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Les questions/réponses reçues par la CPDP sont consultables sur le
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Thème séléctionné : L'environnement
Q #1 |
10/09/2010 |
A charge et exploitation constantes, si le projet se fait, merci de dé |
RENOUT Tony 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionA charge et exploitation constantes, si le projet se fait, merci de démontrer les "savings" en termes d'énergie et de rejet par rapport à aujourd'hui (la réponse sera le crédit et gain donné aux citoyens et à votre business car ça a un coût). |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 01/10/2010
Le projet Cap Tonkin permettrait de réduire l’empreinte environnementale du terminal selon plusieurs aspects :
1. Réduction de la consommation électrique du terminal.
Les pompes hautes pression permettent d’augmenter la pression du GNL jusqu’à une valeur de 80 bar. Ces pompes, qui sont le poste de consommation électrique le plus important du terminal seraient remplacées. Avec ces nouvelles pompes, la consommation électrique devrait être diminuée de l’ordre de 20% (soit environ 7 GWh/an).
2. Réduction du volume de gaz torché
Malgré la qualité de l’isolation thermique des réservoirs et des tuyauteries, des entrées de chaleur sont inévitables et conduisent à une production permanente de vapeurs de GNL ou gaz d’évaporation. Le projet « Cap Tonkin » envisage d’installer un nouveau système complet de récupération des évaporations de GNL Ce système se composerait notamment de compresseurs de gaz et d’un réincorporateur. En 2009, environ 30 % du gaz brûlé à la torche est dû à l’indisponibilité des compresseurs. L’installation de nouveaux compresseurs permettrait de réduire significativement cette valeur et les rejets dans l’air (CO2 notamment). Sur la base des chiffres de 2009, une réduction de 30% du gaz mis à la torche pourrait conduire à un gain de l’ordre de 800t de CO2/an.
3. Réduction des émissions liés aux vaporiseurs à combustion submergée
Le terminal dispose actuellement de 9 regazéifieurs à combustion submergée qui fonctionnent au gaz naturel qui sont une source d’émission de CO2. Le projet Cap Tonkin envisage de démanteler et de remplacer ces 9 regazéifieurs par un seul regazéifieur à combustion submergée de plus grande capacité (équivalent à 3 anciens), ce qui conduirait à réduire les émissions dans l’air : - Réduction de 2/3 de la puissance thermique installée, - Mise en œuvre de brûleurs à faibles émissions dans l’air (mise en œuvre des meilleures techniques disponibles pour les installations de combustion).
Sur la base des chiffres de 2009, une réduction de 2/3 du gaz consommé dans les vaporisateurs à combustion submergée pourrait conduire à un gain de l’ordre de 5000t de CO2/an.
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Q #2 |
16/09/2010 |
Dans ce projet, où est la réduction des impacts environnementau |
MEUNIER Romuald 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionDans ce projet, où est la réduction des impacts environnementaux tant visuels que polluants? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 01/10/2010
Le projet Cap Tonkin permettrait de réduire l’empreinte environnementale du terminal selon plusieurs aspects :
1. Réduction de la consommation électrique du terminal.
Les pompes hautes pression permettent d’augmenter la pression du GNL jusqu’à une valeur de 80 bar. Ces pompes, qui sont le poste de consommation électrique le plus important du terminal seraient remplacées. Avec ces nouvelles pompes, la consommation électrique devrait être diminuée de l’ordre de 20% (soit environ 7 GWh/an).
2. Réduction du volume de gaz torché
Malgré la qualité de l’isolation thermique des réservoirs et des tuyauteries, des entrées de chaleur sont inévitables et conduisent à une production permanente de vapeurs de GNL ou gaz d’évaporation. Le projet « Cap Tonkin » envisage d’installer un nouveau système complet de récupération des évaporations de GNL Ce système se composerait notamment de compresseurs de gaz et d’un réincorporateur.
En 2009, environ 30 % du gaz brûlé à la torche est dû à l’indisponibilité des compresseurs. L’installation de nouveaux compresseurs permettrait de réduire significativement cette valeur et les rejets dans l’air (CO2 notamment). Sur la base des chiffres de 2009, une réduction de 30% du gaz mis à la torche pourrait conduire à un gain de l’ordre de 800t de CO2/an.
3. Réduction des émissions liés aux vaporiseurs à combustion submergée
Le terminal dispose actuellement de 9 regazéifieurs à combustion submergée qui fonctionnent au gaz naturel qui sont une source d’émission de CO2.
Le projet Cap Tonkin envisage de démanteler et de remplacer ces 9 regazéifieurs par un seul regazéifieur à combustion submergée de plus grande capacité (équivalent à 3 anciens), ce qui conduirait à réduire les émissions dans l’air :
- Réduction de 2/3 de la puissance thermique installée,
- Mise en œuvre de brûleurs à faibles émissions dans l’air (mise en œuvre des meilleures techniques disponibles pour les installations de combustion).
Sur la base des chiffres de 2009, une réduction de 2/3 du gaz consommé dans les vaporisateurs à combustion submergée pourrait conduire à un gain de l’ordre de 5000t de CO2/an.
4. Limitation de l’impact visuel
Le terminal de Fos Tonkin est situé à 7,5 km de Fos-sur-Mer et à 8 km de Port Saint Louis du Rhône. Cet éloignement permet de limiter l’impact visuel du terminal. Néanmoins, il est visible principalement sur la route RD 268 entre le rond point de la fossette et Port Saint Louis du Rhône. Le projet Cap Tonkin permettrait de remplacer les 2 réservoirs métalliques RV01 et RV02 par un unique réservoir RV04 d’une capacité supérieure. Afin de limiter au maximum l’impact visuel, le projet s’est fixé comme contrainte que le nouveau réservoir ne soit pas plus haut que le réservoir existant dit RV 03 (maximum 53 m).
La photographie ci-dessous, présente la vue du terminal depuis la RD 268 aujourd’hui : présence des trois réservoirs du terminal et de l’usine Air Liquide

La vue n°2 présente une modélisation de la vue si le projet « cap Tonkin » se réalise : présence de deux réservoirs (RV03) et le nouveau réservoir (RV04) ainsi que l’usine Air Liquide

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Q #6 |
22/09/2010 |
Electro-chloration de l'eau de mer : l'eau rejetée va-t-elle êtr |
DUMAS Franck 13800 ISTRES |
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QuestionElectro-chloration de l'eau de mer : l'eau rejetée va-t-elle être traitée afin d'éliminer le chlore? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 13/10/2010
Les différentes études et campagnes de mesures réalisées sur le site démontrent qu’il n’est pas nécessaire de traiter l’eau de rejet pour éliminer le chlore.
Les mesures et analyses réalisées montrent en effet :
- Que la majeur partie de l’hypochlorite est consommée dans nos canalisations et que l’effet biocide disparait très rapidement après le rejet dans la darse 1,
- Qu’il n’y a pas d’effet d’accumulation des sous produits de la chloration dans le milieu marin (eau de surface, eau des sédiments, matière vivante) et pas de risque à long terme.
