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 / LA REPONSE A VOS QUESTIONS

Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : Divers

Question n°68 de : benoit jean-christophe-  35700 rennes - le 20/11/2007
Bonjour,
je croyais , que suite au Grenelle de l'environnement, il était décidé d'arreter de faire des autouroutes , alors qu'il faut développer les alternatives plus écologiques :ferroviaire, ferroutage. Les autoroutes mettent en péril les équilibres écologiques spatiaux alors pourquoi persiter dans toujours plus d'autoroutes si ce n'est pour faire plaisir aux lobbies associés ?

Réponse   23/11/2007
Suite au Grenelle de l'environnement, il est avéré que le Ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, M. Borloo, a pris la décision d'arrêter la construction d'autoroutes et de développer à grande échelle les transports alternatifs. Néanmoins, le ministre a précisé que la création d'autoroutes était toujours souhaitée dans le cas où elle constituait le moyen estimé nécessaire pour régler des problèmes de congestion et de sécurité, notamment pour les contournements de villes.

La nature du projet de prolongement de l'autoroute A16 répond clairement à ces conditions puisqu'il prévoit de dévier le trafic de transit qui traverse aujourd'hui les communes de Montsoult et Maffliers (effet contournement de villes) en créant un nouveau tonçon ou en élargissant les capacités de l'existant. Il prévoit également de soulager les voiries locales des communes en supprimant le trafic parasite d'évitement grâce au réaménageant du carrefour de la Croix-Verte, aujourd'hui fortement saturé.

Question n°41 de : Michèle LOUP-  95330 DOMONT - le 15/10/2007
Le 25 juin 2001 une délégation conduite par le député de la 7ème circonscription du Val d’Oise a été reçue au Ministère des Transports par Monsieur NOTEBAERT chargé des infrastructures routières au Cabinet du Ministre. Cette délégation a demandé le non prolongement de l’A 16 et la réalisation de la déviation de la RN 1 à Montsoult et Maffliers en continuité de ce qui a été fait pour Saint-Brice, Domont et Moisselles.

Dans le Rapport du Conseil général des Ponts et Chaussées de 2002, dans son annexe concernant l’A 16,[Annexe R-IdF 6] il est écrit : « La Mission encourage donc les services concernés à examiner l’intérêt de solutions alternatives. Dans cette optique, il apparaît notamment opportun d’étudier une solution qui consisterait à réaliser une déviation courte à 2 fois 2 voies dénivelées se raccordant à la RN 1 à l’échangeur de la Croix Verte, conçue dans sa partie nord, pour s’intégrer au tracé actuellement prévu et en réservant au sud sa faisabilité, lorsqu’il sera décidé de prolonger l’aménagement jusqu’au BIP.

La Mission considère en effet que cette solution pourrait représenter d’une part un coût moins élevé – 100 M au total et une rentabilité socio-économique plus importante, car tout en assurant une continuité satisfaisante entre l’autoroute A 16 actuelle et la rocade A 104, elle déchargerait au maximum les traversées de Maffliers et de Montsoult et offrirait un itinéraire nettement plus court pour le trafic majoritaire vers la RN 1, sans créer un allongement excessif pour le trafic vers la Francilienne Est ».

Les Verts demandent donc que tous les éléments d’une telle étude soient versés aux débats s’ils existent ; dans le cas contraire, qu’une étude complémentaire soit effectuée concernant cette déviation.

Réponse  DRE 15/10/2007
En premier lieu, concernant le rapport du CGPC, je vous informe que la partie sur le prolongement d'A16 figurant dans le rapport du CGPC de 2002 a été rédigée sur la base d'une proposition de l'ingénieur général des routes en charge de l'Ile-de France et travaillant directement avec la DREIF.
Ainsi, la solution de déviation courte de la RN1 était une proposition conjointe de l'ingénieur général des routes et de la DREIF.

Concernant la réalisation de la déviation évoquée dans le rapport du CGPC de 2003 et la demande de mise à disposition des études sur cette déviation, nous considérons, et l'avons déjà exprimé lors des réunions du débat public, que la solution B correspond à la déviation envisagée. Ainsi, les études les plus abouties menées sur cette déviation correspondent aux études présentées pour la solution B ; elles sont donc déjà à la disposition du public.

