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Questions et réponses
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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
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Thème séléctionné : Existante
Question n°147 de : LIGNAN-DISPANS Claudette- 34500 BEZIERS - le 10/03/2009 Ne serait-il pas plus judicieux de conserver la gare de Béziers en la réaménageant totalement pour cette nouvelle ligne TGV Montpellier-Perpignan plutôt que de penser en créer une à 30 km de Béziers ?
Au moment où on nous parle de faire des économies ?? |
Réponse le 17/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de discuter de l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une sur l'aire de vie de Béziers.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devra être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne tout de même des coûts, notamment ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle sur le territoire de Béziers est confirmée, trois possibilités d'implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir «collines du Biterrois ». Il ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié dans le cadre des études de 1995.
De plus, réaliser une gare nouvelle, c'est avant tout un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation est de la compétence des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°174 de : VIDAL Guy- 34500 BEZIERS - le 10/03/2009 Ne pourrait-on pas agrandir la gare actuelle de Béziers ? ce qui éviterait une trop lourde dépense avec la construction d'une nouvelle gare. |
Réponse le 18/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle devrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord «collines du Biterrois». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques |
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Question n°292 de : GANDERAX Victor- 34350 VALRAS PLAGE - le 15/03/2009 Pourquoi ne pas conserver les gares actuelles de Béziers et de Narbonne qui "méritent" d'avoir le TGV et privilégier le réseau "fret" qui ne profitera qu'à l'Espagne, sans diminuer les nuisances routières ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein des bassins de vie de Béziers et de Narbonne.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. Même si cette opportunité est confirmée, une partie des TGV devrait continuer à desservir les gares actuelles.
Vous trouverez ci-dessous la répartition des arrêts TGV par jour envisagée par la SNCF en 2020 avec le projet, en gare nouvelle et en gare actuelle dans le cas de création de gares nouvelles :
Narbonne : 62 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 58
En gare actuelle : 4
Béziers : 74 arrêts TGV / jour
En gare nouvelle : 58
En gare actuelle : 16
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
L'un des objectifs des scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public est de favoriser le report modal de la route vers le rail. De plus, les scénarios mixtes (c'est-à-dire acceptant les trains de voyageurs et les trains de fret) proposés au débat public, permettent d'avoir un doublet de ligne entre Montpellier et Perpignan pour acheminer les trains de marchandises espagnols et également les trains de marchandises provenant des plates formes du Languedoc-Roussillon, dont une partie de ces trains régionaux est générée à proximité de Béziers. |
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Question n°365 de : BONNET Dominique- 34500 BEZIERS - le 17/03/2009
Que va devenir la gare de Béziers ? |
Réponse le 24/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète à l’horizon 2020, pour 60 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°475 de : BOELLE PATRICE- 34460 ROQUEBRUN - le 18/03/2009 Pourquoi ne pas garder la gare de Béziers avec peut etre des aménagements ciblés pour la proposition LGV et Fret, les habitants des Hauts cantons s' en satisferaient. |
Réponse le 25/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Ce réaménagement entraîne des coûts, qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle, mais cela reste une possibilité.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF. Dans certains cas, cette gare nouvelle pourrait être plus accessible aux habitants des hauts cantons que la gare de centre-ville.
Ainsi, dans l’hypothèse de création d’une gare nouvelle, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°568 de : HERBETTE KRISTIAN- 34310 MONTADY - le 18/03/2009 N' est-il pas possible d' agrandir la gare de Béziers au lieu de construire une nouvelle gare LGV ? |
Réponse le 07/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraînerait des coûts (agrandissement du bâtiment voyageur, nouveau parking), coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle et à la mise en place de nouveaux services de transport en commun.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques |
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Question n°881 de : MURANT Raymond- 34500 BEZIERS - le 20/03/2009 Que devient la gare de Béziers ?
Important !!! |
Réponse le 17/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers est infirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraînerait d’éventuels coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1216 de : LE ROLE PAULETTE- 34500 BEZIERS - le 24/03/2009 Pourquoi créer une nouvelle gare ? N'est-il pas possible d' agrandir celle de Béziers, mais surtout prévoir des ascenseurs ! ( comme à Strasbourg, Lyon ) |
Réponse le 30/04/2009
1- Opportunité d’une gare nouvelle – aménagement de la gare centre
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée (notamment surface d’accueil voyageur et parking). Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Le tableau suivant présente une comparaison théorique entre gare centre et gare nouvelle, récapitulant les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.
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Gare centre
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Gare nouvelle
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Inconvénients
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- Perte de temps pour les missions
longue distance.
- Concentration de l’offre au centre ville.
