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Questions et réponses
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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le
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Thème séléctionné : Liaison Toulouse-Narbonne
Question n°186 de : MOURIER Samuel- 11100 NARBONNE - le 11/03/2009 Est-ce qu'une gare à l'Ouest de Narbonne n'est pas la certitude d'un raccordement facile (et d'une meilleure logique voyageurs) à une future voie grande vitesse vers Toulouse et Bordeaux ? |
Réponse le 20/03/2009
L’un des objectifs du débat public est de statuer sur l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, Réseau Ferré de France (RFF) a étudié un secteur potentiel d'implantation à l'Ouest de Narbonne. Ce secteur offre l'opportunité d'une interconnexion entre la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et la ligne existante reliant Narbonne à Toulouse. Cette interconnexion permettrait des correspondances TER/TGV avec une desserte TER dans l'ensemble des gares existantes entre Narbonne et Castelnaudary.
Par contre, à ce stade des études il n'a pas été étudié de gare nouvelle à l'interconnexion entre la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une possible ligne nouvelle Toulouse-Narbonne. Pour cette dernière ligne, il convient d'engager le même processus d'étude que celui réalisé pour le projet Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP). Il est nécessaire d'attendre les résultats de ces études pour se prononcer sur une localisation de la gare à l'interconnexion des deux lignes. Il convient donc à ce stade de décider s'il faut ou non une gare nouvelle puis s'il faut la réaliser à l'interconnexion avec le projet LNMP et la ligne actuelle Toulouse-Narbonne (TN) ou bien attendre les résultats des études sur le projet de ligne nouvelle TN. A titre d'information, vous trouverez ci-dessous une vue aérienne de l'interconnexion entre la ligne LGV Lyon-Marseille et la branche qui part vers Nîmes, cas similaire à Narbonne. Notez qu'à 320 km/h, le carrefour ferroviaire fait un triangle d'environ 5 km de côté. La gare d'Avignon est située sur la seule branche vers Marseille.
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Question n°280 de : MAUMON Jean-Loup- 34110 VIC LA GARDIOLE - le 15/03/2009 Qu'en est-il de la liaison TGV Montpellier-Toulouse-Bordeaux ? |
Réponse le 23/03/2009
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°282 de : Malassagne Gilbert- 11190 ANTUGNAC - le 15/03/2009 Bonjour
Cette nouvelle ligne va t 'elle amélioreR les correspondances entre Narbonne et Carcassonne et éventuellement plus de TER vers la hte vallée de l'Aude, et dans les deux sens de circulation ? |
Réponse le 23/03/2009
A l'horizon de la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, en 2020, l'ambition du Conseil Régional est de renforcer fortement la fréquence des circulations TER. Ainsi entre Narbonne et Carcassonne le nombre de TER devrait passer de 18 par jour à 28 par jour améliorant ainsi les correspondances entre les deux villes et vers la haute vallée de l'Aude. |
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Question n°294 de : ACQUIER Jean-Pierre- 34500 BEZIERS - le 15/03/2009 La liaison TGV avec Toulouse et Bordeaux est-elle prévue, et à quelle date ? Si oui, ou sera située la jonction des lignes ? |
Réponse le 18/03/2009
La LGV Bordeaux/Toulouse s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
La Ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°315 de : PORRET Bernard- 11610 VENTENAC CABARDES - le 16/03/2009 Est-il prévu une LGV Toulouse-Narbonne ? |
Réponse le 18/03/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°319 de : HEREDIA André- 11570 PALAJA - le 16/03/2009 Futur triangle ligne Toulouse, gare sur quel côté du triangle ? |
Réponse le 23/03/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre. Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles au cas par cas, bassin de vie par bassin de vie.
Dans le cadre des études préalables au débat public, les collectivités partenaires ont demandé à Réseau ferré de France (RFF) de prendre en compte la connexion avec la ligne existante Toulouse-Narbonne. Aussi deux types de raccordement performant ont été envisagée entre la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et la ligne classique Toulouse-Narbonne, suivant que l’on envisage ou non la création d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais. Ces raccordements permettront les dessertes de Montpellier vers Toulouse et Perpignan vers Toulouse.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan et une potentielle LGV entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépasse largement la taille d’une gare. La photo aérienne ci-dessous présente le cas de la gare d’Avignon, située sur l’une des trois branches d’un tel carrefour, entre la direction de Paris, Marseille et Nîmes.
