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Questions et réponses
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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat
Thème séléctionné : 1- GV voyageurs 320
Question n°31 de : CHABBERT Max- 34390 OLARGUES - le 06/03/2009 Scénario LGV voyageurs à 320 km/h :
1) Pourquoi y aurait-il (également) des TGV sur la ligne existante ?
2) Je trouve que 10 trains supplémentaires (TER + Fret) possibles après 2020, c'est pas beaucoup par rapport aux sillons libérés ! Pourquoi ?
3) Pourquoi ne peut-on pas passer de trains Fret sur la LGV ? |
Réponse le 17/03/2009
1) De manière générale, pour que la desserte TGV soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
La réflexion sur l'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux volets :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être relié au système de transports.
Concernant la desserte littorale (Sète et Agde notamment), il convient de conserver des missions TGV, qui nécessairement utiliseront la ligne classique au Sud de Montpellier.
2) Les scénarios permettent de faire circuler tous les trains prévus en 2020, ce qui ne serait pas le cas sans la réalisation du projet. Le nombre de trains supplémentaires correspond au nombre de circulations par jour possible en Languedoc-Roussillon après la mise en service du projet. Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h offre peu de possibilité d'augmentation du nombre de TER et de fret car la ligne nouvelle est réservée uniquement aux TGV. Avec ce projet, la ligne actuelle devra écouler le trafic voyageur (TGV et TER) et le trafic fret en 2020. Actuellement, en 2007, 170 trains circulent par jour sur la ligne existante ente Montpellier et Béziers. En 2020 dans le scénario LGV voyageurs à 320 km/h, 270 trains devraient circuler par jour sur la ligne existante une fois les TGV déplacés sur la ligne nouvelle.
Ce qui traduit bien que : tous les trafics vont fortement augmenter. Même avec une ligne nouvelle, la ligne actuelle resterait fortement utilisée dans le scénario LGV voyageurs à 320 km/h.
3) Toutes les lignes à grande vitesse (LGV) en service actuellement en France sont dédiées aux seuls TGV. Les trains, légers et puissants peuvent absorber des pentes de 35 ‰. Pour les trains de fret, les standards européens préconisent des pentes de 12.5 ‰, trois fois plus faible. |
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Question n°55 de : Barlet renaud- 30900 Nîmes - le 07/03/2009 Ma préférence allant - de loin (la SNCF a d'ores et déjà perdu la "bataille du fret"!!) - au scénario 1 (LVG voyageurs 320 km/h), la gare nouvelle Nîmes sera-t-elle à Manduel ?
Comment s'effectuera la liaison Manduel-Gare existante de Nîmes ? |
Réponse le 18/03/2009
1- Implantation de la gare nouvelle dans l’agglomération de Nîmes
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont soumises au débat:
• Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV entre Lunel et Tarascon.
• Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
• Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV entre Alès et Le Grau du Roi.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre
Si une gare nouvelle est réalisée dans l’agglomération de Nîmes, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible parmi les trois sites proposés.
- dans le cas de sites interconnectés, il est possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commum entre la gare nouvelle et la gare existante. |
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Question n°80 de : Bayle Jean-Michel- 11120 Ginestas - le 08/03/2009 J'opterai pour le 1er scénario (projet à 3,7 milliards).
Que deviendraient les gares actuelles de Narbonne, Béziers et Perpignan ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein des bassins de vie de Narbonne, Béziers et Perpignan.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans ces aires de vie n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devrait être réaménagée et adaptée pour accueillir les nouveaux trafics générés par la ligne nouvelle. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, alors la majorité des arrêts TGV devraient s’effectués en gare nouvelle, d’après les prévisions de desserte de la SNCF.
Vous trouverez ci-dessous la répartition des arrêts TGV par jour envisagée par la SNCF en 2020 avec le projet, en gare nouvelle et en gare actuelle dans le cas de création de gares nouvelles :
Narbonne : 62 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 58
En gare actuelle : 4
Béziers : 74 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 58
En gare actuelle : 16
Perpignan : 70 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 56
En gare actuelle : 14
Les gares actuelles conserveront leur vocation régionale quoiqu’il arrive, le conseil régional ayant l’ambition de fortement augmenter la fréquence des TER, qui eux desservent les gares de centre-ville. |
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Question n°109 de : Debant Patrice- 34610 Saint Gervais - Mare - le 08/03/2009
Dans le cas du choix ligne nouvelle voyageurs, serait-il possible d'envisager l'agrandissement des gares actuelles (espace intérieur, plus de places de parking, etc.) ? Ces frais sont-ils plus importants que la construction de nouvelles gares ? |
Réponse le 17/03/2009
Lors des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public sur la LNMP, la SNCF a étudié la capacité des gares principales existantes à accueillir les trafics voyageurs estimés avec la mise en service de la ligne nouvelle.
Le rapport d'études correspondant (intitulé "études des gares nouvelles") est disponible sur le site de la CPDP.
A l'exception de la gare Montpellier Saint Roch, l'étude a montré que les bâtiments voyageurs des gares existantes (Perpignan, Narbonne, Béziers, Nîmes) permettraient, moyennant des aménagements, d'accueillir les trafics voyageurs attendus.
En revanche, les capacités de stationnement actuelles se révèlent insuffisantes sur tous les sites de gares actuelles précités. Les besoins d'agrandissement des parkings ont été étudiés.
Le montant global des investissements correspondants ne peut être directement comparé à celui d'une gare nouvelle. En effet, il est nécessaire d'y inclure la réalisation de raccordements adaptés entre la ligne nouvelle et la ligne classique et les investissements de capacité de la ligne actuelle permettant une desserte efficace des gares centre ville par les TGV.