Le terminal méthanier de Fos Tonkin n’utilise pas d’électrochloration mais utilise un système d’injection d’eau de Javel manufacturée.
Il existe deux façons de disposer de l’eau de Javel :
- dans le premier cas, le produit est fabriqué industriellement et transporté par camion sur le site. Cette solution est utilisée sur le terminal méthanier de Fos Tonkin,
- dans le second cas, elle est fabriquée in situ par électrolyse de l’eau (transformation du sel contenu dans l’eau de mer en hypochlorite de sodium). C’est l’électrochloration.
Dans les deux cas, les concentrations injectées dans l’eau de regazéification et les impacts sur le milieu marin sont identiques. Dans la cadre du projet « cap tonkin », Elengy n’envisage pas de remplacer le système d’injection d’eau de Javel par une éléctrochloration car cette dernière solution n’apporte pas d’avantage environnemental. Pour l’avenir, Elengy a demandé à la Direction de la Recherche et de l’innovation du groupe GDF SUEZ d’étudier des technologies permettant de diminuer l’impact environnemental. La première est la chloration pulsée qui vise a optimiser la technologie actuelle. Une deuxième piste consiste à faire appel à d’autres produits de traitement : les enzymes ou les biopolymères.
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Q #9 |
22/09/2010 |
Quelles sont les contreparties écologistes pour la réalisation |
BRUNO 13800 ISTRES |
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QuestionQuelles sont les contreparties écologistes pour la réalisation de ces deux projets? Merci. |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 12/10/2010
Le projet Cap Tonkin a fait réaliser par le cabinet BIOTOPE, au cours de l’année 2009, un inventaire complet relatif à la faune et à la flore présente sur la parcelle destinée à accueillir les nouvelles installations. Cette étude a été transmise par Elengy à la Commission Particulière de Débat public. Cette dernière a rendu public cette étude sur le site internet consacré au débat : http://www.debatpublic-prolongementexploitation-methanier-fos-tonkin.org/documents/etudes_complementaires.html
Cet inventaire a permis de prendre en compte, dès les prémices du projet, l’existence d’une zone humide d’habitat potentiel d’un batracien protégé (le pélobate cultripède) et sur laquelle se trouve également un grand nombre de pieds de saladelle de Girard.
Le projet Cap Tonkin a donc mis en œuvre une stratégie d’évitement permettant de réaménager les installations et de préserver cette zone à enjeux fort et ainsi de minimiser son impact écologique.
Seule une station, d’étendue très limitée, de saladelle de Provence, située au cœur de la parcelle, ne pourra être évitée. Conformément à la réglementation, des démarches seront entreprises auprès du Conseil National de Protection de la Nature afin de déterminer les mesures (foncières, financières ou d’accompagnement) permettant de compenser l’aménagement de cette zone.
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Q #10 |
22/09/2010 |
Quelles conséquences pour l'environnement, côté faune, fl |
BOUR Michel 13800 ISTRES |
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QuestionQuelles conséquences pour l'environnement, côté faune, flore et le littoral méditerranéen? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 13/10/2010
Le projet Cap Tonkin a fait réaliser par le cabinet BIOTOPE, au cours de l’année 2009, un inventaire complet relatif à la faune et à la flore présente sur la parcelle destinée à accueillir les nouvelles installations. Cette étude a été transmise par Elengy à la Commission Particulière de Débat public. Cette dernière a rendu public cette étude sur le site internet consacré au débat : http://www.debatpublic-prolongementexploitation-methanier-fos-tonkin.org/documents/etudes_complementaires.html
Cet inventaire a permis de prendre en compte, dès les prémices du projet, l’existence d’une zone humide d’habitat potentiel d’un batracien protégé (le pélobate cultripède) et sur laquelle se trouve également un grand nombre de pieds de saladelle de Girard.
Le projet Cap Tonkin a donc mis en œuvre une stratégie d’évitement permettant de réaménager les installations et de préserver cette zone à enjeux très fort et ainsi de minimiser son impact écologique.
Seule une station, d’étendue très limitée, de saladelle de Provence, située au cœur de la parcelle, ne pourra être évitée. Conformément à la réglementation, des démarches seront entreprises auprès du Conseil National de Protection de la Nature afin de déterminer les mesures (foncières, financières ou d’accompagnement) permettant de compenser l’aménagement de cette zone.
En ce qui concerne le milieu marin, le fond de la darse 1 est un milieu peu riche.
On note simplement la présence d’herbiers remarquables situés sur la rive Est de la darse, à bonne distance des installations du terminal. Ils ne devraient donc pas être impactés par le projet.
Dans l’hypothèse de la création d’un nouvel appontement, des travaux de dragage seraient nécessaires ce qui modifierait la bathymétrie de la darse. Dans ce cas, des études de courantologie seraient menées pour étudier le mouvement des masses d’eau dans la darse 1 et préciser l’impact sur le milieu marin.
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Q #25 |
07/10/2010 |
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MEUNIER Romuald 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionRejets d'eau : Quels procédés destinés à limiter les rejets d'eau chloré dans le Golfe mettrez-vous en oeuvre? (autres que ceux utilisés habituellement) |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 13/10/2010
On rappelle que la synergie industrielle mise en œuvre, dès l’origine, avec l’usine d’Air Liquide mitoyenne permet de limiter l’utilisation des calories de l’eau de mer. Cette synergie, qui permet de réduire l’empreinte environnementale des deux sites, se prolongera dans le cadre du projet Cap Tonkin.
Le projet prévoit en outre une modernisation du système d’injection d’eau de Javel afin d’optimiser la quantité d’hypochlorite de sodium injecté (de l’ordre de 1 mg/l).
Pour l’avenir, des technologies prometteuses ont été identifiées et sont étudiées par la Direction de la Recherche et de l’Innovation du groupe GDF SUEZ pour le compte d’Elengy :
- La chloration pulsée : une injection séquencée d’eau de Javel qui empêche le développement des micro organismes,
- L’utilisation d’autres produits anti salissures comme des enzymes ou des bio polymères.
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Q #27 |
07/10/2010 |
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MEUNIER Romuald 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionIntégration paysagère de nuit - Envisagez-vous des moyens de réduction des halos lumineux et des dépenses énergétiques qui y sont liées? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 13/10/2010
L’éclairage nocturne et le balisage des installations industrielles et portuaires qui fonctionnent en permanence sont une nécessité :
- Afin d’assurer la sécurité des installations et du personnel qui y travaille,
- Pour assurer la sûreté du site, dans le cadre du plan de sûreté requis par le code ISPS (Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires) notamment parce qu’un éclairage d’ambiance doit être mis en œuvre sur l’ensemble du terminal dès la tombée de la nuit et que l’utilisation de vidéo surveillance nécessite un niveau d’éclairage suffisant.
Les installations d’éclairage nécessaires au Projet Cap Tonkin seront étudiées afin de répondre à ces impositions tout en minimisant les impacts sur l’environnement.