En effet, comme l'indique le rapport du CGPC, cette déviation de la RN1 pour accueillir le trafic doit être une 2x2 voies dénivelées. Or, conformément à l'instruction ministérielle sur les normes géométriques qui s'appliquerait à cette déviation (Instructions sur les Conditions Techniques d'Aménagement des Autoroutes de Liaison, ICTAAL, instruction ministérielle approuvée par circulaire du 12 décembre 2000), "les autoroutes sont les routes à chaussées séparées comportant chacune au moins deux voies en section courante, isolées de leur environnement et dont les carrefours sont dénivelés". La déviation évoquée par le CGPC est donc bien une autoroute. Cette constatation est indépendante du fait que cette solution soit ou non concédée. Enfin, seule la géométrie de la solution B serait à la fois compatible avec l'ICTAAL tout en répondant aux contraintes géométriques fortes qui s'appliquent à cette solution de déviation courte (passage suffisamment loin de Montsoult et Maffliers, passage au-dessus des voies ferrées et rattachement à la Croix Verte).

Question n°36 de : Odile VISENTIN-  95 570 ATTAINVILLE - le 03/10/2007
Quelle solution pouvez-vous proposer au niveau transports en commun pour des personnes qui doivent tous les jours aller travailler à Bois Colombes (92) afin que celles-ci n’utilisent plus leur véhicule tout en conservant en temps de trajet = à 1H actuellement ?

Réponse  DRE 12/10/2007
La Direction Régionale de l'Equipement d'Ile-de-France propose une solution routière pour répondre à la problématique de la RN1 et de la Croix-Verte. En effet, nous pensons que cette problématique est dûe aux caractéristiques inapropriées des infrastructures actuelles par rapport au trafic accueilli et aux infrastructures voisines qui amènent ce trafic.

Cependant, il existe des projets de transports en commun dans la zone qui sont pilotés par d' autres maîtres d'ouvrages, notamment le STIF, le Syndicat des Transports d'Ile-de-France. Ces projets sont succintement présentés p36 du dossier. Concernant l'itinéraire dont vous parlez on peut noter :
- le déploiement de la Nouvelle Automotrice Transilienne à partir de 2009 qui améliorera le confort, la fiabilité et la desserte de la ligne H du Transilien (Gare du Nord-Montsoult)
- la tangentielle Nord, liaison ferrée de rocadeentre Sartrouville et Noisy-le-Sec, qui facilitera à l'horizon 2014-2016 les trajets de banlieue à banlieue, avec une connection à la ligne H au niveau de la station Epinay-Villetaneuse. (plus de précisions sur : http://www.tangentiellenord.com/home.asp)
- le prolongement de la ligne de tramway T1 (en connection avec la ligne H du Transilien à Saint-Denis) vers l'Ouest entre Saint-Denis et Asnières-Genevilliers à l'horizon 2011 puis, à plus long terme, vers Nanterre en passant par Bois-Colombes. (plus de renseignements sur : http://extension-reseau.ratp.fr/t1ag3/index.html)

Question n°28 de : Cécilia WALLEZ-  95 560 MAFFLIERS - le 02/10/2007
Après l'intervention de M. Girault les riverains sont en droit de se demander pourquoi ce projet de l'A16 dure depuis plus de 30 ans puisqu'il peut être résolu, sur la déviation de Montsoult Maffliers, en 4 ou 5 ans.
Qu'est ce qui motive aujourd'hui les délais fixant la mise en fonction du raccordement de l'A16 à la francilienne en 2016?
Pourquoi ne prend on pas en compte le calvaire des riverains de la RN1?
Agir vite ! Pourquoi favoriser l'accueil d'un pôle logistique important (sur 200 hectares) alors que le flux routier est très important ?

