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Voici les questions posées par le public.

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Thème sélectionné : 3.3 Effets du projet sur l’aménagement / le cadre de vie urbain

Question de : ALBRECHT Marie-France - LA VERRIERE 78320 - le 15/06/2006
Je suis bien évidemment solidaire avec l'action menée par notre maire Pierre SELLINCOURT. Tout au long de ce débat public, où, il a fait preuve de réalisme et de clarté, avec son conseil, pour que le tracé passe par le vallon du Pommerêt.
Ce qui éviterait bien sur, des désagréments aux habitants , déjà, pendant toute la longue période des travaux, et ensuite, en évitant ainsi d'autres nuisances supplémentaires, que ce soit ; en matière de bruits où les habitants sont déjà gâtés avec la proximité de la voie de chemin de fer, et également, en matière de pollution.
Sans compter les destructions de toutes natures, d'habitations, d'entreprises, d'emploies, e t c...
J'espère que vous serez donner au ministre, qui prendra les décisions prochainement , les arguments qui privilégieront le tracé hors des villes dans le cadre du respect et de l'intérêt des humains.
Néanmoins, malgré que tout ce qui a été dit, je pose la question suivante :
Quelles conséquences, les habitants, des villes comme à La Verrière, pourraient rencontrer et subir pendant cette période de chaleur, si par malheur le projet retenu serait de passer dans les villes ou à proximité ( par exemple le réamanagement de la RN 10 ).

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
Tout d'abord, nous tenons à vous rassurer sur un point : les travaux ne sont pas prévus à très court terme. Le calendrier est le suivant : le ministre des transports prendra une décision d'ici la fin de l'année sur les conditions de la poursuite du projet (vraisemblablement poursuite des études sur un ou peut-être plusieurs tracés) ; ces études seront suffisamment approfondies pour pouvoir mesurer tous les effets du projet sur son environnement humain et naturel, et envisager toutes les mesures à prendre pour les supprimer, les réduire ou en compenser les impacts. Le projet fera ensuite l'objet d'une enquête publique au cours de laquelle vous pourrez encore vous exprimer, sur des éléments beaucoup plus détaillés que maintenant. A la suite de l'enquête publique, des modifications pour répondre à des demandes pourront éventuellement être encore apportées au dossier, et un tracé sera décidé et soumis au Conseil d'Etat pour avis sur la déclaration d'utilité publique. Puis les études permettant de lancer les appels d'offres des travaux suivront. Les travaux ne sont donc pas prévus avant 2015.
Les informations que vous demandez vous seront bien apportées au fur et à mesure de l'avancement de ce projet.

Question de : Ruiz Philippe - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 10/06/2006
J'ai participé à la réunion du 08/06/06 qui a eu lieu à Maurepas qui a attiré toute mon attention, mais également à d'autres réunions précédentes.
Tout d'abord, je tiens à félicter la CPDP pour sa façon de mener ces réunions avec impartialité, perspicacité et qui montre vraiment la volonté de répondre aux questions et inquiétudes exprimées.
J'ai ecouté et regardé avec interêt l'exposé de M. SOLEAU qui nous a présenté des photos de magnifques infrastructures routiéres qui s'intégraient parfaitement dans l'environnement. Mais j'ai remarqué que celles ne comportaient pas d' habitations proches des tracés ni aucuns échangeurs ou diffuseurs.
Ma question (sans aucune malice) : serait-il possible d'avoir des photos qui présente des infrastructures qui traversent des zones habités comme celles traversées par les différents tracés de A12 ainsi que les échangeurs qui s'y rapportent. Cela permettrait de se rendre compte de l'impact réel d'un projet autoroutier dans notre région.
Peut-être même serait-il possible grace aux moyens numériques d'aujourd'hui d'implanter un ouvrage sur les photos des zones concernés ?(lorsque l'on dépose un permis de construire, c'est exactement la démarche que l'on nous impose).

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
Le débat étant terminé, nous ne pouvons vous montrer les photos que vous auriez souhaité voir. La richesse des réunions de débat public n'a pas permis d'aller plus loin que ce qui a été montré, même si le maître d'ouvrage aurait pu le faire. Cependant, notre région ne manque pas d'exemples d'infrastructures routières avec échangeurs, proches ou non d'habitations, et nous ne pouvons que vous recommander de vous y promener pour en voir la réalité : l'autoroute A14 dans les Yvelines, l'autoroute A86 à Rueil ou à Fresnes,…
Quant à montrer un montage numérique sur le projet de prolongement de l'autoroute A12, il ne serait possible qu'à un stade ultérieur des études : en effet, les tracés n'étant pas précis et les ouvrages n'étant pas encore vraiment dimensionnés, on ne pourrait montrer une réalité. En revanche, votre idée est intéressante à prendre en compte lorsque le projet en sera au stade de l'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique.

Question de : BOURGOIN Michel - LA VERRIERE 78320 - le 05/06/2006
Etant donné de la qualité actuelle de la réalisation des aménagement de la coulée verte de la Vallée compris l'acqueduc et les réalisation effectuée par la Ville Nouvelle que prévoyez vous comme amélioration après les travaux ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Pour le cas que évoquez, le maître d’ouvrage effectue ses travaux de tranchées couvertes, puis il remet le site dans l’état où il était avant travaux.

Par la suite, l’aménagement en surface de la tranchée appartient à la collectivité concernée, qui pourrait y apporter des éventuelles améliorations.

Question de : MOULIN Colette - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 02/06/2006
Est-il possible de parler aussi des nuisances après travaux ? Car aux Essarts le Roi dans le cas de la RN10 en route express il faudrait revoir les voiries locales qui doivent être construites par le maitre d'ouvrage ( est-il possible de faire voir la diapositive de la section des Essarts le Roi )

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
Lors des études ultérieures, dès qu'un tracé sera décidé, un des points forts de la procédure d'un projet est l'étude d'impact, c'est à dire la mesure des effets directs, indirects, temporaires et permanents sur tous les éléments à prendre en compte conformément au code de l'environnement : bruit, eau, paysage, habitat, faune, flore, santé,….et seront alors énumérés – et prévus en travaux et financements – toutes les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser ces effets. Cette étude d'impact fera l'objet d'une enquête publique, au cours de laquelle chacun pourra se prononcer.

Question de : SAHEB Rachid - LA VERRIERE 78320 - le 29/05/2006
Lors de la réunion du 22 mai à La Verrière Mr Labrousse dans son intervention sur les personnes concernées par les nuisances avant et après travaux à compter les gens de Montigny seulement pour le passage par le Pommeret alors qu'ils sont à mon avis dans tout les tracés . Est ce une erreur de ma part ou un oubli de Mr Labrousse ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/06/2006
En effet, vous avez raison de dire que pour la partie traversant Montigny le Bretonneux, les familles 2, 3 et 4 sont effectivement toutes concernées.

Question de : MOULIN Colette - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 29/05/2006
Famille 1 - RN10 en route express
Qu'est-il prévu en terme de protection pour les riverains aux Essarts-le-roi ?
Bruit - Pollution - sécurité

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
La transformation de la RN 10 en route express apporterait, si cette solution était retenue, assez peu d’améliorations par rapport à la situation actuelle ou future en matière de pollution pour les riverains des Essarts le Roi (mais les prévisions en matière d'amélioration des moteurs et de développement de carburants propres d'ici 2020 pourraient compenser l'augmentation du trafic routier ); en revanche, la sécurité pourrait être améliorée du fait de la nécessaire suppression des accès directs des riverains à la route, ceux-ci devant se rabattre sur une voie annexe les conduisant à un échangeur (les routes express n’ont pas d’autres accès qu’en des points d’échanges limités) ; en ce qui concerne les nuisances phoniques, c’est dans le cadre de la requalification de la RN 10 qu’elles seraient traitées : une nouvelle campagne de mesures de bruit doit être réalisée dès cette année en vue de la poursuite de l’amélioration acoustique pour les riverains de la RN 10.

Question de : FOX Peter - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/05/2006
La ville de Montigny-le-Bretonneux a été déclaré zone sinistrée plusieurs fois en raison de la secheresse et la nature du sol. Beaucoup de bâtiments ont souffert de graves fissures. Quels seraient les impacts de la construction et l'exploitation d'une autoroute sur les habitations à proximité ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
Les distances des habitations par rapport à l'emplacement réservé pour la construction de l'autoroute est a priori très suffisante pour permettre de dire qu'il n'y aurait pas de risques liés à sa construction (et encore moins l'exploitation, qui n'implique généralement pas de travaux lourds). Néanmoins, il serait toujours possible d'effectuer un "état des lieux" initial en vue de surveiller les éventuelles dégradations qui pourraient survenir. Dans ce cas, l'Etat assumerait totalement la responsabilité des conséquences des travaux.

Question de : GORON Daniel - BOIS D'ARCY 78390 - le 24/05/2006
Quand M. Labrousse nous dit : les riverains ( jusqu'à 300 m ) seront protégés on sait qu'un mur, même de la nouvelle génération n'offre qu'une protection, très partielle dites-nous leur valeur de dBa. La protection sera-t-elle telle que les riverains auront la même qualité de vie qu'avant le passage de l'autoroute ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
Les murs antibruit apportent une très bonne protection, contrairement à des affirmations souvent entendues. Lorsque de telles protections sont mises en place, le maître d'ouvrage, qui s'est engagé lors des études de projet à respecter les objectifs imposés par la réglementation en vigueur, effectue de nouvelles mesures afin de vérifier que ces objectifs sont bien atteints. S'ils ne l'étaient pas, il effectuerait de nouveaux travaux.
Dans la pratique, les objectifs sont souvent atteints au-delà de la réglementation.
Un mur antibruit n'est jamais prévu pour supprimer tous les bruits, mais seulement pour abaisser le niveau sonore dû à l'infrastructure traitée. Or il arrive souvent que d'autres sources sonores, qui auparavant étaient cachées par ceux de la route en cause (les bruits ne s'additionnent pas, ils se masquent souvent), deviennent audibles après la suppression d'une des causes.
Pour un tracé neuf, deux cas peuvent se produire :
- soit le secteur concerné est situé en zone d'ambiance sonore modérée (moins de 65 dB(A) de jour), dans ce cas la garantie n'est pas obligatoirement une atténuation du bruit, mais une limitation, puisque l'engagement de l'Etat est de ne pas dépasser 60 dB(A) de jour ; cela signifie donc que tous les secteurs actuellement à un niveau inférieur à 60 dB (A) auront un bruit supplémentaire (mais notons qu'il ne peut pas s'agir de zones urbaines, ces dernières étant très souvent en zone bruyante).
- dans les autres cas, l'autoroute n'apportera pas de bruit supplémentaire, puisque la loi impose un seuil de 65 dB(A), donc situé au niveau sonore minimum actuel.

Question de : dauphin marie paule - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/05/2006
Je vous remercie pour la prise en compte de mes remarques. Cependant, vous ne répondez pas à ma question.
En effet, les échangeurs vont impliquer une augmentation de trafic sur les voies qui vont les desservir (cd 36 et avenue de l'Europe).
Dans ma demande de prise en compte des riverains, je parlais plus particulièrement de ces 2 voies là.
A quoi cela sert-il de déplacer le problème de la N10 sur d'autres communes.
Ne serait-il pas plus "intelligent"' de proposer un véritable aménagement de la N10.
l'A12, comme desserte locale, n'est pas nécessaire. Les riverains n'en veulent pas.
Elle s'avère simplement nécessaire pour rentabiliser les projets Cofiroute du secteur.
Je réitère donc ma question. Quel est le coût de la protection des riverains, écoles, collèges et installations sportives des CD 36 et avenue de l'Europe.