Enfin, l'intérêt d'une gare nouvelle réside, grâce à son positionnement géographique, dans la possibilité offerte d'une diffusion de la grande vitesse à une population plus importante (extension de la zone de chalandise). |
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Question n°211 de : RIVART Jean-Pierre- 66250 SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 11/03/2009 J'ai regardé les 3 scénarios ligne nouvelle ; la meilleure solution me semble être " LGV voyageurs à 320 km/h" :
A ) Jumeler du fret et des voyageurs sur une liste mixte ne me paraît guère raisonnable ; que de retards devrons nous déplorer en cas d'accident sur l'une des voies.
B ) De plus : bon courage pour les négociations avec les propriétaires de terrains, les écologistes et les mordus du patrimoine :
1) vous devrez traverser plusieurs vignobles ; dont le Minervois , le domaine de Fitou et le Rivesaltes ; bon courage avec les viticulteurs
2 ) vous prévoyez de passer près de l'oppidum d'Ensérude et du massif de Fontfroide ; et là ce n'est pas gagné.
C ) Je pense que c'est préférable que les gares soient situées hors grandes agglomérations.
D ) N'avez vous pas très sous-estimé le coût réel : combien d'ouvrages d'art doit-on prévoir ? Tunnels et Ponts |
Réponse le 23/03/2009
Une ligne mixte (c'est-à-dire acceptant des trains de fret et des trains de voyageurs) a un double intérêt par rapport à une ligne dédiée à la seule grande vitesse.
Le premier a trait à la capacité supplémentaire offerte par la mixité sur le doublet de ligne (ligne classique, ligne nouvelle) : à court terme, une ligne mixte permet la circulation de convois de fret et donc offre une capacité supérieure à la seule Ligne Grande Vitesse (LGV).
A long terme, les scénarios mixtes permettent d’absorber une croissance plus importante des trafics fret à l’horizon 2050.
Le deuxième renvoie à la sécurité et à la fiabilité du réseau : en cas d’incidents ce doublet de ligne accessible aux deux types de trains permet en cas de problème de basculer le trafic d’une ligne à l’autre.
Ainsi la circulation des voyageurs au quotidien et la fiabilité des convois de fret en seraient améliorées. Avec un doublet de ligne, il vaut mieux ne pas spécialiser l’infrastructure à un type de circulation, pour tirer pleinement partie de la souplesse d’exploitation et de la robustesse offerte par les deux lignes, ce qui va dans le sens de votre préoccupation.
Pour répondre à votre question sur les ouvrages d'art, Réseau ferré de France présente des couloirs de passage de 5km de large, adaptés aux problématiques débattues et permettant des optimisations futures du tracé suivant les conclusions du débat. Dans ses conditions, il n’est donc pas possible de définir les ouvrages d’art qui seront nécessaires, ceci devant intervenir lors des phases d’études suivantes. |
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Question n°244 de : NGUYEN VAN KHANG Clément- 30240 LE GRAU DU ROI - le 13/03/2009 Ne pourriez-vous retenir le projet "LGV voyageurs à 320 km/h" ? |
Réponse le 19/03/2009
Tous les scénarios proposés au débat public par Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet, sont susceptibles d'être retenus.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, RFF décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet, et donc du scénario retenu. |
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Question n°278 de : SIRE Patrick- 34210 OLONZAC - le 15/03/2009 Comment évolue le fret dans le projet LGV voyageurs à 320 km/h ? |
Réponse le 23/03/2009
Dans le cadre du scénario 1, LGV voyageurs à 320 km/h, seuls les TGV circulent sur la ligne nouvelle. De ce fait, sur la ligne existante circuleront :
- tous les TER, qui sont des trains ayant pour objectif de desservir les bassins de vie via les gares de centres villes,
- tous les trains de fret,
- et une partie des TGV qui desserviront les gares actuelles des agglomérations littorales.
En 2020, il est envisagé un doublement des circulations fret. De ce fait, la ligne existante devrait être encore plus chargée qu'actuellement malgré la réalisation d'une ligne nouvelle dédiée aux voyageurs. Actuellement environ 170 trains par jour circulent entre Montpellier et Narbonne. En 2020 avec la réalisation d'une LGV dédiée aux voyageurs, 270 trains devraient circuler sur la ligne existante.
Ainsi, malgré le report de circulations TGV de la ligne actuelle vers la ligne nouvelle, la ligne existante sera encore très chargée et sa capacité à permettre de développer les circulations TER pour les habitants du Languedoc-Roussillon et fret pour les entreprises de la région demeurerait plus faible que les scénarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) au-delà de 2020. |
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Question n°346 de : SEGURET Guy- 34420 PORTIRAGNES - le 16/03/2009 Éclaircissement sur le nombre de trains fret ou TER suivant les scénarios.
Exemple : pourquoi que 10 trains supplémentaires dans le scénario bleu ? |
Réponse le 25/03/2009
Avec le premier scénario, LGV voyageurs à 320 km/h, la ligne nouvelle sera dédiée aux seuls TGV, ainsi tous les trains TER et tous les trains de fret devront circuler sur la ligne existante. Malgré la présence d'une ligne nouvelle, la ligne classique (actuelle) devra accepter en 2020 plus de trains qu'aujourd'hui.
Au-delà de 2020, c'est-à-dire après la mise en service, avec ce scénario, le nombre de TER et de trains de fret supplémentaires, qu'il serait possible de faire circuler en plus par jour serait de l'ordre de 10 circulations.
