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Questions et réponses
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Thème séléctionné : Gares existantes ou externes
Question n°16 de : granier pierre- 34500 béziers - le 04/03/2009 peut-on disposer d'un bilan économique des gares crées hors agglomération, comme celles de valence ou de lyon-satolas? |
Réponse le 23/03/2009
Le bilan socio-économique du projet a été réalisé globalement pour l'ensemble des investissements liés au projet. A ce stade très amont des études, les bilans par acteur ont été réalisés pour les acteurs suivants :
- Le groupe d'acteurs du transport ferroviaire (gestionnaires des infrastructures, autorités organisatrices et transporteurs), considéré ici comme un acteur,
- les gestionnaires des routes,
- les compagnies aériennes,
- les usagers du mode ferroviaire (voyageurs, chargeurs),
- l'Etat en tant que collecteur de taxes,
- les tiers.
Du fait du stade amont des études, les coûts d'investissements en infrastructures (voies ferrées et gares) ainsi que leur valeurs résiduelles en fin de période d'étude n'ont pu être rattachés à aucune activité ni à aucun acteur, car la répartition du financement du projet entre les différents maîtres d'ouvrages potentiels n'est pas connue à ce jour.
Les éléments de coûts d'exploitation des gares nouvelles ont été estimés selon des hypothèses simplificatrices (charges annuelles d'entretien et d'exploitation équivalentes à 0,5% du montant de l'investissement initial) et sont affectés au groupe d'acteurs du transport ferroviaire.
Les avantages et désavantages du projet liés à ces gares (gains de temps pour certains voyageurs utilisant ces gares, rallongement du parcours et dpnc perte de temps pour d'autres) sont compris dans les avantages globaux des usagers du mode ferroviaire.
En ce sens, si l'ensemble des éléments de coûts et d'avantages valorisables liés aux gares nouvelles ont été pris en compte, le bilan socio-économique spécifique à une gare nouvelle ou à l'ensemble des gares nouvelles n'a pas été réalisé en tant que tel et ne pourrait pas l'être en l'état (résultats non significatifs à ce niveau de détail en regard du degré de précision insuffisant de certaines données)
Néanmoins, on peut rappeler de manière qualitative pour l'instant les principaux avantages et inconvénients de ce type de gare hors agglomération :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
Par ailleurs, concernant les gares Lyon Satolas et Valence TGV en particulier, Les bilans LOTI (bilans rendus publics 3 à 5 ans après la mise en service) des LGV Rhône Alpes (1992 - 1994) et Méditerranée (2001) ont été publiés par Réseau Ferré de France en juillet 2008. Dans les dossiers d’enquête publique comme dans les bilans LOTI, le bilan économique a été réalisé pour l’ensemble des investissements liés aux projets et pas spécifiquement pour les gares nouvelles. En revanche, les bilans LOTI ont comparé pour les gares nouvelles les trafics et les effets sur l’aménagement du territoire et les activités économiques aux objectifs annoncés.
Les constats sont les suivants :
- Gare de Lyon Saint Exupéry TGV (mise en service en 1994)
A Lyon Saint-Exupéry, la gare jumelée avec l’aéroport visait à étendre la zone d’influence de ce dernier et à lui donner un avantage concurrentiel. Mais les passagers aériens en correspondance avec le TGV ne représentent que 0,5% du trafic de l’aéroport et cet investissement est donc encore loin d'être rentabilisé. Son rôle serait plus celui d’une gare-bis de l’Est Lyonnais, compte tenu de la quasi saturation de la gare de la Part-Dieu, mais ce potentiel ne s’est pas encore totalement exprimé. (Extrait du bilan LOTI de la LGV Rhône Alpes RFF Juillet 2006).
- Gares de Valence TGV, Avignon TGV et Aix en P TGV (mises en service en 2001) :
Les objectifs d'amélioration de desserte et de signal architectural de modernité des trois nouvelles gares TGV peuvent être considérés comme atteints, celui du développement local restant difficile à évaluer. (Extrait du bilan LOTI de la LGV Méditerranée RFF Juin 2007). |
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Question n°43 de : Roux Michel- 34090 Montpellier - le 07/03/2009 Concernant les nouvelles gares TGV de Nîmes et Montpellier, pourquoi ne sont-elles pas directement en connexion, et surtout celle de Montpellier, avec les aéroports (connexion directe rail/air comme à Lyon, Paris et à l'étranger) |
Réponse le 17/03/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
- Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
-Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Nîmes et Montpellier est limité. |
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Question n°96 de : Collon Marie-Claude- 34550 Bessan - le 08/03/2009 Y aura-t-il une gare à Bessan ? Elle existait déjà. |
Réponse le 17/03/2009
La ville de Bessan est située sur la ligne ferroviaire de Vias à Lézignan la Cèbe, actuellement exploitée pour du trafic fret exclusivement jusqu'à Lézignan La Cèbe. Dans ces conditions, une gare voyageur n'est pas possible mais des installations pour du trafic fret sont envisageables.
Réseau Ferré de France est par ailleurs en relation avec la Communauté d'Agglomération Hérault Méditerranée afin de voir la faisabilité d'une étude de potentiel touristique, voyageur et fret sur cette ligne. La ville de Bessan sera dans le périmètre d'étude. |
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Question n°253 de : PATE CAZAL Brigitte- 30730 SAINT MAMERT DU GARD - le 13/03/2009 Pourquoi mettre les gares au sud des villes de Nîmes et de Montpellier ?
Cette zone est surchargée et très économiquement ouverte alors que le nord est peu encombré et a besoin de cette ressource. |
Réponse le 23/03/2009
Le projet de ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier est situé en prolongement de la LGV méditerranée et passe au sud de Nîmes et au sud de Montpellier, ce qui conditionne un positionnement des gares nouvelles au sud de Nîmes et de Montpellier. Ce projet a fait l'objet d'une Déclaration d'Utilité Publique en mai 2005. |
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Question n°290 de : MARTINET Remy- 30510 GENERAC - le 15/03/2009 Quel est l'intérêt de construire des gares à l'extérieur des villes si le temps et le coût pour s'y rendre pénalise le train ? |
Réponse le 20/03/2009
1- Intérêt d'une gare nouvelle dans l'agglomération de Nîmes
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle, par exemple à Nîmes, doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Localisation de la gare nouvelle potentielle de l’agglomération de Nîmes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes. |
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Question n°293 de : HAFTECK Cécile- 34500 BEZIERS - le 15/03/2009 Pourquoi multiplier le nombre de gares ? |
Réponse le 20/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. |
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Question n°306 de : FABREGOUL Louis- 30500 SAINT AMBROIX - le 16/03/2009 Est-il prévu des dessertes des centres villes vers les nouvelles gares TGV ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 60 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon. Grâce aux TER, il sera possible de relier la gare centre de Nîmes à la gare nouvelle.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire. Grâce aux TER il sera possible de relier les gares centre de Nîmes et de Alès à la gare nouvelle.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°353 de : VALTON Michel- 30129 MANDUEL - le 17/03/2009 Quelle est la réalité des nouvelles gares envisagées ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - expertise complémentaire - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°383 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009 Pourquoi ne pas retenir le schéma le plus simple et le plus économique, c' est à dire :
- une nouvelle gare LGV entre Nîmes et Montpellier
- une nouvelle gare LGV à Narbonne
- une nouvelle gare LGV à Perpignan
Quelles sont les autres propositions ? Y a-t-il un comparatif des couts entre les différentes solutions ? |
Réponse le 24/03/2009
1- Localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
Les potentielles gares nouvelles de Narbonne et de Perpignan, sont elles, proposées au débat.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Coût des potentielles gares nouvelles
Le coût des gares nouvelles varient suivant la complexité de l’ouvrage (gare simple à 4 ou 6 voies, interconnectée ou non, à plat ou sur deux étages, …). Pour le scénario à 5 gares, le cout global avoisinerait les 660 M€. Pour le scénario où une seule gare nouvelle serait réalisée à Montpellier, le cout serait d’environ 160 M€. Enfin, dans le scénario à 4 gares, dont une commune aux bassins de vie de Béziers et Narbonne, le coût avoisinerait les 570 M€. |
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Question n°384 de : MACKOWIAK ALFRED- 30240 le grau du roi - le 17/03/2009
Le problème des gares nouvelles est aussi le problème de parking. Exemple le parking de la gare TGV d' Avignon est toujours saturé, on a des difficultés pour trouver une place de parking. Qu'est il prévu pour le stationnement des voitures ? Quelle serait la capacité des parkings ? |
Réponse le 27/03/2009
Lors de la conception des gares nouvelles de la LNMP, la SNCF a porté une attention toute particulière au dimensionnement des parkings.
En effet, malgré une évolution significative de l'utilisation de modes de transport collectifs (TER, car, bus, tramway) ou de modes "doux" (vélo, piéton) encouragée par les collectivités , la voiture particulière devrait rester, à l'horizon de la LNMP, un mode d'accès choisi par un grand nombre de voyageurs.
Lors des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public, la SNCF a réalisé les études des gares nouvelles en prenant en compte des hypothèses de répartition modale de l'accès aux gares, définies en collaboration avec les collectivités. Les projets d'évolution de l'infrastructure (tramway, bus, fer, route) à l'horizon de la LNMP ont été pris en compte.
La SNCF a rédigé un rapport intitulé "études des gares nouvelles", accessible sur le site de la CPDP (www.debatpublic-lnmp.org), dans lequel sont décrits les principes de fonctionnement et d'accessibilité des gares nouvelles, ainsi que le positionnement et le dimensionnement des parkings.
A titre d'exemple, la SNCF prévoit, sur le site de la gare nouvelle de Montpellier, la réalisation d'un parking de l'ordre de 6000 places. Les autres valeurs sont consultables dans le rapport précité. |
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Question n°409 de : DOUSSAUD BERNARD- 34500 BEZIERS - le 17/03/2009 Pourquoi 5 gares en plus ? (voyageurs) Les gares existantes ne peuvent elles pas suffire ? |
Réponse le 25/03/2009
1- Nombre et localisation des potentielles gares nouvelles
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Pour chaque agglomération, si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle, par exemple dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Intérêt d’une gare nouvelle
Nous pouvons rappeler de manière qualitative pour l'instant les principaux avantages et inconvénients d’une gare nouvelle :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs |
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Question n°418 de : RODRIGUEZ GERARD- 11600 CONQUES SUR ORBIEL - le 17/03/2009 Pourquoi une gare TGV à Béziers ? Narbonne à 27 Km et Montpellier à 50 Km, pourquoi une gare TGV à Nimes ? Montpellier à 50 Km et Avignon à 40 Km, le département de l' Hérault a -t -il besoin de 3 gares TGV ? Économie 1,2 milliards, plus de gares plus d' arrêts, temps perdu sur le trajet Paris Perpignan Barcelone |
Réponse le 25/03/2009
1- Localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. L’analyse doit effectivement dépasser le seul cadre des limites administratives.
2- Intérêt d’une gare nouvelle
Nous pouvons rappeler de manière qualitative pour l'instant les principaux avantages et inconvénients d’une gare nouvelle :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs |
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Question n°438 de : CHAPIN GILBERT- 34340 MARSEILLAN - le 17/03/2009 Quel est le périmètre exact du débat ? Puisqu' il s' agit de la section Montpellier-Perpignan, on peut supposer que le contournement de Nimes et de Montpellier est acquis mais ce n'est pas évident. En effet, dans les scénari 1 et 3, il y a des gares nouvelles à Nîmes et Montpellier, alors que dans le 2ème scénario seul Montpellier est cité. Quand est il pour Agde ? et son énorme clientèle avec le Cap ? |
Réponse le 25/03/2009
Le périmètre du débat s'étend de Nîmes à Perpignan. Le Contournement de nîmes et de Montpellier est pris en référence pour le débat public (considéré comme réalisé en 2020).
La gare actuelle d'Agde continuera d’être desservie par les TGV quelque soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne à Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d'une gare nouvelle dans le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois », l'utilisation du mode routier serait imposés aux estivants que ce soit en transport en commun ou en voiture de location.
Dans le cas d'une gare nouvelle dans le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain, les estivants pourraient utiliser le TER, en correpondances avec le TGV pour se rendre dans les gares de Vias, Agde ou Marseillan.
Dans le cas d'une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, les estivants pourraient utiliser le TER pour se rendre dans les gares de Vias, Agde ou Marseillan.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare centre mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à près de 74 TGV par jour via les gares de Béziers qu'elles soient en centre ville ou à l'extérieur. |
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Question n°499 de : THUET JEAN- 11100 ARMISSAN - le 18/03/2009 Pourquoi des gares nouvelles ? N' est -il pas possible de réduire les frais en aménageant les gares existantes ? |
Réponse le 25/03/2009
Avantages / inconvénients des gares nouvelles
Nous pouvons rappeler de manière qualitative les principaux avantages et inconvénients des gares nouvelles :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire entre gares (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile) ce qui doit ensuite
- accentuer le report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
Création de gares nouvelles / Aménagement des gares existantes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Narbonne n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat: le secteur à l’ouest de Narbonne, le secteur entre Béziers et Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°507 de : DELIANE JEAN- 66000 perpignan - le 18/03/2009 Je suis pour la solution LGV 320 Km/h mais pourquoi ne pas utiliser, quand cela est possible, les gares historiques ? |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle demeurera la gare de desserte TGV. Elle pourrait éventuellement être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle pour permettre au TGV d’arriver jusqu’en centre ville depuis la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, par exemple dans le bassin de vie de Perpignan les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°540 de : CHABBERT ANDRE- 11200 LEZIGNAN CORBIERES - le 18/03/2009 Pour limiter le déplacement des véhicules motorisés, ne doit-on pas priviligier le passage des TGV dans les gares existantes ?(scénario 3) |
Réponse le 10/04/2009
A l’horizon 2020, l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales. Dans ce cas précis, l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) et une partie du fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée/sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch notamment).
