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Questions et réponses
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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat.
Certaines questions ayant été transférées dans les demandes de documentation ou les avis, il se peut que la numérotation ci-après ne se suive pas. Merci pour votre compréhension.
Thème séléctionné : QUESTION MO
Question n°1 de : Catoire Bernard- 34200 Sete - le 12/07/2009 Comment est pris en compte l'impact d'une telle saillie sur l'estran?
Pour mémoire la contraction de la digue est de Calais à la fin du XIX siècle a été concomitante avec la formation du riden de Calais et ce n'est pas un hasard.
C'était déjà un problème évoqué lors du projet de déplacement de la jetée est fin des années 1970 qui avait conduit à limiter l'obstacle crée pour les courants. |
Réponse le 25/09/2009
L'historique des bancs devant la façade maritime des Flandres, depuis Sangatte jusqu'au-delà de Dunkerque, montre que leur formation et leur évolution sont liées d'une part à la poldérisation progressive de ce secteur d'accumulation du quaternaire, notamment dans la zone de Walde et celle du platier d'Oye, jusqu'au début du 20ème siècle, d'autre part à la courantologie générale liée au balancement des marées à proximité du goulet d'étranglement que constitue le détroit du Pas de Calais.
L'incidence de la construction des ouvrages portuaires successifs, depuis la première jetée Est à claire-voie au XIXème siècle jusqu'à la nouvelle jetée Est en enrochements des années 1980, se fait sentir essentiellement dans la zone de marnage et dans les petits fonds.
S'agissant du nouvel ouvrage envisagé, plus au large, les premières expertises menées en 2005 par le concessionnaire, la Chambre de commerce et d'industrie de Calais, montrent que la solution d'extension du port proposée pourrait avoir des impacts essentiellement locaux et se traduire plus particulièrement par :
► une modification de la morphologie du riden de la Rade immédiatement au nord des ouvrages portuaires projetés ;
► une poursuite, voire une accélération de l'engraissement du littoral à l'est du port (dunes du Fort Vert) ;
► un impact nul ou faible à l'ouest de l'entrée du port et donc le maintien de la tendance actuelle concernant la stabilité de la plage de Calais.
Une étude plus approfondie, à l'aide d'outils de modélisation numériques et se basant sur une bathymétrie (définition : description des fonds immergés grâce aux mesures de profondeurs) récente et des mesures de courants actualisées, a été lancée.
Les résultats attendus de cette étude, réalisée sous maîtrise d'ouvrage régionale et confiée au bureau d'études spécialisé SOGREAH, sont décrits dans le dossier du débat (p.74). Ils permettront de disposer dans les prochains mois d'une analyse plus précise des impacts du projet sur les courants, les houles et l'évolution des fonds et du littoral en intégrant notamment les effets du changement climatique.
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Question n°2 de : ENGRAND MICHEL CALAIS - le 15/09/2009 Dans le projet, le centre de loisirs Jules Ferry ainsi que les 2 blockaus situés entre le centre de loisirs et la mer, sont-ils touchés ? |
Réponse le 25/09/2009
Le centre de loisirs J. Ferry et les deux blockhaus adjacents ne sont pas dans le périmètre d'emprise du projet.
Le mode d'accès à ce site ne sera pas modifié par le projet, tant en phase travaux que lors de l'exploitation de l'extension portuaire.
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Question n°4 de : Chevalier Catherine Calais - le 15/09/2009 Quelles mesures prendrez-vous pour limiter la pollution issue du trafic maritime ?
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Réponse le 25/09/2009
Les mesures actuellement en vigueur pour limiter les pollutions liées aux trafics maritimes sont définies par des conventions internationales afin d'assurer l'efficacité de ces mesures et garantir un niveau de contraintes commun au niveau international.
C'est donc l'Etat qui définit les mesures applicables en France en ratifiant ces conventions internationales, en transposant les directives européennes et en élaborant des lois spécifiques (POLMAR par exemple).
· Les sujets traités par ces conventions concernent :
► La dégradation de la qualité de l'air par les navires de commerce : l'annexe VI de la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires, dite MARPOL, ratifiée par la France, est entrée en vigueur en mai 2005. Elle fixe les normes d'émission que les compagnies maritimes, propriétaires de navires, doivent respecter. Elle réglemente notamment les rejets d'oxydes d'azote (Nox), d'oxyde de soufre (Sox), de composés organiques volatiles (VOCs), de biphényls polychlorés (PCBs)...
La teneur maximale en soufre dans les combustibles marins est fixée à 4,5 %, limitant ainsi les émissions de Sox. A Calais, la teneur maximale en soufre des combustibles marins est abaissée à 1,5 %. Cette norme s'impose aux compagnies maritimes.
► Les déchets : Conformément à la convention MARPOL et la Directive 2000/59/CE, la Région, en tant qu'autorité portuaire, a élaboré un plan de réception et de traitement des déchets d'exploitation des navires et des résidus de cargaison. Ce plan, mis en œuvre par le concessionnaire (la Chambre de commerce et d'industrie de Calais) permet aux navires de décharger et de faire traiter l'ensemble de leurs déchets (déchets, eaux usées, eaux de cale...).
► La gestion des pollutions accidentelles par hydrocarbures en mer est de la responsabilité de l'Etat. Dans les ports, hors accident majeur (déclenchement du plan POLMAR sous l'autorité de l'Etat), la gestion des pollutions accidentelles est assumée par la Région, autorité portuaire. qui dispose d'un stock de matériel (barrages, tenues de protection...) et de personnel formé.
A l'avenir, les évolutions technologiques, les pistes d'améliorations envisagées par l'OMI (Organisation maritime internationale) et les caractéristiques du port après extension devraient permettre de limiter les pollutions atmosphériques issues du trafic maritime :
- l'augmentation de la capacité de chargement des navires devrait quasiment stabiliser la fréquence des rotations ;
- une réduction des émissions de polluant dans l'atmosphère serait, quant à elle, accessible par l'évolution des motorisations et des carburants, par une maîtrise de la vitesse des navires (déjà observée sur la ligne Calais - Douvres) ;
Par ailleurs, des réflexions sur le branchement électrique des navires à quai sont d'ores et déjà prévues dans le cadre d'un programme européen (PATCH) auquel participe la Chambre de commerce et d'industrie de Calais.
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Question n°6 de : Chevalier Christine Calais - le 17/09/2009 Que sera le devenir de la plage de Calais avec les modifications des courants marins engendrées par ce nouveau port ? |
Réponse le 29/09/2009
Cette question étant t voisine de la question 1, nous vous proposons de vous référer à sa réponse.
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Question n°7 de : Buhagiar Denis- 62930 Wimereux - le 19/09/2009 En page 20 du dossier du débat public, on note que le trafic marchandises tunnel + port est de 55 M tonnes. En page 22, on peut lire "Le territoire a exprimé la volonté que le système logistique de Calais (...) puisse traiter 100 M tonnes de marchandises à l'horizon 2015"
Confirmez-vous qu'en 6 ans, vous pensez quasiment doubler le volume marchandises traité à Calais ?
Est-ce que cet objectif constitue le seuil à atteindre pour amortir les investissements ? |
Réponse le 25/09/2009
Les perspectives de trafic marchandises
Les perspectives de trafic marchandises du port de Calais sont décrites dans le Dossier du débat (p.91), à savoir :
- 2,7 millions d'unités de fret accompagné, essentiellement transmanche
- 0,3 millions d'unités de fret en cabotage maritime.
Il en résulte une croissance attendue de +50% du fret accompagné à l'horizon 2030 puis une stabilisation jusqu'en 2050.
Comme indiqué dans le dossier du débat (p. 114), ces perspectives d'activité portuaire doivent permettre le financement des superstructures et de tout ou partie des investissements d'infrastructures envisagés, dont l'amortissement s'étale sur plusieurs décennies.
· Précisions statistiques
Les données de trafic mentionnées dans le Dossier du débat (p.22) proviennent des statistiques des gestionnaires du port d'une part, du tunnel d'autre part. Ces statistiques ont des composantes différentes :
- pour le port, 40 millions de tonnes correspondent à un « tonnage brut » (schématiquement le poids du camion et de la marchandise transportée) ;
- pour le tunnel, les 15 millions de tonnes correspondent à un « tonnage net » (uniquement le poids de la marchandise transportée).
Compte tenu du poids moyen d'un camion (11 tonnes), le tonnage brut globalement traité par le port et le tunnel peut être estimé à 69 millions de tonnes en 2008.
· l'objectif de capacité de 100 millions de tonnes
Cet objectif a été exprimé par les organismes de promotion et de développement économique du Calaisis.
Il s'agit là, non pas d'une prévision de trafic pour 2015, mais d'un objectif de niveau de capacité souhaité.
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Question n°8 de : Buhagiar Denis- 62930 Wimereux - le 19/09/2009 Page 74 du dossier on peut lire concernant le programme d'études environnementales : « ces études ne sont qu’à leur début mais la région souhaite exploiter voire anticiper les premières analyses afin d’éclairer le débat public » Le maître d'ouvrage peut-il fournir ces premières analyses avant la réunion consacrée au volet environnemental prévue le 12 octobre ?
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Réponse le 25/09/2009
Les études citées page 74 du dossier de débat sont effectivement en cours et n'ont pas encore fait l'objet de rapports intermédiaires.
Sous réserve de l'accord de la Commission particulière du débat public, la Région pourrait présenter, lors de la réunion du 12 octobre prochain consacrée à l'environnement, les premiers éléments issus de ces études, et notamment les premières observations faites sur l'état initial de l'environnement (inventaires de la faune, de la flore et des habitats, cadre de vie) ainsi que sur l'avancement des travaux de modélisation hydro-sédimentaire.
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Question n°9 de : Engrand Michel- 62100 Calais - le 20/09/2009 Avis sur chapitre 5 page 87
Je pense que L'écocombi n'est peut-être pas la meilleure solution. Un ensemble routier de 25 m en cas d'accident ou de manœuvre ne peut-il pas générer un certain nombre de problèmes pour les autres usagers des routes et autoroutes ? La solution du ferroutage n’est-elle, au final, pas plus sécurisante même si cela a un coût.
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Réponse le 25/09/2009
La technique de l'éco-combi est régulièrement évoquée dans les travaux de prospective sur l'évolution des modes de transport terrestre en Europe.
En France, l'Etat a demandé à l'Observatoire Energie Environnement Transports d'examiner et d'apprécier les enjeux de ces camions de 25m de long.
Le projet Calais Port 2015 ne retient pas, dans ses hypothèses de trafic, une percée de ce mode de transport.
En effet, Calais Port 2015 s'inscrit dans un schéma volontariste de report modal (page 13 du Dossier de débat) qui privilégie des modes alternatifs à la route, à savoir :
- des acheminements terrestres ferroviaires, pouvant inclure la solution du ferroutage ;
- et des liaisons par cabotage maritime.
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Question n°10 de : Pouilly Denis- 62100 calais - le 26/09/2009 Est-ce que la nouvelle grande jetée sera prévue pour accueillir sur toute sa longueur ainsi qu'a son extrémité, les pêcheurs à la ligne avec une certaine sécurité pour éviter des accidents si toutefois celle ci est étudié dès le début des études des plans, cela permettrait de voir moins de pêcheurs sur la jetée est avec moins de risque pour les promeneurs. |
Réponse le 12/10/2009
Une digue comporte, d'une façon générale, des risques sérieux : franchissements lors des tempêtes, risques de chute à l'eau ou dans les carapaces, risques de collision d'un navire au musoir.
Cela est d'autant plus prégnant que l'ouvrage est éloigné, tant pour des questions de surveillance que d'accessibilité des secours.
La grande jetée prévue dans le cadre du projet Calais Port 2015 entre totalement dans ces caractéristiques et ne peut donc, en dehors même des exigences de sécurité et de sûreté propres aux ports tels que Calais, être ouverte au public, pour quelque utilisation que ce soit.
Toutefois, la pêche à la ligne restera acceptée sur la jetée Ouest selon les règlements en vigueur actuellement. Il est à noter qu'il est également possible de pratiquer cette activité sur les plages de part et d'autre du port.
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Question n°11 de : Pouilly Denis- 62100 Calais - le 28/09/2009 Est-ce qu'il serait possible d'obtenir une cale à bateaux pour descendre et remonter des bateaux de leurs remorques sans gêner les mouvements des navires de commerce ou transmanche. Une rampe à l'Est de cette grande nouvelle jetée sera peut être une solution, avec éventuellement une personne pour faire payer un droit de passage (moins cher qu'un grutage) pour un aller/retour dans le golfe du Morbihan cela fait 8 € avec un parking pour garer les voitures et les remorques, suivant la longueur de la cale (rampe) un tracteur pour faire les manoeuvres à marée base (sable) |
Réponse le 12/10/2009
L'implantation d'une cale à bateaux dans les espaces dédiés aux activités de commerce et de transmanche n'est pas envisageable au regard des risques nautiques importants que cela engendrerait.