Les scénarios de ligne nouvelle mixte (c'est à dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) offrent la plus grande capacité d'évolution. Ainsi le nombre de trains de fret ou de TER supplémentaires par jour au-delà de 2020 serait de l'ordre de 50 à 70 trains selon le scénario de ligne nouvelle mixte.
Le scénario "Doublement partiel de la ligne existante" n'admet qu'une très faible évolution du nombre de trains au-delà de 2020. En effet, ce scénario a été élaboré a minima, afin de limiter au maximum les investissements. Son objectif est uniquement de répondre aux besoins de 2020 en terme de circulations TGV, TER et fret. |
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Question n°377 de : PORTELETTE FABRICE- 11120 ARGELIERS - le 07/03/2009 Une ligne mixte (grande vitesse et fret) est plus chère à construire, plus chère à entretenir, plus compliquée à exploiter. Alors pourquoi s'entêter à vouloir construire des lignes mixtes? Quels sont les avantages? (le succès originel du TGV a reposé sur deux innovations: le matériel ET l'infrastructure, une ligne dédiée. Jamais le TGV n'aurait existé sans ces deux innovations). |
Réponse le 28/04/2009
Le projet de ligne nouvelle doit répondre aux attentes des territoires, attentes qui sont multiples et donc pas centrées exclusivement sur la grande vitesse.
Réseau ferré de France, après consultation de l'ensemble des acteurs a listé les principales attentes du territoire qui sont :
- [endif]Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse ferroviaire européenne
- [endif]Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire
- [endif]Réduire les temps de trajet entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains
- [endif]Inciter à prendre le train plutôt que la voiture
- [endif]Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route
- [endif]Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon
Dès lors, l'objectif est de concilier le maximum de ses attentes, dans un contexte de rareté des fonds publics et d'impatience quand à la réalisation du projet (contraintes budgétaire et calendaire). La mixité est l'une des propositions techniques pour répondre à ces attentes et non une fin en soi.
La mixité répond à 3 grands objectifs :
o un objectif de capacité en utilisant une capacité résiduelle sur les LGV pour faire passer des trains de fret. De plus, dans le cas du projet « LGV voyageurs à 320 km/h », la croissance des trafics TER et fret sera limitée à terme par les contraintes de capacité de la ligne classique. A contrario, les 2 scénarios mixtes disposent de réserves de capacité pour ces mêmes circulations TER et fret au-delà de 2020 (70 et 50 circulations, respectivement pour les scénarios « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageur à 300 km/h et fret à 120 km/h »)
o un objectif de fiabilité d’exploitation grâce à l’existence de 2 lignes parallèles utilisables pour le fret et la possibilité de report d’une ligne sur l’autre en cas d’incident : on dispose ainsi d’un véritable doublet de lignes pour les TGV et les trains de fret, facilitant la gestion des situations perturbées.
o un objectif environnemental avec le report d’une partie du trafic fret des centres villes vers la périphérie, dans une logique de contournement des agglomérations.
A ses avantages de la mixité se posent effectivement des contraintes qu’il ne faut pas nier. L’accroissement de circulations entraine de manière logique un effort supplémentaire d’entretient des voies.
Le fait d’avoir un projet plus ambitieux (plusieurs services rendus et non la seule grande vitesse) en augmente logiquement le cout.
La gestion de trafic ayant des vitesses différentes est plus fine que celle d’une ligne ayant une seule vitesse d’exploitation (système type métropolitain). Mais ce travail est mené de manière encore plus fine depuis plusieurs décennies sur la ligne classique qui reçoit tous les types de trafic, avec des politiques d’arrêt très hétérogènes. |
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Question n°386 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009 Dans la solution LGV Voyageurs à 320 Km/H (sans TER et sans fret) Pourquoi avoir mis autant de gares nouvelles ? Pourquoi mettre 5 gares alors que 3 peuvent suffire ? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. L’objet du débat est bien de permettre l’expression la plus large possible des habitants et acteurs du Languedoc-Roussillon.
Cinq sites de gares nouvelles sont proposés dans le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h », pour étudier la pertinence d’une desserte de chacune des aires de vie principale de la région. L’objectif de ce scénario est de réduire au maximum les temps de parcours au départ de ces 5 villes avec des gares nouvelles. Mais il est tout à fait amendable.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°565 de : JOVANI ALEXANDRE- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Une étude a déjà été faite, pourquoi ne pas garder ce qui avait l' accord de la majorité ? La gare à mon avis doit etre à l' ouest de Narbonne pour aller vers Toulouse. |
Réponse le 10/04/2009
Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, propose au débat public quatre scénarios contrastés :
- Un scénario de ligne à grande vitesse uniquement voyageurs : le scénario « LGV voyageurs à 320 km/h »
- Deux scénarios mixtes, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret : les scénarios « ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » et « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 Km/h »
- Un scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Pour les trois premiers, deux couloirs de passage sont proposés, l’un d’eux englobant le tracé qualifié de Projet d’Intérêt Général (PIG) en décembre 2000.
Le scénario de Ligne à grande vitesse (LGV) uniquement voyageurs est présenté au débat car il s’agit du scénario historique, connu de tous les habitants. Il paraissait donc essentiel à RFF de soumettre ce scénario au débat.
Par ailleurs l’évolution du contexte des déplacements, tant voyageurs que marchandises, lors de la dernière décennie impose une étape de redéfinition du projet de ligne nouvelle. Afin de répondre aux nouveaux enjeux RFF présente donc également au débat public deux scénarios mixtes (voyageurs / fret).