Concernant les autres agglomérations du Languedoc-Roussillon, il est tout à fait envisageable d’avoir une ligne nouvelle disposant de raccordements pour desservir les gares actuelles, évitant ainsi la création de gares nouvelles. Cela a été étudié dans le cadre du scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Ceci serait donc déclinable pour le scénario 3.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°552 de : LAVIGNE ARNAUD- 30000 NIMES - le 18/03/2009
Choix de nouvelles gares : buts et inconvénients ? |
Réponse le 01/04/2009
Eléments de réponses apportés par RFF
Sont mentionnés ci-dessous de manière qualitative les principaux avantages et inconvénients d’une gare nouvelle :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire,
- report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière d’effet de serre et de pollution de l’air,
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret – si la ligne est mixte)
- libération des capacités de la gare en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de la nouvelle gare
- moins bonne desserte du centre ville par TGV (éventuellement compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- coût des nouvelles infrastructures (routes) et service de transport en commun à mettre en place par la ville/agglomération
I n’y a donc pas de réponse absolue, la question devant être posée au cas par cas.
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Concernant les temps de parcours, ils dépendent du secteur d'implantation d'une potentielle gare nouvelle, mais surtout de la qualité de la correspondance TER/TGV, lorsque celle-ci est possible.
Ce dernier point relève de l'autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil Régional et de l'entreprise ferroviaire qui assure le service TER, actuellement la SNCF.
Eléments de réponses apportés par la SNCF
De par leur présence historique dans les villes, les gares de centre ville, sous maîtrise d’ouvrage de la SNCF jouent un rôle essentiel en constituant une première ossature de desserte ferroviaire.
Dans le cadre des projets de lignes nouvelles, en complément de ces gares existantes, les deux objectifs suivants peuvent amener à envisager la création d’une gare nouvelle :
· desservir des populations jusqu’à présent à l’écart de la grande vitesse, notamment en offrant une porte d’entrée supplémentaire
· optimiser le compromis entre le temps d’accès aux gares et le temps de parcours ferroviaire.
De plus, certains sites de gares actuelles peuvent présenter des difficultés importantes en termes d’augmentation de capacité (par exemple en termes de nombre de voies et de quais), ce qui pourrait limiter le développement de l’offre envisagée à l’avenir.
Face aux enjeux de création d’une gare nouvelle, les réflexions prennent en compte la situation actuelle et les prévisions d’évolution de leur contexte en termes :
· de bassins de vie et de tissu socio-économique
· de conditions d’accessibilité et d’intermodalité des sites de gares, en incluant l’analyse des gares centre-ville
· de complémentarité avec les infrastructures actuelles, notamment pour le TER et les services Intercités à Grande Vitesse potentiels. La présence de raccordements efficaces entre la ligne nouvelle et la ligne classique, à proximité des gares centre-ville revêt à cet égard une importance toute particulière.
La possibilité de réaliser des correspondances TGV/TER en gare nouvelle est essentielle, afin :
· de permettre d’accéder efficacement au coeur des villes (même si certaines gares nouvelles pourraient se situer en zone urbaine dense, compte tenu des projets de développements de certaines agglomérations à l’horizon de la mise en service des gares nouvelles),
· et, plus largement, d’augmenter la zone de chalandise de la gare en question en bénéficiant du maillage des services TER.
A titre d’illustration, les pré-études fonctionnelles préparatoires au débat public de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ont permis d’estimer les principes de correspondances TGV/TER pour les sites de gares nouvelles étudiés. Ces correspondances peuvent être envisagées en utilisant les missions TER cadencées prévues sur ligne classique, éventuellement complétées par des « navettes » TER entre gares existantes et gares nouvelles, en fonction des besoins.
Les phases d’étude ultérieures permettront de préciser l’organisation et la consistance de ces correspondances TGV/TER.
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Question n°567 de : BELLANCOURT JACKIE- 34420 PORTIRAGNES - le 18/03/2009 Est-il envisagé d' installer les nouvelles gares dans la zone des aéroports existants ?(Nimes Montpellier Béziers et Perpignan ) ? problème des liaisons et des parkings. |
Réponse le 07/04/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs.
A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale.
Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport dans les zones des aéroports du Languedoc-Roussillon est limité. |
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Question n°584 de : TALARIE CHRISTIAN- 66330 CABESTANY - le 18/03/2009 Les différents scénarii annoncent des gains de temps de ville à ville. Mais quel sera le gain réel compte tenu du temps de trajet entre une gare nouvelle et le centre de la ville desservie ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le projet de ligne nouvelle Montpellier – Perpignan, propose environ 150 kilomètres de ligne pour relier Montpellier à Perpignan. Le temps de parcours entre Perpignan et Montpellier, en 2020 grâce au projet, dépendra du scénario choisi. Actuellement d’environ 1h30 min, ce temps pourrait être réduit de 35 à 45 minutes entre Perpignan (gare nouvelle) et Montpellier (gare nouvelle).
En 2020, les prévisions de la SNCF prévoient qu’environ 70 TGV desserviront Perpignan, soit par la gare actuelle, soit par une gare nouvelle. Dans le cas de la création d’une gare nouvelle à Perpignan, la répartition envisagée par la SNCF est la suivante :
Gare actuelle : 14
Gare nouvelle : 56
Les deux possibilités d’implantation d’une gare nouvelle à perpignan proposées au débat sont:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
Dans l’hypothèse d’une desserte via une gare nouvelle, le temps de parcours dépendra de la localisation de cette gare nouvelle, de la fréquence des navettes et du temps pour changer de train en gare nouvelle.
La fréquence des navettes dépend du conseil régional, autorité organisatrice des transports express régionaux (TER). Idem s’il s’agit d’une navette par bus, dont la compétence revient soit au Conseil général soit à l’agglomération.
A titre d’exemple, le trajet en navette TER au départ de Perpignan centre vers le secteur de Rivesaltes nécessiterait de l’ordre de 6 à 7 minutes, auquel il conviendrait d’ajouter le temps de correspondance et la marge sur l’horaire pour être sûr d’arriver avant le TGV en correspondance. Mais ce temps de trajet TER serait de toute façon réalisé par le TGV s’il partait de Perpignan centre (le TGV et le TER ont la même vitesse sur la ligne classique). Le surplus de temps serait donc celui du à la correspondance en gare nouvelle et à la marge sur l’horaire. |
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Question n°595 de : GRAWIER LUCETTE- 34370 MAUREILHAN - le 18/03/2009 Pourquoi créer des gares " déshumanisées " en plombant le cout donc de nos impots et l' environnement, alors qu' il existe de gares au coeur de villes ? Est-ce que quelques trains en valent la peine ? |
Réponse le 08/04/2009
Avantages / inconvénients des gares nouvelles
Nous pouvons rappeler de manière qualitative les principaux avantages et inconvénients des gares nouvelles :
Avantages :
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville
- gagner sur le temps de trajet ferroviaire entre gares (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile) ce qui doit ensuite accentuer
- le report modal de la voiture vers le train, d’où des gains en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de pollution de l’air
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
Inconvénients :
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- coût des nouvelles infrastructures (routes) et service de transport en commun à mettre en place par la ville/agglomération
I n’y a donc pas de réponse absolue, la question devant être posée au cas par cas.
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en communs, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®).
Création de gares nouvelles / Aménagement des gares existantes
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle demeurera la gare de desserte TGV. Elle pourrait éventuellement être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle pour permettre au TGV d’arriver jusqu’en centre ville depuis la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat: le secteur au nord-est de Béziers, le secteur à l’est de Béziers, le secteur entre Béziers et Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°597 de : VERDIERE ALAIN- 30420 CALVISSON - le 18/03/2009 L' arrivée d' une gare TGV va modifier l' urbanisme des agglomérations et créer un pole ancien Vieille Ville et nouveau avec la proximité de la gare. Avez vous pris en compte avec la population et ses élus, de leur souhait ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat: le secteur de Manduel, le secteur de Campagne, le secteur de Campagnol.
Ces secteurs d’implantation de gare nouvelle sont le fruit d’études menées par Réseau Ferré de France (RFF) et la SNCF dans le cadre des études préalables au débat public, partagées avec les collectivités partenaires du projet : Le conseil régional et 12 autres collectivités: dont le Conseil général du Gard, et l’agglomération de Nîmes.
RFF, maître d’ouvrage du projet, attend donc de ce débat que les habitants et acteurs du Languedoc-Roussillon formulent leurs attentes quand à l’opportunité et la localisation des gares nouvelles.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°601 de : MARCO DENISE- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Quelle est l' utilité d' avoir tant de gares nouvelles ? |
Réponse le 08/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°619 de : OLIVIER JEAN LOUIS- 66150 ARLES SUR TECH - le 18/03/2009 En cas de construction de gares nouvelles, quelles sont les liaisons prévues celles-ci et les gares actuelles et entreront-elles en fonctionnement en meme temps que la ligne nouvelle ? |
Réponse le 10/04/2009
1- Liaison gare nouvelle/gare centre
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
Pour ces deux sites il pourrait être possible d’envisager une navette TER pour relier la gare nouvelle à la gare centre. A défaut d’une interconnexion ferroviaire, il faut envisager la création d’une liaison routière par transport en commun.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Mise en service des gares nouvelles
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle est confirmée, sa mise en service pourrait être effective en même temps que la mise en service de la ligne nouvelle, c'est-à-dire à l’horizon 2020. Mais il est possible de différér sa réalisation, suivant les avis formulés, tout en réservant le foncier |
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Question n°621 de : PRUDHOMME Marie-Joëlle- 66000 PERPIGNAN - le 18/03/2009 Pourquoi tant d'arrêts entre Montpellier et Perpignan ? |
Réponse le 08/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°643 de : VOISIN GERY- 34000 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Pourquoi pas la création de 4 nouvelles gares ( Nimes / Montpellier/ Béziers-Narbonne / Perpignan ) au lieu d' une seule ( Montpellier ) dans la solution : ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h ? |
Réponse le 08/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Vous pouvez donc combiner votre propre scénario au niveau des gares nouvelles. Il est tout à fait possible d’imaginer 4 gares nouvelles dans le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220km/h et fret à 120km/h ». »
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°695 de : SOULIE ROBERT- 34450 VIAS - le 19/03/2009 Comment seront assurées les liaisons gares TGV Nouvelles aux gares des centres villes actuelles ? Pour fret ? |
Réponse le 10/04/2009
Pour les gares « voyageurs » :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante et la gare existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ce qui favoriserait les relations entre la gare nouvelle et les gares actuelles d’Agde, Vias et Béziers.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Cela favoriserait également les relations entre la gare nouvelle et les gares actuelles d’Agde, Vias et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Pour les marchandises :
La quasi-totalité du trafic fret ne se fait pas à proprement parler à partir d'une gare fret, mais à partir ou à destination d'installations spécifiques. C'est sur ces installations que Réseau Ferré de France (RFF) travaille:
- les Chantiers de Transport Combiné (CTC) dont les principaux se situent à Perpignan et au Boulou. RFF et les collectivités locales effectuent actuellement des travaux d'agrandissement du CTC de Perpignan afin de doubler sa capacité de traitement de conteneurs.
- les plateformes d'autoroute ferroviaire, avec pour la région Languedoc-Roussillon la plateforme du Boulou pour des trains à destination du Luxembourg. RFF mène une réflexion pour doter la région d'une plateforme dont la capacité permettra d'augmenter significativement le nombre de trains d'autoroute ferroviaire à l'horizon de la ligne nouvelle.
- les Installations Terminales Embranchés (ITE). Ce sont des installations qui permettent aux trains fret de rentrer directement sur des sites industriels équipés d'installations de chargement et de déchargement performantes, optimisant ainsi les coûts logistiques de manutention. RFF accompagne les industriels dans leurs démarches et peut réaliser une partie ou la totalité de leurs installations ferroviaires.
Ces installations permettant de réaliser du transport ferroviaire de marchandises sont reliées à la ligne existante. Si la ligne nouvelle est mixte (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de marchandises) alors une partie de ces trains pourraient être reportés sur la ligne nouvelle grâce à des raccordements entre la ligne existante et la ligne nouvelle. Si la ligne nouvelle est une ligne à grande vitesse (LGV) dédiée aux seuls trains de voyageurs, les TGV, alors tous les trains de marchandises circuleront sur la ligne existante. |
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Question n°708 de : JOUVE PHILIPPE- 30390 ESTEZARGUES - le 19/03/2009 Envisagez vous des gares multimodales, où les divers moyens de transports publics, puissent être rassemblés sur un site commun. |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
L’accessibilité de la gare nouvelle via les transports en commun sera de la compétence des collectivités locales. Ce sont ces collectivités qui détermineront les moyens mis en place pour assure la multimodalité au sein des gares nouvelles. Le site qui sera retenu, si gare nouvelle, devra permettre de faciliter la mise en œuvre de tels dispositifs. La SNCF estime qu’environ 20% des voyageurs arrivent à la gare par transport en commun (TER, Tramway, bus, car, …).
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°728 de : FAGES Bernard- 34500 BEZIERS - le 19/03/2009 Je ne comprends pas cette volonté de positionner les gares TGV en rase campagne, pouvez-vous en donner les raisons ? |
Réponse le 14/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Il n’y a donc pas de volonté affichée de créer coute que coute des gares nouvelles, ni de les positionner alors en « rase campagne ».
