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 / Questions Réponses

Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : L'impact socio-économique

Question n°177 de : LONGUEMARE Eric-  59430 Saint-Pol-sur-mer - le 07/12/2007
Dunkerque, quel potentiel de développement pour demain ?

La consommation n’est pas seulement déterminée par la production, mais par la présence de consommateurs, qu’ils soient résidents permanents ou touristes.

Les territoires qui seront attractifs seront ceux qui auront su jouer la carte des pôles de qualité de vie et de services.

A Dunkerque, même si de nombreux efforts sont fait en faveur de la création d’entreprise, en faveur de l’aménagement du cadre de vie et de l’enseignement, le caractère industriel « monolithique » de développement que la ville a connu jusqu’à présent, pour des raisons historiques et « conjoncturelles » il est vrai, ne rend pas le territoire très attractif.

En quoi l’implantation d’un terminal méthanier à Dunkerque contribue à l’attractivité du territoire ?

Réponse du 09/01/2008
Le projet de terminal méthanier de Dunkerque entre complètement dans le cadre de la politique de développement et d'attractivité du territoire définie au début des années 90 par les élus politiques, les acteurs industriels et les représentants des citoyens. Celle-ci consiste à développer l'industrie et les activités portuaires dans le cadre du développement durable.
La création d'emplois escomptée (jusqu'à 1200 pendant la phase triennale de chantier et 150 pour l'exploitation et la gestion du terminal) pourrait contribuer à renforcer le pôle de maintenance technique et le pôle de services aux entreprises du Dunkerquois.
En effet, les maîtres d'ouvrage rechercheront autant que possible là faire appel des entreprises locales et régionales. Ils sont bien-sûr tenus au respect de la réglementation sur les appels d'offres et les passations de marchés, mais le fait d'avoir une expertise locale et un savoir-faire adaptés du fait des grands chantiers qui s'y sont déroulés depuis une vingtaine d'années (tunnel sous la Manche, Alcan,...) doit permettre aux entreprises dunkerquoises de se positionner favorablement sur ces marchés.
Ces retombées économiques locales constituent des opportunités non négligeables pour renforcer la capacité du territoire à attirer des investissements et des populations.
Les recettes fiscales générées par le projet (taxe professionnelle et taxe foncière) pourraient atteindre un montant annuel de 20 M€, soit 1/6ème du montant total des recettes fiscales apportées par les activités liées au port aux collectivités territoriales, et seraient autant de moyens à consacrer à la compétitivité et à l'attractivité du territoire. Le terminal méthanier contribuerait donc bien à placer le développement du site portuaire de Dunkerque au service du territoire et de la collectivité.
Par conséquent, le développement induit par le projet de terminal méthanier sera important et contribuera à améliorer le dynamisme du territoire dunkerquois. Les maîtres d'ouvrage ont déjà engagé des réflexions avec les acteurs locaux du développement du territoire au sujet des synergies possibles du terminal avec les autres activités industrielles portuaires. Le terminal méthanier est donc un atout décisif pour la poursuite du développement et de l'attractivité du territoire.

Question n°175 de : LONGUEMARE Eric-  59430 Saint-Pol-sur-mer - le 07/12/2007
Dunkerque, une population marquée par l’industrie.

Dunkerque et son agglomération représentent une population de plus de 263000 habitants (INSEE recensement de 1999), soit 10.4 % de la population du Nord/Pas-de-Calais. Le dunkerquois est une zone à forte densité de population avec 351 habitants par Km2. Les différentes catégories sociales présentes à Dunkerque respectent une réelle mixité sociale : ouvriers et employés (33%), retraités (18%), professions intermédiaires, cadres et artisans chefs d’entreprise représentent 18 % de la population. 30 % de la population a moins de 20 ans.

51,7 % des dunkerquois sont employés dans l’industrie.

Le taux de chômage est supérieur à la moyenne nationale.

Combien et quels emplois industriels offre l’implantation du terminal méthanier, jusqu’à quand ?

Réponse du 17/12/2007
La construction du terminal, chantier d'une durée de trois ans, mobilisera, selon les phases, jusqu'à 1200 personnes pour des travaux de terrassement, génie civil, chaudronnerie, soudage, tuyauterie, échafaudage, tirage de câbles, calorifugeage...

