Q460 • Roselyne JOUBIN, APPL , (LANCIEUX), le 25/06/2013
Combien de tonnes de sable seront bousculées pour enfouir le câble sous-marin jusqu'au littoral? Combien d'hectares de terres seront pénalisées par le raccordement du câble aux lignes THT ? Combien d'entreprises agricoles en feront les frais ? Notre région peut-elle se priver de ses atouts économiques (pêche ,agriculture ,tourisme) pour une énergie au rendement aléatoire ?
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RTE, le 02/08/2013,
Nous ne connaissons pas encore le dérangement du fond marin et notamment des mouvements de sable lors des travaux d’ensouillage. Les études en cours cherchent à privilégier la méthode de protection des câbles RTE par ensouillage. En fonction des résultats d’études qui devraient être connus à fin 2013, il sera recherché le meilleur mode opératoire pour limiter limitant la perturbation de perturber le du fond marin et les mouvements de sables lors de l’ensouillage si ce mode de pose est possible.
La pose d’un câble souterrain en domaine terrestre engendre une servitude de 6m de large sur laquelle les constructions ne sont pas autorisées mais par contre l’activité agricole peut continuer puisque la profondeur de la tranchée laisse une marge de 1m au dessus des câbles. Il est également possible de faire de plantations à racines peu profondes. Enfin, il sera nécessaire de trouver 1,5 ha de terre au voisinage immédiat des postes de Trégueux ou Doberie pour connecter les câbles qui viennent de la mer.
Vous citez les activités pêches, agriculture, tourisme : la recherche du tracé de moindre impact pour les câbles RTE s’inscrit justement dans cette logique de limiter au maximum l’impact sur ces points.
Q417 • François DANCHIN, (ST JACUT DE LA MER), le 16/07/2013
Je ne suis venu pour la 3ème fois aux débats organisés, j'ai témoigné 4 fois et ai rédigé un cahier d'auteur, qui n'est pas dirigé contre les éoliennes mais contre le contenu des informations accessibles aux citoyens de base, qui n'ont reçu que l'enveloppe de mars.
Il a aussi été demandé comme en Démocratie qu'elle sera le cout final du projet, du dossier AM, RTE, le cout des imprévus, le cout aménagement des ports y compris Brest. + et aussi la turbine gaz sans laquelle le projet éolien ne peut fonctionner sauf acceptation des black out. Ceci amène la question du prix au kWh/ttc, qui doit comprendre tous les éléments et non uniquement celui d'AM.
RTE est, je crois est obligé de reprendre en priorité les kWH renouvelables, propres au prix fort, mais quand il n'y en a pas ! C'est tout le circuit RTE qui intervient de par ses disponibilités nucléaires ou thermiques ou turbines gaz; soit des KWH non renouvelables et 'sales'.
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RTE, le 02/08/2013,
Si la question posée est celle du coût du KWh, cela dépasse la compétence de RTE car c’est bien la Commission de Régulation de l’Energie et elle seule qui est en mesure de fixer le coût du kwh en fonction des investissements réalisés sur les ouvrages de production et de transport d’Electricité. Pour cela, RTE apporte des informations à la CRE chaque année et notamment communique le montant des investissements réalisés sur le Réseau de Transport d’Electricité de manière à ce que la CRE l’intègre dans ses réflexions. S’agissant des investissements sur le réseau, RTE s’efforce dans chaque projet de maitriser au mieux le coût du projet.
S’agissant du rôle du réseau RTE, il faut effectivement disposer d’un réseau électrique capable d’acheminer l’électricité chez le consommateur dans tous les scénarios possibles, c’est la notion de réseau intelligent qui doit s’adapter en permanence.
Vous pouvez aussi vous référer à la réunion énergie et atterrage du 15 mai à St Brieuc qui apporte des éléments à vos interrogations.
Q412 • André LENSKI, CITOYEN, (MATIGNON), le 12/07/2013
Nos voisins allemands ont quelques difficultés à maitriser la stabilité de leur réseau (article du monde diplomatique juillet 2013 n° 712) en partie due au déséquilibre permanent entre les champs éoliens du Nord et les besoins de consommation du sud entrainant de surcroit des instabilités du réseau des pays voisins...
