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Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : La politique énergétique et le marché du gaz

Question n°2367 : St Georges de Didonne - le 28/11/2007
Question posée à 4GAS
Comment 4GAS peut -il déclarer que le GNL déchargé au VERDON «sera destiné en priorité au marché français et occasionnellement au marché européen » alors qu’il insiste sur le fait qu’il n’intervient pas dans l’achat, ni dans la distribution du gaz ? (réponse à question n°563)

Pourquoi ne laisse-t-il pas les futurs clients de 4GAS déclarer eux-mêmes la destination de leurs importations de GNL?

ENDESA peut-il être un de ses clients?

Réponse  4gas 12/12/2007
Si 4Gas propose d’implanter un terminal méthanier en France, c’est parce que celui-ci correspond à un besoin du marché français et de celui du Sud-ouest en particulier.

Tout producteur et/ou fournisseur d’électricité est un client potentiel du terminal méthanier de 4Gas. A ce titre, ENDESA pourrait tout à fait être un client.

Question n°2261 : Soulac sur Mer - le 18/11/2007
Vous, 4Gas, prétendez que vous ne vous occupez pas de la politique française énergétique, ce qui n'est pas de votre compétence. Pourtant à la question 927 vous écrivez :
"De quelle surcapacité parlez-vous ?
Le terminal du Verdon servira à couvrir en priorité les besoins en gaz naturel du Sud-Ouest de la France; Cette région ne dispose d’aucun point d’entrée de GNL à ce jour et devra faire face prochainement à l’épuisement de la ressource de Lacq."
Ceci n'est il pas faire de la politique énergétique française?

Réponse  4gas 30/11/2007
Non, les éléments d’information apportés à la question 927 ne consistent pas à définir la politique énergétique française.

Le maître d’ouvrage confirme qu’il n’est pas de son ressort d’intervenir dans la définition des orientations de la politique énergétique française ; en revanche, spécialisé dans la chaîne du GNL, 4Gas propose un projet qui, en contribuant à la diversification et à la sécurisation des sources d’approvisionnement, s’inscrit parfaitement dans ces grandes orientations.

Question n°2079 : Noisy - le 08/11/2007
Est il vraiment raisonnable de miser sur le gaz, sachant que son prix est indexé sur celui du pétrole et que celui ci ne cesse d'augmenter et va bientôt passer la barre des 100 dollards le barril?

Réponse  4gas 30/11/2007
Le gaz représente 15% du bouquet énergétique français et la France importe 98% du gaz qu’elle consomme. En proposant d’implanter un terminal méthanier en France, 4Gas s’inscrit dans les orientations de la politique énergétique française. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter la présentation de Mme Tordjman du MEDAD disponible sur le site internet de la CPDP.

Question n°1951 : Le Verdon sur Mer - le 31/10/2007
Pourquoi toute cette réserve de gaz alors que la consommation française ne le justifie pas (renseignements donnés par M. Pintat)?

Réponse  4gas 22/11/2007
Les informations données par Mr Pintat sont les suivantes : « Les besoins français sont actuellement de 50 milliards de mètres cubes. Si l'ensemble des terminaux gaziers projetés en France se réalisent, avec le gaz de Russie et d'Algérie, nous arrivons à 62 milliards de mètres cubes. »

La réponse de 4Gas est la suivante :
La production de GNL dans le monde devrait doubler d'ici à 2015 pour atteindre 600 milliards de mètres cubes et la France est l’un des premiers importateurs mondiaux.

La France qui importe quasiment tout le gaz qu’elle consomme
(+ de 98%) a une demande aujourd’hui de 50 milliards de mètres cubes qui pourraient atteindre entre 60 et 130 milliards de mètres cubes d’ici à 2015 (cf Les Echos du 28.08.2007).
Dans ce contexte de demande croissante en gaz naturel, la demande en GNL est plus importante encore, grâce à l’ouverture des marchés.

Question n°1773 : Bonneville - le 24/10/2007
Beaucoup de questions se posent quant à la quantité de gaz qui va être livré. Certains ont des doutes sur les livraisons. Va-t-il y en avoir en Espagne ? Est-ce qu’il ne va pas y en avoir ? Comment cela va-t-il se passer ?
Techniquement, vous avez le choix d’une canalisation sans surpresseur pour favoriser le débit avec les pertes de charge qui s’opposent. Ce choix correspond donc à 2,5 millions de mètres cubes/heure, automatiquement. C’est bien ce que vous nous avez annoncé ?
Est-ce que cela ne vous laisserait pas par hasard le loisir de rajouter des surpresseurs qui nous permettraient un débit très supérieur ? Ce serait une drôle de manipulation de votre part. Vous auriez pu nous l’annoncer avant.

Réponse  4gas 26/11/2007
1 – Le terminal du Verdon servira à couvrir en priorité les besoins en gaz naturel du Sud-Ouest de la France (Particuliers et industries) ; cette région ne dispose d’aucun point d’entrée de GNL à ce jour et devra faire face prochainement à l’épuisement de la ressource de Lacq. Le maillage des gazoducs de transport européens offre la possibilité de desservir aussi l’Espagne, distante d’un peu plus de 200 km. A noter que GDF vend aussi son gaz en Espagne.
2 – 4Gas ne fait aucun choix pour le gazoduc qui est du ressort de TIGF.
3 – Par conséquent, 4Gas n’aura pas le « loisir » d’ajouter quoi que ce soit et de procéder à une quelconque manipulation : la capacité maximale du réseau national est de 6 à 9 milliards de mètres cubes par an, après le doublement de l’artère de Guyenne et des extensions prévues au cours des prochaines années.
4 – Le choix du diamètre du tuyaux n’est pas définitif, il doit correspondre aux besoins du terminal et à la capacité de transit du réseau national gérer par TIGF (Total) et GRTgaz (GDF).