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
Les réponses à vos questions ont été apportées avec tous les éléments disponibles à ce jour par le maître d'ouvrage. Seules les études détaillées ultérieures qui seront réalisées à la suite d'une éventuelle décision du ministre de l'Équipement sur le choix d'un tracé permettront d'aller plus loin.
Nous vous remercions d'avoir ajouté une note "d'intelligence" dont la maîtrise d'ouvrage semble manquer d'après vous.
En ce qui concerne votre accusation de rechercher à rentabiliser les projets Cofiroute, elle n'engage que vous.

Question de : GERBOUIN Pierre - LA VERRIERE 78320 - le 23/05/2006
Selon les critères de comparaison entre tracés, celui qui aurait le moins de conséquences humaines, économiques et sur le patrimoine bati serait celui par le vallon du Pommeret mais ses opposants évoquent l'atteinte à l'environnement, la formation des délaissés agricoles et une cassure empêchant certaines circulation transversales. Quels aménagements au projet actuel pourraient être envisagés pour atténuer ces effets ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006
Nous prenons note de votre avis sur le choix d'un des tracés proposés au débat public.
En ce qui concerne les aménagements, en général, sur le projet de prolongement de l'A12, quel qu'en soit le tracé qui sera choisi par le ministre, ils feront tous l'objet d'études approfondies permettant de réaliser une étude d'impact, qui doit mesurer les effets du projet sur son environnement humain et naturel, et proposer des mesures pour les supprimer, les réduire ou les compenser. Cette étude d'impact fera l'objet d'une enquête publique, au cours de laquelle chacun pourra se prononcer. Ce pourrait être encore une nouvelle occasion d'améliorer le projet.

Question de : FERBERT Thierry - LA VERRIERE 78320 - le 21/05/2006
Etant riverain du tracé possible 2C' je souhaiterai savoir, de façon précise , quels seront les impacts, après mise en circulation de l'autoroute, en terme de nuisances sonores, vibratoires, visuelles, odorifères ... en fonction des distances d'habitation limitophe (volumes impactés en fonction des niveaux de pollution). Ces études existent-elles ? Il est souhaitable qu'elles dénombrent le nombre de personnes impactées par l'une ou l'autre de ces pollutions. J'ajoute qu'il me parait totalement aberrant en 2006, d'envisager de faire passer une autoroute en milieu urbain alors qu'il existe une solution moins coûteuse et ne gênant aucun riverain humain. Aucun opposant au tracé par le vallon du Pommeret n'habite à moins de 300 m du tracé et l'impact sur la faune du parc naturel ne serait pas plus important que celui sur la faune de l'étang de Nöe.
Merci pour votre réponse

Réponse du Maître d'Ouvrage :13/06/2006
Le projet de prolongement de A12 ne comporte à ce stade que des études de faisabilité destinées à la comparaison des familles et scénarios et mettre en évidence les points particuliers à traiter.
La prise en compte de l'environnement fait bien partie des préoccupations de la maîtrise d'ouvrage pour un tel projet routier. Cet environnement, qu'il soit naturel ou urbain, est décrit dans le dossier du maître d'ouvrage dans l'objectif de le respecter au maximum. Lors des études ultérieures, dès qu'un tracé sera décidé, un des points forts de la procédure d'un projet est l'étude d'impact, c'est à dire la mesure des effets directs, indirects, temporaires et permanents sur tous les éléments à prendre en compte conformément au code de l'environnement : bruit, eau, paysage, habitat, faune, flore, santé,….et seront alors énumérés – et prévus en travaux et financements – toutes les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser ces effets. Cette étude d'impact fera l'objet d'une enquête publique, au cours de laquelle chacun pourra se prononcer. Elle sera conforme à tous les textes réglementaires en vigueur.

Question de : MOUTON Didier - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 16/05/2006
La création d'une autoroute dans une zone à forte densité de population va entraîner de nombreuses nuisances (bruit, pollution) qui auront un impact significatif sur la santé des personnes.
Quelles sont les mesures concrètes prévues dans le projet pour :
- Surveiller le niveau de pollution afin d'intervenir sur la vitesse et le niveau de circulation sur l'A12 passant en milieu urbain ?
- Réduire les bruits liés à la circulation et en particulier la nature du revêtement autoroutier ?
D'avance merci.

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/06/2006
La prise en compte de l'environnement fait bien partie des préoccupations de la maîtrise d'ouvrage pour un tel projet routier. Cet environnement, qu'il soit naturel ou urbain, est décrit dans le dossier du maître d'ouvrage dans l'objectif de le respecter au maximum.
Lors des études ultérieures, dès qu'un tracé sera décidé, un des points forts de la procédure d'un projet est l'étude d'impact, c'est à dire la mesure des effets directs, indirects, temporaires et permanents sur tous les éléments à prendre en compte conformément au code de l'environnement : bruit, eau, paysage, habitat, faune, flore, santé,….et seront alors énumérés – et prévus en travaux et financements – toutes les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser ces effets. Cette étude d'impact fera l'objet d'une enquête publique, au cours de laquelle chacun pourra se prononcer

Question de : GAILLARD Sabine - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 10/05/2006
A mi-parcours, nous faisons le constat que la proximité d'un trafic routier intense est nuisible à la population ( RN10 en terme de pollutions en tout genre ) quels sont les arguments de la DDE pour EPARGNER les Ignymontais amenés à subir ce que subissent les Trappistes ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Les scénarios proposés pour le prolongement de l'autoroute A12, pour les familles empruntant un itinéraire au travers de Montigny-le-Bretonneux (familles 2,3 et 4) prévoient, comme vous l'avez remarqué, une tranchée couverte de 600 mètres de long environ au droit du quartier des Prés, ce qui se justifie du fait de la proximité du tracé et de la hauteur des habitations à protéger.
Sur la suite de l'itinéraire, le tracé est prévu en tranchée ouverte, à une profondeur de -6,00 mètres afin d'assurer la protection des riverains, et en particulier des habitants des quartiers du Village et du Manet. Compte tenu à la fois de la topographie des lieux et de la distance du tracé, cette configuration est considérée, à ce stade des études, comme suffisante pour répondre aux objectifs d'insertion du projet.
De plus sur le haut des talus qui borderont cette autoroute pourraient se rajouter des buttes antibruit permettant d'accroître l'atténuation du bruit pour les zones trop proches de l'infrastructure.
Il existe tout de même une différence entre la situation de Montigny-le-Bretonneux et celle de Trappes : le prolongement de A12 a été prévu dès l'origine dans une large emprise réservée et selon un schéma d'urbanisation de la ville nouvelle en tenant complètement compte du projet, ce qui explique à la fois la largeur de cette emprise et le recul des zones urbanisées.

Question de : Brazzi dominique - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 05/05/2006
Ma question concerne les impacts qu'aurait la création d'une autoroute radiale vers Paris sur l'urbanisme à la périphérie de cette autoroute et sur le trafic. Le modéle de développement prévu est-il celui que l'on constate autour de l'A4 avec le développement de l'habitat à Marne la Vallée et l'engorgement du trafic sur l'A4 qui en découle désormais. Des simulations ont dues être réalisées ? Quels sont les résultats

Salutations

D BRAZZI

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Le maître d’ouvrage a réalisé ses simulations de trafic à l’horizon 2020 en prenant en compte les hypothèses d’urbanisation inscrites dans le schéma directeur de la région Île-de-France (S.D.R.I.F.) et des documents d’urbanisme locaux. Ceux-ci intègrent le principe d’une réalisation potentielle de l'A12 puisque cette infrastructure est inscrite au S.D.R.I.F..
En d’autres termes, le maître d’ouvrage utilise un modèle de déplacements à partir d’un scénario d’urbanisation fixé et ne procède pas à la construction d’un modèle d’urbanisation qui serait induit par le prolongement de l'A12.
Le maître d’ouvrage a bien indiqué, tout au long de ce débat, que le projet était au service du territoire et qu’il serait utile que les collectivités et acteurs économiques livrent, au cours du débat, leur vision du développement du territoire, si elle devait être différente des hypothèses qu’il a retenues.
Le maître d’ouvrage s’en remet au bilan de la C.P.D.P. pour obtenir un éclairage sur ce point, sur lequel il ne peut pas répondre à la date de cette réponse.

Question de : LE FLOHIC Gérard - LE MESNIL SAINT DENIS - le 04/05/2006
Pourquoi ce qui est réalisé et réussi avec l'A86 sur plusieurs de ses tronçons ne pourrait pas être appliqué sur la RN10, en favorisant le maximum de tracés souterrains en mettant tous les moyens économiques disponibles pour améliorer le cadre de vie des riverains ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/05/2006
Une solution de tunnel foré comme l’A86, comme vous le suggérez, a bien été étudiée par le passé. Or, la nature du sous-sol à cet endroit ne permet pas de réaliser une telle solution sans risques importants : en effet, ce sous-sol est composé de sables aquifères qui entraîneraient des risques sérieux de tassements et de désordres en surface ou en profondeur.
Cependant, d’autres solutions souterraines peuvent être mises en œuvre : il s’agit des tranchées couvertes, dont le principe constructif est différent et permet d’assurer la stabilité requise, mais ces solutions ne sont possibles que dans des secteurs non habités, puisque ces tranchées sont réalisées depuis la surface. C’est pourquoi parmi les solutions présentées au débat public, la plupart des scénarios proposent des sections enterrées, y compris une solution sous la RN 10.

Question de : MICHENAUD Jean-Michel - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 04/05/2006
Quelles assurances auront-nous sur le traitement envrionnemental suites aux nuisances engendrées par une autoroute. Une fois le projet engagé, il n'est pas du tout sur que les promesses soient tenues.

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/05/2006
La meilleure assurance que vous puissiez avoir est la loi : le code de l’environnement récapitule toutes les obligations imposées à un maître d’ouvrage d’une infrastructure routière pour la prise en compte de l’environnement, qu’il soit naturel ou humain.
Lors des études détaillées sur le tracé qui sera décidé, une étude d’impact sera réalisée, non seulement pour mesurer les effets du projets, mais également pour détailler les mesures qui seront prises pour supprimer, réduire ou compenser les effets négatifs. Cette étude fera ensuite l’objet d’une enquête publique, puis d’une déclaration d’utilité publique. Un comité de suivi sera mis en place pour suivre les engagements de l’Etat, qui seront publiés lors de la DUP. Enfin, après la mise en service de l’infrastruture, plusieurs contrôles obligatoires seront effectués afin de vérifier que les objectifs sont bien atteints et, si besoin, de définir des protections complémentaires à mettre en place.

Question de : ORCEL  - ELANCOURT 78990 - le 04/05/2006
Que dites-vous de la perte de valeur des habitations de l'ordre de 30% quand une autoroute est implantée à proximité.
Pensez-vous que la vallée de chevreuse conservera ses qualités touristiques si elle est bordée par l'A12 ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/05/2006
L’amélioration des dessertes par le projet, qui contribuerait à l’attractivité de l'ensemble de la zone pour les emplois, au cœur ou à proximité immédiate de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et dans le probable périmètre de l’opération d’intérêt national, ne peut qu’être favorable à une augmentation du foncier sur le secteur.

Le processus d'évaluation a priori des investissements est défini dans l'instruction cadre du 25 mars 2004, relative aux méthodes d'évaluation économique des grands projets d’infrastructures de transport.
Par ce processus, le maître d'ouvrage évalue a priori les investissements en faisant l'évaluation socio-économique de chacun des scénarios étudiés.
Il s'agit d'un bilan coûts-avantages, qui intègre les avantages des usagers (gains de temps, consommation de carburant, entretien, usure du véhicule), les avantages liés aux gains environnementaux (pollution de l'air, effet de serre), les avantages liés aux gains de sécurité. Ces différents avantages sont monétarisés sur la base de valeurs définies dans l'instruction cadre du 25 mars 2004.
Une première évaluation de ce bilan a été réalisée sur la base des données disponibles : les résultats sont présentés dans le dossier du maître d’ouvrage en page 72. Depuis, des études ont été entreprises pour compléter ce bilan socio-économique.

