L’échelle du périmètre d’étude est celle du Grand Paris (1/250 000ème). Les études récentes sur le Grand Paris ont montré que l’aire d’influence métropolitaine cohérente s’étendait sur un rayon d’environ vingt kilomètres autour de Paris, ce qui correspond à peu de choses près aux limites de l’ancien département de l’Ile de France. Le fuseau d’étude du Métro automatique, qui se situe à environ dix kilomètres autour de Paris, place donc la future infrastructure au cœur de cette échelle du Grand Paris.
La prise en compte des éléments d’urbanisme et d’aménagement du territoire ont nécessité la définition de tronçon allant de grand pôle à grand pôle (1/50 000ème). Ce découpage nous a semblé cohérent, d’une part, avec le fait que ces grands pôles constituent aujourd’hui les éléments fixes, incontournables, du fuseau ; d’autre part, avec l’objectif de considérer attentivement ce qui se passe « entre » ces grands pôles. Ces tronçons sont :
• 1 : Roissy – Le Bourget/
• 2 : le Bourget – Pleyel/
• 3 : Pleyel – La Défense/
• 4a : La Défense – Versailles (par Rueil-Malmaison),
• 4b : La Défense – Versailles (par Saint-Cloud)/
• 5 : Versailles – Massy/
• 6 : Massy – Orly/
• 7 : Orly – Villejuif/
• 8 : Villejuif – Descartes/
• 9 : Descartes – Le Bourget/
• 10 : La Défense – Villejuif/
• 11 : Pleyel – Villejuif
Attente, méthodologie vis-à-vis des enjeux
Le territoire francilien n’est pas homogène ; il est au contraire formé par une collection de situations particulières. Arriver à mettre en évidence ces situations particulières passe par une hiérarchisation des enjeux. Il est illusoire, voire contre-productif, de considérer de manière exhaustive, égale et uniforme les enjeux de chaque thématique sur l’ensemble du territoire du fuseau. Nous proposons, dans un premier temps, de regarder chaque thématique indépendamment, d’en faire émerger les territoires où les enjeux sont les plus forts, et d’en tirer les conséquences que cela pourrait avoir sur le positionnement de l’infrastructure. Dans un deuxième temps, il s’agit de croiser et de confronter l’ensemble des thématiques, donc de superposer tous ces territoires à enjeux. C’est à l’issue de cela qu’une carte de synthèse des enjeux semble possible, ainsi que des orientations sur la position du futur métro automatique.
A ce niveau de l’étude, nous sommes capables de faire, à l’échelle du Grand Paris, une synthèse des enjeux par thématique. L’étape suivante permettra de faire une synthèse à l’échelle du tronçon, échelle qui prend du sens à partir du moment où l’on croise les différentes thématiques.