- Difficulté d’accès depuis la
périphérie liée à la congestion
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- coût de construction et maintenance de l’ouvrage
- moins bonne desserte du centre ville (compensée par une meilleure accessibilité pour les quartiers proches de la gare nouvelle)
- trajets pour aller à la gare nouvelle plus longs pour une partie des voyageurs
- nécessité de créer des liens lisibles vers le
centre-ville
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Avantages
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- Accès direct au centre-ville.
- Possibilités de correspondances plus
importantes, notamment avec
TER/TGV et réseaux TC urbains
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- gain de temps de parcours (donc plus de voyageurs dans les trains, et moins de circulation automobile)
- moindre nuisance sonore du transport ferroviaire en centre ville (une partie des trains passent par la voie nouvelle, notamment les TGV qui s'arrêtent dans la gare nouvelle et les trains de fret si la ligne est mixte)
- libération des capacités en centre ville pour d’autres usages (notamment TER,…)
- Possibilités de développement d’un nouveau
secteur de l’agglomération
- Facilité de stationnement
- mieux desservir un nouveau quartier de la ville ou de l’agglomération,
- accès plus facile aux grandes infrastructures de communication.
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2- Ascenseurs
La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées (loi n°20056102) préconise le principe général de non discrimination et oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances. Elle précise que les services de transport collectif devront être accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite dans un délai de 10 ans à compter de sa publication soit au plus tard le 12 février 2015.
Elle définit que l’accessibilité de tous aux transports collectifs relève d’une responsabilité partagée entre les gestionnaires d’infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF) pour le réseau ferré national, l'Etat, les Conseils Régionaux, les départements ou les communes.
En ce qui concerne le domaine ferroviaire, la loi prévoit l’élaboration de schémas directeurs d’accessibilité :
• Le schéma directeur national d’accessibilité a été approuvé par décision ministérielle en date du 11 juin 2008. Dans notre régions 7 gares nationales sont concernées : Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan ainsi que 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes.
• Le schéma directeur régional, conduit par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, devrait être validé fin juin. Il traite des 20 gares régionales desservies par les trains TGV et grandes lignes et de 20 autres gares régionales ainsi que de haltes ferroviaires.
Ces documents ont été élaborés dans le cadre d’une concertation organisée aux différentes phases de la démarche avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ils présentent un état des lieux des gares, précise les objectifs à atteindre dans le cadre des travaux d’accessibilité et définissent une programmation indicative.
A l’échelle régionale, RFF devrait engager en 2009 et 2010 sur son périmètre (mise en accessibilité des quais), 23 études préliminaires de faisabilité. Ces études visent notamment à étudier les conditions de pose d’ascenseurs ou de rampes dans les gares munies de passages sous terrain ou envisage la rénovation des passages planchéiés, pour les gares à fréquentation plus réduite. Les gares traitées feront également l’objet de travaux de pose de bandes podotactiles, de mises aux normes, le cas échéant des escaliers existants. Ces travaux ne pourront être réalisés qu’à la condition de réunir les financements nécessaires, RFF participant généralement dans le cadre d’une enveloppe nationale.
Les gares de NIMES et MONTPELLIER qui bénéficient du plan de relance national seront traitées respectivement en 2009 et 2010.
En ce qui concerne les nouvelles gares, ces dernières devront être accessibles dès leur mise en service. |
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Question n°1401 de : LOPEZ PAULETTE- 34710 LESPIGNAN - le 26/03/2009
Pourquoi il n' y a plus d' arret de TGV à la gare de Béziers? Maintenant il faut aller à Montpellier ou Toulouse. |
Réponse le 05/05/2009
Votre question nous interpelle ; en effet, la gare de centre ville de Béziers est pourtant desservie quotidiennement par la SNCF à raison de 33 TGV.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers. Les prévisions de dessertes de la SNCF montrent que la ville de Béziers et son territoire verront la fréquence des TGV croitre grâce au projet de ligne nouvelle Montpelliers Perpignan. |
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Question n°1576 de : CITTERIO Lucienne- 34600 BEDARIEUX - le 03/04/2009 Est-il vraiment impossible à Béziers d'utiliser la gare existante qui dispose de nombreux terrains le long de la voie ? |
Réponse le 26/05/2009
Le choix de réaliser une gare nouvelle sur l’agglomération de Béziers n’est pas dicté par des problèmes de capacité à quai, en gare, mais résultera de choix d’aménagement du territoire principalement.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.
Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l'opportunité de créer une gare nouvelle dans l'aire de vie de Béziers n'est pas confirmée, alors la gare actuelle pourrait être réaménagée et adaptée. Elle accueillerait alors d’après les prévisions de la SNCF un minimum de 54 TGV par jour. Ce réaménagement éventuel entraîne des coûts, coûts qui devront être complétés par ceux liés à la création de raccordements entre la ligne classique et la ligne nouvelle.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle pour 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler 90 TER chaque jour entre Montpellier et Sète à l’horizon 2020, pour 60 aujourd’hui.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
• Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
• le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
• le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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