En phase de fonctionnement, le terminal méthanier nécessitera la création d'une cinquantaine d'emplois directs pour la gestion et l'exploitation du site (conduite des installations, maintenance, administration, surveillance, services, ...). Sur ces cinquante emplois, les maîtres d'ouvrage prévoient le recrutement de cadres, d'équipes de conduite constituées d'un chef de quart, d'un agent de conduite et deux rondiers. Les autres personnes seront des agents de maintenance du terminal et des administratifs.
Une centaine d'emplois directs ou indirects sera également nécessaire pour assurer les activités portuaires (pilotage, remorquage, lamanage) et les activités de maintenance.
L'exploitation du terminal est prévue pour une période de 50 ans.

Question n°166 de : DELCOURT Eric-  59820 Gravelines - le 16/11/2007
Suite de la question 165 : Que serait le poids d’un élu, d’un EPCI, face à la menace d’un industriel d’une délocalisation massive d’un site ? Cela n’est pas de l’imagination, c’est malheureusement de l’histoire.

Réponse du 05/12/2007
Si la question porte sur la délocalisation du terminal méthanier : le port de Dunkerque a été identifié par EDF comme le site le mieux adapté pour accueillir un terminal méthanier en France. Ce site correspond à la stratégie d'approvisionnement gazier d'EDF. Ce positionnement stratégique est donc difficilement délocalisable. Par ailleurs, le contrat qui lie actuellement les deux maîtres d'ouvrage, EDF et le PAD, précise que la durée d'Autorisation d'Occupation Temporaire (AOT), qui sera signée suite à la décision définitive d'EDF de construire le terminal (aux alentours de mi 2009), sera de 50 ans.

Question n°125 de : MARIETTE Michel (ADELFA-ADELE)-  59941 Dunkerque - le 16/11/2007
Il a été rappelé au cours des réunions que le site de Dunkerque présentait les atouts suivants :
- existence d'une culture du risque industriel,
- site de production d'acier et de tubes pour le transport de gaz,
- pôle de maintenance industriel de premier plan.
Dans l'hypothèse d'une implantation d'un terminal méthanier à Dunkerque, comment EDF et GRT Gaz comptent-ils mettre à profit ces trois opportunités et ainsi contribuer à conforter ce potentiel dunkerquois ?
A ce stade d'avancement du dossier, quels engagements concrets de la part d'EDF Gaz et GRT Gaz sont possibles ?

Réponse du 13/12/2007
Les maîtres d'ouvrage considèrent les trois atouts du dunkerquois mentionnés comme des opportunités distinctives pour mener à bien le projet de terminal méthanier et la canalisation de gaz.
Concernant la culture locale du risque industriel, les bonnes expériences mises en places sur les sites industriels locaux en matière de prévention et de gestion du risque industriel seront capitalisées. Les maîtres d'ouvrage se rapprocheront également des acteurs majeurs du pôle de compétences dans le domaine de la sécurité des process industriels liés à l'environnement et aux risques technologiques qui se structure progressivement sur le territoire (institutionnels, entreprises, acteurs de la formation et de la recherche).
Une attention toute particulière sera portée au tissu économique et à la main d'œuvre locale. En effet, le tissu économique local semble particulièrement adapté aux besoins induits par le projet.
Les sous-traitances sont donc envisageables avec les entreprises locales de services portuaires, de métallurgie et de sidérurgie ou spécialisées dans la maintenance industrielle et, pour la plupart, déjà présentes sur le port de Dunkerque.
Les règles d'attribution des marchés des maîtres d'ouvrage seront strictement respectées mais les entreprises dunkerquoises ont tous les atouts nécessaires pour réussir dans cette compétition.
Les maîtres d'ouvrage s'engagent d'ores et déjà à travailler avec les structures locales, dès l'année de lancement du chantier, sur les plans de formation qu'il serait nécessaire de mettre en place pour que le terminal puisse accueillir autant que possible de la main d'œuvre locale.
Quant à GRTgaz, il est soumis à des règles très strictes dans le domaine des achats, toutefois dans la mesure ou les entreprises locales correspondent pour un marché donné aux critères imposés par GRTgaz, celui-ci s'engage à les consulter.

