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Vos questions et leurs réponses
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Les questions/réponses reçues par la CPDP sont consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat.
Thème séléctionné : La biodiversité marine et les usages de la mer
Q #8 |
22/09/2010 |
Electro-chloration de l'eau de mer : l'eau rejetée va-t-elle êtr |
DUMAS Franck 13800 ISTRES |
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QuestionElectro-chloration de l'eau de mer : l'eau rejetée va-t-elle être traitée afin d'éliminer le chlore? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 22/09/2010
Au droit de notre point de rejet, lorsque le flux d'eau pénètre dans le milieu naturel, la concentration en hypochlorite de sodium est comprise entre 0,1 et 0,4 mg/l. Des mesures réalisées sur des terminaux existants montrent qu'au-delà d'une certaine distance d'environ 50 à 100 m, les concentrations en hypochlorite de sodium ne sont plus détectables avec des teneurs de l'ordre de 0,01 mg/l. De ce fait, il n'est pas nécessaire de procéder à un traitement spécifique du chlore injecté. Par ailleurs, le flux ainsi rejeté se dilue parfaitement avec l'eau de mer sur une très courte distance, eau de mer qui contient du chlorure de sodium dans son état naturel.
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Q #12 |
22/09/2010 |
Ce projet aura sûrement une incidence sur l'environnement : comment von |
DAIDONE François 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionCe projet aura sûrement une incidence sur l'environnement : comment vont-ils résoudre le problème avec les éleveurs de moules et huîtres installés dans le golfe de Fos? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 01/10/2010
Notre objectif est de ne pas impacter la production conchycole de l'anse de Carteau. Pour ce faire, nous envisagerions d'utiliser les moyens techniques preventifs les mieux adaptés pendant la phase de construction de la plateforme du projet et ce pour toute la durée du chantier.
Lors de la construction de la plateforme, nous nous proposons d'installer des écrans géotextiles ou à bulle positionnés autour du terminal afin de réduire sensiblement le niveau de la turbidité de l'eau de mer. De plus, des capteurs de mesure de turbidité seront installés à proximité de ces écrans ainsi qu'à l'entrée de l'anse de Carteau afin de mesurer en continu les valeurs de turbidité de l'eau et de s'assurer que les normes en vigueur soient respectées. Cet aspect sera particulièrement contrôlé par les services de l'Etat.
De plus, outre la protection de l'anse de Carteau, le choix des matériaux que nous pourrions utiliser sera compatible avec la protection de l'environnement proche du terminal. A savoir que ces matériaux feront l'objet d'une analyse chimique et que des certificats en bonne et due forme seront délivrés par les fournisseurs de ces matériaux quelle que soit leur provenance.
Enfin, dans des épisodes méteorologiques defavorables exceptionnels, nous pourrions decider d'un arret provisoire du chantier, le temps que la turbidite retrouve ses standards usuels.
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Q #16 |
22/09/2010 |
Quelles sont les contreparties écologistes pour la réalisation |
BRUNO 13800 ISTRES |
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QuestionQuelles sont les contreparties écologistes pour la réalisation de ces deux projets? Merci. |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 11/10/2010
A ce stade préliminaire du projet Fos Faster, il n'est pas possible d'évaluer les contreparties écologiques pour la réalisation du projet Fos Faster. Sous réserve que nous prenions la décision de poursuivre ce projet à la suite du débat public, en ligne avec la réglementation applicable, nous aurions notamment à réaliser des études d'impacts détaillées qui nous permettraient d'identifier le cas échéant, les aspects environnementaux qui pourraient être sujet à compensation.
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Q #17 |
22/09/2010 |
Quelles conséquences pour l'environnement côté faune, flo |
BOUR Michel 13800 ISTRES |
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QuestionQuelles conséquences pour l'environnement côté faune, flore et pour le littoral méditerranéen? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 11/10/2010
A ce stade précoce du projet, nous avons réalisé des études préliminaires notamment concernant les enjeux environnementaux. Ces études sont disponibles sur ce même site du débat public à la rubrique "S’informer- les études préliminaires".
