Réponse de : DGEMP Signataire : EDF
Les progrès d'ores et déjà intégrés dans les procédés industriels de conditionnement des déchets radioactifs lors du traitement du combustible usé ont permis une réduction importante des volumes de déchets radioactifs produits par rapport à la quantité de combustibles usés dans les centrales. Ainsi, globalement, le volume des déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue a été divisé d'un facteur supérieur à 6 en 10 ans environ. Pour une tonne de combustible usé traitée, le volume des déchets attendus par COGEMA, lors de la conception des usines de traitement de La Hague, était de l'ordre de 3 m3. Il est de moins de 0,5 m3 actuellement. Cette réduction des volumes a été obtenue grâce aux recherches menées par le Commissariat à l'énergie atomique dès les années 80 et poursuivies dans le cadre de l'axe 3 (conditionnement - entreposage) de la loi du 30 décembre 1991. Ces recherches, menées en étroite synergie avec les industriels, ont permis des améliorations du procédé de traitement, comme la concentration et la vitrification des effluents avec les déchets de haute activité et la mise en œuvre du compactage des déchets métalliques.
Par ailleurs, il convient également de signaler que, depuis la mise en service du parc nucléaire actuel, les quantités de combustibles usés ont également été réduites de l'ordre 25%, pour une même énergie produite, grâce à l'amélioration de l'efficacité énergétique du combustible.
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