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre avantages et inconvénients suivant que la gare est la gare actuelle ou une gare nouvelle à l’extérieur du centre-ville.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un potentiel nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°733 de : VINCENTI MICHEL- 34150 GIGNAC - le 19/03/2009 Comment seront assurées les correspondances entre les gares nouvelles et les gares centre ville pour la continuité des voyageurs TGV + TER ? Le prix de ces correspondances sera-t-il compris dans le prix du billet ou en supplément ? |
Réponse le 16/04/2009
1- Localisation de la gare nouvelle potentielle de l’aire de Montpellier et Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier et/ ou une au sein de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1. La desserte sera donc assurée par le tramway et non le TER dans ce cas.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Liaison gare nouvelle – gare centre et prix du billet
La liaison entre la gare nouvelle et la gare actuelle, si elle se fait par le mode ferroviaire sera payante, mais compris dans le prix du billet (logique de trajet de porte à porte). La politique tarifaire pour la partie du trajet effectuée par TGV est du ressort des transports (aujourd’hui la SNCF mais en 2020 il y aura de nouvelles compagnies, comme pour le transport aérien). Le prix de la navette TER sera à priori défini par l’autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil régional. Mais vous n’aurez certainement qu’un billet et un prix global pour ces deux trajets.
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Question n°735 de : DUBOIS NADIA- 11100 NARBONNE - le 19/03/2009 Quelles seront les gares desservies pour la ligne TGV voyageurs ? |
Réponse le 16/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Ensuite, chaque compagnie ferroviaire décidera de sa stratégie de desserte. En 2020 (dès 2011 en fait), plusieurs compagnies et non plus la seule SNCF pourront opérer des dessertes TGV en Languedoc-Roussillon, avec des politiques d’arrêt différentes.
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Question n°738 de : BASSON ANDRE- 66240 ST ESTEVE - le 19/03/2009 Pourquoi investir dans 5 gares nouvelles ? |
Réponse le 16/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Au final, le nombre de gare sera compris entre 1 et 5 ; le cas de trois gares nouvelles entre Nîmes et Perpignan, non présenté au travers des 4 scénarios, est tout à fait envisageable.
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Question n°770 de : DELCLOS GERMAINE- 66000 PERPIGNAN - le 19/03/2009 Dans le cas ou il y aurait une deuxième gare, l' ancienne gare serait-elle maintenue ? |
Réponse le 16/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée la gare centre sera bien évidemment maintenue. Elle gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens et d’une partie des circulations TGV qui continueront de desservir la gare actuelle.
Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Perpignan et Narbonne, contre 28 aujourd’hui. Ces trains TER desserviront la gare actuelle.
Dans le cas d’une nouvelle gare, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 14 arrêts en gare actuelle de Perpignan, selon les estimations de la SNCF.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°771 de : ABEL FRANCOISE AGDE LE GRAU - le 19/03/2009 Les gares seront-elles améliorées ? Les gares en périphérie ne sont pas pratiques ni facilement utilisables. |
Réponse le 16/04/2009
Les projets de lignes nouvelles s’accompagnent généralement de rénovation des gares et de leurs abords, notamment les accès ou de la création de gare nouvelle avec les dernières fonctionnalités en matière de facilités.
Les études de la SNCF ont pris en compte de possibles améliorations des gares actuelles, tant pour la capacité d’accueil des voyageurs en gare que pour l’offre de places de parking.
Dans tous les cas, des TGV continueront de desservir la gare actuelle d’Agde d’après les prévisions de dessertes de la SNCF.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, si l'opportunité de créer une gare nouvelle n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers- Agde est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
Tout dépend évidemment du lieu d’origine du trajet centre ville ou commune limitrophe.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un potentiel nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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A défaut de disposer depuis votre village d’une desserte ferroviaire vers la gare TGV (nouvelle ou actuelle), il reviendra aux collectivités locales (communauté d’agglomération, conseil général) d’envisager la création d’une liaison par les transports en commun vers la gare. |
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Question n°785 de : MARCEROU HENRI- 30129 MANDUEL - le 19/03/2009 Ou se trouveront les gares nouvelles ? Aux intersections ou en pleine nature ? |
Réponse le 16/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
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Question n°797 de : DIOTTE BRIGITTE- 34090 MONTPELLIER - le 19/03/2009 Pour les gares hors agglomération, quelles types de navettes sont prévues ? |
Réponse le 16/04/2009
Dans le cas de Montpellier, deux sites de gares nouvelles sont proposés au débat public, tous deux situés au sein de l’agglomération.
Dans tous les cas, des TGV continueront de desservir la gare actuelle de Montpellier.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER, grâce à des navettes TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
Ces services doivent être complétés par la mise en place de services de transports en commun complémentaires nécessaires au bon rabattement des voyageurs (car, bus, taxi, mode doux).
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org ) -rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
2- Liaison vers la gare nouvelle :
Si une gare nouvelle est réalisée dans l’agglomération de Montpellier, plusieurs possibilités de liaison vers cette gare nouvelle sont envisagées suivant le site retenu (cf. ci-dessus) :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre, on peut par exemple utiliser le réseau TER en prévoyant des dessertes qui s’arrêtent en gare nouvelle pour des correspondances TGV (cas d’une gare interconnectée). On peut également envisager une desserte par transport en commun tel que le tramway (cas d’une gare nouvelle interconnectée avec le réseau TAM).
- Dans tous les cas, il convient de compléter cette accessibilité par des accès modes doux (piéton, vélo) quand le site n’est pas trop éloigné de l’urbanisation et des accès routiers performants (pour les véhicules particulier, qui restent le moyen d’accès le plus utilisé et les transports en commun par bus et cars).
Il reviendra aux collectivités locales (communauté d’agglomération, conseil général) d’envisager la création d’une liaison par les transports en commun vers la gare nouvelle. |
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Question n°806 de : AZIZ Adrienne- 30000 NÎMES - le 20/03/2009 Les gares de centre ville nous servent bien et en sont plus convenables que celles en périphérie, pour les voyageurs et surtout pour les touristes, les résidents et les étudiants. Avec une deuxième ligne est-ce que cela peut être uniquement pour le fret (voie d'évitement) avec peut être une halte/dépôt au sud de Nîmes, en laissant la gare actuelle au centre pour les voyageurs ? |
Réponse le 16/04/2009
Les avis divergent sur le positionnement des gares suivant que l’on habite proche de la gare actuelle ou en périphérie et que l’accès au centre ville est délicat.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
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Question n°816 de : GASPARIK René- 34160 SAINT DREZERY - le 20/03/2009
Des gares nouvelles : oui. Avec des stationnements gratuits : oui. Non à l'image de Valence TGV. Peut-on envisager une telle situation ? |
Réponse le 07/04/2009
En tant que maître d'ouvrage des gares, la SNCF a réalisé les études des gares nouvelles de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
La SNCF estime que les futures gares nouvelles envisagées doivent être interconnectées avec une ligne classique, de façon à permettre des correspondances TGV/TER pour en améliorer l'accessibilité depuis un territoire le plus large possible.
De manière générale, les prix proposés dans les parcs de stationnement sont en cohérence avec les investissements d'infrastructure réalisés par la SNCF et les coûts d’exploitation de ces parcs d’une part, et les prix du stationnement dans la zone d’autre part.
La politique tarifaire est conçue pour favoriser les rotations dans le cas du stationnement courte durée (avec par exemple une gratuité pour les premières minutes).
Pour les autres types de stationnement, les tarifs à l’heure sont fortement décroissants en fonction de la durée puis se stabilisent.
Enfin, pour les gares existantes comme pour les gares nouvelles, la contribution des collectivités publiques permet d'alléger les charges de la SNCF et se traduit alors par une baisse du prix du stationnement.
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Question n°823 de : CARTAN Pierre- 34200 SETE - le 20/03/2009 Quelle liaison sera assurée entre les gares projetées de la ligne nouvelle et les gares principales de la ligne actuelle sur la section Montpellier-Narbonne ? |
Réponse le 16/04/2009
Dans le cas de Sète, la gare actuelle continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant directement les correspondances TGV/TER.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au sein des divers bassins de vie entre Nîmes et Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°831 de : BERTON Louis- 34270 LES MATELLES - le 20/03/2009 Les nouvelles gares sont-elle prévues à la croisée des lignes anciennes et nouvelles pour des liens voyageurs TER-TGV ou TRAM-TGV ? |
Réponse le 16/04/2009
La recherche de secteur à la croisée des lignes nouvelles et actuelles a été étudié, mais ne constitue pas une obligation. D’autres critères rentrent en ligne de compte, comme la structuration des territoires, des agglomérations et les futurs projets de développement déjà planifiés.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1 (interconnexion Tramway)
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER (interconnexion TER).
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°854 de : PALANCHON ANDRE- 34080 MONTPELLIER - le 20/03/2009
Pour secteur de Montpellier rendre obligatoire une liaison intra urbaine entre centre ville et gare TGV, aéroport, la 3ème ligne de tram en voie de construction à Montpellier va -t-elle favoriser cela ? |
Réponse le 07/04/2009
La connexion entre les deux gares est effectivement nécessaire. Une desserte est envisagée par prolongement de la ligne 1 après Odysséum ; la 3ème ligne de tramway sur la route de la mer permet cependant d'amorcer des réflexions sur d'autres points de contacts. |
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Question n°876 de : DUPUY HENRI- 11100 SALLES D'AUDE - le 20/03/2009 Une gare TGV à Salles d' Aude ? Pourquoi 5 gares entre Nîmes et Perpignan, 4 gares devraient suffire. |
Réponse le 17/04/2009
1- Gare nouvelle à Salles d’Aude
Le site de Salles d’Aude a fait l’objet d’une annonce par le Président de Région. Mais ce secteur ne se situe pas dans les couloirs de passage retenus par les partenaires qui ont décidé des couloirs à présenter au débat. Ce site n’a donc pas été étudié comme potentiel secteur d’implantation d’une gare nouvelle. Il n’est donc pas proposé au débat.
2- Localisation des potentielles gares nouvelles, dont celle de Narbonne
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le nombre final de gares nouvelles n’est donc pas arrêté. |
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Question n°879 de : ALABERT Mireille- 66740 SAINT GENIES DES FONTAINES - le 20/03/2009 Pourquoi des gares nouvelles qui vont gêner ceux qui changent de train et ne rien apporter sinon des frais pour l'usager qui change de train ? |
Réponse le 17/04/2009
1- Avantages / Inconvénient d’une gare nouvelle
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
|
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
|
Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
|
- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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2- Localisation de la potentielle gare nouvelle de Perpignan
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°914 de : BAUDMONT Fabert- 66650 BANYULS SUR MER - le 20/03/2009
Les gares nouvelles sont-elles raccordées par fer aux gares existantes ? accès pour les personnes âgées ou handicapées ? |
Réponse le 20/04/2009
La notion de réseau ferroviaire est très importante pour Réseau ferré de France et la connexion entre tous les points de ce réseau est recherchée. Néanmoins, elle n’est pas exclusive et parfois d’autre mode de transport en commun assure cette connexion, tel que le tramway ou le bus, localement mieux adaptée aux enjeux.
1- Potentielle gare nouvelle de Perpignan
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Perpignan. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Perpignan n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée. Ce réaménagement éventuel devrait s’accompagner de la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle pour permettre l’accès des trains grande ligne jusqu’à la gare actuelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante Montpellier-Perpignan. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Accès pour les personnes handicapées
Les gares nouvelles devront être conformes à la loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées (loi n°20056102). Cette loi préconise le principe général de non discrimination et oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances. Elle précise que les services de transport collectif devront être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite. Elle fixe également un délai de 10 ans à compter de sa publication soit au plus tard le 12 février 2015 pour la mise aux normes des gares existantes.
Elle définit que l’accessibilité de tous aux transports collectifs relève d’une responsabilité partagée entre les gestionnaires d’infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF) pour le réseau ferré national, l'Etat, les Conseils Régionaux, les départements ou les communes.
En ce qui concerne le domaine ferroviaire, la loi prévoit l’élaboration de schémas directeurs d’accessibilité :
• Le schéma directeur national d’accessibilité a été approuvé par décision ministérielle en date du 11 juin 2008. Dans notre régions 7 gares nationales sont concernées : Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan ainsi que 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes.
• Le schéma directeur régional, conduit par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, devrait être validé fin juin. Il traite des 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes et de 20 autres gares régionales ainsi que de haltes ferroviaires.
Ces documents ont été élaborés dans le cadre d’une concertation organisée aux différentes phases de la démarche avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ils présentent un état des lieux des gares, précise les objectifs à atteindre dans le cadre des travaux d’accessibilité et définissent une programmation indicative.
A l’échelle régionale, RFF devrait engager en 2009 et 2010 sur son périmètre (mise en accessibilité des quais), 23 études préliminaires de faisabilité. Ces études visent notamment à étudier les conditions de pose d’ascenseurs ou de rampes dans les gares munies de passages sous terrain ou envisage la rénovation des passages planchéiés, pour les gares à fréquentation plus réduite. Les gares traitées feront également l’objet de travaux de pose de bandes podotactiles, de mises aux normes, le cas échéant des escaliers existant. Ces travaux ne pourront être réalisés qu’à la condition de réunir les financements nécessaires, RFF participant généralement dans le cadre d’une enveloppe nationale.
Les gares de NIMES et MONTPELLIER qui bénéficient du plan de relance national seront traitées respectivement en 2009 et 2010.
En ce qui concerne les nouveaux réseaux, ces derniers devront être accessibles dès leur mise en service. |
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Question n°919 de : ROYER CECILE- 66700 ARGELES SUR MER - le 20/03/2009 Pourquoi une gare TGV dans des aéroports régionaux avec des dessertes terminales vers les villes ? Et une perte de temps ? |
Réponse le 20/04/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont
révélateurs :
_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000, soit 50 fois moins) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Perpignan-Rivesaltes est limité. |
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Question n°923 de : PACAUD christiane- 34110 FRONTIGNAN - le 20/03/2009 Si il y a constructions de gares nouvelles, comment seront-elles desservies ? Le temps gagné sur le trajet en TGV ne sera -t-il pas reperdu dans les transferts pour rejoindre cette soi disant nouvelle gare ? Je pense qu'il est quand même intéressant que les gares importantes restent en centre ville ce qui est un avantage par rapport aux aéroports situés en périphérie des villes. |
Réponse le 20/04/2009
La problématique des gares nouvelles doit être analysée au cas par cas, selon les agglomérations.
Réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de la réalisation est de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
L'objet du débat public est de débattre dans un premier temps de l'opportunité de la gare nouvelle puis dans un second temps de sa localisation potentielle.
De manière générale, pour que la desserte TGV® soit un succès de fréquentation, il faut que l’offre «rencontre» son public, soit au centre de la ville – comme pour les gares existantes - soit en périphérie d’agglomération – comme pour les gares nouvelles.
L'opportunité d’une gare nouvelle doit nécessairement prendre en considération deux critères :
- les services attendus pour cette gare : meilleure accessibilité, intermodalité, stationnement, performance de l'offre TGV® offerte…
- sa place et son rôle dans l'agglomération : la gare nouvelle doit s'accompagner d'un projet de développement urbain et être reliée aux réseaux de transports urbains et périurbains.
Une gare située à la périphérie d'une grande agglomération, près d'un bassin de population important et dont l'installation s'accompagne d'un projet urbain peut en effet améliorer le service ferroviaire en donnant un accès direct à la grande vitesse et à une offre de TGV® plus importante à condition d'être bien desservie par le système routier (c’est le cas notamment d’Aix TGV® et d’Avignon TGV®) et les transports en commun, tel le TER (c’est le cas de Valence TGV®) ou le tramway et les bus.
Concernant les temps de parcours, ils dépendent du secteur d'implantation d'une potentielle gare nouvelle par rapport au voyageur (qui n’habite pas forcément en centre ville mais dans l’agglomération), mais surtout de la qualité de la correspondance TER/TGV, lorsque celle-ci est possible.
Ce dernier point relève de l'autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil Régional et de l'entreprise ferroviaire qui assure le service TER, actuellement la SNCF.
Concernant le cas de Montpellier, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de fret rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée/sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans création de voies supplémentaires (ce qui est très compliqué à cet endroit particulièrement urbanisé).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER avec des TER desservant Frontignan et Sète. |
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Question n°957 de : VEYRES Georges- 66320 VINCA - le 21/03/2009
A défaut de construire de nouvelles gares, ne peut-on pas envisager de grands parkings avec navettes ? |
Réponse le 08/04/2009
Si l'on souhaite ne pas construire de nouvelles gares, il est proposé de mettre en place des grands parkings avec navettes de liaison avec la gare centre ville actuelle.
Lors des préétudes fonctionnelles préparatoires au débat public sur la LNMP, ce concept n'a pas été étudié.
Un tel schéma de fonctionnement semble a priori possible. Les points suivants nécessitent un examen particulier :
- l'impact de la rupture de charge supplémentaire (liée à la navette) sur l'attractivité du mode ferroviaire.
- la capacité des gares principales existantes à accueillir les trafics voyageurs estimés avec la mise en service de la ligne nouvelle. A l'exception de la gare Montpellier Saint Roch, l'étude menée par la SNCF a montré que les bâtiments voyageurs des gares existantes (Perpignan, Narbonne, Béziers, Nîmes) permettraient, moyennant des aménagements, d'accueillir les trafics voyageurs attendus.
- le dimensionnement des parkings et la fréquence des navettes.
D'autre part, la non-réalisation de gares nouvelles nécessite la réalisation de raccordements adaptés entre la ligne nouvelle et la ligne classique et les investissements de capacité de la ligne ferroviaire actuelle permettant une desserte efficace des gares centre ville par les TGV.
Enfin, l'intérêt d'une gare nouvelle réside, grâce à son positionnement géographique, dans la possibilité offerte d'une diffusion de la grande vitesse à une population plus importante (extension de la zone de chalandise). |
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Question n°994 de : MILLE BERNARD- 30100 ALES - le 23/03/2009 Lorsque l' on exprime le temps de parcours entre 2 villes, choisit-on le trajet entre les 2 " centre ville " ou entre les 2 " gares TGV " ? |
Réponse le 20/04/2009
Les temps de parcours indiqués à ce stade des études sont arrondis à 5 minutes près. Suivant le scénario, ce temps est entre gare centre ou entre gare TGV. |
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Question n°1013 de : SANCHEZ YVAN- 11100 NARBONNE - le 23/03/2009 La multiplication des gares nouvelles à l' extérieur des agglomérations est-elle cohérente avec la réduction des parcours en voiture ? Et la recherche d' une augmentation de la vitesse des trains ? |
Réponse le 20/04/2009
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture.
Pour répondre à votre question au sujet de la réduction des parcours en voiture, pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transférer vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive garder à l’esprit qu’environ 80 % des voyageurs utilisant le TGV viennent par leur propre moyen de transport dans une gare TGV. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinents.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. |
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Question n°1022 de : GRIMAUD ALAIN- 34660 COURNONTERRAL - le 23/03/2009 Les gares nouvelles seront-elles accessibles depuis les gares actuelles par TER ? |
Réponse le 20/04/2009
Pour accéder des gares centres aux gares nouvelles par TER deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante (gare sur 2 étages)
- soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante, pour que le TER arrive sur un quai de la gare TGV (gare à niveau)
Ainsi il serait donc possible de relier la gare nouvelle à la gare centre par une navette TER.
5 aires urbaines sont susceptibles d’accueillir une gare nouvelle (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan). Pour chaque aire urbaine plusieurs secteurs ont été étudiés ; 8 sont connectables au réseau TER. Sur les 11 étudiés.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1028 de : MAXANT BERNARD- 34460 CESSERON SUR ORB - le 23/03/2009 Les gares nouvelles de Nîmes et Perpignan ne font-elles pas parties intégrantes des 3 projets de la ligne au regard des couloirs sélectionnés ? |
Réponse le 20/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
L’opportunité de gare nouvelle dans les secteurs de Nîmes et Perpignan est donc soumise au débat, tout comme les autres secteurs.
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. |
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Question n°1032 de : COUVEINHES JOSEPH- 34530 MONTAGNAC - le 23/03/2009 Que pensez vous d' une gare pour Pézenas ? |
Réponse le 08/04/2009
Dans le cadre des scénarios soumis au débat public, il est proposé un couloir de passage à proximité de Pézenas. L'objectif de ce couloir "nord" est en autre d’offrir la possibilité d’implanter une gare nouvelle à proximité de l’A75 en construction, pour améliorer l’accès à la grande vitesse aux habitants de Pézenas et du haut pays, territoire allant de Béziers jusqu’à Clermont l'Hérault et Lodève.
Dans le cadre des scénarios soumis au débat public, il n’est pas envisagé de gare nouvelle à Pézenas même, mais entre Pézenas et Béziers. La ligne Vias-Lézignan-la-Cèbe est actuellement réservée aux seuls trains de marchandises, il n'est donc pas prévu l'ouverture d'une gare voyageur sur cette ligne à Pézenas. |
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Question n°1066 de : LE GUIADER ROBERT- 30120 AVEZE - le 23/03/2009 Comment se feront les liaisons entre les gares nouvelles et les agglomérations ? |
Réponse le 16/04/2009
Les liaisons entre gare nouvelle et gare centre peuvent s’effectuer par le mode ferroviaire ou le mode routier.
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération.
Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire, il faut envisager la création d’une liaison routière entre la gare nouvelle et la gare existante.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Concernant une gare nouvelle dans le bassin de vie nîmois, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité d’y créer une gare nouvelle en complément de la gare existante. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1109 de : UCAY Françoise- 66000 PERPIGNAN - le 23/03/2009 Les gares nouvelles sont-elles un facteur de développement économique où doivent-elles etre implantées dans des zones actives pour fonctionner ? |
Réponse le 28/04/2009
Il n’existe aucune loi qui stipule qu’une gare nouvelle engendre du développement économique. C’est l’anticipation de sa réalisation dans les projets urbanistique, dans les projets d’aménagement de Z.A, Z.A.C., etc… qui apportera éventuellement un plus au développement économique du secteur. C’est aux collectivités de définir leur projet et de le porter, de démontrer leur capacité à relier une éventuelle gare nouvelle aux autres réseaux de transport et à en financer le coût de l’investissement.
L’emplacement d’une gare nouvelle tout comme les questions de desserte résulteront d’un dialogue permanent entre RFF et la SNCF d’une part et les collectivités concernées d’autre part.
Il convient de ne pas oublier que les utilisateurs professionnels des TGV sont des profils CSP+ ; les zones d’activités autour des gares nouvelles doivent à minima comporter des emplois en regard. |
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Question n°1150 de : PAYELLE CHANTAL- 34300 AGDE - le 23/03/2009 Dans le 2ème scénario, une seule gare nouvelle, pourquoi pas 3 ou 2 ? Dans le 1er, 5 gares nouvelles semblent beaucoup, des navettes avec les anciennes gares seraient mieux, alors pourquoi pas seulement Montpellier, Béziers et Perpignan ? |
Réponse le 28/04/2009
Votre proposition est tout à fait recevable.
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
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Question n°1152 de : FAVIER ROBERT- 34350 VALRAS PLAGE - le 23/03/2009 Les nouvelles gares TGV seront-elles reliées par rail aux gares ( pour limiter les tonnes de CO2 ) ou devrons nous, nous les voyageurs, nous y rendre par la route ( bus, véhicule personnel ) comme cela est souvent le cas ( exemple, gare de Haute Picardie ! ) |
Réponse le 28/04/2009
Dans le cas de gare nouvelle (exemple de Nîmes), la SNCF estime que les trois quart des voyageurs arrivent à la gare par véhicule routier individuel (voiture ou taxi). Néanmoins la possibilité d’augmenter la part des transports en commun doit être recherché (Ter, bus, car, tramway).
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne et ainsi de mettre en place des navettes TER entre gare nouvelle et gare centre.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1168 de : BELLSOLA GERARD- 66180 VILLENEUVE DE LA RAHO - le 23/03/2009 Les nouvelles gares à proximité des aéroports ( Perpignan-Montpellier ) ne sont-elles pas une évidence pour l' avenir ? |
Réponse le 28/04/2009
L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.
Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :
- Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;
- Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.
La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport en Languedoc-Roussillon est limité.
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Question n°1171 de : CAVALIER YOLANDE- 30260 ORTHOUX-SERIGNAC-QUILHAN - le 23/03/2009 Les routes d'accès aux gares sont-elles programmées en même temps que le projet de voies ferroviaires ? |
Réponse le 29/04/2009
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation de gare nouvelle en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire (accès routier entre autre) devra donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs en phase final de trajet (derniers kilomètres). Celle-ci incombe aux collectivités, mais n’est pas chiffré et chiffrable à ce stade très amont des études (l’opportunité des gares nouvelles n’étant pas acquise de fait à ce stade du débat). |
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Question n°1181 de : CEBALLOS Manuella- 09200 SAINT GIRONS - le 24/03/2009 Pourquoi n' est-il pas prévu une gare à mi distance entre Narbonne et Perpignan ? |
Réponse le 29/04/2009
Au vu de l'étendue des bassins de vie de Narbonne et de Perpignan et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Narbonne et Perpignan n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes.
A noter que le secteur en question est relativement peu peuplé du fait du relief et des étangs (en comparaison des autres secteurs proposés pour l’implantation des gares nouvelles). |
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Question n°1182 de : DEISSEIGNE RAYMOND- 66190 COLLIOURE - le 24/03/2009 Pourquoi refaire 4 ou 5 nouvelles gares ? |
Réponse le 29/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan. |
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Question n°1193 de : GARRIGUE MARIE FRANCOISE- 30900 NIMES - le 24/03/2009
Quelle desserte entre Narbonne et Perpignan notamment Sigean ? |
Réponse le 03/06/2009
Faisant référence à la desserte de Sigean, commune pour laquelle la gare la plus proche est celle de Port-la-Nouvelle située à 5 km environ, la question posée concerne la desserte TER du périmètre Narbonne-Perpignan.
D'un point de vue général, à l'horizon de la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, les dessertes TER seront cadencées sur la ligne classique actuelle, et pourraient être organisées en missions intercités et en missions périurbaines, ces dernières desservant plus finement le territoire. Ces pistes de réflexions ont été étudiées dans le cadre des études préparatoires au débat public LNMP, et proposées au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, Autorité Organisatrice des TER.
Entre Narbonne et Perpignan, ces évolutions pourraient conduire à enrichir sensiblement l'offre TER sur la ligne actuelle. Avec la mise en service de la ligne nouvelle, le nombre de circulations TER en jour ouvrable de base pourrait ainsi passer de 27 trains actuellement à une quarantaine de trains. Les missions périurbaines desserviraient la gare de Port-la-Nouvelle, la plus proche de Sigean situé à environ 5km.
Précisons enfin que le trajet Perpignan-Narbonne sera également accessible par trains à grande vitesse, dont le nombre aurait considérablement augmenté avec la mise en service de la ligne nouvelle. |
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Question n°1195 de : JOURDAN GERARD- 34660 COURNONTERRAL - le 24/03/2009 Quelle desserte prévue pour l' accès aux gares nouvelles ? |
Réponse le 30/04/2009
Les liaisons entre gare nouvelle et gare centre peuvent s’effectuer par le mode ferroviaire ou le mode routier.
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération.
Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire, il faut envisager la création d’une liaison routière entre la gare nouvelle et la gare existante, avec mise en place par les collectivités de transport en commun.