Dans la perspective de la phase de concertation et de la procédure d’autorisation et compte tenu que l'essentiel du projet est envisagé d'être implanté sur une plate-forme remblayée à réaliser, Fos Faster LNG Terminal SAS a commandé la réalisation d’une étude relative à l’environnement marin du secteur méridional de Caban sud. Les mesures ont été réalisées entre le 1er mai 2008 et le 15 février 2009 à partir des paramètres suivants :
- hydrodynamique (calcul des courants marins à différentes profondeurs) ;
- température de l’eau, densité, salinité et conductivité ;
- composition des sédiments (granulométrie et composition chimique) ;
- identification de macro-benthos ;
- qualité des organismes vivants (moules) ;
- exploration du fond marin et inventaire des espèces protégées.
Les résultats de l’étude ont révélé que le secteur concerné ne contient aucune espèce protégée. Les données collectées seront utilisées pour les modélisations et évaluations futures portant sur les impacts potentiels du projet sur l’environnement marin. En cas de poursuite du projet, les études détaillées seront menées conformément à la réglementation française, avec une attention particulière portée aux thèmes et spécificités du golfe de Fos. Il en serait de même pour les autres aspects environnementaux, de type faune et flore terrestre.
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Q #32 |
07/10/2010 |
Rejets d'eau : Quels procédés destinés à limiter |
MEUNIER Romuald 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionRejets d'eau : Quels procédés destinés à limiter les rejets d'eau chloré dans le Golfe mettrez-vous en oeuvre? (autres que ceux utilisés habituellement) |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 18/10/2010
Le procédé proposé dans notre projet est l'électrochloration. Il s'agit d'injecter de l'hypochlorite de sodium dans le circuit d'eau de mer en direction des regazéifieurs dont la fonction est de restituer le GNL à l'état de gaz naturel avant son émission dans le réseau de transport national.
Au point de rejet des eaux en sortie du terminal, la concentration en hypochlorite serait comprise entre 0,1 et 0,4 mg/l. Au-delà d'une distance comprise entre 50 et 100m, les concentrations en hypochlorite seraient inférieures à 0,01 mg/l, teneurs considérées comme non détectables.
Compte tenu de la présence voisine d'une centrale à production electrique de type cycle combiné à gaz rejetant de l'eau chaude en mer, l'idée d'étudier des synergies possibles s'est posée. Nous avons initié des discussions avec notre voisin CombiGolfe afin d'explorer les synergies possibles. Le concept serait basé sur la recuperation de leurs eaux de rejets afin de les réutiliser dans notre procédé. Ceci permettrait d'optimiser l'écart de température de ces rejets, puisque la centrale électrique rejette à environ +6°C par rapport à la température de l'eau de mer et que nous rejeterions à environ -6°C, toujours par rapport à la température de l'eau de mer.
Ceci aurait aussi pour conséquence d'optimiser la quantité en hypochlorite injectée dans les canalisations, puisqu'en sortie de centrale électrique, l'eau est déjà chlorée.
Les études de détails, qui seraient engagées si le projet se poursuivait, devraient mettre en évidence le tracé exact des circuits d'eau, la localisation du point de rejet et les dosages et quantités en hypochlorite de sodium.
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Q #36 |
07/10/2010 |
Mr le maire de Port-Saint-Louis-du-Rhône a dit de penser aux 150 p&ecir |
ROUAULT Jacques 13230 PORT-SAINT-DU-RHÔNE |
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QuestionMr le maire de Port-Saint-Louis-du-Rhône a dit de penser aux 150 pêcheurs, et moi je dis le trafic maritime va augmenter les 4 ports où il y a à peu près 1000 bateaux de plaisance où allons-nous passer? et la pêche on va pêcher où? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 22/10/2010
Fos Faster s'est fixé comme objectif de ne pas impacter la production conchycole située dans l'anse de Carteau.
Le traffic que pourrait générer l'exploitation de notre terminal méthanier, si la decision de poursuivre le projet à l'issue du débat Public était prise, serait dans sa configuration maximum de l'ordre de 180 navires par an, soit environ 4% du traffic total des bassins ouest du port de Marseille-Fos.
