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A1 • Paul Jacques ELIE, (SAINT-BRIEUC), le 26/03/2013
Faites pour le mieux
A2 • Bernard PERZO, le 26/03/2013
Bonjour,
Mais puisque l’on sait bien que ce projet se fera, le train est lancé, on ne peut plus l’arrêter !
Alors, pourquoi ces simagrées de démocratie avec ces débats publiques ?
Monsieur ou madame recevez mes salutations… vous les « responsables » cessez de jouer les matagots (cf Rabelais)
A8 • André COVILLE, le 26/03/2013
J’espère que ce gaspillage de temps et d'argent va s'arrêter le plus rapidement possible et qu'il y aura des courageux pour dénoncer une ponction cachée sur les factures EDF
A70 • Didier CHARDIN, (LANCIEUX), le 30/05/2013
Ne croyez-vous pas qu'il serait souhaitable, instruit par l'expérience des précédentes réunions, de restreindre fortement le temps de paroles des élus locaux ? Ceux-ci ânonnent des "éléments de langage" fournis par les communicants des conseils général ou régional et se plantent volontiers des échardes dans leurs langues de bois : ah ! Le fameux "investissement structurant" qui "s'inscrit pleinement dans une démarche globale" et cette "ambition pour le XXIème siècle" qui "impulse de nouvelles dynamiques", comme c'est clair et comme cela apporte au débat ! Tout ça pour décréter, sans la moindre démonstration, que les éoliennes "s'inscrivent parfaitement dans le paysage" ! Ce faisant, leur bla-bla insignifiant prive les experts (quelle que soit leur position) d'une expression complète. Et les questions de la salle se voient abusivement encadrées. Ne pourrait-on les dispenser de ce pesant exercice de style ?
A97 • Didier CHARDIN, (LANCIEUX), le 23/06/2013
Ne trouvez-vous pas assez ridicule de publier des "cahiers d'acteurs" d'organismes qui touchent de l'argent de la part du consortium Ailes Marines ? Ainsi, le Comité départemental de voile, encaisse les subventions d'une main et de l'autre écrit que le projet lui semble "harmonieux". Quelle indépendance de jugement ! On s'attendrait presque à ce qu'un groupe d'actionnaires espagnols publie aussi un cahier d'acteur... Pensez-vous mettre fin à cette mascarade ?
A129 • Didier CHARDIN, (LANCIEUX), le 28/06/2013
Le débat de Binic a confirmé la partialité de la CPDP et le caractère truqué de ce débat. D'abord en refusant de réaliser les simulations visuelles depuis des points de la côte réellement concernés (et hautement touristiques). Et surtout en présentant comme une table-ronde équilibrée la présence d'intervenants officiellement stipendiés par le consortium hispano-français. Que dirait-on d'une table-ronde identique dans l'industrie pharmaceutique, avec des "experts" payés par les labos ? Etes-vous fiers de cette manœuvre, le matin, en vous rasant ?
A151 • jULES BARBU, (PLERIN), le 22/07/2013
Bonjour ! Tous les matins je vais marcher pendant 45 minutes sur la digue des Rosaires à Plérin. Mon champ visuel commençant de rétrécir, peut-être n'aurai-je pas la vue polluée par ces éoliennes... A 76ans je n'ai aucune compétence pour dire si ce projet est bon ou mauvais. Je sais seulement une chose c'est que la société qui se dessine va avoir besoin d'énergie. La génération qui nous suit sera-t-elle plus intelligente que la nôtre qui a généré les centrales nucléaires ? Qu'il y ait un impact visuel c'est bien possible, sauf comme ce matin avec un épais brouillard, mais pas pire que celui de Flamanville... C'est bien que ce débat ait lieu et je félicite celles et ceux qui l'animent et permettent l'expression citoyenne. Quand viendra l'heure de la décision, même si ce n'est pas notre choix qui sera retenu, au moins nous aurons pu nous exprimer et je continue, malgré tout, de faire confiance à la démocratie participative. Merci pour ce débat
A159 • dominique DELPLANQUE, (FUBLAINES), le 23/07/2013
Bonjour, je n'ai eu connaissance de votre site que tardivement, et la seule question que j'y ai posée le 29.06 (qui n'a pas encore reçu de réponse) était celle d'une vielle vacancière (depuis l'enfance) qui allait voir défiguré le paysage d'Erquy, où je me rends régulièrement, mais aussi celui de la côte vers St Malo, qui est tellement belle. Mais je me suis, si je puis dire, prise au jeu, et j'ai commencé à lire toutes les questions et réponses sur votre site, je me suis documentée sur le consortium Ailes Marines, ses réalisations et la présentation du projet de saint Brieuc, j'ai été me renseigner sur l'éolien et les autres énergies renouvelables, je me suis intéressée au contexte du projet, à son principe, bref, je me suis forgée petit à petit, à partir de ces éléments, une conscience écologique. Je me dois donc de remercier la CPDP pour cette prise de conscience. Car au fur et à mesure que j'ai lu les questions posées sur votre site, et les réponses qui y sont apportées, j'ai eu le sentiment, d'abord, puis la conviction, que tout cela n'est qu'une mise en scène et que tout était déjà décidé. Certes, CPDP est un organisme officiel dont la fonction fait partie du processus officiel de mise au débat d'un projet, mais la teneur de ses réponses, trop souvent hors sujet, ou alors typiquement langue de bois, montre qu'il s'agit de respecter les formes de la loi, mais que du point de vue du contenu, c'est à dire du fond... J'appelle cela un déni de démocratie, et me renforce dans cette conviction ce que j'ai appris des "arrosages" par Ailes Marines des associations de pêcheurs, de surfers, de tourisme , etc..., ainsi que du silence assourdissant des élus locaux montre à l'évidence que le rouleau compresseur de l'argent et des profits privés est (une fois de plus) en route, et que les retombées négatives (financières, écologiques, humaines...) seront en fois encore supportées par la collectivité. C'est désespérant et révoltant. Allez, CPDP, faites votre coming out, maintenant que les carottes sont cuites, avouez que vous avez endossé, nolens volens, le costume de l'homme de paille (je ne nie pas que cela ait pu se faire contre la conviction profonde de certains de vos membres, et qu'ils en auront souffert) . Vous pouvez en tous cas désormais compter sur moi pour ma radicale opposition à ce projet. Entendons-nous bien: je n'ai rien contre les énergies renouvelables, c'est contre la méthode d'imposition d'un projet que je m'insurge. Cordialement et tristement à vous...