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Q #28 |
07/10/2010 |
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MEUNIER Romuald 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionIntégration paysagère en journée - Quelles solutions sont proposées pour réduire l'impact visuel qu'auront ces cuves sur le Golfe? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 13/10/2010
Le terminal de Fos Tonkin est situé à 7.5 km de Fos-sur-Mer et à 8 km de Port Saint Louis du Rhône. Cet éloignement permet de limiter l’impact visuel du terminal. Néanmoins, il est visible principalement sur la route RD 268 entre le rond point de la fossette et Port Saint Louis du Rhône. Le projet Cap Tonkin permettrait de remplacer les 2 réservoirs métalliques RV01 et RV02 par un unique réservoir RV04 d’une capacité supérieure. Afin de limiter au maximum l’impact visuel, le projet s’est fixé comme contrainte que le nouveau réservoir ne soit pas plus haut que le réservoir existant dit RV 03 (maximum 53 m).
La photographie ci-dessous, présente la vue du terminal depuis la RD 268 aujourd’hui : présence des trois réservoirs du terminal et de l’usine Air Liquide.

La vue n°2 présente une modélisation de la vue si le projet « cap Tonkin » se réalise avec la présence de deux réservoirs : le réservoir actuel (RV03) et le nouveau réservoir (RV04) ainsi que l’usine Air Liquide (au premier plan).

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Q #29 |
07/10/2010 |
Mr le maire de Port-Saint-Louis-du-Rhône a dit de penser aux 150 p&ecir |
ROUAULT Jacques 13230 PORT-SAINT-LOUIS-DU-RHÔNE |
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QuestionMr le maire de Port-Saint-Louis-du-Rhône a dit de penser aux 150 pêcheurs, et moi je dis le trafic maritime va augmenter les 4 ports où il y a à peu près 1000 bateaux de plaisance où allons-nous passer? et la pêche on va pêcher où? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 10/11/2010
En 2002, le terminal méthanier de Fos Tonkin a reçu 235 navires (un nombre record) pour une quantité totale de 9,8 millions de tonnes de GNL. En 2009, 10,2 millions de tonnes de GNL ont été déchargées avec seulement 165 navires. En effet, le terminal reçoit désormais plus de méthaniers d’une taille de 75 000 m3 et moins de méthaniers d’une taille de 40 000 m3.
Le projet « Cap Tonkin » envisage, après les travaux pour la prolongation du terminal, une émission au plus égale à celle d’aujourd’hui, soit 7 Gm3/an. Les quantités de Gaz Naturel Liquéfié reçues puis regazéifiées par le terminal, à l’issue du projet, seraient donc similaires à celles d’aujourd’hui. Compte tenu du fait que le terminal devrait recevoir très majoritairement des navires d’une capacité de 75 000 m3 (taille maximale que peut recevoir le terminal), le nombre de méthaniers reçu devrait, dans l’avenir, demeurer constant voir légèrement baisser.
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Q #31 |
15/10/2010 |
Quelles diminutions des rejets quantitives et qualitatives dans les domaines |
ESCOUBET Maurice 13920 SAINT-MITRE-LES-REMPARTS |
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QuestionQuelles diminutions des rejets quantitives et qualitatives dans les domaines des rejets aqueux, des rejets atmosphériques et des déchets, le nouveau projet peut-il apporter, par rapport aux anciennes installations ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 22/10/2010
Le projet Cap Tonkin permettrait de réduire l’empreinte environnementale du terminal selon plusieurs aspects :
Réduction de la consommation électrique du terminal.
Les pompes hautes pression permettent d’augmenter la pression du GNL jusqu’à une valeur de 80 bar. Ces pompes, qui sont le poste de consommation électrique le plus important du terminal seraient remplacées. Avec ces nouvelles pompes, la consommation électrique devrait être diminuée de l’ordre de 20% (soit environ 7 GWh/an).
Réduction du volume de gaz torché
Malgré la qualité de l’isolation thermique des réservoirs et des tuyauteries, des entrées de chaleur sont inévitables et conduisent à une production permanente de vapeurs de GNL ou gaz d’évaporation. Le projet « Cap Tonkin » envisage d’installer un nouveau système complet de récupération des évaporations de GNL Ce système se composerait notamment de compresseurs de gaz et d’un réincorporateur.
En 2009, environ 30 % du gaz brûlé à la torche est dû à l’indisponibilité des compresseurs. L’installation de nouveaux compresseurs permettrait de réduire significativement cette valeur et les rejets dans l’air (CO2 notamment). Sur la base des chiffres de 2009, une réduction de 30% du gaz mis à la torche pourrait conduire à un gain de l’ordre de 800t de CO2/an.
Réduction des émissions liés aux vaporiseurs à combustion submergée
Le terminal dispose actuellement de 9 regazéifieurs à combustion submergée qui fonctionnent au gaz naturel qui sont une source d’émission de CO2.
Le projet Cap Tonkin envisage de démanteler et de remplacer ces 9 regazéifieurs par un seul regazéifieur à combustion submergée de plus grande capacité (équivalent à 3 anciens), ce qui conduirait à réduire les émissions dans l’air :
- Réduction de 2/3 de la puissance thermique installée,
- Mise en œuvre de brûleurs à faibles émissions dans l’air (mise en œuvre des meilleures techniques disponibles pour les installations de combustion).
Sur la base des chiffres de 2009, une réduction de 2/3 du gaz consommé dans les vaporisateurs à combustion submergée pourrait conduire à un gain de l’ordre de 5000t de CO2/an.
Rejets aqueux
On rappelle que la synergie industrielle mise en œuvre, dès l’origine, avec l’usine d’Air Liquide mitoyenne permet de limiter l’utilisation des calories de l’eau de mer. Cette synergie, qui permet de réduire l’empreinte environnementale des deux sites, se prolongera dans le cadre du projet Cap Tonkin.
Le projet prévoit en outre une modernisation du système d’injection d’eau de Javel afin d’optimiser la quantité d’hypochlorite de sodium injecté (de l’ordre de 1 mg/l).
Pour l’avenir, des technologies prometteuses ont été identifiées et sont étudiées par la Direction de la Recherche et de l’Innovation du groupe GDF SUEZ pour le compte d’Elengy :
- La chloration pulsée : une injection séquencée d’eau de Javel qui empêche le développement des micro organismes,
- L’utilisation d’autres produits anti salissures comme des enzymes ou des bio polymères.
Production de déchets
L’exploitation d’un terminal méthanier n’est pas une activité qui génère de grandes quantités de déchets.
Le procédé industriel est simple (compression et regazéification du GNL par réchauffage) et ne nécessite pas de traitement du gaz.
Les déchets produits (de l’ordre de 100 tonnes par an) sont liés aux opérations de maintenance et aux travaux sur le site. Ces déchets sont triés et leur valorisation est privilégiée dans le choix des filières d’élimination.
Le projet Cap Tonkin (en dehors de la phase chantier) n’aura pas de conséquence notable sur la quantité de déchets produits par le terminal en exploitation.
