Q279 • Sylvie PIEDALLU, (PARIS), le 30/05/2013
Constructions nécessaires (bâtiments, lignes hautes tension…) sur terre ?
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AILES MARINES, le 18/07/2013,
Les seuls aménagements à terre liés au parc éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc seront ceux relatifs au port de maintenance d’une part et au raccordement électrique du parc d’autre part.
Le port de maintenance sera le centre de pilotage des opérations de maintenance, de surveillance et de gestion des flux logistiques.
Il devra disposer notamment :
- d’un quai équipé d’une grue et de rampes d’accès, pour l’embarquement du matériel et du personnel à bord des navires de maintenance ;
- d’un espace dédié à la maintenance éolienne sur la zone portuaire ;
- de bureaux/entrepôts (environ 2 000 m2) qui constitueront la base de vie du personnel et l’espace de stockage du matériel ;
- d’un parking pour accueillir les véhicules du personnel sur ou à proximité du site.
Q225 • Michel TETE, SEA CLUB, (SAINT-QUAY-PORTRIEUX), le 02/05/2013
Le choix du site pour la maintenance ne sera-t-il pas accordé en fonction de l’étiquette politique du premier magistrat de la ville choisie ?
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AILES MARINES, le 03/07/2013,
Le choix du port de maintenance sera arrêté par le Conseil Général des Côtes-d´Armor, en lien avec Ailes Marines, sur la base des critères définis dans le cahier des charges techniques transmis par cette dernière.
Quatre critères de sélection principaux sont déterminants dans le choix du site qui accueillera les équipes et les infrastructures nécessaires aux opérations de surveillance et de maintenance du futur parc éolien en mer :
- La distance par rapport au parc éolien : le temps de transit maximal entre le port de maintenance et le parc éolien ne doit pas dépasser une heure,
- L’accessibilité maritime du port : un accès direct et permanent à la mer 24 heures/24 et 7 jours/7, avec une profondeur d’eau de 2,5 mètres,
- L’accessibilité terrestre du port : un accès aux bâtiments pour les camions, les autres véhicules et le personnel,
- Les surfaces disponibles pour les aménagements connexes, parmi lesquels :
-
- Un quai équipé d’une grue et de rampes d’accès, pour l’embarquement du matériel et du personnel à bord des navires de maintenance,
- Un espace de stockage extérieur pour entreposer du matériel,
- Des bureaux / entrepôts (environ 2 000 m2), qui constitueront la base de vie du personnel, le centre de télésurveillance des éoliennes et le magasin pour les pièces de rechange,
- Un parking pour accueillir les véhicules du personnel sur ou à proximité du site.
Seront également pris en compte dans le choix final les propositions économiques d’aménagement portuaire ainsi que la faisabilité juridique du montage des dossiers.
Après avoir étudié et visité tous les ports potentiels dans le département des Côtes-d’Armor en 2011, Ailes Marines en a retenu trois, qui répondent le mieux aux critères listés ci-dessus. Pour rappel, il s’agit des ports d’Erquy, de Saint-Cast-le-Guildo et de Saint-Quay-Portrieux.
Au regard des contraintes et des besoins exprimés par Ailes Marines, le Conseil Général des Côtes-d’Armor, propriétaire de ces ports, a ébauché des propositions techniques pour chacun d’entre eux afin d’étudier plus finement leur capacité d’accueil. Chacune des collectivités concernées a également travaillé sur son propre projet, mettant en avant ses atouts. Une commission consultative départementale, composée du Conseil Général, d´Ailes Marines, des concessionnaires des ports et d´autres acteurs du territoire, s´est chargée de les auditionner fin janvier 2013.
L’objectif de cette commission est d’arriver à une position commune et consensuelle de l’ensemble de ses membres concernant le choix du port de maintenance. Le critère politique que vous mentionnez dans votre question ne sera nullement pris en compte dans le choix qui sera effectué.
Enfin, il est à noter que le choix final du port de maintenance sera annoncé courant septembre 2013, suite aux études approfondies, sur la base des critères listés ci-dessus.