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Question n°327 de : VIEULES Alain- 11000 CARCASSONNE - le 16/03/2009 Est-il prévu des changements sur la ligne Narbonne-Toulouse ? |
Réponse le 18/03/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°404 de : TERRIER PAULE- 11370 port leucate - le 17/03/2009 Pourquoi ne pas améliorer la fréquence des trains entre Toulouse et Narbonne ? De façon à utiliser la SNCF plutôt que sa voiture et pourquoi aussi étendre le réseau plus fréquent sur Albi ? |
Réponse le 25/03/2009
Avec la mise en service de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan, l'ambition du Conseil régional est de doubler le nombre de circulations TER, passant ainsi de 18 TER/ jour entre Narbonne et Carcassonne à 38 TER par jour en 2020. Cette augmentation du nombre de TER permet d'avoir des TER toutes les 30 minutes en heure de pointe au lieu de 1 TER par heure actuellement. |
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Question n°407 de : BOUCABEILLE JOSEPH- 11800 TREBES - le 17/03/2009 Pourquoi rien n' est prévu pour la ligne Narbonne Toulouse par Carcassonne ? |
Réponse le 24/03/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°411 de : TRILLES REGIS- 11000 CARCASSONNE - le 17/03/2009 Ou en est la réalisation du barreau LGV Toulouse/Narbonne et sera t il tenu compte de sa future mise en service pour le choix du lieu d' implantation de la future gare de Narbonne ? |
Réponse le 25/03/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (RFF) (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles seront financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Concernant la gare interconnectée, le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Comme précisé dans la Synthèse du maître d’ouvrage qui a été distribuée à un million d’exemplaires dans les foyers de la région, le nombre et la localisation des potentielles gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Dans le cadre des études préalables au débat public, les collectivités partenaires ont demandé à Réseau ferré de France (RFF) de prendre en compte la connexion avec la ligne existante Toulouse-Narbonne. Aussi deux types de raccordement performant ont été envisagés entre la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et la ligne classique Toulouse-Narbonne, suivant que l’on envisage ou non la création d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais. Ces raccordements permettront les dessertes de Montpellier vers Toulouse et Perpignan vers Toulouse.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare. La photo aérienne ci-dessous présente le cas de la gare d’Avignon, située sur l’une des trois branches d’un tel carrefour, entre la direction de Paris, Marseille et Nîmes.
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Question n°529 de : BORDES CHRISTIAN- 34500 BEZIERS - le 18/03/2009 Est il prévu une LGV entre Toulouse et la future gare TGV ( Narbonne au Nissan ou ... ) ou est ce lié au choix définitif du tracé ? |
Réponse le 01/04/2009
Les projets de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et d'aménagement de la ligne Toulouse-Narbonne sont dissociés. Ces deux projets ne sont pas au même stade d'avancement, il est donc trop tôt pour apporter une réponse précise sur les intéractions entre le projet Toulouse-Narbonne et une éventuelle gare nouvelle à l'ouest de Narbonne.
Concernant le projet Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (RFF) (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Cocnernant une future gare dans l'ouest narbonnais, le débat public portant sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer cette gare nouvelle au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°533 de : VIDAL ROBERT- 11100 NARBONNE - le 18/03/2009 Ne faut-il pas envisager un lien avec Toulouse et Bordeaux ? |
Réponse le 01/04/2009
Un lien existe déjà grâce à la ligne actuelle assurant des relations ferroviaires quotidiennes entre Narbonne, Toulouse et Bordeaux. Néanmoins, Réseau Ferré de France (RFF) mène actuellement des études sur le projet Bordeaux-Toulouse et va lancer prochainement des études sur Narbonne-Toulouse.
Concernant Bordeaux-Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
Cette ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°537 de : PRADEL René- 11000 CARCASSONNE - le 18/03/2009
Trajet Paris-Narbonne par Toulouse en TGV / billet paiement TGV / or Bordeaux-Narbonne est un TER. A quand fera-t-on cesser cette escroquerie et construirons-nous une véritable ligne TGV Bordeaux-Toulouse-Carcassonne ? Alors que l'Est, l'Ouest et le Nord sont largement pourvus en TGV, Bordeaux-Marseille n'existe encore pas. Où est le progrès ? |
Réponse le 01/04/2009
Eléments de réponse apportés par RFF
Réseau Ferré de France mène actuellement les études du projet Bordeaux-Toulouse et va lancer prochainement engager les études sur Narbonne-Toulouse.
Concernant Bordeaux-Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" ( GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
Cette ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Concernant la tarification, elle relève de l'entreprise commerciale SNCF, pas de l'établissement public Réseau ferré de France.
Eléments de réponse apportés par la SNCF
Il est demandé à la SNCF d’apporter des éléments de réponse concernant l’aspect tarifaire de la relation Paris- Narbonne via Toulouse, évoqué dans la question posée.
La relation Paris-Narbonne via Toulouse peut être réalisée en trains grandes lignes uniquement (essentiellement par TGV et par Corail Téoz), ou éventuellement en train grandes lignes avec correspondance TER pour la deuxième partie du parcours.
Nous rappelons ci-dessous plusieurs principes de la tarification ce ces deux types de services.
