J'ai l'inquiétude que le discours sur le territoire remplace le projet du territoire

Dans cet avis par vidéo qui date du 7 Juillet et qui a été mis en ligne avant la réunion de clôture, j'anticipe ce qui s'est passé aussi en clôture : un discours sur le territoire qui veut passer pour un projet de territoire, sans éoliennes, et qui se trouve, quand on veut bien l'analyser un petit peu, ce que je fais, ce que j'incite les citoyens, les électeurs locaux à faire, qui se trouve bien vide et finalement limité au subjectif de la personne qui s'exprime, sans autres arguments que le conservatisme d'un âge d'or d'une "Belle Epoque" qui n'a jamais eu lieu, ou presque (c'était par rapport à la suite, 1914, tout ça)... et que menacerait les éoliennes. Que ce soit le funiculaire du Tréport, seule trace d'un hôtel construit sur les falaises mais vite abandonné ou des villas de la même "Belle Epoque" à Mers les Bains qui servent de prétexte, injustifié (voir par ailleurs mon avis du jour), au refus de l'éolien, qui n'est qu'un refus de la transition énergétique (encore le conservatisme !).

Au-delà même de la question "avec ou sans éoliennes", je suis inquiet pour le territoire, à cause de son absence de projet crédible. Ainsi, classer les villas de Mers les Bains à l'Unesco est toujours une rumeur qui court dans le coin, savamment entretenu pour donner une perspective (autre que l'éolien) mais cela n'aboutira pas, on peut le regretter mais il faut le dire et arrêter de mentir et d'entretenir dans l'illusion "le peuple". L'éolien, par son ampleur, est l'occasion de revivifier un projet de territoire (j'ai donné des exemples pour la pêche), aux acteurs locaux, notamment aux décideurs de le comprendre, ou pas...

Depuis Courseulles, ses éoliennes et ses plages du Débarquement inscrits à l'Unesco, depuis Etretat-Fécamp, ses éoliennes et son "grand site", nous regarderons l'évolution de ce territoire.

A suivre.