Question n°101 de : BRIL Bernard (GON)-  59000 Lille - le 13/11/2007
Vous parlez aussi de la rentabilité. Mais ce projet est-il fait pour le bien de la population ou de quelques-uns uns, pour l'intérêt de la nation ou les intérêts de quelques multinationales ?

Réponse du 27/11/2007
Le projet de terminal méthanier comporte avant tout une dimension d'intérêt général. En effet, le développement portuaire sert d'abord les intérêts de la collectivité de l’ensemble de la Communauté Urbaine de Dunkerque. Le projet lui-même contribuera par ailleurs à la diversification et la sécurisation des approvisionnements gaziers de la France et de l’Europe. Instrument au service de la politique énergétique nationale, il se trouve bien au service de l’intérêt général. Enfin, les deux maîtres d'ouvrage sont détenus en totalité pour l'un, dans une large majorité pour l'autre par l'Etat français.

Question n°72 de : CASTIER Jean-Pierre - le 19/10/2007
Quel est le trafic maritime supplémentaire entraîné par les allers et venues des navires méthaniers ? Nombre de navires par an ?

Réponse du 27/11/2007
En phase 1, la capacité d’accueil du terminal serait de 80 à 120 méthaniers par an, soit 2% du trafic portuaire actuel.
En phase 2, le trafic pourrait s’approcher de 200 méthaniers par an, soit 4% du trafic portuaire actuel.

Question n°71 de : CASTIER Jean-Pierre - le 19/10/2007
Où peut-on se documenter sur les possibilités d’embauche dans le cadre du chantier ?

Réponse du 14/11/2007
Selon les phases, jusqu'à 1200 personnes, seraient employées sur le chantier (trois ans) pour des activités de terrassement, génie civil, chaudronnerie, soudage, tuyauterie, tirage de câbles, calorifugeage, échafaudage, etc. Les maîtres d'ouvrage travailleront avec la CCI et d'autres structures du territoire pour assurer une concertation avec les entreprises du dunkerquois. Si le projet aboutissait, le début des travaux aurait lieu au second semestre 2009. Il sera possible dès 2009 de se renseigner auprès des entreprises locales via les agences classiques de l'emploi (ANPE, Maison de l'emploi, ....) sur les possibilités d'embauche.

Question n°42 de : GUEURET Elisabeth (ADELFA)-  59941 Dunkerque - le 08/10/2007
Que se passera-t-il lors de la mise en œuvre (très probable) de la directive européenne de libéralisation des ports ?

Réponse du 14/11/2007
L'éventuelle mise en application de la directive européenne sur la libéralisation des ports n'affecterait aucunement l'exploitation du terminal méthanier, puisque le personnel d'exploitation serait du personnel de la société qui exploitera le terminal. Dans tous les cas ce terminal serait opéré comme les autres terminaux actuellement en service à Dunkerque.

Question n°41 de : GUEURET Elisabeth (ADELFA)-  59941 Dunkerque - le 08/10/2007
Dans le « circuit économique », jusqu’à présent, il n’a pas été fait mention des armateurs de méthaniers. Qui sont-ils ? Quels pavillons ?

Réponse du 14/11/2007
Les producteurs de GNL se sont engagés dans une démarche de maîtrise tant de la production que du transport de gaz naturel liquéfié. Ils sont donc très souvent leur propre armateur. Les garanties de sécurité liées au transport de GNL sont très strictes et réglementées au niveau international. L'origine de l'armateur du méthanier ne remet donc aucunement en cause le niveau de sécurité qui est celui des méthaniers au niveau international.

Question n°33 de : DEFRUIT Raoul (Santé et Environnement des Rives de l'Aa)-  59820 Gravelines - le 08/10/2007
A l’heure de l’Europe, comment favoriser les entreprises locales alors qu’il me semble que les appels d’offres devraient être européens ?