Q198 • JEAN PAUL OLLIVIER, (FREHEL), le 23/04/2013
Il existe sur la commune de FREHEL, entre les deux caps ERQUY et FREHEL, un site remarquable: la carrière de grès rose exploitée par la SA P. CHARRON, entre la station de SABLES D'OR les PINS et PLEHEREL PLAGE. Cette entreprise a mutilé les falaises de haut en bas (profondeur de 40 mètres) et doit libérer ces espaces, totalement en 2022 (une partie est déjà libérée). Se pose la question de la réhabilitation de ce vaste espace en bordure de mer et totalement vierge avec des accès routiers faciles; un projet de réalisation d'un port en eau profonde a été examiné il y a plus de dix ans; Pourquoi ne pas profiter de l'opportunité du parc éolien pour y réaliser le port de maintenance: le site peut réconcilier les impératifs industriels, touristiques et écologiques et retrouver une vocation maritime qu'il n'aurait jamais dû perdre.
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AILES MARINES, le 21/06/2013,
Le choix du port de maintenance s’effectuera en premier lieu selon des critères définis dans le cahier des charges techniques transmis par Ailes Marines au Conseil Général. Quatre critères de sélection principaux sont déterminants dans le choix du site qui accueillera les équipes et les infrastructures nécessaires aux opérations de surveillance et de maintenance du futur parc éolien en mer :
- La distance par rapport au parc éolien : le temps de transit maximal entre le port de maintenance et le parc éolien ne doit pas dépasser une heure,
- L’accessibilité maritime du port : un accès direct et permanent à la mer 24 heures/24 et 7 jours/7, avec une profondeur d’eau de 2,5 mètres,
- L’accessibilité terrestre du port : un accès aux bâtiments pour les camions, les autres véhicules et le personnel,
- Les surfaces disponibles pour les aménagements connexes, parmi lesquels :
- Un quai équipé d’une grue et de rampes d’accès, pour l’embarquement du matériel et du personnel à bord des navires de maintenance,
- Un espace de stockage extérieur pour entreposer du matériel,
- Des bureaux / entrepôts (environ 2 000 m2), qui constitueront la base de vie du personnel, le centre de télésurveillance des éoliennes et le magasin pour les pièces de rechange,
- Un parking pour accueillir les véhicules du personnel sur le site ou à proximité.
Après avoir étudié et visité tous les ports potentiels dans le département des Côtes-d’Armor en 2011, Ailes Marines en a retenu trois, qui répondent le mieux aux critères listés ci-dessus. Pour rappel, il s’agit des ports d’Erquy, de Saint-Cast-le-Guildo et de Saint-Quay-Portrieux.
Au regard des contraintes et des besoins exprimés par Ailes Marines, le Conseil Général des Côtes-d’Armor, propriétaire de ces ports, a ébauché des propositions techniques pour chacun d’entre eux afin d’étudier plus finement leur capacité d’accueil. Chacune des collectivités concernées a également travaillé sur son propre projet, mettant en avant ses atouts. Une commission consultative départementale, composée du Conseil Général, d´Ailes Marines, des concessionnaires des ports et d´autres acteurs du territoire, s´est chargée de les auditionner fin janvier 2013.
L’objectif de cette commission est d’arriver à une position commune et consensuelle de l’ensemble de ses membres concernant le choix du port de maintenance.
Seront également pris en compte dans le choix final les propositions économiques d’aménagement portuaire ainsi que la faisabilité juridique du montage des dossiers, en fonction des réglementations en vigueur dans les ports susceptibles d’accueillir la base de maintenance.
Le choix final du port de maintenance sera pris dans le courant de l’année 2013, suite à des études approfondies, sur la base des critères listés ci-dessus.
Pour des contraintes de planning (le port de maintenance doit être disponible en 2017), votre proposition d’utilisation des carrières de grès rose ne peut être envisagée.
Q163 • Xavier FRANQUE, (PLESDER), le 11/04/2013
Ce projet va demander des bateaux spéciaux pour l’installation, puis la maintenance : a-t-on consulté les chantiers navals de la région ?
Les hollandais savent les faire : il suffit de les construire sous licence à Saint-Malo.