A partir de quel niveau d'éolien en service en France RTE estime-t-il ce risque d'instabilité (sauf à ne pas prendre le courant proposé par les éoliennes) ?
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RTE, le 02/08/2013,
On ne peut pas copier directement la problématique de stabilité du système électrique Allemand exposée dans votre question sur le système électrique Français dans la mesure où la répartition de la production et les pôles de consommation en France n’est pas la même qu’en Allemagne. A ce jour, le parc de production en France est composé pour une grande partie de centrale nucléaire dont la technologie de machine synchrone résiste mieux sur le plan stabilité. Il faudra cependant rester vigilant avec le nouveau mix énergétique qui prévoit le déclassement de certaines tranches nucléaires et qui méritent une attention sur la stabilité du réseau français. Les études sont en cours…
Q330 • Michel BLAIN, Agir pour les paysages, (SAINT-ALBAN), le 21/06/2013
Quel sera l'impact sur le littoral de la jonction d'atterrage et où cette jonction sera-t-elle implantée?
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RTE, le 02/08/2013,
La jonction d’atterrage permet de faire le lien physique entre la liaison électrique sous marine et la liaison électrique souterraine. De façon très imagée, la jonction d’atterrage est un « gros domino« positionné dans un ouvrage maçonné enterré. Les dimensions d’une chambre de jonction d’atterrage peuvent être, en fonction de la technique de construction utilisée de l’ordre de 20mx6mx3m. La liaison électrique étant doublée, il y aura deux chambres d’atterrage.
D’une manière générale, les chambres de jonction sont positionnées en milieu terrestre et peuvent être implantées sous un parking proche de l’estran, dans une voirie ou à l’arrière d’un cordon dunaire. Ainsi suivant le choix du site d’implantation, les impacts peuvent être de nature très différente. Toutefois, le choix du site d’implantation des chambres de jonction répondra à la recherche du meilleur compromis entre les enjeux environnementaux, le milieu physique, les usages à terre et en mer et les aspects techniques. L’emplacement précis de ces jonctions d’atterrage sera connu au moment du choix du fuseau de moindre impact soit au cours du dernier trimestre 2013.
Q292 • Jean DE LA MOTTE DE BROONS, SPPEF, (MATIGNON), le 06/06/2013
Quel est le coût induit pour RTE du projet Ailes Marines, non seulement pour le raccordement souterrain au réseau (par exemple à la Doberie) mais aussi pour renforcer l’interconnexion actuellement très déficiente de l’ensemble du niveau électrique breton, et de celui-ci avec les réseaux voisins (Normandie, Pays de la Loire) ?
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RTE, le 19/06/2013,
Le cout induit pour RTE du projet Ailes Marines est le coût estimé du raccordement figurant sur la plaquette RTE inscrite sur le site du débat public (200M€). Ce raccordement inclus, outre les « câbles », les travaux au niveau du poste de raccordement au Réseau Public de Transport existant : que ce soit Doberie ou Tregueux.
Pour raccorder ce projet, il n’est pas nécessaire de renforcer le réseau existant, la puissance du parc ayant été définie par la DGEC en relation avec RTE qui avait donné la « capacité d’accueil » du Réseau Public de Transport avant le lancement de l ‘Appel d’Offre.
Q285 • Brigitte ROUSSELOT, (ERQUY), le 03/06/2013
Quel sera le cout du raccordement à terre ? De la modification, renforcement du réseau ?
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RTE, le 19/06/2013,
Le coût du raccordement à terre des éoliennes en mer au large de St Brieuc est estimé à 200M€. Ce coût comprend la réalisation d’une double liaison sous marine, d’une double liaison souterraine, d’une chambre de jonction sous marine-souterraine et la construction des équipements de raccordement de la liaison souterraine double sur un poste terrestre existant (de type poste de transformation 225 000 / 63 000 volts) nécessitant une extension sur une emprise de 1,5 ha environ. Ce coût est une estimation, il ne sera définitivement connu qu’après les études de détails.
