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Avis et contributions
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Les avis reçus par la CPDP sont consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat
Les avis émis sur cette page peuvent se recouper avec certaines questions et réponses éditées dans la rubrique « Questions/Réponses ». Nous vous incitons à consulter celles se rapportant au thème des avis qui vous intéressent.
Thème séléctionné : Politique énergétique nationale, besoins et alternatives à l'EPR, coût de l'électricité
Avis n°2 de : PREVETEAU Arnaud- 34110 Frontignan - le 25/03/2010
Bonjour, Je suis tout à fait défavorable à la construction de l’EPR de Penly pour plusieurs raisons : -La construction du premier EPR en Finlande a coûté beaucoup plus cher que prévu. Les sommes allouées à la construction de l’EPR de Penly pourraient permettre de lancer une vraie politique ambitieuse de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables en France. -De nombreux problèmes sont survenus lors de la construction des EPR en Finlande et à Flamanville. Je ne vois pas pourquoi on construirait un nouvel EPR alors que ce type de réacteur n’a encore jamais été testé en fonctionnement. -Certaines études montrent que les énergies renouvelables créent sept fois plus d’emplois par MW que l’énergie nucléaire, alors pourquoi construire un nouvel EPR si l’on veut créer de l’emploi en France ? De plus, on constate que beaucoup d’ingénieurs et de personnel qualifiés spécialisés dans le nucléaire sont partis en retraite et que peu de jeunes ingénieurs sont attirés par cette filière. La main d’œuvre technique des centrales nucléaires est de plus en plus sous-traitée à des sociétés privées, entraînant la précarisation de ce personnel. -Il est aberrant d’affirmer que la filière nucléaire n’émet pas de gaz à effet de serre. Il n’existe pas de bilan carbone de l’ensemble de la filière nucléaire. Or, l’extraction de l’uranium consomme énormément d’énergie, induisant l’émission de gaz à effet de serre et participant donc au réchauffement climatique. -Avant de lancer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, il faudrait savoir démanteler les sites et les remettre en état. Or le démantèlement n’a encore jamais été finalisé en France et risque de coûter très cher à EDF. -Comme le reconnaît EDF, le risque d’accident nucléaire est non nul. Les catastrophes de Tchernobyl et Three Mile Island montrent que l’énergie nucléaire ne sera jamais totalement maîtrisée par l’Homme. De plus, un rapport confidentiel rendu public a montré que l’EPR ne résisterait pas à l’écrasement d’un avion de ligne. -La gestion des déchets nucléaires laisse encore à désirer : trafic de déchets dans certains pays (fabrication de « bombes sales »), envoi des déchets nucléaires français en Sibérie, traversée d’agglomérations avec les convois ferroviaires ou routiers. Lors du transport des déchets, le risque d’accident est également non nul. -L’approvisionnement de l’uranium en Afrique et plus particulièrement au Niger se fait au détriment des populations locales (travailleurs irradiés, problèmes géopolitiques avec les populations touarègues, gestion des déchets miniers). -La construction de l’EPR entraîne le montage de nouvelles lignes THT (inesthétiques et dont les effets sur la santé restent encore peu connus). Peu de personnes accepteront la construction de ces nouvelles lignes dans leur environnement. Bien cordialement |
Avis n°3 de : BROUTIN Eric Yzeron - le 26/03/2010
Bonjour, Je vous écris pour vous faire part de mon opposition à ce projet de construction de l'EPR préférant que la France investisse sur des projets non nucléaires de développement d'énergies renouvelables et ne présentant pas de risques de sécurité et de problèmes de traitement des déchets pour notre génération et les générations futures. Cordialement, Eric BROUTIN |
Avis n°6 de : HARY Annabel- 75012 PARIS - le 31/03/2010
