portuaires, les frais de lamanage etc. étaient laissés pour compte) Aujourd’ hui,la compagnie LD line vient de prendre le relais grâce à la mise en oeuvre d’un scénario insidieux et manigancé par les hommes du pouvoir boulonnais. Pour limiter ses coûts d’exploitation, LD Line n’hésite pas à exploiter son Catamaran avec des marins portugais sous payés. (Une situation socialement inacceptable et passée sous silence par la majorité des élus.) Malgré tout, la rentabilité de cette ligne reste précaire. Le trafic fret est insignifiant et celui des passagers médiocre. Par un chantage,le soit disant grand armateur français Dreyfus (dixit Mr Percheron) ne tardera pas, à quémander des aides publiques pour la continuation de cette ligne. Après avoir volontairement bafoué l’esprit d’un grand port unique de la Cote d’Opale, les hommes du pouvoir du Boulonnais s’empressent aujourd’ hui de demander la mise en œuvre rapide d’une fusion des CCI du littoral ( le déficit prévisible qui se produira rapidement sur le port de Boulogne sera insupportable pour la CCIB) Le nouveau terminal sur Boulogne a fait, et fait encore l’objet de débats conflictuels entre les deux chambres de commerce. Les conséquences pourraient s’avérer catastrophiques en terme d’emplois locaux et de gaspillage d’argent public. Aussi, Le Conseil Régional du NPdC , présidé par Daniel PERCHERON voulant ménager la chèvre et le chou porte une lourde responsabilité dans cet état de fait . Les premiers investissements sur le nouveau terminal de Boulogne ont coûté aux contribuables 60M€ pour créer seulement 25 emplois ! Le port de Boulogne étant situé à 20 minutes du port de Calais ou du tunnel sous la manche ne peut plus vivre durablement du transmanche traditionnel.(Exemple : le port de Folkestone vis-à-vis de Douvres). PROPOSITIONS BOULOGNE SUR MER Cependant d’autres activités portuaires peuvent se développer durablement.(La plaisance..le cabotage..BGV…logistique..continuité Mer/Fer par le biais du tunnel ferroviaire de l’Avé- Maria. Ect…. CALAIS Concernant Calais, je ne crois pas qu’il faille s’opposer à une adaptation future des nouveaux gabarits de car- ferry. Les prévisions cohérentes de trafic ( source CATRAM) sont rassurantes : De 11Million de passagers en 2008,ce chiffre devrait atteindre 13M en 2030 pour arriver à 17.6M en 2050 Le fret de 1.7Million d’unités passerait de 2.7Md’unité en 2030 Cependant, ne serait-il pas plus prudent et moins onéreux de construire de nouvelles passerelles adaptées aux futurs car ferry au lieu d’investir 400 à 500 M€ pour un nouveau terminal ? Aussi, pour peser sur les lignes du détroit à desservir, la région ne peut -elle pas s’introduire dans le capital de l’opérateur public Seafrance plutôt que de favoriser un opérateur privé,(Dreyfus) champion du dumping social? Cela étant, c’est par une vision globale des activités des trois ports (Boulogne/Calais/Dunkerque) que l’on discernera les meilleures solutions pour aboutir demain un grand écoport de la cote d’opale viable socialement et durablement. Pierre COPPIN Conseiller municipal sur Le Portel Syndicaliste Marin (34 ans de Transmanche)

Avis n°5 de : SPEARS  Julia-  62100 CALAIS - le 02/10/2009

Page 27 du dossier du débat - le bassin des chasses est un lieu naturel à préserver. Les éclairages supplémentaires, les passerelles, les bâtiments à proximité pollueraient par le bruit et la lumière et généreraient une circulation plus importante !