Q243 • Marie-Paule ALLAIN, CAPE, (ERQUY), le 13/05/2013
Quelle sera l’ampleur des travaux nécessaires du point d’atterrage, Plérin ou Erquy, au réseau électrique ?
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RTE, le 05/06/2013,
Les travaux d’atterrage consistent à acheminer le câble depuis la mer jusqu’au rivage puis de le placer dans une chambre de jonction dite « jonction d’atterrage ». Cette jonction fera le lien entre la liaison sous marine constituée de deux câbles tripolaires 225 000 volts et la liaison souterraine constituée de 2 groupes de 3 câbles souterrains 225 000 volts. Cette chambre de jonction se présentera sous la forme d’un ouvrage maçonné souterrain dont les dimensions devraient être de l’ordre de 20m de long sur 6m de large sur 3m de profondeur. Pour acheminer le câble sous marin depuis la mer jusqu’au rivage, dans une tranchée ouverte le temps de la pose, le câble marin est amené, soulevé à l’aide de coussins gonflables, depuis le navire stationné au large jusqu’à la plage, où il est ensuite tiré à l’aide d’un treuil jusqu’à la chambre d’atterrage.
A l’heure actuelle, le choix d’un atterrage sur Erquy ou Plérin n’est pas fait. Les études en cours et la concertation devront permettre d’ici fin 2013 de trouver le meilleur endroit et la meilleure saison pour mettre en œuvre ces travaux : ces derniers pourront être également adaptés pour garantir le moindre impact de l’ouvrage sur le lieu choisi.
Q202 • Anthony MERCIER, (HILLION), le 23/04/2013
Merci pour la réponse à ma question Q41. Cependant elle ne répond pas vraiment à la question. Les moyennes sur 20 ans, ça a du bon, mais ce ne sont que des moyennes... En moyenne il y a du vent. Des fois beaucoup, des fois pas du tout. En moyenne il fait 12°C en France. Parfois 30°C, parfois -5°C... Et les plans "grands froids" ne sont pas prévus pour les moyennes. Les 4 projets d'éolien offshore sont, par définition, sur la façade maritime de la France, en particulier sur un quart Nord-Ouest. S'y ajoute le solide plan de développement du SRCAE Breton qui prévoit un développement salvateur de l'éolien terrestre en Bretagne. Je conçois très bien l'inter-connectivité. Malgré tout, c'est prendre un risque énorme de black-out que de parier sur la production éolienne d'autres régions françaises, qui seraient hors anticyclone, pour prendre le relais. Les experts de RTE pourraient être plus pointus pour répondre à cette question? En clair, alors qu'un des soi-disant objectifs du développement éolien est la réduction de l'émission des GES (alors que la France est parmi les leaders sur ce critère pour la production d'énergie), devra-t-on faire appel à la ressource fossile pour compenser les manques de vents? Oui ou non?
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RTE, le 17/05/2013,
En Bretagne, il ne s’agit pas de constituer un scénario tout éolien pour sécuriser l’alimentation électrique et éviter un black-out mais bien de faire appel à un ensemble de mesures à développer simultanément et tel que mentionné dans le Pacte Electrique Breton : D’abord maîtriser la croissance de la consommation et faire appel à des moyens d’effacement pendant les pics de consommations, puis développer les énergies renouvelables et enfin constituer un réseau de transport d’électricité capable de faire appel à d’autres moyens de production en cas d’indisponibilité d’un moyen de production ou d’une ligne de transport d’électricité sur la région. Il peut donc y avoir des situations où en l’absence de vent, la production du barrage de la Rance, un effacement volontaire de consommation peuvent suffire à éviter une coupure d’électricité ou d’autres situations où le parc de production nucléaire et ou charbon et ou Cycle Combiné Gaz permettent d’éviter une coupure. Le choix d’une transition énergétique par des moyens autres que le nucléaire, le gaz, le charbon n’appartient pas à RTE.