Réponse du 31/10/2007
En matière d’appels d’offres, il existe un certain nombre de règles qu’EDF respectera strictement. Pour autant, ces règles laissent des marges de manœuvre qu'EDF utilisera, notamment afin de bénéficier du savoir-faire dunkerquois. En effet, dans son analyse pour la recherche de la meilleure localisation d’un projet de terminal méthanier, EDF a considéré que les compétences du dunkerquois étaient un réel avantage. Des contrats passés avec des entreprises locales sont donc, sur le principe, tout à fait envisageables notamment dans les métiers du BTP. Par ailleurs, au-delà de la phase de construction (1200 personnes seraient employées au plus fort de cette phase), la phase d’exploitation devrait logiquement faire une part à la main d’œuvre locale (emplois liés, entre autres, aux services portuaires, à la maintenance des installations, etc.).

Question n°17 de : LEDRU Loic-  62370 Nouvelle-Eglise - le 17/10/2007
J'ai assisté à la réunion d'ouverture et j'ai écouté tout le monde. J'ai retenu que beaucoup de retraités ont pris la parole mais c'est dur de parler du côté de l'embauche pour des personnes ayant fini leur vie active. A aucun momment ils n'ont mis en avant le côté embauche de ce formidable projet. Un tas de questions a été posé, mais il faudrait donc demander à ce pauvre chômeur qui attend tous les jours de remplir son assisette avec un joli morceau de viande ce qu'il pense de ce projet. Qu'on lui demande si 100 à 150 embauches ça vaut vraiment les 700M € d'investissement. Car je pense que même une seule embauche dans notre région doit rester une priorité si l'on veut faire vivre le mieux possible notre dunkerquois.
Aussi voici ma question :
Le recrutement des futurs employés sera-t-il réalisé auprès de la population dunkerquoise (qui a mon avis devrait être l'unique bénéficiaire de ces embauches) ? Verrons-nous arriver des personnes de je ne sais où pour combler une liste pour diverses raisons?
Car le Dunkerquois appartient à ceux qui y habitent à savoir les dunkerquois eux-mêmes.

Réponse du 14/11/2007
Une attention toute particulière sera portée au tissu économique et à la main d’œuvre locale. Les maîtres d'ouvrage ont prévu de travailler avec les structures locales, dès l'année de lancement du chantier, sur les plans de formation qu'il serait nécessaire de mettre en place pour que le terminal puisse accueillir autant que possible de la main d’œuvre locale.

Question n°10 de : SENAME Jean (ADELFA)-  59240 Dunkerque - le 09/10/2007
Les maîtres d'ouvrage ayant annoncé la création d'une cinquantaine d'emplois directs, peut-on avoir une idée assez précise sur la répartition prévisible par catégorie professionnelle de ces emplois ?
Peut-on, d'autre part, espérer trouver dans la main d'oeuvre locale des ingénieurs pour conduire ces installations spécifiques, ou bien ladite main d'oeuvre ne risque-t-elle pas de ne fournir pour l'essentiel que des agents administratifs ou de surveillance ?

Réponse du 14/11/2007
L’exploitation du terminal nécessitera la création d’une cinquantaine d’emplois pour des activités de gestion et d’exploitation du site (conduite des installations, maintenance, administration, surveillance, …). Sur ces cinquante emplois, les maîtres d'ouvrage prévoient le recrutement de cinq cadres. De même, sept équipes de conduite sont prévues et seront constituées chacune de quatre personnes : un chef de quart et un agent de conduite, qui auront un statut de technicien et deux rondiers. Les 16 autres personnes seront pour moitié des agents de maintenance du terminal. Ils seront amenés à réaliser des opérations de maintenance de premier niveau. Pour l'autre moitié, les agents assureront la logistique des opérations de maintenance plus lourdes. Des emplois indirects seront également nécessaires pour assurer les activités portuaires (pilotage, remorquage, lamanage). Un an avant la mise en service, le recrutement sera engagé et portera autant que possible sur l’intégration de la main d’œuvre locale avec, au besoin, la mise en place de formations adaptées en lien avec les acteurs de la formation et de l’emploi du territoire. Les maîtres d'ouvrage ont prévu de travailler avec les structures locales, dès l'année de lancement du chantier, sur les plans de formations qu'il serait nécessaire de mettre en place pour que le terminal puisse accueillir de la main d’œuvre locale.