L'implantation d'une rampe à l'Est de la grande jetée se heurte par ailleurs à plusieurs sortes de contraintes :
Ø les questions de sécurité et de sûreté posées, comme pour l'accès de tout autre public (pêcheurs, promeneurs...) (voir réponse à la question n° 10) à la digue elle-même ;
Ø l'emprise sur des zones naturelles sensibles du cordon littoral ainsi que les conditions de circulation sur une zone d'estran meuble si cette rampe était établie à l'Est de la nouvelle jetée.
De plus, aucune zone de parking n'est prévue à cet endroit par ailleurs très éloigné du centre ville et difficile à sécuriser.
Ces considérations avaient déjà été analysées lors de l'examen des usages possibles du site de l'hoverport après l'arrêt de son exploitation.
Ces réflexions avaient conduit à retenir la solution de mise à l'eau au niveau des plages pour ce qui concerne la plaisance légère. Une rampe a été ainsi mise en place sur la commune de Sangatte.
Ce type d'équipement pourrait être intégré dans une réflexion plus globale sur l'évolution de la plaisance dans le port de Calais, au sujet de laquelle il peut être utile de solliciter le concessionnaire du Port et de cette activité, la CCI de Calais.
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Question n°14 de : Milhamont Philippe- 62100 calais - le 29/09/2009 Pourriez-vous m'indiquer si une cale de mise à l'eau est prévue dans le projet Calais port 2015 ?
Si non, il serait bien de penser aux plaisanciers qui n'ont pas la possibilité ou les moyens de laisser leur bateau dans un port.
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Réponse le 12/10/2009
Cette question est similaire à la Q.11, pour mémoire, la réponse apportée à cette question a été :
L'implantation d'une rampe à l'Est de la grande jetée se heurte par ailleurs à plusieurs sortes de contraintes :
L'implantation d'une cale à bateaux dans les espaces dédiés aux activités de commerce et de transmanche n'est pas envisageable au regard des risques nautiques importants que cela engendrerait.
Ø les questions de sécurité et de sûreté posées, comme pour l'accès de tout autre public (pêcheurs, promeneurs...) (voir réponse à la question n° 10) à la digue elle-même ;
Ø l'emprise sur des zones naturelles sensibles du cordon littoral ainsi que les conditions de circulation sur une zone d'estran meuble si cette rampe était établie à l'Est de la nouvelle jetée.
De plus, aucune zone de parking n'est prévue à cet endroit par ailleurs très éloigné du centre ville et difficile à sécuriser.
Ces considérations avaient déjà été analysées lors de l'examen des usages possibles du site de l'hoverport après l'arrêt de son exploitation.
Ces réflexions avaient conduit à retenir la solution de mise à l'eau au niveau des plages pour ce qui concerne la plaisance légère. Une rampe a été ainsi mise en place sur la commune de Sangatte.
Ce type d'équipement pourrait être intégré dans une réflexion plus globale sur l'évolution de la plaisance dans le port de Calais, au sujet de laquelle il peut être utile de solliciter le concessionnaire du Port et de cette activité, la CCI de Calais.
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Question n°15 de : ROBE BERTRAND- 62100 CALAIS - le 30/09/2009 Une descente à bateau a-t-elle été prévue ?
Dans un contexte où la mairie de calais parle de "tourisme", je pense qu'aujourd'hui une cale de mise à l'eau est vraiment primordiale pour son développement à calais. |
Réponse le 12/10/2009
Cette question est similaire à la Q.11, pour mémoire, la réponse apportée à cette question a été :
L'implantation d'une cale à bateaux dans les espaces dédiés aux activités de commerce et de transmanche n'est pas envisageable au regard des risques nautiques importants que cela engendrerait.
L'implantation d'une rampe à l'Est de la grande jetée se heurte par ailleurs à plusieurs sortes de contraintes :
Ø les questions de sécurité et de sûreté posées, comme pour l'accès de tout autre public (pêcheurs, promeneurs...) (voir réponse à la question n° 10) à la digue elle-même ;
Ø l'emprise sur des zones naturelles sensibles du cordon littoral ainsi que les conditions de circulation sur une zone d'estran meuble si cette rampe était établie à l'Est de la nouvelle jetée.
De plus, aucune zone de parking n'est prévue à cet endroit par ailleurs très éloigné du centre ville et difficile à sécuriser.
Ces considérations avaient déjà été analysées lors de l'examen des usages possibles du site de l'hoverport après l'arrêt de son exploitation.
Ces réflexions avaient conduit à retenir la solution de mise à l'eau au niveau des plages pour ce qui concerne la plaisance légère. Une rampe a été ainsi mise en place sur la commune de Sangatte.
Ce type d'équipement pourrait être intégré dans une réflexion plus globale sur l'évolution de la plaisance dans le port de Calais, au sujet de laquelle il peut être utile de solliciter le concessionnaire du Port et de cette activité, la CCI de Calais.
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Question n°16 de : LEFEBVRE FOURNIER Gille - le 01/10/2009 Dans le projet port de Calais 2015 y a–t-il une vraie place pour la plaisance ? Je veux dire par là un port en eau avec accès direct à la mer comme à Dunkerque ou à Boulogne. Calais en a vraiment besoin car c’est une source de revenu pour notre ville qui est très bien placée sur le plan géographique mais qui jusqu’à aujourd’hui n’a pas su mettre à profit ce potentiel. La plaisance internationale serait une source d’emploi pour les commerces et les restaurants Calaisiens et l’emploi à Calais ce n’est pas du luxe mais ceux qui ont de gros bateaux ramèneront des devises et pourquoi pas une marina ? Regardons autour de nous et pourquoi ne pas envisager de faire un peu de prospection dans les ports qui en sont pourvus ? Les ferrys et le fret c’est bien comme ressource mais CALAIS MERITE BEAUCOUP PLUS, donc il est encore temps d’agir et d’avoir de grandes ambitions pour notre ville. |
Réponse le 12/10/2009
Sur le port de Calais, les bassins marnants permettant un accès permanent à la mer sont le futur bassin du projet Calais Port 2015, le bassin Ravisse et les quais de l'arrière-port. Les deux premiers bassins sont réservés à un usage commercial et l'arrière-port sert de chenal d'accès à plusieurs quais commerciaux : le bassin Carnot et le quai Paul Devot.
Pour des raisons de sécurité de la navigation, il n'est pas envisageable d'étendre les installations de plaisance au sein de ces bassins avec accès direct à la mer et affectés aux trafics rouliers ou commerciaux.
Toutefois, le projet Calais Port 2015 crée des conditions favorables pour le développement de la plaisance sur les bassins à flot.
En effet, en transférant une partie de l'activité transmanche - qui engendre un intense trafic dans la passe d'entrée du port - dans un nouveau bassin avec une passe d'entrée spécifique, le projet Calais Port 2015 permettra d'améliorer les conditions d'accès de la plaisance dans le port actuel ( bassin Ouest et arrière-port).
La plaisance étant effectivement une activité valorisante pour le commerce et la vie locale, son développement devra faire l'objet d'une concertation avec la Ville et l'Agglomération, dans le cadre du projet d'"excellence territoriale" et de la mise en valeur de l'interface urbaine et portuaire. Il peut être utile à ce sujet de solliciter le concessionnaire du Port et de cette activité, la CCI de Calais.
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Question n°18 de : VALDURIEZ THIERRY MARCK - le 01/10/2009 Pensez-vous ouvrir une descente à bateaux sur Calais?
Des amis Bretons sont venus cet été à Calais avec un petit zodiac et ont été surpris de ne pas pouvoir le mettre à l’eau...... Je tracte mon bateau pour le mettre à l’eau à Gravelines car c’est le plus facile et le plus accessible dans le secteur. Je ne souhaite pas le laisser au port car je fais du nautisme fluvial et donc il faut qu’il soit sur la remorque en cas d’envie de sortie (canal ou mer). Est-ce normal et que comptez-vous faire ?
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Réponse le 12/10/2009
Cette question est similaire à la Q.11, pour mémoire, la réponse apportée à cette question a été :
L'implantation d'une cale à bateaux dans les espaces dédiés aux activités de commerce et de transmanche n'est pas envisageable au regard des risques nautiques importants que cela engendrerait.
L'implantation d'une rampe à l'Est de la grande jetée se heurte par ailleurs à plusieurs sortes de contraintes :
Ø les questions de sécurité et de sûreté posées, comme pour l'accès de tout autre public (pêcheurs, promeneurs...) (voir réponse à la question n° 10) à la digue elle-même ;
Ø l'emprise sur des zones naturelles sensibles du cordon littoral ainsi que les conditions de circulation sur une zone d'estran meuble si cette rampe était établie à l'Est de la nouvelle jetée.
De plus, aucune zone de parking n'est prévue à cet endroit par ailleurs très éloigné du centre ville et difficile à sécuriser.
Ces considérations avaient déjà été analysées lors de l'examen des usages possibles du site de l'hoverport après l'arrêt de son exploitation.
Ces réflexions avaient conduit à retenir la solution de mise à l'eau au niveau des plages pour ce qui concerne la plaisance légère. Une rampe a été ainsi mise en place sur la commune de Sangatte.
Ce type d'équipement pourrait être intégré dans une réflexion plus globale sur l'évolution de la plaisance dans le port de Calais, au sujet de laquelle il peut être utile de solliciter le concessionnaire du Port et de cette activité, la CCI de Calais.
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Question n°19 de : SPEARS Julia- 62100 CALAIS - le 01/10/2009 Après la remise des conclusions du débat, de quelle façon sera prise la décision du Maitre d’Ouvrage de poursuivre ou non le projet et en quelle forme ? |
Réponse le 20/10/2009
Cette question est similaire à la question 21. Pour mémoire, la réponse apportée a été la suivante :
A l'issue du débat public, la CPDP disposera de deux mois pour publier officiellement le compte-rendu et le bilan du débat. Dans les trois mois suivants, les élus du Conseil Régional Nord-Pas de Calais prendront une décision quant aux conditions de poursuite du projet en fonction des observations de la CNDP.
En outre, la décision des élus de la Région Nord-Pas de Calais, maître d'ouvrage, pourra s'appuyer sur un certain nombre d'informations complémentaires telles que : - les premières conclusions sur les études environnementales relatives à l'état initial de l'environnement et du cadre de vie (analyse fonctionnement actuel, qualité et diversité de l'environnement) menées par les cabinets IDRA/ BIOTOPE - les études hydro-sédimentaires menées par le cabinet SOGREAH - l'état d'avancement des autres études en cours
Cette décision donnera lieu à un débat et à une délibération votée en Assemblée Plénière. Cette délibération, en tant qu'acte administratif, sera un document communicable et accessible au public.
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Question n°20 de : COPPIN PIERRE- 62480 LE PORTEL - le 01/10/2009 Afin de peser sur les lignes du détroit à desservir, la région NPDC ne peut-elle pas s’introduire dans le capital de l’opérateur public Seafrance plutôt que de favoriser un opérateur privé, (Dreyfus) champion du dumping social ? |
Réponse le 12/10/2009
Lors de la réunion inaugurale du Débat public à l'Hôtel de Ville de Calais le 18 septembre, Daniel PERCHERON, Président du Conseil Régional Nord-Pas de Calais s'est exprimé sur ce sujet. Ci-joint l'extrait de son intervention disponible sur le site de la CPDP évoquant l'avenir de Seafrance :
« [...] Nous suivons de près les difficultés de SeaFrance. L'actionnaire de SeaFrance n'est pas un actionnaire ordinaire : c'est la SNCF. Nous avons entendu les hésitations de la SNCF sur l'avenir de SeaFrance. Il n'est pas exclu que la SNCF, dans ce métier si difficile, si concurrentiel, doute d'elle-même, de sa capacité à réussir, en quelque sorte, SeaFrance. Nous avons aussi enregistré que face à ces difficultés, certains se proposaient d'accompagner la SNCF. Nous avons une position très simple à la Région, 1 500 emplois à Calais.
Premièrement, nous souhaitons que la SNCF soit à la hauteur des enjeux et, par conséquent, comme elle a les moyens de le faire, qu'elle soit au rendez-vous social des difficultés de SeaFrance.
Deuxièmement, nous souhaitons que la SNCF continue à faire à sa manière ce métier de SeaFrance.
Troisièmement, si on fait appel à nous pour faciliter cette adaptation de la SNCF, une fois l'emploi totalement préservé et avec l'accord des salariés après référendum, nous nous engagerons financièrement à la hauteur nécessaire pour permettre à SeaFrance de continuer.
Si la société portuaire a vu le jour, si le port unique régional, grand port national et port à vocation européenne, Calais-Boulogne, existe à ce moment-là, nous pensons aussi que SeaFrance pourra avoir une responsabilité d'aménagement du territoire en desservant, non pas les deux ports, mais les deux antennes du port unique. Je résume... Premièrement, nous sommes absolument attentifs, nous sommes, bien sûr, un peu inquiets, comme pour l'automobile, la région est en difficulté, compte tenu de la crise.
Deuxièmement, nous prendrons la décision conforme à l'avis majoritaire des salariés, après les procédures démocratiques qui s'imposent.
