Les métropoles françaises ayant réussi à contrôler leur circulation intra-urbaine sont celles qui ont bouclé leur circulation extra-urbaine par un vrai périphérique.
A Lyon, le projet est sur la table depuis près de 40 ans ; dans l'ouest lyonnais, les terrains avaient même été réservés pour son passage ...
Depuis, commune après commune, les mêmes terrains ont été construits.
Alors maintenant, il faut un projet pharaonique, avec quasiment un passage en tunnel sur la totalité de l'Anneau des Sciences.
Bel exemple de ce que peut au final coûter à la collectivité l'inaction ou le manque de volonté politique ...
M. DESCAMPS a raison, il faut faire cet anneau, mais le risque de désengagement de l'Etat ou les modifications futurs (les acquisitions actuelles en sont le plus bel exemple) me font craindre un projet finalement tronqué, vidé de sa substance principale ; avec à la clef un rocade est 2, saturée à son ouverture. Le problème, à mon avis, est de vouloir traiter trop de problème à la fois. Concentrons-nous sur une desserte intra-agglomération sans camions et peut-être le projet aboutira de notre vivant !
Enfin du bon sens, il est urgent de terminer ce premier périphérique avec bien entendu le second plus large qui devrait être réalisé à l'ouest, il y va de l'avenir économique de la cité, il est impensable de refuser ces axes indispensables pour les futurs emplois de nos petits enfants.
Opérationnel en 2025 n'est ce pas trop loin ?
Quant à l'exploitation des transports fluviaux aujourd'hui inexistants ou si peu (une seule navette vers confluence) il serait sans aucun doute bien moins couteux qu'un prolongement métro ou tram, il est urgent que les Lyonnais prennent conscience de ce potentiel de l'île barbe à Saint Fons, de saint Fons à la cité internationale.
Bravo pour votre hymne au courage politique, auquel je souscris sans réserve. Attention néanmoins à ne pas mêler rapidité et précipitation.
Le tracé de l'Anneau des Sciences créera plus de nuisances qu'il n'apportera de solutions, s'il reste en l'état.
Les élus de la majorité municipale d'Oullins soutiennent le bouclage du périphérique, mais à la condition de son raccordement sur l'A45 qui reliera un jour Lyon à Saint-Étienne.
On ne saurait accepter que Pierre-Bénite et Saint-Genis-Laval notamment soient prises entre le marteau du TOP au nord et l'enclume de l'A45 au sud.
Pour un projet qui ne verra le jour qu'entre 2025 et 2040, ayons une vision d'avenir.
Bonjour, je trouve vos remarques tres judicieuses et j y adhère complètement.