Avis n°6 de : DUVIEUBOURG Michel-  62185 Fréthun - le 07/10/2009

Le développement du port est une nécessité pour équilibrer l'offre en matière de liaison transmanche. Si le projet calais port 2015 n’aboutit pas, le tunnel qui n’est pas saturé, se développera et avec lui les nuisances qu’il engendre (nuisances sonores, émission de poussières ferreuses pour la voie ferrée la plus sollicitée au monde). Les installations portuaires seront plus éloignées des habitations que ne l’est le terminal du lien fixe. L’organisation du débat public pour Calais port 2015 est un point fort en vue d’engagements pour le respect de l’environnement. Cela devrait améliorer le respect des prescriptions des études d’impact. Cette procédure n’était pas en vigueur en 1986, préalablement à l’enquête publique du lien fixe transmanche et c’est bien dommage. Le dernier alinéa de la conclusion du cahier d’acteur d’Eurotunnel est sidérant. : Eurotunnel tient à « S’assurer que le projet respecte scrupuleusement les normes environnementales en vigueur ». Quelle audace. Cette société n‘a pas respecté l’étude d’impact la concernant. Alors que les travaux devaient cesser la nuit de 22h à 6h, ils n’ont été interrompus que de 3h à 4h. Les dispositifs anti bruit prévus destinés également à réduire l’impact visuel n’ont pas été réalisés et cette société veut donner des leçons de bonne conduite environnementale à ses concurrents ! Bien sûr, la soirée du 5 octobre était programmée sans bruit !

Avis n°7 de : Duffy Christophe-  62100 Calais - le 10/10/2009

Eurotunnel devenant un acteur européen du Fret ferroviaire, il pourrait être envisagé des faisceaux partagés à bénéfice réciproque entre le terminal Eurotunnel et le port, Calais devenant un point de rupture de charge et d'éclatement du trafic via la voie maritime depuis la Grande-Bretagne vers la Scandinavie et l'Espagne. Calais pourrait ainsi devenir le point d'éclatement des trafics du Sud de Londres à destination de ces différentes destinations dans une logique de plateforme de massification et de développement durable à l'échelle européenne. Un tel argumentaire semble plus vraisemblable que celui du continent vers la Grande Bretagne qui semble avoir davantage vocation à être capté par Eurotunnel sans rupture de charge.

Avis n°8 de : AUCH Jean-Bernard - le 21/10/2009

J'observe avec intérêt ce débat et jusqu'à présent, je n'ai pas vu d'information concernant l'ouverture eventuelle au public de la nouvelle jetée qui va être construite, aux 2000 pêcheurs en mer que compte le calaisis. Je pense qu'il est necessaire de laisser un libre accès à cette nouvelle jetée aux nombreux pêcheurs du secteur car ils sont privés depuis des années maintenant de l'accès à la jetée et ce pour cause de sécurité. De plus cela permettrait d'avoir une plus grande sécurité sur la jetée ouest qui vient d'être remise à neuf et qui est destinée avant toute  chose  à la promenande des touristes. L'accès de cette jetée au public représenterait une décision gratuite fortement appréciée par la population calaisienne.
J'espère que ma remarque sera prise en compte car la pêche sportive comme la chasse d'ailleurs représente une certaine richesse pour le commerce local qui ne se porte pas bien en ce moment.

Avis n°9 de : LEFEBVRE G 62 - le 23/10/2009

Je reviens du Salon nautique de Nieuwport en belgique qui se déroule, en ce moment, et ce jusque dimanche, Allez-y par curiosité vous-même et vous verrez ce que peut representer la plaisance et apporter à une Ville , c'est incroyable, c'est pour cela qu'avec La sitution géographique de Calais et le potentiel que cela represente, il serait Inconcevable de ne pas avoir un bassin en eau non soumis aux marées, au vu du budget financier que va représenter Calais Port 2015, ce serait impensable de rater cette opportunité.

Avis n°10 de : VERHILE Roland SANGATTE - le 02/11/2009

Le bienvenu « Projet Calais Port 2015 » énonce que l’ambition centrale d’adapter le port aux besoins du transport maritime est couplée avec celle de consolider les activités de tourisme, notamment en favorisant le potentiel de développement des activités du port de plaisance.


Hélas, le projet est vide d’intervention sur le port de plaisance actuel en état de décrépitude. Il se borne à faire valoir une pêche aux touristes parmi les passagers des compagnies maritimes, que l’expérience a démontrée hasardeuse et peu fructueuse. Le comportement exemplaire dans ce domaine de la société privée Eurotunnel n’est pas suivi. Il a consisté à créer des aménagements locaux constituant en eux-mêmes de puissants attraits pour un tourisme complémentaire à celui issus du trafic transmanche. 