Question n°1728 : Bordeaux - le 23/10/2007
Puisque le marché a déjà été libéralisé pour les industriels, est-ce qu’on a déjà constaté une baisse des prix ? Est-ce que dans le calcul que l’on fait de ces prix, on tient compte des difficultés d’approvisionnement dont vous nous avez parlé ?

Réponse  4gas 26/11/2007
La libéralisation du 1er Juillet 2007 n’a été que partielle, elle permet la vente directe de gaz et d’électricité aux industriels et aux particuliers mais n’offre cependant pas aux opérateurs internationaux d’importer directement leur gaz faute entres autres au manque d’infrastructures d’accès, les existantes appartenant à l’opérateur historique. La véritable libéralisation du marché est prévue pour fin 2010 et les impacts favorables sur les prix seront encore plus mis en évidence à partir de cette date.

Question n°1661 : St Christoly - le 23/10/2007
Pourriez-vous laisser le gaz aux générations futures, et vous occupez des énergies renouvelables?

Réponse  4gas 14/11/2007
La société 4Gas est spécialisée dans la chaîne du GNL et non dans les énergies renouvelables.

Question n°1575 : St Georges de Didonne - le 22/10/2007
En quoi le terminal méthanier participe-t-il à l’approvisionnement énergétique du Sud-Ouest et Aquitaine ?
L’Aquitaine n’est-elle pas déjà approvisionnée en gaz ? Comment ? Par qui ?
Ce nouvel apport de 4Gas est-il nécessaire ?

Réponse  4gas 14/11/2007
L’Aquitaine comme la France tout entière n’est pas pourvu en approvisionnement en gaz puisque la France importe 98% du gaz qu’elle consomme.
Comme le rappelait Madame la secrétaire d’Etat à l’Environnement (Séance publique assemblée nationale 2 octobre 2007 consultable sur le lien http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2007-2008/20080001.asp),
le GNL présente des atouts majeurs pour l’approvisionnement énergétique de la France : « La loi de programme de 2005 qui fixe les objectifs de notre pays en matière énergétique a fait de la sécurité d’approvisionnement une priorité, au même titre que la protection de la santé humaine et de l’environnement. Les terminaux méthaniers contribuent à cette sécurité, nous mettant à l’abri des risques techniques ou politiques liés au transport par gazoduc. Ces nouvelles sources d’approvisionnement assureront également une meilleure fluidité et une concurrence plus saine sur les marchés gaziers. Plusieurs projets sont en cours d’examen à Fos, Dunkerque, Antifer et au Verdon ... »
Ainsi, l’approvisionnement en gaz sous forme de GNL permet de faire venir du gaz de régions non reliées par gazoduc et donc de diversifier les sources d’approvisionnement.
Le terminal du Verdon servira à couvrir en priorité les besoins en gaz naturel du Sud-Ouest de la France (Particuliers et industries) ; cette région ne dispose d’aucun point d’entrée de GNL à ce jour et devra faire face prochainement à l’épuisement de la ressource de Lacq.
Un point d’approvisionnement dans le Sud-Ouest contribuera à une meilleure compétitivité du prix du gaz grâce à la proximité de la source d’approvisionnement et à l’apparition sur le marché français d’autres distributeurs que GDF, EDF, .... L’offre étant plus importante, cela aura inévitablement une influence sur le prix du gaz.

Question n°1547 : Le Verdon sur Mer - le 22/10/2007
4Gas reçoit, stocke, regazéifie un GNL qui ne lui appartient pas TIGF transporte un gaz qui ne lui appartient pas. A qui appartient le gaz qui doit être importé par Le Verdon?
Autrement dit qui est le vrai donneur d'ordres? 4Gas a-t-il déjà des contacts ou options déjà signés? Si non, n'est-il pas extraordinaire de construire un tel projet s'il n'y a pas de gaz!

Réponse  4gas 14/11/2007
Un terminal méthanier est un maillon de la chaîne du GNL. Cette chaîne est expliquée en détail dans le dossier du maître d’ouvrage disponible sur le site Internet de la CPDP (pages 12à 14). Les importateurs ou distributeurs de gaz qui utiliseront les installations du terminal méthaniers sont des acteurs de la chaîne du GNL au même titre que 4Gas ou TIGF.

A ce stade du projet, 4Gas ne connaît pas encore la liste de ses futurs clients. Elle sera en mesure de proposer les installations du terminal une fois qu’elle aura pris sa décision sur les suites à donner à son projet (Décision intervenant à l’issue du débat public). Il est évident que 4Gas n’investira pas 500 millions d’euros sans la certitude du développement commercial de son terminal.

Question n°1527 : Soulac sur mer - le 21/10/2007
Comment le port méthanier et son gazoduc peuvent-ils faire baisser le prix du gaz dans le Nord du Médoc alors que celui-ci n'est pas alimenté en gaz de ville et que les habitants n'utilisent que le butane ou le propane?

Réponse  4gas 14/11/2007
La compétitivité sur le prix du gaz sera assurée par l’accès au marché français à d’autres distributeurs que GDF, EDF, .... L’offre étant plus importante, cela aura inévitablement une influence sur le prix du gaz.