La gestion des déchets fait partie du Système de Management du terminal qui est certifié ISO 14001 (management environnemental).
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Q #32 |
16/10/2010 |
Lors du débat public du 15/10/10, il a été déclar |
ESCOUBET Maurice 13920 SAINT MITRE LES REMPARTS |
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QuestionLors du débat public du 15/10/10, il a été déclaré que les émissions de COV du site représentait 0,006% de la ZIP. S'agit-il des COV non méthaniques? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 15/11/2010
Il s’agit effectivement des émissions de Composés Organiques Volatils non méthaniques (COVNM). Les COVNM ne tiennent pas compte des émissions de méthane car ce gaz n’a pas de conséquence directe sur la santé.
Les COVNM produits en faible quantité par le terminal de Fos Tonkin (0.2t/an) sont issus de la combustion de gaz naturel dans les regazéifieur à combustion submergée, la torche, et les chaudières utilisées pour le chauffage des bâtiments. Ils correspondent à 0.006 % des émissions de la zone de Fos-sur-Mer. Les données sont issues du registre IREP (Registre Français des Emissions Polluantes) disponible par internet http://www.pollutionsindustrielles.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php
COV = Composés organiques volatils
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Q #35 |
18/10/2010 |
Une nouvelle synergie industrielle - du même type qu'avec Air Liquide - |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionUne nouvelle synergie industrielle - du même type qu'avec Air Liquide - serait-elle possible pour l'échange de frigories ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 09/11/2010
En 1972, le terminal méthanier de Fos Tonkin et l’usine de séparation des gaz de l’air d’Air Liquide, ont été conçus simultanément et sur le même site, avec la volonté de créer des synergies efficaces. En effet, alors que la regazéification du GNL nécessite un apport de chaleur, la séparation des gaz de l’air (oxygène, azote) nécessite une source de froid. Dans un premier échange, le froid généré par la regazéification du GNL devient pour Air Liquide une source d’énergie. Des économies d’électricité sont ainsi réalisées par l’usine d’Air Liquide. Dans un second échange, Elengy utilise de l’eau chaude industrielle d’Air Liquide à la place de l’eau de mer pour regazéifier une partie du GNL. 38 millions de mètres cube d’eau de mer par an ne sont pas pompés par Elengy et Air Liquide évite l’utilisation d’aéroréfrigérant.
Aujourd’hui, le terminal méthanier de Fos Tonkin pour la regazéification du GNL (porter le GNL de -160°C en gaz naturel à une température supérieure à 0°C) dispose de différents moyens et source de chaleur:
source de chaleur
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équipement
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Pourcentage de GNL regazéifié
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Eau chaude industrielle d’Air Liquide
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Regazéifieurs à ruissellement d’eau chaude en synergie avec Air Liquide, en boucle fermée
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32 %
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Eau de mer
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Regazéifieurs à ruissellement d’eau de mer, en boucle ouverte
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65 %
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Combustion du gaz naturel
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Regazéifieurs à combustion submergée
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3%
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Le projet « Cap Tonkin » maintient les deux boucles de synergies mises en place avec l’usine adjacente d’Air Liquide.
Peut-on aller plus loin comme le suggère votre question ?
Le démantèlement des réservoirs métalliques RV01 & RV02 laissera une place disponible dans le terminal. Cet emplacement peut permettre de développer des installations visant à réduire l’empreinte environnementale du terminal. Parmi les idées possibles, il peut être envisagé une nouvelle valorisation des frigories en complément de celle actuellement réalisée avec l’usine d’Air liquide, comme, par exemple :
- une production d’électricité (procédé dit cycle de Rankine)
- une captation/liquéfaction du CO2 (participation au projet porté par le port, nommé VASCO). Ce projet est évoqué par le GPMM dans son document « point de vue de l’aménageur » disponible sur le site internet du débat : http://www.debatpublic-prolongementexploitation-methanier-fos-tonkin.org/informer/autres-documents.html
Par ailleurs, le développement de synergies est envisageable pour des industriels qui s’installeraient à proximité immédiate du terminal, et qui auraient des besoins significatifs en frigories. Bien qu’aucun projet ne soit connu à cette date on peut imaginer, par exemple des entrepôts frigorifiques ou des réseaux de climatisation.
Concernant des synergies avec des industriels déjà installés dans la zone portuaire, plusieurs difficultés sont identifiées :
- En dehors d’Air Liquide sur le site du Tonkin, les autres industriels déjà installés sont relativement loin : (Ascometal 1,5 km ; Arcelor Mittal 5 km ; Lyodell 5 km)
- Pour relier ces industriels au terminal de Fos Tonkin, des zones présentant un intérêt pour la faune et la flore devraient être traversées par les installations. Ce qui pose des problèmes pour la construction mais aussi pour l’exploitation.
- Techniquement, les solutions de synergie consisteraient à mettre en place une boucle d’eau d’un diamètre compris entre 600 et 800 mm entre le terminal et les industriels. Economiquement, la rentabilité dépend de la distance entre le terminal et les unités des industriels. Au-delà de quelques centaines de mètres, les coûts d’investissement deviennent très élevés comparés aux gains d’exploitation attendus qui généralement sont limités aux économies de consommation électrique sur les systèmes de refroidissement (aéro-réfrigérants de puissance électrique inférieure à 1MW). Enfin du fait des impératif de production de chaque industriels, des installations de secours doivent être prévues pour faire face à l’arrêt d’un des industriels.
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Q #36 |
20/10/2010 |
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MOUTET Daniel 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionBonjour, En ce qui concerne les rejets d'eau constater de GDF TONKIN, pourriez-vous demander une analyse qui serai faite au niveau de l'entrée des eaux de process pompées dans le canal de la Darse 1, afin de rechercher les métaux lourds, PCB et autres polluants que pourrait contenir cette eau ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 10/12/2010
Des analyses ont été menées en 2010 pour caractériser le milieu marin : eaux interstitielle des sédiments, sédiments, matière vivante.
Un grand nombre de contaminant a été recherché et notamment :
- Métaux lourds,
- PCB
- Hydrocarbures
- Nitrites, nitrates
- Chlore libre, chlore total
Ces analyses ne mettent pas en évidence de contamination particulière du canal d’Arles à Fos au niveau de la prise d’eau du terminal.
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Q #38 |
20/10/2010 |
Concernant la réduction des impacts polluants, GDF considère qu |
MEUNIER Romuald 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionConcernant la réduction des impacts polluants, GDF considère que la suppression de 9 regazéifieurs submergés (elengy-dossier-support.pdf page 47) par 1 seul, qui sera équivalent à 3 des 9 supprimés, réduire les émissions de CO2 : comment GDF couvre-t-il le déficit des 6 vaporisateurs à disparaître?
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 16/11/2010
La réduction de la puissance installée correspondant à 6 regazéifieurs à combustion submergée, ne conduirait pas à un déficit. En effet, le nouvel appareil, dont la puissance installée correspond à 3 anciens regazéifieurs à combustion submergée, serait uniquement utilisé en secours et aurait un taux d’utilisation très faible.