La tarification des billets Grandes Lignes / TGV et la tarification des billets TER sont indépendantes.
La première concerne des trains commerciaux, où le transporteur - la SNCF en l'occurrence - recherche une situation d'équilibre financier. À cet effet, il existe différents tarifs adaptés selon les souhaits des voyageurs (confort, flexibilité, anticipation) ainsi que des offres et des cartes commerciales permettant certaines réductions tarifaires. De façon générale, il convient de noter qu'anticiper son voyage permet d'accéder aux meilleurs tarifs. Cette anticipation permet au transporteur SNCF de mieux dimensionner l'offre ferroviaire, d’améliorer le taux de remplissage des trains et, ce faisant, d’optimiser le coût du service influençant au final le prix du billet.
La tarification des trains régionaux concerne l'Autorité Organisatrice, à savoir les Conseils Régionaux concernés. A titre d’exemple le prix du billet TER ne contribue qu'à environ 1/3 du coût réel de la mise en service de ces trains (il s’agit d’une moyenne nationale, cette proportion étant variable selon les régions). Ce type de transport est donc largement subventionné.
Dans le cas d’un trajet mixte TGV/TER, un tarif dit « de correspondance » a été créé à la mise en place de NOTES (Nouvelle Offre Tarifaire Et de Service) en octobre 2007, qui permet une harmonisation des deux tarifications différentes.
D'un point de vue transport, l'objectif est néanmoins le même : permettre à un voyageur d'effectuer le trajet de bout en bout, dans les meilleures conditions, au meilleur coût. C'est pourquoi la SNCF et l'Autorité Organisatrice étudie ensemble ces trajets dans le but d'améliorer les dessertes, au regard des besoins et demandes existantes. |
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Question n°693 de : CAIROUX PIERRE- 11120 GINESTAS - le 19/03/2009 Prise en compte pour choix d' emplacement de la gare Béziers et Narbonne de la future liaison TGV Perpignan Toulouse ? La logique ne voudrait-elle pas que le choix reste sur le noeud ferroviaire ? |
Réponse le 10/04/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante Montpellier-Perpignan. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h et plus, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpellier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°799 de : ROUSSE ALAIN- 11000 CARCASSONNE - le 19/03/2009 Est-ce que les 3 lignes proposées tiendront compte du futur branchement de la ligne Narbonne-Bordeaux ? |
Réponse le 16/04/2009
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet Narbonne-Toulouse étant à un stade moins avancé que le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, ce sont les études Toulouse-Narbonne qui devront prendre en considération des raccordements entre les deux projets.
Mais à ce stade, Réseau ferré de France a étudié des raccordements entre la ligne nouvelle Montpellier Perpignan et la ligne actuelle Narbonne Toulouse.
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Question n°821 de : THERON Philippe- 11270 LASSERRE DE PROUILHE - le 20/03/2009 Et pour "boucler" les lignes TGV dans le Sud Ouest à quand une ligne Bordeaux-Narbonne ? |
Réponse le 16/04/2009
« Pour boucler » les lignes nouvelles entre Narbonne et Bordeaux, un projet est en cours d’étude et un second fera très prochainement l’objet d’études.
Le premier, la LGV Bordeaux/Toulouse s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
La Ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
Concernant le projet entre Toulouse et Narbonne, le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
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Question n°910 de : BERGER Alain- 11000 CARCASSONNE - le 20/03/2009 Pourquoi la desserte de Toulouse et Midi Pyrénées n' est-elle pas envisagée ? |
Réponse le 17/04/2009
La desserte de Toulouse est envisagée et sera renforcée en 2020 grâce au projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP). Les raccordements de LNMP à la ligne actuelle vers Toulouse ont fait l’objet d’étude de la part de Réseau ferré de France (RFF).
Actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier, Perpignan, Narbonne et Toulouse. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse, à titre d’exemple.
Il existe un projet de ligne entre Toulouse et Narbonne. Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°946 de : MARIE ANGE - FERNAND- 11160 CAUNE MINERVOIS - le 21/03/2009 Pour quand Narbonne- Toulouse- Bordeaux - Nantes à vocation européenne ? |
Réponse le 20/04/2009
Des lignes ferroviaires existent sur l’axe Narbonne-Toulouse-Bordeaux-Nantes. Tous les types de trains peuvent circuler sur ces lignes y compris des trains internationaux. Cependant cet axe n’est pas compris dans les corridors européens. Parmi les six corridors prioritaires européens, un seul concerne le sud de la France, il s’agit du corridor D reliant Valence à Budapest via Barcelone-Perpignan-Montpellier-Lyon-Turin.