Troisièmement, nous aiderons, s'il le faut, à condition que la SNCF soit toujours partie prenante de cette aventure qu'est l'aventure de SeaFrance. Nous comprenons, compte tenu des difficultés du fret, compte tenu du cahier des charges extraordinairement difficile imposé à la plus grande entreprise ferroviaire du monde et à la meilleure entreprise ferroviaire du monde, qu'elle cherche à s'adapter mais nous pensons qu'elle a les moyens de s'adapter en respectant l'emploi et en redéfinissant l'avenir de SeaFrance.
En tout cas, il n'y a aucun doute à avoir, les salariés de SeaFrance peuvent compter sur la volonté du Conseil régional et, au-delà, sur la solidarité de toutes les collectivités locales. »
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Question n°21 de : SPEARS Julia- 62100 CALAIS - le 02/10/2009 Quels sont les « critères de la décision » du Maitre d’Ouvrage à l'issue du débat ?
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Réponse le 12/10/2009
A l'issue du débat public, la CPDP disposera de deux mois pour publier officiellement le compte-rendu et le bilan du débat. Dans les trois mois suivants, les élus du Conseil Régional Nord-Pas de Calais prendront une décision quant aux conditions de poursuite du projet en fonction des observations de la CNDP.
En outre, la décision des élus de la Région Nord-Pas de Calais, maître d'ouvrage, pourra s'appuyer sur un certain nombre d'informations complémentaires telles que :
- les premières conclusions sur les études environnementales relatives à l'état initial de l'environnement et du cadre de vie (analyse fonctionnement actuel, qualité et diversité de l'environnement) menées par les cabinets IDRA/ BIOTOPE
- études hydro-sédimentaires menées par le cabinet SOGREAH
- l'état d'avancement des autres études en cours
Cette décision donnera lieu à un débat et à une délibération votée en Assemblée Plénière. Cette délibération, en tant qu'acte administratif, sera un document communicable et accessible au public.
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Question n°22 de : SPEARS Julia- 62100 CALAIS - le 02/10/2009 A quel moment le Maître d’Ouvrage expliquera t’il les « projets d’excellence » pour rendre la ville de Calais plus attrayante ? Comment peut-on participer à l’élaboration de ces projets et faire connaître nos commentaires ? |
Réponse le 12/10/2009
La Communauté d'Agglomération du Calaisis a élaboré un projet d'excellence territoriale qui entend valoriser le front maritime et l'image urbaine.
La Région Nord-Pas de Calais n'est donc pas maître d'ouvrage pour ces aménagements.
Il conviendrait d'interroger la Communauté d'Agglomération du Calaisis et/ ou la ville de Calais pour obtenir les réponses à ces questions.
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Question n°23 de : SPEARS Julia- 62100 CALAIS - le 02/10/2009 Est-il prévu d’engager des architectes/urbanistes/paysagistes qui connaissent les enjeux à Calais pour préparer et présenter un projet d’idées ? |
Réponse le 22/10/2009
Le projet Calais Port 2015 comporte des aménagements paysagers et des éléments architecturaux, tels que le bâtiment de capitainerie. Lors des études préliminaires menées par la CCI de Calais, le cabinet d'architecture KERN a produit des esquisses de ces aménagements. On peut ainsi voir en pages 30 et 31 du dossier du débat public, les propositions du cabinet KERN quant au traitement paysager de l'entrée du port et une suggestion de construction « emblématique » pour la future capitainerie.
En phase de réalisation, le Maître d'ouvrage s'appuyera sur une équipe de maîtrise d'œuvre pluri-disciplinaire aux compétences reconnues en matière d'architecture et de conception paysagère afin de concevoir les aménagements définitifs et de suivre leur mise en œuvre.
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Question n°24 de : SPEARS Julia- 62100 CALAIS - le 02/10/2009 Qu’est-il prévu pour la rampe en béton entre la jetée ouest et l’avant port en bout du parking face aux restaurants ? |
Réponse le 12/10/2009
La rampe située entre la jetée Ouest et le musoir des « Green Jackets » est une chambre d'épanouissement de la houle dont l'objet est de dissiper l'énergie de la mer lors des fortes tempêtes. Cet ouvrage technique permet de diminuer l'agitation dans l'arrière-port et ainsi de faciliter, dans cette zone, la navigation des navires par gros temps. Il est donc prévu de la conserver. |
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Question n°25 de : SPEARS Julia- 62100 CALAIS - le 02/10/2009 Page 25 du dossier du débat - le croquis de « la plaine des loisirs » a besoin d'explications complémentaires permettant de percevoir la cohérence des installations. Pourrait-on préciser les accès à ses usages ? |
Réponse le 12/10/2009
La Communauté d'Agglomération du Calaisis a élaboré un projet d'excellence territoriale qui entend valoriser le front maritime et l'image urbaine.
La Région Nord-Pas de Calais n'est donc pas maître d'ouvrage pour ces aménagements.
Il conviendrait d'interroger la Communauté d'Agglomération du Calaisis et/ ou la ville de Calais pour obtenir les réponses à ces questions
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Question n°27 de : SPEARS Julia- 62100 CALAIS - le 02/10/2009 Page 27 du dossier du débat - que représente le bâtiment transparent en bout du bassin ouest de plaisance ?
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Réponse le 15/10/2009
La Communauté d'Agglomération du Calaisis a élaboré un projet d'excellence territoriale qui entend valoriser le front maritime et l'image urbaine.
La Région Nord-Pas de Calais n'est donc pas maître d'ouvrage pour ces aménagements.
Nous attendons une réponse plus détaillée de la Communauté d'agglomération...
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Question n°29 de : HOSAERT Fabrice - le 02/10/2009 Où puis-je trouver un plan du projet port 2015 ? |
Réponse le 30/10/2009
"Le plan des aménagements envisagés et la description de leurs principales caractéristiques techniques, au stade actuel des études, sont donnés au chapitre 6 du dossier de débat public (p. 104 et suivantes). Il s'agit de la solution privilégiée par la Région Nord Pas-de-Calais, à l'issue d'une analyse multicritère entre plusieurs solutions présentées au chapitre 5.2 du même dossier (p. 98 à 102). Il est précisé que la configuration exacte des ouvrages pourra évoluer selon les prescriptions résultant des phases de concertation et des procédures administratives ou en fonction des résultats des études techniques et hydro-sédimentaires, en cours ou à venir."
Pour consulter le plan CLIQUEZ ICI |
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Question n°30 de : Delplanque Pierre- 62100 calais - le 04/10/2009 Une petite question concernant la zone industrielle rue des garennes : va t'elle disparaître ? Le projet étant de faire de Calais un site touristique... Des usines Séveso ou classées ne nuisent-elles pas à l'agrandissement du port ? |
Réponse le 22/10/2009
Le projet Calais port 2015 se situe en totalité sur le domaine public portuaire et le domaine public maritime naturel (plage et mer). La zone industrielle des dunes, composante important pour l'agglomération de Calais en termes d'emplois, n'est pas dans ce périmètre et ne sera donc pas impactée par le projet.
L'objectif principal du projet Calais Port 2015 vise à développer le port pour répondre aux évolutions de trafics portuaires à venir. Parallèlement, la ville de Calais et l'agglomération souhaitent effectivement que le projet Calais Port 2015 puisse être l'occasion d'améliorer les relations « ville-port » pour inciter une partie des voyageurs transitant par le port à découvrir le Calaisis, ses espaces naturels, ses équipements touristiques, commerces...
Si des aménagements pourraient être à prévoir pour assurer une cohérence globale (signalétique routière, traitement paysager par exemple), il n'existe pas d'incompatibilité entre le projet d'extension du port, le développement de l'attractivité touristique du calaisis et la zone industrielle des dunes.
Par ailleurs, la présence d'entreprises SEVESO ou d'établissements classés sur la zone industrielle n'entraîne pas de contrainte d'aménagement sur le port actuel et le projet projeté. Les dispositions d'aménagement et les autorisations d'exercer dans les périmètres de protection des établissements Seveso et classés sont prescrites et suivies très attentivement par les services de l'Etat.
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Question n°31 de : Batilliot Marc - le 05/10/2009 Le trafic de poids lourds sur la Rocade-Est est déjà très important, et il le sera d'autant plus avec l'extension du port. Avez-vous pris des mesures pour les riverains vivant près des ponts de la Rocade qui subissent déjà les nuisances sonores des poids lourds jours et nuits ? |
Réponse le 22/10/2009
D'après les dernières statistiques, en moyenne, les trafics routiers liés au port représentent environ 40% du trafic total de la rocade Est, soit environ 10.000 véhicules/jour sur un total de 25.000 véhicules/jour.
Sans remettre en cause la gêne que les riverains peuvent ressentir, les mesures réalisées à ce jour indiquent des niveaux de bruits inférieurs aux seuils réglementaires (65 dB le jour et 60 dB la nuit), avec cependant trois secteurs où les mesures s'approchent de ces seuils : Beau Marais, route de Gravelines et zone Marcel Doret.
L'Etat, propriétaire de cet ouvrage, suit régulièrement la question des nuisances sonores (nombreuses mesures de bruit effectuées).
Les estimations à horizon 2030, montrent que l'évolution des trafics portuaires pourrait se traduire par une légère augmentation des trafics routiers liés au port. Les conséquences sur les nuisances sonores de cette évolution qui s'étalera sur 20 ans vont être prochainement évaluées dans le cadre de l'étude d'impact afin de déterminer la pertinence et la nature des mesures de protection des riverains à prendre.
Il faut enfin rappeler que le Conseil Régional souhaite développer le report modal de la route vers le fer et la voie d'eau sur les ports du littoral. Le projet Calais Port 2015 intègre la création d'un faisceau ferré permettant le chargement et le déchargement d'unités routières sur des trains complets. L'objectif est d'offrir des liaisons régulières de ferroutage aux transporteurs afin de diminuer les gênes liées au trafic routier (bruit, encombrement des axes routiers, émissions de gaz à effet de serre...).
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Question n°32 de : Ringot Eric- 62137 Coulogne - le 05/10/2009 Je suis plaisancier et je possède un bateau que je mets à l'eau à l'aide d'une remorque.
Je voudrais savoir si dans le projet de nouveau port il est prévu une rampe de mise à l'eau pour les plaisanciers de la région Calaisienne comme moi. Pour l'instant nous devons aller à Grand Fort PhIlippe ou Dunkerque où des rampes de ce type existent.
Je pense qu'un équipement comme celui-ci que nous pouvons trouver dans la grande majorité des ports Bretons ou du Sud est indispensable pour Calais. |
Réponse le 21/10/2009
Cette question est similaire à la Q.11, pour mémoire, la réponse apportée à cette question a été :
L'implantation d'une cale à bateaux dans les espaces dédiés aux activités de commerce et de transmanche n'est pas envisageable au regard des risques nautiques importants que cela engendrerait.
L'implantation d'une rampe à l'Est de la grande jetée se heurte par ailleurs à plusieurs sortes de contraintes :
Ø les questions de sécurité et de sûreté posées, comme pour l'accès de tout autre public (pêcheurs, promeneurs...) (voir réponse à la question n° 10) à la digue elle-même ;
Ø l'emprise sur des zones naturelles sensibles du cordon littoral ainsi que les conditions de circulation sur une zone d'estran meuble si cette rampe était établie à l'Est de la nouvelle jetée.
De plus, aucune zone de parking n'est prévue à cet endroit par ailleurs très éloigné du centre ville et difficile à sécuriser.
Ces considérations avaient déjà été analysées lors de l'examen des usages possibles du site de l'hoverport après l'arrêt de son exploitation.
Ces réflexions avaient conduit à retenir la solution de mise à l'eau au niveau des plages pour ce qui concerne la plaisance légère. Une rampe a été ainsi mise en place sur la commune de Sangatte.
Ce type d'équipement pourrait être intégré dans une réflexion plus globale sur l'évolution de la plaisance dans le port de Calais, au sujet de laquelle il peut être utile de solliciter le concessionnaire du Port et de cette activité, la CCI de Calais.
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Question n°33 de : RADENNE Lucien- 62730 MARCK - le 09/10/2009 Pages 104 et 105 du dossier Calais Port 2015, il y a plan un de situation du futur port, relativement aux fonds marins; mais la lisibilité des sondes est faible. Serait-il possible de disposer en ligne du fichier source, format JPEG ou autre, sans les étiquettes de légende (la jetée ouest est masquée) ?
Je formule la même demande à propos de la carte page 64.
Il serait intéressant de pouvoir projeter ces documents lors de la séance du 12 octobre à Dunkerque.
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Réponse le 23/10/2009
Les documents suivants sont mis en ligne :
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Question n°34 de : drioli dimitri- 62100 calais - le 09/10/2009 Calais étant une ville conséquente et destinée au tourisme, pourquoi ne possède-t-elle pas une descente nautique ? |
Réponse le 21/10/2009
Cette question est similaire à la Q.11, pour mémoire, la réponse apportée à cette question a été :
L'implantation d'une cale à bateaux dans les espaces dédiés aux activités de commerce et de transmanche n'est pas envisageable au regard des risques nautiques importants que cela engendrerait.
