Commentaires sur : La question du moment http://www.debatpublic-grandparis.org/blog/?p=26 Fri, 26 Nov 2010 21:51:12 +0100 http://wordpress.org/?v=2.8.2 hourly 1 Par : Les Citoyens Actifs et Solidaires Orsay http://www.debatpublic-grandparis.org/blog/?p=26&cpage=1#comment-1 Les Citoyens Actifs et Solidaires Orsay Fri, 26 Nov 2010 21:51:12 +0000 http://www.debatpublic-reseau-grandparis.org/blog/?p=26#comment-1 Réactions à la lecture du cahier d'acteur du Campus Paris Saclay 1) Sur le déménagement de la faculté d'Orsay Nous ne trouvons pas dans le cahier d'acteurs de la FCS d'argumentation sur la nécessité de faire monter une grande partie de la fac d'Orsay sur le plateau et de consommer ainsi inutilement des terres agricoles. Ce déménagement ne sait pas (ou ne veut pas) tenir compte du coût que représente le sacrifice des terrains du plateau. La concentration sur le plateau néglige les coûts induits par la disparition progressive de l'espace agricole: coûts de transport, coût de perte de biodiversité.... Autant de coûts liés à la spécialisation de l'espace, à l'extension sur le territoire agricole et à la concentration d'une mono activité. Par ailleurs, l'argument consistant à dire que cela coûterait plus cher de rénover que de reconstruire à neuf, qui a été un moment avancé par la Mission de préfiguration de l'OIN, n'est évidemment pas recevable puisqu'elle s'appuyait sur la référence du coût de la rénovation du campus de Jussieu. Celui-ci ne peut pas servir de point de comparaison car la situation de Jussieu est très différente (très grande densité d'occupation, qui oblige à un phasage des travaux très contraignant, présence d'amiante floquée qui décuple les coûts de réhabilitation). De plus, comparer le coût du neuf et le coût de la rénovation évacue la question de la restauration du terrain à l'état précédent la construction. Or le coût de déconstruction et de dépollution (il s'agit pour la plupart de laboratoire de chimie, de physique nucléaire) devrait être comptabilisé. La comparaison oublie de comptabiliser tous ces coûts qui porteront plus tard sur l'Université ou la ville. Si l'on veut un minimum penser développement durable, il faut introduire (internaliser) ces coûts. Enfin, si on veut véritablement "rapprocher le monde universitaire du monde industriel", on peut le faire aussi bien sur la zone de Courtabeuf, et si cela avait pour effet d'attirer un réseau de transport digne de ce nom pour les salariés de Courtabeuf et les habitants des Ulis, là oui, on pourrait dire qu'on va réaliser à coup sûr quelque chose d'utile. 2) Sur la logique du cluster Nous ne trouvons pas d'argumentation sur l'utilité de réunir tous les acteurs du cluster sur un territoire aussi resserré que possible, alors que de nombreux spécialistes de la question soutiennent que cela n'est pas suffisant, voire que cela n'est pas le problème. Nous avons résumé ces arguments sur notre cahier d'acteurs (voir ce cahier d’acteur, en date du 2/11) 3) sur les principe d'urbanisme et le phasage prévu Il est écrit que les réseaux de transport sont "un élément structurant qui doit précéder l'urbanisme", vision datée, en contradiction complète avec les tendance actuelles de l'urbanisme qui considèrent que le réseau de transport collectif doit être conçu au service d'un projet de développement et non pas prétendre en être l’élément structurant essentiel. Quant à l'affirmation que ce transport précèderait l'urbanisme, louable intention, mais il doit s'agir d'un trait d'humour... Il suffit de rapprocher des chiffres: arrivée des premiers étudiants sur le plateau prévue pour 2015 (AgroParisTech), arrivée du métro pas avant 2035, puisque le financement du tronçon La Défense – Versailles – Saclay – Orly proposé dans le rapport Carrez ne commencerait pas avant 2025 ; donc environ 20 ans de retard.... Les Citoyens actifs et solidaires (CAS Orsay) 26/11/2010 cas-orsay@no-log.org références : Cahier d'acteur du Campus Paris Saclay : http://www.debatpublic-grandparis.org/_script/ntsp-document-file_download.php?document_id=341&document_file_id=341 Cahier d’acteur de CAS Orsay http://www.debatpublic-grandparis.org/_script/ntsp-document-file_download.php?document_id=247&document_file_id=258 Réactions à la lecture du cahier d’acteur du Campus Paris Saclay