Ainsi, les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale |
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Question n°746 de : AUGUGLIORO MICHEL- 30450 GENOLHAC - le 19/03/2009 Pourquoi proposer des vitesses de 320km/h alors qu' on sait très bien que les distances entre les gares ne le permettent pas ? |
Réponse le 06/05/2009
Les vitesses proposées dans chacun des scénarios (4 différentes) constituent les vitesses de référence pour le dimensionnement future de l’infrastructure (la voie – étude génie civil) et l’exploitation de la ligne (l’organisation des circulations de trains – étude d’exploitation capacité). Le train a évidemment besoin de phase d’accélération et de freinage à chaque arrêt, pour autant on retient une vitesse « générique » pour la ligne.
Votre question est donc de savoir si entre deux gares rapprochées, le train peut atteindre sa vitesse maximale. L’autre question sera de savoir si cela a une pertinence (rapport énergie consommée/gain de temps).
Pour information, nous vous communiquons ci-joint les vitesses d’accélération et de freinage de quelques trains actuellement en service sur le réseau LGV français ? On peut y voir les progrès effectué avec les dernières rames « Duplex » (sur la LGV Est, il s’agit de reconversion de matériel plus ancien).
Type de rame TGV
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Montée en vitesse
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Temps d’accélération
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Distance parcourue
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Atlantique
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0 à 220 km/h
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3 min 36 sec
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7,6 km
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Atlantique
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0 à 300 km/h
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7 min 3 sec
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23 km
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Réseau / Duplex
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0 à 220 km/h
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3 min
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6,4 km
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Réseau / Duplex
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0 à 300 km/h
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5 min 35 sec
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17,9 km
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Réseau 320 (LGV Est)
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0 à 320 km/h
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6 min 54 sec
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24,5 km
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Les temps de parcours présentés, arrondis aux 5 minutes à ce stade d’étude compte tenue des inconnues sur le nouveau matériel et le tracé exact, prennent en compte des profils de vitesse type avec phase d’accélération et freinage.
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Question n°754 de : GRAS HUGUETTE- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Je suis pour le TGV voyageurs à 300 km/h. Mais pourquoi un LGV à 300km/h sur une ligne internationale ? |
Réponse le 16/04/2009
Ce scénario résulte de la volonté de proposer au débat public des scénarios contrastés dont un des scénarios permet de faire circuler des trains de voyageurs à grande vitesse (TGV) et des trains de marchandises.
Le différentiel de vitesse entre ces deux types de trains est important (actuellement, les TGV circulent au mieux à 320 km/h sur une ligne à grande vitesse dédiée aux TGV et les trains de marchandises à 120 km/h), ce qui limite les possibilités de faire cohabiter sur de longues distances et sur une même voie ces trains. Les TGV rattrapent les trains de marchandises très rapidement.
C’est pourquoi, durant les études préalables au débat public, il fut décidé d’étudier des scénarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) avec différentes vitesses pour les trains les plus rapides, c'est-à-dire les TGV. C’est pourquoi sont proposés au débat public, le scénario de ligne nouvelle « voyageurs » à 220 km/h et fret à 120 km/h et le scénario ligne à grande vitesse voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h. Ce dernier comporte un linéaire de voies d’évitement important.
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Question n°812 de : SOLER Bernard- 11620 VILLEMOUSTAUSSOU - le 20/03/2009 Pourquoi, sur la ligne LGV voyageurs à 320 km/h, 2 gares à 30 km l'une de l'autre (Narbonne-Béziers) ? Quels justificatifs ? |
Réponse le 16/04/2009
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. L’élaboration des scénarios visait à évaluer l’intérêt pour cet espace incluant Pézenas-Agde-Béziers-Narbonne-Lezignan-Port La Nouvelle d’être desservi via les gares centre ou via une ou deux gares nouvelles en complément des gares actuelles.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers et une au sein du bassin de vie de Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques de ces deux bassins de vie.
Pour votre information, les gares nouvelles sont en France distantes en moyenne de près de 90 km mais il y a de grandes disparités selon les territoires : 25 km entre Marne la Vallée et Roissy en région parisienne très urbanisée et 280 km entre Paris et Le Creusot sur la LGV Paris-Lyon.
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Question n°824 de : BRICKS Jean-Louis- 34360 BERLOU - le 20/03/2009 La SNCF table-t-elle sur une augmentation sensible du fret dans les années à venir ? Si ce n'est pas le cas, "l'option A" LGV voyageurs moins coûteuse serait suffisante. |
Réponse le 16/04/2009
Le transport ferroviaire de marchandises est réalisé depuis son ouverture en 2006 par 8 entreprises ferroviaires. Les 7 nouvelles entreprises ont une part de marché qui a atteint 8% en 2008 et qui devrait dépasser les 10% en 2009. La SNCF n’étant plus la seule entreprise, les prévisions de trafic ferroviaire de marchandises ont été confiées par le ministère des transports à Réseau Ferré de France.
Les prévisions de trafics fret ont été réalisées à partir d’une analyse des dernières projections de trafics émanant des Ministères des Transports français et espagnol et des résultats de l’enquête "transit 2004". Ces prévisions de trafic fret prennent en considération l'ensemble des flux déjà existants ainsi que l'ensemble des procédés permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises, que ce soit le ferroutage, le transport combiné, le lotissement (train constitué à partir de wagons provenant de diverses entreprises) ou le train entier (train constitué à partir de wagons provenant d'une seule entreprise, ayant des volumes massifs de marchandises à transporter).
Le transport ferroviaire de marchandises devrait être d'environ 19 millions de tonnes en 2020, contre environ 10 millions de tonnes aujourd'hui. Cela représente une progression de 83% du trafic ferroviaire de marchandises et près de 3000 poids lourds reportés de la route vers le rail grâce à un doublement du nombre de trains de fret dans la région. Durant cette même période le trafic routier de marchandises devrait connaitre une croissance d'environ 30%.
