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< REVENIR AUX THÈMESLes effets sur l'environnement (19 questions)
Q5 • Olivier MARMAGNE, COURBEVOIE, le 02/10/2010
Madame, Monsieur,
Le tracé du RER E prévoit un arrêt en gare de la folie (Nanterre). Cette portion de ligne se trouvera au sein d'une zone fortement urbanisé (Terrasse de l'Arche, Faubourg de l'Arche) et qui le sera de plus en plus (ZAC des Groues).
Le projet envisage-t-il la possibilité d'un tunnel en prolongement de celui de la défense à tout le moins que les voies soient largement sous le niveau du sol ? Tout ceci dans l'optique de limiter les nuisances sur un quartier à terme de plusieurs dizaines de millier de personnes.
Cordialement
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Le Maître d'ouvrage, le 05/10/2010,
Prolongé à l’ouest, le RER E emprunterait un nouveau tunnel d’environ 8 kilomètres entre Haussmann-Saint-Lazare et La Défense. Au sortir de ce tunnel, à Nanterre, il rejoindrait les voies ferrées existantes reliant Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie par Poissy, remplaçant les trains Transilien (ligne J) qui assurent aujourd’hui cette liaison. Le projet prévoit un raccordement à la ligne existante Paris-Le Havre dans le secteur du Petit Nanterre, via les voies du secteur de la Folie.
Dans la mesure où la distance entre La Folie et La Défense impose des fortes pentes, il sera probablement nécessaire d’abaisser de 3 mètres le niveau des voies de la gare de La Folie. Cependant, descendre plus bas nuirait au raccordement avec le réseau existant. Pour se raccorder au réseau, les voies doivent en effet ressortir suffisamment tôt pour éviter de trop fortes pentes. Il s'agit donc bien de revenir à la surface dès que possible après La Défense.
Dans le quartier des Groues, les enjeux d'insertion urbaine seraient concentrés au niveau du garage prévu à proximité de la gare terminus de Nanterre-La Folie : le fonctionnement et l’organisation des infrastructures ferroviaires seront pensés en relation avec le projet d’aménagement urbain de ce quartier. L’emplacement et l’intégration de la gare dans le quartier des Groues sont ainsi en cours d’études préalables avec l’ensemble des partenaires chargés de l’aménagement du secteur Seine Arche, et notamment l’Établissement public d’aménagement de La Défense - Seine Arche (EPADESA) et la Ville de Nanterre. Un protocole partenarial a ainsi été signé en janvier 2010 entre RFF et les établissements publics d’aménagement Seine Arche à Nanterre, de La Défense et de Seine Aval afin d’étudier de manière collaborative et concertée les aménagements des gares, leurs abords et leurs dessertes, au premier rang desquelles la gare de Nanterre-La Folie. L’objectif de RFF est de limiter les emprises ferroviaires à ce qui est nécessaire. Par exemple, les études à venir portent sur la réduction à 3 du nombre de tiroirs de retournement nécessaires (le schéma préalable actuel est fondé sur la réalisation de 4 tiroirs de retournement).
Q15 • Thibaut CHOOM, NANTERRE, le 05/10/2010
Quel serait le coût engendré par un enfouissement en tranchée couverte de la gare de Nanterre La folie ? Cela peut-il simplifier la problématique de la pente en sortie de la potentielle gare du CNIT ? Cet enfouissement limiterait les nuisances sonores sans avoir à réaliser un "vrai tunnel". De plus, serait-il techniquement envisageable de lui superposer la future gare TGV Normandie? Cela réaliserait un pôle d’échange complet, pour une surface occupée réduite.
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Le Maître d'ouvrage, le 08/10/2010,
Au sortir du tunnel, à Nanterre, le prolongement du RER E à l'ouest rejoindrait les voies ferrées existantes reliant Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie par Poissy. Le projet prévoit un raccordement à la ligne existante Paris-Le Havre dans le secteur du Petit Nanterre, via les voies du secteur de la Folie. La gare de Nanterre La Folie se situe entre la gare de La Défense et le raccordement aux voies existantes. Il s’agit donc de revenir à la surface dès que possible après la Défense pour pouvoir utiliser ces voies.
La distance entre La Défense et le raccordement impose des fortes pentes. C’est pour limiter cette pente qu’il sera probablement nécessaire d’abaisser de 3 mètres le niveau des voies de la gare de La Folie. Descendre plus bas nuirait au raccordement avec le réseau existant. C'est pour cela qu'une tranchée couverte de la gare de Nanterre la Folie n'est pas une solution technique adaptée.
La ligne nouvelle Paris-Normandie et son éventuelle gare dans ce secteur serait indépendante du RER E et de sa gare pour éviter tout conflit avec un service à haute fréquence (22 trains par heure).
Q26 • BERTRAND BIECHY, COURBEVOIE, le 08/10/2010
Madame, Monsieur, Les 2-3 tracés entre Saint Lazare et Défense, sont-ils assez définitifs? Quelles sont les profondeurs prévues et les difficultés techniques escomptées? Quelles seront les nuisances pour la circulation de surface pendant les travaux, et les bruits et vibrations après mise en chantier, puis mise en fonctionnement? merci par avance pour vos réponses Salutations BB
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Le Maître d'ouvrage, le 13/10/2010,
Vous posez plusieurs questions.
1. Les 2-3 tracés entre Saint Lazare et Défense, sont-ils assez définitifs?
Trois scénarios de tracé du tunnel entre Haussmann – Saint-Lazare et La Défense sont présentés au débat : un tracé direct par l’avenue des Ternes, un tracé avec un arrêt à Porte Maillot, un tracé avec un arrêt à Porte de Clichy. Ces scénarios ont été définis au regard de la définition des besoins et de l’identification des contraintes techniques par les études de faisabilité réalisées en 2009. Le débat permettra d'éclairer le STIF et RFF sur le projet. A l'issue du débat, et du compte-rendu de la commission particulière du débat public, RFF et le STIF décideront des suites à donner au projet : choix d'un tracé, adaptations éventuelles du projet, modalités de poursuites de la concertation. Les études comprennent trois étapes principales - schéma de principe, avant projet et projet - avant le dossier de consultation des entreprises. Chacune de ces phases permet de préciser progressivement les caractéristiques, les avantages socio-économiques, les coûts, le calendrier et l’inscription territoriale du projet.
2. Quelles sont les profondeurs prévues et les difficultés techniques escomptées?
Le tunnel sera à une trentaine de mètres de profondeur. Les études de faisabilité ont identifié des zones à éviter ou à contourner, au regard des contraintes suivantes : - le bâti et les infrastructures existant : bâtiments existants, bâtiments protégés, ouvrages souterrains et enterrés, interface avec les autres projets d’infrastructure souterrains (enfouissement de la RN13 et prolongement de la ligne 14), orientations d’aménagement des quartiers, évolution du secteur de La Défense ; - le contexte morphologique, géologique et hydrogéologique - les risques naturels : carrières et cavités, dissolution de gypses, kartsification des calcaires, inondation et variation des nappes souterraines, retrait-gonflement, présence de blocs - les impacts travaux sur les riverains, le bâti et la nappe.
Des campagnes de reconnaissance plus poussées du terrain et de la sensibilité du bâti seront menées dans le cadre des études d'avant projet et projet avec un maillage de plus en plus précis. Le calage technique du projet se fera ainsi de manière progressive au fur et à mesure de l'avancement des études. L’ensemble des risques identifiés sur le périmètre du projet fera l’objet d’une étude d’impact en vue de l’enquête d’utilité publique.
Des opérations ciblées, comme le creusement de puits et de galeries destinés à observer les caractéristiques des terrains, pourront être effectuées si nécessaire. Le tunnel, quelle que soit la variante de tracé retenue, traverserait des formations géologiques qui ne constituent a priori pas de difficultés techniques majeures pour sa réalisation.
A ce stade des études, les contraintes géologiques ont été évaluées sur la base d’investigations ponctuelles et de la consultation de la documentation existante sur le sous-sol parisien. Les principales couches géologiques dans lesquelles serait foré le tunnel sont constituées de calcaires, de sables et argiles. Le tracé « Porte de Clichy » est toutefois exposé au risque lié à la présence de gypse et de poches de dissolution de gypse dans le nord de Paris. Le tracé « Porte Maillot » serait éventuellement concerné par une ancienne carrière dans les calcaires grossiers
3. Quelles seront les nuisances pour la circulation de surface pendant les travaux ?
Les chantiers de réalisation du projet seront menés de façon à minimiser les nuisances pour les usagers des transports ferroviaires, les riverains et les circulations locales.
Pendant la phase de construction, le maître d’ouvrage sera attentif à : >> mettre en place un système qui permet de lister l’ensemble des flux entrants et sortants pour suivre et actualiser les résultats de l’évaluation carbone, à l’aide de données réelles d’exploitation ; >> mener un chantier HQE® et/ou mettre en place un « chantier vert » ; >> favoriser la mutualisation des équipements et matériels entre les différentes phases du chantier et les différents corps d’état ; >> privilégier les prestataires locaux et les transports modaux par rapport à la route ; >> demander des engagements développement durable et des résultats aux entreprises prestataires dans le cadre des marchés et les suivre.
L’approvisionnement du chantier ainsi que l’évacuation des déblais pourraient par ailleurs générer un trafic de camions non négligeable. Dans la mesure du possible, l’évacuation des déblais par moyens ferroviaires ou fluviaux sera recherchée de préférence aux moyens routiers.
Dans le cas du tracé « Porte Maillot », le chantier de la gare Porte Maillot pourrait être partiellement réalisé à ciel ouvert, ce qui affecterait alors sensiblement la circulation automobile.
Parmi les mesures mises en œuvre pour ce type de chantier, on peut citer l’établissement d’un schéma de circulation des engins de chantier, le respect des horaires de chantier, la création d’un espace d’information du public, la mise à disposition d’un registre d’observations, la création d’un espace questions et observations sur un site Internet. La problématique du bruit est traitée à travers l’établissement d’un tableau de bord « nuisances » assorti de mesures correctrices en cas de dépassement des seuils.
