|
Questions et réponses
Consulter les Questions / Réponses
Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat
Thème séléctionné : Intercités
Question n°345 de : SOLER Yvan- 34760 BOUJAN SUR LIBRON - le 16/03/2009 Est-il prévu que le TGV s'arrête à toutes les gares ? (soit Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan) |
Réponse le 25/03/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public, les offres de services voyageurs et les politiques de dessertes en Languedoc-Roussillon à l'horizon 2020 ont été élaborées par la SNCF. Cependant à l'horizon de la mise en service du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la SNCF ne sera plus le seul exploitant à faire circuler des TGV et à desservir les gares du Languedoc-Roussillon.
Selon la SNCF, tous les TGV s'arrêteront dans la gare de Montpellier (gare nouvelle et gare de centre-ville), représentant près de 126 TGV par jour. Pour les villes de Nîmes, Béziers, Narbonne et Perpignan, cela représenterait entre 60 et 80 TGV par jour pour ces agglomérations. Pour plus d'informations sur la desserte par TGV des agglomérations du Languedoc-Roussilon vous pouvez consulter le dossier du maître d'ouvrage, disponible sur le site internet de la Commission Particulière du débat public (www.debatpublic-lnmp.org) |
|
Question n°987 de : CARLES LOUIS- 66440 TORREILLES - le 21/03/2009 Si le TGV ne s' arrête que dans les chef lieux des départements, ce sera plus intéressant que s' il s' arrête partout, est ce logique avec la GV ? |
Réponse le 20/04/2009
Dans le cadre des études préalables au débat public, la desserte TGV en Languedoc-Roussillon a été élaborée par la SNCF. Cette desserte se limite aux 8 principales agglomérations de la région (Nîmes, Montpellier, Sète, Agde, Béziers, Narbonne, Carcassonne et Perpignan).
La SNCF définit son offre TGV selon deux grands type de dessertes :
q Directes, avec peu d’arrêts dans la région. Dans ce cas, a minima Montpellier et Perpignan sont desservis sans arrêts intermédiaires
q Caboteurs, avec des arrêts dans plusieurs gares de la région. Dans ce cas, certains trains desservent les principales agglomérations entre Nîmes et Perpignan ou entre Nîmes et Carcassonne.
A partir de ces deux grands principes de missions, des nuances sont apportées en fonction du poids démographique de chacune des agglomérations du Languedoc-Roussillon afin de répondre à leurs besoins de desserte. Cela permet de faire le compromis entre des trajets plus courts entre deux villes grâce à des missions directes et un niveau de desserte satisfaisant pour chacune des agglomérations.
Sur la ligne nouvelle, le nombre d’arrêt entre Nîmes et Perpignan sera compris entre 2 et 5 d’après les prévisions de la SNCF. |
|
Question n°1001 de : KOESSLER BEATRICE- 66420 LE BARCARES - le 23/03/2009 Pourquoi certains trains même TER ont leur terminus à Narbonne ? |
Réponse le 20/04/2009
Seuls les TER dit « périurbains », desservant finement le territoire, ont des terminus à Narbonne. Cela provient de la position de carrefour occupé par Narbonne. En effet à partir de la gare de Narbonne, il est possible d’irriguer le territoire vers trois directions, Perpignan, Carcassonne et Béziers.
L’un des principaux objectif des TER, en particulier périurbains, est d’assurer les déplacements quotidiens entre le domicile et le travail et entre le domicile et le lieu d’étude. C’est pourquoi ces TER desservent les gares entre les principales agglomérations du Languedoc-Roussillon. |
|
Question n°1390 de : TAVERNIER Gérard- 66140 CANET EN ROUSSILLON - le 26/03/2009
L'intérêt du TGV est surtout de desservir le cœur des grandes villes entre Montpellier et Perpignan, le TGV se devrait d'être sans arrêt. Ne serait-il pas plus judicieux de proposer entre ces deux villes un service TER-GV en correspondance desservant les autres gares ? |
Réponse le 05/05/2009
Le souhait de voir se développer un TER-GV est de plus en plus présent dans les attentes des citoyens.
L’infrastructure nouvelle sera apte pour ses services. Reste à décider deux points, qui ne peuvent l’être à ce stade :
- Faudra-t-il que ces trains desservent les gares actuelles ou les gares nouvelles
- Qui sera compétente pour ce service (SNCF, service commercial) ou Région (service public).
Il serait envisageable de mettre en place ce type de service entre Montpellier et Perpignan (et plus largement entre grandes villes du sud de la France – et espagnoles ?). Ce type de service est actuellement exploité dans la région Nord Pas de Calais avec du matériel TGV® dédiés aux services régionaux, par le conseil régional.