Question n°1497 : Noisy le Grand - le 17/10/2007
Dans votre réponse à la question 815 vous écrivez : " La société 4Gas est une société hollandaise spécialisée dans la chaîne du GNL. Elle n’est donc pas compétente pour se prononcer sur les orientations de la politique énergétique de la France et le développement du solaire en particulier".
Pourtant à la question 343 (entre autre) vous répondez : " Ce gaz serait destiné en priorité au marché français.La France ne dispose pas de réserves en gaz naturel et dépend à 98% des importations. Avec la création d’un terminal méthanier, les sources d’approvisionnement seraient diversifiées et sécurisées, le GNL permettant de faire venir du gaz depuis les nombreuses zones non reliées par gazoduc : Algérie, Egypte, Nigeria, Qatar, Asie, …
De plus, les installations d’un terminal méthanier offriraient l’accès du marché français à de nouveaux opérateurs, avec pour conséquence la baisse du prix du gaz (Le gaz français est l’un des plus chers d’Europe)", et à la question 167 " En effet, la France importe 98% du gaz qu’elle consomme. Dans ce contexte de forte dépendance vis-à-vis des importations, l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché gazier français permettra non seulement de répondre à la demande croissante mais aussi d’améliorer et de sécuriser les approvisionnements grâce à la diversification des origines"
Compte tenu de la teneur de ces réponses, comment pouvez-vous oser prétendre ingénument que 4Gas ne s'occupe pas de la politique française en matière d'énergie?

Réponse  4gas 12/11/2007
Votre suggestion était la suivante : « Ainsi autour de chez moi des programmes de lotissement où l'on vante le choix du gaz. On pourrait aussi décider de diminuer la place du gaz en développant de manière systématique le solaire avec le gaz comme appoint ! ».
Le maître d’ouvrage confirme que ce type de décision n’est pas de son ressort et qu’il n’intervient en aucun cas dans la définition des orientations de la politique énergétique française ; en revanche il propose un projet qui, en contribuant à la diversification et à la sécurisation des sources d’approvisionnement, s’inscrit parfaitement dans ces grandes orientations.

Question n°1383 : Pessac - le 15/10/2007
Ce projet condamne-t-il le projet éolien (4 éoliennes) qui avait été envisagé tout à proximité de ce site sur le domaine du port autonome? Rend-il impossible l'implantation éventuelle de ces éoliennes si le projet était lancé?
Est-ce que la société 4Gas ou l'Etat serait prêt à investir autant dans les énergies renouvelables? Pour chaque euro investi dans ce projet de terminal, il y aurait un euro investi dans un ou des projets d'énergies renouvelables. Ce serait la garantie pour atteindre le bouquet énergétique de la loi POPE.

Réponse  4gas 12/11/2007
A sa connaissance, la société 4Gas porte un projet de terminal méthanier sur un terrain de 20 ha qui n’a jamais été dévolu à l’implantation d’éoliennes.
Le projet Pegaz n’empêche pas l’implantation d’un parc éolien à proximité, en respectant les zones de servitude fixées par la réglementation.

Question n°1357 : Soulac sur Mer - le 15/10/2007
Pourquoi plaider la promesse d'une indépendance énergétique à travers ce projet alors qu'au contraire: Ce gaz est par définition importé, y compris de pays en dictature, au mépris de tous principes autres que financiers. Que ce projet nous mettrait sous la dépendance des plus puissants groupes financiers-politiques internationaux à travers Carlyle et Riverstone (Bush, Soros, Ben Laden...)?

Réponse   14/11/2007
Aujourd’hui, 98% du gaz consommé en France est importé et ce principalement par gazoduc. Le GNL présente des atouts majeurs pour l’approvisionnement en gaz de la France. En effet, il permet de faire venir du gaz de régions non reliées par gazoduc et donc de diversifier les sources d’approvisionnement. Comme le rappelait récemment Madame la secrétaire d’Etat à l’Environnement, « La loi de programme de 2005 qui fixe les objectifs de notre pays en matière énergétique a fait de la sécurité d’approvisionnement une priorité, au même titre que la protection de la santé humaine et de l’environnement. Les terminaux méthaniers contribuent à cette sécurité, nous mettant à l’abri des risques techniques ou politiques liés au transport par gazoduc. Ces nouvelles sources d’approvisionnement assureront également une meilleure fluidité et une concurrence plus saine sur les marchés gaziers. Plusieurs projets sont en cours d’examen à Fos, Dunkerque, Antifer et au Verdon ... »

Le terminal du Verdon servira à couvrir en priorité les besoins en gaz naturel du Sud-Ouest de la France (Particuliers et industries) ; cette région ne dispose d’aucun point d’entrée de GNL à ce jour et devra faire face prochainement à l’épuisement de la ressource de Lacq. Le terminal méthanier du Verdon contribuera également à une meilleure compétitivité du prix du gaz grâce à la proximité de la source d’approvisionnement.

De plus, 4Gas tient à souligner qu’il ne transporte pas, n’achète pas ni ne vend de gaz. Son métier consiste à mettre à la disposition de tiers les installations nécessaires à la réception et à la regazéification du GNL. En d’autres termes, les clients du terminal pourront être de toutes origines, française, européenne ou internationale. Ce qui contribue justement à assurer l’indépendance énergétique du pays

Question n°1278 : Soulac - le 12/10/2007
Est-ce que la politique française en matière de gaz vise essentiellement à se préserver du peu de fiabilité de la Russie en recherchant d'autres fournisseurs ?

Réponse  4gas 12/11/2007
REPONSE DE LA CPDP
Cette question relève des Pouvoirs Publics français. Nous regrettons de ne pouvoir la transmettre pour réponse.

Question n°1227 : Soulac sur Mer - le 10/10/2007
Pourquoi plaider la promesse d'une indépendance énergétique à travers ce projet alors qu'au contraire ce gaz est par définition importé y compris de pays en dictature, au mépris de tout principe autre que financier, que ce projet nous mettrait sous la dépendance des plus puissants pays financiers/politiques internationaux à travers Carlyle et Riverstone (les Bush, Soros, ben laden...)?

Réponse  4gas 05/11/2007
Compte tenu du caractère diffamatoire de cette question, 4Gas ne souhaite pas répondre.