4. Quelles seront les bruits et vibrations après mise en chantier, puis mise en fonctionnement?
Le projet diminuerait significativement le nombre de trains sur les voies du Groupe V entre Paris – Saint-Lazare et Nanterre (9 trains au lieu de 14 aujourd’hui, soit une diminution de 36 %) ce qui entrainerait un effet positif en terme de nuisances sonores sur le secteur Nanterre – Paris le plus densément urbanisé du parcours.
Entre Nanterre et Mantes-la-Jolie, le prolongement du RER E à l’ouest augmenterait la circulation des trains sur les voies actuelles. Ce trafic supplémentaire sera analysé au regard des performances acoustiques des trains actuels et des trains futurs. Le niveau du bruit de roulement dépend notamment de la qualité des surfaces de roulement de la roue et du rail. Plus ces surfaces sont lisses et moins le bruit de roulement est important. Une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle, l’impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains, les protections à mettre en œuvre. Elle est en ligne sur le site Internet du débat.
Le projet ne provoque pas d’augmentation significative de la contribution sonore ferroviaire, puisque cette augmentation reste inférieure à 2 dB(A). Toutefois, il existe un programme national de résorption des points noirs bruit. Le projet EOLE pourrait être une opportunité pour examiner attentivement les points noirs identifiés sur son parcours. Outre ces dispositifs de protection, des opérations d’entretien et de maintenance de la voie (meulage des rails, renouvellement des semelles de frein des trains) ou différentes techniques ferroviaires (absorbeurs sur voie, freins de tirage…) seront envisagées pour que les niveaux sonores réglementaires soient respectés au fil du temps.
Concernant les vibrations, rappelons que le RER E se situerait à une trentaine de mètres de profondeur. Le tunnel du RER E sera donc plus profond que le tunnel du RER A : le risque de vibrations s’en trouve réduit. Le risque vibratile sera analysé plus finement dans le cadre des études ultérieures, notamment de la campagne de reconnaissance géotechnique et hydrogéologique. Des solutions existent pour limiter les effets de bruit solidien, tels les dispositifs antivibratiles qui pourraient être intégrés lors de la pose des voies dans certains secteurs.
Q33 • Christophe KOECHLIN, VILLENNES-SUR-SEINE, le 11/10/2010
Je souhaite connaître les possibles conséquences du projet sur l'emprise des rails et des voies et les propriétés riveraines à Villennes-sur-Seine.
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Le Maître d'ouvrage, le 18/10/2010,
A Villennes-sur-Seine, le projet n'aura pas d'impact sur les propriétés riveraines. Les seuls travaux effectués concerneront la gare, afin que celle-ci soit adaptée au nouveau matériel roulant et satisfasse les conditions d'exploitation d'une ligne RER.
Pour accueillir les RER E, plus capacitaires que les trains Transilien qui circulent actuellement sur ces voies, les quais, qui mesurent actuellement 213 et 217 mètres de long, seront allongés à 225 mètres vers l'ouest. Les quais seront également réhaussés de 550 à 920 millimètres au-dessus du niveau du rail, afin d'être à la hauteur du plancher des trains qui s'y arrêtent. Le rehaussement facilitera l'accès aux voitures, y compris pour les personnes à mobilité réduite, et réduira le temps d'arrêt en gare nécessaire à la montée et descente des voyageurs.
Q62 • camille ROCTON, NANTERRE, le 13/10/2010
Nous vivons dans le quartier des Groues à moins de 200m des voies actuelles derrières la Grande Arche, qui ne servent que 2 à 3 fois par mois. Si EOLE passe par ces rails, les nuisances sonores seront multipliées par 10 voir plus. Actuellement, selon la cartographie du bruit réalisée par la ville de Nanterre, L'avenue Jenny et la Rue de Lille sont en zone dite "extrêmement calme" (moins de 50 dbA = comparable au calme relevé en pleine campagne…). L'impact sonore de cette nouvelle ligne est-il quantifiable ? Quelles sont les prévisions ? Les riverains seront-ils informés de la dégradation de leur condition de vie ? Une indemnisation est-elle prévue pour palier à la moins-value engendrée par ce projet sur les biens immobiliers des particuliers riverains de ces rails ? Merci de vos réponses précises . Bien cordialement
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Le Maître d'ouvrage, le 25/10/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l’aménagement de l'infrastructure.
A ce stade des études préalables, une étude acoustique a été menée le long des voies actuellement circulées. L’aménagement spécifique du secteur de la future gare de la Folie devra faire l’objet d’une étude spécifique ultérieure, lorsque le projet aura été complètement défini (aménagement de la gare, position des quais, altitude des voies, réorganisation du quartier autour de la gare, éventuelles démolitions de bâtiments existants,…). Cette étude permettra de définir les niveaux sonores en façades des bâtiments à proximité et les éventuelles mesures de protections à prévoir si nécessaire du point de vue réglementaire.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet à l’issue du débat public, ils engageront alors ces nouvelles phases d’études. Il faut notamment rappeler qu'avant de décider du lancement des travaux, une enquête publique sera diligentée pour aboutir à la déclaration d’utilité publique. Les études comprennent trois étapes principales – schéma de principe, avant-projet et projet – avant le dossier de consultation des entreprises. Le dossier de l’enquête publique est élaboré sur la base du dossier du schéma de principe et de l’étude d’impact. Tout au long de ces différentes phases, le maître d’ouvrage met en place un dispositif de concertation avec les différents partenaires et le public. L’enquête publique sera une nouvelle occasion pour les citoyens de s’exprimer sur le projet affiné.
Q77 • Jean-Claude LECLERCQ, NEUILLY-SUR-SEINE, le 15/10/2010
Une question très pragmatique :
J'habite du côté des numéros paires (Avenue Charles de Gaulle, Neuilly-sur-Seine) donc au-dessus du tracé prévu ; Seront nous plus gênés par le bruit et les vibrations qu'actuellement par le RER A ?
Par ailleurs, ma cave est très bonne ; Est-ce que les vibrations vont la rendre mauvaise ? Pour être plus sérieux, à quelle profondeur sera creusé le tunnel ?
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Le Maître d'ouvrage, le 21/10/2010,
Le RER E sera beaucoup plus profond que le RER A : il sera situé, à cet endroit, à plus de 30 mètres de profondeur. Le tunnel sera construit avec la technique du tunnelier, avec une couverture assez large pour minimiser tout risque géologique et géotechnique.
De plus, le tunnel va traverser dans ce secteur des formations alluvionnaires, alluvions anciennes et alluvions nouvelles, des formations sédimentaires (marnes et caillasses, calcaires grossiers). Ces formations limitent le bruit solidien, c'est-à-dire les vibrations.
Lors de la construction de la ligne 14, qui est passée dans des formations géologiques équivalentes en hyper centre parisien, la propagation des vibrations était quasi nulle. A Neuilly-sur-Seine, nous nous situons dans un environnement favorable du point de vue des nuisances sonores et vibratoires. Mais ce sont les études ultérieures qui permettront de définir plus précisément le positionnement de la ligne.
Q90 • maud BEDIEE, SAINT-NOM LA BRETÈCHE, le 15/10/2010
Ayant un projet d'achat immobolier, j'ai visité un appartement qui m'interesse fortement: "12 IMPASSE GAMBETTA" à POISSY. Le seul problème est qu'il y a des rails pas loin, hors service actuellement. Au vu du projet de la ligne rer, pouvez-vous me donner une idée des nuisances sonores (fréquence des trains?) et de la date des travaux.
Merci
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Le Maître d'ouvrage, le 25/10/2010,
La ligne du projet de prolongement du RER E emprunterait un nouveau tunnel entre Haussmann-Saint-Lazare et La Défense. Au sortir de ce tunnel, à Nanterre, elle rejoindrait les voies ferrées existantes reliant Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie en passant par Poissy. Le projet consisterait alors à aménager la ligne existante entre Mantes-la-Jolie et Poissy.
Le 12 impasse Gambetta, à Poissy, se situe à 1,5 kilomètre, à vol d'oiseau, de la ligne existante entre Mantes-la-Jolie et Poissy. Les voies que vous mentionnez ne sont donc pas concernées par le projet de prolongement du RER E à l'ouest.

Q107 • Patrick MEUNIER, POISSY, le 20/10/2010
PROLONGEMENT DE LA VOIE 2 BIS A POISSY EN DIRECTION DE VILLENNES QUESTION: Ce prolongement a pour objet d'accélérer l'entrée sur voie 2 bis à quai des trains en provenance de Mantes et marquant un arrêt à Poissy. En conséquence, et notamment en pointe du matin en direction de Paris, les trains sans arrêt à Poissy seront moins gênés et circuleront plus vite entre Villennes et Poissy, alors qu'ils rencontrent actuellement sur cette section des feux jaunes et rouges très fréquement qui les ralentissent. Il y aura donc incontestablement augmentation du bruit entre Villennes et Poissy, non pas du fait directement des rames RER, mais du fait des rames rapides et du Fret, après cet aménagement. Vous indiquez que les émissions sonores ne varieront pas. En êtes vous si sûrs au vu de ce qui précède ?
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Le Maître d'ouvrage, le 25/10/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie.
A ce stade, une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle, l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains, les protections à mettre en oeuvre. Elle comprend : - un recueil des données existantes (recensement du bâti et d'occupation du sol, des plans, des sources de bruit, des trafics routiers et ferroviaires). - des mesures de bruit in situ, pendant 24 heures consécutives, pour déterminer le niveau de bruit actuel. Ces mesures sont accompagnées d'un comptage de la circulation sur la voie concernée et de la collecte des données météorologiques sur la station Météo France la plus proche. - des calculs acoustiques par simulation informatique qui permettrent de connaître la situation initiale sur l'ensemble du site dans un premier temps, de connaître l'impact du projet en l'absence de protections et enfin de dimensionner les protections phoniques pour assurer le respect des objectifs fixés.
L'étude de la situation actuelle fait ressortir à Poissy, les niveaux sonores pour les habitations les plus proches de la voie ferrée se situent dans un environnement sonore supérieur aux seuils réglementaires : le niveau sonore est non modéré. 63 points noirs de bruit ont été identifiés dans le secteur de Poissy. Cliquer ici pour accéder aux cartes des points noirs de bruit sur le secteur de Poissy.