Actuellement, en absence d’arrêt pour maintenance, le regazéifieur fonctionnant avec l’eau chaude provenant de l’usine d’Air liquide et les regazéifieurs à ruissellement d’eau de mer sont capables d’assurer le débit d’émission du terminal de Fos Tonkin. Ainsi, sur la période allant de 2000 à 2009, la part des regazéifieurs à combustion submergée en débit d émission a été en moyenne de 3 %. Cela confirme bien l’utilisation occasionnelle de ces appareils.
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Q #39 |
20/10/2010 |
Concernant la réduction des impacts polluants, GDF considère qu |
MEUNIER Romuald 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionConcernant la réduction des impacts polluants, GDF considère que la suppression de 9 regazéifieurs submergés (elengy-dossier-support.pdf page 47) par 1 seul, qui sera équivalent à 3 des 9 supprimés, réduira les émissions de CO2 : est-ce gagner sur le CO2 et perdre sur l'électrochloration qui viendra en remplacement? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 16/11/2010
La suppression de 9 regazéifieurs à combustion submergée, remplacés par un seul regazéifieurs à combustion submergée d’une puissance équivalente à 3 anciens, n’entraînerait pas une augmentation du pompage de l’eau de mer de regazéification. La quantité d’eau de mer pompée par le terminal serait à l’issue du projet « cap tonkin », identique à celle d’aujourd’hui.
La réduction de la puissance installée correspondant à 6 regazéifieurs à combustion submergée, ne conduirait pas à un déficit. En effet, le nouvel appareil, dont la puissance installée correspond à 3 anciens regazéifieurs à combustion submergée, serait uniquement utilisé en secours et aurait un taux d’utilisation très faible.
Actuellement, en absence d’arrêt pour maintenance, le regazéifieur fonctionnant avec l’eau chaude provenant de l’usine d’Air liquide et les regazéifieurs à ruissellement d’eau de mer sont capables d’assurer le débit d’émission du terminal de Fos Tonkin. Ainsi, sur la période allant de 2000 à 2009, la part des regazéifieurs à combustion submergée en débit d émission a été en moyenne de 3 %. Cela confirme bien l’utilisation occasionnelle de ces appareils.
Enfin une précision : Le terminal méthanier de Fos Tonkin n’utilise pas d’électrochloration mais utilise un système d’injection d’eau de Javel manufacturée.
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Q #40 |
20/10/2010 |
Concernant la réduction des impacts visuels, GDF répond sur une |
MEUNIER Romuald 13270 FOS-SUR-MER |
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QuestionConcernant la réduction des impacts visuels, GDF répond sur une "limitation" de la hauteur de son réservoir, or "limiter" à l'équivalent de l'existant ne peut être considéré comme une réduction de l'impact. En effet, 180 000 m3, qu'il soit en 2 réservoirs de 50 mètres de haut ou en 1 seul de 50 mètres de haut représente exactement le même volume. Dans ce projet, où est la réduction de l'impact visuel? Je formule donc à nouveau la question et espère une réponse portant sur la "réduction" des impacts. |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 23/11/2010
Nous rappelons que le réservoir RV03 existant a une capacité de stockage de 80 000 m3 alors que le réservoir RV04 en projet aurait une capacité maximale de stockage deux fois plus importante, soit 160 000 m3.
C’est la raison pour laquelle, nous considérons que maintenir la hauteur du RV04 à celle du RV03 constitue une limitation de l’impact.
Pour information, le sommet du dôme du réservoir existant RV03 est à une côte de 52.6 m NGF (Nivellement Général de la France). Les calculs actuels du nouveau réservoir RV04, donnent le sommet du dôme à environ 52 m NGF. Le niveau du sol du terminal de Fos-Tonkin est situé à 2.3 m NGF. Ainsi le nouveau réservoir aurait une hauteur d’environ 50 m au dessus du niveau du sol.
Une solution pour diminuer l’impact visuel du réservoir RV04 d’une capacité de 160 000 m3 pourrait être de l’enterrer.
Cependant, les surcouts d’investissement générés par l’enterrement partiel ou total du réservoir, de l’ordre de 30%, seraient rédhibitoires pour le projet « Cap Tonkin ».
Sur le site de Fos Tonkin, la construction d’un réservoir enterré serait très difficile compte tenu de la nature des sols (roche très dure et présence d’une nappe aquifère) et engendrerait un chantier beaucoup plus long et beaucoup plus impactant pour l’environnement et le voisinage, avec notamment la nécessité de creuser à l’explosif à proximité d’usines en exploitation, d’évacuer des quantités considérables de déblais et de procéder à un rabattement de nappe. La faisabilité même de ces travaux n’est pas assurée.
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Q #46 |
05/11/2010 |
Les alternatives à l’électrochloration ont-elles toutes & |
DEL CORSO Marc 13270 FOS SUR MER |
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QuestionLes alternatives à l’électrochloration ont-elles toutes été étudiées ?
- circuit fermé avec réchauffement solaire sur la zone des anciens réservoirs
- idem avec échange avec industriels ayant besoin de frigories (ex : sidérurgie-cogénération)
- méthode classique de réchauffement par consommation de gaz naturel
- traitements de surface
NB : Ces solutions ne sont pas incompatibles et peuvent être combinées |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 25/11/2010
Le terminal méthanier de Fos Tonkin pour la regazéification du GNL (porter le GNL de -160°C en gaz naturel à une température supérieure à 0°C) utilise différents moyens et source de chaleur :
Source de chaleur
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Equipement
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Pourcentage de GNL regazéifié
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Eau chaude industrielle d’Air Liquide
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Regazéifieurs à ruissellement d’eau chaude en synergie avec Air Liquide, en boucle fermée
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32 %
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Eau de mer
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Regazéifieurs à ruissellement d’eau de mer, en boucle ouverte
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65 %
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Combustion du gaz naturel
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Regazéifieurs à combustion submergée
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3%
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Pour la suite de cette question sur des solutions alternatives à la regazéification en boucle ouverte, nous considèrerons que la puissance énergétique nécessaire à la regazéification est de l’ordre de 120 MW, ce chiffre n’intègre pas la synergie existante avec l’usine d’Air Liquide (35 MW).
Des synergies complémentaires
Comme évoqué plus haut, une synergie avec Air Liquide est déjà mise en œuvre sur le terminal méthanier de Fos Tonkin.