Afin d'assurer la cohabitation entre les bateaux de commerce et les bateaux de plaisance et de pêche, le traffic maritime est contenu à l'intérieur de chenaux d'accés et des zones bien spécifiques de mouillage en cas d'attente ont été definies, l'ensemble étant réglementé par la capitainerie du GPMM.
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Q #40 |
18/10/2010 |
Quid des échanges de frigories éventuelles avec les industriels |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionQuid des échanges de frigories éventuelles avec les industriels voisins pour limiter l'impact sur l'eau de mer (comme le fait Elengy Tonkin avec Air Liquide) ? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 22/10/2010
Compte tenu de la présence voisine d'une centrale à production électrique de type cycle combiné à gaz naturel, nous avons souhaité explorer les synergies possibles de type "valorisation frigories" avec l'industriel voisin.
Nous avons initié des discussions avec notre voisin CombiGolfe afin d'étudier le type d'optimisation possible. Le concept serait basé sur la récuperation de leurs eaux de rejets chaudes afin de les réutiliser dans notre procédé de regazéification du GNL.
Ceci permettrait de réduire l'écart de température de ces rejets en cas de fonctionnement simultané, puisque la centrale électrique rejette à environ +6°C par rapport à la température de l'eau de mer et que nous rejeterions à environ -6°C, toujours par rapport à la température de l'eau de mer.
En plus de la réduction de l'écart de température, ceci aurait aussi pour avantage d'optimiser la quantité en hypochlorite injectée dans les circuits d'eau, en cas de fonctionnement simultané des 2 installation,s puisqu'en sortie de centrale électrique, l'eau est déjà chlorée.
Les études de détails, qui seraient engagées si le projet se poursuivait, et si cette option était retenue, devraient mettre en évidence le tracé exact des circuits d'eau, la localisation du point de rejet et les dosages et quantités en hypochlorite de sodium.
En complément de notre proposition, nous restons ouverts à toute autre opportunité d'échanges de frigories avec d'autres industriels de la zone industrialo-portuaire de Fos sur mer. Par exemple, nous faisons partie du groupe de travail préliminaire du projet "VASCO" de captation /stockage / liquéfaction du CO2. Le developpement d'une filière agro-alimentaire utilisant nos frigories pourrait être une piste à étudier sous l'égide du GPMM.
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Q #41 |
18/10/2010 |
Travaux : quels seront les impacts du dragage sur le fond marin (dépos |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionTravaux : quels seront les impacts du dragage sur le fond marin (dépose de poussière sur le fond) et par conséquent sur la vie marine (algues, faune se trouvant au niveau du sol) ? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 21/10/2010
Les impacts potentiels liés au dragage
Les impacts potentiels sur la faune et la flore sont de deux types :
· Les impacts directs en phase travaux qui correspondent à la destruction des habitats et espèces sur la zone d’emprise de l’aménagement et zones draguées,
· Les éventuels impacts indirects en phase travaux (effet potentiel des dragages).
Les impacts directs
Sur la zone remblayée, les peuplements détruits seraient des espèces communes (vers annélides essentiellement) des milieux vaseux de la zone. L’impact peut être considéré comme faible.
Sur les zones draguées (au droit des postes d’accostage, chenal), les travaux se traduiraient également par la destruction des espèces présences. Des processus de recolonisation pourraient intervenir consécutivement aux dragages. Ils se traduisent généralement par la venue rapide d’organismes opportunistes, puis les indices biologiques finissent par retrouver leur niveau initial. Sur ces zones, l’impact serait temporaire.
Il n’y aurait pas d’impact direct en phase exploitation.
Les impacts indirects
Pendant les travaux, l’impact potentiel sur la faune (poissons, moules …) et flore (herbiers) résiderait essentiellement dans l’accroissement de la turbidité de l’eau lors des dragages.
Pour les herbiers, toute augmentation importante ou chronique de la teneur en particules dissoutes engendrerait en effet une modification quantitative et qualitative de la lumière perçue par l’herbier ; ceci pourrait affecter sa photosynthèse et diminuer les ressources énergétiques des herbiers. La baisse de la clarté de l’eau pourrait ainsi être en lien direct avec la densité des herbiers.