La réalisation du prolongement du RER E à l'ouest augmenterait la circulation des trains sur les voies existant entre Mantes-la-Jolie et Nanterre. Toutefois, l'impact du projet Eole est non significatif au sens de la réglementation (augmentation du niveau de bruit inférieure à 2 dB(A). Il n’y a donc pas d’obligation réglementaire à traiter les nouveaux bâtiments PNB. Il convient de souligner qu’un doublement de l’intensité sonore correspond à une augmentation de 3 dB (A), mais qu’il s’agit d’une échelle logarithmique. De manière expérimentale la sensation de doublement du bruit correspond à une augmentation de 10 dB (A) : ainsi, si le niveau sonore d’une chambre isolée est de 30 dB(A), le bruit du vent dans les feuilles correspond à 40 dB(A) et un bruit de conversation se situe entre 50 et 60 dB(A), etc…
Rappelons enfin que le prolongement du RER E à l'ouest s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui.
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Q113 • Béatrice DESTISON, VILLENNES-SUR-SEINE, le 20/10/2010
Villennes-sur-Seine est en zone rouge pour le bruit, avez-vous prévu un mur anti-bruit ? (augmentation de trafic)
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Le Maître d'ouvrage, le 27/10/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999.
A ce stade, une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle et l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. Télécharger la carte des points noirs bruit dans le secteur de Villennes, issus de l'étude acoustique.
Il en ressort qu'en 2020, sans le projet EOLE, à Villennes-sur-Seine, les niveaux sonores pour les habitations les plus proches de la voie ferrée se situeront dans un environnement sonore supérieur aux seuils réglementaires. L'impact du projet Eole est en revanche non significatif au sens de la réglementation (augmentation du niveau de bruit inférieure à 2 dB(A)). Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie. Celles-ci détermineront s'il est nécessaire de traiter l'infrastructure ou d'insonoriser les façades des bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
Rappelons enfin que le prolongement du RER E à l'ouest s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui.
Q115 • Pascale RAFFALLI, POISSY, le 20/10/2010
Qu'avez-vous prévu pour préserver des nuisances sonores les riverains et promeneurs des Berges de la Seine ?
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Le Maître d'ouvrage, le 28/10/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'études approfondies. Celles-ci détermineront s'il est nécessaire de prendre des mesures préventives, en traitant l'infrastructure ou en insonorisant les façades des bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure. Ces études complémentaires seront réalisées en prévision de l’étude d’impact et de l’enquête publique.
Rappelons enfin que le prolongement du RER E à l'ouest s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui.
Q116 • Isabelle THOMAS, POISSY, le 20/10/2010
Dans le cadre du management environnemental du projet, vous prévoyez de prendre des mesures pour réduire les impacts sonores en gare de Poissy. vous reconnaissez donc que les nuisances sonores vont être amplifiées. Que prévoyez-vous pour protéger les riverains le long de la voie ferrée dans la ville de Poissy ?
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Le Maître d'ouvrage, le 28/10/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999.
En préparation du débat public, une pré-étude acoustique a identifié la situation actuelle, l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains, les protections à mettre en oeuvre. L'étude de la situation actuelle a identifié que, à Poissy, les niveaux sonores pour les habitations les plus proches de la voie ferrée se situent dans un environnement sonore supérieur aux seuils réglementaires : le niveau sonore est non modéré. 63 points noirs de bruit ont été identifiés dans le secteur de Poissy. Cliquer ici pour accéder aux cartes des points noirs de bruit sur le secteur de Poissy.
La réalisation du prolongement du RER E à l'ouest augmenterait la circulation des trains sur les voies existant entre Mantes-la-Jolie et Nanterre. Toutefois, à ce stade des études, l'impact du projet Eole est non significatif au sens de la réglementation (augmentation du niveau de bruit inférieure à 2 dB(A)). Il n’y a donc pas de nouveaux bâtiments PNB qui appelleraient un traitement du fait du projet, à ce stade des études. Il convient de souligner qu’un doublement de l’intensité sonore correspond à une augmentation de 3 dB (A), mais qu’il s’agit d’une échelle logarithmique. De manière expérimentale la sensation de doublement du bruit correspond à une augmentation de 10 dB (A) : ainsi, le niveau sonore d’une chambre isolée est de 30dB(A), le bruit du vent dans les feuilles correspond à 40 dB(A) et un bruit de conversation se situe entre 50 et 60 dB(A), etc…
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'études approfondies. Celles-ci détermineront s'il est nécessaire de prendre des mesures préventives, en traitant l'infrastructure ou en insonorisant les façades des bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure. Ces études complémentaires seront réalisées en prévision de l’étude d’impact et de l’enquête publique.
Rappelons enfin que le prolongement du RER E à l'ouest s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui.
Q118 • Michel AGNOLA, POISSY, le 20/10/2010
Dans le dossier du débat public, vous précisez porter une attention particulière aux contraintes de la Seine que le RER longe sur une part importante de son tracé. Justement Poissy et ses bords de Seine est un site culturel et environnemental riche et protégé. Des projets sont en cours de revalorisation des Berges de Seine.
Aujourd'hui nous subissons l'impact visuel et sonore (qui s'est aggravé) du train. Est-ce que vous avez prévu des protections antibruit, sachant qu'il existe des solutions en matériaux naturels qui pourrait contribuer même à apporter de la plus value ?
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Le Maître d'ouvrage, le 28/10/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999.
En préparation du débat public, une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle, l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains, les protections à mettre en oeuvre.
L'étude de la situation actuelle a identifié que, à Poissy, les niveaux sonores pour les habitations les plus proches de la voie ferrée se situent dans un environnement sonore supérieur aux seuils réglementaires : le niveau sonore est non modéré. 63 points noirs de bruit ont été identifiés dans le secteur de Poissy. Cliquer ici pour accéder aux cartes des points noirs de bruit sur le secteur de Poissy.
La réalisation du prolongement du RER E à l'ouest augmenterait la circulation des trains sur les voies existant entre Mantes-la-Jolie et Nanterre. Toutefois, à ce stade des études, l'impact du projet Eole est non significatif au sens de la réglementation (augmentation du niveau de bruit inférieure à 2 dB(A)). Il n’y a donc pas de nouveaux bâtiments PNB qui appelleraient un traitement du fait du projet, à ce stade des études. Il convient de souligner qu’un doublement de l’intensité sonore correspond à une augmentation de 3 dB (A), mais qu’il s’agit d’une échelle logarithmique. De manière expérimentale la sensation de doublement du bruit correspond à une augmentation de 10 dB (A) : ainsi, si le niveau sonore d’une chambre isolée est de 30 dB(A), le bruit du vent dans les feuilles correspond à 40 dB(A) et un bruit de conversation se situe entre 50 et 60 dB(A), etc…Par conséquent la réglementation n’impose pas de traiter les nouveaux bâtiments PNB.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'études approfondies. Celles-ci détermineront s'il est nécessaire de prendre des mesures préventives, en traitant l'infrastructure ou en insonorisant les façades des bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure. Ces études complémentaires seront réalisées en prévision de l’étude d’impact et de l’enquête publique.
Rappelons enfin que le prolongement du RER E à l'ouest s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui.
Q120 • Maurice RICHAUD, POISSY, le 20/10/2010
Ce projet prévoit une augmentation significative du trafic ferroviaire aux abords d'un patrimoine environnemental particulièrement riche en faune et flore que représentent les rives de l'île de Migneaux.
Pensez-vous que ce changement puisse inclure un impact sur cet environnement privilégié et protégé ?
Avez-vous déjà été confronté à des problématiques similaires de protection de l'environnement et si oui, comment y faites-vous face ?
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Le Maître d'ouvrage, le 28/10/2010,
La ligne de prolongement du RER E à l'ouest emprunterait un nouveau tunnel entre Haussmann-Saint-Lazare et La Défense. Mais au sortir de ce tunnel, à Nanterre, la ligne rejoindrait les voies ferrées existantes de la ligne J (reliant Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie via Poissy).
Le projet consisterait alors à aménager la ligne existante : dans le secteur de Poissy, il s'agit de réaménager le plan de voies en gare de Poissy afin de mieux séparer les flux de circulation entre des trains franciliens et des trains Grande ligne. Le projet n'aura donc pas d'effet sur la faune et la flore des rives de l'île des Migneaux.
Q122 • Victoria IRGUI, POISSY, le 20/10/2010
Développer le pôle de Nanterre, c'est très important car secteur d'emploi. Où sera situé la nouvelle gare ?
Très important : est-ce que les jardins existeront toujours ?
Aménagement des voies : attention 2 voies à Poissy jusqu'à Villennes-sur-Seine. Reste à 2 voies ? (en cours de concertation)
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Le Maître d'ouvrage, le 26/10/2010,
Le projet EOLE de prolongement du RER E à l'ouest prévoit la création d'une nouvelle gare appelée La Folie, à Nanterre, dans le quartier des Groues. Différentes implantations de gare ont été étudiées : au niveau du terrain naturel existant, sous le raccordement de Puteaux, 3 mètres sous niveau du terrain naturel existant. Au regard des contraintes techniques des deux premiers scénarios, seul le scénario d’une gare à 3 mètres sous niveau du terrain naturel est présenté au débat public.
La gare sera créée sur le faisceau ferroviaire existant. Il n'est donc pas prévu d'emprise sur les jardins.
De Poissy à Villennes, il n'est pas prévu de 3ème voie.
Q123 • Luc LEVASSEUR, POISSY, le 20/10/2010
Que veut-dire "augmentation du trafic au fil de l'eau" (annexes de l'étude acoustique paragraphe 9.2 référence COUSTB N° E 07 157 version 1) ?