Une très forte volonté politique du Conseil régional devrait conduire à compléter le « Projet Calais Port 2015 » hérité de l’état par une liaison Plage-Port-Ville originale et puissamment attractive, amorce du complément d’aménagement de la zone naturelle exceptionnelle allant du Cap Blanc Nez au port de plaisance de Calais, zone en péril de dénaturation. Il s’agirait d’une opération d’aménagement réalisable en tranches successives, étalées sur la décennie s’ouvrant et la suivante.


En document joint, voici une série de vues justifiant plus précisément la critique du projet, avec une brassée d’idées à transformer en réalisations surmontant tous les obstacles qui leur serait opposés.


 

Avis n°12 de : CATE Laurent-  62225  Calais Cedex - le 12/11/2009

Un certain nombre de cahier d'acteurs et d'intervenants en réunions ont fait valoir que l'offre globale actuelle sur le détroit pourrait suffire à répondre à la demande de transport transmanche envisagée dans le futur. On peut le lire notamment dans le cahier d'acteur n°32. Le port de Dunkerque, qui a profité ces dernières années du manque de place dans le port de Calais pour y accueillir l'opérateur transmanche Norfolk Line implanté désormais à Dunkerque Ouest, ne voit certainement pas d'un bon œil l'accroissement de la capacité de son voisin et concurrent, le port de Calais. Il faut tout de même préciser que le port de Dunkerque va connaître l'implantation d'un terminal méthanier au port Ouest. Il est difficile d'imaginer que la venue assez fréquente de bombes flottantes que sont les navires méthaniers n'ait aucune incidence sur le maintien ou au moins le développement du trafic transmanche à passagers. La sécurité des ferries y subira forcément une entaille, et l'enquête publique de ce projet Dunkerquois ne manquera certainement pas de le souligner. Si Dunkerque ne peut répondre à l'accroissement de la demande pour cette raison et si Calais n'a pas les infrastructures nécessaires à cela, le trafic destiné à la Grande Bretagne et venant de l'Est profitera immanquablement aux ports de Ostende et Zeebrugge, le second ayant justement déjà un potentiel important. Il est également fait état d'un projet surdimensionné. Il faut savoir que l'étude y ayant abouti a été menée par un cabinet spécialisé en collaboration avec les acteurs concernés, dont la station de pilotage de Calais. Au cours de cette étude plusieurs idées ont été émises, y compris certaines qui n'incluaient pas la construction d'une nouvelle digue extérieure au port actuel. Elles présentaient toutes des inconvénients majeurs tels que l'exiguïté du plan d'eau pour les manœuvres des navires, la congestion du trafic dans une passe unique, la destruction onéreuse d'ouvrages existants utiles, la restriction de l'activité pendant la durée des travaux. La solution retenue parmi celles proposées le fut d'un accord général. Il faut également dire que la longueur de la jetée n'impacte que modérément le coût de l'investissement (ceci nous a bien été dit au cours des réunions de travail avec le cabinet mandaté), notamment parce qu’en s'écartant suffisamment de la côte on profite des petits fonds du Riden de la Rade pour la construire. On remarquera l'intérêt considérable dans leur évolution sur le long terme qu'on trouvé les ports qui par le passé se sont dotés d'une large digue d'enclôture, comme Dunkerque Ouest, Zeebrugge, et plus modestement Douvres et Boulogne en leur temps. C'est un atout sous forme d'adaptabilité à l'évolution des besoins, de flexibilité sur le très long terme. Ajoutons que le nombre de nouveaux postes transmanches sera de deux dans un premier temps. La vue d'ensemble qui schématise le projet compte plus de postes dans le but de montrer les capacités futures. Mais le port sera modulable en fonction des besoins réactualisés. C'est peut être aussi ce qui fait croire à un projet pharaonique. Quant à la grandeur du plan d'eau, elle est une nécessité pour l'accueil des grands navires que les opérateurs transmanches veulent exploiter. Laurent Caté, pilote de Boulogne Calais, (ancien navigant sur méthaniers).