L'implantation d'une rampe à l'Est de la grande jetée se heurte par ailleurs à plusieurs sortes de contraintes :
Ø les questions de sécurité et de sûreté posées, comme pour l'accès de tout autre public (pêcheurs, promeneurs...) (voir réponse à la question n° 10) à la digue elle-même ;
Ø l'emprise sur des zones naturelles sensibles du cordon littoral ainsi que les conditions de circulation sur une zone d'estran meuble si cette rampe était établie à l'Est de la nouvelle jetée.
De plus, aucune zone de parking n'est prévue à cet endroit par ailleurs très éloigné du centre ville et difficile à sécuriser.
Ces considérations avaient déjà été analysées lors de l'examen des usages possibles du site de l'hoverport après l'arrêt de son exploitation.
Ces réflexions avaient conduit à retenir la solution de mise à l'eau au niveau des plages pour ce qui concerne la plaisance légère. Une rampe a été ainsi mise en place sur la commune de Sangatte.
Ce type d'équipement pourrait être intégré dans une réflexion plus globale sur l'évolution de la plaisance dans le port de Calais, au sujet de laquelle il peut être utile de solliciter le concessionnaire du Port et de cette activité, la CCI de Calais.
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Question n°35 de : Duffy Christophe - 62100 CALAIS - le 12/10/2009 En matière environnementale, quels seront les impacts des nouvelles infrastructures sur les engraissements et dégraissements de sédiments à l'ouest et à l'est du port : Le risque de voir la plage de Calais dégraisser et disparaître a-t-il été mesuré sachant que le littoral à l'Ouest du port est déjà fortement sujet à l'érosion marine ? |
Réponse le 30/10/2009
L'historique des bancs devant la façade maritime des Flandres, depuis Sangatte jusqu'au-delà de Dunkerque, montre que leur formation et leur évolution sont liées d'une part à la poldérisation progressive de ce secteur d'accumulation du quaternaire, notamment dans la zone de Walde et celle du platier d'Oye, jusqu'au début du 20ème siècle, d'autre part à la courantologie générale liée au balancement des marées à proximité du goulet d'étranglement que constitue le détroit du Pas de Calais.
L'incidence de la construction des ouvrages portuaires successifs, depuis la première jetée Est à claire-voie au XIXème siècle jusqu'à la nouvelle jetée Est en enrochements des années 1980, se fait sentir essentiellement dans la zone de marnage et dans les petits fonds.
S'agissant du nouvel ouvrage projeté, plus au large, les premières expertises menées en 2005 par le concessionnaire, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Calais, montrent que la solution d'extension du port proposée pourrait avoir des impacts essentiellement locaux et se traduire plus particulièrement par :
- une modification de la morphologie du riden de la Rade immédiatement au nord des ouvrages portuaires projetés ;
- une poursuite, voire une accélération de l'engraissement du littoral à l'est du port (dunes du Fort Vert) ;
- un impact nul ou faible à l'ouest de l'entrée du port et donc le maintien de la tendance actuelle concernant la stabilité de la plage de Calais.
Une étude plus approfondie, à l'aide d'outils de modélisation numériques et se basant sur une bathymétrie récente et des mesures de courants actualisées, a été lancée.
Les résultats attendus de cette étude, réalisée sous Maîtrise d'Ouvrage régionale et confiée au Bureau d'Etudes spécialisé SOGREAH, sont décrits dans le dossier du débat (p.74). Ils permettront de disposer dans les prochains mois d'une analyse plus précise des impacts du projet sur les courants, les houles et l'évolution des fonds et du littoral en intégrant notamment les effets du changement climatique.
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Question n°36 de : Duffy Christophe - 62100 CALAIS - le 12/10/2009 Une étude de l'impact de la jetée ouest actuelle construite à la fin des années 80 a-t-elle été réalisée ? |
Réponse le 05/11/2009
La construction de la jetée Est au milieu des années 1980 a fait l'objet d'une étude d'impact conformément à la législation en vigueur de l'époque - décret du 12 octobre 1977 pris pour application de la loi du 10 juillet 1976 relative à la Protection de la Nature.
L'impact de la reconfiguration de la jetée Est de Calais sur les courants et les fonds avoisinants a également fait l'objet à l'époque d'une étude sur modèle numérique réalisée par le Laboratoire National d'Hydraulique d'EDF. Cette étude a alors mis en évidence une érosion importante au nord de l'extrémité de la future jetée, en raison du renforcement des courants dans cette zone, ainsi que des sédimentations à l'Est du port. Les évolutions bathymétriques observées dans les années qui ont suivi la construction de la nouvelle jetée Est ont pu confirmer ces prédictions. La zone d'érosion à proximité de l'extrémité de la jetée Est a fait l'objet en 2000 d'une stabilisation par déversement de matériaux de carrière.
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Question n°37 de : Duffy Christophe- 62100 CALAIS - le 12/10/2009 Quels seront également les impacts à l'Est du port sur le secteur des Hemmes et notamment sur la colonie de mammifères marins qui s'y développe ? |
Réponse le 05/11/2009
Les premières expertises menées en 2005 pour le compte de la CCIC (élaboration du Schéma Directeur) indiquent une poursuite voire une accélération de la tendance à l'engraissement du littoral à l'est du port observée depuis plusieurs décennies. L'évaluation des impacts du projet sur les fonds et le littoral, en comparaison avec leur évolution prévisible sans aménagement, sera approfondie par l'étude hydrosédimentaire actuellement en cours.
Sur cette zone, l'inventaire en cours a permis d'identifier deux espèces de phoques en stationnement : le Phoque gris et le Phoque veau-marin, sur le banc de sable situé dans le secteur du Phare de Walde. Ce travail se poursuit actuellement afin d'avoir une vision plus précise du nombre d'individus et de leur utilisation de ce banc sur une année complète.
Si à l'issue du débat public, la décision de poursuivre le projet Calais Port 2015 est prise, l'étude d'impact sera alors poursuivie et s'attachera, entre autres, à évaluer les impacts en phase travaux et en phase d'exploitation du futur port sur les individus usagers du banc. Ce travail s'appuiera sur les résultats de l'inventaire et de l'étude hydrosédimentaire en cours ainsi que sur l'ensemble des facteurs susceptibles de perturber les espèces présentes à proximité (bruits, vibrations, présence d'embarcations...).
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Question n°39 de : Duffy Christophe- 62100 CALAIS - le 12/10/2009 Jusqu'à quel point le projet d'un port de transit majeur pour les voyageurs et les marchandises (dont certaines dangereuses) est-il compatible avec la proximité immédiates d'usines classées seveso telles que le projet Eras Metal dont une large part du rejet des effluents est par ailleurs prévue dans le plan d'eau portuaire ? |
Réponse le 10/12/2009
Il n'existe pas de contre-indication entre l'extension Calais Port 2015 et les différentes implantations industrielles actuelles à proximité.
En effet, concernant le cas particulier des établissements classés SEVESO, l'Etat élabore actuellement des Plans de Prévention des Risques Technologique qui pourront se traduire par des contraintes d'aménagement en fonction des risques. Les premiers éléments de cette démarche en cours indiquent que le port actuel et le projet Calais Port 2015 ne sont pas dans le périmètre où des contraintes d'aménagement pourraient être prescrites.
Pour ce qui est des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE), l'Etat s'assure, avant de délivrer les autorisations d'exploiter, que les établissements présentant un risque notamment pour la santé ou l'environnement prennent les prescriptions et mesures adéquates. Des contrôles sont effectués régulièrement par les inspecteurs des installations classées.
De plus, il est à noter qu'il existe de nombreux outils réglementaires de prévention et de gestion des risques sur le port : le règlement local pour le transport et la manutention des marchandises dangereuses, et le plan de sécurité portuaire, à mettre en œuvre en cas d'accident sur le port.
Tout rejet en milieu aquatique est soumis à une réglementation nationale très stricte (Loi sur l'eau). Pour tout nouveau rejet, des analyses, basées sur les éléments communiqués par les industriels, sont réalisées. Les services de l'Etat compétents sont chargés de délivrer l'autorisation si les valeurs de rejet sont conformes aux normes en vigueur.
Lorsque ces rejets sont réalisés dans un bassin portuaire, des analyses sont alors demandées de manière à mieux appréhender l'impact du rejet, notamment sur la pollution des sédiments à draguer. Une convention de rejet peut être établie s'il est jugé que le rejet envisagé n'a pas d'impact ou si des mesures compensatoires sont définies.
Il convient de préciser que les considérations énoncées ci-dessus s'appliquent à toute nouvelle implantation industrielle de manière générale, et en particulier à celle de la société ERAS, au cas où son projet se concrétiserait. |
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Question n°40 de : Duffy Christophe- 62100 CALAIS - le 12/10/2009 Ne peut-on imaginer une valorisation autrement qualitative de ce site situé à l'interface ville-port ? |
Réponse le 13/11/2009
Comme il a déjà été écrit en réponse à la question 23, le projet Calais Port 2015 comporte des aménagements paysagers et des éléments architecturaux, tels que le bâtiment de capitainerie. On peut ainsi voir en pages 30 et 31 du dossier du maître d'ouvrage, les propositions du cabinet KERN quant au traitement paysager de l'entrée du port. De plus, en phase de réalisation, le Maître d'ouvrage s'appuiera sur une équipe de maîtrise d'œuvre pluri-disciplinaire aux compétences reconnues en matière d'architecture et de conception paysagère afin de concevoir les aménagements définitifs et de suivre leur mise en œuvre.
Par ailleurs, la Communauté d'Agglomération du Calaisis a également élaboré sur la partie Ouest du port, hors périmètre du projet Calais Port 2015, un projet d'excellence territoriale qui entend valoriser le front maritime et l'image urbaine. |
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Question n°41 de : Duffy Christophe- 62100 CALAIS - le 12/10/2009 Quels seront les impacts de l'actuel terminal minéralier (quai Nord du bassin Ravisse) sur le terminal transmanche Nord (poussières etc.) ? |
Réponse le 13/11/2009
Dans un premier temps, il convient de préciser que le Quai en Eaux Profondes n'est pas un terminal "minéralier", au sens propre du terme, comme il peut en exister dans certains ports comme Dunkerque, mais un quai multi-trafic. Dans le cadre de cette muti-activité, des trafics de vrac se font occasionnellement sur ce site, notamment sur la partie restant libre de tout outillage spécialisé (fin du terminal sucrier et poste d'accostage du T4).
De plus, la Région a lancé en début d'été une étude visant à recenser les différentes sources de pollution susceptibles d'affecter le milieu portuaire (étude "Diagnostic et réduction des sources de pollution des sédiments portuaires"). Outre les aspects liés aux réseaux d'assainissement et déchets solides, cette étude comprend également un volet dédié aux impacts potentiels des activités industrielles s'exerçant sur le port. Ainsi, cette étude contribuera à apporter des informations sur l'impact que pourraient engendrer certaines opérations de manutention de vrac ainsi que sur les mesures à prendre pour les supprimer ou les atténuer. |
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Question n°44 de : Trolet Hervé- 62137 Coulogne - le 14/10/2009 Je ne trouve aucun verbatim des réunions. Pouvez vous communiquer plus clairement sur le site la façon d'y accéder ? |
Réponse le 14/10/2009
Pour accéder aux comptes rendus des réunions, CLIQUEZ ICI
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Question n°45 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 La commission Nautique Locale a-t-elle transmis un avis ou préavis sur la configuration des ouvrages d'infrastructures portuaires ? |
Réponse le 22/10/2009
A ce stade, le projet n'a pas encore été soumis à l'avis de la Commission Nautique Locale. Cependant ses grandes lignes ont déjà été présentées aux principaux acteurs maritimes du port de Calais.
Au vu de l'emprise du projet à l'extérieur des limites actuelles du port de Calais, et dès que la décision de poursuivre-le cas échéant- ce projet sera prise, conformément à la procédure de Débat Public, la Région saisira la Grande Commission Nautique pour les aspects liés à la navigation générale, puis la Commission Nautique Locale pour ceux liés à la navigation locale.
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Question n°46 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 Quelle est l'optimisation des plans d'eau envisagée pour limiter à terme les opérations de dragages d'entretien ? |
Réponse le 05/11/2009
La limitation des dragages de construction puis d'entretien, nécessaires au maintien de l'exploitation du port, est naturellement une préoccupation du Maître d'Ouvrage, pour des considérations à la fois environnementales et financières. Cette problématique a été l'un des critères pris en compte dans l'analyse comparative des différentes solutions étudiées et présentées au chapitre 5.2 du dossier de débat public. Dans le cadre des études hydrosédimentaires en cours, des modélisations seront menées pour déterminer de manière plus précise les volumes futurs à draguer, pour les optimiser dans la mesure du possible et pour définir un plan de gestion des dragages d'entretien du futur bassin.
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Question n°47 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 Le déplacement du rejet en Mer du Nord du rejet "TIOXYDE" nécéssitera-t'il une enquête publique à mener au titre des ICPE ou de la "Loi sur l'eau" ? |
Réponse le 13/11/2009
La procédure administrative (application de la loi "sur l'eau" concernant le déplacement de ce rejet) dépend des services de l'Etat.