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Le Maître d'ouvrage, le 03/11/2010,
Trois horizons ont été envisagés dans le cadre de l'étude acoustique : - l'horizon actuel, à partir du classement des voies pris en compte lors de la réalisation de l'observatoire des Yvelines, - l'horizon 2020, sans le projet de prolongement du RER E à l'ouest. Le "trafic au fil de l'eau" pris en compte est le trafic envisagé sans la réalisation du projet. Il s'agit du trafic actuel, puisqu'il n'est pas prévu à ce jour d'augmenter la desserte sur les lignes actuelles. - l'horizon 2020 avec le projet de prolongement du RER E à l'ouest.
Q126 • Luc LEVASSEUR, POISSY, le 20/10/2010
Il a été réalisé une étude acoustique à Poissy avenue Emile Zola sur 24 h dans laquelle il a été compté 243 trains. Avec le projet Eole, combien de trains passeront quotidiennement (sur 24h) à cet endroit (avenue Emile Zola) ?
La mesure du bruit avenue Emile Zola à Poissy a été prise avec un vent de Sud / Sud Ouest. Pour une meilleure pertinence, il faudrait prendre la mesure avec un vent de Sud Est car avec le vent Sud / Sud Ouest, le bruit ne vient pas directement de la voie ferrée.
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Le Maître d'ouvrage, le 03/11/2010,
A ce stade des études, le nombre de RER E sur 24 heures n'est pas connu. En effet, le schéma de desserte présenté au débat public est un schéma de desserte à l'heure de pointe : il s'agit du schéma de desserte le plus contraignant, qui dimensionne l'infrastructure. La desserte aux autres heures de la journée ne souffrira pas des mêmes contraintes d'infrastructures. Aussi est-elle étudiée plus tard.
Par ailleurs, l'orientation du vent n'a pas d'effet sur l'étude acoustique, l'avenue Emile Zola étant située en bordure de voie ferrée, c'est-à-dire à proximité de la source du bruit. En effet, on considère qu'à moins de 50 mètres de la source de bruit, l'orientation du vent n'a pas d'impact.
Q127 • Claude BOUTINEAUC, POISSY, le 20/10/2010
Contrairement aux compagnies aériennes qui ont considérablement réduit les bruits des avions à proximité des aéroports, la SNCF n'a rien fait pour réduire les nuisances des trains pour les riverains, bien au contraire ! Sans pouvoir mesurer les décibels, je pense qu'ils sont au-dessus des seuils tolérés par la loi.
Que comptez-vous faire entre Poissy et Mantes pour améliorer significativement cette situation, compte tenu de la densité du trafic à venir ?
On m'a signalé que le seuil léger est dépassé en de nombreux points de la ligne.
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Le Maître d'ouvrage, le 28/10/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999.
Il faut d’abord observer que le matériel roulant est moins bruyant qu’il y a quelques années. Il doit en particulier répondre aux exigences européennes (spécifications techniques d’interopérabilité).
A la différence de l’aviation, le transport ferroviaire émet également du bruit qui provient du contact entre la roue et l’infrastructure.
En préparation du débat public, une pré-étude acoustique a identifié la situation actuelle, l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains, les protections à mettre en oeuvre. L'étude de la situation actuelle a identifié que à Poissy, et entre Epône et Mantes, les niveaux sonores pour les habitations les plus proches de la voie ferrée se situent dans un environnement sonore supérieur aux seuils réglementaires : le niveau sonore est non modéré. >> 63 points noirs de bruit ont été identifiés dans le secteur de Poissy >> 129 points noirs de bruit ont été identifiés entre Epône et Mantes.
Ailleurs sur la ligne existante, où le projet ne prévoit ni travaux ni aménagements sinon ceux de mise en accessibilité des quais, l'étude acoustique recense les bâtiments classés Point noir du bruit d'après le classement des voies pris en compte lors de la réalisation de l'observatoire des Yvelines.
La réalisation du prolongement du RER E à l'ouest augmenterait la circulation des trains sur les voies existant entre Mantes-la-Jolie et Nanterre. Toutefois, l'impact du projet Eole est non significatif au sens de la réglementation (augmentation du niveau de bruit inférieure à 2 dB(A)). Il n’y a donc pas nouveaux bâtiments PNB qui appelleraient un traitement du fait du projet, à ce stade des études. Il convient de souligner qu’un doublement de l’intensité sonore correspond à une augmentation de 3 dB (A), mais qu’il s’agit d’une échelle logarithmique. De manière expérimentale la sensation de doublement du bruit correspond à une augmentation de 10 dB (A) : ainsi, le niveau sonore d’une chambre isolée est de 30 dB(A), le bruit du vent dans les feuilles correspond à 40 dB(A) et un bruit de conversation se situe entre 50 et 60 dB(A),etc…
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'études approfondies. Celles-ci détermineront s'il est nécessaire de prendre des mesures préventives, en traitant l'infrastructure ou en insonorisant les façades des bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure. Ces études complémentaires seront réalisées en prévision de l’étude d’impact et de l’enquête publique.
Rappelons enfin que le prolongement du RER E à l'ouest s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui.
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Q130 • Jacques DELFORGE, POISSY, le 20/10/2010
Habitant près de la voie, j'aimerais connaitre si le niveau des 2 voies est changé et la qualité des rails pour le bruit.
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Le Maître d'ouvrage, le 03/11/2010,
Le projet de prolongement du RER E à l'ouest ne prévoit pas de modifier les voies sur la ligne existante : les rails ne seront pas changés, le niveau des voies restera le même. Le traitement du bruit sur les rails est lié surtout aux politiques d'entretien et de maintenance de la voie (meulage des rails, renouvellement des semelles de frein des trains, …).
De Mantes-la-Jolie à Poissy, les travaux portent sur : - le réaménagement des gares pour les adapter au nouveau matériel roulant, - la création de communications entre les voies et de voies nouvelles en gare de Poissy et Mantes-la-Jolie pour séparer au maximum les flux de circulation des trains franciliens et des trains Grandes lignes - le prolongement de la 3ème voie actuellement existante entre Aubergenville et le point kilométrique 53, dans le secteur d'Epône, jusqu'à Mantes-la-Jolie.
Q134 • Jacques PLATEAU, SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, le 21/10/2010
Les questions ci-après ont été posées par écrit lors de la réunion de débat public du 19 octobre dernier , à Poissy. " Les documents préparatoires au débat ignorent apparemment la forêt de Saint-Germain et les effets éventuels du projet. C'est en particulier le cas dals le journal, page 4, "management environnemental" et dans la carte p.113 du dossier où l'on n'indique que la "zone protégée de Maisons-Laffitte". Quelles seront les éventuelles conséquences sur la forêt de la "modernisation "de la ligne, même si la ligne reste dans l'emprise actuelle? Quelles seront les conséquences à attendre des projets de liaisons avec les lignes LGV et Tangentielle St-Cyr/Poissy-Achères?
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Le Maître d'ouvrage, le 28/10/2010,
La ligne de prolongement du RER E à l'ouest emprunterait un nouveau tunnel entre Haussmann-Saint-Lazare et La Défense. Mais au sortir de ce tunnel, à Nanterre, la ligne rejoindrait les voies ferrées existantes de la ligne J (reliant Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie via Poissy). Dans la traversée de la forêt de Saint-Germain, aucun aménagement n'est envisagé. Le RER E emprunterait la ligne existante en l'état.
Le projet de prolongement du RER E à l’ouest ne préjuge pas des dispositions qui seront arrêtées pour une ligne nouvelle ou pour la Tangentielle ouest.
Q139 • Jacques PLATEAU, SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, le 22/10/2010
Nous constatons que le mot "forêt" est absent des textes de présentation. Nous l'attendions plus particulièrement en partie "Management Environnemental" ou dans les cartes du dossier où l'on ne souligne que la zone protégée de Maisons-Laffitte.
Ceci signifie-t-il qu'il n'y aura aucune conséquence sur le massif de la forêt de St-Germain, soit résultat d'une création, soit due à la modernisation des lignes actuelle ?
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Le Maître d'ouvrage, le 28/10/2010,
La ligne de prolongement du RER E à l'ouest emprunterait un nouveau tunnel entre Haussmann-Saint-Lazare et La Défense. Mais au sortir de ce tunnel, à Nanterre, la ligne rejoindrait les voies ferrées existantes de la ligne J (reliant Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie via Poissy).
Dans la traversée de la forêt de Saint-Germain, aucun aménagement n'est envisagé. Le RER E emprunterait la ligne existante en l'état.
Q140 • Sébastien LANZA, POISSY, le 22/10/2010
La protection accoustique des berges de la Seine à Poissy le long de l'Ile de Migneaux ne représenterait que 0,1 % du budget total du projet (environ 3 millions sur environ 3 milliards d'€).
Le projet d'arrivée du RER E à l'ouest est un très beau projet. Ne peut-il être aussi une belle opportunité de mise en valeur des zones traversées ?
La ville de Poissy a actuellement un projet de mise en valeur des berges de la Seine pour qu'elles restent le lieu de promenade des 40 000 pisciacais. Accompagner ce projet municipal par la mise en oeuvre d'un antibruit entre Poissy et Villennes permettrait de rendre le projet du RER E totalement positif et vraiment irréprochable sur le plan environnemental.
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Le Maître d'ouvrage, le 03/11/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999.
Il faut d’abord observer que le matériel roulant est moins bruyant qu’il y a quelques années. Il doit en particulier répondre aux exigences européennes (spécifications techniques d’interopérabilité).
En préparation du débat public, une pré-étude acoustique a identifié la situation actuelle, l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. L'étude de la situation actuelle a identifié que à Poissy, et entre Epône et Mantes, les niveaux sonores pour les habitations les plus proches de la voie ferrée se situent dans un environnement sonore supérieur aux seuils réglementaires : le niveau sonore est non modéré. Ailleurs sur la ligne existante, où le projet ne prévoit ni travaux ni aménagements sinon ceux de mise en accessibilité des quais, l'étude acoustique recense les bâtiments classés Point noir du bruit d'après le classement des voies pris en compte lors de la réalisation de l'observatoire des Yvelines.