Bonsoir, Je préfère qu'on garde l'argent (4 milliards) pour le développement de l'énergie renouvelable. Je ne suis pas du tout convaincue que le nucléaire soit une énergie propre (que fait-on des déchets, 30 ans, aucune solution) et une énergie renouvelable (l'uranium est une source épuisable). Le nucléaire est un gouffre financier, écologique pour les citoyens et pour les générations futures. |
Avis n°14 de : JOSSEAUME Bruno- 45140 INGRÉ - le 14/05/2010
A quoi sert ce "débat public" puisque la décision a déjà été prise par le président de la République ? Encore une fois, il s'agit d'un déni de démocratie et ce "débat" n'est qu'un simulacre. Au lieu de laisser réellement la parole aux citoyens et recueillir leur avis sur l'orientation énergétique de la France et ce, avant que toute décision gouvernementale soit prise en conséquence, nos gouvernants préfèrent ne prendre aucun risque de désaveu des Français vis-à-vis de l'industrie électro-nucléaire, laquelle continue à nous être imposée, unilatéralement et sans transparence. Il s'agit là d'un mépris total au relent non pas démocratique mais dictatorial. Concernant l'EPR, sa construction n'est pas justifiée d'un point de vue énergétique puisque la France est déjà en surcapacité de production et qu'elle doit réduire de 20% sa consommation d'énergie d'ici 2020. Elle n'est pas non plus justifiée sur le plan économique et social puisque l'EPR constitue un gouffre financier et qu'il créera peu d'emplois pérennes. Concernant l'orientation énergétique de la France, notre pays ne doit pas dépendre d'une seule source de production, les vagues de froid et de chaud montrent que le nucléaire n'est pas un mode de production adapté pour répondre aux variations de consommation. La France doit au contraire mener une politique de sobriété énergétique couplée à une politique de production d'énergie décentralisée multimodale et complémentaire. Cela passe par le développement et la diversification des énergies renouvelables. Ces politiques conjointes permettra de créer des centaines de milliers d'emplois non délocalisables partout dans notre pays, ce qui relancera l'économie française tout en préservant notre environnement car la question du traitement des déchets nucléaires, extrêmement dangereux et coûteux, reste entière pour des décennies encore. |
Avis n°16 de : MICHEL Joris DIEPPE - le 15/05/2010
Bonjour, Je suis totalement opposé à ce projet et j'espère que la CPDP aura le courage de passer outre les pressions politiques et relayera clairement la voix du peuple. On le voit en Finlande mais aussi à Flammanville, ce projet est un gouffre financier pour une technologie non maîtrisée à l'heure actuelle. Développons les EnR et rendons nos équipements/habitations sobres en consommation énergétique plutôt que de poursuivre la voie terrifiante du nucléaire. Voilà où est notre avenir! EDF et Areva nous mentent depuis des années, soutenus quoi qu'il arrive par les grands pontes politiques au plus au niveau de l'Etat mais nous ne sommes pas dupes. Des reportages (Arte, France 3...) ont montré les dysfonctionnements et scandales du nucléaire et du traitement des déchets. On parle de moratoire sur les éoliennes mais regardons la vérité en face! Ne faudrait-il pas à la place en faire un pour savoir si il faut vraiment poursuivre le développement du nucléaire en France? Parce que des solutions existent pour remplacer le nucléaire désormais! Je reconnais que le nucléaire nous a aidés à un moment mais à l'heure actuelle, au vu du risque et de l'interrogation totale concernant le traitement des déchets, il faut cesser de développer cette filière. Je pense vraiment que nos enfants et leurs descendants nous remercieront si la France a le courage de prendre cette décision difficile.On nous propose un projet éolien au large de nos côtes et qui fournirait de l'électricité à presque 1 million de personnes. Voilà l'avenir! (ou une partie en tout cas). Imaginez produire autant d'électricité grâce au vent, sans déchets, sans émission de CO2! Alors entre les deux, mon choix (et celui de mes enfants, je m'engage pour eux, ils sont trop petits pour comprendre ce qui se passe mais partageront sans doute mon choix plus tard) ne fait aucun doute: OUI au PARC EOLIEN DES DEUX CÔTES, à ses 2000 emplois et ses multiples avantages. NON à un EPR terrifiant, symbôle d'une filière nucléaire moribonde, lourde de suspicions, de mensonges et d'incohérences. |
