Gaz à Effet de Serre
Le gaz carbonique apparait régulièrement, à juste titre, comme l’indicateur caractérisant de la manière la plus optimale les émissions de gaz à effet de serre. Pour le secteur routier, il représente près de 100% de l’ensemble des émissions. Selon les résultats de simulation, les émissions de CO2 du trafic routier en 2035 (situation sans projet) s’élèvent à 12,9 millions de tonnes .
Diminution des émissions de CO2 du trafic routier
La tendance 2005 – 2035 (situation de référence) reflète une diminution de 3 % des émissions de CO2 du trafic routier , imputable en grande partie à l’amélioration du parc technologique. D’après les résultats de simulation, l’impact du projet aboutit ensuite à une nouvelle réduction des émissions de CO2 estimée à 2%, en raison essentiellement de la baisse des véhicules x km (- 0,8 %) et des variations de vitesses. De plus, il faut noter que la réorganisation du réseau de bus pourrait renforcer cette tendance à la réduction de la pollution au gaz carbonique via les économies de carburant engendrées dans une hypothèse de réduction des kilomètres parcourus.
Objectifs de réduction des émissions de CO2 à long terme
Les progrès technologiques à venir ainsi que les objectifs du Parlement Européen en termes d’émissions (objectif de 120 g/km pour 65 % des nouveaux véhicules vendus en 2012) apparaissent comme des facteurs positifs supplémentaires. Les objectifs pris par la France témoignent d’une volonté politique forte en la matière : ramener les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports à leur niveau de 1990 entre 2005 et 2020, soit une diminution de 14 % (1.9 millions de tonnes).
Les résultats de modélisation montrent que le métro automatique contribuera à une diminution de 2% des émissions de GES par rapport à la situation 2035 de référence (260 000 tonnes).
Un bilan globalement positif
Toutefois, l’énergie produite afin d’alimenter quotidiennement le métro automatique peut constituer une nuance à prendre en compte même si les proportions s’avèrent relativement faible (émissions de CO2 dix fois plus faibles que le gain routier).