La préservation des herbiers et des zones conchylicoles constitue un enjeu majeur du projet.
Les méthodes constructives utilisant notamment des écrans de protection, seraient également déterminées pour éviter toute augmentation forte de turbidité sur les zones sensibles. La mise en œuvre de ces dispositifs de protections du chantier serait réalisée avec une attention particulière notamment pour les zones « ouest » et « sud » autour de notre terminal afin de tenir compte de la localisation de l'anse de Carteau et de son exploitation conchylicole. Des capteurs de mesure de turbidité seraient installés à proximité de ces écrans ainsi qu'à l'entrée de l'anse de Carteau afin de contrôler en continu les valeurs de turbidité de l'eau. Les services de l’Etat seraient particulièrement vigilants et exigeants lors de leurs contrôles systématiques. Ainsi, la teneur en matières en suspension liée aux travaux serait très faible alors que les herbiers sont éloignés de la zone de travaux (environ 2km) : en conséquence, les incidences devraient être limitées, car à priori inférieures aux variations naturelles dans le Golfe de Fos.
Dans la mesure où le projet se poursuivait à l’issue du débat public, l’étape ultérieure de notre projet consisterait en la préparation du dossier d’autorisation d’exploiter. Lors de cette étape, nous nous appuierions sur des spécialistes dans ces domaines (dragage, remblaiement), ainsi que sur l’expérience acquise sur la zone, notamment lors de la réalisation de 2XL.
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Q #51 |
21/10/2010 |
Que pouvez-vous nous dire sur le prolongement du trafic de péniches qu |
MOUTET Daniel 13270 FOS SUR MER |
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QuestionQue pouvez-vous nous dire sur le prolongement du trafic de péniches qui risque de poser d’énormes problèmes ? |
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RéponseRéponse le 13/12/2010
Réponse rédigée par le GPMM :
Ce risque potentiel est déjà identifié dans les conditions actuelles et a été pris en compte par les autorités portuaires. Ainsi, la navigation des bâtiments fluviaux à l’intérieur des limites administratives du port est réglementée par un arrêté préfectoral (arrêté n°25 du 02 mars 2009) qui a mis en place les mesures suivantes :
· Pour pouvoir passer d’une darse à l’autre par le golfe de Fos, les bateaux doivent répondre à des contraintes techniques spécifiques de construction qui déterminent leur classement en 3 catégories. Selon leur catégorie, ils sont autorisés à affronter une hauteur de houle qui va de 0,40m à 1,20 m.
· Cette hauteur de houle est mesurée dans le chenal de navigation (bouée 11), qui sera donc bien dans la zone empruntée par les fluviaux après réalisation du projet Faster. C’est d’ailleurs actuellement la route déjà conseillée aux fluviaux car couper dans le triangle FASTER présente l’inconvénient de naviguer dans une zone peu profonde dans laquelle, par certaines conditions météo, une « levée de la houle peut être observée ».
Le transit des bâtiments fluviaux entre les deux darses pose donc dès aujourd’hui des difficultés, que le projet Fos FASTER n’aggravera pas sensiblement.
Il faut rappeler que c’est effectivement pour sécuriser la navigation fluviale dans ce secteur que le projet de canal en fond de Darse 2 a été conçu, afin (entre autres éléments d’appréciation) d’éviter toute navigation fluviale dans les parties maritimes exposées à la houle et à la mer du vent, particulièrement dangereuses par vent et houle de travers.
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Q #60 |
05/11/2010 |
Dans le bilan carbone des terminaux méthaniers avez-vous pris en compt |
DEL CORSO Marc 13270 FOS SUR MER |
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QuestionDans le bilan carbone des terminaux méthaniers avez-vous pris en compte les conséquences de l’électrochloration de l’eau de mer et particulièrement :
- Le « manque à gagner » de fixation du CO2 par la photosynthèse que les phytoplanctons morts ne pourront plus réaliser
- Le dégagement de CO2 dû à l’activité bactérienne qui va se développer sur la matière organique des planctons tués par le chlore |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 29/11/2010
1. Dans le cas d’une concentration maximale de 50 kg /h de composés chlorés oxydants et pour un temps d’exposition de l’eau d’une heure, la perte de phytoplancton en sortie du processus de réchauffement conduira à environ 82 kg/j de CO2 non fixé.
