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Questions et réponses
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Thème séléctionné : Déroulement du chantier
Q #1 |
24/03/2010 |
Il y a une grande zone grisée à côté de Penly 3 su |
TAPON André 75015 PARIS |
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QuestionIl y a une grande zone grisée à côté de Penly 3 sur le dessin d'artiste du dossier de maître d'ouvrage. Cela veut-il dire qu'il y aura un Penly 4 ?
Transmise à EDF le 31 mars 2010. |
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RéponseRéponse le 01/04/2010
Il y a effectivement une zone libre à côté du projet d'unité de production Penly 3.
Le site de Penly a été prévu dès l'origine pour accueillir 4 unités de production d'électricité. Penly 3 serait la troisième (Penly 1 a démarré en 1990, Penly 2 en 1992).
Mais à ce jour, nous n'avons pas de projet pour Penly 4.
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Q #32 |
01/04/2010 |
Avec un projet EPR et un projet Eolien offshore la ligne à haute tensi |
LEBEGUE Laurence |
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QuestionAvec un projet EPR et un projet Eolien offshore la ligne à haute tension actuelle sera-t-elle suffisante en l'état ou faudra-t-il une ligne à haute tension supplémentaire ?
Transmise à EDF le 6 avril 2010 et à RTE le 14 mai 2010. |
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RéponseRéponse le 21/04/2010
Réponse EDF
Votre question porte sur la capacité des lignes haute tension actuelles à évacuer l’énergie supplémentaire liée au projet Penly3 et au projet Eolien offshore.
Nous répondrons, en tant que maître d’ouvrage, pour le Projet Penly3.
EDF a informé RTE (Réseau transport de l’électricité) du projet Penly3 et de son besoin de raccordement au réseau électrique interconnecté à l’horizon 2017, dans le cas où le projet est confirmé à l’issue du débat public.
RTE a étudié le raccordement du projet Penly 3 au réseau 400 000 V.
RTE a confirmé à EDF au cours de la procédure de raccordement de Penly3 que le site de Penly dispose d’infrastructures d’évacuation d’énergie de capacité suffisante pour les trois unités de production d’électricité (les 2 unités actuelles et le projet EPR), via les deux lignes 400 000 V existantes, qui se dirigent l’une vers le Sud jusqu'au poste de Barnabos et l’autre vers l’Est jusqu'au poste d'Argoeuves. Aucune construction de nouvelle ligne électrique pour raccorder Penly 3 au réseau public n'est apparue comme nécessaire.
EDF a sécurisé ce raccordement, via la signature d'un premier engagement contractuel avec RTE.
Pour ce qui est du projet éolien offshore, il conviendrait de poser la même question à la Compagnie du Vent .
Réponse RTE
Dans le cadre des débats publics engagés en Seine-Maritime (unité de production électronucléaire Penly 3 et parc éolien en mer des Deux Côtes), des interrogations émergent quant aux impacts que ces moyens de production d'électricité pourraient avoir sur le réseau de transport d’électricité géré par RTE.
Les études de RTE ont montré que l’insertion de ces deux moyens de production en Seine-Maritime ne devrait pas engendrer de contraintes locales sur le réseau 400 kV lors de leurs mises en service respectives, comme en témoigne d’ailleurs le potentiel de raccordement estimé à 3800 MW sur la zone (carte disponible sur le site Internet de RTE).
http://clients.rte-france.com/lang/fr/clients_producteurs/services_clients/offre_raccord_prod_carte_400.jsp
La partie du réseau située entre le littoral de la côte d’Albâtre et la région parisienne est quant à elle le siège, dès aujourd’hui, de contraintes liées à d’importants flux d’énergie dans le sens nord – sud. Ces flux s’expliquent par le fort niveau de consommation de la région parisienne, qui s’accroît de plusieurs centaines de MW par an, par l’évolution des flux internationaux d’énergie, avec notamment un accroissement du nombre de situations de forte importation depuis la Grande-Bretagne et la Belgique, ainsi que par l’évolution importante du parc de production dans le grand nord-ouest de la France.
