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 / Questions Réponses

Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : La politique énergétique

Question n°182 de : DEWITTE Daniel-  59820 Gravelines - le 07/12/2007
La production de gaz diminuant, est-il valable de faire une si grande dépense (700 millions d'euros) pour une construction, sans oublier le démantèlement après la fin de la production du gaz !!! 25 ans.

Pourquoi pas une autre production plus propre ?

Réponse du 21/01/2008
Les réserves prouvées (ne tenant pas compte des réserves supplémentaires dites "possibles" et "potentielles") de gaz dans le monde représentent actuellement plus de 60 ans de consommation actuelle. Même en tenant en compte de l'augmentation de la consommation du gaz dans le monde (elle pourrait augmenter d'environ 60% d'ici 2030 selon l'Agence Internationale de l'Energie), il y aura donc suffisamment de gaz pour la consommation des 25 prochaines années et même au delà. Les estimations actuelles montrent également que, même si elles connaissaient un très fort développement, les énergies renouvelables ne pourraient pas suffire à satisfaire la demande énergétique mondiale future. Le gaz, qui est l'énergie fossile la plus propre, est donc incontournable dans le mix énergétique du futur.

Question n°176 de : LONGUEMARE Eric-  59430 Saint-Pol-sur-mer - le 07/12/2007
Dunkerque, le développement industriel moteur de l’économie locale de demain ?

L’industrie pèse pour les 2/3 de la richesse créée, et constitue l’essentiel des activités motrices du dunkerquois.

Cette industrie est essentiellement dépendante de matières premières importées aux cours volatiles (production de métaux, énergie-chimie, agroalimentaire). Elle se trouve parfois sur des marchés matures : la métallurgie se structure sur peu de localisations et la pétrochimie sur des réserves de pétrole limitées.

C’est donc la question des futurs moteurs de l’économie dunkerquoise qui est posée. En quoi, l’implantation du terminal méthanier contribue à répondre à cette interrogation ?

Réponse du 09/01/2008
Le projet de terminal méthanier s'inscrit, grâce à une culture partagée du dialogue, dans la stratégie de développement, de compétitivité et d'attractivité du territoire définie par les élus, les acteurs industriels et les représentants des citoyens. Il s'agit de développer l'industrie et les activités portuaires dans le cadre du développement durable. Le projet conforte le territoire dans sa vocation de plate-forme énergétique de référence en France et en Europe et réaffirme plus globalement la vocation industrielle du port. Le terminal méthanier sera conçu pour une durée de cinquante ans, il constituera en cela un relais de croissance pour l'avenir. Le port est un des principaux moteurs de l'économie locale. Les retombées économiques locales générées par le projet constituent des opportunités non négligeables pour renforcer la capacité du territoire à attirer des investissements et des populations. Les maîtres d'ouvrage ont déjà engagé des réflexions avec les acteurs locaux du développement du territoire au sujet des synergies possibles du terminal avec les autres activités industrielles portuaires. Par ailleurs, le développement local repose sur une double stratégie, certes de développement industriel mais aussi de diversification des activités économiques. Ainsi, Dunkerque compte 15 000 salariés répartis dans 1700 entreprises tertiaires, dont le tiers intervient dans le domaine du service aux entreprises. De plus, le Dunkerquois affiche des compétences qui lui permettent de se démarquer dans les domaines de la gestion industrielle, de l'informatique et des transports. Plus globalement, la création sur le territoire d'un pôle de compétences sur les Technologies et la Sécurité des Process va dans le sens du développement de filières tertiaires reliées aux filières de l'industrie et des transports.

Question n°174 de : LONGUEMARE Eric-  59430 Saint-Pol-sur-mer - le 07/12/2007
Le rapport GEO4 du PNUE, paru le 25 octobre 2007, alerte sur les options de développement économique adoptées par les pays développés et les pays émergeants.

En effet, selon Achim Steiner, directeur du PNUE : « la destruction systématique des ressources naturelles de la Terre a atteint un point où la viabilité des économies est en danger, et où la facture que nous laisserons à nos enfants pourrait être impossible à régler. » Ce rapport établi la forte corrélation entre développement économique et destruction de l’environnement.
Cette constatation, établie par 1400 scientifiques et experts, dresse un tableau alarmant de la situation écologique de la planète. Elle souligne les choix déterminants que les décideurs politiques et économiques auront à prendre afin de traverser le mieux possible la crise écologique d’ici 2050 en explorant 4 hypothèses :

Marché d’abord : « les gouvernements aident le secteur privé à atteindre une croissance économique maximale. »

Politique d’abord : "Les gouvernements mettent en place des politiques fortes afin d’atteindre l’objectif tout en accordant toujours beaucoup d’importance au développement économique."