Néanmoins sur l axe auquel vous faites référence, deux projets ferroviaires sont envisagés :
Le premier concerne la LGV Bordeaux/Toulouse. Ce projet s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se porsuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
La Ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
Le deuxième concerne Toulouse - Narbonne. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nantionale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1009 de : PUECH Bernard SAINT LAURENT DE LA SALANQUE - le 23/03/2009 Peut-on espérer une transversale TGV Bordeaux -Toulouse -Narbonne -Marseille ? |
Réponse le 20/04/2009
Des TGV circulent actuellement entre Marseille, Narbonne, Toulouse et Bordeaux. Cependant ces TGV circulent sur une ligne à grande vitesse uniquement entre Marseille et Nîmes, ensuite ils empruntent les lignes classiques dont la vitesse maximale est de 160 km/h.
Ces circulations, qui vont en définitive de Bordeaux à Nice, sont bien prises en compte dans le projet de ligne nouvelle Montpellier Perpignan. Il s’agit d’es trains « grands sud ».
Sur cet axe Marseille-Bordeaux, 4 projets sont envisagés pour le compléter :
Le premier concerne le contournement de Nîmes et de Montpellier. Ce projet devrait être mis en service en 2015, il permettra ainsi d’assurer la continuité de Marseille à Montpellier par une ligne nouvelle.
Le second projet concerne la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, qui fait l’objet du présent débat public. Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
Le troisième projet concerne Toulouse - Narbonne. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Enfin le dernier projet pour compléter l’axe concerne la LGV Bordeaux/Toulouse. Ce projet s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes Tours/Bordeaux et GPSO.
La Ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°1036 de : FERRIER Jean- 11000 CARCASSONNE - le 23/03/2009 Pourquoi ne pas profiter des travaux sur la ligne Montpellier-Perpignan pour effectuer les travaux de la transversale Bordeaux-Toulouse-Narbonne ? |
Réponse le 20/04/2009
Tous ces projets n’ont pas le même état d’avancement en matière d’études et d’autorisations administratives. C’est pourquoi il n’est pas envisagé de programmer ces travaux en même temps. Si cette solution était retenue, elle reviendrait à attendre le dernier des projets pour avancer sur les deux autres.
1- Bordeaux-Toulouse
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes "Grand Projet du Sud Ouest".
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020.
2- Toulouse-Narbonne
Concernant le projet de ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
3- Montpellier-Perpignan
A l’issue du débat public, Réseau Ferré de France décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, les travaux devraient commencer à l’horizon 2015 pour une durée d’environ quatre ou cinq ans. La mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situerait donc à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
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Question n°1038 de : MALMON JULIEN- 11000 CARCASSONNE - le 23/03/2009 A quand une ligne de TGV Carcassonne - Montpellier et Carcassonne - Toulouse ? |
Réponse le 17/04/2009
Actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier et Bordeaux. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Un projet de ligne entre Toulouse et Narbonne va être étudié prochainement. Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancése par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
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Question n°1044 de : ANTOINE HERVE- 11400 CASTELNAUDARY - le 23/03/2009 Ne serait-il pas envisageable de connecter ce projet avec celui concernant le tronçon LGV sur l' axe Toulouse -Narbonne ? |
Réponse le 17/04/2009
Actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier et Bordeaux. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant la ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020. |
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Question n°1180 de : COUFFE BERNARD- 11000 CARCASSONNE - le 24/03/2009 Quel sera le type de liaison ( tant voyageur que fret ) et quelles seront les fréquences entre Carcassonne et la future gare entre Narbonne et Béziers ( sinon pourrait-on encore parler de TGV ), laquelle éviterait d' ailleurs la circulation de train de matière dangereuse au sein des agglomérations ? |
Réponse le 29/04/2009
La ligne nouvelle permettrait d’améliorer la desserte de la gare de Carcassonne. Ainsi entre 22 et 30 TGV desserviraient chaque jour la ville contre 18 trains grandes lignes actuellement. De plus l’offre TER serait densifiée et plus fréquente en direction de Narbonne et de Toulouse. L’ambition du Conseil Régional est de porter l’offre TER entre Carcassonne et Narbonne à 36 TER/jour contre 18 actuellement.
Ensuite cette offre TER permettrait aux carcassonnais de rejoindre Narbonne et d’avoir des correspondances avec une offre TGV encore plus riches en gare centre de Narbonne et éventuellement en gare nouvelle.
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers. Pour les carcassonnais il sera nécessaire de réaliser une double correspondance TER pour rejoindre cette gare nouvelle.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
Si l’objectif est d’éviter qu’une partie du transport ferroviaire de marchandises ne traversent les agglomérations, il convient de réaliser une ligne nouvelle acceptant les circulations fret, c'est-à-dire soit le scénario de ligne nouvelle voyageurs à 220 km/h et fret à 120 km/h ou le scénario LGV voyageurs à 300 km/h et fret à 120 km/h. |
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Question n°1245 de : ARMENGAUD JEAN- 11400 CASTELNAUDARY - le 25/03/2009
Incidence du projet sur l' axe ferroviaire Narbonne-Carcassonne-Castelnaudary ? |
Réponse le 26/05/2009
L’incidence du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est de 3 ordres.