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Question n°1029 de : DEGUEUSE MICHEL- 34510 BEZIERS - le 23/03/2009 La solution 1 fait-elle partie d' un projet plus important puisque les TGV ne circulent pas à grande vitesse ? Si oui le dire, si non pourquoi ? |
Réponse le 20/04/2009
Il a été retenu une vitesse maximale de circulation pour les TGV de 320 km/h dans le scénario 1 (scénario LGV voyageurs), qui correspond aux référentiels connus à ce jour (c'est la vitesse commerciale de la LGV Est Européenne, dernière ligne LGV construite en France). Il s’agit donc bien d’un scénario « grande vitesse ». |
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Question n°1095 de : CARQUIL Serge- 66160 LE BOULOU - le 23/03/2009 Option pour le scénario LGV voyageurs à 320 km/h en raison du rapport coût/CO2.
Est-il possible de connaître la mise en circulation de la ligne TGV antre Paris et Barcelone ? (date présumée) |
Réponse le 28/04/2009
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion avec Barcelone et plus largement l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone.
Vous pourrez donc effectuer le trajet Paris – Barcelone, en TGV à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020. |
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Question n°1160 de : PRADEL LILIAN- 30650 ROCHEFORT DU GARD - le 23/03/2009 Utilisateur de la ligne grande vitesse vers le nord de l' Europe, pourquoi ne pourrions-nous pas prendre exemple sur la ligne Lyon-Marseille ? Avec notamment, par exemple, les zones extérieures d' Avignon et Valence. |
Réponse le 28/04/2009
Lyon-Marseille est une ligne à grande vitesse (LGV) dédiée aux seuls TGV, elle constitue la troisième lignes dans la vallée du Rhône entre ces deux villes. En effet il existe une ligne en rive droite du Rhône dédiée aux trains de marchandises et une ligne en rive gauche du Rhône avec des circulations voyageurs et fret.
En Languedoc-Roussillon, il n’existe actuellement qu’une seule ligne qui pourrait être complétée effectivement par une LGV dédiée aux seuls TGV, c’est l’un des scénarios proposé au débat public.
La question de l’opportunité de gares nouvelles à l’extérieur des villes à l’instar d’Avignon et de Valence est également proposée au débat public. Toutes ses hypothèses sont présentées au débat. |
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Question n°1161 de : ALBOUY JEAN MARIE- 34500 BEZIERS - le 23/03/2009 Ligne à grande vitesse : TGV et TER
Trains sur la ligne existante : fret et TER
( C' est ma question ) |
Réponse le 28/04/2009
Votre proposition consisterait à faire circuler sur une ligne à grande vitesse des TGV et une partie des TER, et à conserver les trains de marchandises et l’autre partie des TER (desserte fine type périurbaine) traverser les centres villes via la ligne existante.
Si les TER, dont l’objectif principal est d’assurer principalement les déplacements quotidiens domicile-travail et domicile-étude, venaient à emprunter la ligne nouvelle alors il conviendrait de prévoir des raccordements entre ligne nouvelle et ligne classique, a proximité immédiate des agglomérations, pour desservir les villes intermédiaires via leur gare actuelle ; leur pertinence vis-à-vis de la route, pour des déplacements de courtes et moyennes distances provient de la desserte des gares de centre villes. Il faudrait donc réaliser des raccordements en entrée et en sortie de chacune des agglomérations desservies. Au niveau régional, seules les villes de Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan pourraient disposer de ce type de service.
Dans le cas contraire, une armature dense de transport en commun fréquent doit être mise en place par les collectivités autour des gares nouvelles pour que le trajet en TER sur LGV reste pertinent en terme de chaine de transport de porte à porte.
Dans ce cadre là, il conviendrait d’investir dans du matériel TER apte à la grande vitesse (220, 250, 300 km/h), sinon circuleraient sur la ligne nouvelle des TGV à la vitesse de 320 km/h et des TER dont la vitesse est de 160 km/h. Cela représente un différentiel de vitesse de 160 km/h, assez proche du différentiel entre des TGV à 300 km/h et les trains de marchandises à 120 km/h. Même si le différentiel est inférieur de 20 km/h, il faudrait éventuellement prévoir des voies d’évitement pour que les TGV doublent les TER. C’est ce qui est mis en œuvre dans la région Nord Pas de Calais.
Il est aussi possible d’utiliser tout ou partie d’un TGV® pour un service intercité à grande vitesse mais ce matériel roulant n’est pas parfaitement adapté en termes de capacité. Ce dernier nécessiterait en effet des modifications pour le rendre parfaitement adapté à ce type de dessertes :
- [endif]Capacité d’emport à réduire par rapport à un matériel TGV®
- [endif]Accélération/freinage amélioré
- [endif]Facilité d’accès (largeur des portes)
Ces modifications et adaptations nécessaires, en plus de l’exploitation, pourraient être d’un coût élevé soit pour l’opérateur tel que la SNCF soit pour le Conseil Régional qui est l’autorité organisatrice des transports régionaux. La SNCF présente des résultats dans le cadre des rapports d’études préalables au débat public, consultable sur le site de la CPDP.
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Question n°1169 de : GILLON DENIS- 30320 POULX - le 23/03/2009 Pourrions-nous avoir le dessin des possibilités de voie pour regarder ? La solution 1 semble la plus adaptée pour tous, mais avec 5 gares elle coute moins chère que la 3 ? |
Réponse le 06/05/2009
Nous comprenons de votre question que vous souhaitez pouvoir disposer des différentes option de passage de ce projet.