Il apparaît que le déplacement du rejet ne devrait pas nécessiter d'enquête publique au titre de la législation ICPE ou "loi sur l'eau", sauf si sa nature (type d'effluent) est modifiée et ou si le montant des travaux est supérieur à 1 900 000 €. |
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Question n°48 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 L'évaluation de l'impact des fines inférieures à 63 microns qui ne manqueront pas de dériver lors des travaux puis dans les phases d'entretien des fonds marins, vers le Port Ouest de Dunkerque avec ses prises d'eau de mer EDF et AQUANORD, le secteur en eau profonde de Zuydcoote et Bray-Dunes où sont exploitées des concessions mytilicoles en pleine mer, la Province de Flandre Occidentale, les Pays Bas puis la côte hanséatique pour venir se déposer dans des zones de sédimentation est-elle bien identifiée ? |
Réponse le 05/11/2009
Une étude sur la localisation de zones potentielles d'immersion des sédiments dragués ainsi qu'une modélisation numérique de la dispersion des éléments immergés, sera menée au premier trimestre 2010. Une analyse des impacts de ces immersions sera ensuite réalisée.
Cette étude évaluera également les impacts des travaux et notamment le creusement du futur bassin.
On notera à ce propos que l'équilibre déblai/remblai sera recherché et que la majorité des analyses granulométriques de la zone de creusement du futur bassin révèle une faible teneur en éléments fins susceptibles d'être mis en suspension et transportés (< 63 µm).
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Question n°49 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 Quelle est la composition granulométrique du Banc de la Rade dont les matériaux le constituant seront en partie repris par les courants de marée avec une accélération prévue des courants au voisinage des ouvrages crées ? |
Réponse le 05/11/2009
Une étude sur la localisation de zones potentielles d’immersion des sédiments dragués ainsi qu’une modélisation numérique de la dispersion des éléments immergés, sera menée au premier trimestre 2010. Une analyse des impacts de ces immersions sera ensuite réalisée.
Cette étude évaluera également les impacts des travaux et notamment le creusement du futur bassin.
On notera à ce propos que l’équilibre déblai/remblai sera recherché et que la majorité des analyses granulométriques de la zone de creusement du futur bassin révèle une faible teneur en éléments fins susceptibles d’être mis en suspension et transportés (< 63 µm). |
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Question n°50 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 Est-on bien certain que les matériaux se fixeront de manière durable sur les estrans ? est-on pour les conforter en formant des dunes embryonnaires ? Quel est le profil granulométrique des estrans à protéger ? |
Réponse le 05/11/2009
L'étude hydrosédimentaire détaillée dans la réponse à la question 1 permettra d'évaluer les mouvements et dépôts des matériaux sédimentaires en fonction des différents facteurs hydrodynamiques (houles, courants...). Elle analyse également l'évolution du littoral du Cap Gris- Nez jusqu'aux jetées de l'Aa en intégrant les aménagements du projet Calais Port 2015 et en la comparant à l'évolution sans aménagement, ce qui permettra d'identifier les éventuels impacts du projet sur les estrans.
Par ailleurs, les zones soumises à engraissement, comme c'est actuellement le cas au Fort Vert par exemple, ont naturellement tendance à être le siège de formation de dunes embryonnaires.
De manière générale, les profils granulométriques des plages entre Wissant et Gravelines sont constitués de sables moyens dont le diamètre diminue vers le bas pour passer à des sables fins. On observe également une diminution du diamètre moyen des sables constitutifs des plages d'Ouest en Est.
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Question n°51 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 Pouvons-nous être informés quant à la délimitation de l'extrémité Ouest de la "frayère de soles" de la Mer du Nord ? |
Réponse le 13/11/2009
Les zones proches de la côte entre Calais et Dunkerque, compte tenu de la nature des fonds, sont favorables au développement des frayères (zones de ponte) et des nourriceries (zones d'alimentation et de croissance des juvéniles) des espèces vivant au large dont la sole. Les limites ouest des zones de frayère ne sont pas fixes dans le temps et l'espace mais varient d'une année sur l'autre en fonction des conditions météorologiques et hydrologiques et peuvent aller jusqu'au centre du détroit du Pas-de-Calais. D'importantes frayères de soles sont également localisées sur les faibles fonds de la Manche, jusqu'à la baie de Somme. |
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Question n°52 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 Pouvons-nous être informés sur les teneurs en radio-éléments artificiels dérivant dans la Manche dans les sédiments à draguer ? |
Réponse le 05/11/2009
Les services de l'Etat en région ne semblent pas avoir de mesures sur cette question.
Par ailleurs, d'après les réglementations en vigueur, les mesures en radioéléments des sédiments ne sont pas nécessaires pour effectuer les opérations de dragage et d'immersion. Ce paramètre est également absent de la récente Directive Cadre sur l'Eau.
A noter enfin que les centrales nucléaires placées sous l'Autorité de Sureté Nucléaire produisent régulièrement un rapport d'auto-surveillance.
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Question n°53 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 Le développement du trafic roulier transmanche estimé à 4% par an, va conduire également à une augmentation du trafic de matières dangereuses par camions sur le port de Calais et ses accès terrestres A 216 et A16 E40.
Les changements climatiques annoncés vont probablement engendrer ces prochaines années, des phénomènes de tempête plus fréquents sur le détroit et la Mer du Nord et surtout plus intenses, susceptibles d'occasionner des dégâts sur les cargaisons (contenant et contenu) pendant la traversée ceci malgré la mise en service de navires transbordeurs de plus en plus performants.
Les avaries doivent pouvoir être traitées aux points de débarquement et s'agissant du port de Calais, est il prévu dans le plan masse CALAIS PORT 2015, un ou plusieurs espaces dédiés à ces opérations de confinement pour les traiter en toute sécurité et ceci de manière à ne pas perturber l'exploitation portuaire ?
Le projet de management environnemental sur le port de Calais va t'il permettre d'instaurer une véritable culture du risque au niveau de la communauté portuaire ?
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Réponse le 05/11/2009
Les dernières réflexions et études sur les impacts du changement climatique n'ont à ce jour pas permis de mettre en évidence de tendances significatives pour l'évolution de la fréquence et de l'intensité des tempêtes sur le littoral du Nord-Pas de Calais.
Par ailleurs, des dispositions sont aujourd'hui prévues par les services de l'Etat pour gérer les problématiques de dégâts sur les transports de matières dangereuses, qu'elles aient lieu en mer (CROSS Gris-Nez: Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) ou sur le port (Capitainerie). Ces dispositions existantes seront étendues et adaptées à la future configuration du port.
Enfin la démarche de management environnemental de la Région sur le port de Calais abordera la question des risques industriels en lien avec les acteurs concernés (Capitainerie, CCI ...).
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Question n°54 de : MARIETTE Michel - le 15/10/2009 Est ce que les matériaux déplacés par les fortes houles et les courants marins du Banc de la Rade vers l'estran situé à l'Est du projet, sont à l'origine de la formation de dunes embryonnaires qui elles même contribuent à alimenter par fort vent la dune blanche bordière ? Ou bien ces matériaux qui sont à l'origine de la formation de ces dunes, proviennent ils de bancs situés plus à l'Ouest de Calais voire au plus au large de Calais ?
Sachant que les grains de même densité et mêmes dimensions ont toujours tendance à se fixer au même endroit, dispose t'on de profils granolumétriques fiables et récents de l'ensemble du massif dunaire situé à l'Est de l'hoverport ?
Avec un renforcement envisagé des courants marins dans le cadre du projet CALAIS PORT 2015, peut on imaginer l'évolution à moyen terme, de la dune bordière en tenant compte des hypothèses les plus récentes du GIEC (remontée du niveau de la mer et intensification des situations de tempête) ? |
Réponse le 05/11/2009
Les dernières réflexions et études sur les impacts du changement climatique n'ont à ce jour pas permis de mettre en évidence de tendances significatives pour l'évolution de la fréquence et de l'intensité des tempêtes sur le littoral du Nord-Pas de Calais.
Par ailleurs, des dispositions sont aujourd'hui prévues par les services de l'Etat pour gérer les problématiques de dégâts sur les transports de matières dangereuses, qu'elles aient lieu en mer (CROSS Gris-Nez: Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) ou sur le port (Capitainerie). Ces dispositions existantes seront étendues et adaptées à la future configuration du port.
Enfin la démarche de management environnemental de la Région sur le port de Calais abordera la question des risques industriels en lien avec les acteurs concernés (Capitainerie, CCI ...).
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Question n°55 de : BOUGHEDADA - le 19/10/2009 L’aménagement du port de Calais est une des missions de la Région dans sa compétence d’aménagement du territoire mais que prévoyez-vous pour que l’on puisse garantir que ces ports, notamment Dunkerque et Calais, ne se « tirent pas la bourre » et ne chassent pas les mêmes clients ?
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Réponse le 13/11/2009
Les ports de Calais, Boulogne et Dunkerque, et le Tunnel, tout en accueillant des activités similaires, ont des cœurs de métiers qui leur sont bien spécifiques. En terme de développement stratégique, les « axes offensifs » retenus par le Grand Port Maritime de Dunkerque sont les conteneurs et l'entreposage logistique d'une part, et l'énergie et les vracs d'autre part. En revanche, le transmanche ne constitue qu'un « axe de consolidation » pour le GPM de Dunkerque, alors qu'il restera le cœur de métier du port de Calais. Dans ces conditions, les priorités commerciales de chacun de ces deux ports sont distinctes.
Cette complémentarité entre les ports de la façade littorale régionale, développée dans les pages 15 à 20 du dossier du maître d'ouvrage, est indispensable à la réussite de chaque site face à une concurrence proche, celle du Bénélux, qui dispose d'atouts propres, à commencer par la puissance de ses ports (Zeebrugge, Anvers, Rotterdam...).
Cette exigence de complémentarité a été rappelée lors des réunions publiques par plusieurs responsables politiques, notamment :
- Mr Michel Delebarre, le 12 octobre à Dunkerque : « Calais est le premier port de transit et de transfert de personnes à travers la Manche. Cette situation est un destin qui doit demeurer, ce qui n'empêche pas des éléments de diversification. Pour moi, c'est clair, le combat que nous avons à mener ensemble, et c'est vrai d'abord essentiellement pour Dunkerque et Calais, c'est vrai pour Boulogne subsidiairement, mais d'abord essentiellement pour Dunkerque et Calais, est un combat qui arrive à placer nos ports dans une concurrence positive par rapport à Zeebrugge, Anvers et Rotterdam. C'est cela notre combat ! (...) ce qui est envisagé du côté de Calais, c'est l'aménagement et le développement de la partie Ouest d'un port qui, un jour, sera sur le littoral Calais-Dunkerque...(...) Pourquoi voulez-vous que la partie Ouest, le môle Ouest de ce port, ne soit pas suffisamment équipée pour faire face à ce que peuvent être les besoins du trafic international dans les prochaines décennies, comme nous souhaitons, sur la partie Est, à Dunkerque, avoir un niveau d'équipement et d'extension suffisant ? C'est cela que nous devons avoir dans la tête ! »
- Mme Régine Splingard, le 22 octobre à Boulogne : « En conclusion, je souhaite insister sur l'intérêt régional à réaliser ce projet, sur la complémentarité des ports qui impose, à terme, une coopération renforcée entre les acteurs. Notre région Nord -Pas-de-Calais doit jouer pleinement son atout maritime dans un contexte concurrentiel fort avec nos voisins belges et hollandais. »
- Mme Jeannine Marquaille, le 22 octobre à Boulogne : « Quelque part, c'est l'exemple de ce qui s'est passé entre le tunnel et le port maritime de Calais qui nous le dit, je ne crois pas qu'il y ait de rivalité - en tout cas, je pense que ce n'est pas comme cela qu'il faut le traiter - entre Calais, Boulogne, Dunkerque et le tunnel, puisqu'on va considérer que nous avons quatre ports dont un port sec, le tunnel. Je pense que lorsqu'il y a une offre quelque part et que cette offre est importante, elle attire toujours plus de trafic. Je pense que cet équipement de Calais 2015, en fait, devrait profiter à tout le monde, à Boulogne, à Dunkerque. » |
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Question n°56 de : RADENNE - le 19/10/2009 J’ai entendu parler de modélisation. Je suppose, comme j’ai vu « processeur », que c’est une modélisation numérique ; on fait tout cela par ordinateur. Cette étude cela semble peut-être obsolète aujourd’hui mais pas toujours ne doit-elle pas être doublée par un modèle hydraulique, c’est-à-dire qu’on fait une maquette et avec les règles de la similitude, on fait l’écoulement des eaux. En effet, qui dit similitude dit qu’on met des équations mais est-on certain de bien connaître toutes les équations ?
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Réponse le 05/11/2009
L'étude hydrosédimentaire fait appel à des modèles numériques parmi les plus performants actuellement. Ces modèles se sont fortement développés lors des deux dernières décennies et ont pu faire leur preuve lors d'études de grands aménagements portuaires (Dunkerque, Le Havre, Nantes-Saint-Nazaire).