Q191 • Bernard ESTIVAL, (SAINT-BRIEUC), le 17/04/2013
Très beau projet mais certainement en deçà des besoins à court, moyen et long terme. L’écologie paraît respectée, bravo ! Quoiqu’en mer, je trouve cela secondaire. Je ne connais rien à ces techniques mais puisque la tranchée d’acheminement à terre est coûteuse pourquoi ne pas prévoir d’enfouir plusieurs câbles pour l’avenir… ! Merci
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RTE, le 02/05/2013,
Les pouvoirs publics n’ayant pris aucune décision, ni annoncé de nouveaux projets dans le secteur de SAINT – BRIEUC, on ne peut pas prévoir d’enfouir des câbles supplémentaires en prévision de l’avenir, ni d’en faire supporter le coût à la collectivité
Q153 • Denis GAL, (SAINT-QUAY-PORTRIEUX), le 09/04/2013
Dans le document public (6 pages) intitulé « Raccordement électrique du parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc » RTE affirme « « le parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc va donc contribuer à sécuriser l’approvisionnement électrique de la région ».
Quel est le raisonnement de RTE qui justifie cette affirmation alors que la production d’énergie électrique d’origine éolienne est fatale par nature intermittente et aléatoire ce qui signifie que la puissance produite par les éoliennes peut être nulle ou très faible à un moment où la demande des usagers est importante ?
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RTE, le 23/04/2013,
Nous parlons ici de contribution du parc éolien et non de garantie d’approvisionnement de la Bretagne car l’accueil de production éolienne en Bretagne s’inscrit dans un ensemble de mesures destinées à garantir la sécurité d’approvisionnement électrique en Bretagne. Il s’agit du Pacte Electrique Breton qui prévoit la mise en œuvre simultanée de 3 axes : d’abord maîtriser la demande en électricité, puis accueillir sur le territoire des moyens de production d’électricité type ENR et enfin sécuriser le réseau électrique. Cette sécurisation du réseau consiste à optimiser le transport de l’électricité entre les lieux de production et les lieux de consommation en tenant compte de la disponibilité de la production ( éolien et intermittence du vent, La Rance et intermittence des marées,…).
Q149 • Marceau LAMOUR, (PLERIN), le 08/04/2013
Mon mail n’a pas vocation à polémiquer mais à obtenir des renseignements sur les conditions dans lesquelles ont été arrêtées les décisions figurant dans les documents transmis par la CNDP pour le débat public prévu du 25 mars au 24 juillet 2013 que tous les Plérinais ont reçu. Si les documents semblent explicites et si le respect des travaux est conforme, ils vont générer une modification du paysage qui va donner un visage différent à la Baie de SAINT BRIEUC. Cette magnifique baie n’est-elle pas une réserve ornithologique qui voit passer chaque année 50 000 oiseaux migrateurs ? La brochure de Réseau Transport Electricité évoque le raccordement envisagé en sous-marin et souterrain. Deux postes électriques peuvent être utilisés pour ce raccordement au réseau :
• Doberie sur la commune d’HENANSAL en passant par ERQUY dans un secteur non classé Espace remarquable Loi Littoral,
• TREGUEUX en passant par PLERIN en fonction de l’évolution de la réglementation sur les espaces remarquables. On évoque un passage par la plage des Rosaires !!!! Quelles vont être les incidences sur le futur et sur l’environnement de la plage des Rosaires puisque cet endroit a été évoqué. Le site Internet de la localité de PLERIN commente d’ailleurs les beautés et les dangers qui menacent le cordon des galets des Rosaires? Je cite : Formation géologique datant de la dernière glaciation, le cordon de galets des Rosaires étale ses formes rondes sur plusieurs centaines de mètres le long de la plage. C’est une zone naturelle d’intérêt majeur. Le site a d’ailleurs été classé au réseau Natura 2000. L’objectif de Natura 2000 est de constituer au niveau européen un ambitieux réseau de sites écologiques afin de préserver la diversité biologique et de valoriser le patrimoine naturel de nos territoires. L’accumulation naturelle des galets aux Rosaires a créé un habitat particulièrement intéressant pour la faune et la flore. Ici, les plantes jouent un rôle important dans la stabilisation et la fixation du cordon de galets Le site héberge en effet une quarantaine d’espèces végétales dont quatre font l’objet d’une protection particulière :
• le Chou marin (Crambe maritima)
• le Pavot cornu (Glaucium flavum)
• le Panicaut maritime (Eryngium maritimum)
• le Chardon bleu Il est interdit de cueillir, couper ou détruire ces plantes. Le piétinement menace également ce site fragile. Veillez à ne circuler que sur le chemin de grande randonnée : GR34, balisage rouge et blanc.