1- Calendrier et couloirs de passage
A ce stade du projet, le tracé exact n’est pas encore défini. En effet, le débat public doit faire émerger le choix d’un couloir de passage, large de 5 kilomètres, qui permettra les optimisations futures du projet.
Si le débat public confirme l’intérêt du projet, Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet étudiera un tracé large de 1000 mètres puis 500 mètres dans le couloir de passage retenu. Ce tracé, large de 500 mètres sera présenté lors de l’enquête d’utilité publique, à l’horizon 2015.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Entre Montpellier et Béziers, deux couloirs, d’une largeur de 5 km chacun, sont proposés au débat public : un couloir « collines du biterrois », en retrait du littoral, et un couloir « plaine littorale », qui englobe le projet « TGV ® Languedoc Roussillon » de 1995. Ces deux couloirs se rejoignent à l’entrée du département de l’Aude pour former un couloir unique jusqu’à Perpignan.
Des informations complémentaires concernant ces deux couloirs de passage sont disponibles au chapitre n°2 du dossier support de RFF, sur le site internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) rubrique s’informer – document du débat – le dossier du projet.
2- Potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Au final, le nombre de gare nouvelle devrait être compris entre 1 et 5.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
3- Coût des scénarios
Le coût élevé du scénario 3 « LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h » provient de la combinaison du fret avec la grande vitesse pour les TGV.
Par rapport au scénario 1 « LGV à 320 km/h dédié aux voyageurs », le coût du scénario 3 augmente de 1.5 Mds€, provenant des éléments suivants :
• Passage de pente et rampes de 35 à 12.5‰ : de l’ordre de 500 M€
• Création de voies d’évitement : de l’ordre de 1 Md€ |
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Question n°1269 de : DE LA RUE DU CAN BENOIT- 30450 PONTEILS ET BRESIS - le 25/03/2009 Ne faut-il pas envisager d'abord l'augmentation de la capacité ferroviaire ? Dans ce cas, une voie TGV seule n'est-elle pas la meilleure des solutions ? |
Réponse le 30/04/2009
Effectivement l’augmentation de la capacité ferroviaire en Languedoc-Roussillon est l’un des objectifs des scénarios proposés au débat public. Cette augmentation de capacité permet également de viser des objectifs plus spécifiques et répondant aux attentes des habitants et des acteurs de la région tels que :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante,
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale
Créer une ligne à grande vitesse (LGV) avec deux voies pour faire circuler les TGV à 320 km/h peut constituer une solution afin d’augmenter la capacité.
Néanmoins si comme vous le souligner l’objectif est la capacité, alors ce sont les scénarios de ligne nouvelle mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret, qui répondent le mieux à cet objectif. Et parmi ces deux scénarios, c’est celui qui n’est pas une LGV qui répond le mieux à votre attente. |
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Question n°1508 de : HENRICH SYLVETTE- 66130 ILLE SUR TET - le 30/03/2009
Est-il possible d' utiliser la ligne existante que pour le fret et les TER ? Et utiliser la ligne nouvelle à 320km/h que pour les TGV ? |
Réponse le 26/05/2009
La solution que vous proposez est effectivement possible ; Réseau ferré de France la propose au débat public au travers du scénario bleu « LGV voyageurs à 320km/h ».
En effet, avec ce scénario, la ligne classique serait empruntée par l’ensemble des trains de fret et TER ainsi qu’une partie des TGV. La ligne nouvelle accueillerait elle, uniquement des TGV®. |
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Question n°1567 de : HERAIL Michel- 34500 BEZIERS - le 03/04/2009
Pourquoi penser à une ligne accueillant plusieurs trains autres que TGV, alors même que TOUTES les lignes à GV actuelles sont exclusives de tout autre train ? Pourquoi penser à des gares traditionnelles, alors même que TOUTES les autres gares sont exclusivement affectées à des TGV (Cf VALENCE TGV, AIX EN PROVENCE TGV, LE CREUSOT TGV). Pourquoi se leurrer sur le fret alors même que cela ne marche pas actuellement : MODALOR : échec ; transport routier en ESPAGNE : + de 96 % par route, lobby pétrolier à mon avis incontournable sauf à provoquer des manifestations bloquantes des routiers. Si toutefois, l'option fret est envisageable, pourquoi ne pas réhabiliter, même si le coût est important les lignes : - BEZIERS-NEUSSARGUES ? (et même si le viaduc de GARABIT ne supporte pas un tonnage important) rouvrir la nuit, etc... - CARCASSONNE-RIVESALTES (en réhabilitant la portion neutralisée des Gorges de la Pierre Lys ??) permettant ainsi de désengorger les lignes littorales actuellement en limite de charge. Merci |
Réponse le 26/05/2009
Actuellement en France, toutes les lignes en service dont la vitesse pour les trains de voyageurs est supérieure à 220 km/h sont dédiées aux seuls trains à grande vitesse. Cependant il existe des exemples à l’étranger de ligne acceptant les trains de voyageurs à grande vitesse et des circulations de marchandises. Et le *contournement de Nîmes et de Montpellier sera mixte, comme l’est le tunnel sous les Pyrénées et la futures ligne Barcelone Figueras.
C’est pourquoi, dans le cadre des études préalables au débat public, réalisées en partenariat avec le Conseil Régional et 12 collectivités locales, il fut décidé de proposer au débat public des scénarios contrastés, dont un scénario de ligne nouvelle mixte (avec des trains voyageurs et des trains de marchandises) avec une vitesse de 220 km/h pour les TGV (cela équivaut au référentiel de la ligne actuelle entre Tours et Bordeaux) et une ligne à grande vitesse mixte avec une vitesse de 300 km/h pour les TGV.