Sécurité d’abord : l’accent est mis "sur la recherche de la sécurité, qui l’emporte sur d’autres valeurs, et place des limites croissantes sur la façon dont les gens vivent".

Ecologie d’abord : cela "implique la collaboration entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé pour améliorer l’environnement et le bien-être de tous". D’après les experts, le scénario qui permettra de traverser le mieux la crise écologique, dont les conséquences seront les moins graves pour les populations, et qui maintiendra un développement économique acceptable, est l’option « Ecologie d’abord. »

D’après ces mêmes experts, l’option la plus risquée est l’option « marché d’abord », la logique de la recherche illimitée de la croissance économique étant incompatible avec la logique écologique : « la perte de la biodiversité et le changement climatique ont des conséquences irréversibles, que la croissance des revenus ne peut résoudre. »

Dans quelle logique se placent les promoteurs du projet terminal méthanier à Dunkerque ?

Réponse du 09/01/2008
Le projet de terminal méthanier s'inscrit, grâce à une culture partagée du dialogue, dans la stratégie de développement durable définie par les élus politiques, les acteurs industriels et les représentants des citoyens. EDF et le PAD s'attachent à insérer au mieux le projet de terminal méthanier dans l'environnement. Ils souhaitent un développement maîtrisé et durable intégrant les enjeux de préservation de l'environnement et de la biodiversité. C'est pour cela qu'EDF et le PAD ont tenu à engager une concertation étroite avec les acteurs territoriaux et la population. De fait, l'exigence d'une gestion durable des risques industriels est cruciale pour penser une meilleure articulation des fonctions urbaines et des fonctions industrialo-portuaires au sein d'une ville dont la compétitivité économique, l'attractivité et la qualité du cadre de vie seraient dès lors améliorées. Par ailleurs, une étude d'impact sur l'environnement est en cours au titre de la réglementation sur la loi sur l'Eau et des ICPE (Installation Classée pour la Protection de l'Environnement). Elle a pour objectif de mesurer les effets directs et indirects, temporaires et permanents du terminal méthanier sur la population, la faune et la flore. De plus, le maître d'ouvrage (PAD) étudie actuellement les différentes mesures de suppression, de réduction ou de compensation des impacts liées au projet d'aménagement du terminal méthanier. Il ne s'agit donc pas uniquement de penser en terme de développement économique mais bien d'insérer au mieux une industrie dans un projet de territoire plus global de développement durable.

Question n°110 de : MUYS Christian (MNLE 59/62)-  59279 Loon-Plage - le 23/10/2007
Quelle coopération les différents opérateurs peuvent-ils envisager ?

Réponse du 14/11/2007
L’entrée de possibles partenaires dans le projet, et dans l’utilisation du terminal n’est pas encore décidée. Elle dépendra à la fois d’éventuels partenariats qu’EDF pourrait être amené à nouer et de l’application de la réglementation. Sur ce dernier point, en effet, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et la Direction générale « Compétition » de la Commission Européenne peuvent exiger qu’un terminal tel que celui de Dunkerque soit accessible à des opérateurs tiers autres que son exploitant. Toutefois, dans un objectif de sécurisation sur le long terme des capacités d’accès au terminal et dans la perspective de la mise sur le marché de nouveaux approvisionnements, le groupe EDF souhaite qu’une part significative des capacités du terminal lui soit réservée, au moins dans sa configuration initiale et que l'ensemble de l'installation soit exemptée d'accès régulé aux tiers, comme c’est le cas de projets comparables au Royaume Uni et aux Pays Bas notamment.

Question n°98 de : ABRAHAM Dominique-  59240 Dunkerque - le 13/11/2007
En préambule, je tiens à dire que suis pour le rêve, donc pour la préservation du site sauvage du Clipon et contre le cauchemar qui consisterait à l'installation d'un quatorzième site SEVESO.
Par curiosité, j'aimerai connaître combien de tranches de la centrale nucléaire de Gravelines l'on peut faire tourner chaque année avec l'équivalent d'un déchargement de 200 méthaniers par an.