L'évaluation socio-économique d'un projet d'infrastructure comporte des éléments issus à la fois de l'analyse économique limitée au champ des transports, mais aussi d'études des effets de redistribution spatiale, comme la valorisation de potentiels de développement local, par exemple par développement du tourisme, et toutes les autres préoccupations d'aménagement du territoire, de développement de l'emploi, de cadre de vie.
L'évaluation permettra de présenter au décideur, parmi les variantes étudiées, celle ayant le meilleur bilan socio-économique et le surcoût de celles qui permettent de satisfaire au mieux telle ou telle préoccupation d'aménagement du territoire.

Par ailleurs, par décision du 5 avril, la CNDP a lancé une étude indépendante et complémentaire sur l'évaluation monétaire des impacts environnementaux des différents tracés.
Le rapport de l'expert, qui comprendra vraisemblablement un volet foncier ainsi qu'un volet sur l'attractivité du territoire, en particulier pour le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, devrait être prochainement disponible après de la CPDP et publié sur le site internet du débat public.

Question de : GUERIN Pierre - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 03/05/2006
Schéma des différents échangeurs concernant les Essarts; quelles surfaces impactées? Devenir du plateau agricole du Mesnil?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/05/2006
Pour prendre connaissance des principes des échanges (il ne s’agit à ce stade que de représentations schématiques), nous vous invitons à consulter les documents complémentaires remis par le maître d’ouvrage à la CPDP, soit dans ses locaux, soit sur le site internet du débat public. Aux Essarts le Roi, un seul échangeur serait réalisé (dans le cas des familles de tracé hors des emprises de la RN 10), au Sud de Coignières ; le projet rejoindrait ensuite la RN 10 à l’échangeur déjà existant à l’Artoire, sans modification importante a priori.
A ce stade des études (de niveau études préliminaires), les détails sur les surfaces impactées ne sont pas encore connus, car les tracés envisageables ne sont pas intangibles ; seules les études d’avant-projet qui seront menées après la décision éventuelle du maître d’ouvrage après le débat public permettront de les définir avec plus de précisions.
Enfin, le plateau agricole du Mesnil ne serait que traversé, mais pas supprimé : quelle que soit la solution retenue, les études seront accompagnées d’une évaluation sur les impacts détaillés sur les exploitations agricoles et des mesures seront prises pour éviter au maximum leur morcellement, des solutions seront recherchées pour désenclaver toutes les parcelles.

Question de : NOËL Gilles - SAINT FORGET 78720 - le 02/05/2006
Dans le cas innadmissible d'un parcours par le vallon du POMERET prévus 4 fois moins cher que les autres parcours, est-il envisagé à ce jour de:
- Faire passer toute la zône de plateau du MESMIL ST DENIS en tranchée d'au moins 8 mêtres (A86 Rueil)?
- Protéger du viaduc par des parois d'encastrement anti bruit?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/05/2006
Dans le cas où la famille 4 serait retenue, le tracé serait en déblai dans la plaine agricole du Mesnil Saint Denis, c’est à dire en dessous du niveau du sol pour diminuer les nuisances sonores et visuelles (la profondeur n'est pas encore définie, mais elle serait étudiée de telle sorte que les nuisances soient très minimisées).

Le viaduc serait en principe équipé de murs antibruit qui éviteraient de diffuser le bruit proche des habitations.
Cet aspect serait plus détaillé lors d’études d’avant projet.

Question de : Bihoreau Marie-Christine - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 01/05/2006
Quel est l'intéret de prévoir un site propre entre La Vérrière - Trappes - St Quentin sur la RN10 alors qu'il existe en parallèle une infrastructure férrée irriguant plus directement les zones urbaines ( avec une fréquence toute les 7mn aux heures de pointe)?
Où en est ce projet et comment est - il financé?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/05/2006
Tel qu’esquissé, le projet de transport en site propre entre Saint-Quentin-en-Yvelines, Trappes et La Verrière, n’utiliserait pas la RN 10 (ou sur une faible longueur) afin d’irriguer les quartiers en périphérie de cet axe (comme cela est représenté page 30 du dossier du maître d’ouvrage).
Le délestage de la RN 10 de plus de la moitié de son trafic serait propice au développement de voies bus ou de bandes cyclables, qui pourraient être envisagées en plus du transport en site propre en question.
Quant à l’infrastructure ferrée existante, son aménagement devrait semble-t-il répondre à une augmentation de capacité et à la problématique de prolongement du R.E.R. C au-delà de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Question de : RICHARD Sébastien - ALLAINVILLE 78660 - le 27/04/2006
Je me réfère pour vous poser la question au rapport d'audit sur les grands projets d'insfrastructures de transport de Février 2003 qui mentionne l'information suivante : Porter la rn10 et la RN 191 à 2 x 2 voies avec la réalisation de l'A12 conduit à envisager 80 000 véhciules/jour au nord de Rambouillet, 55000 véhicules/jour et un peu plus de 20 000 sur la RN 191,
En réalisant le prolongement de l'A12, n'y-a-t-il pas un risque pour reproduire au Perray en Yvelines, à Rambouillet, à Ablis et à Allainville les mêmes erreurs que celles commises à Trappes c'est-à-dire de créer des nuisances à proximité immédiate des habitants ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/05/2006
Les chiffres correspondant aux données de trafic en taux moyen journalier annuel (TMJA )avec le nouveau modèle d'étude de trafic (disponible à la CPDP et en ligne) sont les suivants :

Dans le cas de non-réalisation de l'A12, l'estimation en 2020 est,
- au nord de Rambouillet : 42 900 véhicules/jour,
- au sud de Rambouillet : 25 000 véhicules/jour
- sur la RN 191 : 9500 véhicules/jour.
On constate que les résultats sont à peu près cohérents avec les chiffres issus du rapport d'audit du Conseil Général des Ponts et Chaussées de 2003.

Les résultats des études actuelles en supposant A12 réalisée à 2 x 3 voies sont en revanche moins élevés qu'ils ne l'étaient lors des études antérieures mentionnées par l'audit :
- 61 900 véhicules/jour au nord de Rambouillet (au lieu des 80 000 estimés précédemment),
- 40 500 véhicules/jour au sud de Rambouillet (au lieu de 55 000)
- 15 500 au lieu de 20 000 véhicules/jour sur la RN 191.

Globalement, l'impact de l'augmentation de trafic lié à la réalisation du prolongement de l'A12 n'est donc pas aussi élevée que ce qui figure dans le rapport d'audit (qui ne se basait pas sur une étude aussi détaillée que celle qui a été réalisée par la direction régionale de l'équipement en vue du débat public du prolongement de l’A12).

Ces tronçons de route ne longent pas les villes comme le fait la RN 10 à Trappes, où les riverains sont très proches. De plus, cet axe étant destiné à être classé en route express, il n’y aura pas d’accès direct des riverains en dehors des points d’échanges, ce qui permettra, là où c’est nécessaire, d’implanter des protections phoniques supplémentaires. La situation serait donc très différente de celle des riverains de la RN 10 à Trappes.

Question de : descnamps georges - DAMPIERRE 78720 - le 27/04/2006
combien d'habitants risquent-ils d'etre gênés par le projet passant par le pomeret, et combien par un aménagement de la rn10?
pour l'argument du "PNR coupé en deux" voir le nombre de parcs régionnaux et nationnaux qui le sont eux aussi, sans que cela soit contesté.
n'y a-t-il pas dans la démarche contre le pomeret, des intérêts privés mis en jeu

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/05/2006
Le projet de la famille 4 "par le vallon du Pommeret" fait partie des familles proposées au débat public, au même titre que les autres familles. Toutes les variantes étudiées présentent des avantages et des inconvénient qu'il convient de prendre en compte en vue de la décision finale sur le choix d'un tracé.

A la suite de la décision de l'Etat, demandée par les communes concernées, de classer le site de la vallée de Chevreuse, le SDAURIF de 1976, modifié en 1984, a intégré pour A12 la possibilité de recherche d'autres tracés possibles. Toutefois, la concertation engagée entre 1984 et 1987 n'a pu déboucher, de même que des concertations plus récentes relancées en 1997.

Dans le cas où le tracé par le vallon du Pommeret serait retenu, il faudrait envisager une procédure de déclassement partiel du site classé de la vallée de Chevreuse, d’un point de vue juridique cette procédure est possible, la demande de déclassement du site devant être ratifiée par le Conseil d’État au même titre qu’un classement de site.

Question de : Janin Pierre-Jean - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 26/04/2006
Cher Monsieur,
Les nuisances de la RN10 ont fait fuir au fil des ans les riverains et aujourd’hui, les constructions aux abords et le long de la RN10 sont presque uniquement des bureaux et des commerces ; il y a très peu d’habitations. Or, il me semble que les nouveaux tracés de l’éventuel prolongement de l’autoroute A12 apporteraient des nuisances à plus d’habitations que la RN10 en apporte aujourd’hui. Avez-vous quantifié ces impacts et si oui, pouvez-vous nous en communiquer les chiffres ?
En vous remerciant par avance. Très cordialement.

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/05/2006
Tout d’abord nous attirons votre attention sur le fait que la RN 10 a une très forte proximité avec les habitations ; nous vous invitons à consulter le dossier du maître d'ouvrage, disponible auprès de la CPDP ou téléchargeable sur le site internet du débat public.
En effet, vous y trouverez, aux pages 64 et 65 un tableau comparatif des différentes familles. Le nombre d'habitants dans une bande de 300 mètres de part et d'autre de chaque scénario y est indiqué : plus de 15000 personnes le long de la RN 10, 9000 à 9400 le long de la famille 2, 5500 à 6400 le long de la famille 3, et 4000 le long de la famille 4.
Par ailleurs, les tracés proposés dans les familles hors transformation de la RN 10 présentent toutes, le long des zones habitées, des tranchées (couvertes ou ouvertes selon les lieux).
En conséquence, les nuisances ne seraient pas plus importantes dans le cas d'un tracé neuf par rapport à la situation actuelle sur la RN 10.

Question de : JEGOUX Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/04/2006
Bonjour,

le tronçon de RN10 situé entre la sortie A12 actuelle et le carrefour à feu avec l'ancienne RN12 ( lieu dit la fourche) apporte une nuisance limitée. Il ne gène pas de riverains car il est bordé à droite par le parc de l'étang de Saint Quentin et à gauche par la voie ferrée.

Par contre la réserve de terrain parallèle à ce tronçon sur Montigny ( partie commune aux familles 2,3 et 4) est bordée de terrains et d'équipements de sports, de résidences d'habitation principales (( Quartier des Près, Quartier du Manet, le Village de Montigny) et d'un jardin publique ( Parc du château de la communauté d'agglomération) ainsi que de zones d'activité économiques. Cette réserve foncière si elle était transformée en autoroute serait une nuisance inacceptable pour les riverains : habitants, sportifs, employés des sociétés limitrophes.

Question : dans votre critères de choix, tiendrez vous compte des nouvelles nuisances infligées à des zones urbaines préalablement épargnées ?

Remarque 1 : les nouvelles nuisances n'enlèveront pas les anciennes car la circulation intense perdurera sur la RN10 car la nouvelle voirie attirera des nouveaux véhicules jusqu'à saturation ( voir remarque 2).

Remarque 2 : le passage de 2 x 2 voie à 2 x 3 voies de la RN286 entre L'épi d'Or et Vélizy a permis d'améliorer la circulation pendant environ 6 mois après la fin des travaux. Maintenant la situation se dégrade à nouveau de jour en jour. La nouvelle voirie a attirée de nouveaux véhicules qui vont saturer l'infrastructure d'ici peu.