L’accès à une gare nouvelle peut se faire par plusieurs modes :
- par accès ferroviaire, grâce à une navette TER reliant la gare de centre-ville à la gare nouvelle. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun,
- par accès routier et voiture particulière.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Concernant la gare nouvelle de Montpellier, l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1237 de : DESPLANQUES Sylvie- 34070 MONTPELLIER - le 24/03/2009 Le fait que les nouvelles gares soient en périphérie des villes, ne pensez-vous pas que le gain de temps en trajet soit perdu (voire plus) par le trajet gare-ville ? En temps et en argent ? |
Réponse le 30/04/2009
Le temps de trajet de porte à porte dépend de nombreux paramètres tels que la localisation (centre ville ou périphérie), de l’heure du déplacement jusqu’à la gare, du mode de transport, de sa fréquence lorsqu’il s’agit de transport en commun, du temps de précaution pris par le voyageur, des temps de correspondances. Donc, la desserte par une gare nouvelle permet des gains de temps de parcours sur la partie TGV du parcours. Ensuite, pour la durée complète du trajet, c’est très variable.
Si votre objectif est de rejoindre la gare centre ville à partir de la gare nouvelle, plusieurs possibilités existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
Cette liaison sera payante, mais compris dans le prix du billet (logique de trajet de porte à porte). La politique tarifaire pour la partie du trajet effectuée par TGV est du ressort des transports (aujourd’hui la SNCF mais en 2020 il y aura de nouvelles compagnies, comme pour le transport aérien). Le prix de la navette TER sera à priori défini par l’autorité organisatrice des transports régionaux, à savoir le Conseil régional. Mais vous n’aurez certainement qu’un billet et un prix global pour ces deux trajets.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire, il faut envisager la création d’une liaison routière ou sous forme de tram entre la gare nouvelle et la gare existante. C’est par exemple le choix de l’agglomération de Montpellier si l’implantation de la gare nouvelle sur le site de la Mogère était retenu.
Là encore c’est la fréquence et l’harmonisation des horaires qui feront la différence.
Pour rappel, les deux possibilités d’implantation d’une gare nouvelle au sein du bassin de vie de Montpellier proposées au débat sont:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
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Question n°1239 de : REIMAT EMILE- 34610 ST GENIES DE VARENSAL - le 25/03/2009 Pourquoi faut-il pour le TGV, créer des nouvelles gares très excentrées au lieu d' utiliser les gares existantes proches du "coeur" des villes ? Le temps gagné en trajet TGV ne serait-il pas perdu si le temps gare- ville augmente ? |
Réponse le 30/04/2009
Réseau ferré de France n’a pas de parti pris sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, question que nous posons au débat.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle accueillerait l’ensemble des trafics ferroviaires. La gare pourrait être réaménagée et adaptée, ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat :
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
|
Gare nouvelle
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Inconvénients
|
- Perte de temps pour les missions longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
|
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
|
Avantages
|
- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus importantes, notamment avec TER/TGV et réseaux TC urbains
|
- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Question n°1243 de : BERNARD CLAUDE- 30870 CLARENSAC - le 25/03/2009 Un des gros avantages du train sur l' avion c'est qu'il va du centre de la ville au centre de la ville. Ne croyez-vous pas qu' en construisant des gares éloignées vous ne perdriez pas une partie de cette avantage et qu' il vaudrait mieux conserver le passage en centre ville quitte à perdre 5 minutes sur le trajet ? |
Réponse le 30/04/2009
La question de perdre « 5 minutes » comme vous dites, peut parfois se traduire par une augmentation plus importante encore de la différence de temps de parcours (l’exemple de Lyon est assez parlant). Plus encore, c’est la multiplication des dessertes par gare centre sur un court itinéraire qui peut handicaper dans certains cas cette solution au demeurant attractive par rapport à l’avion.
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture. Pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transférer vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive il faut garder à l’esprit qu’environ les trois quarts des voyageurs utilisant le TGV viennent par leur propre moyen de transport dans une gare TGV. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinent.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. |
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Question n°1247 de : DECOOL NOEL- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009 Ne pensez-vous pas que les nouvelles gares (donc loin des villes) donneraient les memes inconvénients que les aéroports ? (taxis, véhicule personnel ou navettes évidemment bloqués par les éternels bouchons à l' entrée des villes ). |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
1 - L’éloignement
La gare nouvelle n’est pas forcément éloignée du centre urbain. C’est particulièrement vrai pour l’un des deux sites étudié sur Montpellier, en pleine agglomération, mais aussi pour Lyon Part Dieu (qui est une gare nouvelle) ou bien la gare Lilles Europe. Dans ces cas précis, la gare est plus facilement connectée au réseau de transport en commun. Pour d’autres agglomérations du projet LNMP, les secteurs sont plus éloignés et votre analyse pertinente, à ceci près que la taille des agglomérations régionale est faible comparée à Paris et ses deux aéroports.
2 - L’accessibilité
La réflexion est bien souvent fonction du lieu de résidence / destination du voyageur et du changement d’habitude ou nouvelle facilité qu’apporte un projet de gare nouvelle. Il faut alors raisonner en temps de transport global de porte à porte, avec les ruptures de charge.
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps du trajet TGV est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Mais il ne s’agit pas du temps de trajet gobal.
Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. |
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Question n°1287 de : MONTANGE CLAUDE- 34500 BEZIERS - le 25/03/2009 Je voudrais savoir pourquoi certains projets n' envisagent pas que les gares de la ligne TGV soient situées à proximité immédiate des grandes agglomérations? Je suis contre une gare située entre Béziers et Narbonne à coté d' un village de 2900 habitants, ce qui obligerait la SNCF de mettre en service des navettes. |
Réponse le 05/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Pour répondre à votre questionnement il est effectivement proposé au débat public 2 implantations de gare nouvelle n’étant pas à proximité immédiate des grandes agglomérations.
Il s’agit des secteurs :
- Au nord-est de Béziers, ce secteur est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Ce site est proposé pour la desserte de l’aire de vie de Béziers.
- Entre Béziers et Narbonne, dans le secteur de Nissan lez Ensérune, il permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Ce site est proposé pour la desserte de l’aire de vie de Béziers et de Narbonne.
Concernant le bassin de vie de Béziers, il est tout de même proposé au débat public une implantation à proximité de cette agglomération. Il s’agit du secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait d’envisager la création d’une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1294 de : LAUS JOEL- 11100 NARBONNE - le 25/03/2009 Une gare spécifique aux lignes GV est-elle nécessaire ? N' est-ce pas une absurdité compte tenu du réseau déjà existant ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Notez que l’un des scénarios privilégie une desserte par la gare centre de Narbonne, solution qui fait partie du champ des possibles pour le projet. |
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Question n°1302 de : QUISON DIDIER- 30210 REMOULINS - le 25/03/2009 Pourquoi 6 secteurs de gares nouvelles pour seulement 5 au maximum ? |
Réponse le 30/04/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, en complément des gares existantes, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus :
- Nîmes,
- Montpellier,
- Béziers,
- Narbonne,
- Perpignan
Sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes :
- trois secteurs de gare nouvelle autour de Nîmes, (1 cercle orange)
- deux autour de Montpellier, (1 cercle orange)
- quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, (3 cercles orange)
- deux autour de Perpignan. (1 cercle orange) |
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Question n°1307 de : HAGER ALAIN- 34490 THEZAN LES BEZIERS - le 25/03/2009 Les nouvelles gares TGV seront-elles en connexion directe avec le réseau classique afin d' assurer des correspondances TER pour desservir les centres villes par les gares existantes ? |
Réponse le 30/04/2009
Pour connecter une gare nouvelle au réseau classique deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante.
Ainsi il serait donc possible de relier la gare nouvelle à la gare centre par une navette TER.
Concernant le bassin de vie de Béziers, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer une gare nouvelle en complément de la gare existante. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1333 de : HESSENCHENTIER GUY- 34130 MAUGUIO - le 25/03/2009 Pourquoi ne pas prévoir une gare centre ville comme à Lille ? |
Réponse le 30/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l'opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d'un scénario à l'autre.
L'opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l'augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en sus des trains de fret rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat.
Ces implantations sont plus ou moins proche du centre ville:
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s'inscrirait dans le plan d'urbanisation de l'agglomération de Montpellier, dans la continuité d'Odysseum avec la création d'un lycée, d'un quartier d'affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1. Compte tenu des projets d'urbanisation à venir, elle s'inscrirait au cœur de l'agglomération.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d'envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d'un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1335 de : MORALES EMMANUEL- 66000 PERPIGNAN - le 25/03/2009 La mise en place, entre les gares actuelles bien à l' intérieur des villes et les gares nouvelles à leur périphérie de transports en commun en site propre est-elle associée au pojet ? Question d' intermodalité et de moindre rupture de charge pour le voyageur. |
Réponse le 30/04/2009
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés (lorsqu’ils existent), notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation de gare nouvelle en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire devrait donc être recherchée et mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs avec des ruptures de charge les moins impactantes possibles. Or cette responsabilité incombe en grande partie aux collectivités.
Concernant la potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Perpignan, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de sa création. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.Il pourrait être relié à la ligne existante, ce qui permettrait de mettre en place des navettes TER.
• le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche, ce qui permettrait également de mettre en place des navettes TER.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1345 de : MEYERS LILIANE- 34460 ROQUEBRUN - le 25/03/2009 Peut-on prévoir dans le transport des facilités d' accès aux gares (si on se rend à/ on vient de/ l' arrière pays tel que parking gratuit (ou bon marché) pour les clients du TGV, arret aux dites gares avec des bus locaux desservant l' arrière pays (avec horaires adaptés aux TGV) |
Réponse le 04/05/2009
Le projet de ligne nouvelle est élaboré avec les collectivités territoriales et les questions que vous posez relèvent typiquement de leurs prérogatives. Il importe en effet que ces questions fassent partie intégrante du projet global, même si le degré d’avancement des études ne permet pas aujourd’hui de réponse précise (grille horaire des bus départementaux dans 10 ans par exemple).
1-Parking :
Il est trop tôt pour apporter une réponse précise sur le prix du parking ; il convient au préalable de se poser la question de l’opportunité ou non d’une gare nouvelle en complément de la gare existante. Dans tous les cas, la gratuité ou non du parking et le cas échéant les prix pratiqués seront de la responsabilité de l’organisme en charge de la gare et de ses accès. Celui-ci n’est pas connu à ce jour. Les aménageurs des parkings essaient généralement de rentabiliser leur investissement par un péage …
2-Intermodalités :
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernées, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation en tiennent compte.
La mise en œuvre effective de l’intermodalité avec le mode ferroviaire devra donc être mise en place afin de faciliter les déplacements de voyageurs, y compris venant des hauts pays. Celle-ci incombe aux collectivités. On peut citer comme dispositifs complémentaires au train, les cars départementaux, les tramways, les bus d’agglomération, les cars SNCF, le TER.
Cette intermodalité est toujours plus facile à mettre en œuvre dans les zones densément peuplées. |
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Question n°1346 de : FAIGT JULES- 34500 BEZIERS - le 26/03/2009 Nature de la ligne : voyageurs ou voyageurs avec fret, est-cela qui conditionne l' emplacement de la future gare ? |
Réponse le 04/05/2009
Non ce n’est pas le choix du scénario qui conditionnera l’opportunité d’une gare nouvelle et son emplacement. Le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. |
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Question n°1359 de : LUCAS JOSEPH- 34230 PAULHAN - le 26/03/2009 Où seront situées les nouvelles gares entre Nimes-Montpellier et Perpignan ? Quels quartiers des grandes villes seront concernés ? |
Réponse le 04/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Vous trouverez ci-dessous la localisation des 11 secteurs potentiels de gare nouvelle.
Des informations complémentaires et plus fines sur les différents sites de gare nouvelle proposés au débat sont disponibles au chapitre 2 du dossier support du maître d’ouvrage, téléchargeable sur le site Internet du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) ainsi que dans le rapport d’étude n°2 « synthèse thématique desserte du territoire », toujours sur le site internet. |
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Question n°1363 de : BOUISSIE Christiane- 34500 BEZIERS - le 26/03/2009
Si les gares TGV sont "nouvelles" comment seront-elles reliées au centre ville ? Puisqu'elles semblent être prévues à l'extérieur ? |
Réponse le 04/05/2009
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …). |
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Question n°1367 de : TIPLIE Fernand- 66250 SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 26/03/2009
Ne serait-il pas plus économique de prévoir 3 gares : Montpellier, entre Béziers et Narbonne, Perpignan ? |
Réponse le 04/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. Il n’intègre pas uniquement des considérations financières, même si celles-ci doivent rester présentes au moment des choix. |
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Question n°1382 de : DESNOS MICHEL- 34300 AGDE - le 26/03/2009 Habitant à Agde, où sera la prochaine gare ou celle d' Agde sera toujours d' actualité? Merci. |
Réponse le 26/05/2009
La gare actuelle d’Agde continuerait d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle, d’après les prévisions de dessertes faites par le transporteur SNCF.
En 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle, la gare de Agde accueillerait 2 TGV par heure de pointe soit entre 14 et 16 TGV par jour. Cette offre pourrait être augmentée en période éstivale pour faciliter l'accès des touristes au littoral agathois.
De plus, le nombre de TER pourrait être doublé par rapport à aujourd'hui en gare de Agde. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Agde et Béziers, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera également possible pour les touristes de rejoindre Agde par TER suite à une correspodance dans la gare nouvelle.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°1389 de : CHASSAGNE Jean-Michel- 34500 BEZIERS - le 26/03/2009
Les gares en centre ville sont un avantage déterminant du train par rapport à l'avion. Pourquoi ne pas les privilégier dans tous les scénarii ? |
Réponse le 05/05/2009
Dans tous les scénarios de ligne nouvelle, les gares de centre villes sont conservées.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1425 de : PUJOL BERNARD- 34500 BEZIERS - le 30/03/2009 Pourquoi le cout des gares est si différent dans le cas gare nouvelle proposé en 1: ligne 220km/h Montpellier 0,15 milliards, alors que les autres cas 0,6 et 0,5 milliards ? |
Réponse le 05/05/2009
Le nombre de potentielles gares nouvelles est différent d’un scénario à l’autre. Ce choix pédagogique doit présenter l’éventail des possibilités pour permettre aux citoyens de s’exprimer sur la nécessité de créer des gares nouvelles.