Réponse du 27/11/2007
Avec des méthaniers d’un volume de 145 000 m3 de GNL, 200 déchargements par an correspondraient à une quantité annuelle de gaz de l’ordre de 17 milliards de m3. Si tout ce gaz était utilisé pour produire de l’électricité au moyen de cycles combinés à gaz (d’un rendement d’environ 50%), la production d’électricité s’élèverait alors à 94 TWh. En comparaison, une unité de production de la centrale nucléaire de Gravelines développe une puissance de 900 MW et produit annuellement environ 7 TWh. Ainsi, avec la quantité de gaz provenant du déchargement de 200 méthaniers de 145 000 m3, on peut produire une quantité d’électricité équivalente à la production annuelle de 13 unités de production du CNPE de Gravelines.
(Hypothèses utilisées : volume d’un méthanier = 145 000 m3 de GNL ; ratio volumique gaz / GNL = 590 ; PCS du gaz = 11 kWh/m3 ; rendement du CCGT = 50% ; durée de fonctionnement annuelle d’une unité de Gravelines comprise entre 7 600h et 8 000h selon le type d’arrêt pour maintenance, pour le calcul on prend donc 7 800 heures).

Question n°91 de : ANDRE Jean-Paul-  78180 Montigny-le-Bretonneux - le 11/11/2007
Le dossier présente le GNL comme l'énergie fossile rejetant le moins de CO2. Cela est sans doute exact sur le lieu de consommation, mais ce gaz avant de se transformer en énergie chez nous a été : extrait, traité, liquéfié, transporté, regazéifié. Toutes ces interventions consomment de l'énergie qui produisent entre autres du CO2. Pour un KWH en bout de chaîne combien d'énergie est consommée et quels sont les rejets répartis entre le lieu de production et de consommation ?

Réponse du 27/11/2007
Le gaz naturel est effectivement une énergie plus "propre" que le charbon ou le pétrole : pas de cendre, pas d'émission de SO2, peu de NOx et moins de CO2 (40% de CO2 en moins dans l'atmosphère que le charbon et 25% de CO2 en moins que le pétrole). En phase d'exploitation, en cas d'utilisation de l'eau de la centrale, il n'est pas prévu de chaudière pour réchauffer l'eau nécessaire à la regazéification du GNL. Seule la flamme pilote de la torchère est à l'origine d'émissions atmosphériques mais ne fonctionnera que quelques heures par an. De plus, il n'y aura pas de circulation de voitures sur le site et très peu de camions (3 camions/jour en moyenne). Par conséquent, les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) seront très faibles.
En ce qui concerne les pertes réparties entre le lieu d'extraction et le lieu de consommation, les pertes de gaz naturel sont de l'ordre de 12,5% : 10% sur le site de liquéfaction, 2 à 3% au cours d'un transport de 20 jours (ce gaz est par ailleurs brûlé pour la propulsion du méthanier) et 0,5% au sein du terminal méthanier (les gaz d'évaporation seront collectés et reliquéfiés afin d'éviter les rejets dans l'atmosphère). En ce qui concerne la consommation d'energie, 10KWh auront été consommés pour regazéifier 1 m3 de GNL (1m3 de GNL représente 6000KWh).

Question n°73 de : CASTIER Jean-Pierre - le 19/10/2007
Quels sont les projets à venir après l’implantation du terminal méthanier si il y en a ? Ne peut-on investir un montant équivalent dans la promotion «de l’énergie métabolique» dont l’utilisation était promue par un essayiste du début des années 1980 (Ivan Illich Energie et équité) ?

Réponse du 14/11/2007
EDF a annoncé 3 milliards d’investissements entre aujourd’hui et 2020 dans les énergies renouvelables, soit 4 fois le montant d’investissement du terminal méthanier. Concernant plus particulièrement le territoire du dunkerquois, trois projets d’éoliennes sont en cours : le premier est un projet offshore mené par les sociétés TOTAL et SHELL de 120 MW constitués d’éoliennes de 3 à 5MW chacune. Ce projet est actuellement en cours d’instruction. Sur le site du Clipon, deux autres projets d’éoliennes sont également à l’étude : l’un est porté par la société Maia Eolis qui envisage de construire 7 éoliennes au nord du canal des Dunes et l’autre est porté par la Société Française d’Eolienne. Par ailleurs, dans le dunkerquois, des unités de production de biocarburants sont en cours de construction.

