Evaluer les impacts potentiels d’un tel projet n’est pas chose facile. De par sa position très en amont dans la conception du projet, les éléments fournis pour l’établissement de l’évaluation environnementale stratégique sont encore à préciser quant aux caractéristiques du futur métro automatique et notamment par rapport au scénario choisi (en souterrain, en viaduc, voire en insertion au sol). L’avantage est de donner toute sa valeur à l’évaluation environnementale puisque le projet peut encore évoluer et s’enrichir des recommandations de cet exercice. L’inconvénient est que certains impacts sont surévalués par défaut (prise en compte du scénario le plus impactant…).
Si la Directive à la base de l’évaluation environnementale prévoit la comparaison des projets étudiés avec des solutions alternatives, l’exercice réalisé dans cette étude intègre les spécificités du projet de métro automatique qui a été de fait promulgué à travers la loi du 3 juin 2010. La loi relative au Grand Paris ne prévoit en effet pas d’alternatives ou de solution de substitution autre que la non-réalisation du projet lui-même. La présente évaluation vise donc à analyser les effets du projet de métro automatique sur l’environnement en opposition à sa non réalisation, à préciser les variantes possibles au sein de l’aire d’étude et à proposer des scénarios dans sa réalisation. Elle a donc été conduite comme un véritable outil d’aide à la définition du projet du maître d’ouvrage.
Afin de déterminer les enjeux pour les différentes thématiques abordées, un recensement des données existantes a été effectué auprès des services de l’Etat. C’est à partir de la collecte de ces informations que l’analyse des sensibilités du fuseau pour les différents thèmes abordés a été réalisée. A ce stade de l’étude et de la définition du projet aucun inventaire de terrain n’a été réalisé.