A titre de comparaison, cela correspond à la production moyenne d’environ huit voitures de toute petite taille qui sont parmi les moins polluantes et qui effectueraient 100 km de trajet par jour chacune.
2. Toujours dans le cas d’une concentration maximale de 50 kg /h de composés chlorés oxydants et pour un temps d’exposition de l’eau d’une heure, la quantité de CO2 produit par l’action des bactéries sur la biomasse phytoplanctonique morte ne représente qu’environ 90g/jour.
Par ailleurs, la majeure partie de la minéralisation bactérienne aura lieu à l’interface eau-sédiment sur la biomasse phytoplanctonique sédimentée, limitant les dégagements atmosphériques de CO2.
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Q #61 |
05/11/2010 |
Les alternatives à l’électrochloration ont-elles toutes & |
DEL CORSO Marc 13270 FOS SUR MER |
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QuestionLes alternatives à l’électrochloration ont-elles toutes été étudiées ?
- circuit fermé avec réchauffement solaire sur la zone des anciens réservoirs
- idem avec échange avec industriels ayant besoin de frigories (ex : sidérurgie-cogénération)
- méthode classique de réchauffement par consommation de gaz naturel
- traitements de surface
NB : Ces solutions ne sont pas incompatibles et peuvent être combinées |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 22/11/2010
Nous avons évalué les alternatives à l'électro chloration en considérant que notre terminal nécessitait environ une énergie thermique moyenne d’environ 200 MW pour l’opération de regazéification.
1) Circuit fermé avec réchauffement solaire :
Considérant la capacité indiquée précédemment, la superficie équivalente en panneaux solaires pour atteindre cette valeur, et en prenant en considération les meilleures technologies disponibles, les conditions nocturnes et le fait qu’il n’y ait pas de nuages la journée, serait de l’ordre d’environ 100 hectares de terre recouverts uniquement de panneaux solaires.
Dans ce cas précis, nous entrons dans un débat qui dépasse largement le cadre de notre projet et qui s’inscrit sur un choix d’aménagement du territoire de la zone industrialo portuaire et de ses alentours.
2) Synergie avec d’autres industriels de la Z.I.P :
Une collaboration pourrait être effectuée avec Electrabel, la centrale électrique à cycle combiné de gaz. Cette synergie en est aux stades des discussions. Comme nous l’avons présenté au cours des diverses réunions publiques, cette synergie consisterait à récupérer l’eau chaude déjà chlorée de la centrale électrique afin de l’utiliser sur notre terminal pour le réchauffement du GNL à une température positive (supérieure à 0°C). La finalité de cette synergie serait d’optimiser les quantités d’hypochlorite injectées à l’entrée du terminal et rejetées dans l’eau de mer en sortie du terminal. De plus l’eau rejetée en sortie du terminal aurait un écart de température réduit par rapport à celle de sa captation en darse 2 ; ce qui optimiserait également les aspects liés aux rejets thermiques.
3) Méthode classique de réchauffement par consommation de gaz naturel :
Nous n’avons pas retenu cette solution car nous souhaitons proposer un terminal qui tend vers zéro émission dans l’air. En conséquence, nous avons privilégié la solution du réchauffement du GNL au moyen de l’eau de mer ruisselant sur les parois externes des échangeurs (ORV). Cette technique est à ce jour utilisée sur environ 80% des terminaux méthaniers dans le monde entier.
La solution de réchauffage du GNL par combustion de gaz est génératrice de rejets atmosphériques tels que le CO2 et les NOx. A ce titre, cette méthode est de moins en moins utilisée dans l’industrie du GNL.