Ainsi sont proposés :
- 5 gares nouvelles pour le scénario « LGV voyageurs à 320km/h »
- 1 gare nouvelle pour le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h »
- 4 gares nouvelles pour le scénario « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h ».
C’est pour cette raison que le coût global des gares nouvelles diffère d’un scénario à l’autre.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Ainsi, entre 1 et 5 gares nouvelles pourraient voir le jour : le cas de deux ou trois est tout à fait possible, même s’il n’est pas explicitement présenté au travers d’un scénario. |
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Question n°1434 de : TROIN JEAN FRANCOIS- 37540 ST CYR SUR LOIRE - le 30/03/2009
Dans les scénarios 1 à 3, ne faudrait-il pas que l' implantation de la ou des nouvelles gares soit faite en connexion avec les voies ferrées existantes pour une correspondance avec les TER et une diffusion plus large des services TGV sur les lignes adjacentes ? |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes pour chacun des bassins de vie du Languedoc-Roussillon traversé par la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan ou le Contournement de Nîmes et de Montpellier.
Dans les scénarios proposés au débat public, l’objectif était de présenter des secteurs de gares nouvelles contrastés, ayant différentes fonctionnalités. C’est pourquoi pour chacun des bassins de vie plusieurs secteurs sont proposés, dont a minima un secteur ayant une interconnexion avec les voies ferrées existantes pour une correspondance avec les TER.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1435 de : MORISOT PIERRE- 75015 PARIS - le 30/03/2009 Appelé à effectuer de fréquents voyages entre Paris et Nimes (aller-retour), puis-je etre assuré de voyager de centre ville (gare de Lyon) à centre ville et non de me trouver en rase campagne à Manduel avec rupture de charge, soit le modèle de Macon ou le Creusot, ce qui constituerait une régression ? |
Réponse le 26/05/2009
Les prévisions de dessertes de la SNCF indiquent que des TGV continueront de desservir Nîmes par sa gare actuelle. Notez que se sont les transporteurs et non le propriétaire de la ligne qui décideront de s’arrêter ou non en gare.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Nîmes n'est pas confirmée, alors la gare actuelle accueillerait l’ensemble des trafics TER, Fret et TGV. Un minimum de 78 TGV desservirait donc la gare centre de Nîmes avec le projet, contre 44 en 2007 d’après les prévisions de la SNCF.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 56 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 26 arrêts en gare actuelle de Nîmes, selon les estimations de la SNCF.
La gare de centre ville de Nîmes gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 84 TER chaque jour entre Nîmes et Lunel, contre 50 aujourd’hui.
Notez que si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat et non une seule :
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1466 de : PREVOST GERARD- 34120 PEZENAS - le 30/03/2009 Si de nouvelles gares sont construites, l' accès en sera-t-il assuré à partir du centre ville par des transports en commun ? Des parkings sécurisés seront-ils construits à proximité de ces gares ? |
Réponse le 06/05/2009
1- Accès aux gares nouvelles
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle, ou bien de profiter de la desserte TER pour rejoindre les deux gares.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière par transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
Les pré-études fonctionnelles menées par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont pris en compte les futurs projets de développement des agglomérations concernés, notamment en matière de transport en commun. Les secteurs potentiels d’implantation en tiennent compte.
Pour autant la décision de mise en service de liaisons en transport en commun pour rabattre les voyageurs sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
2- Potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Béziers
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Quelque soit l’implantation de la potentielle gare nouvelle il a été prévu des réserves foncières pour la création de parking. |
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Question n°1481 de : ANTERRION ANNE MARIE- 34560 MONTBAZIN - le 30/03/2009 Une gare reste un maillon structurant du développement régional. Il convient d' éviter des vides et des pleins en les positionnant systématiquement sur les sites surchargés. Le développement du port de Sète est fortement conditionné au positionnement de la future gare de Montpellier. Quelle relation spécifique sera prévue pour atteindre les nouvelles gares de Montpellier à Béziers ? |
Réponse le 06/05/2009
Entre Sète et Montpellier, l’ambition du Conseil Régional est de porter à 90 trains par jour la fréquence des TER. Entre Sète et Béziers, cette ambition est de 70 TER par jour.
1- Liaison gare nouvelle/gare centre
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle, ou de profiter des dessertes TER entre villes pour les arrêter en gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière pour les transports en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
2- Gare nouvelle de l’aire de vie de Montpellier et de l’aire de vie de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier et une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
► L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée et sortie de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
► Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques |
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Question n°1514 de : COMBAZ BERNARD- 30000 NIMES - le 30/03/2009 Comment sera assurée la liaison entre les gares nouvelles et le centre ville pour éviter la circulation routière ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Liaison gare nouvelle – gare centre
Pour éviter les trajets par la route entre les gares nouvelles et les gares centres, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante,
- soit créer des raccordements de la ligne nouvelle sur la ligne existante.
Ainsi il serait donc possible de relier la gare nouvelle à la gare centre par une navette TER.
En plus d’une liaison ente les deux gares par TER (sous la responsabilité du Conseil Régional), les collectivités pourront développer les transports en commun (bus, car, tramway) à destination de cette potentielle nouvelle gare ; il s’agit là de leur responsabilité et compétence de collectivités locales.
2- Potentielle gare nouvelle de l’agglomération nîmoise
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1522 de : ROUY BERNARD- 30000 NIMES - le 30/03/2009 Pourquoi construire de nouvelles gares alors que celles existantes sont sous exploitées ? Par contre, il faut doubler les voies afin d' assurer une augmentation de trafic et de vitesse des trains. |
Réponse le 26/05/2009
Le doublement des voies ne répond qu’à la problématique de capacité (faire passer plus de trains) mais pas à celle de l’augmentation de vitesse. Cette dernière nécessite de modifier le tracé (rayon de courbure plus grand) et de supprimer les passages à niveaux.
Concernant les gares nouvelles :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Nîmes.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les principaux avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
|
- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
|
Avantages
|
- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
|
- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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La gare est le lieu d’accueil des trains mais aussi des voyageurs. C’est donc sur ses deux volets que doivent porter les études de saturation. Effectivement, la gare de Nîmes pourrait accueillir les trafics attendus en 2020 (nombre de trains TER et TGV estimés par la SNCF et fret par RFF). Mais il ne resterait pas énormément de place pour des circulations après 2020. C’est surtout les accès ferroviaires à la gare qui limiteraient à terme son développement.
Concernant le bâtiment voyageur et les parkings, vous trouverez les résultats des études de la SNCF dans le document suivant « Etude des gares nouvelles », consultable sur le site de la CPDP (http://www.debatpublic-lnmp.org). |
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Question n°1535 de : LENOUVEL Vincent- 34000 MONTPELLIER - le 30/03/2009
Quel intérêt de réduire le temps de trajet de 45min si c'est le temps qu'il faut pour se rendre à la gare ? |
Réponse le 26/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Si la décision de réaliser une gare nouvelle est retenue au terme du débat public, son accessibilité sera l’un des critères essentiel dans le choix du site puis dans son aménagement. Quelque soit le site retenu, des transports en commun et des voies d’accès performantes devront être aménagées.
Enfin, un gain de temps de 45 minutes, qui permet de diviser par 2 le temps de trajet entre Montpellier et Perpignan, représente une nette amélioration de la mobilité en Languedoc-Roussillon |
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Question n°1539 de : NOTTIN EMELINE- 34090 MONTPELLIER - le 31/03/2009 Quels sont les scenarios envisagés pour les nouvelles gares, notamment pour Montpellier et Nimes ? Quels sont les critères pour le choix de leurs éventuelles localisations ? |
Réponse le 26/05/2009
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Les critères différent suivant qu’on raisonne pour la SNCF (aller le plus vite possible et s’arrêter en perdant le moins de temps possible en chargeant/déchargeant le maximum de clients), des décideurs politiques (accroitre l’accessibilité et l’attractivité de mon territoire), du voyageurs (accéder facilement à la gare) ou du contribuable (disposer de l’investissement ayant le meilleur rapport services rendus/impôts).
Il n’existe donc pas de critères prédéfinis pour le choix de leur localisation. Réseau ferré de France, maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles en complément des gares existantes dont trois autour de Nîmes et deux autour de Montpellier afin que l’ensemble des habitants de la région puisse formuler leurs attentes et exprimer leur avis.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Dans les cas de Nîmes et Montpellier, ces sites seront nécessairement positionnés sur le Contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM), projet dot le tracé à fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique en 2005 (et qui donc ne changera plus).
1- Gare nouvelle de Montpellier
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
2- Gare nouvelle de Nîmes
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant les possibles gares nouvelles de l'agglomération de Montpellier et de Nîmes en consultant les études nommées étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier" et "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Montpellier / Nîmes. |
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Question n°1556 de : ALTCHENKO Yvan- 66000 PERPIGNAN - le 01/04/2009
Les expériences de création de nouvelle gare TGV à l'extérieur des villes existent déjà. Y a-t-il des études de suivi de l'impact de cette localisation hors ville ? : Augmentation de la circulation routière (donc du rejet de CO2) de la ville vers la nouvelle gare, calcul de la durée du trajet des passager en incluant le transfert gare - ville, ..... |
Réponse le 26/05/2009
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture.
Pour répondre à votre question au sujet de la réduction des parcours en voiture, pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transférer vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville et que suffisamment de navettes TER puissent être créer en face de chaque TGV®)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive garder à l’esprit qu’environ 80 % des voyageurs utilisant le TGV viennent par leur propre moyen de transport dans une gare TGV®. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinents.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. |
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Question n°1609 de : PACAUD Christiane- 34110 FRONTIGNAN - le 03/04/2009
Dans le cas des " couloirs de passage proposés au débat public " que deviendront les gares de Frontignan et Sète. Seront-elles toujours desservies par les TGV ? |
Réponse le 27/05/2009
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario LN mixte à 220 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
La gare de Frontignan ne serait pas desservie par le TGV (elle ne l’est pas actuellement) mais continuerait d’être desservie par le TER. De plus l’ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de TER en 2020 avec le projet.
Par contre, les gares de Frontignan et Sète garderont une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 90 TER chaque jour entre Montpellier, Frontignan et Sète, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Ainsi Frontignan disposerait à partir de sa gare de correspondances TER/TGV donnant accès potentiellement à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier. Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant également accès aux 126 TGV journaliers via les gares de Montpellier. |
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Question n°1649 de : DESMIS GILBERT- 66000 PERPIGNAN - le 06/04/2009
Pourquoi pas uniquement deux nouvelles gares TGV (moins il y a d'arrêt plus c'est rapide) à Montpellier (capitale régionale) et Perpignan (dernière ville française) et effectuer les correspondances avec les autres villes par TER grande vitesse comme en région Nord pas de Calais ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Localisation des gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Votre proposition sur le nombre de gares est donc tout à fait recevable.
2- TER Grande Vitesse
Le concept de TER à grande vitesse consiste à faire circuler sur une ligne à grande vitesse des trains relevant du service TER, c'est-à-dire mis en œuvre et financés par un Conseil régional.
Une expérience de ce type existe effectivement dans la région Nord-Pas de Calais. Depuis 2000, le Conseil régional Nord-Pas de Calais affrète des TGV de la SNCF qui circulent sur la LGV entre Lille et les villes du littoral, complétant ainsi l’offre TER classique plus lente.
Un tel concept impose pour les Conseils régionaux, chargés d’organiser les transports à l’intérieur de leur région, soit de louer des TGV à la SNCF, soit d’investir eux-mêmes dans du matériel spécifique apte à rouler sur LGV.
Vous pouvez trouver des éléments complémentaires sur le site de la CPDP (www.debatpublic-lnmp.org) avec l’étude de la SNCF « Prévisions de trafics liées à la mise en service de Trains intercités à Grande Vitesse sur la LGV Montpellier-Perpignan » |
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Question n°1657 de : CALLAND VINCENT- 30900 NIMES - le 07/04/2009 Que faut-il comprendre lorsque l' on parle de gares interchangeables dans la synthèse du dossier ? Quelle retranscription sur les montants ? |
Réponse le 27/05/2009
1 - Terme « interchangeable »
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le terme « interchangeable » signifie que le nombre de gare présenté par scénario peut être modifié. Il est donc possible de combiner son propre scénario par rapport au nombre total de gare et leurs secteurs d’implantation.
Par exemple, dans la synthèse il est présenté pour le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h » une unique gare nouvelle à Montpellier, il est possible d’en imaginer une aussi pour l’aire de vie de Nîmes, ouy de Perpignan, tec…
Le débat public permettra ainsi de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
2 - Retranscription sur les coûts des projets
L’estimation du coût du projet, aux conditions économiques d'octobre 2008, est différente selon les caractéristiques du scénario, ainsi :
- 4,2 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 320km/h
- 4,4 milliards d'euros pour le scénario Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120km/h
- 5,9 milliards d'euros pour le scénario LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h
- 2,4 milliards d'euros pour le scénario de doublement partiel de la ligne existante.
Les coûts indiqués dans le document de synthèse diffusé à un million d'exemplaires dans les foyers du Languedoc-Roussillon étaient mentionnés aux conditions économiques de mai 2006.
Réseau ferré de France, maître d'ouvrage du projet, a souhaité être au plus proche de la réalité et vous présente aujourd'hui des coûts actualisés aux conditions économiques d'octobre 2008.
Ces coûts incluent ceux des gares, dont le nombre diffère d’un scénario à l’autre. Ainsi, suivant le nombre de gare nouvelle à créer ces coûts peuvent évoluer.
Le coût d'une gare se décompose en une partie infrastructure (voies, aiguillages, quais, signalisation, passage souterrain voyageur, passerelle) relevant de Réseau ferré de France (RFF), une partie superstructure (bâtiment voyageur, parking, passerelle, …) relevant de la SNCF et une partie d'aménagements connexes (nouvelle route, nouveau service de transport en commun, ..) relevant des collectivités. Seuls les deux premiers points sont pris en compte dans les chiffrages présentés au débat public.
