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Question n°38

Quelle énergie sera préférée

Ajouté par gerard BERTRAND (paris), le
[Origine : Site internet]

Un tel complexe sera énergivore et il serait intéressant qu'une grande partie de cette énergie soit produite sur place. On pense bien sûr aux énergies renouvelables et principalement solaires. Est-ce que dans le projet il est envisagé de créer des effets de serre sur un espace tampon pour l'hiver et pour l'été a-t-on songé à faire l'étude de l'évacuation des calories par un balayage conséquent de l'air ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Il convient de préciser d’abord que la sobriété énergétique a été intégrée dès la conception architecturale du projet afin de réduire au maximum, par des solutions passives, les besoins en chauffage, en climatisation et en éclairage (optimisation de l'isolation des bâtiments, ventilation naturelle de certains espaces, dispositifs d'éclairage par LED, échange d'énergies entre bâtiments, tels le parc des neiges et le parc aquatique via une pompe à chaleur...).

Ensuite, la taille et la diversité des programmes permettraient de créer un écosystème urbain conçu pour gérer simultanément l'eau, l'énergie et les déchets, chacun de ces services bénéficiant des apports de l'autre (récupération de chaleur, valorisation énergétique des déchets...) en plus des synergies internes (optimisations thermiques, recyclage des déchets, réutilisation des eaux de pluie ou usées...).

Cette démarche de gestion des ressources permet de poursuivre les objectifs suivants :

- 100 % des besoins en eau non potable couverts par le recyclage des eaux de pluie ou usées,

- 100 % des déchets organiques (et 75 % des déchets en général) valorisés en interne,

- 100 % des besoins énergétiques couverts par une production sur site, avec un recours massif aux énergies renouvelables.

A propos de la production locale d’énergie, comme vous le suggérez, plusieurs scénarios à l'étude accordent une part importante à l'énergie solaire photovoltaïque, des panneaux étant envisagés sur 11 hectares en toiture et sur 2 hectares au-dessus des bassins de rétention.

En outre, plusieurs autres techniques sont envisagées dans les scénarios, telles : la géothermie, avec notamment le stockage d’énergie thermique saisonnier ou la géothermie profonde, la méthanisation des déchets organiques, génératrice de biogaz, associée à des unités de cogénération permettant de produire à la fois de la chaleur et de l’électricité.

Les trois scénarios envisagés sont décrits page 63 du dossier du maître d’ouvrage : nous attendons du débat public qu’il contribue à orienter les choix et donc guider les études plus détaillées.

Enfin, des études ont démarré avec de grands industriels français - fournisseurs d'énergie et spécialistes de la gestion de l'eau et des déchets - pour élaborer des solutions innovantes participant à l'émergence d'une smart city à la française.

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