Question n°1138 : Royan - le 09/10/2007
A qui ce gaz est-il destiné? On a parlé de l'Espagne.. Pourquoi dans ce cas-là, le port méthanier ne serait il pas implanté dans ce pays? (ce qui ferait l'économie d'un gazéoduc par ailleurs)

Réponse  4gas 05/11/2007
Le terminal du Verdon servira à couvrir en priorité les besoins en gaz naturel du Sud-Ouest de la France (particuliers et professionnels) ; cette région ne dispose d’aucun point d’entrée de GNL à ce jour et devra faire face prochainement à l’épuisement de la ressource de Lacq.

Question n°1074 : Royan - le 09/10/2007
Est-ce que le gaz sera moins cher pour les utilisateurs voisins des installations du port méthanier? Si oui, je n'y suis pas formellement opposé.

Réponse  4gas 05/11/2007
Selon 4GAS, de par la proximité de la source d’approvisionnement, effectivement le terminal méthanier du Verdon contribuera à une meilleure compétitivité du prix du gaz.

Question n°1073 : Royan - le 09/10/2007
Selon les informations données dans la presse, les sites existants pour l'approvisionnement du gaz sur le sol français ne serait pas utilisés au maximum de leur capacité. Qui va vérifier cet état de fait? et si cela etait vérifié, peut-il remettre à lui-seul la poursuite du projet?

Réponse  4gas 05/11/2007
La France importe 98% du gaz qu’elle consomme, principalement par gazoduc. L’approvisionnement en gaz sous forme de GNL permet de faire venir du gaz de régions non reliées par gazoduc et donc de diversifier les sources d’approvisionnement pour ne pas dépendre demain du gaz russe, comme l’Ukraine aujourd’hui (La diversification et la sécurisation des sources d’approvisionnement étant inscrites dans les orientations de la politique énergétique française).

Le terminal du Verdon servira à couvrir en priorité les besoins en gaz naturel du Sud-Ouest de la France ; cette région ne dispose d’aucun point d’entrée de GNL à ce jour et devra faire face prochainement à l’épuisement de la ressource de Lacq.
Le terminal méthanier du Verdon contribuera également à une meilleure compétitivité du prix du gaz grâce à la proximité de la source d’approvisionnement.

Question n°987 : Royan - le 04/10/2007
Le débat devrait être mené en deux temps:
Le bien fondé de l'importation de pour la France? Diversification d'approvisionnement?
Quelles seront les nuisances pour la population du Médoc et du pays royannais?
Est-ce que le gaz importé pourrait servir à l'alimentation d'industries et de particuliers en France? Ou bien destiné à l'Espagne, cette implantation ne serait qu'une opération blanche pour la France?

Réponse  4gas 05/11/2007
Madame Tordjman de la Direction Générale de l’Energie et des Matières Premières (DGEMP) a expliqué lors de la réunion du 9 octobre à Bordeaux les orientations de la politique énergétique de la France. En effet, l’approvisionnement en gaz sous forme de GNL permet de faire venir du gaz de régions non reliées par gazoduc et donc de diversifier les sources d’approvisionnement pour ne pas dépendre demain du gaz russe, comme l’Ukraine aujourd’hui. Le terminal du Verdon servira à couvrir en priorité les besoins en gaz naturel du Sud-Ouest de la France (Particuliers et industries) ; cette région ne dispose d’aucun point d’entrée de GNL à ce jour et devra faire face prochainement à l’épuisement de la ressource de Lacq.

Nuisances pour la population du Médoc et du pays royan
Les conclusions des études préliminaires effectuées à ce jour concernant les nuisances potentielles du projet sont présentées dans les documents de synthèse « Etude préalable sur le bruit », « Etude préalable sur l’air », « Etude préalable sur l’eau » et « Etude préalable sur le paysage », disponibles sur le site Internet de la CPDP. Une synthèse est fournie ci-après.

Qualité des eaux de l’Estuaire. Les eaux de regazéification seront le principal effluent du terminal rejeté dans l’Estuaire, avec un débit de 10 m3/sec en moyenne. Ces eaux seront traitées à l’eau de Javel (0,5 mg/l pendant une heure par jour) et présenteront à leur point de rejet une température de 7°C plus qu’à leur point de prélèvement. Les études scientifiques disponibles concernant l’écotoxicité de rejet chloré de centrales thermiques du littoral, ainsi que la modélisation effectuée du panache d’eau froide permettent de conclure que l’impact du rejet des eaux de regazéification sera faible.

Qualité de l’air ambiant. Les résultats de la modélisation préliminaire des émissions montrent que les valeurs limites pour la protection de la santé humaine sont respectées pour chacun des polluants. Au regard de la législation, les émissions atmosphériques du projet n’auront donc pas d’impact sur la santé des populations avoisinantes.

Ambiance sonore. D’après les calculs préliminaires, les niveaux de bruit générés devraient être similaires aux niveaux de bruit actuels par rapport aux habitations riveraines du
Verdon-sur-Mer : la différence entre le niveau de bruit ambiant avec le terminal en fonctionnement et le niveau de bruit ambiant actuel sera limitée à 3 ou 4 dB(A). Ces différences de niveau de bruit sont peu perceptibles à l’oreille humaine.

Paysage. Le document de synthèse comprend entre autres les montages photos effectués par un spécialiste, permettant d’apprécier l’impact visuel du projet à partir de lieux d’observations donnés, aussi bien en rive droite qu’en rive gauche de l’estuaire.

Les résultats fournis dans les documents de synthèse sur l’air et sur le bruit ne mentionnent pas les communes de la rive droite de l’estuaire pour les raisons détaillées ci-après.

Concernant la qualité de l’air, la modélisation a permis d’estimer les concentrations en polluants dans l’air ambiant au niveau de 10 points récepteurs, correspondant aux différentes zones résidentielles à proximité du site. Ces récepteurs ont été sélectionnés sur la base d’une pré-modélisation (modélisation rapide effectuée sur une large grille de points récepteurs et ne prenant en compte que les principaux paramètres) permettant d’avoir un ordre de grandeur de l’impact sur la qualité de l’air. Les valeurs calculées pour la rive droite de la Gironde lors de cette pré-modélisation n’étant pas significatives, elles n’ont pas été prises en compte dans la modélisation détaillée, et ne sont donc pas présentées dans le document de synthèse.