Il est aussi possible d’utiliser tout ou partie d’un TGV® (offrir des places à des voyageurs régionaux au sein des TGV) pour un service intercité à grande vitesse. Ce matériel dédié au transport longue distance nécessiterait peut-être des modifications pour le rendre parfaitement adapté à ce type de dessertes :
- Capacité d’emport à réduire par rapport à un matériel TGV®
- Accélération/freinage
- Facilité d’accès (largeur des portes)
Vous pouvez vous reportez au rapport d’étude de la SNCF sur le site de la Commission Particulière du Débat Public (http://www.debatpublic-lnmp.org/)
|
|
Question n°1903 de : LAMBERTIN Charles- 30900 NÎMES - le 03/05/2009
Les grands trains tels que "BORDEAUX-NICE" ne s'arrêtent plus à NÎMES qu'une seule fois par jour dans chaque sens, depuis plusieurs années. Quand rétablira-t-on, au moins 2 arrêts supplémentaires, afin que l'on ne soit plus obligé de changer à MARSEILLE ou AVIGNON pour se rendre vers TOULON et au-delà ? |
Réponse le 19/05/2009
Le choix actuel de SNCF sur la grande transversale Bordeaux-Nice est de satisfaire sa clientèle Grande Ligne en faisant le meilleur compromis entre temps de parcours de bout en bout et nombre d'arrêts intermédiaires.
Cela se traduit par la mise en place de deux types de trains :
- des trains Bordeaux-Nice ne s'arrêtant que dans les capitales régionales Toulouse, Montpellier et Marseille, puis dans les gares de la Côte d'Azur permettant de proposer à la clientèle la plus nombreuse (correspondant aux trajets Origines/Destinations longues) des temps de parcours performants,
- des trains « caboteurs » Bordeaux-Marseille s'arrêtant plus souvent (en Languedoc-Roussillon : à Nîmes, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne et Castelnaudary).
Avec les améliorations successives permises par les nouvelles infrastructures ferroviaires (ligne à grande vitesse Perpignan-Barcelone, Contournement de Nîmes et de Montpellier, LGV Bordeaux-Toulouse, LGV Provence-Alpes-Côte d’Azur, ligne nouvelle Montpellier-Perpignan), l'offre sera sensiblement étoffée. Elle devrait contenir de nouvelles liaisons entre Barcelone, Marseille et Nice, et des liaisons plus nombreuses entre Bordeaux, Marseille et Nice.
La mise en service de ces nouvelles infrastructures sera l'occasion de ré-étudier la politique d’arrêts entre ces deux axes, en parfaite synergie.
Enfin, à ce stade des études et compte tenu de l’ouverture à la concurrence de liaisons voyageurs dès 2010, il est difficile de préjuger de la politique d’arrêts qui sera mise en place par les transporteurs autres que la SNCF.
|
|
Question n°2039 de : ANE Jean- 34880 LAVERUNE - le 15/06/2009
Y aura-t-il enfin à Perpignan des trains après 19h30 pour rejoindre Montpellier ? |
Réponse le 15/06/2009
Les trajets Perpignan-Montpellier pouvant être envisagés par TER ou par trains Grandes Lignes, les éléments de réponse ci-dessous contiennent ces deux volets.
La desserte en fin de journée des grandes agglomérations est un besoin croissant dans les déplacements quotidiens, lié au contexte sociologique.
Concernant le TER, en collaboration avec le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, Autorité Organisatrice des TER, ces évolutions sont actuellement prises en compte par la SNCF dans le cadre de la préparation du cadencement prévu à l’horizon 2012. Les résultats de ces réflexions permettront d’apporter une réponse à la question posée, pour cet horizon.
Dans le cadre des études préparatoires au débat public de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, l’analyse de l’augmentation de la demande de déplacements a conduit à la SNCF à proposer de structurer les TER sur la ligne Perpignan-Montpellier en deux types de missions cadencées : les missions de type intercités (Toulouse-Marseille et, dans le cas de la question posée, Perpignan-Avignon), complétées, par grande agglomération (ou groupe d’agglomérations), par des dessertes périurbaines à vocation plus locale. A ce stade des études de la ligne nouvelle, il a été proposé que chacune des missions intercités soit assurée à raison d’un train par heure de pointe et par sens. Les phases d’études ultérieures permettront d’en préciser les plages horaires, notamment concernant les trains de fin de journée.
Concernant les liaisons grandes lignes, les améliorations successives permises par les nouvelles infrastructures ferroviaires à venir (ligne à grande vitesse Perpignan-Barcelone, Contournement de Nîmes et de Montpellier, LGV Bordeaux-Toulouse, LGV Provence-Alpes-Côte d’Azur, ligne nouvelle Montpellier-Perpignan), l'offre de trains grandes lignes sera sensiblement étoffée. A titre d’exemple, à terme, selon les scénarios de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, le nombre de TGV qui desserviraient Perpignan pourrait atteindre de l’ordre de 70 trains quotidiens.
Dans cette hypothèse, la possibilité de relier Perpignan à Montpellier au-delà de 19h30 serait assurée.
Parallèlement à cette augmentation du nombre de trains, la mise en service de ces nouvelles infrastructures apportera des gains de temps de parcours substantiels. Ainsi, à la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, il est envisagé que le meilleurs temps de parcours entre Perpignan et Montpellier puisse être divisé par deux par rapport à la situation actuelle, de façon à relier ces deux villes en trois quarts d’heure environ. |
|
|