Voici les questions posées par le public. Nous affichons les réponses obtenues du maître d'ouvrage, après vérification par la CPDP.
Question de : escofier marie-france evreux 27000Avec les dangers de la gestion à très long terme des déchets radioactifs ainsi que les risques croissants de terrorisme, pourquoi n'envisage-t-on pas une réorientation de la politique énergétique en France. Je pense notamment à l''utilisation des rayons du soleil qui pourrait être la solution pour rouler, pour se chauffer, pour chauffer l'eau, pour alimenter des turbines...
Réponse de : DGEMPSignataire : Ministère La politique énergétique française est un sujet complexe sur lequel les discussions et les interrogations sont effectivement légitimes. Il ne s’agit cependant pas du thème de ce débat consacré à la gestion des déchets radioactifs. Rappelons en effet que la politique énergétique a donné lieu à un débat national sur les énergies en 2003. Six grandes réunions nationales ont été organisées, 250 initiatives agréées, plus de 3 millions de brochures sur l’énergie à vocation pédagogique ont été diffusées, un site Internet spécifique a été créé avec plus de 350 000 visites et 2500 contributions aux différents forums. Ceci s’est poursuivi par deux débats parlementaires au Sénat et à l’Assemblée nationale au printemps 2004 et enfin par le dépôt d’un projet de loi devenu loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique le 13 juillet 2005. Si cette loi confirme la nécessité de maintenir l’option nucléaire ouverte, elle ne décide pas d’ores et déjà du renouvellement du parc nucléaire actuel. Cette question sera traitée en son temps, vers 2015-2020. En outre, les sujets nucléaires ne représentent qu’une part très minime du texte de cette loi, qui prévoit notamment des actions ambitieuses dans le domaine de la maîtrise de l’énergie, du développement des énergies renouvelables et des efforts de recherche à accomplir dans ces domaines. Quelques mesures emblématiques de cette loi peuvent être citées : - la réduction de 2% par an d'ici à 2015 de l'intensité énergétique finale (rapport entre la consommation d'énergie finale et la croissance économique) ; - la réduction de 3% par an des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre une division par quatre des émissions d'ici 2050 ; - une production intérieure d'électricité d'origine renouvelable à hauteur de 21% de la consommation en 2010, contre 14% actuellement ; - le développement des énergies renouvelables thermiques pour permettre en 2010 une hausse de 50% de la production de chaleur renouvelable.