Avis n°17 de : CHAUDOT andré- 64160 GABASTON - le 16/05/2010
Baisse importante de tva sur les travaux d'isolation thermique, sur les équipements d'énergies renouvelables si possible décentralisés, sur tout produit industriel de longue durée de vie (haute fiabilité), apte à la réparation et économe en énergie. Hausse de TVA sur tout autre produit ne répondant pas aux critères énumérés ci-dessus. |
Avis n°18 de : PICQUART Julien- 14390 CABOURG - le 17/05/2010
Bonjour, je tiens tout d'abord à vous signaler que, contrairement aux obligations juridiques en vigueur (Convention d'Aarhus), ce débat public est organisé après son annonce par le chef de l'Etat ! Drôle de démocratie. Je profite cependant de ce semblant de débat pour vous signaler mon opposition à ce que l'Etat dépense des milliards pour des EPR (au moins quatre pour celui de Flamanville) et consacre autant d'argent à une énergie dangereuse pour notre planète. Je vous rappelle par ailleurs qu'en novembre 2009, les autorités de sûreté nucléaires française, britannique et finlandaise ont mis en doute la fiabilité de l'EPR. Ce projet doit donc être impérativement abandonné ! Donnez la priorité aux énergies renouvelables, notamment à l'énergie solaire. Abandonnez le nucléaire. D'avance merci, Julien Picquart |
Avis n°19 de : JAISSON luc- 80160 PLACHY-BUYON - le 17/05/2010
serait-il raisonnable de prendre une telle somme de risques pour nos enfants et petits-enfants dans un projet si coûteux, alors qu'on peut faire mieux pour moins cher et sans risques: éolien, solaire, isolation et économies d'énergie? |
Avis n°20 de : AUBERT Joachim- 31000 TOULOUSE - le 17/05/2010
Investir des milliards dans le nucléaire est un gâchis: c'est à peine une solution à court terme, et des problèmes insolubles à long terme (déchets, risques avérés de prolifération, démantèlement des sites, etc.). Ne construisons pas cet EPR, mais choisissons d'autres solutions pour consommer moins d'énergie et la produire de façon plus raisonnable. Merci. |
Avis n°21 de : FÉRET Malcolm- 92140 CLAMART - le 18/05/2010
Est-il normal qu'un débat public se tienne après la décision prise par les dirigeants de ce pays? La décision a été annoncée en janvier 2009... De plus, pourquoi persévérer dans la technologie la plus polluante et la plus dangereuse? Un Tchernobyl ne suffit pas? Les déchets déjà "fabriqués" pour des milliers d'années ne suffisent pas non plus? Il faut décroître les besoins énergétiques d'une part, et utiliser des sources propres et renouvelables, décentralisées, ce qui permettra par là même de se débarrasser des lignes à très hautes tensions qui sont néfastes pour la santé des riverains et défigurent le paysage. Il faut respecter la nature et aller dans son sens. En plus, cela créerait des emplois, ce dont on a besoin actuellement et à très long terme. C'est cela être durable. |
Avis n°22 de : BEUGNOT Delphine- 29160 LE TREPORT - le 19/05/2010
Je suis contre le réacteur EPR dangereux ( avis négatif de novembre 2009 des autorités de sûreté nucléaire finlandaise ; britannique et française ) et coûteux que notre VRP de l'Elysée a bien du mal à vendre hors la Finlande qui le regrette amèrement ! Le nucléaire ne permet pas de répondre à la demande française des heures de pointe où EDF rallume ses veilles centrales charbon : une honte ! Alors EDF ferait mieux de solutionner ce problème en doublant les installations d'énergies renouvelables de proximité pour répondre à cette demande et de classer son EPR dans un tiroir puisque Flamanville est déjà une catastrophe financière et ensuite pour se renflouer ces enfoirés d'EDF nous impose une hausse de 24% de leurs tarifs pour combler le trou de MOX de Flamanville ....