Question n°66 de : MARSY Alain-  59279 Loon-Plage - le 19/10/2007
Pourquoi les projets du sud de la France sont-ils moins attractifs que le projet sur Loon-Plage et Gravelines ?

Réponse du 14/11/2007
Dans le cadre de son développement, EDF a commandé en 2005 une étude pour la «recherche préliminaire d'un site pour l'implantation d'un terminal méthanier en France». En fonction des caractéristiques choisies pour le terminal, cette étude a permis de hiérarchiser les différents sites possibles à l’issue d’une première sélection selon plusieurs critères : «Mer» (conditions maritimes), «Terrain» (disponibilité et accessibilité du site d’implantation), «Environnement/Sécurité» (sécurité, environnement humain et naturel, pollution visuelle, etc.) et la possibilité de raccordement au réseau de gaz existant. Sur la base de cette étude, le port de Dunkerque a été identifié comme le site le mieux adapté pour accueillir un nouveau terminal méthanier en France. En outre, la situation géographique du terminal de Dunkerque est idéale pour l’alimentation des positions du Groupe EDF dans le Nord de l’Europe, en France bien sûr, mais aussi pour sa filiale anglaise EDF Energy, sa filiale allemande EnBW et dans le Benelux. Enfin, le terminal de Dunkerque constitue pour le Groupe EDF une position complémentaire au Nord de l’Europe à la position du Groupe dans le sud de l'Europe avec le terminal de Rovigo en cours de construction par sa filiale italienne Edison en Mer Adriatique.

Question n°59 de : DELATTRE Gérard-  59430 Fort-Mardyck - le 19/10/2007
On est meilleur en rejet de CO2, soit ! Notre production nucléaire produit des déchets. Globalement est-il possible de mettre sur votre site des informations concernant les autres énergies possibles avec avantages et inconvénients pour chacune ?

Réponse du 12/11/2007
Les éléments de comparaison entre les différents moyens de production d'électricité sont présentés dans le document joint (source EDF).

Dans les rubriques "Documentation Générale" et "Liens utiles", vous trouverez également des documents et des liens vous permettant de comparer les différentes sources d'énergie, notamment le site de la DGEMP dans la rubrique Publications "Les études sur l'énergie" et la rubrique "Questions/réponses sur l'énergie" du Débat national sur les énergies.

D'autre part, la brochure "Energies, comprendre pour choisir" présentant le Débat national sur les énergies donne une forme synthétique des avantages et inconvénients des différentes sources d'énergie disponibles.

Question n°37 de : HOCQUET Marie-Paule (CLCV)-  59760 Grande Synthe - le 08/10/2007
Vous envisagez de développer les énergies renouvelables alors que d’autre part on ne nous présente que des projets en énergie non renouvelable. Une fois que le gaz sera là il faudra bien le vendre. Y aura-t-il volonté de diversification avant des décennies ? Vous dites qu’il faut poursuivre les projets, mais vous ne nous dites pas les moyens et les délais.

Réponse du 31/10/2007
EDF est très engagée dans le développement des énergies renouvelables, puisque le Groupe prévoit d’y investir 3 milliards d’euros d’ici 2012, c’est-à-dire plus de quatre fois l’investissement dont il est question pour le terminal de Dunkerque. De plus, le parc français de production d’électricité est aujourd’hui le moins émetteur de CO2 avec 63 grammes de CO2 par kWh produit contre une moyenne européenne de 400 grammes de CO2 par kWh produit. Au-delà de ces bonnes performances, il faut actionner trois leviers pour répondre à la demande tout en réduisant encore les émissions de CO2 : améliorer l’efficacité énergétique pour limiter la croissance de la demande, développer les énergies faiblement émettrices de CO2 et progresser dans l’utilisation des énergies fossiles : substitution des combustibles les plus émetteurs par des combustibles moins émetteurs en CO2 par exemple. Dans cette optique, trois tranches au fioul sur le site de Martigues seront remplacées par deux « cycles combinés gaz ». De même, EDF prévoit une plus grande utilisation des turbines à gaz en période de pointe. C’est l’une des raisons pour lesquelles EDF souhaite être en mesure d’importer du gaz naturel avec son projet de terminal méthanier.