La réalisation du prolongement du RER E à l'ouest augmenterait la circulation des trains sur les voies existant entre Mantes-la-Jolie et Nanterre. Toutefois, l'impact du projet Eole est non significatif au sens de la réglementation (augmentation du niveau de bruit inférieure à 2 dB(A)). Il n’y a donc pas nouveaux bâtiments PNB qui appelleraient un traitement du fait du projet, à ce stade des études. Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'études approfondies. Celles-ci détermineront s'il est nécessaire de prendre des mesures préventives, en traitant l'infrastructure ou en insonorisant les façades des bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure. Ces études complémentaires seront réalisées en prévision de l’étude d’impact et de l’enquête publique.
Rappelons enfin que le prolongement du RER E à l'ouest s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui.
La directive européenne 2002/49/CE définit les bases communautaires de la lutte contre le bruit dans l’environnement. Elle impose la réalisation de cartes stratégiques du bruit et de plans d’actions destinés à lutter contre les nuisances sonores, en particulier en provenance des infrastructures de transport, et à protéger les zones calmes. Indépendamment du projet EOLE, il existe donc un programme national de résorption des points noirs bruit.
Q141 • Fabienne LANZA, POISSY, le 22/10/2010
Vous parlez de 60 points noirs de nuisance identifiés sur Poissy. Quels sont-ils ?
Habitante de l'Ile de Migneaux, côté voie ferrée, les nuisances sonores liées au passage du train se sont amplifiées au fil des années; Le bruit du train devient quasi-permanent : fréquence plus importante, trains plus longs... Quelles protections prévoyez-vous pour protéger les berges de Seine (patrimoine de Poissy), lieu de promenade et de détente des Pisciacais, et également les habitants de l'Ile de Migneaux ? Murs anti-bruits?
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Le Maître d'ouvrage, le 04/11/2010,
Les points noirs bruit identifiés dans le secteur de Poissy sont cartographiés sur le document suivant : carte des PNB à Poissy.
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant al réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure. Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie.
Rappelons que le prolongement du RER E à l'ouest utilise la ligne existante entre Mantes-la-Jolie et Nanterre, ce qui limite les effets sur l'environnement naturel (et notamment sur les berges de la Seine), et qu'il s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui.
Q169 • Christiane MONTMORY, VILLENNES SUR SEINE, le 24/10/2010
Habitant dans le sentier du bord de l'eau, je souhaite savoir si il va y avoir des modifications du sentier, au quel cas il serait imposible de manoeuvrer pour garer notre voiture dans notre garage? Ce sentier n'est deja pas facile d'accés pour les habitants et les services, alors si on le modifie en le retrecissant cela deviendra impossible... Merci de me repondre
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Le Maître d'ouvrage, le 03/11/2010,
Le projet de prolongement du RER E à l'ouest ne prévoit pas de travaux sur la ligne existante entre Verneuil-sur-Seine et Poissy. Le projet ne modifiera donc pas le sentier du bord de l'eau, à Villennes-sur-Seine.
Les travaux sont en effet situés entre Mantes-la-Jolie et Poissy et concernent : - le réaménagement des gares pour les adapter au nouveau matériel roulant, - la création de communications entre les voies et de voies nouvelles en gare de Poissy et Mantes-la-Jolie pour séparer au maximum les flux de circulation des trains franciliens et des trains Grandes lignes - le prolongement de la 3ème voie actuellement existante entre Aubergenville et le point kilométrique 53, dans le secteur d'Epône, jusqu'à Mantes-la-Jolie.
Q190 • Jean-René BARRIERE, COURBEVOIE, le 02/11/2010
Creusement du tunnel St Lazare-Défense:Comment et par quelles "sorties" seront évacués les déblais du creusement? Sur les 8 km environ, est-il prévu des bouches d'aération et des escaliers d'évacuation d'urgence débouchant "à l'air libre"?
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Le Maître d'ouvrage, le 08/11/2010,
Les chantiers de réalisation du projet seraient menés de façon à minimiser au mieux les nuisances pour les usagers des transports ferroviaires, les riverains et les circulations locales.
Pendant la phase de construction, le maître d’ouvrage sera attentif à : >> mettre en place un système qui permet de lister l’ensemble des flux entrants et sortants pour suivre et actualiser les résultats de l’évaluation carbone, à l’aide de données réelles d’exploitation ; >> mener un chantier HQE® et/ou mettre en place un « chantier vert » ; >> favoriser la mutualisation des équipements et matériels entre les différentes phases du chantier et les différents corps d’état ; >> privilégier les prestataires locaux et les transports modaux par rapport à la route ; >> demander des engagements développement durable et des résultats aux entreprises prestataires dans le cadre des marchés et les suivre.
L’approvisionnement du chantier ainsi que l’évacuation des déblais pourraient par ailleurs générer un trafic de camions non négligeable. Dans la mesure du possible, l’évacuation des déblais par moyens ferroviaires ou fluviaux sera recherchée de préférence aux moyens routiers.
Dans le cas du tracé « Porte Maillot », le chantier de la gare Porte Maillot pourrait être partiellement réalisé à ciel ouvert, ce qui affecterait alors sensiblement la circulation automobile. Parmi les mesures mises en œuvre pour ce type de chantier, on peut citer l’établissement d’un schéma de circulation des engins de chantier, le respect des horaires de chantier, l’établissement d’un tableau de bord « nuisances » assorti de mesures correctrices en cas de dépassement des seuils, la création d’un espace d’information du public, la mise à disposition d’un registre d’observations, la création d’un espace questions et observations sur un site Internet.
Les accès de secours et les aérations sont réglementés par la loi française, les instructions techniques ministérielles, et aussi ce qu'on appelle les STI, les spécifications techniques d'interopérabilité, la loi européenne qui réglemente les accès de secours et les aérations des tunnels. En fonction de la loi, il est nécessaire de prévoir des puits de secours tous les 800 m ou tous les kilomètres. Ce sont donc des accès vers la surface. Ces émergences, pour limiter les nuisances sur les riverains, seront implantées dans les espaces les plus à l'écart des zones sensibles aux nuisances, les plus éloignés des habitations.
Q200 • Arlette CABANNES, COURBEVOIE, le 03/11/2010
Propriétaire d'un appartement 20 place de l'Iris à l'Esplanade Défense 2, dois-je envisager de vendre afin de ne pas connaître les déboires de mes amis du 10ème arrondissement de Paris, où les immeubles ont subit de graves dommages sur le parcours du RER E lors de sa construction, et sont devenus invendables ?
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Le Maître d'ouvrage, le 04/11/2010,
Tout chantier comporte des risques. Toutefois la nature des risques rencontrés sur le futur chantier du prolongement du RER E à l’ouest et sur la première phase du RER E est différente ; de surcroît, la maîtrise technique de ces risques à progressé notamment suite aux déboires de la rue Papillon que vous évoquez.
Le projet de prolongement du RER E est beaucoup plus profond que le RER A : il serait situé, à cet endroit, à plus de 30 mètres de profondeur. Le tunnel serait construit avec la technique du tunnelier, avec une couverture assez large pour minimiser tout risque géologique et géotechnique.
De plus, le tunnel traverserait dans ce secteur des formations alluvionnaires, alluvions anciennes et alluvions nouvelles, des formations sédimentaires (marnes et caillasses, calcaires grossiers). Ces formations limitent le bruit solidien, c'est-à-dire les vibrations.
Lors de la construction de la ligne 14, qui est passée dans des formations géologiques équivalentes en hyper centre parisien, la propagation des vibrations était quasi nulle. Mais ce sont les études ultérieures qui permettront de définir plus précisément le positionnement de la ligne.
Q240 • Michel MATHYS, NANTERRE, le 09/11/2010
Le prolongement du RER E aura un impact très important par la réalisation de nombreuses infrastructures dans la ville de Nanterre : - nouvelle gare en surface (contrairement aux autres nouvelles gares du projet) - voies de retournement au droit de la cité des Provinces Françaises - voies de garage dans le secteur des Groues - nouvel ouvrage ferroviaire au niveau du pont de Rouen Dans le dossier de présentation, il est fait état de la situation actuelle sur les nuisances sonores dont une étude a révélé trois secteurs sensibles. A Nanterre, les niveaux sonores pour les habitations les plus proches de la voie ferrée, au nord, sont supérieurs à 65 dB. Au sud de la voie ferrée, les niveaux sonores sur l’université et la cité universitaire, 5 points noirs ont aussi été relevés. Quels sont les objectifs de RFF pour réduire les nuisances sonores (matériels, voies, franchissement des ponts,...? Les techniques actuelles permettent de réduire les niveaux sonores sur les installations et nous attendons des objectifs ambitieux pour le RER E.
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Le Maître d'ouvrage, le 22/11/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
Une pré-étude acoustique a identifié la situation actuelle et l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. Elle comprend : - un recueil des données existantes (recensement du bâti et d'occupation du sol, des plans, des sources de bruit, des trafics routiers et ferroviaires). - des mesures de bruit in situ, pendant 24 heures consécutives, pour déterminer le niveau de bruit actuel. Ces mesures sont accompagnées d'un comptage de la circulation sur la voie concernée et de la collecte des données météorologiques sur la station Météo France la plus proche. - des calculs acoustiques par simulation informatique visant à connaître la situation initiale sur l'ensemble du site et l'impact du projet en l'absence de protections.
A Nanterre, dans la partie nord, les niveaux sonores actuels sont supérieurs à 65dB(A) en période de jour pour les habitations les plus proches de la voie ferrée: il s’agit donc d’une zone d'ambiance sonore préexistante non modérée. Au sud, les niveaux sonores sur l'université et la cité universitaire sont inférieurs à 64,5 dB(A) : la zone d'ambiance sonore est considérée comme modérée.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie. Celle-ci déterminera s'il est nécessaire de prendre des mesures préventives, en traitant l'infrastructure ou en insonorisant les façades des bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure. Cette étude complémentaire sera réalisée en prévision de l’étude d’impact et de l’enquête publique.
Rappelons enfin que le prolongement du RER E à l'ouest s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau matériel roulant, plus moderne et donc plus silencieux que les rames circulant aujourd'hui sur la ligne Paris-Mantes via Poissy.