ça va pas bien la tête ( ils sont peut-être tous déjà contaminés par le plutonium du MOX et c'est sans doute la raison pour laquelle ils font n'importe quoi !! ) ? EDF a largement de quoi s'occuper avec toutes ses veilles centrales nucléaires pourries qui ont plus de 50 années de service et qu'ils auraient dû remplacer depuis des années...mais non ils attendent que ça pète avec des milliers de morts comme ça va certainement arriver à Fessenheim qui est la plus vieille installation de France et peut-être même du monde , c'est dire !! Comme Superphénix arrêté aujourd'hui , l'EPR est 1 méga-débilité d'EDF. |
Avis n°23 de : FAIVRE PATRICK- 77100 MEAUX - le 19/05/2010
EPR à PENLY J'y suis opposé car 14% de l'électricité française est déjà exportée par an, car l'appel à des partenaires privés pour un investissement de 4 milliards € n'est pas acceptable, car la fiabilité de l'EPR est mise en doute, car la France doit passer d'ici 2020 de 16 % à 23 % d'électricité renouvelable tout en baissant de 20 % sa consommation d'énergie, car ce débat public est faussé puisque M. Sarkozy a confirmé le lancement de l'EPR en 2009, car on ne sait quoi faire des déchets radioactifs, etc … etc … J'attends un réel débat sur les choix énergétiques français à l'Assemblée Nationale. |
Avis n°25 de : BOUTTE Kévin- 31300 TOULOUSE - le 20/05/2010
Au lieu de favoriser le nucléaire, notre pays devrait exploiter les énergies renouvelables et favoriser les recherches sur celles-ci afin de les rendre plus performantes. Je veux bien entendu parler de des énergies solaires et éoliennes. Je suis contre la fabrication de nouveaux réacteurs nucléaires, utilisons plutôt les espaces pour ces monstres à créer les premiers parcs solaires de grandes envergures de France. Favorisons l'apparition de panneaux photovoltaïques sur les toits des immeubles, construits si besoin avec la participation de EDF. Ainsi cette figure emblématique d'une France nationale et non privative gardera une longueur d'avance sur ces concurrent . |
Avis n°26 de : DOUGNAC pascal- 78960 VOISINS LE BRETONNEUX - le 21/05/2010
Bonjour, je ne suis pas du tout d'accord dans le fait de construire un EPR. Cette technologie est loin d'être sûre et en ces temps de crise, le cout d'une telle infrastructure n'est pas en commune mesure avec l'intérêt qu'elle présente. Commençons par faire des économies énergétique, budgétaires et ne laissons pas à nos enfants un héritage empoisonné. Merci à vous |
Avis n°27 de : GROSBOIS Philippe- 72100 LE MANS - le 21/05/2010
Cette centrale nucléaire est inutile car nous produisons suffisamment d'électricité en France et d'autres sources d'énergie sont possibles (soleil, vent, biomasse,...). Le nucléaire est dangereux : une centrale a déjà explosé (Tchernobyl), il y risque de prolifération (Iran,..) et le problème des déchets n'est toujours pas réglé (l'enfouissement n'étant pas une solution "morale" vis à vis des générations futures) |
Avis n°28 de : DE BARRAU Michel- 75015 Paris - le 27/05/2010
Pour l'électricité de nos enfants peut-on compter : - sur les renouvelables - un peu, - sur les fossiles - de moins en moins, - sur le nucléaire - OUI. |
Avis n°29 de : CARAIRE Clotilde- 75005 PARIS - le 01/06/2010
Je suis opposée au développement de ce type de production d'énergie, coûteux et dangereux, ainsi que dubitative sur la réalité du débat quand la décision de construction est déjà prise. |
Avis n°31 de : BILON Gérard- 76470 LE TRÉPORT - le 05/06/2010
Il est gênant pour les habitants de la région de se prononcer sur 2 projets de production d'Electricité : EPR Penly 3 et projet éolien des 2 côtes, au même moment. D'autres projets éoliens arrivent. Bien que n'ayant rien contre le nucléaire géré par EDF Ils ne veulent pas accueillir tous les projets Français sur 15 km de côtes, qui la rendraient invivable. |
Avis n°34 de : GOURLAOUEN Audrey- 76000 ROUEN - le 09/06/2010