Réponse  DRE 09/10/2007
La section "Francilienne", à l'étude depuis 1986, a fait l'objet de nombreux rebondissements (voir l'historique du projet p71 et 72 du dossier de débat) qui ont mené à l'abandon du projet entre le BIP (Boulevard Intercommunal du Parisis) et l'A86 puis entre le BIP et la Francilienne.
Le projet d'A16 jusqu'à la Francilienne a été relancé par demande ministérielle en 2004.

Malgré l'avis de M. Girault, la déviation de Montsoult-Maffliers ou le prolongement d'A16 ne peuvent pas être réalisés en 4 ou 5 ans. En effet, tout projet autoroutier est soumis, de par la mise en oeuvre des lois, à des procédures administratives (les différents stades d'étude obligatoires, l'enquête publique et le décret en Conseil d'Etat, l'autorisation au titre de la loi sur l'Eau, l'enquête parcellaire et la procédure d'acquisitions foncières, les fouilles archéologiques...). Après ces procédures, les travaux ne prennent que quelques années (2 ou 3 ans). Or ces différentes procédures administratives ont des durées fixes et incompressibles et le Maitre d'ouvrage fait tout son possible pour les gérer en parallèle afin de réduire les délais. Malgré cela, un calendrier réaliste prévoit une mise en service à l'horizon 2016. Vous pouvez vous reporter à la page 70 du dossier de débat public pour connaitre le calendrier détaillé du projet.
L'amélioration du cadre et la qualité de vie quotidienne des riverains (par la suppression du trafic de transit sur la RN1 dans la traversée de Montsoult et Maffliers et sa requalification) est un des 2 objectifs du projet. Comme le prouvent les études de bruit le long de la RN1, nous sommes tout à fait conscients des contraintes subies par les riverains. Malheureusement, tous les procédures évoqués ci-dessus sont fixées dans le cadre des décrets d'application des différentes lois s'appliquant aux projets d'infrastructures et ont des délais assez incompressibles.

Concernant l'accueil d'une éventuelle zone d'activité, il s'agit d'un projet porté par les aménageurs locaux (communes, intercommunalité, département). La DREIF, maitre d'ouvrage d'A16, ne "favorise" pas cette zone ; nous ne faisons que la prendre en compte dans nos études afin de nous assurer que les infrastructures routières seront capables de recevoir le trafic induit par cette zone, si elle est réalisée.
Par ailleurs, le flux routier sur la RN1 sera beaucoup moins important une fois le trafic de transit d'A16 retiré, elle pourra donc accueillir le trafic lié à la zone d'activité (qui devrait en grosse partie concerner la Francilienne et la RD909 plutôt que la RN1).

Question n°23 de : VAN HYFTE Claude-  95 590 NERVILLE LA FORET - le 27/09/2007
Quel traitement est réservé aux parcelles enclavées par la création des bretelles et des échangeurs? (risques de décharges des stationnements "sauvages").

Réponse  DRE 01/10/2007
Les parcelles enclavées dans les échangeurs sont autant que possible utilisées pour les bassins d'assainissement de l'infrastructure (qui n'ont pas été présentées à ce niveau de détail). C'est notamment le cas à la Croix Verte où une grande surface de terre serait imperméabilisée et nécessiterait donc des bassins.

Pour le reste, des aménagements paysagers sont prévus pour les parcelles enclavées. Un des objectifs du schéma directeur d'aménagement paysager du projet est de réaliser l'intégration dans le paysage des enclaves créées. Vous pouvez en prendre connaissance dans l'étude sur l'insertion paysagère.

Enfin, l'exploitant de l'infrastructure (la SANEF dans le cadre de l'A16) aura à charge d'assurer la propreté à l'intérieure de ses emprises foncières.

Question n°19 de : BOISGONTIER Michel-  95290 L'ISLE ADAM - le 26/09/2007
Où passera ce prolongement?
Sur un plan économique ne saurait-il pas plus ou moins neutraliser le fonctionnement des commerces?
Aurons nous encore le choix d''utiliser la route existante?

Réponse  DRE 01/10/2007
Le débat public propose quatre partis d'aménagement pour le prolongement de l'autoroute A16.