Ils se basent sur des algorithmes mathématiques. Pour les écoulements des eaux, il s'agit des équations éprouvées de la mécanique des fluides (les équations de Saint-Venant).
Les modèles sont construits avec un important jeu de données précises et récentes. Ils font l'objet d'un calage minutieux permettant de s'assurer de la reproduction au plus juste des phénomènes observés dans le passé et les résultats sont interprétés et analysés par des spécialistes. Que ce soit dans le cadre de modèles physiques (maquettes) ou numériques, l'application par des experts de cette méthodologie rigoureuse est un facteur essentiel pour garantir la bonne qualité de l'étude.
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Question n°57 de : Lopes - le 19/10/2009 La Région songe-t-elle à faire une prévision du bilan carbone du Calais Port 2015 en exploitation ?
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Réponse le 05/11/2009
La Région a effectivement prévu de réaliser un bilan carbone du projet Calais Port 2015, tant pour la phase de travaux que pour la phase d'exploitation. Ce bilan permettra d'identifier les orientations à suivre afin de réduire l'empreinte carbone du projet.
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Question n°58 de : Vandaele gautier- 59280 armentieres - le 19/10/2009 Combien d'emplois seraient générés sur la durée des travaux du projet Calais Port 2015 ?
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Réponse le 02/12/2009
L'évaluation du nombre d'emplois créés par la réalisation de Calais Port 2015 est un exercice délicat au stade actuel, notamment parce que les détails du projet ne seront définitivement arrêtés qu'à l'issue de la phase de concertation en cours, et que les choix de construction seront en partie déterminés par les entreprises titulaires des marchés à venir. Dans ce contexte, on ne peut fournir à l'heure actuelle qu'une fourchette approximative.
Un calcul, réalisé sur la base de ratios et en référence à des projets d'infrastructure récents tels que la construction du Canal Seine-Nord Europe, établit que l'impact lié aux travaux d'extension du port de Calais serait susceptible de générer : - environ 400 à 500 emplois directs, indirects et induits locaux par an pendant la phase intense du chantier (4 premières années de travaux) ; - environ 100 à 200 durant le reste du chantier. |
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Question n°59 de : BEUGNET Yves- 62370 AUDRUICQ - le 20/10/2009 Quel sera l'impact des travaux du futur port de Calais sur la stabilité du cordon dunaire de la frange située à l'Est de Calais et plus particulièrement sur Oye-Plage ? |
Réponse le 05/11/2009
L'étude hydro-sédimentaire prévue comprend une analyse des impacts du projet sur une portion de littoral s'étendant du Cap Gris- Nez aux jetées de l'Aa.
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Question n°60 de : BEUGNET Yves- 62370 AUDRUICQ - le 20/10/2009 Une étude évaluant les incidences de "Calais Port 2015" sur l'évolution du trait de côte de Calais à l'embouchure de l'Aa sera-t-elle effectuée ? |
Réponse le 05/11/2009
L'étude hydro-sédimentaire prévue comprend une analyse des impacts du projet sur une portion de littoral s'étendant du Cap Gris- Nez aux jetées de l'Aa.
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Question n°61 de : BEUGNET Yves- 62370 AUDRUICQ - le 20/10/2009 Des engagements visant à anéantir les éventuels effets de cette nouvelle superstructure sur le cordon dunaire seront-ils pris ? |
Réponse le 05/11/2009
Dans l'hypothèse où l'étude hydro-sédimentaire et l'étude d'impact démontreraient des incidences du projet sur l'érosion du littoral et notamment une apparition ou une accélération des phénomènes, des mesures visant à supprimer ou réduire ces effets, ou encore à les compenser, seront étudiées en concertation avec les services de l'Etat et acteurs institutionnels concernés et seront mises en œuvre dans le cadre du projet.
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Question n°62 de : AUCH Jean-Bernard - le 21/10/2009 Est-il bien acceptable que de nombreux pêcheurs Calaisiens soient obligés de se déplacer à BOULOGNE ou sur la grande jetée du port ouest de DUNKERQUE pour assouvir leur passion ? |
Réponse le 02/12/2009
La nouvelle jetée prévue dans le cadre du projet Calais Port 2015 ne pourra être ouverte au public, pour des raisons de sûreté du port et de sécurité des personnes. Une digue comporte en effet des risques sérieux : franchissements lors des tempêtes, risques de chute à l'eau ou dans les carapaces, . . . Cela est d'autant plus prégnant que l'ouvrage est éloigné, ce qui ne facilite pas sa surveillance et l'accès des secours.
Il est à noter que la pêche à la ligne peut être pratiquée à Calais : elle est acceptée sur la jetée Ouest selon les règlements en vigueur actuellement et il est également possible d'exercer cette activité sur les plages de part et d'autre du port. |
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Question n°63 de : YARD Michel- 62100 calais - le 22/10/2009 A la lecture de Nord littoral du 20 octobre : "CCI, Boulogne va au bras de fer", nous pouvons constater que la guerre de cent ans entre les entités économiques, politiques et consulaires de nos 3 ports de la côte d'opale n'est pas terminée. Il est vrai qu'il est facile de faire venir une compagnie transmanche à low cost avec l'aide bienveillante de la Région dans une ville tout en regardant faire supprimer des emplois valorisés dans la ville d'à côté sur le même secteur. Tout le monde veut son morceau de transmanche, tout le monde veut son morceau de conteneur mais, a priori, personne ne conteste la suprématie justifiée d'un port sur le merlan! Regardons la carte d'Europe, en UK, un port + eurotunnel dédié au transmanche de proximité soit plus de 90% du trafic les autres ports en UK ne doivent leur survie qu'à l’éloignement du port de Douvres. En France, 6 ports éloignés de la voie royale.... et 3 ports + eurotunnel pour le transmanche de proximité Pourquoi: parce que tout le monde veut sa part du gâteau, en faisant cela dans le contexte économique actuel, réduit ce gâteau fortement. A quand les marins philippins payés à 200 dollars par mois sur les ferrys ? Ou dépenseront-ils leur 200 dollars puisqu'ils n'auront pas le droit de débarquer? Concernant les pays du Nord, avec l'aide des grands armateurs, des décideurs tels que la SNCF ou RFF, ces grands ports du Nord qui sont saturés et doivent s'agrandir en prenant des emprises importantes sur la mer continuent à engranger des parts de marché au détriment de Dunkerque donc par ricochet de Calais et Boulogne. Nos décideurs politiques, consulaires, économiques des 3 ports ne devraient t ils pas faire bloc et montrer une façade portuaire Côte D'Opale unie solide, sachant vendre les nombreux atouts que notre côte d'Opale possède ayant à l'intérieur de cet ensemble de nombreuses entités capables d'attirer des investisseurs? En une phrase, arrêter les guéguerres de clocher et, pour une fois travailler ensemble sur le début d'un projet dont une partie s'appelle Calais Port, le projet global pouvant s'appeler Cote d'Opale, Port 21eme siècle. Ce rêve est-il utopiste ? Peut-il et si oui comment doit-il se réaliser ? |
Réponse le 02/12/2009
Les ports de Calais, Boulogne et Dunkerque, et le Tunnel, tout en accueillant des activités similaires, ont des cœurs de métiers qui leur sont bien spécifiques. En terme de développement stratégique, les « axes offensifs » retenus par le Grand Port Maritime de Dunkerque sont les conteneurs et l'entreposage logistique d'une part, et l'énergie et les vracs d'autre part. En revanche, le transmanche ne constitue qu'un « axe de consolidation » pour le GPM de Dunkerque, alors qu'il restera le cœur de métier du port de Calais. Dans ces conditions, les priorités commerciales de chacun de ces deux ports sont distinctes.
Cette complémentarité entre les ports de la façade littorale régionale, développée dans les pages 15 à 20 du dossier du maître d'ouvrage, est indispensable à la réussite de chaque site face à une concurrence proche, celle du Bénélux, qui dispose d'atouts propres, à commencer par la puissance de ses ports (Zeebrugge, Anvers, Rotterdam...).
Cette exigence de complémentarité a été rappelée lors des réunions publiques par plusieurs responsables politiques, notamment :
- Mr Michel Delebarre, le 12 octobre à Dunkerque : « Calais est le premier port de transit et de transfert de personnes à travers la Manche. Cette situation est un destin qui doit demeurer, ce qui n'empêche pas des éléments de diversification. Pour moi, c'est clair, le combat que nous avons à mener ensemble, et c'est vrai d'abord essentiellement pour Dunkerque et Calais, c'est vrai pour Boulogne subsidiairement, mais d'abord essentiellement pour Dunkerque et Calais, est un combat qui arrive à placer nos ports dans une concurrence positive par rapport à Zeebrugge, Anvers et Rotterdam. C'est cela notre combat ! (...) ce qui est envisagé du côté de Calais, c'est l'aménagement et le développement de la partie Ouest d'un port qui, un jour, sera sur le littoral Calais-Dunkerque...(...) Pourquoi voulez-vous que la partie Ouest, le môle Ouest de ce port, ne soit pas suffisamment équipée pour faire face à ce que peuvent être les besoins du trafic international dans les prochaines décennies, comme nous souhaitons, sur la partie Est, à Dunkerque, avoir un niveau d'équipement et d'extension suffisant ? C'est cela que nous devons avoir dans la tête ! »
- Mme Régine Splingard, le 22 octobre à Boulogne : « En conclusion, je souhaite insister sur l'intérêt régional à réaliser ce projet, sur la complémentarité des ports qui impose, à terme, une coopération renforcée entre les acteurs. Notre région Nord -Pas-de-Calais doit jouer pleinement son atout maritime dans un contexte concurrentiel fort avec nos voisins belges et hollandais. »
- Mme Jeannine Marquaille, le 22 octobre à Boulogne : « Quelque part, c'est l'exemple de ce qui s'est passé entre le tunnel et le port maritime de Calais qui nous le dit, je ne crois pas qu'il y ait de rivalité - en tout cas, je pense que ce n'est pas comme cela qu'il faut le traiter - entre Calais, Boulogne, Dunkerque et le tunnel, puisqu'on va considérer que nous avons quatre ports dont un port sec, le tunnel. Je pense que lorsqu'il y a une offre quelque part et que cette offre est importante, elle attire toujours plus de trafic. Je pense que cet équipement de Calais 2015, en fait, devrait profiter à tout le monde, à Boulogne, à Dunkerque. »
En complément, nous pouvons préciser que les prévisions de trafic à Calais sont fondées sur une croissance globale du trafic transmanche et non sur un bouleversement des parts de marché. Autrement dit, sur la même période, les autres sites (et en particulier le port de Boulogne-sur-mer) peuvent connaître des taux de croissance similaire et Calais ne viendra pas « capter » leur trafic existant et potentiel.
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Question n°64 de : DAMMAREY Maxime- 62340 Andres - le 23/10/2009 Je suis ouvrier docker occasionnel au port de Calais et je voudrais savoir ce que vont devenir les dockers de Calais comme moi et si il y aura une augmentation du trafic de marchandises ? |
Réponse le 13/11/2009
Les activités du port de commerce traditionnel ne sont pas remises en cause par le projet Port Calais 2015. Par conséquent, le recours aux prestations dockers ne sera pas impacté .
Au contraire, l'extension et la modernisation du port permettront aux exportateurs et courtiers maritimes de disposer d'un outil adapté pour maintenir voire développer leurs trafics sur Calais, notamment celui de l'exportation de véhicules neufs.
Par ailleurs, ce projet doit être fédérateur du développement industriel et commercial sur le Calaisis, développement qui pourra également générer une augmentation du trafic portuaire pour le commerce traditionnel. |
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Question n°65 de : BUHAGIAR Denis- 62 930 WIMEREUX - le 28/10/2009 Y aura-t-il une contribution de RFF ? |
Réponse le 28/10/2009
Lors de la réunion qui a eu lieu à Boulogne/Nausicaa le 22 octobre dernier, le président de la CPDP, Pierre-Frédéric Ténière-Buchot a mentionné la réalisation en cours d'un cahier d'acteurs. Pour consulter le compte rendu de cette réunion Cliquez ici
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Question n°66 de : BUHAGIAR Denis- 62 930 WIMEREUX - le 28/10/2009 Nous avons noté que le Maître d'Ouvrage base des perspectives de trafic sur le cabotage maritime, notamment dans le cadre de la politique d'"autoroutes de la mer" définies conjointement par les Etats membres reliés et l'Union européenne. Pour développer ces lignes maritimes, des soutiens financiers sont asuurés via les fonds européens et un programme spécifique à l'intermodalité, Marco Polo. Corollairement, la réglementation européenne est déterminante pour la politique de tarification du transport routier, notamment sur les réseaux national ou régional, dont dépend également le transfert modal.
La Commission Européenne (Direction générale de l'Energie et des Transports) peut-elle apporter son éclairage dans le débat ?