Je suis défavorable à la venue de l'EPR et considère que la diminution de notre consommation devrait être une priorité. |
Avis n°35 de : GUERY André- 77170 SERVON - le 09/06/2010
Je suis entièrement favorable à la construction dès maintenant d’un deuxième EPR car c’est une nécessité si l’on veut assurer une production d’électricité suffisante dans les décennies qui viennent. En effet, l’échelon EPR 3ème génération est indispensable tant pour assurer la croissance inévitable de la consommation d’électricité que le remplacement des premiers réacteurs PWR lorsque leur fin de vie interviendra. Il est indéniable que malgré tous les efforts financiers faits et à faire pour les énergies renouvelables, ces dernières seront loin d’être suffisantes pour assurer nos besoins et que le nucléaire reste incontournable. Choisir Penly, et EDF pour exploitant, est judicieux car le site existe et la proximité à la fois de l’Ile de France et des interconnexions avec l’étranger constitue des atouts précieux. |
Avis n°41 de : DE SAINTE MARIE noel- 13100 LE THOLONET - le 15/06/2010
Nous avons besoin de cette énergie énorme et peu polluante pour l'avenir de notre pays.
Nous sommes dans un monde qui requiert de plus en plus d'énergie. La nature nous en fournit quelque des produits fossiles (charbon, pétrole, ...) ou par la force de ses éléments, comme l'eau, le vent, le rayonnement du soleil et également les produits radioactifs , source énorme d'énergie. Les premiers sont limités en quantité et produisent des sous produits qui en grande quantité a des inconvénients vis à vis de la santé (pollution) et du réchauffement climatique. Les deuxièmes ne peuvent fournir de l'énergie que lorsque les éléments sont là: pas de vent, pas d'eau, pas de soleil, pas d'énergie! Cette forme d'énergie ne peut être que complémentaire. Le nucléaire , bien maitrisé, permet d'accéder à une quantité énorme d'énergie toujours disponible avec des rejets extrêmement limités, sans danger pour l'homme. L'énergie nucléaire avec la filière de fission génération 2, 3 puis 4 et enfin la filière fusion (ITER) permet de fournir à l'humanité une énergie de base indispensable. |
Avis n°42 de : JEAN David CHERBOURG - le 15/06/2010
Voici un extrait de l’interview du directeur de l’usine Areva de La Hague dans la Presse de la Manche du 9 juin 2010 à propos de la chaudière à bois choisie par l’exploitant : « EDF étant votre client principal, il aurait semblé naturel d’opter pour des chaudières électriques. - Pas du tout. Lors du Grenelle de l’environnement, il a été prouvé que l’électrique n’est pas la bonne filière pour produire de la vapeur. Le rendement n’est que de 33%, alors que nous aurons un rendement de 98% avec notre chaudière au bois. Au passage, ce meilleur rendement explique d’ailleurs que la solution retenue génère des économies. Et EDF, qui nous demande de baisser le coût du recyclage, sera donc satisfait. » Même Areva ne croit plus au chauffage électrique ! Tout cela pour satisfaire EDF… Voici une preuve de plus qu’EDF se trompe de stratégie énergétique et que l’EPR est inutile. |
Avis n°43 de : BENOIT jean-christophe- 35700 RENNES - le 16/06/2010
Je ne pense pas qu'il soit bien raisonnable de construire un réacteur nucléaire, inutile, couteux et dangereux avec une telle somme d'argent (en francs au minimum 26 milliards de francs ....) à moins bien sur d'appartenir au lobby pro-nucléaire, mais les intérêts du lobby pronucléaires sont-ils bien ceux de l'intérêt général ? Permettez-moi d'en douter. |
Avis n°44 de : JOUOT Cassandre- 76460 SAINT-VALÉRY-EN-CAUX - le 24/06/2010