NB : le terminal méthanier de Zeebrugge (Belgique) a abandonné la technologie par combustion de gaz au profit de l’utilisation de l’eau de mer en circuit ouvert pour le réchauffement du GNL, et ce dans le cadre du plan européen de réduction des gaz à effet de serre.
4) Traitements de surface :
Nous n’avons pas étudié cette alternative qui à ce jour n’a pas été expérimentée et qui se situe au stade « recherche et développements » pour d’éventuelles futures applications.
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Q #63 |
08/11/2010 |
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MEUNIER Romuald 13270 FOS SUR MER |
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QuestionUne convention d’échange est-elle signée entre CombiGolfe et Fos Faster ? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 17/11/2010
À ce jour et à ce stade du projet, nous n’avons aucun engagement écrit avec notre voisin Electrabel. Nous avons fait avec eux, un certain nombre de réunions techniques à l’issue desquelles les grands principes sur une éventuelle synergie ont été discutés :
- accord oral concernant une synergie sur les mélanges d'eaux chaudes et froides rejetées,
- indépendance complète de fonctionnement des 2 installations,
- réalisation à la charge de Fos Faster.
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Q #64 |
08/11/2010 |
Le dispositif de réchauffage des eaux de regazéification en cir |
SERRES Frédéric 13230 PORT SAINT LOUIS DU RHÔNE |
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QuestionLe dispositif de réchauffage des eaux de regazéification en circuit fermé a été écarté au profit d’un dispositif de circuit ouvert, mais la seule méthode de réchauffage étudiée (par combustion de gaz) se base sur la consommation d’énergie non renouvelable. Des dispositifs de réchauffage par le biais d’énergies renouvelables (solaire thermique et/ou géothermie) ont-ils été étudiés ? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 17/11/2010
1) En ce qui concerne l’utilisation d’énergie solaire :
La capacité en frigories de notre terminal est en moyenne de 200 mégawatts, ce qui est trés conséquent. La superficie équivalente en panneaux solaires pour atteindre cette valeur, et en prenant en considération les meilleures technologies disponibles, les conditions nocturnes et le fait qu’il n’y ait pas de nuages la journée, serait de l’ordre d’environ 100 hectares de terre recouverts uniquement de panneaux solaires.
Dans ce cas précis, nous entrons dans un débat qui dépasse largement le cadre de notre projet et qui s’inscrit sur un choix d’aménagement du territoire de la zone industrialo portuaire et de ses alentours.
2) En ce qui concerne la géothermie :
Toujours sur la base de 200 mégawatts thermiques, cela équivaudrait à un facteur de 6 à 7 fois environ la production géothermique nationale française actuelle pour que la regazéification du gaz naturel liquéfié puisse se réaliser.
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Q #71 |
01/12/2010 |
Chloration de l'eau de mer : des études ont-elles été fa |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionChloration de l'eau de mer : des études ont-elles été faites sur la quantité de chlore qui s'évaporerait par an, ses formes chimiques et leur toxicité ? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 22/12/2010
A notre connaissance, aucune étude n'a été faite sur le sujet de l'évaporation relatif à la chloration de l'eau de mer.
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Q #76 |
01/12/2010 |
Quel serait l’impact du projet sur la pérennité de la nap |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionQuel serait l’impact du projet sur la pérennité de la nappe de la Crau, du fait notamment des dragages, et vis à vis de l’infiltration d’eau salée déjà observée? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 22/12/2010
La nappe du système hydrogéologique de la Crau s’écoule vers la mer au droit du golfe de Fos. L’abouchement de celle-ci avec le milieu marin se fait de façon naturelle via une interface eau douce/eau salée.
Du fait de l’exploitation de cette nappe (divers forages) et des aménagements de ces dernières décennies (darse, canaux,…), la position de cette interface a été modifiée. Depuis plusieurs années, il est tenté de freiner l’avancée du biseau salé à l’intérieur des terres (tranchée drainante, surveillance des piézométries et cotes des plans d’eau, …).