Cordialement,

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/05/2006
Les emprises de ce projet autoroutier figurent dans tous les documents d'urbanisme de la Région et de la commune de Montigny depuis une trentaine d'années.

Le tracé commun aux familles de tracé 2, 3 et 4 passant aux abords de la commune de Montigny serait d’abord en tranchée couverte sur une longueur de 600 mètres, puis enterré à une profondeur de six mètres en dessous du niveau du sol, ce qui devrait réduire considérablement les effets de nuisances sonores et visuelles.
De plus sur le haut des talus qui borderont cette autoroute pourraient se rajouter des buttes antibruit permettant d'accroître l'atténuation du bruit pour les zones trop proches de l'infrastructure.

En Ile-de-France, l’offre de transport est abondante : c’est une région fortement urbanisée. La mobilité, c’est-à-dire le nombre de déplacements par personne et par jour, est très stable depuis 25 ans, malgré l’évolution des infrastructures et de l’urbanisation (pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site internet de la DREIF : http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/, rubrique "Enquête Globale de Transport"). L’induction de trafic est donc un phénomène relativement négligeable.
En revanche, la nouvelle infrastructure va accueillir du «trafic de report» qui circulait auparavant sur d’autres voies du réseau, et en particulier sur la RN 10 qui a vraiment besoin d’être soulagée d’une bonne partie de son trafic.
Pour plus d’information sur les études détaillées en matière de trafic, nous vous invitons à consulter les études du maître d’ouvrage dans les locaux de la CPDP et sur le site internet du débat public.

Question de : MONTEIL Colette - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 19/04/2006
Quelle sera la largeur totale de l'emrpise de l'A12 (en surface et en trachée couverte)?
A quelle distance minimale se trouveront les maisons riveraines?

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/05/2006
En surface le projet A12 aurait une largeur d’une trentaine de mètres (environ 33 mètres)aussi bien pour un profil à 2x3 voies que pour un profil à 2x2 voies élargissables à 2x3 voies.

Pour la tranchée couverte à un seul niveau, située à la fin de l’A12 actuelle, la largeur serait d’une trentaine de mètres également (environ 29 à 30 mètres, murs inclus), tandis que pour les tranchées couvertes à deux niveaux superposés la largeur serait d’une quinzaine de mètres (environ 15 à 17 mètres) ; ces distances ne comprennent pas les surlargeurs dues au dédoublement de la chaussée pour faire passer un niveau sur l’autre.

Dans le cas d’un prolongement en tracé neuf, c’est à dire les familles 2, 3 et 4, et dans le cas des parties à ciel ouvert l’autoroute serait (pour les parties les plus proches) à 50 mètres des habitations.

Question de : MORVAN  - le 18/04/2006
Bonjour,
Il existe un quartier qui souffre déjà de l'accroissement de circulation sur l'A12, il s'agit du quartier du Pas du Lac à Montigny le bretonneux.
Les nuisances en terme de bruit et de pollution y sont sensibles.
Dans le cadre d'une augmentation du trafic des véhicules légers et des poids lourds, quelles solutions sont-elles envisagées pour épargner ce quartier résidentiel?
En tant qu'habitant de ce quartier, je m'élève contre un accroissement du trafic routier si près des logements.
cordialement.

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/05/2006
Le quartier du Pas du Lac, qui pourrait éventuellement être concerné par des nuisances sonores supplémentaires, du fait des aménagements probablement nécessaires pour assurer la transition entre l’A12 actuelle et son prolongement, fera l’objet, comme tous les quartiers situés aux abords de l’autoroute, de mesures de bruit.
Les mesures qui seront faites se feront en trois phases : une mesure de l’état initial avant travaux, une modélisation du site en situation future pour prévoir les protections nécessaires, puis, à la mise en service, mesures de vérification des niveaux réglementaires obtenus en vue d’apporter des compléments de protection si des besoins nouveaux sont avérés.
En ce qui concerne les mesures de la qualité de l’air, elles seront effectuées sur l’ensemble de toute la zone d’étude, dont le quartier du Pas du Lac fait partie (zone d’étude large).

Question de : MOUTON Didier - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 18/04/2006
Bonjour,
J'habite à 1200 mètres du circuit automobile Beltoise et j'entends des bruits de moteur, parfois intenses, malgré une butte de terre de plus de 5 mètres de hauteur sur la partie nord de ce circuit et une foret assez dense.
Dans vos réponses, aux questions, posées vous certifiez que les riverains proches (50 à 100 mètres) de la future autoroute A12 (non en tranchée couverte mais encaissée de 6 mètres) ne seront pas gênés par le bruit.
J'ai du mal à comprendre .... je pense plutôt que les habitants situés à 500 mètres de part et d'autre de l'A12 seront gênés par le bruit, sans parler des autres pollutions.
Pouvez vous détailler ce point ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/05/2006
Il paraît tout à fait normal que vous entendiez les bruits des véhicules tournant sur le circuit Beltoise, celui-ci étant utilisé à des fins d'essais et d'exercices de sécurité, donc au maximum de bruit émis, ce qui n'est pas le cas en circulation normale. Les arbres ne constituent pas un moyen d’atténuer le bruit.
Ce circuit d'ailleurs n'existerait plus à cet endroit si la décision était prise de réaliser l'A12 en tracé neuf selon une des familles 2, 3 ou 4.
En milieu urbain, il sera fait application de la réglementation relative à la loi sur le bruit et de ses textes d'application : quels que soient le lieu de l'habitation et sa distance par rapport à l'infrastructure, le riverain d'une autoroute nouvellement construite doit être protégé du bruit émis par cette infrastructure par un engagement du maître d'ouvrage à ne pas dépasser des seuils strictement encadrés par la loi : le niveau sonore serait atténué, conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), c’est à dire un niveau sonore inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore préexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements.
Outre les tranchées, il existe des moyens efficaces pour atténuer fortement le bruit, à la source (murs antibruit, merlons,… au bord de la route) complétés si besoin par des protections de l'habitation (double vitrage).

Question de : ANDRE Jean-Paul - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 10/04/2006
Des réponses ou analyses du maître d'ouvrage de circonstance :
A ) Le secteur de votre habitation est relativement éloigné du tracé du prolongement de l'autoroute A12 (de l'ordre de 200 à 300 mètres) ; d'autres quartiers sont situés entre le projet et votre rue, ce qui a un effet d'écran, aussi bien visuel qu'acoustique.

B ) Dans le dossier du maître d'ouvrage, …vous trouverez, page 64 …un chiffrage approximatif des habitants affectés (dans les études d'impact des infrastructures routières, la distance généralement utilisée est de 300 mètres de part et d'autre) : 15100 personnes le long de la famille 1 (transformation de la RN 10), 9000 à 9400 personnes pour la famille 2 (jumelage avec la voie ferrée); 5500 à 6400 personnes pour la famille 3 (tracé médian), et 4000 personnes pour le passage par le vallon du Pommeret.
Ces chiffres de population s'entendent bien entendu tout le long de l'axe considéré, donc en prenant en compte les riverains des familles de tracés passant à Montigny.

Pour la DDE, dans un cas 200 à 300 mètres éloignent suffisamment pour faire écran, dans l'autre cette distance permet de cumuler un plus grand nombre d'habitants concernés ?

Questions :
Au même titre que l'on comptabilise des habitants qui se sont établis le long d'une RN existante (1950 pour la déviation de Trappes), a-t-on comptabilisé les habitants du Pas du Lac à qui on va imposer une augmentation de trafic y compris poids lourds non négligeable ?
Le détail des habitants par quartier est-il disponible ? Comment sont obtenus ces chiffres ?
En sus des habitants, il y a des travailleurs et employés dans les zones d'activités, comment sont-ils pris en compte ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :04/05/2006
Sur le premier point, nous confirmons que les études d’impact d’un projet routier d’effectuent bien sur une population située généralement à 300 mètres de part et d’autre pour les modélisations. Ceci n’exclut pas le fait que certains habitants bénéficient de l’effet « écran » d’autres constructions, même proches, et d’autres d’aucune protection, même un peu plus éloignés. Les études sont donc l’occasion d’affiner toutes les situations pour toutes les constructions. La distance utilisée au départ est un critère de comparaison des différentes variantes. En tout état de cause, c’est bien la situation vérifiée lors de la mise en service de l’infrastructure, avec l’engagement de respect des seuils du code de l’environnement (donc éventuellement des compléments de protection) qui est prise en compte.
Le quartier du Pas du Lac, qui pourrait éventuellement être concerné par des nuisances sonores supplémentaires, fera l’objet, comme tous les quartiers situés aux abords de l’autoroute, de mesures de bruit et de compléments de protection si les besoins sont avérés.
Le décompte de la population a été réalisé à partir de la base de données DensiMOS99 de l'IAURIF. Cette base de données fournit la population et le nombre de logements sur les zones bâties de la base MOS (mode d'occupation du sol). Il s'agit d'un croisement entre les données du MOS et du recensement de la population à l'îlot de 1999.
Enfin, la réglementation minimale impose des seuils pour la protection des riverains habitants, des établissements de santé et des établissements scolaires ; les autres riverains tels que les employés des locaux d’activités peuvent éventuellement bénéficier des protections s’ils sont situés dans des quartiers comprenant des constructions citées plus haut.

Question de : BERNARD Jean-Luc - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 07/04/2006
La pollution va largement dépasser les 33 m de la chaussée ! et de loin avec cette autoroute transnationale. Pourriez-vous nous en décrire les effets sur la faune, la flore et les habitants ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :02/05/2006
L’autoroute A12 n’est pas transnationale puisque son origine est Rocquencourt, dans les Yvelines et son extrémité serait Les Essarts-le-Roi, dans les Yvelines.
Elle ne supporterait pas non plus de trafic majoritaire transnational. Les études de simulation de trafic du maître d’ouvrage montrent qu’à l’horizon 2020, seuls 15 % du trafic total sur le prolongement de A12 serait du trafic de transit d’Île-de-France, ce qui ne veut pas dire que la totalité de ces 15 % viennent du nord de l’Europe pour se rendre au sud (et inversement).
La pollution dépend du volume de trafic plus que de son origine.
Elle ne connaît effectivement pas la limite de l’emprise de la route cependant quelques éléments ci-après permettent de comprendre comment un maître d’ouvrage routier recherche une solution optimum :
Pour les habitants, on évalue et compare les différents effets (bruit, pollution de l’air, etc.) par un indice d’exposition qui quantifie le nombre d’habitants soumis à un seuil de nuisance donné.
Dans le cas des études de prolongement de l'A12, il y a déjà un très fort indice d’exposition actuel puisque 15000 habitants environ sont recensés dans une bande de 300 mètres de part –et d’autre de la RN 10 qui est , en première approche, la plus exposée.
Si l’on réalisait un prolongement de l'A12 hors de l’emprise de la RN 10, le nombre d’habitants compris dans une bande de même largeur ne serait que de 4000 environ. De plus, la possibilité d’intégrer une voie autoroutière hors emprise RN 10 est plus grande : les possibilités de réaliser un tracé décaissé par rapport au niveau du sol, de réaliser des protections latérales (buttes, murs antibruit) ou des couvertures sont meilleures et moins coûteuses.
Pour le maître d’ouvrage, qui est l’Etat, en charge de la cohérence et de la cohésion sociale, l’objectif recherché est une répartition des nuisances inévitables en y apportant le maximum de moyens pour les réduire, voire les supprimer.
Plus précisément, les effets sur la faune et la flore, en milieu plus naturel, feront l’objet d’études très poussées, en vue de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique sur la solution qui serait choisie par le ministre à l’issue du débat public.
Néanmoins, à ce stade très préliminaire des études, le maître d’ouvrage dispose déjà d’un inventaire des espèces faunistiques et floristiques sur la zone d’étude. Celui-ci vient d’être complété avec les études qui ont permis de délimiter les périmètres classés au titre de la directive européenne Natura 2000, qui s’ajoutent aux périmètres des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Ces classements garantissent, pour la suite des études, que le maître d’ouvrage réalisera des études fines d’impact sur les espèces recensées et mettra en œuvre des mesures de protection ou compensatoires.