Le développement de l'industrie nucléaire pose à mon sens plusieurs problèmes : - La démocratie et le choix des citoyens. A aucun moment, ceux-ci n'ont été véritablement consultés, même par la voix parlementaire. C'est pourtant une technologie dont l'impact sur l'environnement (au sens très large du terme) est loin d'être neutre. A partir du moment où l'on commence à poser des questions et où l'on émet un certain nombre de réserves, on est qualifié d'opposant au progrès et à l'innovation. C'est très difficile de s'exprimer sur le nucléaire. - Le démantèlement et les déchets des centrales, même si les ingénieurs travaillent dessus, et même si on ne peut douter de leur compétence, est encore loin d'être abouti. De plus, comment peut-on penser que nous allons léguer ceci aux nombreuses générations venant derrière nous. C'est pour moi jouer aux apprentis sorciers. Hubert Reeves emploie le mot de "délirant" dans le reportage de Laure Noualhat sur les déchets nucléaires. Comment se projeter si loin avec une technologie aussi dangereuse et invisible dans ses effets. Si nous n'avons pas d'appareil de mesure, personne ne peut savoir qu'un lieu est radioactif. - Nous avons actuellement en France un parc nucléaire vieillissant qui est maintenant aux mains d'une entreprise qui n'est plus tout à fait publique. De plus, un certain nombre d'entreprises (GDF Suez notamment) veulent intervenir dans ce domaine, sans parler des multiples entreprises sous-traitantes qui y interviennent déjà. Comment confier une telle technologie à des structures privées dont l'unique but est de faire de l'argent ? Comment faire confiance ? Enfin, la France a un potentiel énorme en termes d'énergies renouvelables. De plus, lorsqu'elles se développent (notamment l'éolien et le solaire, mais de multiples autres possibilités restent à explorer - c'est cela l'innovation à mon sens), c'est par le biais d'investisseurs privés. Pourquoi ne pas mettre en place un véritable pôle public d'énergie ? Il suffit simplement de la même volonté politique mise en oeuvre pour l'EPR. C'est possible. |
Avis n°45 de : ARDITI Maryse- 11100 NARBONNE - le 25/06/2010
Drôle d'indépendance ! La France plus indépendante grâce au nucléaire importé qu'avec des énergies renouvelables nationales Rappelons d'abord la définition de l'indépendance énergétique : c'est l'énergie produite sur le territoire divisée par l'énergie totale (énergie produite nationalement + importations – exportations). Définition logique : ce qu'on produit soi-même rapporté à la totalité des besoins. Drôle d'indépendance énergétique ! Chacun l'a déjà entendu plusieurs fois : grâce au nucléaire nous avons une certaine indépendance énergétique (en gros 40%). Naturellement, comme 100% de l'uranium qui fait fonctionner nos centrales est importé, cette indépendance peut paraître un peu bizarre. Mais il faut croire qu'à force de répéter les choses, elles deviennent vraies car cela n'étonne plus personne. Mais il y a plus incroyable encore car le mode de calcul de cette indépendance va vous surprendre ! Imaginons le remplacement de toute notre électricité nucléaire par de l'électricité éolienne, hydraulique et solaire photovoltaïque avec les éléments naturels de notre territoire : eau, vent, soleil. Possible ou pas, là n'est pas la question ! La question est : que deviendrait alors notre indépendance énergétique ? Naturellement, comme toute personne de bon sens, vous répondez qu'elle serait bien meilleure. Vous avez tout faux ! Notre indépendance serait très dégradée et passerait de 40% à 20% environ. Surprenant non ! Incompréhensible ? En tout cas politiquement très intéressant pour amplifier le nucléaire et amoindrir les énergies renouvelables. L'explication réside dans les choix faits pour élaborer les bilans énergétiques. Pour faire un bilan, il faut pouvoir additionner les différentes énergies. Tant qu'on raisonne sur des énergies qui produisent de la chaleur, aucun problème : on additionne la chaleur que produit chaque source d'énergie et on convertit dans une unité commune, le million de tonnes équivalent pétrole (Mtep). Le problème commence avec l'électricité : quand on a un système performant qui produit directement de l'électricité, comme l'hydraulique, l'éolien ou le solaire photovoltaïque, on convertit cette électricité en chaleur (Mtep) et on ajoute. quand on produit de l'électricité à partir d'énergies fossiles ou d'uranium, il se dégage, dans le réacteur, de