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RTE, le 03/05/2013,
RTE étudie, entre autres, la faisabilité d’un atterrage des câbles sous marins dans la zone des Rosaires sur la commune de Plérin. De nombreuses études vont être engagées afin d’identifier les enjeux écologiques du secteur et de déterminer les impacts éventuels des câbles sur l’environnement. Les différents thèmes exposés par le pétitionnaire (présence d’une zone Natura 2000, présence d’espèces floristiques et faunistiques …) vont de fait être étudiés et intégrés au choix final du fuseau des câbles. Toutefois, Il est important de rappeler que l’atterrage des câbles s’effectuera en technique souterraine et que le cordon de galet, s’il s’avère présent dans les zone d’atterrage, sera faiblement impacté hormis en période de travaux. Par ailleurs, La présence d’un câble de télécommunication enfoui dans le même secteur depuis de nombreuses années témoigne de l’absence d’impact sur l’environnement sur une échelle chronologique significative.
Concernant le choix des lieux de réunion de débat public, ce n'est pas RTE qui décide du programme, du lieu, des réunions de débat public donc RTE n'a pas d'avis sur le sujet.
Q136 • ivan CAUSSE, NEANT -PARTICULIER, (MAHINA), le 05/04/2013
-RTE - les deux câbles électriques 225 kV de la liaison sous-marine" sont espaces d'environ trois fois la hauteur d'eau " - - est-ce à dire que par 30 m de fond, l’espacement des câbles sera de 90 m ? -L'espacement des câbles sera- t-il alors variable selon la profondeur de pose depuis le poste électrique en mer jusqu'à l’atterrage-?
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RTE, le 23/04/2013,
Oui, sur la base d’espacement de « 3 fois la hauteur d’eau » que nous indiquons, les profondeurs d’eau dans la baie de St Brieuc nous conduisent donc à dire que l’ordre de grandeur de cet espacement sera donc bien d’environ 100 mètres.
Oui, cet espacement ira en s’amenuisant lorsque les deux liaisons s’approcheront de leur point d’atterrage. Les entraxes des liaisons à leur point d’atterrage dépendront de la configuration, encombrement et contraintes environnementales diverses sur l’estran et dans la zone retenue pour les chambres d’atterrage.
Q111 • GASPARE COLLECTIF, (SAINT-DIVY), le 02/04/2013
RTE a mené des travaux avec Météo-France sur la région Bretagne pour estimer la production éolienne par grands froids. L'étude réalisée fait notamment suite à une question posée lors d'une Conférence bretonne de l'énergie : l’éolien produit-il en période de grand-froid ? Selon les informations du Collectif, une analyse spécifique au projet de parc éolien de Saint-Brieuc aurait été effectuée. - La commission du débat peut-elle inclure l'étude RTE/Météo-France dans la rubrique "S'informer" du site du débat public ? - Si cette étude ne pouvait pas être mise à disposition du public, RTE peut-il indiquer que serait théoriquement en capacité de produire le parc éolien offshore en cas de grands froids et selon quelle pourcentage de chance ?
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RTE, le 23/04/2013,
L'étude à laquelle le collectif GASPARE fait référence est une étude réalisée par Météo France à la demande et pour le compte du Conseil régional de Bretagne. Cette étude intitulée "Apport de l'éolien breton pour la production électrique en période de grands froids" fera l'objet d'une restitution de ses conclusions à l'occasion du prochain groupe de travail "Energies renouvelables" de la Conférence bretonne de l'énergie, qui devrait se tenir fin mai/début juin. Les éléments seront ensuite mis à disposition du public sur le site Plan Eco Energie Bretagne, avec l'ensemble des informations liées à la Conférence bretonne de l'Energie et au Pacte électrique breton.