Les gares nouvelles envisagées sur la ligne nouvelle seraient quant à elles exclusivement dédiées aux voyageurs, quelque soit le scénario de ligne nouvelle.
Quant à l’option fret via les lignes existantes :
Pour que le fret ferroviaire soit compétitif par rapport au transport routier, il faut que les trains puissent emporter une charge importante. Mais plus la charge est importante, moins les trains fret sont capables de gravir ou de descendre des pentes importantes pour des raisons de puissance de traction, de capacité de freinage et de résistance des attelages des wagons.
La ligne Béziers-Neussargues est une ligne de montagne avec des pentes importantes jusqu'à 3,5%. Une telle pente est raisonnable pour le routier, beaucoup moins pour le fret ferroviaire. Réseau Ferré de France (RFF) a reçu des demandes de circulations fret entre Béziers et le Monastier qui ont été étudiées par les entreprises de transport ferroviaires (SNCF et autres concurrents). La nécessité de mettre 2 à 3 locomotives par train a conduit à un projet de transport économiquement non viable pour ces entreprises ferroviaires. La ligne RFF n’est donc pas parcourue par des trains de fret, mais RFF n’en est pas responsable.
Moderniser cette ligne pour faire passer du fret nécessiterait de doubler la ligne (actuellement à voie unique) et tous les ouvrages d'art, de créer des tunnels et des viaducs sur un linéaire très important, de modifier toute l'alimentation électrique (les caténaires entre autres) pour la rendre compatible avec les standards internationaux sans pour autant atteindre des performances satisfaisantes. A titre de comparaison, la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan est un projet de 150 km, la ligne Béziers - Neussargues représente un linéaire de 280 km à moderniser en zone montagneuse.
Pour ce qui concerne la ligne Carcassonne - Rivesaltes, via la vallée de l'Aude, celle-ci est effectivement interrompue entre Quillan et St Martin Lys. RFF n'est plus propriétaire du foncier. Par ailleurs, cette ligne est à voie unique, dans un environnement montagneux et circulable à faible vitesse du fait de son caractère sinueux. Réaménager cette ligne pour en faire une ligne performante, à double voie et circulable à des vitesses moyennes ou élevées devient un projet complexe est extrêmement couteux. Le trajet est par ailleurs plus long de 20km par rapport à un passage par Narbonne.
D'autre part, les problèmes de saturation de ligne se situent entre Narbonne et Nîmes, la densité de circulation sur Perpignan-Narbonne-Carcassonne-Toulouse est beaucoup plus faible. Moderniser la ligne Carcassonne - Rivesaltes ne répondrait pas non plus à la problématique des circulations de transit ou à grande vitesse qui empruntent majoritairement la section Montpellier - Perpignan. |
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Question n°1570 de : CHANAUX Paul- 34500 BEZIERS - le 03/04/2009
Pourquoi proposer une ligne mixte voyageurs/fret dont les contraintes (tracé, profil, entretien, coût) ne sont favorables ni aux voyageurs ni au fret ? Pourquoi parler de "gares" qui renvoient au passé et non de "point d'arrêt" aptes à diffuser le trafic ? |
Réponse le 26/05/2009
L'un des objectifs des scénarios proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. Les scénarios, en permettant de faire circuler davantage de trains et en assurant une meilleure fiabilité du réseau ferroviaire en Languedoc-Roussillon (régularité, disponibilité, fiabilité), participeront à renforcer la pertinence du mode ferroviaire vis-à-vis de la route ; le tout dans un contexte de rareté des fonds publics (il est difficile de construire une ligne, peu raisonnable d’en envisager deux) et de forte attente en matière de délais.
Les scénarios de ligne mixte, c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises, sont favorables à l’ensemble des circulations puisqu’ils permettent de faire circuler les trains de voyageurs plus rapidement que sur la ligne existante, à 220 km/h ou à 300 km/h contre 160 km/h sur la ligne existante, et aux trains de marchandises en leur offrant des créneaux horaires de qualités et sans arrêts.
Concernant les caractéristiques de la ligne, il est effectivement nécessaire d’adapter le profil et le tracé pour permettre de faire circuler des trains de marchandises. Les coûts d’entretien et de maintenance de la voie sont également supérieurs pour un projet mixte. Néanmoins cela n’a aucune incidence sur les volumes de trafics voyageurs et marchandises. Les bilans socio-économiques des différents projets intègrent les surcouts de maintenance des projets mixtes, sur les 50 ans après la mise en service.
Une gare ou un point d’arrêt renvoie à la même logique de lieu permettant de monter et descendre du train. Actuellement nous préférons parler de pole d’échange, qui renvoie à l’image d’intermodalité, et donc de diffusion de l’effet grande vitesse sur le territoire. |
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Question n°1614 de : CRUCHET Claude- 66420 LE BARCARES - le 03/04/2009
Si le scénario LGV voyageurs 320 km/h était retenu, y a-t-il une option de développement vers la LGV voyageurs et fret 300 km/h et 120 km/h en cas de croissance du fret ou développement du ferroutage après 2020 ? Pour quel surcout ? |
Réponse le 27/05/2009
Le scénario LGV voyageurs à 320 km/h tel qu’il est proposé au débat public est un scénario dédié à la grande vitesse et donc non adapté aux trafics de marchandises. C'est-à-dire que le coût de ce scénario est estimé sur la base d’un référentiel grande vitesse uniquement, avec des pentes et rampes de 35‰, or les trains de marchandises ne peuvent franchir que les pentes et rampes de l’ordre de 12.5‰ (hypothèse prise par homogénéité avec les standards européens), ce qui explique pourquoi les scénarios mixte, acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises ont un coût plus élevé.
