Outre la ZPS « Sites de Seine-Saint-Denis », d’autres sites Natura 2000 sont localisés à proximité du fuseau d’étude du projet de métro automatique du Grand Paris. Il s’agit notamment de :
- ZPS « Boucles de la Marne », localisée à environ 6,7 km du fuseau d’étude ;
- ZPS « Forêt de Rambouillet et zones humides proches », localisé à environ 1,8 km du fuseau d’étude ;
- ZPS « Etang de Saint-Quentin » , localisée à environ 5,6 km.
A ce stade de définition du projet, le fuseau d’étude est large de 3 km, voire plus suivant les secteurs et ne concerne pas directement les 3 sites Natura 2000 cités ci-avant. Aussi, compte tenu de leur distance par rapport au projet, la seule incidence potentielle que pourrait engendrer ce projet serait une dégradation voire une rupture des axes de déplacements de l’avifaune d’intérêt communautaire notamment.
L’identification des axes de déplacements utilisés par l’avifaune, que ce soit lors des migrations pré-et post-nuptiales ou pour les déplacements journaliers, est à ce jour encore difficile à appréhender. L’analyse, par un expert ornithologue, de l’occupation du sol de la zone d’étude et des espèces présentes sur les quatre sites Natura 2000 dans ou à proximité du fuseau d’étude a permis de dégager des axes de déplacement généraux. Il convient de se référer au rapport de phase 1 pour plus de précision.
L’important à retenir est que :
- Le front de migration (pré et post- nuptiale) est diffus au niveau de l’Ile-de-France (pas d’axe de migration identifié), excepté au niveau de l’extrémité Sud-ouest de la région ;
- L’avifaune d’intérêt communautaire, tout comme l’avifaune plus « ordinaire », utilise les éléments marquants du paysage comme les fleuves, les vallées, les continuités importantes d’espaces boisés ou de cultures, suivant l’espèce étudiée, pour des déplacements à grande échelle. Il n’est ainsi pas rare que des espèces remarquables survolent la ville de Paris. A plus petite échelle, les éléments du paysage utilisés par les oiseaux pour leurs déplacements réguliers sont plus difficiles à appréhender.
Le seul constat qui peut être fait à ce stade est qu’une option aérienne ou terrestre aurait une emprise au sol beaucoup plus importante que le scénario souterrain et donc une incidence potentiellement plus importante, même si sa quantification en l’état des connaissances est plus que difficile.