Question n°35 de : HOCQUET Marie-Paule (CLCV)-  59760 Grande-Synthe - le 08/10/2007
C’est bien beau d’avoir été les premiers à monter une éolienne, mais à part un intermède assez bref au Clipon où les éoliennes ont été démontées, à ce jour, il n'y a plus rien. Comment croire les affirmations d’une volonté de diversification ?

Réponse du 31/10/2007
Trois projets d'éoliennes sont actuellement en cours à Dunkerque :
- Un projet offshore mené par les sociétés TOTAL et SHELL de 120 MW constitué d'éoliennes de 3 à 5 MW chacune. Ce projet est en cours d'instruction.
- Deux autres projets d’éoliennes sont également à l’étude sur le site du Clipon : l’un est porté par la société Maia Eolis qui envisage de construire sept éoliennes au nord du Canal des Dunes et l’autre, en cours de réflexion, est porté par la société Française d’Eoliennes. Par ailleurs, conformément à la volonté du PAD de constituer un pôle énergétique, des unités de production de biocarburants seront bientôt mises en place. Le littoral est devenu un des premiers pôles énergétiques en Europe, tant par sa capacité à fournir et distribuer de l’énergie que par la diversité des moyens de production : charbon, pétrole, gaz naturel, nucléaire, énergie éolienne, etc.

Question n°34 de : HOCQUET Marie-Paule (CLCV)-  59760 Grande-Synthe - le 08/10/2007
On nous explique qu’il faut équiper nos maisons avec de l’énergie durable mais les entreprises, les collectivités et autres que font-elles ? On nous demande de faire des efforts individuels, mais l’ambiance générale n’est pas à l’économie. Il n’y a qu’à regarder la nuit les lumières qui restent éclairées. Quelle crédibilité ?

Réponse du 31/10/2007
Il n’appartient bien évidemment pas à EDF de répondre à la place des entreprises qui sont ses clientes, ni des collectivités locales. Pour sa part, EDF s’est engagée résolument dans une démarche visant à accompagner et favoriser les économies d’énergie. Cet engagement se traduit par des «certificats d’économie d’énergie» délivrés par les pouvoirs publics aux entreprises qui contribuent aux réalisations de ces économies chez leurs clients. Par ailleurs, EDF a lancé avec les professionnels du bâtiment un vaste programme de formation, qui touchera 50 000 personnes, pour améliorer les compétences dans la maîtrise de l’énergie par le bâti. Le secteur de l’habitat est, comme vous le dites, un des axes importants puisque, selon l’ADEME, il est possible d’y gagner 40 % sur les consommations actuelles avec les techniques existantes. Allant plus loin, des architectes proposent même des immeubles autosuffisants. Pour autant, il s'agit là d'une évolution à long terme.

Question n°27 de : MUYS Christian (MNLE 59/62)-  59279 Loon-Plage - le 23/10/2007
Quelle est l’évolution de la consommation du gaz dans le cadre de la division par quatre des émissions d’énergies fossiles ?

Réponse du 27/11/2007
Le gaz est l’énergie fossile qui émet le moins de CO2. Il permet notamment de produire de l'électricité en produisant sensiblement moins de gaz à effet serre qu'avec du pétrole ou du charbon. Le gaz est donc appelé à jouer un rôle de transition dans la première moitié de ce siècle dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le développement de la consommation de gaz dépendra du niveau de substitution qu’il atteindra par rapport au charbon et aux dérivés pétroliers.

Question n°20 de : RICHARD Olivier (Saveurs au Naturel)-  47130 Bazens - le 19/10/2007
Je trouve complètement anormal que EDF puisse construire un terminal méthanier à notre époque à la demande des autorités publiques. C'est là un total mépris pour notre environnement qui est aujourd'hui notre plus grande richesse. Ne pourrait-on pas plutôt investir dans le développement des énergies renouvelables ?

Réponse du 14/11/2007
Les énergies fossiles telles que le gaz et les énergies renouvelables ne s’opposent pas l’une à l’autre : elles sont toutes les deux indispensables dans le bouquet énergétique français, en particulier pour EDF. La production électrique à partir d'énergie fossile, notamment le gaz, joue ainsi un rôle majeur dans la gestion des pointes de consommation électrique, en France et en Europe, Par ailleurs, EDF prévoit d’investir 3 milliards d'euros dans des les énergies renouvelables d’ici 2012 et consacre une large part de son budget de recherche et développement en développant des sources d'énergie non émettrices de CO2.