Le projet de métro automatique du Grand Paris aura des répercussions indirectes importantes, aussi bien sur le paysage, les milieux naturels ou encore les espaces agricoles.
Il va en effet jouer sur la mobilité et catalyser l’aménagement du territoire (urbanisation, développement économique). On pense surtout aux secteurs périurbains qui disposent encore d’une trame agricole et naturelle. Il s’agit là de prévoir les formes urbaines à venir, notamment au sein des documents d’urbanisme, afin de ne pas avoir à considérer les effets positifs ou négatifs du projet comme une résultante involontaire et non maîtrisable.
Ainsi, la mise en place du métro automatique, en permettant une densification de l’habitat et des activités à l’intérieur du fuseau, permettrait une économie de 13 000 ha d’espace consommé par rapport à une situation 2035 de référence. Cette préservation des milieux naturels est une plus-value non négligeable pour le projet qui, selon des enquêtes de préférence déclarée, peut se chiffrer à 11 900 000€.
L’accès au paysage sera également un effet indirect du projet. En agissant sur la mobilité, on rend accessible des sites naturels auparavant difficiles d’accès. Le projet de métro automatique du Grand Paris permettra la découverte de nouveaux paysages comme notamment les Coteaux de l’Aulnoye qui sont actuellement très mal desservis. Les enjeux de pressions sur les milieux naturels iront de pair avec cette nouvelle accessibilité.