Donc si le scénario LGV voyageurs à 320 km/h était retenu, il existerait deux solutions pour pouvoir ultérieurement disposer d’une nouvelle ligne permettant de faire circuler les marchandises :
La première solution consisterait à réaliser une ligne nouvelle prévoyant une plate forme apte aux trains de marchandises (donc à 12.5‰). Dans ce cas cela reviendrait à construire un projet avec des caractéristiques identiques au scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h mais avec des réservations foncières sur une grande partie du linéaire. Le coût de cette ligne nouvelle, ayant deux voies dédiées TGV sur une plate forme à 12.5‰ et des réservations foncières, serait évidemment supérieur au coût du scénario de LGV voyageurs à 320 km/h dès sa construction alors qu’il ne verrait pas circuler plus de trains à sa mise en service. La rentabilité finale de ce projet serait donc altérée par cet investissement plus important pour des prestations égales à celles du scénario LGV voyageurs à 320 km/h.
L’autre solution consisterait à réaliser deux lignes nouvelles, l’une dédiée aux circulations voyageurs à grande vitesse avec des pentes et rampes de 35‰ et une seconde ultérieurement pour les circulations marchandises avec des pentes et rampes de 12.5‰. Chacune des deux lignes nouvelles devrait être réalisée avec les caractéristiques respectives pour chacun des types de trains (TGV et marchandises). Cela nécessiterait de réaliser 2 lignes nouvelles, dans 2 couloirs distincts puisque les caractéristiques en terme de pente et rampe et en terme de rayon de courbure sont différents entre les TGV et les trains de marchandises. Il serait a priori nécessaire de relancer des études préalables au débat public pour la seconde ligne afin d’identifier, en partenariat avec les collectivités et les associations de protection de l’environnement, un couloir de passage propre à une ligne dédiée aux circulations de marchandises. |
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Question n°1725 de : HENOCQUE TOMMY- 34090 MONTPELLIER - le 06/04/2009 Ne parait-il pas évident, compte tenu du cout et du gain de temps, qu' il faut privilégier le scénario 1 (LGV à 320 km/h) et le couloir de l' A9 (pour des raisons plus pratiques) ? |
Réponse le 26/05/2009
Si de votre point de vue les deux seuls critères à prendre en considération sont le coût du projet et les gains de temps offerts aux voyageurs, alors effectivement, le scénario de ligne à grande vitesse (LGV) voyageurs à 320 km/h est le meilleur scénario.
Toutefois, les objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan sont multiples. Ils ont été analysés au terme d’un important programme d’études, mené par Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, l’Etat, la Région Languedoc-Roussillon et 12 collectivités partenaires.
Concrètement, une ligne nouvelle en plus de la ligne existante permettrait de :
- Donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen,
- Renforcer la fiabilité et la qualité du service ferroviaire entre Montpellier et Perpignan en décongestionnant la ligne existante
- Réduire le temps des trajets entre les villes de la région et améliorer la fréquence des trains,
- Inciter à prendre le train plutôt que la voiture,
- Favoriser le transport de marchandises sur le rail plutôt que sur la route,
- Mettre en relation directe les agglomérations du Languedoc-Roussillon,
- Accompagner le dynamisme de l’économie régionale.
Pour certains de ces objectifs, ce sont les scénarios faisant cohabiter les trains de voyageurs et les trains de marchandises qui sont les plus favorables. Le gain de temps n’est pas forcément le seul critère à rechercher.
Le couloir « A9 » comme vous le nommez, n’est pas plus pratique que l’autre option, sauf à en préciser les avantages. |
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Question n°1796 de : CHANCEL NATHALIE- 34130 MAUGUIO - le 15/04/2009
Le choix d'une ligne "pure TGV" impliquerait-il que les trains espagnols pourraient l'emprunter ? Ou seuls les "TGV français" pourraient assurer les liaisons Montpellier-Barcelone par la ligne nouvelle ? |
Réponse le 16/06/2009
Quelque soit le choix du scénario retenu les matériels étrangers autres que les TGV pourront assurer la relation Montpellier-Barcelone.
Il convient de noter qu'actuellement, la Deutsch Bahn (DB) fait circuler des ICE 3 sur la LGV Est Européenne pour assurer la relation Paris - Francfort. Les rames Vélaros commandées par la DB seront opérationnelles en 2011, à l'horizon de mise en service de la LGV Rhin Rhône (Dijon-Mulhouse). Enfin, les rames ETR 500 de Trenitalia devraient rouler l’an prochain sur la LGV Paris-Lyon sur la relation Paris-Milan, étant donné que Trenitalia a fait officiellement une demande de sillons auprès de Réseau Ferré de France (RFF).
Bien entendu, ces matériels - tout comme les nouveaux que mettrait en service la SNCF - devront être munis des équipements de sécurité requis pour circuler sur le réseau ferré national : TVM, KVB, etc… |
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Question n°1978 de : ERENA Roger- 34270 CLARET - le 20/05/2009
Dans le scénario LGV 320km/h, quel serait le gain de temps sur Montpellier-Paris et Montpellier-Nice ? |
Réponse le 17/06/2009
Les gains de temps de parcours en direction de Paris et de Nice interviendront avec la réalisation du Contournement de Nîmes et de Montpellier à l’horizon 2015. Les gains de temps de parcours pourront être de l’ordre de 10 minutes pour les trains circulant sur ce contournement.
Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan n’apportera des gains de temps pour les montpelliérains qu’en direction du sud (Perpignan, Barcelone…) et du sud-ouest de la France (Carcassonne, Toulouse, Bordeaux…). |
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