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III) Impacts potentiels



Impacts potentiels généraux

Impacts potentiels généraux

Scénarios aérien et terrestre
L’impact principal relevé est l’effet d’emprise au sol nécessaire à l’implantation du futur métro automatique. C’est de cet effet que découle une part importante des incidences négatives : destruction d’habitats et d’espèces remarquables, fragmentation du territoire, entraînant une augmentation de l’artificialisation et une perte de fonctionnalité écologique de ce territoire déjà très urbanisé.

L’emprise au sol de l’option aérienne sera moindre mais des effets indirects sont potentiels (modification de l’ombrage, de l’apport en eau…). A ce stade, ce paramètre est cependant difficilement évaluable et nécessitera une analyse ultérieure lors de la précision du projet.

Ce scénario limitera cependant les coupures d’axes de déplacement mais son impact sur le déplacement de l’avifaune et des chauves-souris sera tout de même à étudier (risques de collisions avec les trains). La construction d’un viaduc augmentera probablement l’emprise en phase travaux, pour l’acheminement des matériaux de construction.

En phase travaux, deux incidences potentiellement négatives seront à prendre en compte :
- Le dérangement des espèces en phase travaux, qui pourra être limité en adaptant le calendrier des travaux, en limitant l’emprise en phase travaux et en limitant la pollution lumineuse par exemple.
- La dissémination d’espèces invasives, qui pourra être réduite en mettant en place une gestion des terres de déblais / remblais.

En phase d’exploitation, deux incidences principales sont à signaler :
- le dérangement potentiel (lumière, bruit, vibration) des espèces ;
- le risque de collision lié à la coupure d’axes de déplacement, qui pourra être réduit grâce à une prise en compte en amont

Scénario souterrain
Les impacts du scénario souterrain sont réduits aux ouvrages annexes et aux gares. Afin d’optimiser l’insertion environnementale, la localisation de ces ouvrages annexes prendra en compte au maximum les enjeux écologiques.

Les principaux impacts potentiels identifiés sont liés à la phase travaux. Les impacts liés à la pollution accidentelle et à la modification, temporaire ou permanente, du réseau hydrique, sur les milieux naturels sont non évaluables à ce stade de définition du projet. Seule une identification des zones de sensibilité est possible, un important travail de modélisation étant nécessaire.

Les points d’entrée du microtunnelier, les nuisances potentielles liées aux creusements du tunnel (vibrations), le stockage des matériaux ou encore les risques de pollution sont les étapes importantes à considérer en phase travaux afin de réduire les impacts sur le milieu naturel.

Bien qu’optimal en termes d’impact sur le milieu naturel, en comparaison des scénarios aérien et terrestre, le scénario souterrain aura néanmoins des impacts localisés et disséminés sur l’ensemble du tracé (création ou agrandissement de gares, ouvrages annexes localisés en surface…).

STRATEC - BURGEAP - BIOTOPE - ATELIER SERAJI