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AILES MARINES, le 10/06/2013,
Plusieurs types de navires seront utilisés durant la phase de travaux en mer pour l’installation des différents éléments constitutifs du parc. A titre d´exemple :
- Les opérations de forage et/ou de battage et d’installation des pieux d’ancrage des fondations de type jacket et de la sous-station électrique seront réalisées á l’aide d’une plateforme autoélévatrice,
- Les fondations jacket, les éoliennes et la sous-station électrique seront chargées sur des barges remorquées par des bateaux d’assistance jusqu’au site, où tous ces éléments seront installés par une plateforme autoélévatrice à haute capacité de levage,
- Les câbles inter-éoliennes ainsi que les câbles vers la sous-station électrique seront installés grâce à un navire dédié á la pose de câbles électriques, équipé d’un positionnement dynamique.
Ces différents navires d’installation, dont certains sont déjà opérationels sur d’autres parcs éoliens en mer en Europe, sont spécifiques et demandent des compétences pointues pour la réalisation de leurs plans et leur fabrication. De plus, le besoin de fabriquer de nouveaux navires reste à confirmer. Il est donc difficile à l´heure actuelle de savoir s’il sera fait appel à des chantiers navals français.
D’autre part, une fois le parc éolien en mer opérationnel, 3 navires de maintenance d’une longueur de 25 à 30 mètres seront nécessaires pour réaliser les opérations courantes. Très spécialisés, ces navires permettront d’acheminer le personnel et le matériel nécessaires aux interventions sur le parc et d'assurer les opérations de transfert, chargement et déchargement dans des conditions optimales de sécurité, tant dans le port de maintenance qu’au sein du parc éolien.
Ailes Marines et AREVA prévoient de confier la construction des 3 navires de maintenance à un ou plusieurs chantiers navals français, voire bretons, qui ont toutes les compétences pour faire aussi bien que leur concurrents européens. Des contacts ont d’ailleurs été pris dans ce sens avec l’aide de Bretagne Pôle Naval, soit directement auprès des chantiers navals, soit auprès d’armateurs qui collaborent avec ces chantiers.
Q143 • Anthony LE PROVOST, (BREST), le 08/04/2013
Quelle entreprise sera en charge de la maintenance des éoliennes du futur parc ?
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AILES MARINES, le 02/05/2013,
Pendant la phase d’exploitation du parc, les activités d’exploitation et de maintenance du parc éolien représenteront 140 emplois pérennes, dont 100 techniciens qui seront basés dans le port de maintenance.
Pendant les premières années d’exploitation du parc, l’entreprise en charge de la maintenance des éoliennes sera AREVA, partenaire d’Ailes Marines.
À terme, ce sera à Ailes Marines de décider si elle souhaite continuer à confier la maintenance du parc éolien à AREVA ou bien reprendre cette activité à son compte.
Q139 • Bruno CASAS, (TREGUEUX), le 06/04/2013
Question à deux facettes : 1) quel est la fourchette de coût prévisionnel annuel de la maintenance, sachant que le port d'attache n'est pas défini à ce jour ? 2) quel est le coût prévisionnel complet du MWh obtenu ? Par coût complet, j'entends la prise en compte de la future centrale thermique de Landivisiau, dont le fonctionnement servira entre autres à pallier l'intermittence du parc éolien. La transparence doit être la règle sur ces données, de façon à ce que le public soit bien au clair quant aux incidences financières de cet investissement. Merci
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AILES MARINES, le 03/05/2013,
1) Les coûts d’exploitation du parc éolien se répartiront sur 5 postes :
- les activités de maintenance ;
- les suivis environnementaux ;
- les éventuelles mesures d’accompagnement ;
-les assurances ;
- les taxes.
La maintenance du parc regroupant :
- les coûts de personnel ;
- le matériel utilisé (bâtiments, navires etc.) ;
- les pièces et consommables ;
- la redevance pour l’utilisation des moyens portuaires et les taxes associées.
Le coût de maintenance est une donnée confidentielle, qu’Ailes Marines n’est pas en mesure de communiquer. Il est l’un des critères qui sera pris en compte pour le choix du futur port de maintenance.
2) Le tarif d’achat de l’électricité produite dans le cadre du projet éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc, comme pour les autres projets éoliens en mer, a été déterminé par l’Etat, dans le cadre de l’appel d’offres lancé en 2011, pour une durée de 20 ans. Ce tarif diffère d’ailleurs selon les sites. Dans ce contexte, le prix de l’électricité pour le projet éolien en mer en Baie de Saint-Brieuc est compris entre 140 et 200 € par mégawatheure. Il tient compte, notamment, de la spécificité du site et des conditions d’implantation, mais n’intègre pas le coût du raccordement au réseau public d’électricité réalisé par RTE.