Question de : PLUYETTE Claude - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006
Ne pensez-vous pas que les échangeurs de l'autoroute pourraient transformer les zones voisines, en diffusant la circulation sur les routes départementales et locales ? Et ne craigniez-vous pas qu'en rendant plus accessible les secteurs désservis à partir des échangeurs, l'autoroute ne favorise l'urbanisation et la densification ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :02/05/2006
Nous pensons tout d’abord qu’il faut se garder de schémas tout faits tels que celui que vous reformulez. En effet, un projet autoroutier peut avoir des effets maîtrisés sur l’urbanisation locale (génératrice du trafic local, qui constitue le trafic interne ou d‘échange pour la zone d’étude élargie du projet) dès lors qu’il donne lieu à un diagnostic et des solutions partagées avec les communes et collectivités intéressés. Ce sont en effet les communes qui sont compétentes pour élaborer les Plans Locaux d’Urbanisme (P.L.U.) ou les Schémas de Cohérence et d’Organisation Territoriale (S.C.O.T.) à une échelle intercommunale, discutés et négociés entre communes. L’Etat est associé à leur élaboration.
Toutefois, des enquêtes de circulation plus fines, dites origine - destination ou « cordon » permettraient de mieux connaître la nature des trafics qui circulent sur les voiries très locales et d’évaluer les risques éventuels de trafic de transit induit par des échangeurs.
Enfin, le maître d’ouvrage dispose déjà d’indicateurs de trafic, établis par simulation, qui montrent globalement que le projet, dont ses échangeurs, n’a pas comme effet d’augmenter le trafic sur la voirie secondaire. En effet, la croissance du trafic observée depuis des années sur la voirie locale, en agglomération ou dans le Parc Naturel Régional, est principalement expliquée par du trafic qui évite la congestion de la RN 10. Avec une urbanisation maîtrisée, il n’ y a donc pas de raisons que du trafic induit nouveau se produise.

En conclusion, le maître d’ouvrage est ouvert à des études approfondies sur le sujet avec les collectivités.

Question de : BELISSONT Mars - LA VERRIERE 78320 - le 07/04/2006
Pourquoi la DDE n'a-t-elle pas réalisé d'étude paysagère en vu d'intégrer l'A12 dans l'environnement rural du Vallon du Pommeret. L'exemple de l'A14 au niveau de la plaine du Montesson est un bel exemple d'intégration : succession de tunnels, tranchées couvertes ou ouvertes ont considérablement réduits les nuisances visuelles et sonores.

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Nous vous informons qu'une étude a été réalisée et qu’elle est disponible et consultable dans les locaux de la C.P.D.P. D'autres études plus détaillées pourraient être menées pour compléter et actualiser ce qui a déjà été fait.

Votre évocation de A14 procure en effet de bonnes comparaisons :
- le viaduc de franchissement de la Seine au Mesnil-le-Roi est doté de protections phoniques ;
- l’autoroute a pu être intégrée dans le paysage au pied de la terrasse du château de Saint-Germain-en-Laye ;
- l'A14 comporte des tranchées couvertes mais aussi de nombreuses sections à ciel ouvert, traitées en décaissement avec des aménagements paysagers qui la rendent invisible et peu nuisante par le bruit.

Question de : BECCARD Anne - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006
Quel que soit le tracé choisi, les déviations vers Chevreuses et le raccordement vers Dampierre vont créer un énorme noeud routier partant de l'échangeur du mesnil qui, non suelement isolera les hameaux de la forêt et du Parc Naturel, mais surtout apportera des nuisances sonores et polluants à une grande partie des habitants, pour ne pas dire à la totalité. A-t-on pensé à leur cadre de vie, a-t-on fait une étude comparative à ce sujet ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Votre question nous étonne car s’il existe bien un projet d’échangeur entre le prolongement de l'A12 et la RD 58, au nord de la commune du Mesnil-Saint-Denis, entre le Bois de Trappes et l’Etang des Noës schématiquement, il n’est nullement question d’une « déviation vers Chevreuse » ou de « raccordement vers Dampierre » qui serait prévue par le projet. En d’autres termes, aucune nouvelle liaison ou échangeur avec la RD 13 n’est prévu par le maître d’ouvrage.
Comme cela a été annoncé par la maître d’ouvrage lors des deux réunions publiques qui se sont tenues au Mesnil-Saint-Denis, la localisation précise de l’échangeur avec la RD 58 et ses caractéristiques détaillées ne sont pas encore arrêtées. Le débat public doit éclairer le maître d’ouvrage sur les fonctions locales attendues pour cet échangeur par les différentes collectivités.

Question de : URIOT Christian Jacques - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 07/04/2006
Quel cadre de vie nous propose-t-on. Bruit, environnement, pollution, etc...?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Monsieur,
Votre question est très large.
Nous notons qu’elle a été posée sous la forme d’un bulletin rempli lors de la réunion publique du 4 avril dernier.
Les effets du bruit et de la pollution atmosphérique d’origine routières sont traités pages 24 et 25 du dossier du maître d’ouvrage.
Les effets sur l’environnement, analysés pour les quatre familles mises au débat public, sont décrits pages 62 à 69 du même dossier du maître d’ouvrage.
De plus, les réponses et les interventions faites au cours de la réunion du 4 avril sont disponibles sur le site de la C.P.D.P..
Nous restons à votre disposition pour répondre à un point plus précis sur le sujet du cadre de vie en lien avec le projet de prolongement de l'A12.

Question de : ROCHER Jacky - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006
La DDE parle d'amélioration en matière de circulation autour des échangeurs. Je pense que ces derniers attireront encore + de voitures et de nuisances depuis le parc et Elancourt et Maurepas tec... Dans ces conditions quelle sera l'amélioration pour les habitants "en limite naturelle" du Mesnil et de ses hameaux particulierement touchés ? Puisque ceux à se situeront en milieu de voies de desserte autour de l'échangeur et totalement cernés par l'autoroute.

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Les études de simulation de trafic à l’horizon 2020, avec une hypothèse de prolongement de l'A12 hors emprise de la RN 10 et un échangeur avec la RD 58 montrent que l’effet conjugué de A12 et de cet échangeur n’induit pas de trafic supplémentaire dans la voirie locale et au contraire tend à la diminuer légèrement.

En effet, la principale cause d’une augmentation des échanges entre A12 et la zone au sud de celle-ci serait celle d’une urbanisation. Celle-ci ne dépend donc que des communes, qui sont compétentes en matière d’urbanisme. De plus, la Charte du Parc Naturel Régional apporte des garanties pour une urbanisation limitée.

Les échangeurs prévus pour le prolongement de l'A12 contribueraient à capter la partie du trafic de transit et d’échange de la zone d’étude qui évite actuellement la RN 10 en raison de sa saturation aux heures chargées et se reporte sur des itinéraires empruntant les voies locales.

Question de : SAHEB Rachid - LA VERRIERE 78320 - le 06/04/2006
Je vous ai posé une question réf : 2005/SQR/RMO141
Dans laquelle vous me répondez entre autre :
Votre situation, si elle était à proximité immédiate d'un tracé retenu, entrerait alors dans ce second cas.
J'aimerai savoir ce que vous entendez par proximité immédiate
Merci à l'avance

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
Il s'agit bien, comme indiqué dans notre réponse précédente, des biens immobiliers qui seraient fortement impactés par le projet, et notamment par les travaux. Il n'y a pas de notion de seuil de distance dans cette mesure des impacts.
Nous ne pouvons que vous confirmer que seules les études détaillées ultérieures permettront d'établir les effets du projet, et que des contacts seraient pris entre la maîtrise d'ouvrage et les riverains concernés dès l'enquête publique, c'est à dire dès que l'étude d'impact serait réalisée.

Question de : BARRET Leigh - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 06/04/2006
Comment est-ce que vous proposez de protéger les riverains emmurer par bruit et pollution de l'A12 et l'augmentation de circulation sur les boulevard de Montigny-le-Bx et surtout à côté des échangeurs non-couvert au coeur de notre ville ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :25/04/2006
Les études d'avant projet sommaire, qui seront réalisées quand le ministre aura pris une décision sur une famille de tracé, permettront de détailler les besoins réels pour les protections des riverains de l'autoroute, puis l'étude d'impact, qui sera soumise à enquête publique, détaillera de façon plus précise les mesures à prendre par l'Etat.

Question de : Creno Jean - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 05/04/2006
Le débat du 4 avril au Mesnil St Denis avait pour thème "le cadre de vie urbain" et je m'étonne que le Maître d'Ouvrage se soit contenté d'une présentation d'aménagement en Boulevard Urbain de la N10, sans jamais évoquer le tissu urbain des villes concernées par les " tracés neufs" . Pourquoi?? ..Il y a quand même de lourdes conséquences a attendre de l'impact de ces tracés.

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
Lors de la réunion du 4 avril dont le thème était " le cadre de vie urbain", l'introduction mettait en perspective trois thèmes :
- un projet au service du territoire : confronter le projet du maître d'ouvrage aux projets locaux
- la requalification de la RN 10, ce projet étant un des enjeux majeurs du prolongement de A12 pour restaurer un cadre de vie urbain de qualité pour les riverains, du point de vue du maître d'ouvrage
- les effets négatifs du projet A12 et la manière de les traiter : bruit, air, coupure, etc.

Le premier et le troisième thème incluaient implicitement le traitement des tissus urbains touchés par les familles de tracés neufs.

La maîtrise d'ouvrage est ouverte aux critiques qui peuvent être faites sur la sous-estimation d'une donnée ou d'une réalité sur le terrain : le débat est précisément fait pour confronter les données de départ avec des attentes sociales et le vécu des habitants. Il n' y a aucune volonté d'éluder ou de minimiser volontairement quoi que ce soit.





Question de : CERLES Jean-Marie - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 05/04/2006
En cas de choix de la solution 2 D par Champmesnil ( choix abhérant s'il en est ), les conséquences sont-elles connues sur les maisons environnantes pendant les travaux ( durée ), et ensuite ( vinalous, hudrologie, sulolubilé les manous, bruit ) et sarle commune ( longeur de la tranchée couverte, que met-on en surface sur l'empire de l'autoroute ? Requalification après travaux, coût... )

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/04/2006
Historiquement, le tracé 2D était réservé pour un projet routier, appelé S12, destiné à devenir une voie primaire (donc faisant partie du réseau routier principal) de la ville nouvelle de Saint-Quentin en Yvelines. Il devait être réalisé en surface, sans caractéristiques autoroutières Cette voie a été abandonnée suite aux évolutions de la ville nouvelle.
Pour le projet autoroutier, où toutes les solutions possibles ont été présentées par le maître d’ouvrage pour le débat public, il ne restait donc, pour ce secteur urbain, que la possibilité de réaliser des tranchées couvertes (à 2 niveaux superposés pour éviter des emprises importantes) ; les 2 tracés (alors appelés 2C' et 2D) ont été pris en compte et sont présentés avec d'autres, sans préférence de la part de la maîtrise d'ouvrage.
Lorsque des travaux sont réalisés, la maîtrise d'ouvrage prend toujours en compte les conséquences de ces travaux. Donc dans le cas où il y aurait des dommages apportés aux maisons proches, les réparations ou indemnisations seraient automatiquement effectuées s'ils ont un lien avec les travaux en cause.
Le principe de la tranchée couverte permet une requalification en surface, où des aménagement, notamment paysagers pourraient être effectués dès la fin des travaux.