- Premièrement il permettra des gains de temps de parcours entre Carcassonne et les villes du littoral languedocien et roussillonnais.
- Deuxièmement, il s’accompagnera d’un renforcement de la fréquence des trains express régionaux.
- Troisièmement, il pourrait voir la réalisation d’une gare nouvelle dans l’ouest narbonnais, rapprochant ainsi l’ouest de l’Aude de la grande vitesse sur le corridor méditerranéen.
►Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, les voyageurs voulant prendre le TGV devront se rendre pour la majorité d’entre eux en gare nouvelle : ainsi, en 2020, 58 arrêts TGV par jour devraient s’effectuer en gare nouvelle et 4 arrêts en gare actuelle de Narbonne, selon les estimations de la SNCF. Par contre, la gare de centre ville gardera une activité voyageur importante du fait de l'augmentation du nombre de TER pour les déplacements quotidiens. Ainsi l’ambition du conseil régional est de faire circuler à l’horizon 2020, 40 TER chaque jour entre Narbonne et Perpignan, contre 28 aujourd’hui, selon les estimations de la SNCF.
Toujours si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
►Le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan permettra, suivant le scénario choisi des gains de temps de parcours de l’ordre de 25 à 30 minutes entre Montpellier et Carcassonne, par exemple.
►La desserte entre Castelnaudary et Toulouse est en dehors du périmètre d’étude du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan mais fait partie du projet entre Toulouse et Narbonne.
Pour autant, en 2020, il est envisagé par jour entre 42 et 56 TGV entre Narbonne et Carcassonne et près de 80 trains de marchandises entre Narbonne et Toulouse.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante. Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1262 de : CAPEL JEAN MARIE- 34070 MONTPELLIER - le 25/03/2009 Quand la ligne TGV Nîmes-Montpellier-Narbonne-Perpignan-Barcelone et connexion Carcassonne-Toulouse-Bordeaux ? |
Réponse le 30/04/2009
Tous ces projets n’ont pas le même état d’avancement en matière d’études et d’autorisations administratives. C’est pourquoi ils n’aboutiront pas au même moment.
1- Nîmes-Montpellier
Le contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) devrait être mis en service à l’horizon 2015.
2- Montpellier-Perpignan
Suivant les avis exprimés pendant le débat public, Réseau Ferré de France (RFF), maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
3- Perpignan-Barcelone
Le tronçon Perpignan-Figueras a été raccordé au réseau ferré national le 17 février dernier. Le tronçon Figueras –Barcelone devrait être mis en service à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols.
4- Toulouse-Narbonne
Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être démarrées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009) concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
5- Bordeaux-Toulouse
Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020. |
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Question n°1326 de : CAUQUIL MICHEL- 11000 CARCASSONNE - le 25/03/2009 Pour quand les liens avec le Sud-Ouest ? Car nous sommes une région économiquement faible, quelles retombées peut-on attendre ? |
Réponse le 30/04/2009
Actuellement Carcassonne est desservie par des trains grandes lignes (Corail et TGV) et des trains TER.
A l'horizon 2020, quelque soit le scénario de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, l'ambition du Conseil Régional est de porter la desserte TER à 38 trains/jour au lieu de 18 trains/jour actuellement entre Narbonne et Carcassonne, ce qui permet d'avoir une fréquence à la demi-heure en heure de pointe au lieu d'un TER par heure actuellement en heure de pointe.
Concernant les trains grandes lignes, actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier, Toulouse et Bordeaux. Les scénarios de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
De plus, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être démarrées par Réseau Ferré de France concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, (vers l'été 2009). Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante et devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020. |
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Question n°1424 de : BRIAL ANDRIEU CLAUDE- 11000 CARCASSONNE - le 30/03/2009 Qui de l'axe Narbonne-Toulouse ? Et Carcassonne-Quillan ? |
Réponse le 05/05/2009
1- Toulouse -Narbonne
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse (pour des trajets directs).
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
2- Carcassonne-Quillan
La ligne Carcassonne - Quillan est à vocation TER pour la desserte locale de la haute vallée de l'Aude. Un programme de renouvellement de la ligne Carcassonne - Quillan a par ailleurs été inscrit au Contrat de Projet Etat Région 2007-2013 à hauteur de 10M€. Le programme des travaux est en cours de définition. |
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Question n°1492 de : URIETA JACQUES- 11400 CASTELNAUDARY - le 30/03/2009 Très bien pour Montpellier-Perpignan, Espagne, mais je serais plus intéressé par un projet Narbonne, Carcassonne, Castelnaudary, Toulouse, avec plus de TER entre Carcassonne et Toulouse. Peut-on connaitre l' incidence du fret et TGV sur Toulouse et Narbonne ? |
Réponse le 26/05/2009
En 2020, il est envisagé près de 80 trains de marchandises entre Narbonne et Toulouse et entre 42 et 56 TGV entre Narbonne et Carcassonne. La desserte entre Castelnaudary et Toulouse est en dehors du périmètre d’étude du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan mais fait partie du projet entre Toulouse et Narbonne.
Concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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Question n°1569 de : TOUMSIN Monique- 11300 LIMOUX - le 03/04/2009 Dans quel délais peut-on espérer une liaison TGV entre Toulouse et Narbonne, vers l'Espagne et Marseille ? |
Réponse le 26/05/2009
1- Montpellier-Perpignan-Espagne
Un des objectifs de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est de donner aux habitants de toute la région l’accès à la grande vitesse sur le réseau ferroviaire européen, ce qui implique la connexion l’Espagne. Cette connexion sera techniquement possible (écartement des rails standardisés, alimentation électrique en 25 kV) dès la réalisation de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Figueras-Barcelone, à l’horizon 2012, selon les dernières déclarations des responsables espagnols (sans changer de train donc mais pas à pleine vitesse sur l’intégralité du parcours).
Concernant la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui réduirait encore les temps de trajet par rapport à 2012, Réseau Ferré de France (RFF) maître d’ouvrage du projet, décidera fin 2009 du principe et des conditions de la poursuite du projet suivant les avis exprimés pendant le débat public.
Si l’opportunité du projet est confirmée et compte tenu des délais d'études et des procédures administratives et foncières, la mise en service de la ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan se situe à l’horizon 2020.
Vous trouverez ci-dessous un schéma récapitulant les grandes étapes du projet :
2- Toulouse- Narbonne
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
3- Vers Marseille
La mise en service du Contournement Nîmes-Montpellier (CNM), permettant la connexion à la grande vitesse avec la LGV Méditerranée se situe à l’horizon 2015. |
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Question n°1666 de : LE MARIE Patrick- 11170 ALZONNE - le 07/04/2009
La liaison vers Toulouse est-elle envisagée ? Existe-il une étude de son tracé ? |
Réponse le 27/05/2009
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Il n’existe pas à ce jour de tracé. |
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Question n°1701 de : DELMAR MICHEL- 34370 CREISSAN - le 06/04/2009 Pourquoi ne pas penser au triangle Toulouse-Barcelone-Montpellier ? Dans ce cas, Narbonne-Est ou Béziers-Ouest semble logique ! |
Réponse le 27/05/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles en complément des gares existantes, dont une au sein du bassin de vie de Béziers et une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Globalement, des trains assureront la desserte de Toulouse vers Barcelone et de Montpellier vers Barcelone. Des liaisons Montpellier Toulouse existeront également. Soit ces destinations se feront plutot directement (partie d’un trajet grande distance entre Paris et Barcelone par exemple), soit elles constitueront l’ensemble de l’itinéraire et dans ce cas il est envisagé des arrêts intermédiaires. Les deux sites que vous proposez sont effectivement possible et candidat (cf. les secteurs d’implantation proposés par RFF et SNCF).
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Béziers est confirmée, trois possibilités d’implantation sont proposées au débat:
- Le secteur au nord-est de Béziers qui est situé à l’intersection de l’autoroute A75 entre Pézenas et Béziers, sur le couloir de passage nord « collines du Biterrois ». Il permettrait de desservir le haut pays, mais ne permettrait pas l’interconnexion avec la ligne existante.
- le secteur à l’est de Béziers, localisé entre Agde et Béziers, sur le couloir de passage sud « plaine littorale », dans un espace dense en infrastructures (A9, ligne ferroviaire existante, future A75) couvert par un schéma de développement urbain. Il permettrait de créer une gare interconnectée avec la ligne Sète-Narbonne.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, commun avec l’implantation proposée pour le bassin de vie de Béziers
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques.
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Question n°1728 de : KURCZEWSKI Marie-Amélie- 34210 OLONZAC - le 08/04/2009
Pourquoi ne pas mettre en avant l'importance de la connexion LGV Narbonne-Toulouse-Bordeaux donc la gare pour moi, vers Narbonne ? |
Réponse le 26/05/2009
En préambule, il convient de séparer ce qui relève des liaisons entre grandes villes et ce qui relève de la politique d’arrêt, les deux n’étant pas forcément liés en l’occurrence.
1- Projets
Actuellement il existe des liaisons « voyageurs » entre Montpellier et Bordeaux. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Concernant le projet entre Bordeaux et Toulouse, cette LGV s'inscrit dans une problématique plus globale "les Grands Projets du Sud Ouest" (GPSO) qui regroupe les deux lignes Bordeaux/Toulouse et Bordeaux/Espagne.
