Réunions

Questions et réponses

Consulter les Questions / Réponses

Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Externe Est

Question n°179 de : MARCHAND David-  34450 VIAS - le 10/03/2009
La création d'une nouvelle gare à Béziers Est ?

Réponse le  18/03/2009


L’un des objectifs du débat public est de discuter de l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une sur l'aire de vie de Béziers.


Si l’opportunité de créer une gare nouvelle sur le territoire de Béziers est confirmée, outre le secteur à l'est de Béziers sur lequel vous demandez plus d'information, deux autres sites sont proposés au débat. Les trois secteurs étudiés sont donc:


- le secteur à l’ est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.


- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir « collines du Biterrois ». Il permettrait la desserte et l'accés au haut pays via le mode routier.


- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce site a été étudié dans le cadre des études de 1995.


Réaliser une gare nouvelle, doit s'intégrer dans un projet plus global, un projet d'urbanisme dans une optique d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.



 



 



 

Question n°880 de : KISTER MICHEL-  34300 AGDE - le 20/03/2009
Où placer la gare TGV pour qu'elle soit facile d' accès pour les agathois ?

Réponse le  17/04/2009

La gare actuelle d’Agde continuera d’être desservie par les TGV, quel que soit le scénario de ligne nouvelle.


Les scénarios de Ligne Grande Vitesse (LGV) devraient offrir, selon la SNCF, une desserte TGV dans la gare d'Agde de 2 trains par heure de pointe, soit 16 trains par jour. Le scénario ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et des fret à 120 km/h offrirait une desserte TGV de 2 trains par heure de pointe et 14 trains par jour.


 


Concernant une gare nouvelle, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Agde-Béziers. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.


Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Agde-Béziers est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 16 arrêts en gare actuelle de Béziers, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 70 TER chaque jour entre Béziers et Narbonne, contre 46 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.


 


Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:


Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante. Ce site imposerait aux agathois l’utilisation de leur voiture particulière.


le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ainsi les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.


le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Dance cas également, les agathois pourraient se rendre en gare nouvelle par l’intermédiaire d’un TER au départ d’Agde.


D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.


 


Ainsi Agde disposerait non seulement de dessertes TGV via sa gare existante mais également de correspondances TER/TGV donnant accès à 74 TGV par jour via les gares de Béziers.

Question n°1277 de : MONSTERLET NICOLE-  34300 AGDE - le 25/03/2009

Y aura-t-il une gare entre Agde et Béziers en relation avec l'aéroport ?

Réponse le  30/04/2009

1- Gare nouvelle entre Agde et Béziers


Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.


Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.


Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:


Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.


le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, soit vers l’aéroport de Béziers-Vias, soit plus proche de Villeneuve les Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne, ce qui permettrait d’envisager des navettes TER reliant la gare nouvelle à la gare centre.


le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers grâce à  des navettes TER reliant la gare nouvelle à la gare centre.


 


D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.


 


2- Gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire


L’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.


Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont


révélateurs :


_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;


_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.


La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Béziers-Vias est limité.

Question n°1286 de : GAUTHIER MICHEL-  34320 MARGON - le 25/03/2009
Pourquoi la solution 3 supprime-t-elle une gare à Béziers Est, pourtant utile pour tout le secteur Pézenas-Agde-Sète ?

Réponse le  30/04/2009

Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers.


Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Une gare dans le secteur est de Béziers peut donc être imaginée pour le scénario « LGV voyageurs à 300km/h et fret à 120km/h ».


Pour rappel, si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:


Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75,entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.


le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.


le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.


D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.

Question n°1361 de : BERNAUD JEAN PIERRE-  34410 SERIGNAN - le 26/03/2009
Dans le cas où la candidature de la gare de Béziers Est serait retenue (nouvelle gare), y aurait-il des navettes avec l' aéroport de Vias/Béziers/Agde ? Je suis commercial et je me déplace souvent sur Paris (train et avion).

Réponse le  04/05/2009

L’aéroport de Vias ne dispose pas actuellement d’arrêt de train.


Pour vous rendre de votre domicile de Sérignan à Paris, vous devez prendre votre voiture pour vous rendre soit à la gare pour prendre un TGV® soit à l’aéroport pour prendre l’avion. Pour vos déplacements, ces deux modes, le train et l’avion, ne sont pas complémentaires mais concurrents (pour des liaisons vers Paris), donc la connexion entre la gare nouvelle et l’aéroport n’est pas forcément pertinente dans ce cas précis.


Toutefois pour répondre de manière générale à votre question, si la réalisation d'une gare nouvelle pour l'agglomération de Béziers est retenue suite au débat public, celle-ci pourrait être envisagée à l'interconnexion entre la ligne nouvelle et la ligne existante. Dans ce cas, une navette TER pourrait assurer la liaison entre la gare nouvelle et la gare actuelle, pour permettre les correspondances avec les TGV®.


Les navettes TER desservant la gare nouvelle et la gare centre effectueront le trajet Sète-Narbonne avec un arrêt dans toutes les gares entre ces deux villes. Cependant il n'est pas prévu d'arrêt au niveau de l'aéroport de Béziers en raison de l'absence de halte TER.


Enfin l’autre solution serait l’installation d’une gare nouvelle sur une plate-forme aéroportuaire. Cela peut permettre d’améliorer l’intermodalité entre les modes ferroviaire et aérien. Cependant, celle-ci ne semble réellement justifiée qu’au contact des grands aéroports ayant une vocation de hub, avec notamment une offre aérienne très importante vers l’international.


Cela suppose également que la zone de chalandise de l’aéroport soit très importante, et que le service ferroviaire mis en place offre des horaires, des fréquences et des temps de parcours attractifs. A cet égard, les exemples de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Lyon-Saint-Exupéry sont révélateurs :


_ Roissy-Charles-de-Gaulle, où le nombre de voyageurs utilisant successivement le TGV puis l’avion, s’élevait en 2002 à 1,6 million ;


_ Lyon-Saint-Exupéry, seul aéroport régional disposant d’une gare TGV, le trafic était en 2002 de 284 000 passagers en gare de Lyon-Saint-Exupéry, dont 10 % seulement (28 000, soit 50 fois moins) ont utilisé l’intermodalité TGV-avion.


La vocation des aéroports de la région Languedoc-Roussillon, compte tenu de leur zone de chalandise relativement limitée, n’est pas de devenir une grande plateforme à l’instar d’un Paris Charles-de-Gaulle, mais plutôt d’assurer du trafic point à point, correspondant essentiellement à une demande locale. Dès lors, on peut penser que l’intérêt d’une telle connexion gare nouvelle/aéroport à Béziers Vias est limité.