Question de : BELOT José - MAUREPAS 78310 - le 04/04/2006
Je voudrais, si vous me le permettez préciser l'une de mes interrogations : compte-tenu du fait que le tracé actuel de la D13 a été refait il y a quelques mois, suite au déplacement de la station service Auchan, et que cette voie aboutit à la descente du bois, est-il prévu un élargissement avec emprise sur les terrains des propriétés des habitants de la résidence des Louveries ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006
Un tel projet d’élargissement serait des seules compétences du Conseil Général et de la commune, à qui nous vous invitons à vous adresser.
En effet, il s'agit d'une route départementale en agglomération. Le propriétaire de la voie est le Conseil général, et l'autorité compétente pour la police de la circulation, et plus généralement l'aménagement urbain, est le maire.
De plus, il n'y a aucun lien de causalité entre le prolongement de A12 et le présent aménagement.
Pour ces différentes raisons, le maître d'ouvrage du projet A12 ne peut répondre à votre interrogation.

Question de : Le Bihanic Gérard - LE PERRAY 78610 - le 03/04/2006
La commune du Perray est située à l'extrémité sud des différents traçés de la A12 en projet. La RN10 actuelle est une voie express à 2x2 voies qui traverse la commune dans l'agglomération.
Dans le cas d'une autoroute, 2 x3 voies en plus du traffic local de la RN 10 arriveront sur l'existant (soit environ 2x5 voies).
Que se passera t-il sur la commune?
A quelle densité de circulation doit on s'attendre?
Quel sera le niveau sonore du traffic?
Doit -on s'attendre à un élargissement à 2 x 3 voies à l'ouest, comme prévu dans le dernier PLU de la commune?
Un autre tracè, à l'est, sur les communes d'Auffargis et Vieille Eglise sont ils ultérieurement prévus?

Réponse du Maître d'Ouvrage :09/04/2006
La déviation du Perray-en-Yvelines est actuellement aux caractéristiques d'une 2 fois 2 voies élargissable à 2 fois 3 voies, comme vous l'avez justement relevé dans le plan local d'ubanisme (PLU) de cette commune.
Ce profil en travers serait suffisant pour recevoir le trafic à moyen et long terme sur la RN 10, au sud des Essarts-le-Roi, en continuité du prolongement de A12 dont il est question dans ce débat public.
En effet, ce prolongement a comme objectif de délester la RN 10 de plus de la moitié de son trafic entre Trappes et Les Essarts-le-Roi. Celle-ci pourrait être alors réaménagée en boulevard urbain.
Le trafic qui est d'environ 35 000 véhicules par jour sur la déviation du Perray-en-Yvelines pourrait augmenter de 20 à 25 % avec la mise en service du prolongement de A12 à l'horizon 2020.
Cette déviation a la capacité d'absorber cette augmentation. Plus au sud, la déviation de Rambouillet sera portée à 2 fois 2 voies (une enquête publique se tiendra au deuxième semestre 2006 pour des travaux en 2008 ainsi que la RN 10 entre Rambouillet et Ablis (travaux en cours qui devraient être achevés en 2008).
En conséquence, les risques de trafic d'évitement de congestion par le centre du Perray-en-Yvelines sont très faibles à l'horizon d'une mise en service du prolongement de l'A12.
Dans l'éventualité d'une mise ultérieure à 2 fois 3 voies de la déviation du Perray-en-Yvelines, des études de renforcement des protections antibruit seraient menées.
Enfin, nous vous informons qu'un tracé neuf par l'Est a été définitivement abandonné depuis plus de quinze ans et supprimé de la carte des infrastructures du schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF).

Question de : BODIN Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 03/04/2006
En allant à la 1ère réunion, j'ai appris avec stupeur que vous n'envisagiez absolument pas de faire une tranchée couverte sur la totalité de la traversée de Montigny.

Comment expliquez-vous que dans toutes les villes où l'autoroute est susceptible de passer vous envisagez de faire une tranchée couverte (la Verrière, Coignières, le Mesnil, Trappes) sauf dans une ville Montigny ?

Combien coûterait le fait de faire une tranchée couverte complète sur les 4 Km de la traversée de Montigny ?

Même si vous dites que le fait que l'autoroute soit en tranchée non couverte, il n'y aura pas de nuisance, on ne peut pas vous croire.

Vous voulez refaire à Montigny ce qui a été fait à Trappes il y a 50 ans c'est à dire une autoroute qui traverse la ville sans se soucier des habitants. Ceci est intolérable car même si le trou de 6 mètres venait à atténuer légèrement le bruit (d'après vos dires) il y aurait toutes les autres nuisances comme la pollution.

Le tout automobile des années 50 et 60, c'est fini. Il faut tenir compte aussi des habitants.

Pourquoi n'avez-vous pas fait l'autoroute à cette époque là ?

A ce moment-là personne n'habitait dans les quartiers de Montigny où vous voulez faire passer l'autoroute et les habitations n'auraient pas été construites si près de l'emprise.

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
Il existe tout de même une différence entre la situation de Montigny-le-Bretonneux et celle des autres communes que vous citez : le prolongement de A12 a été prévu dès l'origine dans une large emprise réservée et selon un schéma d'urbanisation de la ville nouvelle en tenant complètement compte du projet, ce qui explique à la fois la largeur de cette emprise et le recul des zones urbanisées. Pour les autres communes, le prolongement de A12, n'était pas prévu et c'est bien aujourd'hui toute la difficulté d'insérer une voie routière dans des emprises qui n'avaient jamais été prévues pour ce type de route.
Cela dit, le maître d'ouvrage reste ouvert aux demandes d'améliorations de l'insertion de A12 dans Montigny-le-Bretonneux qui pourraient favoriser l'acceptabilité sociale du projet.

Le coût d'une tranchée couverte serait de 9 à 12 M€ pour 100 mètres, selon l'importance de la couverture, les problèmes de sous-sol, les protections diverses en fonction de la localisation.

L'absence de décision antérieure sur le prolongement de A12 est expliquée par l'échec de consensus entre l'Etat et les collectivités sur un tracé depuis plus de vingt ans. Or les projets d'infrastructures sont cofinancés par les collectivités dans le cadre des contrat de plan Etat-Région, dans un contexte de compétences partagées en aménagement du territoire.

Question de : daix auguste - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 03/04/2006
ou est située la rue de cerdagne vis à vis de l'a12

de toute façon nous sommes contre tout ce qui peut amener de la pollution ou du bruit, nous sommes trop bien ici

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006
La rue de Cerdagne, à Montigny, est située à plus d'un kilomètre et demi à vol d'oiseau du projet d'autoroute. Votre tranquillité ne sera pas troublée par ce projet, qui a pour principal objectif de soulager les riverains de la RN 10.

Question de : ARNAU Yves - LA VERRIERE 78320 - le 01/04/2006
Si passage par 2 C', le Philippe Cousteau sera détruit. Où nos enfants qui vont au collège "Champs Mesnil" vont faire du sport ? Nos asscociations qui utilisons le parc - foot - tennis - judo - boule... au promeneurs vient nous pratiquer nos loisirs ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/04/2006
Vos préoccupations sont tout à fait légitimes mais n'ont pas échappé au maître d'ouvrage.
En effet, il est très souvent possible d'organiser un phasage des travaux tel que ni les circulations ni les activités (qu'elles soient professionnelles, sportives ou autre) ne soient interrompues.
Si la décision était prise de réaliser la tranchée couverte qui passerait sous le parc sportif, une concertation entre l'Etat et les collectivités pourrait être organisée en vue de trouver des solutions provisoires pendant les quelques mois de travaux de la tranchée.
Les installations pourraient être ensuite rétablies au-dessus de la tranchée.

Question de : SAHEB Rachid - LA VERRIERE 78320 - le 01/04/2006
Y-a-t-il une distance minimale à respecter entre l'autoroute et les maisons d'habitations ou les maisons de santé et de repos à respecter.

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/04/2006
Nous comprenons le sens de votre question mais ce n'est pas en termes de distance que le problème se pose.
Le maître d'ouvrage est tenu de décrire les impacts prévus de son projet, sur l'environnement, la santé, etc., et d'apporter des compensations aux effets négatifs prévus, quelle que soit la distance du projet.

Pour des habitations, des distances trop proches du projet conduisent à exproprier ou des travaux sont mis à la charge du maître d'ouvrage (exemple: isolations contre le bruit en façade).
Pour des établissements sensibles, de santé notamment, des études ultérieures plus poussées devront être menées dans l'éventualité d'un tracé à proximité de l'institut Marcel Rivière.
Déja identifié par le maître d'ouvrage comme un point sensible, de nombreuses interventions sur le sujet depuis le débat public ont démontré l'acuité du sujet.

Question de : GLASSET Pierre-Henri - VOISINS LE BRETONNEUX 78960 - le 01/04/2006
Quelles solutions concrètes sont envisagées pour les différents solutions pour préserver les populations des nuisances générées par le trafic auto ( bruit, pollution, vues... ) et donc éviter de déplacer les nuisances sur les abords de la RN 10 ailleurs.

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/04/2006
Les solutions concrètes, pour des familles hors emprise de la RN 10, peuvent tout d'abord être mises en oeuvre avec un projet neuf dont les caractéristiques techniques sont plus faciles à réaliser.
Par exemple, des tranchées, couvertes ou non, selon les zones traversées permettent de réduire efficacement le bruit et d'intégrer au mieux l'autoroute dans le paysage. L'autoroute A14 entre Orgeval et La Défense, qui a suscité en son temps bien des polémiques, est aujourd'hui citée en exemple.

La démarche du maître d'ouvrage sur les questions de pollution et de bruit consiste aussi à déterminer un indice d'exposition des populations, qui multiplie le nombre d'habitants exposés par un risque ou une nuisance, par l'indicateur qui qualifie ce risque ou cette nuisance.
Le tableau de la page 64 du dossier du maître d'ouvrage fournit quelques valeurs du nombre d'habitants compris dans une bande de 300 mètres de part et autre du projet, selon les familles.

Question de : BEAUFOUR Thierry - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 31/03/2006
Est ce que la DEE peut confirmer que les impacts de toutes natures seront étudiés, détaillés, éclairés, de tous les tracés, sur la commune de Lévis St Nom, village oublié dans le dossier, et pourtant aux premières loges, quel que soit le tracé retenu.

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
Votre question porte sur l'existence d'études d'impact des familles de tracés qui touchent la commune de Lévis Saint Nom.
Tout d'abord nous pouvons vous assurer que la commune de Lévis Saint Nom n'est pas oubliée dans le cadre de ce projet et que toute l'attention de la maîtrise d'ouvrage y est autant apportée que pour toutes les communes directement concernées par les tracés du prolongement de l'A12.

A ce stade du projet (un débat public se situe très en amont des études préliminaires d'un projet routier), les études d'impact des tracés n'ont pas encore été réalisées. Si la décision du maître d'ouvrage à la suite du débat portait sur la poursuite des études détaillées d'un tracé, qu'il traverse des zones urbaines ou des zones naturelles, les aménagements à prévoir seraient finement détaillés de sorte que tous les impacts soient bien mesurés, que ce soit sur les habitants, la flore, la faune, . L'objectif d'une étude d'impact est de parvenir à trouver toute solution permettant de supprime, réduire ou compenser les effets directs et indirects d'un projet. Toute solution permettant d'obtenir la meilleure intégration possible des ouvrages sera recherchée.