Toutefois, le prix exact est strictement confidentiel. Seul le service de l’Etat compétent (la Direction Générale de l’Énergie et du Climat ou la Commission de Régulation de l’Énergie) pourrait le rendre public.
En ce qui concerne le choix de construire une centrale en Bretagne à Landivisiau (Nord Finistère), celui-ci est indépendant de l’installation du parc éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc.
Cette centrale, tout comme le parc éolien, s’inscrit dans le cadre du Pacte électrique Breton, cosigné en décembre 2010 par l’Etat, la Région, RTE (Réseau de Transport d’Electricité), l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) et l’ANAH (Agence nationale de l’habitat).
Le Pacte Electrique Breton repose de manière indissociable sur les trois axes suivants :
- maîtrise de la demande d’électricité, avec pour objectif de diviser par 3, à l’horizon 2020, la croissance de la consommation bretonne d’électricité ;
- développement des énergies renouvelables, avec un objectif de puissance installée de 3 600 MW en 2020, soit 4 fois plus qu’aujourd’hui ;
- sécurisation de l’approvisionnement électrique par création, d’ici 2018, d’un filet de sécurité, d’une liaison souterraine entre Lorient et Saint-Brieuc à 225 kV, et la mise en place dans l’aire de Brest d’un moyen de production d’appoint de type centrale cycle combiné gaz.
Le projet de centrale de Landivisiau se rapporte donc à l’axe lié à la sécurisation de l’approvisionnement électrique : la région Bretagne est une péninsule électrique qui ne bénéficie pour le moment d’aucun moyen de production de masse et se trouve dans une situation de dépendance vis-à-vis des régions voisines, puisqu’elle ne produit que 10% environ de l’électricité qu’elle consomme.
Le projet de parc éolien en mer s’inscrit quant à lui dans l’axe lié au développement des énergies renouvelables : le pacte électrique Breton prévoit ainsi 1000 MW d’éolien en mer d’ici 2020.
Le parc éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc et la construction d’une centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau ne sont donc pas liés. Pour cette raison, le coût prévisionnel du MWh pour le projet de Saint-Brieuc ne saurait prendre en compte celui la centrale à gaz prévue à Landivisiau.
Q32 • alain MOTTAIS, (SAINT CAST), le 25/03/2013
Le port de St-Cast a été retenu dans le panel des 3 ports finalistes l'unanimité politique, et de la population locale, la place sur les terres pleins, voir un arrière port au Guildo capable de recevoir des barges et du matériel, le port accessible toute l'année, à toute heure, la proximité du site avec les courants favorables si besoin (économique), l’héliport du sémaphore et sa sécurité etc... la place disponible d'amarrage des bateaux de maintenance dans le port. La capacité de créer les formations nécessaires au lycée de la fontaine des eaux. Tous ces éléments ajoutés au déficit de l'est du département en termes de développement font espérer que la logique économique de développement harmonieux prendra le pas sur des querelles politiques. Au cas où une autre décision que celle développée serait prise, d'autres activités pérennes pourront-elles être envisagées, en compensation pour développer le secteur économique, autrement qu'en saupoudrant au niveau des communes les royalties d'exploitation envisagées.
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AILES MARINES, le 11/04/2013,
Après avoir étudié et visité tous les ports potentiels dans le département des Côtes-d’Armor en 2011, Ailes Marines en a retenu trois, qui répondent le mieux aux critères listés ci-dessous. Pour rappel, il s’agit des ports d’Erquy, de Saint-Cast-le-Guildo et de Saint-Quay-Portrieux.
Au regard des contraintes et des besoins exprimés par Ailes Marines, le Conseil Général des Côtes-d’Armor, propriétaire de ces ports, a ébauché des propositions techniques pour chacun d’entre eux afin d’étudier plus finement leur capacité d’accueil. Chacune des collectivités concernées a également travaillé sur son propre projet, mettant en avant ses atouts. Une commission consultative départementale, composée du Conseil Général, d´Ailes Marines, des concessionnaires des ports et d´autres acteurs du territoire, s´est chargée de les auditionner fin janvier 2013.
L’objectif de cette commission est d’arriver à une position commune et consensuelle de l’ensemble de ses membres concernant le choix du port de maintenance.