3 - Cout moyen d'une gare
Le coût des gares nouvelles varie suivant la complexité de l’ouvrage (gare simple à 4 ou 6 voies, interconnectée ou non, à plat ou sur deux étages, …). Il est partie intégrante des couts globaux de chaque scénario présenté ci-dessus.
Pour le scénario à 5 gares, le cout global avoisinerait les 660 M€. Pour le scénario où une seule gare nouvelle serait réalisée à Montpellier, le cout serait d’environ 160 M€. Enfin, dans le scénario à 4 gares, dont une commune aux bassins de vie de Béziers et Narbonne, le coût avoisinerait les 570 M€.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1660 de : MAROTTE GERARD PHILIPPE- 30900 NIMES - le 07/04/2009
L' avantage du train par rapport à l'avion est qu'il permet d'arriver directement dans les villes. Pourquoi faire des gares excentrées qui annulent les gains de temps supposés et les bénéfices en CO2 évités (voitures pour trajet ou nouveau moyens de locomotions) ? A ce moment là, l'avion redevient plus compétitif est-ce l'objectif ? |
Réponse le 27/05/2009
L’objet des études sur la desserte des agglomérations à l’horizon 2020 est justement d’estimer d’où viendront les voyageurs souhaitant prendre le train à Nîmes. Et tous n’habitent pas en centre ville puisque la SNCF estime l’aire d’attractivité d’une nouvelle gare entre 170 et 250 000 habitants, la gare actuelle drainant dans le même temps entre 250 à 315 000 personnes. Pour mémoire, l’agglomération de Nîmes compte actuellement environ 220 000 habitants.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Nîmes. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Lorsqu’une gare nouvelle est réalisée, les liaisons avec le centre d’une ville sont généralement recherchées par des modes doux (tramway, lignes de bus). Lorsque ce n’est pas les cas (pour des raisons propres à chaque citoyen), le déplacement en voiture particulière est utilisé pour aller dans les gares nouvelles, qui sont équipées de parkings dimensionnés par rapport au trafic journalier des trains. Ces types de déplacement sont générateurs de CO2, mais aussi de polluants atmosphériques, notamment les particules et les oxydes d’azote, comme vous le soulignez. |
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Question n°1673 de : LECOMTE JEAN CLAUDE- 34990 JUVIGNAC - le 07/04/2009 Pourquoi ne pas se contenter de 3 gares TGV ? Une entre Nimes et Montpellier, une autre entre Béziers et Narbonne et une dernière à Perpignan. On y gagnerait en budget et temps d' arret. Avec des navettes rapides entre les villes et la gare TGV. |
Réponse le 27/05/2009
1- Nombre et localisation des potentielles gares nouvelles
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
2- Vos propositions
- Une gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier, au vu de l'étendue des bassins de vie de Nîmes et de Montpellier et de leurs poids démographiques, la solution que vous proposez de gare nouvelle entre Nîmes et Montpellier n'a pas été étudiée, les partenaires s'étant prononcés pour deux dessertes distinctes. L’aire de chalandise de chacune de ses agglomérations dépasse 500 000 habitants, celle de Perpignan est de l’ordre de 450 000. Il n’est donc pas forcément pertinent de faire se déplacer presque la moitié des habitants de la région de plus de 30 km pour accéder au TGV, alors que chacune est en capacité (de par sa taille) de mettre en place au niveau de son agglomération des services de transports en commun.
- Une gare nouvelle entre Béziers et Narbonne, cette implantation de gare nouvelle est proposée au débat, il s’agit du secteur de Nissan lez Ensérune, qui permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, il favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
- Une gare nouvelle à Perpignan, cette possibilité est proposée au débat public. |
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Question n°1693 de : MOREAU DOMINIQUE- 30700 BLAUZAC - le 06/04/2009 A quoi servent les gares nouvelles si c' est pour perdre le temps gagné grace au trajet en TGV, en transport gare nouvelle-centre ville (bouchons urbains, etc...), étant donné que la plupart des voyageurs souhaitent se rendre en centre ville ? Quid de la pollution engendrée par les navettes/voitures faisant la liaison entre la gare nouvelle et la ville ? Quid des correspondances avec les TER locaux ? Ces gares n' ont donc aucun intéret pour 90% des usagers de la SNCF ? |
Réponse le 27/05/2009
1- Avantages-inconvénient des gares nouvelles
L’objet des études sur la desserte des agglomérations à l’horizon 2020 est justement d’estimer d’où viendront les voyageurs souhaitant prendre le train à Nîmes. Et tous n’habitent pas en centre ville puisque la SNCF estime l’aire d’attractivité d’une nouvelle gare entre 170 et 250 000 habitants, la gare actuelle drainant dans le même temps entre 250 à 315 000 personnes. Pour mémoire, l’agglomération de Nîmes compte actuellement environ 220 000 habitants.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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2- Pollutions engendrées
Lorsque une gare nouvelle est réalisée, les liaisons avec le centre d’une ville sont généralement recherchées par des modes doux (tramway, lignes de bus). Lorsque ce n’est pas les cas (pour des raisons propres à chaque citoyen), le déplacement en voiture particulière est utilisé pour aller dans les gares nouvelles, qui sont équipées de parkings dimensionnés par rapport au trafic journalier des trains. Ces types de déplacement sont générateurs de CO2, mais aussi de polluants atmosphériques, notamment les particules et les oxydes d’azote.
3- Potentielle gare nouvelle de l’aire de vie de Nîmes – Correspondance TER
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1696 de : FONTAINE RENE- 30670 AIGUES VIVES - le 06/04/2009
Faire de nouvelles gares en pleine campagne, c' est bien, mais pour rejoindre ces gares, de Lunel par exemple, faut-il prendre la voiture ? Et le TER, à quoi sert-il ? Est-ce un progrès avec des parkings hors de prix ! |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier et une au sein du bassin de vie de Nîmes. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126) rend impossible leur cohabitation sur la ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch).
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER entre Sète et Lunel.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier et celle de Nîmes en consultant les études nommées "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier" et "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes" sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier / étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1705 de : GUILLERMAIN Frédéric- 34070 MONTPELLIER - le 06/04/2009 Gare TGV Montpellier (hors centre ville) ? Et Perpignan aussi ? Cela serait mieux comme Valence TGV. |
Réponse le 27/05/2009
Le cas de Valence TGV, à plusieurs kilomètres de la ville de Valence et raccordé par la ligne TER, est similaire au secteur de Rivesaltes (voire du Soler) pour l’agglomération de Perpignan, pas de celui de Montpellier.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
1- Sites du bassin de vie de Montpellier
L’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie montpelliérain est en partie dictée par des contraintes techniques, contrairement aux autres agglomérations régionales, car l’augmentation très forte des TER (90) et des TGV (126), en plus des trains de marchandises rend impossible leur cohabitation sur la seule ligne classique en entrée de gare (entre Saint Brès et Saint Roch), sans aménagements lourds.
Dès lors, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1. Ce site est en cours d’urbanisation.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Montpellier en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org )
- rubrique s'informer, - document du débat, - études, - études préparatoires, - étude de localisation et de définition de la gare TGV de l'agglomération de Montpellier.
2- Sites du bassin de vie de Perpignan
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Perpignan est confirmée, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- le site de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au nord de l’agglomération perpignanaise, est desservi par l’A9 et la RD6009. Il pourrait être relié à la ligne existante. Ce site avait été proposé par la SNCF dans le cadre des études de 1995.
- le site du Soler, à environ neuf kilomètres à l’ouest de l’agglomération de Perpignan via la RN116, permettrait la réalisation d’une gare interconnectée avec la ligne Perpignan-Villefranche.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1758 de : ESCAFFRE BRUNO- 34540 BALARUC LE VIEUX - le 09/04/2009 Pourquoi tous ces secteurs de gares nouvelles ? Une ligne à grande vitesse c' est à mon sens Perpignan, Narbonne, Montpellier, Nimes, Valence, Paris. Narbonne, une gare importante au Sud de Toulouse ? Vrai ? |
Réponse le 26/05/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, n’a pas de parti pris sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, cette question étant posée au débat public.
Ainsi, le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Comme précisé dans la synthèse du maître d’ouvrage, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. Il faudra notamment s’assurer que la création d’une gare nouvelle permettra effectivement une meilleure desserte du territoire concerné (fréquence et répartition des arrêts). |
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Question n°1762 de : WAGNER GERARD- 34350 VALRAS PLAGE - le 09/04/2009 Construire des gares nouvelles présente plusieurs avantages : le cout, les possibilités de parking et une meilleure fonctionnalité, mais y aura-t-il des liaisons fréquentes et rapides vers les centre villes et les plages ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Accès à une gare nouvelle - Liaisons
L’accès à une gare nouvelle peut se faire par plusieurs modes :
- par accès ferroviaire, grâce à une navette TER reliant la gare de centre-ville à la gare nouvelle. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun,
- par accès routier et voiture particulière.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
2- Potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Béziers
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
La desserte des plages depuis la potentielle gare nouvelle pourra se faire via des services de bus ou car ; là encore, il s’agit d’une responsabilité des collectivités. |
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Question n°1775 de : MONTJAUX Claude- 30900 NÎMES - le 14/04/2009
Pourquoi obliger les usagers à un trajet souvent supérieur à 10 minutes jusqu'à une gare nouvelle alors que le gain de temps sur le parcours en TGV par les gares existantes ne serait que de 10 minutes ? |
Réponse le 26/05/2009
► Tout d’abord, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Il n’est donc pas « obligé » de créer une gare nouvelle. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
► Ensuite les gains de temps de parcours sur un trajet direct comme Montpellier-Perpignan sont de l’ordre de 35 et 45 minutes, suivant le scénario de ligne nouvelle choisi.
► Le temps de trajet de porte à porte dépend de nombreux paramètres tels que la localisation (centre ville ou périphérie), de l’heure du déplacement jusqu’à la gare, du mode de transport, de sa fréquence lorsqu’il s’agit de transport en commun, du temps de précaution pris par le voyageur, des temps de correspondances. Donc, la desserte par une gare nouvelle permet des gains de temps de parcours sur la partie TGV du parcours. Ensuite, pour la durée complète du trajet, c’est très variable.
Pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville. Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture.
Pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transférer vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive garder à l’esprit qu’environ les trois quarts des voyageurs utilisant le TGV viennent par leur propre moyen de transport dans une gare TGV. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinent.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
► Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
►Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1795 de : MEYSSON GEORGES- 34540 BALARUC LES BAINS - le 15/04/2009 Une gare à Sète, en prenant le TGV grande vitesse à Montpellier y aura-t-il des navettes pour le départ, et vice versa pour Béziers TGV ? |
Réponse le 26/05/2009
La gare actuelle de Sète continuera d’être desservies par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.
Les scénarios « LGV voyageurs à 320km/h » et « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120 km/h » devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare de Sète de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario « Ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h » offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Montpellier et une au sein du bassin de vie d’Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Pour le bassin de vie de Montpellier, deux possibilités d’implantation sont proposées au débat :
- A la Mogère, sur la commune de Lattes, la nouvelle gare s’inscrirait dans le plan d’urbanisation de l’agglomération de Montpellier, dans la continuité d’Odysseum avec la création d’un lycée, d’un quartier d’affaire et le prolongement de la ligne de tramway n°1.
- A Saint Jean de Védas, à l'intersection entre le contournement Nîmes-Montpellier et la ligne existante vers Sète, site qui permet d’envisager des correspondances TGV/TER.
Pour le bassin de vie de Béziers trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Dans le cas d’une gare nouvelle à Saint Jean de Védas pour l'aire de vie de Montpellier ou à dans le secteur Est de Béziers, celles-ci seraient à l'interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante permettant de rejoindre la gare de Sète par TER suite à une correspondance dans la gare nouvelle.
Ainsi Sète disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 126 TGV par jour via les gares de Montpellier ou 74 TGV par jour via les gares de Béziers. |
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Question n°1824 de : DAO Bernard- 30000 NÎMES - le 17/04/2009
Pourquoi une ligne ferroviaire entre les nouvelles gares et les anciennes gares du centre ville ? |
Réponse le 16/06/2009
La création d’une gare nouvelle à l’interconnexion (croisement) de la ligne classique et de la ligne nouvelle permet un accès de la gare nouvelle à la gare centre par liaison TER. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes. |
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Question n°1832 de : PEYSSON Annie- 30000 NÎMES - le 17/04/2009
Comment se rendra-t-on à la gare ? Avez-vous pensé à des navettes ou à des parkings gratuits? Le train est un moyen de transport écologique et citoyen, l'éloignement de la gare ne va-t-il pas annihiler cet avantage ? |
Réponse le 16/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie nîmois. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Accès à une gare nouvelle
L’accès à une gare nouvelle peut se faire par plusieurs modes :
- par accès ferroviaire, grâce à la desserte TER régionale qui s’arrête au droit de la gare nouvelle. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun,
- par accès routier et voiture particulière.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Potentielle gare nouvelle du bassin de vie de Nîmes
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org)
- rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Parking
Concernant les parkings, il est trop tôt pour apporter une réponse précise quant à leur gratuité ; il convient au préalable de se poser la question de l’opportunité ou non d’une gare nouvelle en complément de la gare existante. Dans tous les cas, la gratuité ou non du parking et le cas échéant les prix pratiqués seront de la responsabilité de l’organisme en charge de la gare et de ses accès. Celui-ci n’est pas connu à ce jour. Les aménageurs des parkings essaient généralement de rentabiliser leur investissement par un péage … comme pour les aéroports. |
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Question n°1838 de : MARTY Pierre- 66740 SAINT GENIES DES FONTAINES - le 20/04/2009 Quel avenir pour les gares classiques sur l'ancienne ligne ? Baisse de fréquentations et risque de fermeture ; baisse de la desserte ? |
Réponse le 16/06/2009
Les gares actuelles situées sur la ligne classique continueront d’être exploitées.