Des études regroupant les phases "études préliminaires" et "Avant-Projet Sommaire" sont actuellement conduites par RFF afin d'être en mesure de retenir courant 2011 un tracé dans une bande de 500 mètres qui fera l'objet d'une enquête publique. Parallèlement les négociations se poursuivent entre l'Etat et les collectivités pour le financement des lignes GPSO.
La ligne nouvelle devrait être mise en service avant 2020
2- Potentielle gare nouvelle
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle ligne nouvelle entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. La nécessité d’une gare nouvelle dépend notamment de la taille de l’agglomération et de sa structuration actuelle et à venir.
Dans le cas d’une gare nouvelle, il convient de noter que pratiquement tous les TGV s’arrêteraient dans cette gare nouvelle ; resterait, d’après les prévisions de desserte de la SNCF, 4 TGV par jour dans la gare actuelle de Narbonne. |
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Question n°1865 de : CORNET Michel- 11100 NARBONNE - le 22/04/2009
Narbonne à la croisée des chemins (de fer-TGV) Montpellier -Perpignan mais aussi Toulouse est-ce toujours d'actualité ? |
Réponse le 16/06/2009
Actuellement il existe des liaisons voyageurs entre Montpellier et Toulouse. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettraient des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse pour un trajet direct.
Concernant le projet de ligne entre Toulouse et Narbonne, des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020. |
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Question n°1939 de : THOMAS Pascal- 34440 NISSAN LEZ ENSERUNE - le 13/05/2009 Que prévoit-on pour la connexion d'une future gare dans la région de l'interconnexion Toulouse-Montpellier-Barcelone (Narbonne ?...) avec le réseau TER ? |
Réponse le 17/06/2009
Le débat public permettra de confirmer ou non l’opportunité de créer des gares nouvelles, dont une au sein du bassin de vie de Narbonne. Pour rappel, le nombre et la localisation des gares nouvelles sont interchangeables d’un scénario à l’autre.
Si l’opportunité de créer une gare nouvelle dans le bassin de vie de Narbonne est confirmée, deux possibilités d'implantation sont proposées au débat:
- le secteur à l’ouest de Narbonne offrirait la possibilité de créer une gare interconnectée avec la ligne existante Toulouse-Narbonne, à proximité de l’autoroute A61. Le site devrait permettre le raccordement du projet avec cette ligne. Cette implantation favoriserait les correspondances TER/TGV pour le Lézignanais et le Carcassonnais.
- le secteur entre Béziers et Narbonne, à mi-chemin entre les deux villes, permettrait de réaliser une gare interconnectée à la ligne existante. Ce secteur, qui a été étudié par la SNCF dans le cadre des études de 1995, favoriserait les correspondances TGV/TER entre Narbonne et Béziers.
Concernant la création d’une gare nouvelle à l’interconnexion entre le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et une potentielle Ligne à grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Narbonne, il importe de noter qu’à 300 km/h, les raccordements entre ces deux lignes font plusieurs kilomètres de long et dépassent largement la taille d’une gare.
Deux possibilités existent pour implanter une gare nouvelle au carrefour de 3 branches de LGV :
- Le positionnement de la gare au centre des trois branches du carrefour impose de positionner les quais à une distance de plusieurs centaines de mètres (700 mètres sur l’exemple d’Avignon en photo ci-dessous) les uns des autres du fait de la géométrie imposée par la grande vitesse, soit environ 10 minutes à pied.
- Le positionnement d’une gare sur l’une des trois branches impose de privilégier deux destinations sur trois. C’est le cas de la gare nouvelle d’Avignon, positionnée sur les flux Paris-Marseille et Marseille-Montpelier et non sur le flux Paris-Montpellier.
D'une manière générale, réaliser une gare nouvelle, nécessite la définition d’un projet d'urbanisme intégré à une réflexion plus globale d'aménagement du territoire. Le choix de sa réalisation relève de la responsabilité des acteurs politiques et socio-économiques. |
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Question n°1985 de : BICA William- 11400 SAINT PAPOUL - le 20/05/2009
Pourquoi pas une ligne à Grande Vitesse entre Montpellier et Toulouse ? |
Réponse le 17/06/2009
Historiquement les projets Montpellier et Perpignan et Toulouse Narbonne ont toujours été menés séparément. La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est l'un des multiples projets de ligne nouvelle en France prévu par le Grenelle de l'environnement.