Ainsi, le choix du port de maintenance s’effectuera en premier lieu selon des critères définis dans le cahier des charges techniques transmis par Ailes Marines au Conseil Général. Quatre critères de sélection principaux sont déterminants dans le choix du site qui accueillera les équipes et les infrastructures nécessaires aux opérations de surveillance et de maintenance du futur parc éolien en mer :
- La distance par rapport au parc éolien : le temps de transit maximal entre le port de maintenance et le parc éolien ne doit pas dépasser une heure,
- L’accessibilité maritime du port : un accès direct et permanent à la mer 24 heures/24 et 7 jours/7, avec une profondeur d’eau de 2,5 mètres,
- L’accessibilité terrestre du port : un accès aux bâtiments pour les camions, les autres véhicules et le personnel,
- Les surfaces disponibles pour les aménagements connexes, parmi lesquels :
- Un quai équipé d’une grue et de rampes d’accès, pour l’embarquement du matériel et du personnel à bord des navires de maintenance,
- Un espace de stockage extérieur pour entreposer du matériel,
- Des bureaux / entrepôts (environ 2 000 m2), qui constitueront la base de vie du personnel, le centre de télésurveillance des éoliennes et le magasin pour les pièces de rechange,
- Un parking pour accueillir les véhicules du personnel sur ou à proximité du site.
Seront également pris en compte dans le choix final les propositions économiques d’aménagement portuaire ainsi que la faisabilité juridique du montage des dossiers, en fonction des réglementations en vigueur dans les ports susceptibles d’accueillir la base de maintenance.
Le choix final du port de maintenance sera pris dans le courant de l’année 2013, suite à des études approfondies, sur la base des critères listés ci-dessus.
Au delà de l’implantation de la base de maintenance, le parc éolien en Baie de Saint-Brieuc génèrera un regain d’activité qui pourra profiter aux autres ports de la Baie. En effet, les deux ports qui ne seront pas retenus pour l’accueil du centre de maintenance pourront être mis à contribution pour d’autres types d’activités. Par exemple, la phase d´installation du parc éolien impliquera une importante activité maritime pendant toute sa durée. Les retombées économiques pourraient donc profiter à plusieurs ports de la Baie de Saint-Brieuc.
Q20 • Norbert DIVEU, (SAINT-BRIEUC), le 25/03/2013
Le projet d’implantation d’éoliennes en baie de Saint-Brieuc va-t-il proposer plusieurs scénarii de sites (plus ou moins près de la côte, différentes profondeurs des fondations, etc.) avec une évaluation des coûts et des productions d’électricité ? Il me parait en effet important que le projet présente le meilleur rapport, coût d’implantation par rapport à la production d’énergie, pour la collectivité sans tenir compte des lobbies.
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AILES MARINES, le 17/04/2013,
Le choix de la zone du projet et le plan d’implantation des éoliennes soumis au débat public sont le résultat a) des critères du cahier des charges de l´appel d´offres b) de la concertation menée par le Consortium Ailes Marines depuis 2009 avec les acteurs du territoire et de la prise en compte des enjeux c) des études techniques, environnementales et paysagères menées lors de la période de réponse à l’appel d’offres en 2011. Cette analyse multicritère permet aujourd’hui à Ailes Marines de présenter un projet adapté aux spécificités et aux enjeux du territoire.
Pour rappel, le cahier des charges de l’appel d’offres fixait, comme objectif principal, la réalisation d’un parc éolien d’une puissance de 480 à 500 MW au sein d’un périmètre prédéfini de 180 km2. Dans ce cadre, Ailes Marines a conçu un projet de moindre impact en définissant une implantation équilibrée des éoliennes au sein du périmètre proposé et respectueuse des activités existantes de la Baie.
Principalement :
- Ailes Marines a fait le choix de réduire l’emprise du parc éolien sur le domaine public maritime.
En effet, Ailes Marines a souhaité maintenir les activités existantes sur la zone et donc limiter l’impact du parc éolien sur la pêche professionnelle. Pour cela, aucune éolienne ne sera positionnée dans la partie Sud du périmètre de l’appel d’offres comprenant des gisements de coquilles Saint-Jacques, et le nombre d’éoliennes installées a été limité, car Ailes Marines a choisi d’équiper son parc avec des machines puissantes, de 5 MW de puissance unitaire.