Dans ce contexte, les deux projets de production en Seine-Maritime, s’ils viendront par leur localisation aggraver ces contraintes à l’horizon de leurs mises en service, n’en sont pas à l’origine. En dépit de leurs importantes puissances unitaires, ils ne représentent qu’un facteur parmi d’autres à prendre en considération dans les études destinées à proposer les évolutions futures du réseau de transport nécessaires pour faire face à ces contraintes.
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Q #43 |
06/04/2010 |
Qui sera embauché pour la construction de l'EPR (normands, main d'oeuv |
DECLERQ Marie-Pierre |
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QuestionQui sera embauché pour la construction de l'EPR (normands, main d'oeuvre peu coûteuse, salariés de la construction de Flamanville ) ?
Transmise à EDF le 6 avril 2010. |
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RéponseRéponse le 19/04/2010
Votre question porte sur le « profil » des salariés dans le cas où la construction de l’EPR de Penly est décidée.
Si le projet est confirmé à l’issue du débat public, EDF fera tous ses efforts pour inciter et mobiliser les entreprises attributaires de contrats à recourir à la main d’œuvre locale, et développer des actions d'insertion.
Les activités de construction devraient concerner environ 3 000 salariés au plus fort des activités quand coexistent sur le site, génie civil et montages électro-mécaniques (environ 1 500 pour le BTP, 1 000 pour les activités électro-mécaniques, 150 personnes salariées d’EDF, auxquelles il convient d’ajouter divers personnels d’appuis logistiques et techniques).
Tous les contrats, hors fourniture de la chaudière du réacteur EPR par AREVA, seront attribués par EDF après appel d’offres. Au-delà de certains contrats qui pourraient être attribués en direct à des entreprises locales ou régionales, on comptera probablement environ 150 grandes entreprises ayant un contrat avec EDF et qui concluront elles-mêmes des accords de sous-traitance ou de partenariat, très souvent avec des entreprises régionales ou locales.
EDF a la volonté de permettre et de faciliter une large régionalisation des activités et des recrutements locaux importants, entendant ainsi répondre aux attentes de la population, de ses élus et des responsables d'entreprises. Pour cela, EDF, dans ses contrats, demandera aux entreprises d’être parties prenantes du processus de recrutement et d’accueil de personnel local. Diverses actions, notamment d'information, seront également conduites en liaison avec les instituts consulaires et le Pôle emploi notamment.
La mobilisation de la main d'oeuvre locale par les entreprises est aussi une nécessité pour elles. En effet, elles ne disposent pas en permanence des compétences en volume suffisant et auront à gérer par ailleurs dans la période un renouvellement important des effectifs, du fait des départs nombreux des générations du baby boom.
Par ailleurs, pour tenir compte du nombre important de chômeurs longue durée ou de jeunes n'ayant jamais travaillé, EDF demandera aux titulaires de ses contrats de développer des actions d'insertion et prévoira des recrutements dans ces publics en difficultés.
Pour ce faire, EDF prévoit d'inscrire dans certains contrats "une clause sociale" au terme de laquelle le titulaire du contrat s'engagera à recruter, pour un pourcentage des heures de main d'oeuvre de sa prestation, des personnels relevant des publics dits en difficultés et identifiés comme tel dans les fichiers de Pôle emploi.
A titre indicatif, et bien que ces éléments ne puissent pas être directement transposables car dépendants du bassin de l’emploi de la région, le chantier de Flamanville 3 emploie actuellement environ 45% de main d’œuvre locale.
Enfin, EDF, et au-delà l'Etat et l'Inspection du travail, veilleront au respect des conventions collectives et du droit du travail sur le site.
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Q #59 |
15/04/2010 |
Concernant le core-catcher (récupérateur de corium) serait-il p |
CORRÉA alain 76500 ELBEUF |
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QuestionConcernant le core-catcher (récupérateur de corium) serait-il possible de savoir s'il s'agit de béton réfractaire ou de dalle en zircone ? Pourriez-vous nous préciser comment sera faite la mise en place : Pièce réalisée sur place ou amenée d'atelier ? Quelles dimensions ? Selon quels procédés ? Comment seront fait les raccordements ? Merci.