1) Sur le déménagement de la faculté d’Orsay

Nous ne trouvons pas dans le cahier d’acteurs de la FCS d’argumentation sur la nécessité de faire monter une grande partie de la fac d’Orsay sur le plateau et de consommer ainsi inutilement des terres agricoles. Ce déménagement ne sait pas (ou ne veut pas) tenir compte du coût que représente le sacrifice des terrains du plateau. La concentration sur le plateau néglige les coûts induits par la disparition progressive de l’espace agricole: coûts de transport, coût de perte de biodiversité…. Autant de coûts liés à la spécialisation de l’espace, à l’extension sur le territoire agricole et à la concentration d’une mono activité.

Par ailleurs, l’argument consistant à dire que cela coûterait plus cher de rénover que de reconstruire à neuf, qui a été un moment avancé par la Mission de préfiguration de l’OIN, n’est évidemment pas recevable puisqu’elle s’appuyait sur la référence du coût de la rénovation du campus de Jussieu. Celui-ci ne peut pas servir de point de comparaison car la situation de Jussieu est très différente (très grande densité d’occupation, qui oblige à un phasage des travaux très contraignant, présence d’amiante floquée qui décuple les coûts de réhabilitation). De plus, comparer le coût du neuf et le coût de la rénovation évacue la question de la restauration du terrain à l’état précédent la construction. Or le coût de déconstruction et de dépollution (il s’agit pour la plupart de laboratoire de chimie, de physique nucléaire) devrait être comptabilisé. La comparaison oublie de comptabiliser tous ces coûts qui porteront plus tard sur l’Université ou la ville. Si l’on veut un minimum penser développement durable, il faut introduire (internaliser) ces coûts.

Enfin, si on veut véritablement « rapprocher le monde universitaire du monde industriel », on peut le faire aussi bien sur la zone de Courtabeuf, et si cela avait pour effet d’attirer un réseau de transport digne de ce nom pour les salariés de Courtabeuf et les habitants des Ulis, là oui, on pourrait dire qu’on va réaliser à coup sûr quelque chose d’utile.

2) Sur la logique du cluster

Nous ne trouvons pas d’argumentation sur l’utilité de réunir tous les acteurs du cluster sur un territoire aussi resserré que possible, alors que de nombreux spécialistes de la question soutiennent que cela n’est pas suffisant, voire que cela n’est pas le problème. Nous avons résumé ces arguments sur notre cahier d’acteurs (voir ce cahier d’acteur, en date du 2/11)

3) sur les principe d’urbanisme et le phasage prévu

Il est écrit que les réseaux de transport sont « un élément structurant qui doit précéder l’urbanisme », vision datée, en contradiction complète avec les tendance actuelles de l’urbanisme qui considèrent que le réseau de transport collectif doit être conçu au service d’un projet de développement et non pas prétendre en être l’élément structurant essentiel. Quant à l’affirmation que ce transport précèderait l’urbanisme, louable intention, mais il doit s’agir d’un trait d’humour… Il suffit de rapprocher des chiffres: arrivée des premiers étudiants sur le plateau prévue pour 2015 (AgroParisTech), arrivée du métro pas avant 2035, puisque le financement du tronçon La Défense – Versailles – Saclay – Orly proposé dans le rapport Carrez ne commencerait pas avant 2025 ; donc environ 20 ans de retard….

Les Citoyens actifs et solidaires (CAS Orsay)
26/11/2010
cas-orsay@no-log.org

références :

Cahier d’acteur du Campus Paris Saclay :
http://www.debatpublic-grandparis.org/_script/ntsp-document-file_download.php?document_id=341&document_file_id=341
Cahier d’acteur de CAS Orsay
http://www.debatpublic-grandparis.org/_script/ntsp-document-file_download.php?document_id=247&document_file_id=258

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