Concernant le bruit, même en cas de vents forts de provenance ouest – sud-ouest, du fait de la distance, le niveau de bruit généré par le projet sera imperceptible sur les communes de la rive
droite les plus proches. C’est pourquoi seuls les niveaux sonores des points récepteurs en rive gauche ont été présentés dans le document de synthèse.

Est-ce que le gaz importé pourrait servir à l'alimentation d'industries et de particuliers en France? Ou bien destiné à l'Espagne, cette implantation ne serait qu'une opération blanche pour la France?
Le gaz importé est destiné en priorité au Sud-Ouest de la France, particuliers et professionnels. Un site d’approvisionnement dans le Sud-Ouest permettra aux particuliers de bénéficier d’un prix du gaz plus compétitif, grâce à l’arrivée sur le marché de nouveaux opérateurs et à la proximité de la source d’approvisionnement.
La fourniture de gaz à un prix plus compétitif permettra également aux entreprises régionales utilisant cette source d’énergie dans leur process (les scieries par exemple) d’être plus compétitives (le transport occupant une part importante dans le prix global du gaz).

Question n°984 : Montreuil - le 04/10/2007
Merci à 4 Gas d'avoir répondu à la question n°167 du 13 septembre dans le thème "La politique énergétique et le marché du gaz".
Ce que je constate c'est qu'il vous faut 3 semaines pour répondre aux questions...et en plus vous n'y répondez pas correctement, et c'est pas la première fois que ça arrive ! Avez-vous quelque chose à cacher dans ce dossier ?

Donc, je repose mes questions et merci d'y répondre !
> Suite à l'extension des capacités du terminal de Montoir-de-Bretagne et du terminal méthanier de Fos-Cavaou prévu dans les années à venir, n'est-il pas vrai que le gaz importé par les terminaux méthaniers en France passera de 17 à 32 milliards de mètre cube par an en 2014 ?

> 4 Gaz ne voudrait-il pas juste avoir la main mise et bénéficier de l'emplacement de l'ancien port pétrolier pour avoir un lieu de stockage ?

Réponse  4gas 05/11/2007
4Gas n’a rien à cacher dans son dossier.

Question n°927 : - le 03/10/2007
Cette surcapacité est-elle prise en compte dans l'examen de la recevabilité du projet de 4Gas? Est-ce la vocation du Verdon d'approvisionner l'Espagne en gaz naturel, alors que celle-ci dispose sur la façade atlantique de plusieurs ports en eau profonde ?

Réponse  4gas 05/11/2007
De quelle surcapacité parlez-vous ?
Le terminal du Verdon servira à couvrir en priorité les besoins en gaz naturel du Sud-Ouest de la France ; cette région ne dispose d’aucun point d’entrée de GNL à ce jour et devra faire face prochainement à l’épuisement de la ressource de Lacq.

Question n°922 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
Comment sont justifiés (Quantification requises) les besoins en énergie électrique du terminal méthanier?

Réponse  4gas 13/11/2007
Les besoins en énergie électrique du terminal s’élèvent à 20 MW. Cela correspond à la puissance nécessaire pour l’opération des pompes, des compresseurs et de l’unité de production d’azote en cas d’émission maximale de gaz naturel. Cette énergie sera fournie par une unité de cogénération qui permettra de produire l’électricité nécessaire au fonctionnement du terminal. L’unité utilisera une petite partie du gaz produit par le terminal. Cette quantité est extraite au niveau du poste de comptage. Avec trois unités de cogénération, le site assurera 24h sur 24 son besoin électrique et son autonomie de fonctionnement. Il n’est donc prévu aucun raccordement électrique d’importance (pas de ligne à haute tension).

Question n°900 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
4GAS mentionne une étude en section 2.2.2. Quels sont les résultats quantifiés de cette étude en particulier pour le marché Italien et Espagnol?

Réponse  4gas 05/11/2007
Dans un marché concurrentiel comme celui de la fourniture énergétique, une étude de marché est strictement confidentielle.

Question n°896 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
Quel est pour chaque pays européen le % d'approvionnement en GNL par rapport au GN?
Les écarts en importation de GNL entre la France , l'Europe et le Monde, semblent démontrer que la France est largement dimensionnée en terminaux GNL par rapport à l'Europe et par rapport au reste du monde, 4GAS confirme-t-il ?
Si Oui, pourquoi 4GAS privilégie-t-il un site en France par rapport à des pays ou la dépendance au GNL est plus grande et où le marché en GNL devrait être en plus forte augmentation? Le tableau est intéressant, mais par rapport au débat public un tableau détaillant les pays européens serait plus approprié.
Quels sont les terminaux méthaniers en opération, en construction et en projet pour les pays européens par rapport à une évaluation reconnue de leur besoin en GNL? Données quantitatives requises. D'autant qu'il me semble, je n'ai pas trouvé de quantification des besoins (futurs) en GNL pour la France. Quels sont les évaluations des besoins de la France en GNL (2010,2020,2030)?

Réponse  4gas 05/11/2007
En préambule, il est important de rappeler que le GNL, après vaporisation, redevient du gaz naturel. C’est donc bien pour couvrir les besoins d’un pays en gaz naturel que l’on importe du GNL. Il est également important de rappeler les atouts majeurs de l’approvisionnement en gaz sous forme de GNL :
• L’état condensé du GNL rend possible son transport sur de longues distances par les voies maritimes.
• Il permet l’amélioration et la sécurisation des approvisionnements grâce à la diversification des origines.

Quels sont les terminaux méthaniers en opération, en construction et en projet pour les pays européens par rapport à une évaluation reconnue de leur besoin en GNL?
Pour obtenir ce type d’information, nous vous conseillons de vous rapprocher de la commission énergie de la Communauté Européenne.