Tansmise à EDF le 16 avril 2010. |
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RéponseRéponse le 13/05/2010
Vos questions portent sur la constitution et la réalisation du récupérateur de corium.
Le récupérateur de corium, aussi nommé chambre d’étalement, est situé dans un compartiment dédié en périphérie du puits de cuve (la partie du bâtiment réacteur située autour et sous la cuve).
Il est destiné à récupérer en dernier lieu (après une étape de rétention temporaire dans le puits de cuve) le corium, le refroidir et le stabiliser (voir illustration page 44 du dossier du Maître d’Ouvrage).
En ce qui concerne la composition du récupérateur de corium, il s'agit d'un système à couches :
- La couche supérieure est une couche de béton "sacrificiel" dont le but est de protéger le reste des structures. Ce béton fond lentement, se mélange au corium, et fait baisser la température du mélange tout en modifiant sa composition chimique.
- La partie basse est constituée d’éléments métalliques en fonte munis sur la surface inférieure de canaux de refroidissement (une circulation d’eau y est déclenchée après l’arrivée du corium). Cette partie a pour but de protéger le béton structurel et de refroidir le corium. Elle assure l'isolation entre le corium et le radier du bâtiment réacteur à long terme.
Ce système est destiné à traiter l’accident le plus grave de l’EPR. Il s’agit du cas, très hautement improbable, ou l’on a une fusion du cœur du réacteur suivie d’un percement de la cuve. Dans ce scénario, le corium tombe d’abord dans le puits de cuve avant d’être envoyé, grâce à une trappe fusible, dans le récupérateur de corium. Le puits de cuve est lui-même tapissé d’une couche de béton sacrificiel qui permet de réaliser un premier refroidissement du corium. Sous ce béton sacrificiel se trouve une couche de matériau résistant à très haute température (la zircone).
Le récupérateur de corium est réalisé sur place par assemblage au sein du génie civil du bâtiment réacteur. Les éléments métalliques sont fabriqués en atelier et montées sur place. La couche de béton sacrificiel est réalisée sur place en utilisant une formulation particulière du béton qui a fait l'objet de nombreux essais.
Pour ce qui est des dimensions, la surface d'étalement du corium est d’environ 170 m2, ce qui permet d’obtenir une couche de corium peu épaisse, facilitant la stabilisation et le refroidissement.
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Q #60 |
15/04/2010 |
Pourquoi le maître d'ouvrage n'envisage t-il pas un instant le recours |
LE ROCHAIS Marc 14400 BAYEUX |
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QuestionPourquoi le maître d'ouvrage n'envisage t-il pas un instant le recours au transport ferroviaire pour l'acheminement des matériaux, dont le tonnage est très conséquent, par l'utilisation de la voie ferrée desservant la centrale ? Je rappelle que cette ligne comprend un tronçon entièrement nouveau créé en 1981 sur 7,8 km, et que celle-ci est toujours en service commercial pour le fret.
Tansmise à EDF le 16 avril 2010. |
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RéponseRéponse le 26/04/2010
Votre question porte sur l’utilisation de la voie ferrée existante pour le chantier de Penly 3 dans le cas où le projet serait confirmé à l’issue du débat public.
La voie ferrée est un avantage du site de Penly en termes d’acheminement que nous prenons en considération et dont nous souhaitons profiter. Nous envisageons notamment de l’utiliser pour les agrégats nécessaires au béton et pour les armatures, mais cette possibilité dépend évidemment de la situation des carrières et des usines de façonnage qui seront retenues par les entreprises..
EDF Penly a un contrat de maintenance avec Réseau Ferré de France du tronçon privé de voie ferrée qui dessert la centrale. Une vérification préalable sera cependant nécessaire pour apporter toutes les garanties pour son utilisation .
Si le projet est confirmé à l’issue du débat public, nous inciterons les entreprises répondant à nos appels d'offres à proposer des solutions réduisant les émissions des gaz à effet de serre, dont le transport est un contributeur important. Nous préciserons aux entreprises l'existence de cette voie ferrée et l'intérêt que nous y voyons à la fois pour l'environnement et pour la sécurité.
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