Le démantèlement des réservoirs métalliques RV01 & RV02 laissera une place disponible dans le terminal. Cet emplacement peut permettre de développer des installations visant à réduire l’empreinte environnementale du terminal. Parmi les idées possibles, il peut être envisagé une nouvelle valorisation des frigories en complément de celle actuellement réalisée avec l’usine d’Air liquide, comme, par exemple :
- une production d’électricité : procédé dit cycle de Rankine,
- une captation/liquéfaction du CO2 : participation au projet porté par le port, nommé VASCO. Ce projet est évoqué par le GPMM dans son document « point de vue de l’aménageur » disponible sur le site internet du débat : http://www.debatpublic-prolongementexploitation-methanier-fos-tonkin.org/informer/autres-documents.html
Par ailleurs, le développement de synergies est envisageable pour des industriels qui s’installeraient à proximité immédiate du terminal, et qui auraient des besoins significatifs en frigories. Bien qu’aucun projet ne soit connu à cette date il peut être imaginé, par exemple, des entrepôts frigorifiques ou des réseaux de climatisation.
Concernant les industriels déjà installés dans la zone portuaire, plusieurs difficultés sont identifiées :
- En dehors d’Air Liquide sur le site du Tonkin, les autres industriels déjà installés sont relativement loin : (Ascometal 1,5 km ; Arcelor Mittal 5 km ; Lyodell 5 km)
- Pour relier ces industriels au terminal de Fos Tonkin, des zones présentant un intérêt pour la faune et la flore devraient être traversées par les installations. Ce qui pose des problèmes pour la construction mais aussi pour l’exploitation.
- Techniquement, les solutions de synergie consisteraient à mettre en place une boucle d’eau d’un diamètre compris entre 600 et 800 mm entre le terminal et les industriels. Economiquement, la rentabilité dépend de la distance entre le terminal et les unités des industriels. Au-delà de quelques centaines de mètres, les coûts d’investissement deviennent très élevés comparés aux gains d’exploitation attendus qui généralement sont limités aux économies de consommation électrique sur les systèmes de refroidissement (aéro-réfrigérants de puissance électrique inférieure à 1MW). Enfin du fait des impératif de production de chaque industriels, des installations de secours doivent être prévues pour faire face à l’arrêt d’un des industriels.
Réchauffement solaire
D’après les données établies par la Commission Européenne via le « Photovoltaic Geographical Information System (PVGIS) », la puissance thermique moyenne reçue sur la commune de Fos sur mer est d’environ 0,2 kW/m².
Source : http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/apps/radmonth.php?en=&europe=
Même en considérant que l’ensemble de cette puissance thermique soit récupérable et stockable (pour permettre le fonctionnement 24h/24), cela conduirait à installer un minimum de 120 000 / 0,2 = 600 000 m² (soit 60 ha) de panneaux solaires.
Cette solution est inadaptée en raison de la très importante consommation de surface qu’elle exige.
Consommation de gaz naturel
Une solution de regazéification intégrale par combustion du gaz naturel conduirait à devoir implanter une installation de combustion de grande puissance (120 MW) ce qui aurait un impact significatif sur l’environnement :
- en multipliant par 20 les émissions de CO2 du terminal,
- en multipliant par 10 la consommation d’énergie du terminal.
La solution de regazéification par utilisation des calories de l’eau de mer (regazéifieurs à ruissellement) est privilégiée par Elengy, dans son exploitation du terminal, pour réduire son empreinte environnementale vis-à-vis des rejets dans l’atmosphère. En effet, les différentes études ont montré que cette pratique, nécessitant en particulier la chloration de l’eau de mer, avait un impact maitrisé et acceptable sur le milieu marin.
Pour une présentation de ce sujet, voir le complément au dossier du maitre d’ouvrage « pourquoi et comment traiter l’eau de mer utilisée pour la regazéification » disponible sur le site internet de la CPDP http://www.debatpublic-prolongementexploitation-methanier-fos-tonkin.org/informer/autres-documents.html.
Les solutions de regazéification par combustion de gaz naturel sont prévues en secours ou en appoint de la regazéification par eau de mer.
Traitement de surface
Des solutions alternatives à la chloration par utilisation d’un traitement de surface sont actuellement en phase de recherche et développement mais ne sont pas mûres pour une utilisation industrielle.
Ces solutions font l’objet de programmes de recherche menés par la Direction de la Recherche et de l’Innovation du groupe GDF SUEZ pour le compte d’Elengy.
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Q #47 |
05/11/2010 |
Dans le bilan carbone des terminaux méthaniers avez-vous pris en compt |
DEL CORSO Marc 13270 FOS SUR MER |
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QuestionDans le bilan carbone des terminaux méthaniers avez-vous pris en compte les conséquences de l’électrochloration de l’eau de mer et particulièrement :
- Le « manque à gagner » de fixation du CO2 par la photosynthèse que les phytoplanctons morts ne pourront plus réaliser
- Le dégagement de CO2 dû à l’activité bactérienne qui va se développer sur la matière organique des planctons tués par le chlore |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 15/11/2010
La réduction de la capacité de synthèse du CO2 par le milieu marin lié à l’injection d’eau de javel dans l’eau de regazéification n’est pas connue à ce jour et devra faire l’objet d’études complémentaires.
Il peut cependant être noté que la solution alternative à la regazéification utilisant de l’eau de mer consiste à brûler du gaz naturel (regazéifieurs à combustion submergée).
Même en tenant compte de la synergie existante avec Air Liquide, la masse de CO2 émise serait, dans ce cas, supérieure à 200 000 t de CO2 par an (soit environ 20 fois l’émission de CO2 du site actuel).
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Q #48 |
05/11/2010 |
Peut-on réutiliser l’eau javellisée au lieu de la jeter d |
LAMBROU Georges 13230 PORT-SAINT-LOUIS-DU-RHÔNE |
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QuestionPeut-on réutiliser l’eau javellisée au lieu de la jeter dans la darse ? (circuit fermé par exemple) |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 25/11/2010
Nous comprenons dans votre question que vous souhaiteriez savoir si des alternatives à l’utilisation de l’eau de mer javellisée en boucle ouverte existent.
Actuellement, le terminal méthanier de Fos Tonkin pour la regazéification du GNL (porter le GNL de -160°C en gaz naturel à une température supérieure à 0°C) utilise différents moyens et source de chaleur :
Source de chaleur
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Equipement
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Pourcentage de GNL regazéifié
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Eau chaude industrielle d’Air Liquide
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Regazéifieurs à ruissellement d’eau chaude en synergie avec Air Liquide, en boucle fermée
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32 %
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Eau de mer
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Regazéifieurs à ruissellement d’eau de mer, en boucle ouverte
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65 %
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Combustion du gaz naturel
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Regazéifieurs à combustion submergée
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3%
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Les solutions alternatives à l’utilisation d’une boucle ouverte ont été étudiées :
Pour la suite de cette question sur des solutions alternatives à la regazéification en boucle ouverte, nous considèrerons que la puissance énergétique nécessaire à la regazéification est de l’ordre de 120 MW, ce chiffre n’intègre pas la synergie existante avec l’usine d’Air Liquide (35 MW).
Des synergies complémentaires
Comme évoqué plus haut, une synergie avec Air Liquide est déjà mise en œuvre sur le terminal méthanier de Fos Tonkin.