A161 • Jacques DE LAJUDIE, (CHALONS EN CHAMPAGNE), le 24/07/2013
Trois remarques au terme des trois débats auxquels j'ai eu le plaisir et l'intérêt d'assister : Une confusion : il semble qu'on ait voulu régler un problème, celui de l'emploi et donc de l'avenir des jeunes en Côtes d'Armor, en créant un autre problème, celui d'une installation coûteuse pour le contribuable, dangereuse pour l'environnement, hypothétique quant à la rentabilité technique et industrielle, mais rentable pour le consortium exploitant. Il semble qu'il aurait fallu procéder autrement : tenter de résoudre le problème de l'emploi par les atouts spécifiques des Côtes d'Armor : ces atouts spécifiques étant ses ressources halieutiques et notamment ce que le monde envie à la baie de Saint Brieuc, la Coquille Saint Jacques, son potentiel touristique, ses innovations techniques d'avenir durable : l'Hydrolienne Arcouest déjà en cours d'expérimentation aurait dû être le point de départ d'une recherche scientifique, technique, économique assurant une image de marque d'innovation pour le département respectant le projet Turquoise par le respect de l'environnement que permet l'hydrolienne. Ce respect de l'environnement s'accorderait avec l'imaginaire de la mer et du vent que Quéffelec dans son Dictionnaire amoureux de la Bretagne associe intimement à l' âme bretonne, à l'identité armoricaine, qui ont été méconnus, voire occultés dans ce projet qui s'est présenté sous le volet technique et économique, mais non intégré aux composantes culturelles indéfectibles .Or, Jean Bodin le rappelait déjà il y a plusieurs siècles : "Il n'est de richesses que d'hommes". Confusion aussi dans les explications techniques, les justifications économiques proposées lors des débats aux participants dont les interrogations, les appréhensions, les craintes, les alarmes n'ont pas été dissipées, autant que j'ai pu le ressentir en tant qu'assistant à trois débats: Or, le XVIIIe siècle, fondateur de nos libertés, le signalait déjà : "Toute obscurité favorise l'arbitraire, et entretient la méfiance du peuple". Une anecdote : en sortant de la dernière réunion qui comme les précédentes avait évoqué la priorité des économies d'énergie,, j'attendais devant l'arrêt de bus si bien nommé Equinoxe la dernière desserte : j'ai vu sortir une à une quasiment toutes les voitures, avec une seule personne à bord : le prochain débat public pourra proposer un covoiturage qui permettra à ceux ne disposant pas de voiture de venir, et notamment aux jeunes, sous une forme conviviale : Virevolte ma maison pourra être complété du volet Virevolte mon véhicule ! A la fin de ce ballet de voitures, attendant toujours mon bus (qui est arrivé à l'heure exacte), j'ai vu surgir ... un lapin qui a repris possession de l'espace, comme pour rappeler, au cœur de notre débat, que l'homme passe, mais que la Nature reprend ses droits ! Un éloge : l'exercice de débat public m' a semblé conjuguer , par les documents fournis, la mise en œuvre du dialogue entre le public et les acteurs du projet, la mise en œuvre et le déroulement des débats, avec art, autorité et souplesse, respect de chacun ,au cours des trois débats auxquels j'ai assisté, à la fois les atouts et les exigences spécifiques de la démocratie participative, de la démocratie élective, de la démocratie participative , (je me permets de reprendre les termes si justes et suggestifs du président Antoine Dubout dans son intervention de conclusion du débat le 23/07/2013) de façon exemplaire, dans une synergie à la fois délicate, constructive, dynamique. Cette démarche semble la démarche d'avenir indispensable pour les projets collectifs de demain.
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