Q97 • Pierre-Alexis BLEVIN, (PLENEUF-VAL-ANDRE), le 29/03/2013
Quels sont les intérêts de faire un raccordement électrique en sous-marin par Plérin ? Sachant que le second cheminement par Erquy, pour le poste électrique de La Doberie, est plus court et plus proche du parc éolien offshore.
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RTE, le 23/04/2013,
Pour être sûr du meilleur choix entre les solutions Erquy et Plérin, il est nécessaire de mener en 2013 un premier lot d'études techniques, environnementales, réglementaires et économiques pour comparer les solutions et mettre en avant les avantages et inconvénients. La solution Plérin à l'avantage de regrouper les servitudes en mer puisqu'elle propose à RTE de longer avec ses câbles, un câble existant (dit câble FLAG : câble télécom). De plus, il se dit que le fond marin le long du FLAG est plus apte à l'ensouillage des câbles RTE. C'est un des critères de choix mais pas le seul et c'est bien l'ensemble des solutions sous marines et terrestres qui doit être comparé,
Q93 • Jean-Paul JOLY, (SAINT-BRIEUC), le 29/03/2013
Pensez-vous qu’en ensouillant les câbles à 0,80m de profondeur cela sera suffisant pour que ceux-ci ne soient pas détériorés par les dragues des coquilliers ? La première année, cela ira peut-être mais les années suivantes ? J’ai un doute sur ce qui se passera.
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RTE, le 23/04/2013,
Le choix du meilleur cheminement du câble sous marin va faire l'objet d'une concertation entre RTE et les utilisateurs de la mer et notamment les pêcheurs, De cette concertation, il devra être acté la meilleure disposition dans le fond marin pour une moindre gêne à l'activité de pêche ( tendance fin 2013), Si 80cm ne pose pas de probléme aux pêcheurs, et si le sol marin le permet, le câble RTE pourrait être ensouillé à cette profondeur
Q58 • Guillaume PERCHARD, (SAINT-BRIEUC), le 27/03/2013
Puis-je recevoir de la documentation concernant le parcours énergétique (de l’éolienne jusqu’à la maison) ? Merci.
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Q50 • Gwenaël GOUEROU, (PLERIN), le 27/03/2013
Raccordement Trégueux en 2ème position du fait d’un plus grand nombre d’habitants concernés par les champs magnétiques déjà nombreux ?? Merci.
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RTE, le 23/04/2013,
Est une question ou une affirmation ?, dans les deux solutions de raccordement, les câbles RTE respecteront la réglementation en vigueur en matière de Champs magnétiques. Par ailleurs, il faut noter que le champ électrique est nul le long d'un câble souterrain ou sous-marin.
Q31 • Alain MOTTAIS, (SAINT CAST), le 25/03/2013
Le parc des éoliennes se trouvant au large du Cap Fréhel, le barrage de la rance a-t-il un réseau suffisamment puissant pour être raccordé au parc ? Si c'était le cas le couloir nécessaire nuirait moins à la pêche que de traverser la baie de St-Brieuc et il n'y aurait pas de travaux à terre ??? Mis à part le fait que l'on change de département RTF est une entreprise nationale.
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RTE, le 23/04/2013,
L'environnement du poste de la Rance est très contraint et poserait des problémes d'installations des équipements nécessaires à l'accueil des deux câbles sous marins. Il y aurait donc d'autres "travaux à terre" à prévoir dans un environnement plus éloigné du poste, Cette proposition n'a donc pas été retenue.
Q24 • G BARLET, (PLENEUF-VAL-ANDRE), le 25/03/2013
Qui va payer le raccordement au réseau électrique? Pourquoi n'est-il pas intégré au projet? Combien?
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RTE, le 23/04/2013,
RTE facture l'intégralité du coût du raccordement au producteur Ailes Marines, conformément au cahier des charges de l'appel d'offres éolien offshore qui est consultable sur le site de la CRE.Le coût de ce raccordement est estimé à 200 M€ sous réserves des études en cours, de la concertation et du tracé de détail qui en découlera.