Étude Couverture comparée de population et d’emploi (RATP)
Étude
Couverture comparée de population
et d’emploi
(RATP)
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Département du Développement et de l’Action Territoriale
Unité Etudes etModélisation a
NOT E T ECHNIQUE
Réf. Grand Paris/Couverture DAT-EM-D10-5120 • V2 mars 2010
Réseau de métro automatique du
Grand Paris
Couverture comparée de population et
d’emploi
1. Méthodologie
1.1 Données d’entrée
Gares du réseau de métro automatique selon trois scénarios définis par la MPGP :
- Tracé « base » (liste figurant en annexe)
- Tracé « base » avec trois gares complémentaires (= tracé « base + »)
- Tracé « base + » avec sept gares complémentaires
Stations et gares des réseaux demétro et RER, y compris projets de prolongement M4 à
Bagneux, M8 à Créteil Pointe du Lac et M12 à Mairie d’Aubervilliers
Données de population et d’emploi :
- Données de population à l’IRIS (RGP2006)
- Données d’emploi à la commune (RGP2006) et MOS2003 permettant d’identifier les
zones accueillant les emplois dans les communes1.
1 Postes « Activités en tissu urbain mixte », « Bureaux », « Grands administrations, organismes officiels »,
« Grandes emprises d’activité », « Surfaces commerciales », « Zones ou lotissements affectés aux activités »
du regroupement en 48 postes du MOS.
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1.2 Méthode
Un total de sept ensembles de gares/stations a été défini :
Trois ensembles correspondant aux différents scénarios définis pour le réseau demétro
automatique ;
Trois ensembles pour le métro : l’ensemble des stations, les stations dans Paris, les
stations en banlieue ;
Les gares de RER
Pour chacun de ces ensembles, des zones de couverture à 600 m, 800 m, 1 000m et 1 500 m ont
été définies. La superposition de ces zones avec les zonages urbains permet d’estimer la
population et les emplois couverts, sans double compte entre gares/stations d’unmême ensemble.
Les distances de 600 m et 800 m sont respectivement utilisées pour le calcul de couverture des
projets demétro et RER dans les dossiers d’évaluation (préconisations STIF). Le réseau demétro
automatique est un système intermédiaire entre les deux.
Pour la population, l’estimation est faite à partir des IRIS au pro rata surfacique de la zone
couverte.
Pour les emplois, différentes estimations ont été réalisées :
Calcul à partir de la commune au pro rata surfacique de la zone couverte ;
Calcul à partir des zones d’emploi identifiées par le MOS et dans lesquelles sont
concentrés les emplois d’une commune ; l’estimation se fait ensuite au pro rata surfacique
de la zone couverte ;
Moyenne de ces deux estimations.
L’estimation finale est une résultante de ces différentes approches.
Les volumes de population ou d’emploi couverts sont ensuite ramenés à la station. Les stations de
correspondance entre deux lignes d’unmême ensemble sont comptabilisées une seule fois
(logique de « lieu ») pour éviter les doubles comptes.
Remarques :
L’analyse des résultats doit prendre en compte les caractéristiques des différents
ensembles considérés en termes d’interstation moyenne et de maillage :
- Le réseau métro présente une interstation moyenne de 580 m et présente une
configuration de type quadrillage sur le territoire de Paris. Les zones de couverture de
chacune des stations ne sont généralement pas disjointes les unes des autres, et ce
dès 600m. L’augmentation du rayon de couverture n’augmente donc que de manière
limitée le territoire couvert. La non prise en compte des doubles comptes conduit donc
à une progression limitée du volume de population et d’emplois couverts avec le rayon
de couverture.
La progression est en revanche plus forte lorsque l’on ne considère que les stations de
métro de banlieue (configuration en radiales nonmaillées et interstations plus
longues).
- Le réseau de métro automatique (scénario « base ») présente une interstation
moyenne de près de 3,5 km et une configuration de trois lignes en correspondance
mais desservant des territoires différents. Les zones de couverture de chacune des
gares restent donc généralement disjointes les unes des autres, et ce pour les quatre
rayons de couverture envisagés. Le volume de population et d’emplois couverts
augmente donc de manière significative avec le rayon de couverture.