Q244 • Michel CULLIN, VERNEUIL SUR SEINE, le 12/11/2010
Votre question: Nature des travaux à réaliser sur le tronçon Mantes-la –Jolie / Poissy Page 114 du dossier du débat public, il est rappelé que cette nouvelle infrastructure doit être conçue de façon à limiter les nuisances sonores en application du Code de l’environnement (articles L571-1 à 52) et l’arrêté du 8 novembre 1999 qui précise qu’aucune dégradation des nuisances sonores n’est autorisée. Un peu plus loin, il est précisé : « le niveau de bruit de roulement dépend de la qualité des surfaces de roulement de la roue et du rail. Plus ces surfaces sont lisses et moins le bruit de roulement est important » Le calcul es nuisances sonores prend en compte le bruit cumulé de jour de soir et de nuit, l’arrivée d’Eole va augmenter le nombre de trains offerts (ce qui est une bonne chose) Conformément aux dispositions européennes, des « cartes stratégiques de bruit » ont été élaborées et rendues publiques. Elles mettent notamment en évidence qu’environ 10% des populations des Mureaux, de Verneuil ou Vernouillet sont soumises à des niveaux sonores supérieurs à 70dB du fait des trains. Q : Compte tenu de la gêne importante que poserait de tels travaux, nous demandons qu’il nous soit clairement répondu si le changement des voies actuelles (les surfaces de roulement) a fait l’objet d’une pré-étude de RFF et s’il est d’ores et déjà définitivement exclu d’envisager la réalisation de tels travaux.
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Le Maître d'ouvrage, le 15/12/2010,
En effet, le remplacement des rails courts par des rails type « LRS » (long rail soudé) permet de baisser les nuisances sonores de l’ordre de 3 dB(A). Ce remplacement est déjà en cours sur la ligne et a été réalisé sur la majorité du linéaire pour les voies principales.
Il reste cependant quelques tronçons de voies à remplacer et pour lesquels il est déjà prévu un programme de renouvellement qui sera mis en œuvre d’une manière dissocié du projet EOLE et avant la mise en service de celui-ci.
Q250 • DIDIER DUCHENE, VERNEUIL SUR SEINE, le 12/11/2010
Qu'est il prévu pour qu'au niveau bruit-acoustique la situation actuelle des habitations installées le long des voies de chemin de fer ne soient pas amplifiée et que même des installations de type antibruit puissent être installées notamment en ce qui me concerne au droit du pont du Rouillard coté de la gare des Clairières de Verneuil sur Seine ? Dans l'attente de votre réponse, veuillez recevoir mes meilleures salutations. D DUCHENE
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Le Maître d'ouvrage, le 17/11/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie.
A ce stade, une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle, l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. Elle comprend : - un recueil des données existantes (recensement du bâti et d'occupation du sol, des plans, des sources de bruit, des trafics routiers et ferroviaires). - des mesures de bruit in situ, pendant 24 heures consécutives, pour déterminer le niveau de bruit actuel. Ces mesures sont accompagnées d'un comptage de la circulation sur la voie concernée et de la collecte des données météorologiques sur la station Météo France la plus proche. - des calculs acoustiques par simulation informatique qui permettrent de connaître la situation initiale sur l'ensemble du site dans un premier temps, de connaître l'impact du projet en l'absence de protections et enfin de dimensionner les protections phoniques pour assurer le respect des objectifs fixés.
Les résultats de ces études sont accessibles sur le site Internet du débat : http://debatpublic-prolongement-rer-e.org/documents/etudes-maitre-ouvrage.html
Par ailleurs, la CPDP organise un atelier bruit le 6 décembre prochain, au cours duquel seront évoqués le bruit dans le périmètre du projet, les incidences du projet EOLE, et les solutions apportées pour lutter contre le bruit dans le domaine ferroviaire. Cet atelier sera animé par la CPDP, et se fera en présence de RFF, du bureau d'étude à l'origine de l'étude acoustique sur le projet (AcousTB), de Bruit Parif, de l'INRETS.
Q273 • FABIENNE MAILLET, LA GARENNE COLOMBES, le 22/11/2010
Les transports en commun sont une contribution efficace à l'écologie et au développement durable. Comment sont prévues les gestions des différentes chantiers à cet egard ? Quelles surfaces de surfaces végétalisées seont-elles sacrifiées ?
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Le Maître d'ouvrage, le 02/12/2010,
Une étude environnementale menée en juin 2010 a permis de réaliser l’état initial de l’environnement sur les thèmes les plus sensibles, établir la synthèse des sensibilités, évaluer les effets des travaux sur l’environnement. Les thèmes environnementaux étudiés sont :
- le milieu physique : hydrogéologie, hydrologie, risque inondation - le milieu naturel et paysage : grands ensembles naturels, zonages officiels, continuités écologiques - le milieu humain : risques industriels, occupation du sol et sensibilité acoustique, patrimoine.
A ce stade des études, les grands types de contraintes environnementales du projet sont de deux ordre :
- l’environnement naturel La section de ligne nouvelle est en tunnel.
La section de ligne existante à aménager se situe à proximité de la carrière de Guerville, classée zone Natura 2000. La carrière, dont les activités d’extraction ont cessé, fait l’objet d’un programme d’aménagement établi avec le conservatoire botanique national du bassin parisien afin de conserver la flore qui s’y est développée, le sisymbre couché. Toutefois, la ligne ferroviaire et le site Natura 2000 sont séparés par deux grands axes routiers, que sont la départementale 113 et l’autoroute A13, ce qui limite le risque d’atteinte et d’incidence sur le milieu naturel. À proximité de la ligne ferroviaire, le site du « Bout du monde à Élisabethville », sur la commune d’Épône, fait l’objet d’un arrêté préfectoral de protection de biotope. Ce site est remarquable pour ses milieux de friches humides et sèches, et la faune et la flore qu’il abrite. Cependant, les seuls travaux envisagés à proximité se situent au niveau de la gare d’Aubergenville, à plus de 1 kilomètre au sud-est du site naturel. Dans le secteur de Bezons, l’île Saint-Martin se situe dans le périmètre régional d’intervention foncière de l’Agence régionale des espaces verts d’Île-de-France. La voie ferrée existante franchissant déjà cette zone au moyen d’un pont ferroviaire, la mise en service du RER E à l’ouest ne dégraderait pas la situation actuelle. Parmi les secteurs faisant l’objet de travaux, les anciens quartiers à Poissy constituent un site inscrit traversé par la ligne ferrovia ire.
- la ressource en eau Les gares de Vernouillet-Verneuil, Aubergenville, Épône-Mézières, qui feront l’objet de travaux, sont concernées par des périmètres de protection rapprochée ou éloignée de captage pour l’alimentation en eau potable.
Si RFF et le STIF décidait de poursuivre le projet, les études ultérieures permettront de déterminer quelles mesures mettre en oeuvre pour prendre en compte ces contraintes.
Q279 • Gérard JONGIS, MEDAN, le 22/11/2010
En matière de bruit, quels sont les changements prévus ?
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Le Maître d'ouvrage, le 25/11/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie.
A ce stade, une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle, l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. Elle comprend : - un recueil des données existantes (recensement du bâti et d'occupation du sol, des plans, des sources de bruit, des trafics routiers et ferroviaires). - des mesures de bruit in situ, pendant 24 heures consécutives, pour déterminer le niveau de bruit actuel. Ces mesures sont accompagnées d'un comptage de la circulation sur la voie concernée et de la collecte des données météorologiques sur la station Météo France la plus proche. - des calculs acoustiques par simulation informatique qui permettrent de connaître la situation initiale sur l'ensemble du site dans un premier temps, de connaître l'impact du projet en l'absence de protections et enfin de dimensionner les protections phoniques pour assurer le respect des objectifs fixés.
Les résultats de ces études sont accessibles sur le site Internet du débat : http://debatpublic-prolongement-rer-e.org/documents/etudes-maitre-ouvrage.html
Par ailleurs, la CPDP organise un atelier bruit le 6 décembre prochain, au cours duuel seront évoqués le bruit dans le périmètre du projet, les incidences du projet EOLE, et les solutions apportées pour lutter contre le bruit dans le domaine ferroviaire. Cet atelier sera animé par la CPDP, et se fera en présence de RFF, du bureau d'étude à l'origine de l'étude acoustique sur le projet (AcousTB), de Bruit Parif, de l'INRETS.
Q306 • aevs ASSOCIATION D'ENVIRONNEMENT DU VAL DE SEINE , TRIEL, le 23/11/2010
suite aux 'articles de loi L 571-9 et L 571-10-1 du code de l'environnement pouvez nous nous indiquer vers quelle date le décret d'application qui précisera les modalités de réduction du bruit sortira . Merci
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Le Maître d'ouvrage, le 02/12/2010,
Les articles du code de l’environnement cités font référence au décret 95-21 du 9 janvier 1995 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres et modifiant le code de l’urbanisme et le code de la construction et de l’habitation.
Il ne s’agit pas d’un nouveau décret à paraitre mais bien d’un décret existant.