Le démantèlement des réservoirs métalliques RV01 & RV02 laissera une place disponible dans le terminal. Cet emplacement peut permettre de développer des installations visant à réduire l’empreinte environnementale du terminal. Parmi les idées possibles, il peut être envisagé une nouvelle valorisation des frigories en complément de celle actuellement réalisée avec l’usine d’Air liquide, comme, par exemple :
Par ailleurs, le développement de synergies est envisageable pour des industriels qui s’installeraient à proximité immédiate du terminal, et qui auraient des besoins significatifs en frigories. Bien qu’aucun projet ne soit connu à cette date on peut imaginer, par exemple des entrepôts frigorifiques ou des réseaux de climatisation.
Concernant les industriels déjà installés dans la zone portuaire, plusieurs difficultés sont identifiées :
- En dehors d’Air Liquide sur le site du Tonkin, les autres industriels déjà installés sont relativement loin : (Ascometal 1,5 km ; Arcelor Mittal 5 km ; Lyodell 5 km)
- Pour relier ces industriels au terminal de Fos Tonkin, des zones présentant un intérêt pour la faune et la flore devraient être traversées par les installations. Ce qui pose des problèmes pour la construction mais aussi pour l’exploitation.
- Techniquement, les solutions de synergie consisteraient à mettre en place une boucle d’eau d’un diamètre compris entre 600 et 800 mm entre le terminal et les industriels. Economiquement, la rentabilité dépend de la distance entre le terminal et les unités des industriels. Au-delà de quelques centaines de mètres, les coûts d’investissement deviennent très élevés comparés aux gains d’exploitation attendus qui généralement sont limités aux économies de consommation électrique sur les systèmes de refroidissement (aéro-réfrigérants de puissance électrique inférieure à 1MW). Enfin du fait des impératif de production de chaque industriels, des installations de secours doivent être prévues pour faire face à l’arrêt d’un des industriels.
Réchauffement solaire
D’après les données établies par la Commission Européenne via le « Photovoltaic Geographical Information System (PVGIS) », la puissance thermique moyenne reçue sur la commune de Fos sur mer est d’environ 0,2 kW/m².
Source : http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/apps/radmonth.php?en=&europe=
Même en considérant que l’ensemble de cette puissance thermique soit récupérable et stockable (pour permettre le fonctionnement 24h/24), cela conduirait à installer un minimum de 120 000 / 0,2 = 600 000 m² (soit 60 ha) de panneaux solaires.
Cette solution est inadaptée.
Consommation de gaz naturel
Une solution de regazéification intégrale par combustion du gaz naturel conduirait à devoir implanter une installation de combustion de grande puissance (120 MW) ce qui aurait un impact significatif sur l’environnement :
- en multipliant par 20 les émissions de CO2 du terminal,
- en multipliant par 10 la consommation d’énergie du terminal.
La solution de regazéification par utilisation des calories de l’eau de mer (regazéifieurs à ruissellement) est privilégiée par Elengy, dans son exploitation du terminal, pour réduire son empreinte environnementale vis-à-vis des rejets dans l’atmosphère. En effet, les différentes études ont montré que cette pratique, nécessitant en particulier la chloration de l’eau de mer, avait un impact maitrisé et acceptable sur le milieu marin.
Pour une présentation de ce sujet, voir le complément au dossier du maitre d’ouvrage « pourquoi et comment traiter l’eau de mer utilisée pour la regazéification » disponible sur le site internet de la CPDP http://www.debatpublic-prolongementexploitation-methanier-fos-tonkin.org/informer/autres-documents.html.
Les solutions de regazéification par combustion de gaz naturel sont prévues en secours ou en appoint de la regazéification par eau de mer.
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Q #50 |
05/11/2010 |
Si l’eau chlorée rejetée était rejetée plus |
DUVAL Etienne 13270 FOS SUR MER |
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QuestionSi l’eau chlorée rejetée était rejetée plus loin en mer et dans une plus grande profondeur n’aurait-elle pas moins d’incidences sur la biodiversité de la darse 1 et sur les vasières ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 15/11/2010
La zone actuelle de rejet (darse 1) est une zone de mélange sous l’influence de différentes contributions : roubine des platanes, canal du Rhône, eaux du golfe de Fos. Elle ne présente pas de richesse particulière en terme de biodiversité.
Par ailleurs, les analyses menées à proximité des rejets d’eau du terminal montrent que le rejet d’eau de javel résiduelle n’a pas d’effet sensible sur le milieu.
Il n’apparaît donc pas nécessaire de mettre en place un ouvrage de rejet permettant de rejeter l’eau de javel « plus loin en mer et à une plus grande profondeur ».
Enfin, il est souligné que les travaux nécessaires à la réalisation de cet ouvrage de rejet conduirait à des impacts sur l’environnement lors de la phase travaux (dragage, tranchée) et pourrait également nuire à la réception des navires.
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Q #54 |
01/12/2010 |
Chloration de l'eau de mer : des études ont-elles été fa |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionChloration de l'eau de mer : des études ont-elles été faites sur la quantité de chlore qui s'évaporerait par an, ses formes chimiques et leur toxicité ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 10/12/2010
Cette question n’a pas été étudiée dans le cadre des études préliminaires du Projet Cap Tonkin.
Nous avons effectué des recherches bibliographiques et consulté plusieurs experts qui n’ont pas été en mesure de nous fournir d’éléments précis et chiffrés sur cette question.
A première vue et à dire d’expert, les effets de la chloration sur l’air restent extrêmement limités et ne sont pas de nature à remettre en cause cette technique.
Elengy entreprendra des études sur cette question et présentera les éléments de réponse au sein de la CLIé qu’Elengy a proposé de mettre en place pour ses terminaux méthaniers de Fos sur mer.
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Q #58 |
01/12/2010 |
M. Del Corso citait différentes solutions alternatives à l&rsqu |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionM. Del Corso citait différentes solutions alternatives à l’utilisation d’eau de mer pour chauffer le GNL et évitant donc la chloration de cette eau. Une des solutions est celle d’un circuit fermé + échangeur déporté, ce qui est utilisé ou prévu par Elengy et Fos Faster en partenariat avec leurs voisins industriels. Mais une telle méthode pourrait-elle être imaginée avec un échangeur placé en mer et qui récupérerait donc la chaleur de la mer sans rejet d’eau dans celle-ci ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 14/12/2010
A notre connaissance, un système de ce type n’existe nulle part dans le monde et n’est pas applicable pour une utilisation industrielle.
En effet, on rappelle que les puissances thermiques nécessaires à la regazéification sont très importantes : de l’ordre de 120 MW (ce chiffre n’intègre pas la synergie existante avec Air Liquide 35 MW).
Pour récupérer cette énergie à partir de l’eau de mer sans circulation forcée d’eau permettant d’évacuer les frigories, il faudrait imaginer un échangeur déporté d’une dimension totalement inappropriée (plusieurs milliers de m² de surface d’échange).
On note enfin que la méthode proposée ne solutionne pas la question de l’encrassement des échangeurs par les organismes marins qui se déposeront sur toutes les parties immergées de l’installation.