L’intervention de madame Florence Tordjman de la DGEMP, lors de la réunion thématique du 9 octobre à Bordeaux, ne tend pas à la même conclusion que la vôtre, en particulier que la France est largement dimensionnée en terminaux GNL.

4Gas privilégie la France pour implanter un terminal méthanier car contrairement à ce que vous avancez, la France est très dépendante de ses importations (98% du gaz qu’elle consomme est importé). La consommation de gaz en France est en constante augmentation : +2% par an entre 2006 et 2015. L’approvisionnement par gazoduc :
-1% par an entre 2005 et 2020
• Approvisionnement en GNL :
+ 7% par an entre 2005 et 2020

Question n°895 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
Comment doit être compris dans la phrase "La part des importations depuis des pays non européens est actuellement d’environ 40%, mais avec la diminution de la production européenne, ce chiffre devrait atteindre 70% à l’échéance 2020." non-européen?
En particulier, la Russie est-elle considérée dans cette phase comme non-européen? Le graphique de l à page 27 donne une augmentation du besoin de la France en GN de +36% (entre 2020 et 2006 : extrapolation de la courbe), quelle est l'explication (avec justification et quantification) de l'écart d'augmentation en besoin GN entre OCDE Europe (+20%) et France +36%?

Réponse  4gas 12/11/2007
En page 24 de son dossier, le maître d’ouvrage indique que le gaz naturel importé par l’Europe vient pour 40% de pays non européens (Russie, Egypte, Qatar, Nigeria notamment) et ce chiffre atteindra 70% avec la baisse de la production européenne notamment en mer du Nord et en Hollande.
La Russie n’est effectivment pas considérée comme un état européen.
Le graphique de la page 27 indique l’augmentation de la demande française en gaz naturel à l’horizon 2015. Il ne parle pas de l’OCDE et montre simplement que sur la base des contrats d’approvisionnement existants, la France aura besoin de développer ses entrées de GNL.

Question n°894 : St Jean de la Ruelle - le 03/10/2007
Existe-t-il d'autres sources d'évaluation des besoins en France en GN et GNL?
Quelles sont leurs évaluations du besoin GN et GNL? Puisque l'Espagne est explicitement citée par 4GAS comme un marché a partir du Verdon/Mer, quelle est l' évolution (en valeur absolue) en besoin GN et en dépendance en GN de la France et l'Espagne? Comment 4GAS explique-t-il (avec justifications et quantifications) que l'approvisionnement actuel en GNL (/GN) de la France de 29% alors qu'il n'est que de 22% au niveau mondial et 8% au niveau européen.
Ceci semble démontrer que la France est largement dimensionnée en terminaux GNL par rapport a l'Europe et par rapport au reste du monde.4GAS confirme-t-il?

Réponse  4gas 05/11/2007
La société 4Gas n’est pas compétente en matière d’orientations de la politique énergétique française et européenne.
L’intervention de madame Florence Tordjman de la DGEMP, lors de la réunion thématique du 9 octobre à Bordeaux, ne tend pas à la même conclusion que la vôtre, en particulier que la France est largement dimensionnée en terminaux GNL. Nous vous invitons à consulter cette intervention disponible sur le site Internet de la CPDP, rubrique "Comptes-rendus de réunions".

Question n°755 : St Georges de Didonne - le 30/09/2007
Est-ce que 4Gas a des projets de terminaux méthanier en Espagne?
Dans le cas d'une réponse par la négative, quelles sont les raisons de cette absence vu la croissance de la consommation de gaz dans ce pays?

Réponse  4gas 18/10/2007
Non 4Gas n'a pas de projets de terminaux méthanier en Espagne car l’analyse faite par 4Gas ne l’a pas conduite à s’intéresser à ce pays qui compte le plus grand nombre de terminaux méthaniers en Europe (6 et bientôt 7 terminaux).

Question n°754 : St Georges de Didonne - le 30/09/2007
4Gas confirme que " les constructions de terminaux méthanier ne sont pas destinées seulement à l'approvisionnement du marché français mais aussi à celui du marché européen".
Je demande que 4Gas explique de quelles façons les échanges-approvisionnements de gaz se déroulent entre les opérateurs qui alimentent les gazoducs pour founir leurs clients.

Réponse  4gas 18/10/2007
4Gas ne vend ni n’achète de gaz et n’est donc pas en mesure d’expliquer les échanges de gaz entre opérateurs.

Question n°709 : Bourg-la-Reine - le 27/09/2007
Est-il exact que les tarifs du gaz dans le Médoc ne seront pas impactés par ce projet ? Le tarif dépendant du raccordement au réseau, un réseau supplémentaire pour les consommateurs sera-t-il construit?

Réponse  4gas 18/10/2007
Les tarifs du gaz sont déterminés par les distributeurs, seuls habilités à fournir une réponse à cette question.
Idem pour un raccordement au réseau.

Question n°547 : St Georges de Didonne - le 25/09/2007
Quelle quantité de gaz naturel reçoit actuellement l 'ESPAGNE via les gazoducs arrivant à sa frontière nord?
Quelle est la provenance de ce gaz?

Réponse  4gas 18/10/2007
REPONSE CPDP

Le maître d’ouvrage n’a pas les compétences pour répondre à la question posée.
Nous regrettons de ne pouvoir lui donner suite.