A ce stade du projet et en l’absence de profil ou coupe, il n’est pas possible de se prononcer sur l’hypothétique avancée du biseau salé conséquente à un aménagement. Un aménagement de type extension d’une darse dans les terres, dragage d’une darse ou de canaux existants est de nature à modifier le fonctionnement hydrodynamique local, mais sans qu’il soit possible de quantifier ce changement. Toutefois, compte tenu de l'implantation du projet en limite des terres (au-delà des darses 1 et 2), l'hypothétique impact resterait localisé à la frange littorale.
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Q #77 |
01/12/2010 |
Un bilan environnemental a été fait entre les différente |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionUn bilan environnemental a été fait entre les différentes solutions de chauffage du gaz naturel. Pour l’évaluation de la solution « eau de mer chlorée » avez-vous pris en compte le carbone qui n’est pas capté par les organismes tués par le chlore ainsi que celui libéré par la décomposition des organismes morts ? |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 01/12/2010
Le carbone qui n’est pas capté par les organismes impactés par l’eau de mer chloré se présente sous la forme de gaz carbonique (CO2).
Dans le cas d’une concentration maximale de 50 kg/h de composés chlorés oxydants et pour un temps d’exposition de l’eau d’une heure, la perte de phytoplancton en sortie du processus de réchauffement conduira à environ 82 kg/j de CO2 non fixé.
A titre de comparaison, cela correspond à la production moyenne d’environ huit voitures de toute petite taille qui sont parmi les moins polluantes et qui effectueraient 100 km de trajet par jour chacune.
En ce qui concerne le carbone libéré par la décomposition des organismes morts, et sur la base des hypothèses prises ci-dessus, la quantité de CO2 produit par l’action des bactéries sur la biomasse phytoplanctonique morte ne représente qu’environ 90g/jour.
Par ailleurs, la majeure partie de la minéralisation bactérienne aura lieu à l’interface eau-sédiment sur la biomasse phytoplanctonique sédimentée, limitant les dégagements atmosphériques de CO2.
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Q #81 |
01/12/2010 |
L'étude d'impact préliminaire - volet maritime - réalis& |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionL'étude d'impact préliminaire - volet maritime - réalisé par SOGREAH présente des résultats d'analyses sur la qualité de l'eau et des sédiments. ces résultats ne font pas apparaître d'analyse du chlore total, ce qui nous semble pourtant utile pour caractériser l'Etat initial. |
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Réponse rédigée par Fos FasterRéponse le 14/12/2010
Lors du rejet des eaux qui ont servi au réchauffement du GNL, la majeure partie du chlore sous la forme d’hypochlorite est consommée par oxydoréduction. La littérature* considère que 99 % de l’hypochlorite est utilisé pour l’oxydation des bromures en une durée de moins de 10 secondes.
Au final, il n’y a pas plus de composé chloré en quantité qu’il n’y en avait à l’origine. Il y a eu une transition au cours de laquelle le composé chloré a été combiné à de l’oxygène pour donner un oxydant (obtenu par électrolyse de l'eau de mer) et qui se retrouve de nouveau sous la forme d’ions chlorures pour redonner du chlorure de sodium (NaCl), majoritairement présent dans l’eau de mer.
Le paramètre à mesurer est donc la salinité. Ce dernier point a fait l’objet de mesures dans le cadre des études préliminaires sur le projet. (Mesures à 1 mètre sous la surface de l'eau et mesures à 1 m au-dessus du fond de l'eau)
Pour les sédiments, les paramètres à mesurer sont définis par l’arrêté du 14 juin 2000 relatif à la caractérisation des matériaux de dragage. Les résultats doivent être comparés à des seuils réglementaires définis par cet arrêté.
Les paramètres mesurés sont les métaux lourds, les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), le tributyl étain (TBT) et les Polychlorobiphényles (PCB).
Ce sont des paramètres qui ont été mesurés au cours des études géochimiques, dans le cadre des études géotechniques préliminaires de caractérisation de la qualité des sédiments.
* SUGAM – HELZ , Speciation of chlorine produced oxidants in marine waters : theorical aspects. Chesapeake Science, Vol. 18, n°1 pp116-118, March 1977
* Circuits d’Eau de Mer – Traitements et Matériaux – Editions Technip, 1993
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