L’approche méthodologique choisie est basée sur l’estimation de l’évolution du trafic routier et de la fréquentation des transports publics, d’une part dans le cas d’une évolution à l’horizon 2035 sans le projet et d’autre part suite à la mise en œuvre du métro automatique (à un horizon de dix ans après sa mise en service complète).
La méthode d’estimation est construite autour d’une chaîne de modèles qui fournissent des indicateurs d’impacts dans le domaine de la mobilité mais également de l’air et du bruit. Le schéma de modélisation ci-dessous a été présenté de manière détaillée dans le chapitre I.4.4 de la phase I de la présente étude.
Les impacts du projet sur la mobilité et l’accessibilité sont quantifiés à l’aide des modèles de transport qui fournissent comme résultats les variations d’accessibilité dans la zone d’étude, les distributions des déplacements dans l’espace, leur part modale et la fréquentation des réseaux. Les modèles fournissent de nombreux indicateurs qui permettent de comprendre et localiser les évolutions des comportements de mobilité : dans quelle mesure l’arrivée du métro automatique va-t-elle concurrencer la route et quelle sera la nouvelle part modale des différents modes de transport ? Quels seront les gains de temps des voyageurs de transport public ? Quels seront les impacts sur la congestion du réseau routier et TC ? Ces différentes questions et les éléments de réponse issus du modèle sont décrits dans les points suivants.