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Q #59 |
01/12/2010 |
Quel serait l’impact du projet sur la pérennité de la nap |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionQuel serait l’impact du projet sur la pérennité de la nappe de la Crau, du fait notamment des dragages, et vis à vis de l’infiltration d’eau salée déjà observée. |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 10/12/2010
A ce stade du projet, seules des études préliminaires d’impact sur l’environnement ont été réalisées et n’ont pas abordé ce point précis.
L’étude d’impact qui fera partie du Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter traitera de cette question en fonction notamment du choix qui sera fait concernant l’appontement (rénovation de l’existant ou création d’une nouvelle infrastructure) et des dragages nécessaires.
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Q #60 |
01/12/2010 |
Un bilan environnemental a été fait entre les différente |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionUn bilan environnemental a été fait entre les différentes solutions de chauffage du gaz naturel. Pour l’évaluation de la solution « eau de mer chlorée » avez-vous pris en compte le carbone qui n’est pas capté par les organismes tués par le chlore ainsi que celui libéré par la décomposition des organismes morts ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 10/12/2010
Cette question n’a pas été étudiée dans le cadre des études préliminaires du Projet Cap Tonkin.
Nous avons effectué des recherches bibliographiques et consulté plusieurs experts qui n’ont pas été en mesure de nous fournir d’éléments précis et chiffrés sur cette question.
A première vue et à dire d’expert, les effets de la chloration sur le bilan carbone restent extrêmement limités et ne sont pas de nature à remettre en cause cette technique.
Elengy entreprendra des études sur cette question et présentera les éléments de réponse au sein de la CLIé qu’Elengy a proposé de mettre en place pour ses terminaux méthaniers de Fos sur mer.
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Q #69 |
01/12/2010 |
CREOCEAN indique que quelques prélèvements présentent de |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionCREOCEAN indique que quelques prélèvements présentent des concentrations supérieures aux seuils réglementaires. Quels points ? quels polluants ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 10/12/2010
On rappelle que globalement, les analyses réalisées en 2010 ne mettent pas en évidence une contamination particulière des sédiments.
Quelques teneurs en HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), nickel et chrome sont toutefois légèrement supérieures au seuil N1 de l’arrêté du 9 août 2006.
On rappelle que les seuils N1 et N2 fixés par cet Arrêté permettent de déterminer la procédure administrative à mettre en œuvre (Déclaration ou Autorisation) dans le cadre d’opérations de dragage.
Les point de prélèvement numérotés de GF1 à GF8 sont représentés sur la figure ci après :

La station GF7 présente une teneur en chrome égale à 91.8 mg/kg sec très légèrement supérieure au seuil N1 (90 mg/kg sec) de l’arrêté du 09 août 2006.
Les station GF3 et GF8 (strate supérieure et strate inférieure) présentent des concentrations en nickel égales à (respectivement) 37.6, 39.8 et 38.9 mg/kg sec légèrement supérieures au seuil N1 (37 mg/kg sec) de l’arrêté du 09 août 2006.
Enfin, l’analyse des 16 molécules de HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) permet d’établir que les concentrations mesurées sont inférieures au seuil N1 excepté pour le fluoranthène à la station GF3. La concentration en fluoranthène mesurée en GF3 est de 480 μg/kg sec alors que le seuil N1 est fixé à 400 μg/kg sec.
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Q #70 |
01/12/2010 |
CREOCEAN écrit sur la présentation du 04/11 que la pollution au |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionCREOCEAN écrit sur la présentation du 04/11 que la pollution au chlore est « nulle » car elle n’est pas détectée. C’est faux : la présence de chlore est inférieure aux seuils de détection. Quels sont les seuils de détection du laboratoire ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 10/12/2010
Les analyses réalisées sur la matière vivante (organismes filtreurs) ont été réalisées par le Laboratoire Départemental de la Drome (LDA26) selon la méthode NF EN ISO 7393-2, accrédité COFRAC.
Le chlore libre et le chlore total ont été recherchés dans de la chair de moules de l’espèce Mytilus galloprovincialis.
Les teneurs sont inférieures au seuil de quantification (1.6 mg/kg frais).
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Q #71 |
01/12/2010 |
Avez vous réalisé ou prévu des prélèvement |
RAIMONDI René 13771 FOS-SUR-MER CEDEX |
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QuestionAvez vous réalisé ou prévu des prélèvements et analyses d’eaux et sédiments dans la roubine ? si déjà réalisés, quels sont les résultats ? |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 10/12/2010
Nous n’avons ni réalisé, ni prévu à ce stade des études, des prélèvements et analyses d’eaux et sédiments dans la roubine des platanes.
Les analyses et prélèvement réalisés par Créocéan en 2010 ont concerné
- le canal d’Arles à Fos sur mer (eaux de prise),
- la darse 1 (milieu récepteur).
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Q #82 |
11/12/2010 |
Quelle est la quantité annuelle de méthane rejetée &agra |
ESCOUBET Maurice 13920 SAINT MITRE LES REMPARTS |
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QuestionQuelle est la quantité annuelle de méthane rejetée à l'atmosphère par votre site actuellement? Quelle sera la quantité émise par le site futur? Dans la réponse du 15/11/2010 vous indiquiez que les émissions de méthane n'ont pas d'effet sur la santé. Le méthane a tout de même un impact important sur l'effet de serre bien plus que le CO2. |
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Réponse rédigée par ElengyRéponse le 22/12/2010
En 2010, environ 380 tonnes de méthane ont été émises à l’atmosphère par le terminal méthanier de Fos Tonkin. Les modifications apportées par le projet « Cap Tonkin » (remplacement d’équipements) devraient permettre de réduire entre 5 et 10 % ces émissions.
Un Composé Organique Volatile (COV), est un composé qui contient au moins un atome de carbone et qui émet des vapeurs dans les conditions ambiantes (température et pression). Le méthane (CH4) entre dans cette définition. Néanmoins, il est usuellement décompté, compte tenu de sa présence naturelle (fermentation de matière organique en absence d’oxygène, émission de marais, troupeaux, etc..), de son absence d’impact direct sur la santé et de sa non implication dans la pollution photo oxydante.
Par ailleurs, le méthane a effectivement un impact sur l’effet de serre comme nous l’avons écrit dans notre dossier du maitre d’ouvrage, page 25 encadré « le gaz naturel et la lutte contre le changement climatique », extrait du Plan Indicatif Pluriannuel des investissements dans le secteur du gaz-période 2009-2020- « le gaz naturel joue une rôle particulier et ambivalent en matière de lutte contre le changement climatique : d’un coté,[…]le gaz naturel, qui est composé en majorité de CH4 (méthane), est lui-même un puissant gaz à effet de serre dont le pouvoir de réchauffement global est estimé à 23 fois celui du CO2 ; d’un autre coté, le gaz naturel présente un facteur d’émission par unité d’énergie très avantageux par rapport aux autres combustibles couramment utilisé comme le fuel[…] ».
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