En particulier, cette ligne a été inscrite au schéma directeur national des lignes à grande vitesse de 1992. Ce projet de "TGV Languedoc-Roussillon" s'inscrivait dans le prolongement d'une ligne à grande vitesse qui était alors également en projet (le "TGV Méditerranée" de Valence à Marseille et Redessan-Manduel) afin de rejoindre la frontière espagnole. Depuis le projet a été élaboré en trois sections : le Contournement de Nîmes et de Montpellier au nord dont la mise en service est prévue pour 2015 et de ligne nouvelle entre Perpignan et Figueras au sud, raccordé au réseau férré national en février 2009. L’un des objectifs du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan est d’assurer la continuité entre ces deux projets.
Concernant Toulouse-Narbonne, une réflexion va être réengagée sur l’aménagement partiel ou total de cet axe. Le projet de loi Grenelle de l'environnement (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020.
Dans cette optique des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être lancées par RFF (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Des interfaces existent evidemmnent entre ces deux projets, qu’il convient de traité dans chacun des périmètres d’étude.
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Question n°2017 de : COMPTIER Jean-Marie- 30290 SAINT VICTOR LA COSTE - le 04/06/2009
Les transports par train entre le Sud Est et le Sud Ouest sont réduits au minimum. Un train de nuit qui ne s'arrête pas dans la région et une journée entière pour atteindre la côte. Intègrerez-vous dans le projet un trafic de train en augmentation sur ce secteur ? |
Réponse le 17/06/2009
La réponse à votre question est positive. Oui, dans le cadre du projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, la SNCF a estimé qu’entre le Sud-Est et le Sud-Ouest (entre Montpellier et Toulouse), le nombre de circulation passerait de 24 trains grandes lignes actuellement à 56 TGV en 2020.
Il y aura non seulement une nette amélioration de la fréquence des trains mais également des gains de temps de parcours grâce à l’effet combiné des projets de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan et Bordeaux-Toulouse. |
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Question n°2035 de : HULSHOF Peter- 33220 SAINTE FOY LA GRANDE - le 12/06/2009
Sera-t-il tenu compte d'une LGV Narbonne-Toulouse? |
Réponse le 17/06/2009
Les études préalables au débat public sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan ne prennent pas en considération la réalisation d’une LGV entre Narbonne et Toulouse. En effet, concernant Toulouse-Narbonne, le projet de loi "Grenelle de l'environnement" (dans sa version adoptée par le Sénat) stipule : "Un programme complémentaire de 2500 kilomètres [de lignes nouvelles à grande vitesse] sera en outre défini, incluant…la ligne Toulouse/Narbonne". Ce programme correspond a priori aux lignes dont la réalisation sera lancée au-delà de 2020, donc après la construction de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan dont la mise en service est envisagée en 2020.
Des "pré-études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (RFF) (vers l'été 2009) sur le projet Toulouse-Narbonne. D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagemnt de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public.
Ce sont donc les études portant sur Toulouse-Narbonne qui prendront en considération les résultats des études sur le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan et non l’inverse.
Mais d’ores et déjà des interfaces, notamment au niveau des raccordements au droit de Narbonne sont identifiées. |
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Question n°2046 de : JANODY Dominique- 11250 LEUC - le 18/06/2009
Y a-t-il des projets pour améliorer la liaison Montpellier-Toulouse ? (actuellement situation catastrophique : retards réguliers, fréquence insuffisante) |
Réponse le 18/06/2009
Des TGV circulent actuellement entre Marseille, Narbonne et Toulouse. Cependant ces TGV empruntent les lignes classiques dont la vitesse maximale est de 160 km/h. Les temps de parcours de ces liaisons pourront être améliorés avec un projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, via l’utilisation de la ligne nouvelle entre Montpellier et Narbonne. A titre d’exemple, les scénarios de ligne nouvelle proposés au débat public permettent des gains de temps compris entre 25 et 30 minutes entre Montpellier et Toulouse pour un trajet direct. Les raccordements de la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) à la ligne actuelle vers Toulouse ont fait l’objet d’étude de la part de Réseau ferré de France (RFF).
De plus la desserte entre Montpellier et Toulouse devrait être renforcée (plus de trains qui circulent) grâce au projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan.
Il existe également un projet entre Toulouse et Narbonne. Des "pré études fonctionnelles" vont prochainement être engagées par Réseau Ferré de France (vers l'été 2009). D'un budget de 1.3 M€, elles sont financées par l'Etat (325 k€), RFF (325 k€), et les Régions Midi Pyrénées (300 k€), Languedoc-Roussillon (300 k€) et Aquitaine (50 k€). A noter que le Contrat de Projets 2007/2013 Midi Pyrénées avait prévu le lancement de ces études. Ces études proposeront des scénarios contrastés de ligne nouvelle et/ou de réaménagement de la ligne existante.
Ces études devraient s'achever fin 2010/début 2011, de telle sorte que Réseau Ferré de France puisse être en mesure de saisir la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2011, celle-ci jugeant alors de l'opportunité de réaliser un débat public. |
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