Question n°546 : St Georges de Didonne - le 25/09/2007
Le président de 4Gas annonce clairement que le terminal au VERDON constitue une nouvelle solution logistique énergétique pour le nord de l'Espagne et le sud-ouest français.
Nous connaissons les terminaux méthanier existants en France ainsi que ceux en construction ou en projet.
Quels sont les terminaux méthaniers existants, en construction ou en projet en ESPAGNE?
Quels sont les sources d'approvisionnement actuels en gaz naturel du nord de l'ESPAGNE?
Le nord de l'ESPAGNE reçoit-il actuellement du gas provenant de Lacq?
Quels sont les prévisions d'augmentation de la consommation en gas naturel dans le nord de l'ESPAGNE?
On sait que les activité de 4Gas se limitent à la construction et la location de terminaux méthanier, mais l'étude de marché que 4Gas a certainement effectué lui permettra de répondre à cette question.

Réponse  4gas 18/10/2007
REPONSE CPDP

Le maître d’ouvrage n’a pas les compétences pour répondre à la question posée.
Nous regrettons de ne pouvoir lui donner suite.

Question n°528 : Pessac - le 24/09/2007
La politique énergétique française doit répondre à l'objectif de division par 4 des émissions de gaz à effet de serre (facteur 4) d'ici 2050. Tout projet doit donc être évalué en terme d'impact sur ces émissions de gaz à effet de serre.
Quel est le bilan énergétique et quel est le bilan CO² de ce projet? Ces bilans (consommation d'énergie, émission de CO²) doivent concerner toute la chaîne: extraction du gaz, processus de liquéfaction, transport du GNL, regazéification).
Les mêmes bilans concernent le chantier et la construction du terminal, ainsi que les consommations d'énergie (électricité) du terminal en fonctionnement; P45 du dossier, il n'y a aucune donnée sur l'unité de cogénération: Ne va-t-elle produire que l'électricité strictement nécessaire au fonctionnement du terminal?

Réponse  4gas 18/10/2007
4Gas n’intervient ni dans la phase de liquéfaction ni dans le transport du GNL.

Un terminal méthanier ne rejette pas de CO2.

L’électricité utilisée par le terminal sera produite par cogénération d’une partie du gaz qui y sera stocké : aucune source extérieure d’énergie n’est nécessaire.
Le surplus en électricité produite pourrait être affecté à des utilisations extérieures au terminal.

ERRATUM
4Gas souhaite préciser sur la réponse correcte sur le CO2 est inexacte. En effet, les deux sources de rejet de CO2 lors de l’exploitation du terminal sont liées à la combustion du gaz naturel au niveau de : a) l’unité de cogénération, et b) les chaudières.

Question n°527 : Talence - le 24/09/2007
Il a été dit par 4GAS qu'il y a un enjeu et même une nécessité à développer un tel projet en Aquitaine. Que l'Aquitaine pourrait devenir une nouvelle porte d'approvisionnement énergétique pour la France.
Comment se fait-il alors que ce projet de terminal ne soit pas dans le contrat, le projet Etat/Région?
Cela signifie-t-il qu'il n'y aura aucun financement public direct ou indirect?

Réponse  4gas 18/10/2007
Le projet 4Gas ne peut pas figurer dans le contrat Etat-Région (dénommé aujourd’hui contrat de projet Etat-Région) car ce contrat ne prend en compte que les projets d’investissements publics.
En revanche, les travaux liés à la rénovation de l’appontement public du PAB au Verdon sont inscrits dans ce contrat de projet.
4Gas financera son projet sans aucune sollicitation d’argent public.

Question n°516 : Soulac-sur-Mer - le 24/09/2007
La compétitivité du prix du gaz? Vous plaisantez, regardez ce qui se passe pour l'électricité en France?

Réponse  4gas 18/10/2007
Actuellement, le marché français est dominé par 2 opérateurs nationaux, GDF et EDF. Les 2 terminaux méthaniers en service aujourd’hui en France appartiennent à GDF : Montoir de Bretagne (GDF), Fos-Tonkin (GDF) ; le prochain terminal, Fos-Cavaou, dont la mise en service est prévue en 2008, est propriété de GDF et Total.
La compétitivité sur un marché libéralisé passe par la liberté donnée à tout opérateur de pouvoir venir sur le marché.
L’implantation d’un terminal méthanier par un opérateur autre que l’opérateur historique permettrait d’une part de diversifier les sources d’approvisionnement et d’autre part d’augmenter la fluidité et donc la concurrence sur le marché gazier français.
100% de l’électricité consommée en France est produite sur le territoire national alors que 98% des besoins en gaz sont importés.

Question n°380 : Lesparre - le 19/09/2007
Quelle incidence pourrait avoir l'implantation de cette usine sur le prix du gaz fourni par une société type Antargaz ou autre à un habitant du Nord Médoc?

Réponse  4gas 10/10/2007
Les installations d’un terminal méthanier permettraient l’arrivée de nouveaux opérateurs sur le marché français, ce qui pourrait entraîner la baisse du prix du gaz naturel, le gaz français étant l’un des plus chers d’Europe.
En revanche, cela n’aura aucune incidence sur le prix d’Antargaz, celui-ci ne livrant pas de gaz naturel mais du butane et du propane.

Question n°343 : Soulac sur Mer - le 18/09/2007
A qui serait destiné ce gaz, en avons-nous besoin?

Réponse  4gas 10/10/2007
Ce gaz serait destiné en priorité au marché français.
La France ne dispose pas de réserves en gaz naturel et dépend à 98% des importations. Avec la création d’un terminal méthanier, les sources d’approvisionnement seraient diversifiées et sécurisées, le GNL permettant de faire venir du gaz depuis les nombreuses zones non reliées par gazoduc : Algérie, Egypte, Nigeria, Qatar, Asie, …
De plus, les installations d’un terminal méthanier offriraient l’accès du marché français à de nouveaux opérateurs, avec pour conséquence la baisse du prix du gaz (Le gaz français est l’un des plus chers d’Europe).

Question n°296 : Talais - le 18/09/2007
Quels sont ou seront les acheteurs et distributeurs de gaz puisque 4GAS n'est qu'un loueur de cuves? Qui est-ce qui permet à 4GAS d'afficher une compétitivité sur le prix du gaz?