Q314 • Henri STREF, EPÔNE, le 30/11/2010
Mesdames, messieurs, Ayant participé récemment à la réunion publique de Mantes La Jolie, j'avais à cette occasion posé plusieurs questions au nom de l' A.S.E.E. Outre le fait que je considère que les réponses apportées lors de cette soirée étaient soit inexactes, ou hors de propos, je souhaite réitérer ici mes questions et je m'étonne que ces questions aient été classées sur ce site comme des avis...!? La question la plus importante était la proximité du Biotope, le seul des Yvelines et classé classé en Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique, Floristique (ZNIEFF) et fait l'objet depuis 1990 d'un arrêté préfectoral de biotope qui correspond au premier échelon de protection des milieux. En effet, un de vos conférenciers affirme que ce problème serait minime étant donné que le "Biotope" serait situé à plus d'un kilomètre. Or je suis désolé de vous apprendre que la distance se situe à peine à moins de 200 mètres de la voie ferrée actuellement au niveau de la salle de spectacle dit "Du bout du Monde". Je réitère ma question à savoir quelles mesures concrètes comptez vous prendre pour préserver ce milieu unique en Région Parisienne au milieu d'un couloir "vert et calme" entre des zones industrielles déjà très actives? Cette question est dictée par plusieurs impératifs, outre la volonté de l'Etat et des collectivités locales de préserver ce milieu de biodiversité unique à buts de sauvegarde des espèces, des études scientifiques et fauniques en cours (Natura 2000); de la tranquillité des lotissements voisins et de la volonté des autorités locales de préserver un couloir de tranquillité et naturel dans notre région déjà très industrialisée? Ma deuxième question concernait le réaménagement des abords de la gare en zone inondable: Une des conférencières m'a répondu que ces travaux d'aménagement regardaient les collectivités locales , en premier lieu donc, l'intercommunalité Epône-Mézières, soit ! Ma question de nouveau est : Quelle sont les études de trafic routier engendré par l'appel important des communes voisines pour bénéficier de la gare RER ? Il faut savoir qu'actuellement, les ronds points aux abords de la gare d' Epône et de l'autoroute A13 sont encombrés et posent un problème de sécurité d'accumulation de trafic à l'arrêt sur l'autoroute! Qu'en sera t-il avec la venue du RER? Notre association ne souhaite pas apparaître comme une organisation rétrograde et négativiste, mais nous souhaitons apporter des solutions réelles, effectives et bénéficiant à la majorité. A ce sujet, outre le fait que la gare d'Epône appartient bien, sauf erreur de notre part à la SNCF, que les parkings envisagés appartiennent aux communes d' Epône et de Mézières, nous souhaitons que les futurs emménagements des gares de Seine aval fassent l'objet d'un consensus commun entre tous. Dernière question et proposition s'il en est: , vu les problèmes évoqués ci dessus: Nous avons eu vent d'un projet de la Municipalité des Mureaux de s'équiper avec un transport supplétif par téléphérique. Nous suggérons à la SNCF et aux collectivités locales d'envisager ce mode de transport, économique: (4 à 5 Millions € / Kilomètre), moyen silencieux, non polluant, et pouvant éviter cet afflux de véhicules d'usagers de communes voisines avec une alimentation en étoile de parkings périphériques. Cette solution permettrait de résoudre un grand nombre de problèmes fonciers, de risques en zones inondables, de budgets colossaux pour des communes moyennes d'environnement, et de développement durable etc... Dans l'attente de vos réponses positives, l'ASEE se tient à votre disposition en tant que association agréée pour un progrès raisonné.
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Le Maître d'ouvrage, le 13/12/2010,
Vous posez plusieurs questions. Rappelons que, entre Mantes-la-Jolie et Poissy, le prolongement du RER E à l’ouest consiste à réaménager une ligne existante.
1. Concernant les espaces naturels, à proximité de la ligne
La ligne ferroviaire est présente à proximité d’un site concerné par un Arrêté préfectoral de protection du biotope (APPB) : l’APPB du « Bout du Monde à Elisabethville », ancienne carrière, localisée sur la commune d’Epône. Il s’étend sur 47 ha à l’ouest de la ville d’Elisabethville, à proximité des voies ferrées et de la confluence entre la Mauldre et la Seine. Ce site est remarquable pour ses milieux de friches humides et sèches et la faune et la flore qu’il y abrite. Le site APPB du « Bout du monde à Elisabethville » est situé a proximité de la voie ferrée existante. Cependant, les seuls travaux envisagés à proximité sont ceux prévus au niveau de la gare d’Aubergenville, située à plus d’1 km au sud-est du site naturel.
La ligne ferroviaire intercepte ou passe à proximité de 2 sites Natura 2000 :
- Le site de la carrière de Guerville s’étend entre les communes de Guerville et Mézières-sur-Seine. Il s'agit d'une ancienne carrière dont les activités d'extraction ont permis le développement de milieux pionniers variés et en constante évolution. De nombreux éboulis crayeux présents sont alimentés par l'effondrement régulier d'une falaise. Le Sisymbre couché a pu se développer sur ces éboulis. Un programme d'aménagement a été établi en concertation avec le Conservatoire botanique national du Bassin parisien afin de conserver la population de Sisymbre. A Guerville, la ligne ferroviaire et le site Natura 2000 sont séparés par deux grands axes routiers que sont la départementale 113 et l’autoroute A13, ce qui limite de fait le risque d’atteinte et d’incidence sur le milieu naturel.
- La ZPS « Boucles de Moisson, de Guernes et de Rosny », sur la commune de Mantes-la-Jolie. Une partie du site est très proche des voies ferrées existantes. Ce site revêt une importance ornithologique primordiale en Ile-de-France, déjà constatée par plusieurs classements et inventaires (ZNIEFF, ZICO) et justifiant différentes protections juridiques. Même si l’enjeu environnemental constitué par une zone Natura 2000 est fort, la sensibilité sera considérée « non notable » (faible) étant donnée la faible interaction possible entre la voie ferrée et le site.
2. Concernant le risque inondations
L’aire d’étude est marquée par le passage de la Seine dessinant de grandes boucles d’est en ouest, coupant ainsi l’aire d’étude en deux grandes parties nord (rive droite) à et sud (rive gauche). Les voies ferrées interceptent en plusieurs points le lit de la Seine (au niveau de Mantes-la-Jolie, au niveau de Flins-sur-Seine, et entre les communes de Sartrouville et Paris), quelques uns de ses affluents (les rivières de la Mauldre et de la Vaucouleurs notamment) et de nombreux bras de Seine (Bras de Limay, de Mézy, de la Petite Rivière et de Marly). Dans ce contexte, le secteur étudié se trouve particulièrement concerné par le risque inondation.
Le risque étant la combinaison de l’aléa et de la vulnérabilité, il est possible de limiter l’exposition des populations à l’aléa. Il existe pour cela des outils réglementaires, dont les Plans de Prévention des Risques Inondation (PPRI). Les PPRI ont pour objectif de : définir les zones exposées aux risques prévisibles (1), définir les zones non directement exposées aux risques mais où des constructions, ouvrages, aménagements ou exploitations pourraient les aggraver ou en provoquer de nouveaux (2), d’édicter des prescriptions et interdictions relatives à ces aménagements (3). Les communes ont la possibilité, par l’intermédiaire des contrats de rivières, de mutualiser leurs moyens pour mettre en place un ou plusieurs Plans de Prévention du Risque Inondation.
L’aire d’étude est concernée à la fois par le PPRI de la Seine, à la fois par celui de la Mauldre.
La présence de cours d’eau et de zones inondables peut être contraignante en fonction de la nature des travaux envisagés. Des élargissements d’ouvrages au-dessus des cours d’eau ou la création de remblais en zones inondables peuvent soumettre le projet à la procédure loi sur l’eau. Dans les secteurs de Bezons, Poissy, et Mantes-la-Jolie, la voie ferrée traverse la zone des plus hautes eaux connues. Dans ces secteurs donc, le risque d’inondation est un enjeu très fort. Il constitue une sensibilité majeure pour le projet.
Les études à venir permettront de détailler comment cet enjeu est pris en compte. Cela fera notamment l’objet de l’étude d’impact, qui sera présentée au public à l’occasion de l’enquête public.
3. Concernant le téléphérique
Nous vous remercions de cette information relative à ce projet. Dans la mesure où ce projet n’est pas appelé à entrer sur le réseau ferré national et que le STIF n’a pas été saisi formellement, les porteurs du projet n’ont pas à ce stade d’information d’opinion arrêtée. Il nous semble toutefois que le projet de téléphérique que vous évoquez est plus appelé à compléter qu’à remplacer le RER E
4. Concernant les rabattements
La performance du RER E à l’ouest sera consolidée grâce à la mise en place d’un réseau de bus permettant un rabattement efficace vers les gares desservies. Les besoins en la matière ne peuvent être précisés à ce stade du projet. Un travail similaire à celui entrepris par le STIF avec l’EPAMSA entre 2009 et 2010 sera effectué quelques années avant la mise en service du RER E à l’ouest et ce en lien étroit avec les collectivités. Cette étude a ainsi permis d’identifier des lignes structurantes à l’intérieur de chacun des bassins de vie de Mantes, des Mureaux et de Seine Aval Est (Poissy, Achères, Chanteloup, Conflans). L’objectif est de réunir les conditions pour parvenir à une offre attractive sur ces lignes en termes de fréquence et de temps de parcours.
La démarche globale d’amélioration de l’intermodalité aux gares, engagée depuis 2006 par le STIF, concerne les différents modes comme les gares routières et les parcs à vélos aux gares. Elle s’inscrit aussi souvent dans des projets ambitieux d’aménagement de véritables pôles d’échanges multimodaux, comme sur les pôles récents de Chelles Gournay, Villiers sur Marne ou Val de Fontenay (en cours de travaux), pour ce qui concerne le RER E actuel.
Q320 • Nathalie RODET, VERNEUIL-SUR-SEINE, le 01/12/2010
J'habite le long de la voie ferrée (Verneuil-Sur-Seine).
Est-il prévu de construire un mur le long des habitations suite à la mise en place du RER dans le sens où les trains seront plus nombreux ?
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Le Maître d'ouvrage, le 03/12/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
A ce stade, une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle et l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. Elle comprend : - un recueil des données existantes (recensement du bâti et d'occupation du sol, des plans, des sources de bruit, des trafics routiers et ferroviaires). - des mesures de bruit in situ, pendant 24 heures consécutives, pour déterminer le niveau de bruit actuel. Ces mesures sont accompagnées d'un comptage de la circulation sur la voie concernée et de la collecte des données météorologiques sur la station Météo France la plus proche. - des calculs acoustiques par simulation informatique qui permettrent de connaître la situation initiale sur l'ensemble du site dans un premier temps, de connaître l'impact du projet en l'absence de protections et enfin de dimensionner les protections phoniques pour assurer le respect des objectifs fixés.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie. Celle-ci permettra alors de définir si des protections acoustiques sont nécessaires, et à quels endroits.
Q336 • Claude MAGNIN, LES MUREAUX, le 01/12/2010
A-t-on prévu des murs anti-bruit aux Mureaux, côté EADS ?