la chaleur dont une part importante est perdue et une petite proportion est convertie en électricité (1/3 pour le nucléaire, 40% pour le charbon, un peu plus pour le gaz). Mais voilà, dans ce cas, on ne prend plus en compte seulement l'électricité produite, mais la chaleur dégagée dans le réacteur, donc l'électricité produite... plus les pertes. Ainsi, on compte le nucléaire pour trois fois la quantité d'électricité produite (1/3 d'électricité et 2/3 de pertes). L'énergie produite sur notre territoire est alors considérablement augmentée grâce aux pertes, et avec elle.... notre fameuse indépendance énergétique. Ce système est donc une prime au mauvais rendement et permet d'afficher une production nucléaire considérable face à des énergies renouvelables toujours plus faibles car plus performantes et sans pertes. La notion d'indépendance énergétique ainsi calculée est un leurre ou... une mystification ! |
Avis n°50 de : LEMOINE Marie-Hélène- 76420 BIHOREL - le 07/07/2010
Ma voix dans le débat est celle d'une mère élevant seule un enfant. , engagée à des titres divers dans la vie associative. Depuis des années je réduis volontairement ma consommation énergétique et j'en parle autour de moi, et je n'en ressens aucun manque, au contraire . Je veux une région qui diversifie ses sources industrielles et énergétiques, qui devienne exemplaire dans la reconversion. Je m'oppose absolument à l'industrie nucléaire .Pour toutes les raisons de dangerosité de la chaine des déchets, intraitables au sens propre à terme, pour ne plus désespérer une jeunesse qui ne demande qu'à s'investir dans des métiers propres, il est plus que temps de tout arrêter en ce domaine. |
Avis n°54 de : CITOYEN un PAR ICI - le 14/07/2010
Très simple à comprendre. - je préfère pas d'électricité à de l'électricité nucléaire qui produit inévitablement de la radio-activité indécelable et ubiquitaire que l'on retrouvera forcément d'ici quelques milliers d'années, dans notre environnement., donc nous affectera - tout comme la chimie biocide par exemple. - je pense irresponsable, inconséquent, que n'importe quelle personne, organisme, groupe ose prendre la décision et faire des produits tueurs, sachant que c'est une action irréversible, durable, certaine. - l'inconséquence est une manifestation de folie. - On sait qu'il est possible de produire autant ou plus d'énergie avec le même investissement monétaire (sans parler des conséquences relationnelles mondiales et environnementales) avec entre autre-choses moins de pollutions et plus de salariés, or cette logique est exactement contraire à celle exigée du système capitaliste. C'est pourquoi cela n'advient pas. - le capitalisme ou autre totalitarisme est cause directe de multiples désastres considérables de la planète CQFD |
Avis n°62 de : BARBAY claude- 76530 GRAND-COURONNE - le 22/07/2010
Nous avons trouvé l’expertise complémentaire intéressante et pertinente sur la plupart des aspects envisagés. Cependant en retenant des «hypothèses d’évolutions démographiques» semblables à «celles utilisées dans le scenario «Référenc » du Bilan prévisionnel 2009, à savoir une population de 66,1 millions de personnes, 31 millions de ménages et 28,2 millions d’actifs en 2025» elle est restée dans une épure où les consommations attendues sont nettement majorées. Cela ne remet donc en cause d’aucune façon la pertinence des conclusions mais pour les observateurs «indépendants» il est nécessaire de bien comprendre deux points complémentaires. L’évolution démographique de la France et de l’Europe des 25 est elle bien une augmentation de la population à venir. Il faut revenir aux pyramides des âges pour se convaincre que cette vision est erronée. En fait LA PYRAMIDE des AGES devient presque un LOSANGE ! Il y a 50 ans la population des futurs 25 aurait formé une véritable pyramide avec une base solide composée d’enfants suffisamment nombreux pour assurer le maintien de la vie des peuples concernés et le renouvellement de la génération suivante.