Question de : Pagel Maurice - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 31/03/2006
On parle aujourd'hui de surface agricole... mais dans le cas ou serait retenu les projets sur la famille 1
1°) A 12 sous RN 10
2 °) RN 10 en route express
quelle sserait :
1°) la surface agricole prise
2°) le nombre d'habitations qui seraient détruites lors de la réalisation des projets

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
A ce stade des études, aucun examen détaillé n’a encore été effectué sur les emprises de chacune des familles et de leur impact sur les terres agricoles : le détail des tracés n’étant pas défini, il n’est pas encore possible de déterminer combien d’exploitations pourraient être impactées en partie ou en totalité et quelle est la taille de chacune de ces exploitations.
En ce qui concerne la famille 1, qui consiste à transformer la RN 10 dans ses emprises actuelles, il ne semble pas que des terres agricoles puissent être impactées par le projet.
En ce qui concerne les habitations, seule l'étude détaillée ultérieure qui serait réalisée en vue de la préparation du dossier d'enquête préalable à la déclaration publique de l'opération permettrait de définir, s'il y en a, le nombre de propriétés bâties touchées par le projet.

Question de : BENOIT Jean-Claude - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/03/2006
Au vu des débats du 30/03, l'option de couverture doit comprendre également le bois de Trappes pour ne pas impacter la zone de loisir. Dans ce cadre pour éviter les nuisances pouvez vous considérer de ne pas faire d'échangeur avec la CD 36 pour ne pas revenir à l'air libre en zone résidentielle

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
Le tracé commun aux familles de tracé 2, 3 et 4 passant aux abords de la commune de Montigny serait enterré à une profondeur de six mètres en dessous du niveau du sol, ce qui devrait réduire considérablement les effets de nuisances sonores et visuelles.
De plus sur le haut des talus qui borderont cette autoroute pourraient se rajouter des buttes antibruit permettant d'accroître l'atténuation du bruit pour les zones trop proches de l'infrastructure.
Ces protections sont prévues pour les habitations et locaux sanitaires et scolaires. Les promeneurs du bois ne sont pas prévus par la loi, ce qui n'exclut pas que le projet prenne en compte ce besoin d'isoler la route de cet environnement, ce qui semblerait possible grâce à sa position en profond déblai.
L'échangeur avec la RD 36, qui dessert le plateau de Saclay, est un point d'appui essentiel pour la réussite de l'aménagement de ce plateau qui doit accueillir des pôles de compétitivité et doit permettre une bonne liaison entre Saint-Quentin en Yvelines et ces pôles.

Question de : MONGEY Valérie - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78 - le 30/03/2006
Tous les jours je prends la N10 ( Montigny > Les Essarts puis les Essarts > Bougival ) les endroits congestionnés correspondent aux feux tricolores ou aux rétrécissements de voix. Si comme vous le disiez lors de la 1ère réunion Pollution et dangereusité sont deux de vos préoccupations, comment pensez-vous pouvoir réduire ces 2 désagréments en construisant une autoroute qui drainera encore plus de véhicules et qui traversera + de villes ? Alors qu'en aménagement de la N10 serait peut-être suffisant.

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
Les aménagements à faire sur la RN 10, à l'étude depuis de longues années, portent notamment sur les problèmes de nuisances sonores et d'insécurité.
La configuration de la RN 10 en situation actuelle, avec son volume de trafic particulièrement élevé et les diverses dessertes qu'elle assure en plus de ses fonctions de transit ne permet pas, pour l'instant, de programmer toutes les opérations d’aménagement souhaitables dans ces domaines.
Seuls des aménagements de grande ampleur (réalisation du prolongement de l'A12 soit sous l'emprise de la RN 10 soit hors de son emprise) pourraient donner l'occasion de réaliser une véritable requalification de cet axe en boulevard urbain, car il serait délesté d'une grande part de son trafic. Ces aménagements qualitatifs sont sans effet sur le trafic, qui, lui, est toujours prévu en augmentation, d’où le projet de prolongement de l’autoroute A12 qui captera l’essentiel du trafic dans de meilleures conditions de fluidité et de sécurité.

Question de : BENOIT Jean-Claude - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 29/03/2006
Le dossier 2006 détaille assez bien les différentes options de tracés donne très peu de détails sur le tronçon commun sur la commune de montigny-le-bx. Pouvez-vous donner plus de détails à ce sujet en particulier dans le domaine de lutte contre les nuisances sur les quartiers les plus proches principalement sur le quartier du manet.

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Dans le cas d’un choix de tracé passant par Montigny le Bretonneux, l’autoroute serait enterrée à une profondeur de six mètres en dessous du niveau du sol et surmontée de buttes antibruit, ce tracé en déblai s’étendrait de la sortie de la tranchée couverte prévue au droit du quartier des Prés, c’est à dire à partir du diffuseur avec la voie F12 (ou avenue du Général Leclerc), jusqu’à la zone d’activité de Trappes Élancourt.

Question de : GERBOUIN Pierre - LA VERRIERE 78230 - le 28/03/2006
Dans la synthèse du dossier remise à l'entrée de la salle figurent, page 7, les effets de l'autoroute selon les scénarios. Trois types apparaissent : environnement naturel, trafic et sécurité, effets socio-économiques. Les effets sur l'environnement humain de 6 des 7 tracés seront aussi très importants ( plus de 5000 habitants ainsi que des scolaires ou des malades sont chaque fois concernés ). Pourquoi ne pas les évoquer à cette page 7 ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
La synthèse du dossier n'est qu'une brève représentation du dossier du maître d'ouvrage, tous les aspects fondamentaux agissant sur l'environnement (urbain comme rural et naturel) sont détaillés dans le dossier du maître d'ouvrage et vous pourrez constater qu'il n'est fait aucune préférence entre l'aspect environnemental urbain et l'aspect environnmental rural ou naturel.
Ce dossier est consultable sur le site internet de la Commission Particulière du Débat Public A12.

Question de : Boursier Marie Odile - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 27/03/2006
Les riverains de la RN10 vivent une situation inacceptable. Pourquoi alors veut-on imposer la même chose à un quartier de Montigny et ceinturer le Mesnil dans une boucle d'autoroute, alors que la RN10 restera une nuisance. Tous les êtres humains sont sensibles aux décibels et à la pollution et avec une telle solution, ne pensez vous pas que l'on triple les dégâts?

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
Le projet de prolongement de l'autoroute A12 n'a pas pour objectif de déplacer des nuisances ; certes, les riverains de la RN 10 souffrent actuellement des nuisances dues à la circulation importante sur cette route nationale, tout le monde en convient, cependant le projet n'est pas pensé comme la RN 10. Dans la traversée de Montigny, pour le cas des familles en tracé neuf, l'autoroute serait en tranchée couverte sur la longueur qui correspond à la fin de l'A12 actuelle jusqu'au diffuseur avec F12, puis, toujours en tranchée (a priori non couverte) de 6 mètres de profondeur sur le reste de l'itinéraire jusqu'à la RD 36. A cet endroit, le projet est beaucoup moins proche des habitations et le fort déblai, complété si besoin par des buttes ou des murs antibruit supplémentaires, permettrait de garantir aux riverains un niveau sonore en decà des seuils réglementaires. En ce qui concerne la commune du Mesnil Saint Denis, l'ensemble de la zone urbanisée serait totalement protégée par une tranchée couverte, comme vous pouvez le voir dans le descriptif du dossier du maître d'ouvrage.
En conclusion, les nuisances ne seraient pas reproduites, mais en revanche, pour les riverains de la RN 10, la situation ne pourrait qu'être très nettement améliorée par la réduction significative du trafic, qui permettra de transformer la voie en boulevard urbain.

Question de : ANDRE Jean-Paul - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/2006
Comment seront protégés les riverains de la RN10 où persistera 40.000 véhicules/jour minimum et les riverains du tracé neuf éventuel sur Montigny?

Réponse du Maître d'Ouvrage :24/03/2006
Au stade actuel des études sur le projet neuf, le tronc commun des trois familles 2, 3 et 4, dans Montigny-le-Bretonneux, serait prévu avec 600 mètres de tranchée couverte pour le franchissement des voies ferrées et au droit du quartier des Prés, puis le tracé serait en déblai, à un niveau moyen de 6,00 m en dessous du niveau du sol, avec des talus paysagés et des merlons en haut de talus.

Dans l'hypothèse d'un tracé neuf de A12, le trafic sur la RN 10 serait réduit de plus de la moitié. A l'heure de pointe du soir, sans A12, le trafic moyen sur son itinéraire serait de 4200 véhicules par heure ; avec A12, le trafic restant sur la RN 10 serait de 1550 à 1700 véhicules, selon la famille. Appliqué au trafic journalier moyen au même horizon (2020), qui serait de l'ordre de 80 000 véhicules par jour, le trafic moyen sur la RN 10 serait de l'ordre de 30 à 35 000 véhicules.
Les opérations de requalification de la RN 10 financées au contrat de plan, déja engagées (exemple : murs antibruit à Elancourt et Maurepas) ou en cours d'études (dénivellations de carrefours), l'apaisement des vitesses et la disparition du trafic de transit, notamment des poids lourds, contribueraient à une protection des riverains.

Question de : MOIGNEAU Pierrick - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/2006
La partie de la coommune des 4 familles de tracés traverse une partied e Montigny qui est très résidentielle.
Quelles sont les précautions envisagées pour protéger les riverains des nuisances engendrées par ce tronçon?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/03/2006
Au stade actuel des études, le tracé du tronc commun des familles 2, 3 et 4, dans la traversée de Montigny-le-Bretonneux, est conçu à l'air libre et en déblai, au delà des 600 mètres de tranchée couverte assurant le franchissement des voies ferrées et la traversée du quartier des Prés.
Le niveau de l'autoroute serait en moyenne à 6,00 mètres en dessous du terrain naturel.
Les crêtes de talus de déblais pourraient être surmontées de merlons paysagers et d'écrans antibruit sur les sections proches de zones habitées.
Toutes les voies franchissant l'emprise actuelle seraient rétablies par des ouvrages supérieurs.

Question de : lesage anne - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/2006
(le MANET)Pourquoi a t-on laissé des maisons se construire en 1997 à 200m du futur passage de l'A12 (tronçon commun) ? Qui incemnisera les habitants ? Les maisons, rue de brocéliande, devront-elles être détruites ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/03/2006
Les emprises de ce projet autoroutier figurent dans tous les documents d'urbanisme de la Région et de la commune de Montigny depuis une trentaine d'années.

L’aménagement prévu à Montigny serait tout d’abord un passage en souterrain (tranchée couverte) entre la fin de l’autoroute A12 actuelle et le futur échangeur avec la voie appelée F12, puis l’autoroute serait enterrée (à ciel ouvert) à une profondeur d’environ moins six mètres par rapport au terrain naturel pour diminuer fortement toutes les nuisances pour les riverains.
Aucune maison du quartier du Manet ne sera détruite.

Question de : DE FREINE Patrick - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/2006
J'ai assisté avec intérêt à la réunion de lancement du 23 mars. J'ai compris que l'objectif de la nouvelle autoroute était, entre autres, de diminuer les nuisances de la RN10 en zone urbaine à forte densité de population (Trappes essentiellement). Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir analysé l'hypothèse d'une autoroute souterraine pour la traversée de Montingy ? Plus généralement, quels sont les moyens mis en oeuvre pour éviter de déplacer le problème des nuisances des habitants de Trappes vers ceux de Montingy ? Les explications de la DDE lors de la soirée ne sont pas assez précis et aucune preuve n'est apportée sur les objectifs (db, pollution) des moyens prévus (autoroute à -6 mètres à ciel ouvert, aménagements paysagers anecdotiques).

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/03/2006
Au droit du quartier des Prés à Montigny, le projet est représenté sur toutes les cartes avec une tranchée couverte, entre la fin de l'autoroute A12 actuelle et l'échangeur prévu avec la voie F12 ; au-delà de ce tronçon, l’A12 serait enterrée à une profondeur de moins six mètres par rapport au niveau du sol, ce profil pouvant être éventuellement surmonté de buttes antibruit supplémentaires, ce qui atténuerait très fortement les nuisances d’un point de vue paysager et sonore.