Avis n°13 de : Longuet François-  62231 Sangatte - le 13/11/2009

Perspectives pour Calais Port 2015 La taille des nouveaux navires posera un réel problème avec la configuration actuelle du port qui ne leur permettra pas d'éviter en toute sécurité avec des vents forts. Comme l'a rappelé un intervenant dans l'une des réunions le coût de ce projet est infime si on le compare au tunnel sous la Manche, la taille du bassin est dérisoire par rapport à des bassins de Dunkerque et infime comparé à des bassins du port d'Anvers ou de Rotterdam. Comme à Douvres le projet se fera en 2 temps avec 2 passerelles opérationnelles pour démarrer, le risque est grand d'en rester là dans un premier temps puisque un opérateur émet des doutes sur certains chiffres, l'explication de ces doutes exprimés est peut être que dans leur volonté de continuer leur politique de rationalisations certains opérateurs ne peuvent pas annoncer un avenir trop prometteur. Avec les délais d'embarquement actuels les navires de grande capacité seront remplis, ils seront forcément plus rentables. La vision d'une impressionnante flotte de ferries dans le port n'est qu'une "impression d'artiste" qui donne l'impression de travaux pharaoniques, il n'en est rien rappelle un intervenant. Ce projet servira à continuer l'activité mais rien de plus, et dans quelles conditions d'emploi ? Avec 3 navires de nouvelle génération (Capacité maxi 180 unités fret), on peut embarquer en période de "pointe" 150 camions x 5 rotations x 3 navires = 2250 unités fret, et il reste de la place pour le tourisme. Avec 4 navires on embarque 3000 camions par jour dans les mêmes conditions, 4 navires c'est uniquement un besoin de 2 passerelles nouvelle génération pour un gros opérateur !!! Ce nouveau bassin risque de remplacer l'ancien, c'est visible sur certains documents le bassin Ravisse deviendra peut être un nouveau "no man's land" en 2020, quand les navires des années 90 auront atteint leur limite d'âge il restera sans doute le trafic d'Alcatel et d'Axial qui pourra être totalement relocalisé à cet endroit. Mais comment faire autrement pour ces travaux ? Une modification complète du bassin Ravisse pour les ferries de nouvelle génération gênerait l'exploitation du port pendant plusieurs années rappelle le président de la CCIC: ce projet indispensable ne gênera pas l'exploitation actuelle.

Avis n°14 de : FISCHER PHILIPPE-  62200 BOULOGNE SUR MER - le 14/11/2009

Les usagers de la plaisance s'interrogent sur le devenir de leur activité sur le port de Calais: Elle est actuellement limitée du fait de l'utilisation d'une entrée commune pour tous les navires qui rend la rend la régulation très délicate. Le projet Calais 2015, avec une entrée dédiée pour les car ferries, rendra possible un développement des activités de plaisance dans le port actuel en toute sécurité. Le port de Dunkerque, dans ses cahiers d'acteurs, s'interroge sur l'opportunité et la pertinence de ce projet. Il a bénéficié d'aides publiques pour moderniser son outil d'accueil du transmanche (nouvelles passerelles),au détriment du port de Calais qui devait déjà s'adapter à l'ouverture du tunnel puis à la disparition du duty free: La compagnie Stena n'y a pas survécu. Il s'inquiète de la construction d'un terminal conteneurs alors qu'elle n'est pas d'actualité : elle permet de mettre en valeur le formidable potentiel de ce projet. Le port de Dunkerque a une vocation industrielle; le port ouest accueille déjà de grands minéraliers, de grands pétroliers et bientôt, sûrement de grands méthaniers (transport de gaz). Leur navigation en eaux resserrées sera clairement incompatible avec celle des navires à passagers et les installations de Calais 2015 auront alors toute leur utilité pour accueillir ces navires qui ne pourront plus être exploités à Dunkerque en toute sécurité. La synergie entre les ports trouve donc bien toute sa mesure dans le projet.

Avis n°15 de : HAFFREINGUE André-  62480 LE PORTEL - le 18/11/2009

Lors de la dernière réunion du débat public portant sur le projet "Calais port 2015" qui s'est tenue en mairie de Calais le 16/11/2009 à partir de 19:30, chacun n'aura pu que remarquer l'admirable citation qui émaillé le discours du président de la Chambre de Commerce de Calais : "Là ou il y a une volonté, il y a un chemin". On ne saurait trop dire pourquoi elle a été attribuée à "sir" Winston CHURCHILL. Peut-être le côté anglo-français du projet ? Il convient néanmoins de rendre à César ce qui est à César et, en l'occurrence, au Camarade Vladimir Ilitch OULIANOV, dit LÉNINE dont nous ne savions pas le président admirateur de la profondeur de la pensée et dont tant de clairvoyance ne manque nullement de nous réjouir. Bien entendu, nous ne doutons pas un instant qu'il aurait été fait référence de la même façon à cette citation si l'auteur réel en avait été connu et, encore moins, qu'il eût été cité de la même manière que "sir" Winston CHURCHILL. Vous remerciant donc de bien vouloir porter rectification de cette méprise dans le verbatim de la réunion...