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Réponse le 28/10/2009
Pour ce qui concerne l'avis de la Commission européenne - Direction générale de l'énergie et des transports sur l'ouverture de nouvelles lignes maritimes et sur la tarification du transport routier, le président de la CPDP, Pierre-Frédéric Ténière-Buchot, a répondu lors de la réunion qui a eu lieu à Boulogne/Nausicaà le 22 octobre dernier (consulter le compte rendu), que l'idée d'une telle consultation serait recommandée au maître d'ouvrage dans le compte-rendu du débat en vue de sa réalisation au cours de l'éventuelle période de l'enquête publique et administrative. Le périmètre choisi pour le débat a privilégié la proximité (Côte d'Opale et Douvres). Des acteurs comme ceux de Lille, de Paris, Anvers, Rotterdam ou Bruxelles n'ont pas été retenus eu égard au délai du débat (clos le 24 novembre 2009) Cela n'empêchera pas de les contacter plus tard, en tant que de besoin, dans le cadre d'autres procédures.
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Question n°67 de : Yard Michel- 62100 Calais - le 29/10/2009 le 10 novembre aura lieu à Paris un colloque parlementaire sur l'emprunt national.
participeront à ce colloque des ministres, des anciens ministres, des sénateurs, des parlementaires, des députés, des industriels ect.
Le projet Calais port 2015 semble intérresser de très nombreux acteurs politiques, économiques, sociaux et autres de la Côte d'Opale, de la Région et de plus loin encore.
concernant cet emprunt national, s'il se réalise, une partie de cet argent sera utilisé sur les transports " écologiquement et économiquement propres". à priori, une dizaine de projets seront sélectionnés. Combien se réaliseront?
Le projet Calais Port 2015 a sa place s'il rentre dans le cadre du développement de la Côte d'Opale. avec en particulier, relier les ports à des réseaux ferrés capables d'assurer une bonne et rapide couverture au niveau passager mais aussi au niveau fret. avoir aussi une plateforme multi modale internationale... de taille internationale ( pour info, la Belgique à plus de plateformes multimodales que la France entière). Pour cela, il faut "vendre "la Côte d'Opale et les gens qui y vivent. Un élément de vente est d' être présent à des manifestations de ce style et y participer activement. Y aura t'il des responsables politiques ou économiques présents à ce Colloque Parlementaire? |
Réponse le 02/12/2009
Une réflexion a été menée par une Commission coprésidée par Messieurs Rocard et Juppé, pour élaborer des propositions en matière d'emprunt national.
Cette réflexion a donné lieu à de nombreux échanges, notamment avec les parlementaires, tels le colloque du 10 novembre 2009.
Lorsque le cadre et les modalités de cet emprunt national auront été déterminés par le Président de la République, après examen par le gouvernement des propositions formulées par la Commission Rocard-Juppé, la Région vérifiera les possibilités d'inscription du projet Calais Port 2015 au bénéfice de cette source de financement, et sollicitera, le cas échéant, sa prise en compte, faisant valoir le niveau international des enjeux de cette extension, son volontarisme en matière de transport durable et le poids du potentiel portuaire régional en France. |
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Question n°68 de : DUMON Olivier- 62231 Sangatte - le 02/11/2009 Est-il prévu dans les aménagements du port un développement de la navigation de plaisance qui connaît une augmentation depuis plusieurs années ?
Un accès pour mise à l'eau des bateaux des particuliers et des jets skis peut-il être aménagé, peut-être séparé des bateaux commerciaux ?
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Réponse le 02/12/2009
Les aménagements du nouveau bassin Nord prévus dans le projet Calais Port 2015 sont destinés à l'accueil de trafics commerciaux, transmanche ou encore de cabotage maritime et ne seront donc pas accessibles à la navigation de plaisance pour des raisons de sécurité de la navigation.
Le projet permettra toutefois d'améliorer les possibilités de passage dans l'avant-port existant pour la navigation de plaisance et facilitera ainsi la valorisation de cette activité dans le port actuel (bassin Ouest et arrière-port). Son développement pourra alors être examiné en concertation avec la Ville et l'Agglomération, dans le cadre du projet "d'excellence territoriale" et de la mise en valeur de l'interface urbaine et portuaire.
L'étude des possibilités d'aménagement d'une cale de mise à l'eau sera également intégrée dans cette réflexion globale pour l'établissement d'un schéma directeur du port de Calais.
Dans l'attente, il est de la compétence de la CCI, concessionnaire des installations de plaisance, d'examiner les possibilités d'aménagements. |
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Question n°69 de : Longuet François- 62231 Sangatte - le 03/11/2009 L'implantation d'une moulière en bordure du chenal d'accès au port de Calais aurait forcément des conséquences sur la bathymétrie locale, le projet de Calais Port 2015 doit tenir compte tout projet ou travaux sur l'estran pouvant avoir des conséquences aussi imprévisibles qu'irréversibles. Ce paramètre conséquent a-t-il été pris en compte ? |
Réponse le 02/12/2009
L'implantation d'une moulière en bordure du chenal d'accès au port de Calais pourrait avoir des conséquences limitées à son voisinage sur la bathymétrie de l'estran et des petits fonds. Selon les premières analyses, il serait peu probable qu'elle affecte le chenal d'accès actuel, situé en eaux plus profondes et qu'il n'est d'ailleurs pas prévu de modifier dans le cadre du projet Calais Port 2015.
Par ailleurs, selon les premières expertises menées en 2005 par le concessionnaire, la Chambre de commerce et d'industrie de Calais, les impacts du projet à l'ouest du port se limiteraient à une légère diminution des courants localisée essentiellement au droit de l'entrée du port et de la plage de Calais (ce qui se traduirait par la poursuite probable de la tendance actuelle à la stabilité de cette plage) et n'atteindraient donc pas Sangatte. L'étude hydro-sédimentaire en cours, dont l'objectif est d'apprécier les incidences éventuelles du projet, permettra de vérifier et de préciser ces premiers éléments d'analyse. |
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Question n°70 de : flaujac alain- 59118 wambrechies - le 03/11/2009 Le nouveau port 2015 libérera t-'il les places des ferry actuellement occupées dans le port à l'est. Ces places seront-elles libérées pour la plaisance ? Atout de calais qui serait le seul port en eaux profondes entre la Bretagne et Ostende... |
Réponse le 02/12/2009
Dans le projet Calais Port 2015, il est prévu que les installations actuelles du terminal transmanche et du port à l'est restent consacrées aux activités commerciales (transmanche, cabotage maritime, commerce conventionnel) et il n'est donc pas envisageable d'y implanter des installations de plaisance, pour des raisons de sécurité de la navigation.
Le développement de la plaisance dans le port actuel (bassin Ouest et arrière-port) pourra être examiné en concertation avec la Ville et l'Agglomération, dans le cadre du « projet d'excellence territoriale" et de la mise en valeur de l'interface urbaine et portuaire. |
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Question n°70 de : flaujac alain- 59118 wambrechies - le 03/11/2009 Le nouveau port 2015 libérera t-'il les places des ferry actuellement occupées dans le port à l'est. Ces places seront-elles libérées pour la plaisance ? Atout de calais qui serait le seul port en eaux profondes entre la Bretagne et Ostende... |
Réponse le 02/12/2009
Dans le projet Calais Port 2015, il est prévu que les installations actuelles du terminal transmanche et du port à l'est restent consacrées aux activités commerciales (transmanche, cabotage maritime, commerce conventionnel) et il n'est donc pas envisageable d'y implanter des installations de plaisance, pour des raisons de sécurité de la navigation.
Le développement de la plaisance dans le port actuel (bassin Ouest et arrière-port) pourra être examiné en concertation avec la Ville et l'Agglomération, dans le cadre du « projet d'excellence territoriale" et de la mise en valeur de l'interface urbaine et portuaire. |
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Question n°71 de : Longuet François- 62231 Sangatte - le 03/11/2009 Compte tenu de l'évolution possible de l'estran situé entre Calais et Sangatte résultant du projet Calais Port 2015, le maître d'oeuvre a-t-il budgétisé l'entretien et la réfection des ouvrages de protection (Digues, dunes, épis,etc...) des côtes basses meubles qui constituent cette zone ou se trouve une grande partie de l'agglomération Calaisienne ?
Ces ouvrages présentent déjà de nombreux points faibles compte tenu de phénomènes météorologiques fréquents et de certaines prévisions d'augmentation du niveau de la mer...
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Réponse le 02/12/2009
L’entretien et la réfection des ouvrages de défense contre la mer ne rentrent pas dans la compétence de la Région Nord-Pas-de-Calais, maître d’ouvrage du projet Calais Port 2015. En effet, la protection des terrains contre l’action de la mer relève, depuis la loi du 16 septembre 1807, de la responsabilité des propriétaires riverains. Toutefois, depuis la loi du 10 juillet 1973, lorsque le caractère d'intérêt général ou d'urgence est reconnu, les collectivités locales et les syndicats mixtes peuvent , s’ils le souhaitent, se substituer aux propriétaires.
Selon les premières expertises menées en 2005 par le concessionnaire, la Chambre de commerce et d'industrie de Calais, les impacts du projet à l’ouest du port se limiteraient à une légère diminution des courants localisée essentiellement au droit de l’entrée du port et de la plage de Calais (ce qui se traduirait par la poursuite probable de la tendance actuelle à la stabilité de cette plage) et n’atteindraient donc pas Sangatte.
L’étude hydro-sédimentaire en cours permettra de vérifier et préciser ces premiers éléments d’analyse et de démontrer si le projet engendrera ou non des incidences sur l’érosion du littoral et notamment une apparition ou une accélération des risques.
Si cela s’avérait nécessaire compte tenu des ces résultats, la Région intégrera, dans le budget prévisionnel de l’opération qui sera fixé à l’issue des études d’avant-projet à venir, les mesures nécessaires pour supprimer, réduire ou compenser les effets prévisibles du projet sur ce point. |
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Question n°72 de : Verhille Roland- 62231 Sangatte - le 09/11/2009 Le projet fait état d'un enviable taux de rentabilité interne de 17,5%. Je souhaite disposer des éléments de calcul qui permettent d'aboutir à ce résultat. Ces informations devraient faire l'objet d'un complément à apporter au dossier de présentation du projet, à publier sur le site Internet de la Commission. |
Réponse le 10/12/2009
Pour mémoire, l'étude de rentabilité socio-économique est encadrée par l'instruction-cadre du 25 mars 2004 du ministre de l'Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer, mise à jour le 27 mai 2005. Le bilan socio-économique d'un projet d'investissement fait la balance des avantages et des inconvénients monétaires et monétarisables de cette opération. Au-delà des flux financiers directement associés au projet, c'est-à-dire le coût des travaux et les bénéfices d'exploitation escomptés, ce bilan vise ainsi à valoriser les éventuelles retombées du projet pour l'ensemble de la société (les collectivités les compagnies maritimes et autres activités portuaires, l'environnement, la santé, les conditions de vie, les emplois induits, etc). C'est de ce bilan global que découle un taux de rentabilité interne (taux d'actualisation qui annule, en valeur, ce bilan global). Un taux de 4% est généralement considéré comme le minimum requis pour un projet d'infrastructures publiques.
Le calcul du taux de rentabilité interne du projet Calais Port 2015, tel que celui-ci se dessine aujourd'hui, découlera de l'évaluation socio-économique et financière qui sera menée pour le dossier d'enquête publique, après décision par la Région de la poursuite du projet. Il se fera donc sur la base de données actualisées et intégrant les recommandations résultant du Débat Public, et tous les éléments de calcul seront accessibles par le dossier d'enquête publique.
Une première approche de la rentabilité économique et financière du projet a été antérieurement réalisée par la CCI, à partir des données de 2005, à l'occasion de la réalisation de l'étude du schéma directeur du port. Cette première approche fournit des résultats encourageants, faisant ressortir un TRI « socio-économique » à 17,5 %. Même dans un scénario dégradé (hausse des coûts, trafics moindres, baisse des excédents d'exploitation), les simulations font état d'un TRI de 10 % ou plus. Ces évaluations restent largement supérieures au taux de 4%, laissant augurer un réel bénéfice du projet pour la collectivité. |
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Question n°74 de : Longuet François- 62231 Sangatte - le 13/11/2009 Quelle est la côte hydrographique actuelle des quais du Bassin Ravisse ? Et quelle est la côte hydrographique retenue pour les quais du nouveau bassin de Calais Port 2015 ? |
Réponse le 02/12/2009
Le bassin Ravisse est actuellement entretenu à la cote de - 9 m par rapport au zéro hydrographique ou - 9 Cote Marine (CM). La souille du quai en eau profonde est théoriquement de -12,5 CM. Les cotes en pied des autres postes d'accostage, y compris les postes ferries, varient de - 7 CM à - 9 CM. Par ailleurs, les niveaux supérieurs des quais se situent à une « altitude » d'environ +9 CM.
Dans le cadre du projet Calais Port 2015, les nouveaux postes rouliers seront dragués à la cote - 10,50 CM et pourront accueillir des ferries et des navires rouliers. Le nouveau bassin sera entretenu à la cote minimale de - 9 CM et - 10 CM au niveau de la passe d'entrée. L'ensemble pourrait être dragué, en phase ultérieure, à des profondeurs plus importantes adaptées à l'évolution du trafic.