Les résultats pour les gares RER donnent une image moyenne au niveau régional.
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2. Résultats
Le tableau ci-dessous donne les résultats. Rappelons que les calculs sont faits à partir des
données urbaines actuelles et qu’ils ne tiennent pas compte : des projets de développement
urbain du Grand Paris, de la densification des tissus urbains autour des nouvelles stations du
réseau de transport ferré.
Estimations base RGP2006 600 m 800 m 1 000 m 1 500 m 600 m 800 m 1 000 m 1 500 m
Stations de métro 316 9 500 10 700 11 500 12 800 6 600 7 400 8 000 8 700
Stations de métro dans Paris 253 8 700 9 400 9 800 11 000 6 500 6 900 7 300 8 000
Stations de métro en banlieue 63 13 700 19 500 24 900 38 300 7 800 11 100 14 100 21 700
Gares RER 240 6 700 11 000 15 600 25 000 4 600 7 200 9 600 14 000
Réseau de métro automatique
Tracé "base" 36 8 400 14 300 21 200 41 700 5 100 8 500 11 300 23 000
Tracé "base+" 39 8 700 14 700 21 600 41 600 5 200 8 500 11 400 22 900
Tracé "base+" avec 7 gares complémentaires 46 9 400 15 500 22 200 40 100 5 100 8 500 11 300 21 400
Nb
stations
Population couverte à… Emplois couverts à…
Quelques commentaires :
Pour ce qui concerne les trois scénarios du réseau de métro automatique :
- La moyenne de la population couverte par gare augmente avec le nombre de gares
pour les rayons de couverture 600 m, 800 m et 1 000 m. L’augmentation est la plus
forte pour les rayons les plus faibles. A 1 500 m, la moyenne diminue suite à un
double effet : d’une part certaines gares supplémentaires couvrent des territoires
moins denses en habitants que les gares du tracé « base » et d’autre part, certaines
gares supplémentaires couvrent des territoires déjà couverts par d’autres gares et
n’apportent donc que peu d’habitants supplémentaires.
- La moyenne des emplois couverts par gare reste stable selon les trois scénarios pour
les rayons de couverture 600m, 800m et 1 000 m. A 1 500 m, on retrouve la même
évolution que pour les habitants, c’est-à-dire une diminution du nombremoyen
d’emplois couverts.
Comparaison avec les réseauxmétro et RER :
- De manière générale, on peut retenir que le réseau de métro automatique se situe à
un niveau intermédiaire entre les gares du RER et les stations de métro de banlieue.
Cela est directement lié à la densité des territoires desservis qui diminue au fur et à
mesure que l’on s’éloigne de Paris. Cela est vrai pour les rayons 600 m, 800 m et
1 000 m.
- A 1 500 m, les volumes de population ou emploi couverts s’établissent à un niveau
similaire, voire supérieur à celui observé pour les stations de métro en banlieue.
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Annexe :
Liste des gares prises en compte pour le scénario Tracé « base » (sans double compte) :
- Roissy CDG
- Parc des Expositions de Villepinte
- Le Bourget Aéroport
- Le Bourget RER
- Saint-Denis Pleyel
- Mairie de Saint-Ouen
- Saint-Ouen RER
- Porte de Clichy
- Gennevilliers
- Asnières - Gennevilliers
- Bécon-les-Bruyères
- La Défense Grande Arche
- Nanterre
- Rueil
- Versailles
- Saclay
- Massy - Palaiseau
- Orly
- Pont de Rungis
- M.I.N. de Rungis
- Le Kremlin-Bicêtre
- Aulnay
- Sevran Beaudottes
- Sevran - Livry
- Clichy - Montfermeil
- Chelles
- Cité Descartes
- Villiers-sur-Marne
- Champigny
- Créteil
- Le Vert de Maisons
- Les Ardoines
- Vitry
- Villejuif Institut Gustave Roussy
- Arcueil - Cachan
- Châtillon - Montrouge
- Issy-les-Moulineaux
- Boulogne-Billancourt
- Suresnes