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AVIS
Incidences sur l'agriculture
par Jean-Yves HEURTIN, AGRICULTEUR ET REPRESENTANT PROFESSIONNEL (OUILLY LE TESSON), 01/02/2012
La Normandie est l'une des régions de France les plus dynamiques en terme d'industrie agroalimentaire. Pour le rester l'activité agricole ne doit pas être victime d'un tracé non approprié et d'une compensation d'activité ignorée. La viabilité économique des exploitations doit être préservée.
Au delà de la perte nette et définitive de nos terres, c’est la pérennité d'exploitations agricoles et la fragilisation d'usines de transformations qui est au cœur du débat. Nous ne pouvons remplacer les terres expropriées et artificialisées. Nous souhaitons que les exploitations soient le moins impactées possible par l’établissement de la Ligne Nouvelle Paris Normandie, du fait des infrastructures lourdes qui se mettront en place (Effet de coupures, ponts, déviations, nouvelles zones de stockages, etc…) et des contraintes d’exploitations qui iront de pair. Au delà de ces dernières, les incidences financières pour notre économie agricole départementale ainsi que pour nos industries agroalimentaire doivent être compensées, sans doute par des possibilités financières mais surtout par des possibilités de productions supplémentaires, car les matières premières alimentaires sont l'enjeu du futur.
Si la ligne doit se faire, elle doit tout d'abord se faire avec le minimum de consommation foncière, ensuite l'incidence économique pour les exploitations comme pour les industries agroalimentaires doit être compensée avec la même détermination intellectuelle et financière que les incidences écologiques enfin il faut qu’elle soit un vrai moyen d’échanges et de diffusions de nos productions agricoles locales. Nous avons tout à perdre si la ligne se révèle uniquement un couloir de transit entre Paris et les ports de la Manche.