Les solutions A, B et C réempruntent de façon identique la RN1 existante entre l'échangeur actuel A16/RN184 et la RD78 au Nord de Maffliers. Elles diffèrent néanmoins dans leur tracé à l'Est des communes de Maffliers et Monstoult (section neuve) et dans leur raccordement final à la Francilienne. La solution B est le tracé le plus proche des 2 communes car il longe la voie SNCF Paris-Luzarches après l'avoir traversée puis se connecte directement au carrefour de la Croix-Verte. La solution A passe sous la RD909 et aboutit à un échangeur sur la Francilienne situé à l'Est d'Attainville. La solution C reprend le même tracé que la solution A mais propose par ailleurs un raccordement direct à la Croix-Verte en reprenant la RD909.
La solution D, très différente des 3 autres tracés, reprend la RN184 existante depuis l'échangeur A16/RN184 jusqu'à la Francilienne avec un élargissement à 2*3 voies. Elle implique également l'élargissement de la RN104 à 2*3 voies depuis l'échangeur actuel avec la RN184 jusqu'à la Croix-Verte.

L'ensemble des quatre tracés proposés est présenté page 49 et 51 du dossier de débat ; les explications ci-dessus seront certainement plus compréhensibles avec ces cartes.


Concernant les commerces, leur fonctionnement ne sera pas perturbé au nord de l'échangeur actuel A16/RN184/RN1 puisque le projet ne concerne que la partie au sud de cette limite.
Concernant la zone du projet, rappelons que l'un des objectifs du prolongement de l'A16 est de supprimer le trafic de transit sur la RN1 entre Montsoult et Maffliers et d'offrir à l'ensemble des riverains des conditions de vie améliorées en requalifiant cet axe. Le projet ne souhaite pas isoler la RN1 du reste du territoire ce qui pourrait en effet fragiliser d'un point de vue économique les commerces situés le long de cet axe.
Pour ce faire, pour les solutions A, B et C, le projet prévoit de maintenir un demi-échangeur A16/RD78 qui permet de relier facilement Montsoult et Maffliers au Nord, à Presles et L'Isle-Adam en particulier. Le tracé D, par contre, en s'éloignant plus nettement des itinéraires actuels, pourrait réduire la partie Nord de la zone de chalandises des communes de Maffliers et Montsoult.
Quant au réaménagement de la Croix-Verte à Montsoult, il permettra dans les 4 solutions de faciliter l'accès aux commerces locaux par une desserte plus lisible pour les gens venant de la Francilienne et par des liaisons locales plus aisées avec les communes proches (Moisselles, Attainville...).
Globalement, les relations économiques locales ne seront donc pas neutralisées mais au contraire pourront bénéficier d'une meilleure qualité de desserte au niveau local sans subir la perturbation du trafic de transit qui, comme son nom l'indique, emprunte la voirie locale sans s'arrêter sur la zone et ne contribue donc pas au fonctionnement des commerces.

Le projet offrira le choix d'un itinéraire rapide et sécurisé via l'autoroute A16 pour les usagers souhaitant transiter entre la Francilienne et le nord de l'Isle Adam ou d'un itinéraire local maintenu par la RN1 requalifiée pour les riverains de Monstoult et Maffliers. Il vous sera donc toujours possible d'utiliser la route existante.


Question n°15 de : MUNIER Eric-  95290 L'ISLE ADAM - le 26/09/2007
Quelle prise en compte de l'aspect touristique de l'Isle Adam lorsque le prolongement sera fait. Signalisation particulière genre "ville étape" ou autre?

Réponse  DRE 04/10/2007
Les questions de signalisation sont généralement étudiées lors d'étude plus précises car elles ne sont pas déterminantes pour le choix des variantes. Il est donc difficile de répondre avec exactitude et certitude sur votre question.

Cependant, en premiere analyse, la signalisation actuelle devrait être maintenue puisque l'axe routier est déjà existant (RN1 dans le cadre des solutions A, B et C et RN184 dans le cadre de la solution D). En l'occurence, l'Isle-Adam dispose actuellement de 6 panneaux touristiques dédiées : 3 sur la RN184 et 3 sur la RN1/A16. Ces panneaux devraient pouvoir être maintenus.