- En parallèle, Ailes Marines a privilégié, dans la définition du périmètre, l’éloignement du parc éolien des zones environnementales classées et du littoral costarmoricain.
Le littoral est composé de sites dotés d’une richesse paysagère indéniable qui font l’objet de protections réglementaires : le Cap d’Erquy et le Cap Fréhel sont inscrits et classés au titre des sites Natura 2000. Le littoral comprend également la présence d’une Zone de Protection Spéciale (ZPS) induite par la présence d’une faune ornithologique importante et variée, mais également de colonies de pingouins (au niveau du Cap Fréhel).
Ailes Marines a donc éloigné son projet de l’ensemble de ces zones et sites sensibles.
Toutefois, Ailes Marines a dû prendre en compte la profondeur des fonds marins, condition essentielle de la viabilité technique et économique du projet (plus la profondeur des fonds marins est importante, plus l’installation des fondations devient complexe techniquement et coûteuse).
Considérant l’ensemble de ces critères, Ailes Marines propose un périmètre d’implantation d’une surface de 77 km2, soit 43 % du périmètre d’origine défini dans l’appel d’offres (avec une profondeur maximale d’implantation des éoliennes de 41 mètres).
L’éolienne la plus proche des côtes sera installée à 16,2 km du Cap Fréhel.
En résumé, cette proposition correspond au meilleur compromis entre :
- Les attentes et demandes exprimées par les acteurs locaux dans le cadre de la concertation menée par Ailes Marines, avec la nécessaire prise en compte des activités existantes,
- L’intégration des données environnementales et paysagères liées au projet,
- La faisabilité technique et économique du projet.
Q12 • Joëlle-Pascale DUPRETZ, (PLANCOET), le 25/03/2013
Vous connaissez la force du vent, en Bretagne, lors de tempête. Il y a quelques années, celle-ci a dépassé les 200km/h (bien au delà).
A partir de quelle puissance le parc éolien sera t'il en danger?
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AILES MARINES, le 11/04/2013,
Les normes internationales imposent que les éoliennes en mer comme l’AREVA M5000-135 résistent à des vents de 252 km/h. Par mesure de sécurité, les éoliennes M5000-135, produites par AREVA et sélectionnées par Ailes Marines pour équiper de manière exclusive le parc éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc, ont été dimensionnées et conçues pour résister à des vents supérieurs de l’ordre de 300km/h.
A ce sujet, il est important de noter que, statistiquement, on n’enregistre dans la Baie de Saint-Brieuc des rafales de vent de 200 km/h qu’une fois tous les 50 à 100 ans.
Dans le détail, pour ne pas risquer d’endommager les pales, les éoliennes sont automatiquement arrêtées et déconnectées du réseau lorsque la vitesse du vent atteint ou dépasse 90 km/h, et ce jusqu’au retour de conditions acceptables. Les pales sont alors « mises en drapeau », c’est-à-dire qu’elles sont orientées de manière à ne plus offrir de prise au vent. Il s’agit d’une mesure de sécurité permettant également d’éviter une usure prématurée des machines.
Enfin, il est à noter que les éoliennes seront contrôlées et surveillées en permanence depuis le port de maintenance, où les opérateurs, grâce à de nombreux capteurs et mesures, s’assureront que les éoliennes fonctionnent bien dans les plages d’effort mécanique autorisées pour la production.
Q2 • Christian PUTOT, (PLOUEZEC), le 25/03/2013
Quelle est la vitesse minimum nécessaire à la rotation d'une éolienne (vitesse du vent)?
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AILES MARINES, le 11/04/2013,
Les éoliennes sont conçues pour s’adapter en permanence à la vitesse du vent.
Une éolienne en mer comme le modèle AREVA M5000-135 retenu pour le projet éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc se met en marche lorsque la vitesse du vent atteint 12 km/h. Elle tourne à son régime maximum à partir d’une vitesse de vent de l’ordre de 40 km/h. Lorsque la vitesse du vent atteint ou dépasse 90 km/h, l’éolienne est alors arrêtée. On dit que les pales sont mises « en drapeau » pour ne plus avoir de prise au vent et éviter tout risque de dommages sur la machine.
Sur une année, les éoliennes tourneront au total environ 90% du temps.