De plus, la desserte TER ne serait absolument pas en baisse, l’ambition du Conseil régional étant de doubler le nombre de TER pour les déplacements quotidiens à l’horizon 2020. Les gares actuelles garderont donc une place centrale pour la desserte locale.
Concernant les dessertes TGV® par les gares centre, vous pouvez vous reporter au dossier support du maitre d’ouvrage, page 86 à 93 sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) pour obtenir toutes les informations, ville par ville et scénario par scénario. Dans le cas de création d’une gare nouvelle, la majorité des TGV® s’arrêtrait en gare nouvelle. |
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Question n°1861 de : VINCENT Jacques- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009
La ligne voyageurs doit offrir une desserte des centres des villes tout en permettant de by passer certaines villes en fonction des vitesses et besoins de liaisons désirés, sans perdre de vue que la concurrence des opérateurs verra certainement les dessertes modulées en fonction de leur clientèle (tous les opérateurs ne s’établiront pas dans toutes les gares) des changements de train ne devraient pas être rédhibitoires si les fréquences sont élevées. Le tracé doit donc être envisagé à l’extérieur des agglomérations avec pour chaque gare de centre ville à desservir des bretelles d’entrée et sortie. Le service voyageur est optimum dans ce cas ; desserte centre ville, facilité d’accès sans trajet voiture parasite, connexions TER et gare routière optimales. Peut-on avoir une simulation de l’allongement de temps de parcours voyageurs pour des trains s’arrêtant en gare de centre ville par opposition aux trains s’arrêtant en gare nouvelle ? |
Réponse le 16/06/2009
Le nombre de cas à étudier est énorme, suivant les différents sites de gare potentielles, pour chaque ville et suivant les combinaisons possibles (ex. : départ gare nouvelle-arrivée gare centre)
La réponse sera différente selon que l’on traite des voyageurs qui s’arrêteront dans la gare centre ou nouvelle ou des voyageurs dont cet arrêt en gare centre ou en gare nouvelle induit un allongement de temps de parcours (par exemple un voyageur faisant Paris-Narbonne à bord d’un tain marquant un arrêt à Béziers).
Pour ces derniers, un arrêt en gare nouvelle (donc dans une gare située sur la ligne nouvelle) est équivalent à 5 à 7 minutes de temps de trajet supplémentaire par rapport au même trajet sans cet arrêt. Si le train doit quitter la ligne nouvelle via un raccordement, puis emprunter la ligne actuelle avant de s’arrêter dans la gare centre et enfin retourner sur la ligne nouvelle via la ligne actuelle et un raccordement alors le temps de parcours sera encore plus long pour ce voyageur qu’un arrêt en gare nouvelle. Cependant cela dépend de la distance à parcourir sur les raccordements et sur la ligne actuelle en entrée et en sortie de gare centre, et de la vitesse permis sur la ligne classique.
Pour le voyageur dont la destination est cette gare, son temps pour se rendre à la gare nouvelle ou à la gare centre sera l’élément déterminant. En effet, une gare centre est parfaitement adaptée aux habitants du centre ville, cependant les habitants extérieurs peuvent trouver plus commode et plus accessible de se rendre en gare nouvelle. L’inverse est également vrai.
Il n’existe donc pas de réponse précise sur l’incidence en terme de temps de parcours entre desservir une gare centre et une gare nouvelle, cela dépend fortement de l’agglomération à desservir, de l’éloignement de la gare nouvelle, de la longueur des raccordements, de la structuration du bassin de vie, de la qualité des transports en commun, de la fluidité du réseau routier, des capacités de parking… |
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Question n°1867 de : DURAND Marianne- 30900 NÎMES - le 23/04/2009 Si l'intérêt du voyageur est au cœur du débat, comment "justifier" que les gares déjà établies à Valence ou Avignon soient éloignées du centre des villes et fassent perdre une partie du bénéfice du temps épargné et de l'économie d'énergie réalisée par le choix du train. Il faut plus éloigner les gares TGV des centres villes. Quelles solutions pour Nîmes, Montpellier... et jusqu'à Perpignan ? |
Réponse le 16/06/2009
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Le temps de trajet de porte à porte dépend de nombreux paramètres tels que la localisation (centre ville ou périphérie), de l’heure du déplacement jusqu’à la gare, du mode de transport, de sa fréquence lorsqu’il s’agit de transport en commun, du temps de précaution pris par le voyageur, des temps de correspondances. Donc, la desserte par une gare nouvelle permet des gains de temps de parcours sur la partie TGV du parcours. Ensuite, pour la durée complète du trajet, c’est très variable.
Ainsi, pour les compagnies ferroviaires, telle la SNCF, les gares en dehors des centres villes permettent de desservir une aire urbaine tout en restant sur la ligne à grande vitesse. Le gain de temps est donc maximal par rapport à un trajet empruntant des raccordements jusqu’à la gare de centre ville.
Cela pose ensuite la question de comment relier cette nouvelle gare à la ville ; quel est l’éloignement optimal entre rapidité de trajet en train et facilité d’accès à la gare nouvelle autrement que par la voiture. Pour éviter les trajets par la route, deux possibilités existent :
- soit positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne nouvelle et de la ligne existante, pour faciliter le transfert vers le TER (cela suppose que la ligne nouvelle croise la ligne actuelle près de la ville)
- soit développer les transports en commun vers la nouvelle gare
Il faut quoiqu’il arrive garder à l’esprit qu’environ les trois quarts des voyageurs utilisant le TGV viennent actuellement par leur propre moyen de transport dans une gare TGV. La substitution de la voiture est bien plus aisée quand la gare est en zone densément peuplée, là où la pertinence et l’efficacité des autres modes tels la marche à pied, le vélo, et surtout les transports en commun sont efficaces et pertinents.
Avec les nouvelles agglomérations, la gare peut-être dans les limites administratives de l’agglomération, mais peu ou pas reliée au transport en commun. La taille de l’agglomération est donc un autre facteur à intégrer.
Pour éclairer votre réflexion, le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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Question n°1920 de : FORBIN Pascal- 34590 MARSILLARGUES - le 13/05/2009
Bonjour ! Dans vos présentations, le nombre et l'emplacement des gares varient. Or, dans Midi Libre du 12 mai, il est fait état du résultat partiel d'un appel d'offre de RFF pour la construction de 72km de ligne entre Nîmes-Manduel et Montpellier-Lattes... Les choix sont-ils donc déjà faits ? Merci de vos éclaircissements. Sentiments cordiaux. |
Réponse le 16/06/2009
1- Contournement de Nîmes et Montpellier :
Quant à l'actualité du projet de ligne nouvelle de Contournement de Nîmes et Montpellier (CNM), dont Midi Libre fait état, elle concerne le choix des candidats retenus pour participer à la consultation relative à la réalisation de cette ligne nouvelle en contrat de partenariat (partenariat public privé). Cette consultation conduira à une attribution de ce marché fin 2010.
Le présent débat public portant sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan comporte un volet relatif aux gares pouvant se situer sur cette ligne et par extension sur le Contournement de Nîmes et Montpellier dont la déclaration d'utilité publique a été prononcée en mai 2005. Sont ainsi proposés au débat public différents sites pour les gares envisagées au sud de Nîmes et au sud de Montpellier. Les choix ne sont donc pas faits.
2- Emplacement des potentielles gares nouvelles :
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie. Cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1921 de : AZIBI Patrick- 30220 AIGUES MORTES - le 13/05/2009
Quels seront les moyens mis en place pour relier les anciennes gares et les gares nouvelles entre elles ? Des navettes ? A quelle fréquence ? Emprunteront-elles les couloirs de bus pour améliorer la fluidité ? |
Réponse le 16/06/2009
L’accès à une gare nouvelle peut se faire par plusieurs modes de transport :
- par accès ferroviaire, grâce à un TER s’arrêtant dans une gare interconnectée avec la ligne nouvelle et ainsi rejoindre la gare de centre-ville. Il faut alors positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle. Ceci n’est pas toujours possible compte tenu de l’urbanisation et de l’éloignement de la ligne nouvelle par rapport à l’agglomération. Dans certains cas, on peut envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle lorsqu’il existe un raccordement entre les deux lignes.
- par transport en commun (tramway, bus en site propre, car, …).
- par accès routier et voiture particulière.
De façon générale, la décision de mise en service de liaisons périurbaines pour rabattre sur les gares ne relève pas de la compétence de RFF mais de celle des collectivités concernées (régions, conseils généraux et communautés d’agglomérations).
Concernant la gare nouvelle de Nîmes, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de le créer en complément de la gare existante.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Nîmes est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Dans le secteur de Manduel, à l’interconnexion entre le Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) et la ligne Nîmes-Tarascon. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Lunel et Tarascon.
- Dans le secteur de Campagne, à proximité de l’autoroute Nîmes-Arles. Cette implantation impose l’accessibilité à la gare nouvelle par la route.
- Dans le secteur de Campagnol, à l’interconnexion entre le CNM et la ligne Nîmes-Le Grau du Roi. Cette implantation favorise les correspondances TER/TGV® entre Alès et Le Grau du Roi. Un aménagement de cette ligne serait certainement nécessaire.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires concernant la possible gare nouvelle de l'agglomération de Nîmes en consultant l'étude nommée "étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes", sur le site du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) - rubrique s'informer - document du débat - études - études préparatoires - étude de localisation et de définition de la gare TGV® de l'agglomération de Nîmes.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1926 de : DUBREUIL Michel- 34500 BEZIERS - le 13/05/2009 Quels critères décident du choix des implantations de gares TGV ? |
Réponse le 16/06/2009
Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet a souhaité proposer au débat public différent secteurs d’implantation de gare nouvelle. Au total, cinq bassins de vie ont été retenus (Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) sur lesquels onze sites et secteurs potentiels de gares nouvelles ont été étudiés en complément des gares existantes : trois autour de Nîmes, deux autour de Montpellier, quatre dans le bassin de vie Agde-Béziers-Lézignan-Corbières-Narbonne, et deux autour de Perpignan.
Le débat public permettra donc de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie, suivant les avis exprimés par l’ensemble des habitants de la région.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Les principaux critères pris en compte pour analyser la pertinence relative des sites sont :
Auxquels ils convient d’ajouter le cout. |
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Question n°1983 de : CANIPEL Peggy- 11110 COURSAN - le 20/05/2009
si le projet retenu comprend la création de nouvelles gares, des axes routiers de déviations des villages concernés seront-ils prévus simultanément ? (ex : contournement de Coursan et Salles d'Aude) |
Réponse le 17/06/2009
Pour chacune des aires de vie en Languedoc-Roussillon, il est proposé des sites potentiels de gares nouvelles interconnectés ou non avec la ligne existante, ce qui permet d’assurer des liaisons par mode ferroviaire entre la gare centre et la gare nouvelle.
Le coût des gares, pris en compte dans le coût global des scénarios, inclut les aménagements de la gare (bâtiment voyageurs, parkings…) et les aménagements ferroviaires (quai, voies…).
Par contre les aménagements routiers ne sont pas pris en considération à ce stade des études dans le coût des gares puisqu’ils relèvent de la compétence des collectivités et ils n’ont pas été précisés à ce stade des études. |
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Question n°1999 de : CARLES Alex- 34300 AGDE - le 26/05/2009
Quels types de navettes (fer, tram) entre les nouvelles gares et les anciennes ? Suggestion : 1 seule gare TGV à Narbonne (Biarritz/Nice, Paris/Espagne) et bretelle vers Sète, Agde et Béziers (voyageurs + fret). |
Réponse le 18/06/2009
Si une gare nouvelle est réalisée, plusieurs possibilités de liaison entre la gare nouvelle et la gare centre existent :
- Pour relier la gare nouvelle à la gare centre par le TER, il faut positionner la gare nouvelle à l’interconnexion de la ligne existante et de la ligne nouvelle ou bien créer des raccordements entre ces deux lignes. Il est ainsi possible d'envisager la création d’une navette TER reliant la gare centre à la gare nouvelle.
- A défaut d’une interconnexion ferroviaire entre la ligne existante et la ligne nouvelle, il faudrait envisager la création d’une liaison routière soit par véhicule particulier, soit à l'aide de transport en commun entre la gare nouvelle et la gare existante (tramway, bus en site propre, car, …).
Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le cas de la réalisation d’une gare nouvelle entre Agde et Béziers, il sera possible pour les touristes de rejoindre Agde par TER suite à une correspondance dans la gare nouvelle.
Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également d’un accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers.
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Question n°2060 de : CHAILLOUS Benoît- 34410 SERIGNAN - le 25/06/2009
Ne pouvant pas me déplacer pour le débat de conclusion, je pose cette question : Quelle incidence et sur quel rayon prévisible sur le prix au m² de terrain constructible aux alentours (proximité des nouvelles gares) du tracé ? Est-il conseillé d'investir avant ? |
Réponse le 29/06/2009
La proximité d’une gare nouvelle n’induit pas une flambée des prix du foncier, tout dépend du site d’implantation, de sa distance aux pôles de développement et de l’existence ou non d’un projet de création d’activités ou d’habitat porté par les collectivités. Il n’y a pas d’étude conclusive sur ce sujet car il est extrêmement difficile d’isoler le facteur gare dans l’évolution des prix du foncier. Ainsi, c’est autant la gare que le projet urbain, parfois de requalification urbaine, qui augmente l’attrait des investisseurs pour un quartier. En général, l’augmentation des prix anticipe la réalisation de l’infrastructure.
Par ailleurs, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au sein des bassins de vie de Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan. D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. C’est ce projet d’urbanisme porté par les collectivités qui aura la plus forte incidence sur le prix du foncier à proximité d’une éventuelle gare nouvelle. |
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