Depuis le début des années 70 le renouvellement des générations n’est plus assuré ce que l’on voit déjà fort bien dès l’ année 80. Chaque nouvelle année est plus courte que la précédente, il n’y a donc plus assez d’enfants pour assurer le renouvellement des générations.
En 2007 la «pyramide» des âges prend la forme d’un losange. Sa base s’amenuise, elle continue de ne pas comporter assez d’enfants pour assurer le renouvellement des générations. Et il n’y a pas de raison que la natalité des européens ne reste catastrophiquement faible aussi passera t on d’ici peu à une pyramide inversée reposant sur sa «pointe relative»…. Déclin annoncé pour une population qui se « asse la figure» quand tous nos «grands projets postulent des accroissements de population qui dans un contexte de refus de l’immigration sont nécessairement des hypothèses délibérément inexactes.
Source des graphiques : La pyramide des âges en 1960 est une vraie pyramide, avec une base ... Xavier Merlin pour Novopress France. (1) Rapport Evolution de la famille en Europe 2008. ... Conférence du jeudi 26 novembre 2009, par Véronique Bouzou, enseignante, Novopress.info, 2008, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine [http://fr.novopress.info]
Certes la France connaît des années «fastes» mais qui si elles amenuisent le déficit ne l’inversent pas. Une analyse fine permet de remonter dans certains cas à des générations de parents formant eux-mêmes 25 à 30 ans plus tôt une «petite reprise». Ce sont des variations de second ordre ne mettant pas en cause le mouvement de déclin. Faire des hypothèses sur-réalistes de croissance maintenue (sauf immigration massive) relève de l’affabulation ! Nous nous sommes de plus demandé combien seraient «de potentiellement actifs» en 2025. En s’arrêtant sur les classes d’âges 15-64 ans et en retenant autour de 63 % de taux d’emploi (données INSEE) en 2025 combien seraient ils en admettant que les décès soient au moins compensés par de l’immigration ? 800 000 x 63 % = 504 000 49 x 504 000 = 24 696 000 pour atteindre les 28,2 Millions d’actifs il y aurait donc 4 millions de chômeurs, ou l’âge de la retraite serait repoussé au moins à 3 400 000 / 504 000 de 6 à 7 ans voisinant donc 70 ans ! Cela donne aussi à tout observateur «indépendant» la certitude d’une baisse massive du pouvoir d’achat des «clients» y compris d’EDF. Nous avons en Haute Normandie déjà attiré l’attention sur le fait que l’échec final de Port 2000 nous semble inscrit dans l’évolution démographique et la perte de pouvoir d’achat des grandes masses auxquelles les importations sont encore aujourd’hui destinées. Le développement de la voiture électrique ne pourra compter que sur une marge de privilégiés et non de gros bataillons….. tels ceux qui ont soutenu le développement du secteur automobile dans les années 60 / 70. Nous livrons à la réflexion de tous ces éléments en prenant date…. Les générations futures pourront constater que l’aveuglement n’était pas totalement général. |
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