Avis n°17 de : GAY RICHARD-  62231 SANGATTE - le 21/11/2009

Lors de la réunion de clôture du débat du 16 novembre, le président et les membres de la comission ont soulevé comme étant un anachronisme, les faits que le débat a lieu 6 mois avant les élections régionales qui renouvelleront la personnalité du maître de l'ouvrage, et surtout avant même que la future gouvernance de la future société portuaire qui pilotera le futur port de Calais-Boulogne. Je voudrais souligner que dans tous les cas, il y aura encore d'autres élections régionales avant la fin du chantier de construction de Calais 2015 et la mise en service de l'ouvrage. On ne peut donc se fonder sur le échéances normales de la vie démocratique pour trouver motif à ralentir le débat public sur une opération dont il a été souligné l'urgence compte tenu des nécessaires étapes qui doivent encore précéder son achèvement. De même, le port de Calais a aujourd'hui un concessionnaire en bonne et due forme, qui a fait son travail en projetant l'avenir avant même que son nouveau concédant (et maître de l'ouvrage) soit désigné et installé. Le dit concessionnaire a été moteur dans une proposition d'évolution (révolution ?) de la gouvernance des 2 ports de Calais et Boulogne. Les choses sont concomittantes, et l'on ne peut se permettre d'attendre une situation figée pour lancer un débat sur l'avenir. Car rien ne sera jamais figé: un jour le maître de l'ouvrage, un jour la société portuaire, un jour l'un ou l'autre président, un jour l'une ou l'autre structure,... Il faut bien avancer malgré tout. Et sans attendre. Mais puisque l'on a parlé de gouvernance, j'ai noté que l'on a aussi beaucoup parlé au cours de toutes les réunions (j'ai assisté à 8 d'entre elles) de Territoire. J'en profite donc pour donner mon avis et formuler ma déception. On est obligé de parler de territoire, parce qu'on ne peut pas parler simplement du Calaisis. Je voudrais que la commission relève comme un point faible du dossier, comme c'en est un de tous les dossiers du Calaisis, le fait qu'il y ait encore 5 communauté de communes pour représenter ce territoire qui, du coup, ne mérite pas la majuscule. Je n'habite pas Calais, mais je dis que je suis Calaisien. Et je crois qu'il doit y avoir beaucoup de gens qui pense comme moi dans les 5 communautés de communes. Mais qu'attendent nos représentants pour parler d'une seule voix, celle du Calaisis, qui sera, de ce fait, mieux entendue ? Que veulent dire les 3 pays, la vallée de la Hem ou la région d'Audruicq, quand on est à Lille (je parle en connaissance de cause: j'y travaille) et encore moins quand on est à Paris ? Comment voulez-vous qu'on y entende clairement ces "Calaisiens" qui sont eux-mêmes incapables de s'entendre ? Il est ridicule et immature que nos représentants se chamaillent toujours pour des postes de vice-présidents pendant que les dossiers n'avancent pas et qu'ils pleurent sur nos records de chomage. Peut-on leur demander de se conduire enfin en adultes ? Pendant ce temps, les ports de Calais et Boulogne préparent un rapprochement historique auquel des siècles de compétition ne les prédestinaient pas. Et Michel Delbarre affirme, lors de la réunion de Dunkerque, qu'un jour les 3 ports du Nord n'en feront qu'un. Cela ne sera pas facile à faire compte tenu de l'histoire, mais au moins est-il courageux de se mettre en chemin. Il faut donc saluer autant qu'elle le mérite la hauteur de vue des hommes qui lancent ce mouvement. Et, par comparaison, dire la petitesse de ceux qui ne dépassent pas leurs querelles de villages voisins. Il me serait agréable et je vous en remercierais, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de la commission, que vous évoquiez ceci comme point faible du dossier Calais 2015 (comme de tous les dossiers du Calaisis) afin d'aider à la prise de conscience de la nécessité de créer enfin un GRAND CALAIS.