Le fait de couvrir l’autoroute sur la partie comprise entre le diffuseur avec F12 et le diffuseur avec la RD 36 (représentant un linéaire d’environ 2 km) impliquerait des caractéristiques techniques beaucoup plus importantes, et notamment :

- une emprise plus importante pour prévoir en souterrain des aires de retournement pour les véhicules de secours ;
- des sorties de secours tous les 200 mètres pour les usagers en cas d'accident (obligatoires pour tout ouvrage souterrain supérieur à 300 mètres de long) ;
- des unités de ventilation tous les 500 à 800 mètres, munies de filtres à air (particules) et de filtres acoustiques ;
- un surcoût pour cet ouvrage évalué à environ 180 millions d'euros pour ce tronçon.

Question de : ALLAERT Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 23/03/2006
Quel est l'impact des différents tracés sur l'habitat?
Quel sera l'impact financier sur l'imposition?
Impact sonore sur l'environnement?

Réponse du Maître d'Ouvrage :30/03/2006
De manière générale en milieu urbain, les riverains seraient gênés par les nuisances sonores engendrées par le trafic, percevraient les effets de la coupure spatiale, et pourraient ressentir une augmentation locale de la pollution atmosphérique. Si une des solutions de tracé neuf en milieu urbain était retenue, ces inconvénients seraient pris en compte afin d’étudier les meilleurs traitements pour y remédier : des protections phoniques efficaces seraient prévues et les liaisons seraient rétablies partout où c'est nécessaire.
Dans tous les cas la phase de chantier serait cependant source de nuisances pour les riverains, même si des précautions aux abords des habitations sont à prendre en compte, notamment en ce qui concerne les horaires des travaux et les déviations temporaires de circulation.
En contrepartie, à terme, les conditions de circulation sur la RN10 seraient très nettement améliorées, ce qui permettrait de la transformer en boulevard urbain et soulager ses riverains.

L'impact financier sur l'imposition n'est pas mesurée à ce stade des études ; le budget de l'opération, si une décision est prise, fera l'objet d'une inscription au programme d'investissements routiers de l'Etat.

Question de : bouchicar ayad - LA VERRIERE 78320 - le 23/03/2006
Question:
1/ pour les locatires du quartier du bois de l'étang, EXiste t'il réellement un projet de relogement dans des logements neufs,(en location ou à l'achat (type maisons borloo) si nos tours seraient détruites ?
si oui, ou et à quel tarif ? et abordable pour des familles peu aiséees ?
si non, que proposer pour nous reloger ?
Nous tenons un journal local ou vos réponses seront diffusées.
merci

Réponse du Maître d'Ouvrage :30/03/2006
Les tracés de la famille 2 sont représentés à proximité des tours de la résidence du Bois de l'Etang, mais il n'est pas prévu, à ce stade des études, qu'ils touchent les habitations.
Les tranchées couvertes des tracés 2A et 2A' ont fait l'objet d'études techniques qui sont disponibles dans les locaux de la C.P.D.P. et sur le site internet du débat public ; vous pourrez constater que les tours de votre résidence ne seraient pas détruites.

Question de : bouchicar ayad - LA VERRIERE 78320 - le 23/03/2006
Je suis président d'une association d'habitant de la ville de la Verrière (78320),nous habitons le quartier du bois de l'étang qui est menacé par les tracés de l'A12.Notre question porte sur notre avenir en tant que locataire des tours hlm, ou seront nous relogés si notre quartier est touché ?combien de tours seraient détruites dans vos projets de tracés? vos réponses seront diffusées dans notre journal.Et y a t'il un projet de relogement dans du neuf (par rapport au GPV) ? sI un relogement de ce type existe, nous serions plutot favorable au passage de l'A12 sur notre quartier.
Et pour terminer, pour les propriétaires de pavillons, que prévoit l'état pour les dédommager en cas de destruction et en cas de passage a proximité de l'A12 de leurs foyers. Merci

Réponse du Maître d'Ouvrage :30/03/2006
Les tracés de la famille 2 sont représentés à proximité des tours de la résidence du Bois de l'Etang, mais il n'est pas prévu, à ce stade des études, qu'ils touchent les habitations.
Les tranchées couvertes des tracés 2A et 2A' ont fait l'objet d'études techniques qui sont disponibles dans les locaux de la C.P.D.P. et sur le site internet du débat public ; vous pourrez constater que les tours de votre résidence ne seraient pas détruites.

Dans le cas de destruction de pavillons qui seraient situés sur un tracé retenu, il y aurait expropriation, c'est à dire indemnisation de la part de l'Etat pour les habitants concernés.

Question de : GERBOUIN Pascale - LA VERRIERE 78320 - le 22/03/2006
J'aimerais savoir si les patients et personnels de l'Institut Marcel Rivière, concernés par le tracé 2C' ont été comptabilisés parmi les "habitants" susceptibles d'être affectés, au même titre que les autres riverains de la "coulée verte" où passe ce tracé.
Merci d'avance pour votre réponse.

Réponse du Maître d'Ouvrage :30/03/2006
Quelle que soit la famille de tracé, les études prennent bien en compte l'ensemble de l'environnement urbain, que les populations soient des habitants ou des personnes hospitalisées ou encore des écoliers, etc.
La famille des tracés médians comprend, sur toute la longueur des zones urbaines, une tranchée couverte afin de protéger tous les riverains des nuisances de l'autoroute.

Question de : BERQUELANGE David - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 17/03/2006
Habitant très proche de la fin de l'A12 actuelle, je suis particulièrement intéressé par l'impact de ce projet:
-risque de bruyance augmenté
-dépréciation de mon bien immobilier
-gêne durant les ravaux
-augmentation du trafic.

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/03/2006
Le secteur de votre habitation est relativement éloigné du tracé du prolongement de l'autoroute A12 (de l'ordre de 200 à 300 mètres) ; d'autres quartiers sont situés entre le projet et votre rue, ce qui a un effet d'écran, aussi bien visuel qu'acoustique.

Néanmoins, le tracé à cet endroit de Montigny serait en tout état de cause enterré à 6 mètres de profondeur, ce qui permettrait de toute façon une protection importante pour tous les riverains.

Question de : AUBERT Evelyne - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 21/03/2006
A une question de M. Douchet, le Maitre d'ouvrage répond "une solution en viaduc présente de nombreux effets négatifs comme la propagation du bruit et l'impact sur le paysage urbain". Quels calculs d'impact ont été effectués dans le cas du tracé 3C sur les zones urbanisées du Mesnil Saint Denis ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/03/2006
Aucune étude de propagation du bruit n'a été faite, quelle que soit la famille et le scénario.

Les études de propagation du bruit sont réalisées avec des modèles qui nécessitent des données qui ne sont pas encore disponibles, au stade très en amont de ce projet, avec la précision attendue.

En conséquence, aucune étude fine n'a été réalisée sur le viaduc et notamment le dimensionnement des dispositifs latéraux d'atténuation du bruit qui devraient y être implantés.

Une étude préliminaire d'une solution en viaduc pour le franchissement du vallon du Pommeret avait été réalisée en 1987. Elle fait partie des documents complémentaires au dossier du maître d'ouvrage consultables à la C.P.D.P. et sur son site.

Question de : ARNAU Yves - LA VERRIERE 78320 - le 21/03/2006
Quelles sont les conséquences écologiques sur les riverains, hors tracé 3c?

Réponse du Maître d'Ouvrage :21/03/2006
Hors tracé 3C (famille 4 - Vallon du Pommeret), les familles 1 et 2 sont des tracés principalement urbains et la famille 3 est un tracé à la limite entre urbain et rural.
De manière générale en milieu urbain, les riverains seraient gênés par les nuisances sonores engendrées par le trafic, percevraient les effets de la coupure spatiale, et pourraient ressentir une augmentation locale de la pollution atmosphérique. Si une de ces solutions était retenue, ces inconvénients seraient pris en compte afin d’étudier les meilleurs traitements pour y remédier : des protections phoniques efficaces seraient prévues et les liaisons seraient rétablies partout où c'est nécessaire.
Dans tous les cas la phase de chantier serait cependant source de nuisances pour les riverains, même si des précautions aux abords des habitations sont à prendre en compte, notamment en ce qui concerne les horaires des travaux et les déviations temporaires de circulation.
En contrepartie, à terme, les conditions de circulation sur la RN10 seraient très nettement améliorées.

La famille 1 est une transformation d’une voie déjà existante. Il n’y a pas de consommation d’espace nouveau. Les conséquences écologiques sur les riverains sont à nuancer selon le scénario. En effet, la transformation de la RN 10 en voie express n’apporterait pas de solution satisfaisante en terme de trafic, ni aux problèmes de coupure spatiale ; le scénario A12 sous RN 10 permettrait de réduire de manière significative les nuisances mais la période de travaux, très longue, serait difficile à vivre pour les riverains.

Les familles 2 et 3 constituent des tracés neufs : si des emplacements libres sont en partie utilisables (voie S12 ou "coulée verte" de La Verrière), des démolitions s’avèrent aussi parfois nécessaires (en particulier pour les tracés 2A et 2A'). Pour les riverains, le tracé d’une voie nouvelle constitue incontestablement un bouleversement de leur paysage quotidien, soit par la disparition des espaces constituant aujourd’hui des zones vertes, soit par la modification du bâti existant. Les passages en tranchées couvertes permettent un meilleur traitement paysager.
Pour la famille 2, les milieux naturels potentiellement traversés sont limités (bosquets). Ces bosquets constituent des refuges pour les espèces ; ils ne sont toutefois pas répertoriés dans les inventaires de zones d’intérêt écologique. La dégradation de ces milieux se traduit pour les riverains par un manque à gagner en zones de calme.
La famille 3 peut potentiellement perturber le fonctionnement écologique du bois de la Villedieu et de l’étang des Noës, inventorié comme zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

Question de : BELOT José - MAUREPAS 78310 - le 20/03/2006
Pour chacune des quatre famimlles de projets, y a-t-il un impact sur la D13 (entre auchan et le bois) et si oui, lequel et dans quel délai?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/03/2006
Au stade de l'avancement des études pour le prolongement de l'autoroute A12, il n'est pas encore possible de donner avec de grandes précisions les caractéristiques détaillées des tracés et de leurs abords. Les franchissements des différentes voies seront étudiés précisément dès qu'un tracé sera défini. Pour la RD 13, comme pour toutes les voies touchées par le projet, les dessertes seront rétablies conformément aux besoins pour les habitations et activités. Quant aux délais, ils seront les mêmes que ceux de la construction de l'autoroute (à partir de 2015) ; en cas de besoin, pendant les périodes de chantier, des déviations provisoires pourraient être mises en place.

Question de : BAUDOIN JEAN-LOUIS - LE MESNIL SAINT DENIS 78 320 - le 20/03/2006
Bonjour
Dans le document « Etude de faisabilité. Tranchée couverte de Mesnil-Saint-Denis. Prolongement de l’A12 (variante 2D) » en page 10 on peut s’apercevoir que le tracé de l’A12 est juste en limite voire sur la rue de la Commanderie compte tenu du rayon de courbure du tracé .
Quel est le devenir de cette rue ?
Merci pour votre réponse.
Cordialement JL.Baudoin Président de MOUV.E.S

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/03/2006
La page que vous mentionnez à propos de l'étude de faisabilité de la tranchée couverte de la variante 2D au Mesnil Saint Denis est celle de la représentation du phasage engisageable des travaux ; elle n'a pas la précision du tracé lui-même : la couleur montre la phase considérée et non l'emprise des travaux, ce qui pourrait en effet laisser penser que la rue de la Commanderie serait touchée, mais tel n'est pas le cas, comme vous pourrez le constater sur les plans consultables dans les locaux de la C.P.D.P.