Réponse  4gas 10/10/2007
A ce stade du projet, 4Gas ne connaît pas encore la liste de ses clients. Elle sera en mesure de proposer les installations du terminal une fois qu’elle aura pris sa décision sur les suites à donner à son projet (Décision intervenant à l’issue du débat public).

La compétitivité sur le prix du gaz sera assurée par l’accès au marché français à d’autres distributeurs que GDF, EDF, .... L’offre étant plus importante, cela aura inévitablement une influence sur le prix du gaz.

Question n°167 : Noisy le Grand - le 13/09/2007
Si le port méthanier voit le jour, serons-nous vraiment en sur capacité ?

Ce projet a t-il vraiment un intérêt national ?

Avons-nous besoin de terminaux gaziers pour faire face aux besoins futurs ? Suite à l'extension des capacités du terminal de Montoir-de-Bretagne et du terminal méthanier de Fos-Cavaou prévu dans les années à venir, n'est-il pas vrai que le gaz importé par les terminaux méthaniers en France passera de 17 à 32 milliards de mètre cube par an en 2014 ?

4 Gaz ne voudrait-il pas juste avoir la main mise et bénéficier de l'emplacement de l'ancien port pétrolier pour avoir un lieu de stockage ?

Réponse  4gas 03/10/2007
Non si le port méthanier voit le jour la France ne sera pas en sur-capacité. En effet, la France importe 98% du gaz qu’elle consomme. Dans ce contexte de forte dépendance vis-à-vis des importations, l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché gazier français permettra non seulement de répondre à la demande croissante mais aussi d’améliorer et de sécuriser les approvisionnements grâce à la diversification des origines. Le projet Pegaz s’inscrit parfaitement dans la politique énergétique française et est tout à fait compatible avec les terminaux méthaniers de Montoir-de-Bretagne et de Fos-Cavaou.

Question n°113 : Noisy le Grand - le 07/09/2007
Est-il raisonnable de développer une activité basée sur le gaz alors que le président Poutine vient de déclarer qu'il comptait sur le gaz pour affirmer son pouvoir sur l'occident et asseoir la dépendance de celui-ci vis-à-vis de la Russie.

Réponse  4gas 26/09/2007
Le terminal méthanier envisagé par 4Gas au Verdon permettra de recevoir du gaz naturel produit dans n’importe quelle partie du monde dans la mesure où il sera liquéfié, sous forme de GNL. Le GNL que seul peut accueillir un terminal méthanier peut provenir de toutes origines.
Pour répondre à la demande croissante de gaz naturel dont la France n’a plus aucune réserve, le GNL et les terminaux méthaniers constituent une réponse importante (cf. Chap. 2 du dossier du MO, p. 22 à 27 ; sources Agence Internationale de l'Energie) : le GNL offre ainsi la possibilité de choisir sa source d’approvisionnement sans aucune dépendance à tel ou tel fournisseur de gaz naturel.

Question n°93 : Saint Sulpice de Royan - le 07/09/2007
Je me suis laissé dire qu'il existait, actuellement en France, à MARSEILLE et NANTES, deux installations de terminal méthanier et que ces intallations fonctionnaient encore peu en fonction de leurs capacités totales.
Qu'en est-il exactement ?

Réponse  4gas 26/09/2007
Il existe effectivement deux terminaux méthaniers en opération en France aujourd’hui. Tous deux appartiennent à GDF et sont exploités par GDF : ces terminaux sont ceux de Fos-Tonkin au port autonome de Marseille et de Montoir au port autonome de Nantes-Saint-Nazaire.
Fos-Tonkin dont la capacité a été augmentée à 7 milliards de m3 en 2005 et Montoir qui a une capacité de 10 milliards de m3. Les capacités de ces terminaux méthaniers sont utilisées pleinement

Question n°49 : soulac sur mer - le 02/09/2007
Pourquoi ne propose-t-on pas des énergies renouvelables type éoliennes et une industrie du photovoltaique dans le Médoc ?
En effet le méthane est polluant et à court terme comme toutes les énergies fossiles il est très couteux, d'autant plus que les multinationales sont en recherche de prédominance ce sera au plus offrant, et les infrastructures médocaines ne correspondent pas à ce projet. Il vaudrait mieux en stocker à Montoir.
Au demeurant la France n'est-elle pas déjà auto suffisante avec Fos sur Mer ?

Réponse  4gas 18/09/2007
La première partie de la question concerne l’énergie renouvelable telle que l’éolien et le photovoltaïque dans le Médoc. Ces deux secteurs d’activités spécifiques ne sont pas de la compétence de la société 4Gas dont le cœur de métier consiste uniquement à créer et exploiter des installations d’importation, stockage et regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) appelées terminaux méthaniers.
Cependant, 4Gas facilitera autant que possible les projets d’implantation d’éoliennes. Nous sommes ouverts à toute discussion avec ceux qui sont intéressées pour investir dans la construction d'éoliennes à proximité du site.
Le méthane contient moins de carbone et plus d’hydrogène que les autres combustibles fossiles comme le fioul ou le charbon. Le gaz naturel est la source d’énergie dont la combustion produit le moins de CO2, principal agent de l’effet de serre.
Il ne contient pas de particules et une quantité infinitésimale de soufre ou mercure et produit sensiblement moins d’effluents quand il est brûlé.
L’arrivée de nouveaux opérateurs pourrait entraîner la baisse du prix du gaz, le gaz français étant l’un des plus chers d’Europe. Les différents projets de construction de terminaux méthaniers ne sont pas destinés seulement à l’approvisionnement du marché français, mais aussi à celui du marché européen.

Non, la France n’est pas auto suffisante avec Fos-sur-Mer car elle ne dispose pas de réserves elle-même ; Fos-sur-Mer n’a pas la capacité suffisante pour l’importation des besoins français en GNL.