Concernant la cote de crête, le niveau définitif des quais sera établi lors des études techniques d'Avant-Projet et de Projet. Il devrait se situer entre +9 et +10 CM et sera fonction, entre autres, de l'élévation du niveau de la mer qui sera prise en considération et de l'équilibre atteint entre déblais- remblais. |
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Question n°75 de : Crimé Dominique- 62100 Calais - le 23/11/2009 Quand on séjourne sur la plage de Calais, on voit ferries, bateaux de pêche, voiliers se croiser, se suivre, attendre des manoeuvres.. selon une voie assez immuable matérialisée par les balises rouges pas très loin de la plage. Cette desserte du port actuel sera aussi celle de Calais 2015. Décrite dans le dossier du débat p74-75 , zone sensible aux modifications , peu large et peu profonde. Des études sont en cours . En particulier quels sont les risques envisagés par les experts relatifs aux répercussions potentielles sur l'évolution du littoral et la qualité de la navigation des navires (voir p 74 fin de première colonne et début 2éme) ? Y a-t-il un risque de fermeture de ce chenal de navigation entre le Riddens de la Rade et la plage ? |
Réponse le 09/12/2009
Des études sont en cours pour préciser les incidences du projet sur l'hydrodynamique locale et les mouvements sédimentaires.
Ces études hydrosédimentaires permettront d'évaluer de manière plus précise les mouvements et dépôts des matériaux sédimentaires en fonction des différents facteurs hydrodynamiques (houles, courants...), ainsi que les besoins en dragages pour l'entretien des fonds. L'ambition est d'atteindre, en phase d'exploitation du projet, un fonctionnement hydrosédimentaire le plus proche possible du fonctionnement actuel.
Les premières expertises montrent que la solution d'extension du port Calais Port 2015 pourrait avoir des impacts essentiellement locaux et se traduire plus particulièrement par :
- Une modification de la morphologie du riden de la Rade immédiatement au nord des ouvrages portuaires projetés ;
- Une poursuite, voire une accélération de l'engraissement du littoral à l'est du port (dunes du Fort Vert) ;
• Un impact nul ou faible à l'ouest de l'entrée du port (du fait d'une légère diminution des courants) et donc le maintien de la tendance actuelle concernant la stabilité de la plage de Calais.
En ce qui concerne le chenal d'accès au port de Calais, l'action des courants de marée canalisés par ce chenal permet actuellement d'en entretenir naturellement les profondeurs. Cette dynamique ne devrait pas être remise en cause par le projet, même si elle pourrait connaître une faible diminution de son intensité au droit de l'entrée du port et de la plage de Calais. Le risque de fermeture du chenal est donc peu probable, l'évolution potentielle évoquée devant, en tout état de cause, rester relativement lente. |
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Question n°76 de : Crimé Dominique- 62100 Calais - le 23/11/2009 Les prévisions économiques tablent sur des investissements portuaires qui permettront notamment de réduire les temps de passage au Port des navires . Il est expliqué p 97 " Sur des trajets courts avec des escales courtes, les phases d'approche et de sortie représentent des temps significatifs " L'accès maritime à Calais Port 2015 se faisant par la desserte étroite entre le Riddens de la Rade et la plage, sera t-il possible de faire passer tout le nouveau trafic au rythme de cadencement qui sera alors nécessaire, en tenant compte de l'augmentation de la taille des navires, du nombre, des rotations, de la diversification des usages..? L' impact de ce chenal d'accès sur les phases d'approche et de sortie a t -il été évalué ? L' attractivité des installations portuaires peut-elle s'en trouver réduite ainsi que le bilan économique global du projet qui se situe résolument dans ce contexte de trajets courts avec escales courtes ? Pour le cabotage vers le Nord de l'Europe, enjeu aussi du projet, les navires devront de plus contourner le Riddens de Calais ( même interrogation) . |
Réponse le 09/12/2009
L'accès au port de Calais se fait par un chenal d'accès dont le tracé est conditionné par les hauts fonds environnants. Ce chenal sera maintenu dans le cadre du projet Calais Port 2015.
Dans sa partie la plus étroite et pour des fonds au-delà de -10,00 CM, ce chenal est large de plus de 600m, ce qui est supérieur aux recommandations de l'Association Internationale de la Navigation (AIPCN) pour le croisement de deux ferries de 36m de large. Son tirant d'eau est compatible avec les trafics rouliers et ferries à venir. Il ne constitue donc pas une limitation des capacités nautiques. Les temps d'attente pouvant être observés actuellement dans l'approche ou la sortie de navires sont essentiellement liés aux espaces et aux conditions de navigation à l'intérieur du port actuel.
Les « trajets courts avec des escales courtes », qui concernent le trafic transmanche, ont toujours emprunté ce chenal, et la liaison Calais - Douvres est et restera donc une liaison très attractive parce que la plus courte entre le continent et le Royaume-Uni.
Pour les activités de cabotage maritime, dont les temps de traversée et d'escale sont beaucoup plus importants (par exemple, 6h de traversée pour un voiturier Calais-Sherness, et davantage pour une destination plus éloignée vers le Nord de l'Europe), le contournement des ridens par l'ouest ne représente qu'un très faible détour à l'échelle du voyage et n'est donc pas de nature à compromettre l'attractivité du port.
Le projet proposé présente en outre l'avantage de donner des espaces « internes » de navigation plus importants permettant, par exemple, aux ferries « d'éviter » (se retourner) simultanément de manière plus sûre et plus aisée. Un nouvel avant-port et de nouvelles zones d'évitage participent à la rapidité et à la sécurité de la liaison. |
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Question n°77 de : Crimé Dominique- 62100 calais - le 23/11/2009 A propos des caractéristiques du projet , p 104 -à 112 , sont présentées des vues en plan , mais pourquoi n'y a t-il pas de vues en "coupe" de manière à visualiser les volumes pour de tels ouvrages qui vont être de taille conséquente ?( hauteur , profondeurs, ouvrages existants , épaisseurs des terrains, des sédiments ,.déblais, remblais ..) . C'est assez surprenant . |
Réponse le 09/12/2009
La nature et les techniques constructives des ouvrages seront précisées lors des études d'avant projet et de projet à venir, qui comprendront des analyses poussées dans le domaine de l'hydraulique maritime ou encore de la mécanique des sols. Les choix finaux qui en résulteront peuvent conduire à des coupes transversales d'ouvrage qui différent sensiblement les unes des autres (par exemple, entre une structure de digue de type « à talus » en enrochements et une digue verticale en caissons en béton armé).
La future jetée nord sera fondée entre -4,00 et -14,00 CM (en fonction de la bathymétrie) pour une cote d'arase pouvant aller de +13 à +17 CM, et qui sera déterminée plus précisément lors des études ultérieures, en fonction des données disponibles sur l'évolution du niveau de la mer et des critères de stabilité et de limitation du franchissement par la houle. Pour mémoire, l'actuelle Jetée Est repose sur des fonds pouvant atteindre -10 CM et est arasée à la cote +14,5 CM.
Les ouvrages intérieurs auront des dimensions verticales analogues à celles des ouvrages du port existant, avec un dénivelé entre les niveaux des fonds (environ -9/-10 m Cote Marine) et des terre-pleins (environ +9/+10 m Cote Marine) d'une vingtaine de mètres. |
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Question n°80 de : Crimé Dominique- 62100 Calais - le 24/11/2009 Le terme " zones d'évitage" p97 n'est pas repris dans le glossaire alors qu'il y a un astérisque de renvoi ; pouvez- vous aider à sa compréhension ? |
Réponse le 08/12/2009
Le terme "cercle d'évitage (ou zone d'évitage)" figure dans le glossaire à la page 117 : plan d'eau suffisamment vaste pour permettre à un navire de tourner ("d'éviter"). |
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Question n°80 de : Crimé Dominique- 62100 Calais - le 24/11/2009 Le terme " zones d'évitage" p97 n'est pas repris dans le glossaire alors qu'il y a un astérisque de renvoi ; pouvez- vous aider à sa compréhension ? |
Réponse le 08/12/2009
Le terme "cercle d'évitage (ou zone d'évitage)" figure dans le glossaire à la page 117 : plan d'eau suffisamment vaste pour permettre à un navire de tourner ("d'éviter"). |
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Question n°81 de : Crimé dominique- 62100 calais - le 24/11/2009 Le projet de golf et l'extension de l'urbanisation p25 du document va entrainer un changement d'usage des terres qui sont notamment des prairies et des zones humides entre Blériot et Sangatte. Les grandes quantités de carbone ou de gaz à effet de serre stockées dans les sols et les couvertures végetales vont alors être relarguées dans l'air. Par exemple des efforts consentis au niveau du port pour réduire les émissions de carbone pourraient être anéantis par le retournement de quelques ha. Des études sont à faire bien sûr, des bilans globaux. Inversement, choisir de maintenir et développer prairies et élevage de qualité par exemple peut avoir un impact positif en termes d'emplois, d'image du territoire, des artisans de l'alimentation, du tourisme durable, des activités pédagogiques ... Pourquoi ne pas imaginer une trame de produits du Terroir qui en même temps servirait de puits carbone. Les plans de développement à l'échelle des territoires vont devoir être formalisés pour réduire l'impact global air, énergie, climat. C'est le sens du Grenelle 2 de l'environnement. On comprend bien qu'il y ait plusieurs maitres d'ouvrages dans le programme global du Calaisis, mais qui du bilan global air, énergie, climat ? |
Réponse le 08/12/2009
Un bilan carbone des travaux et de l'exploitation de l'extension du port est actuellement lancé. Sur cette base des orientations pour réduire l'empreinte carbone seront définies.
Une étude est également en cours pour déterminer des orientations en matière de performance énergétique et d'utilisation de sources d'énergies alternatives au regard de la faisabilité et de l'opportunité des solutions existantes.
Les actions qui pourraient être mises en place dans le cadre du projet Calais Port 2015 pour réduire l'émission des gaz à effet de serre, peuvent être appréciées dans un contexte territorial plus large.
Dans cet objectif, depuis 2007, la Région Nord-Pas de Calais, en partenariat avec l'ADEME, incite et accompagne les territoires volontaires dans la réalisation de Plans Climat Territoriaux. Ces Plans Climat Territoriaux constituent un cadre stratégique d'organisation d'actions sur des thèmes tels que l'énergie, la construction, les transports, la gestion des déchets et l'urbanisme aux échelons géographiques pertinents que sont les pays, agglomérations ou parcs naturels régionaux. A ce jour, 13 territoires se sont déjà engagés dans cette démarche.
Dès lors qu'une telle initiative sera engagée sur le Calaisis, les résultats des études en cours, évoquées ci-dessus, constitueront une contribution à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un Plan Climat Territorial. |
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Question n°81 de : Crimé dominique- 62100 calais - le 24/11/2009 Le projet de golf et l'extension de l'urbanisation p25 du document va entrainer un changement d'usage des terres qui sont notamment des prairies et des zones humides entre Blériot et Sangatte. Les grandes quantités de carbone ou de gaz à effet de serre stockées dans les sols et les couvertures végetales vont alors être relarguées dans l'air. Par exemple des efforts consentis au niveau du port pour réduire les émissions de carbone pourraient être anéantis par le retournement de quelques ha. Des études sont à faire bien sûr, des bilans globaux. Inversement, choisir de maintenir et développer prairies et élevage de qualité par exemple peut avoir un impact positif en termes d'emplois, d'image du territoire, des artisans de l'alimentation, du tourisme durable, des activités pédagogiques ... Pourquoi ne pas imaginer une trame de produits du Terroir qui en même temps servirait de puits carbone. Les plans de développement à l'échelle des territoires vont devoir être formalisés pour réduire l'impact global air, énergie, climat. C'est le sens du Grenelle 2 de l'environnement. On comprend bien qu'il y ait plusieurs maitres d'ouvrages dans le programme global du Calaisis, mais qui du bilan global air, énergie, climat ? |
Réponse le 08/12/2009
Un bilan carbone des travaux et de l'exploitation de l'extension du port est actuellement lancé. Sur cette base des orientations pour réduire l'empreinte carbone seront définies.
Une étude est également en cours pour déterminer des orientations en matière de performance énergétique et d'utilisation de sources d'énergies alternatives au regard de la faisabilité et de l'opportunité des solutions existantes.
Les actions qui pourraient être mises en place dans le cadre du projet Calais Port 2015 pour réduire l'émission des gaz à effet de serre, peuvent être appréciées dans un contexte territorial plus large.
Dans cet objectif, depuis 2007, la Région Nord-Pas de Calais, en partenariat avec l'ADEME, incite et accompagne les territoires volontaires dans la réalisation de Plans Climat Territoriaux. Ces Plans Climat Territoriaux constituent un cadre stratégique d'organisation d'actions sur des thèmes tels que l'énergie, la construction, les transports, la gestion des déchets et l'urbanisme aux échelons géographiques pertinents que sont les pays, agglomérations ou parcs naturels régionaux. A ce jour, 13 territoires se sont déjà engagés dans cette démarche.
Dès lors qu'une telle initiative sera engagée sur le Calaisis, les résultats des études en cours, évoquées ci-dessus, constitueront une contribution à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un Plan Climat Territorial. |
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