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Le Maître d'ouvrage, le 03/12/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
A ce stade, une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle et l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. Elle comprend : - un recueil des données existantes (recensement du bâti et d'occupation du sol, des plans, des sources de bruit, des trafics routiers et ferroviaires). - des mesures de bruit in situ, pendant 24 heures consécutives, pour déterminer le niveau de bruit actuel. Ces mesures sont accompagnées d'un comptage de la circulation sur la voie concernée et de la collecte des données météorologiques sur la station Météo France la plus proche. - des calculs acoustiques par simulation informatique qui permettrent de connaître la situation initiale sur l'ensemble du site dans un premier temps, de connaître l'impact du projet en l'absence de protections et enfin de dimensionner les protections phoniques pour assurer le respect des objectifs fixés.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie. Celle-ci permettra alors de définir si des protections acoustiques sont nécessaires, et à quels endroits.
Q370 • Michel AGNOLA, POISSY, le 11/12/2010
Dans le dossier soumis au débat vous mettez un point d'honneur à inscrire ce projet dans un amenagement durable respectueux de l'environnement. En particulier, page 112 du dossier du maître d'ouvrage vous vous engagez à porter, je cite, "une attention particulière aux contraintes liées à la Seine que le RER E longerait sur une partie importante de son tracé". J'habite sur l'île des Migneaux à Poissy qui longe sur 2,5km le chemin de fer. Nous subissons très fortement l'impact sonore du train avec une aggravation de la situation ces dernière années qui ira en s'accentuant encore avec l'accroissement de la circulation engendré par ce projet. En outre, le train longe les bords de Seine à Poissy, qui est un des derniers espaces protégés en milieu urbain de la région parisienne. Un patrimoine riche d'un pt de vue écologique ou culturel. Un lieu de vie et de loisirs pour les pisciacais, à fortiori, qui fait l'objet de sauvegarde et de revalorisation de la Mairie. Or, d'une part sur le site de l'île des Migneaux aucune étude réelle d'impact sonore n'a été menée (que des simulations), d'autre part quand on vous interroge sur vos projets d'amenagement pour protéger du bruit et de la vue, votre réponse est toujours la même, purement technique, et vise à nous faire comprendre, contre nos constats quotidiens, qu'aucune protection n'est utile (vous ne traiterez que les points noirs que vous avez mesuré, les nouveaux trains seront moins bruyants malgré l'augmentation globale du trafic, la continuité des trains de marchandises, etc...). Arguments qui cachent en réalité, une volonté d'inscrire ce projet avant tout dans une économie financière (alors que par ailleurs vers Neuilly la Défense 1,4 milliards vont être consacrés à l'enfouissement du projet). Alors ma question est la suivante : selon quels critères vous décidez de protéger tel ou tel site, est ce qu'il n'y a que des critères liés à votre évaluation d'impact sonore et aux budgets affecté à chaque site, ou est ce que les critères environnementaux sont réellement évalués (et comment ?) et pris en compte ? Poissy, est un des sites qui est une opportunité de montrer concretement votre véritable volonté d'insertion environnementale de ce projet au delà des intentions affichées .
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Le Maître d'ouvrage, le 15/12/2010,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
Une pré-étude acoustique a identifié la situation actuelle et l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. Elle comprend : - un recueil des données existantes (recensement du bâti et d'occupation du sol, des plans, des sources de bruit, des trafics routiers et ferroviaires). - des mesures de bruit in situ, pendant 24 heures consécutives, pour déterminer le niveau de bruit actuel. Ces mesures sont accompagnées d'un comptage de la circulation sur la voie concernée et de la collecte des données météorologiques sur la station Météo France la plus proche. - des calculs acoustiques par simulation informatique visant à connaître la situation initiale sur l'ensemble du site et l'impact du projet en l'absence de protections.
L'étude de la situation actuelle a identifié que, à Poissy, les niveaux sonores pour les habitations les plus proches de la voie ferrée se situent dans un environnement sonore supérieur aux seuils réglementaires : le niveau sonore est non modéré. 63 points noirs de bruit ont été identifiés dans le secteur de Poissy. Cliquer ici pour accéder aux cartes des points noirs de bruit sur le secteur de Poissy.
La réalisation du prolongement du RER E à l'ouest ferait passer de 14 à 16 le nombre de trains circulant sur les voies existantes entre Mantes-la-Jolie et Nanterre. A ce stade des études, l'impact du projet Eole est non significatif d’un point de vue réglementaire, c’est-à-dire que l’augmentation du niveau de bruit due au projet est inférieure à 2 dB(A). Par conséquent, la règlementation n'impose pas de traiter les nouveaux points noirs bruit. Il convient de souligner qu’un doublement de l’intensité sonore, soit un doublement du nombre de trains, correspond à une augmentation de 3 dB (A), car il s’agit d’une échelle logarithmique. De manière expérimentale, la sensation de doublement du bruit correspond à une augmentation de 10 dB (A) : ainsi, le niveau sonore d’une chambre isolée est de 30 dB(A), le bruit du vent dans les feuilles correspond à 40 dB(A) et un bruit de conversation se situe entre 50 et 60 dB(A), etc…Par conséquent la réglementation n’impose pas de traiter les nouveaux bâtiments PNB.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'études approfondies. Celles-ci détermineront s'il est nécessaire de prendre des mesures préventives, en traitant l'infrastructure ou en insonorisant les façades des bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure. Ces études complémentaires seront réalisées en prévision de l’étude d’impact prévue en 2011 et de l’enquête publique ultérieure.
Les articles L.122-3 et R.122-3 du Code de l'environnement fixent le contenu de l'étude d'impact. Celle-ci comprend au minimum une description du projet, une analyse de l'état initial de la zone susceptible d'être affectée et de son environnement, l'étude des effets du projet sur l'environnement ou la santé humaine, y compris les effets cumulés avec d'autres projets connus, les mesures proportionnées envisagées pour éviter, réduire et, lorsque c'est possible, compenser les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine ainsi qu'une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur l'environnement ou la santé humaine. L'étude d'impact expose également une esquisse des principales solutions de substitution qui ont été examinées par le maître d'ouvrage et une indication des principales raisons de son choix, eu égard aux effets sur l'environnement ou la santé humaine ; en outre, pour les infrastructures de transport, elle comprend une analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la collectivité ainsi qu'une évaluation des consommations énergétiques résultant de l'exploitation du projet, notamment du fait des déplacements qu'elle entraîne ou permet d'éviter. Enfin, elle comprend un résumé non technique des informations prévues ci-dessus.
Le dossier présentant le projet, comprenant l'étude d'impact et la demande d'autorisation, est transmis pour avis à l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement. La décision de l'autorité compétente qui autorise le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage à réaliser le projet prend en considération l'étude d'impact, l'avis de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement et le résultat de la consultation du public. Sous réserve des dispositions particulières prévues par les procédures d'autorisation, d'approbation ou d'exécution applicables à ces projets, cette décision fixe les mesures à la charge du pétitionnaire ou du maître d'ouvrage destinées à éviter, réduire et, lorsque c'est possible, compenser les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine ainsi que les modalités de leur suivi.
Q377 • Laurent VEYSSEYRE, CLICHY-SOUS-BOIS, le 13/12/2010
Quid des infiltrations dans les gares (et les futures gares) ?
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Le Maître d'ouvrage, le 16/12/2010,
De grands progrès techniques ont été réalisés ces dernières années, pour garantir une meilleure étanchéité des gares. L’absence totale de fuite est toutefois peu probable : malgré les membranes d’étanchéité, la pression de l’eau au-dessus de la voûte est telle qu’il y a toujours des fuites en quelques endroits.
Q387 • Claude MAGNIN, LES MUREAUX, le 15/12/2010
[Les Mureaux] Nous vous confirmons le bruit, certes avec une situation existante, outre le passage de trains en augmentation, mais le plus important pour notre secteur ce sont les trains laissés à l'arrêt sous tension en attente de départ ou de dépannage (rue des Puiseux, rue de Croix Rouge et à proximité de ATRIUM)
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Le Maître d'ouvrage, le 16/12/2010,
En effet, la moitié des missions Transilien qui circulent actuellement sur la ligne Mantes-la-Jolie / Paris-Saint-Lazare via Poissy ont pour terminus ou point de départ non pas Mantes-la-Jolie mais Les Mureaux. Soit 3 missions sur 6 à l'heure de pointe du matin. A l'horizon 2020, lors de la mise en service du RER E à l'ouest, les RER E remlaceront les Transilien et auront tous pour terminus la gare de Mantes-la-Jolie. Il n’y aura plus de terminus aux Mureaux.
Q410 • Gérard JONGIS, MEDAN, le 17/12/2010
Qu'est-il prévu en ce qui concerne l'augmentation du bruit (mur anti-bruit) ?
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Le Maître d'ouvrage, le 03/01/2011,
Le bruit des infrastructures ferroviaires, nouvelles ou faisant l'objet de modifications, est réglementé par le Code de l'Environnement et l'arrêté du 8 novembre 1999. Ces dispositions ont pour objet de protéger, par un traitement direct de l'infrastructure ou, si nécessaire, par insonorisation des façades, les bâtiments les plus sensibles existant avant la réalisation ou l'aménagement de l'infrastructure.
A ce stade, une pré-étude acoustique a identifié la situation acoustique actuelle et l'impact du projet sur les bâtiments sensibles riverains. Elle comprend : - un recueil des données existantes (recensement du bâti et d'occupation du sol, des plans, des sources de bruit, des trafics routiers et ferroviaires). - des mesures de bruit in situ, pendant 24 heures consécutives, pour déterminer le niveau de bruit actuel. Ces mesures sont accompagnées d'un comptage de la circulation sur la voie concernée et de la collecte des données météorologiques sur la station Météo France la plus proche. - des calculs acoustiques par simulation informatique qui permettrent de connaître la situation initiale sur l'ensemble du site dans un premier temps, de connaître l'impact du projet en l'absence de protections et enfin de dimensionner les protections phoniques pour assurer le respect des objectifs fixés.
Si RFF et le STIF décident de poursuivre le projet de prolongement du RER E à l'ouest à l'issue du débat, les effets du projet sur le bruit feront l'objet d'une étude approfondie. Celle-ci permettra alors de définir si des protections acoustiques sont nécessaires, et à quels endroits.
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