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Voici les questions posées par le public.

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Thème sélectionné : 3.2 Projets urbains

Question de : GAILLARD Sabine - montigny le bretonneux 78180 - le 20/06/2006
Merci de nous indiquer si des directives européennes n'appuieraient pas la réalisation d'un projet A12

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/07/2006
La réalisation du projet de prolongement de l'A12, sur une quinzaine de kilomètres, n'est pas du niveau des projets européens. Il s'agit d'un projet régional porté par l'Etat français. En revanche, certaines directives européennes, notamment en matière de protection de l'environnement, s'appliquent bien entendu pour toute réalisation : par exemple, la nouvelle délimitation des zones Natura 2000, de niveau européen, touche le projet puisqu'il y a des secteurs clairement identifiés dans la zone d'étude du prolongement de l'A12. Les conséquences seront des mesures strictes de protection supplémentaires à prendre en compte dans le cadre du projet et à financer par le maître d'ouvrage.

Question de : LOCHON Dominique - ELANCOURT 78990 - le 19/06/2006
Il est rarement fait état des "projets urbains" susceptibles d'avoir un impact sur la décision finale en matière de tracé. Plusieurs communes riveraines ont pourtant des projets : Trappes et La Verrière avec leur GPV, Elancourt avec la ZAC des Préaux Nord, la ZAC des Bécannes à la Verrière... ou l'OIN de Massy-Saclay. Peut-on avoir une idée de leur devenir au niveau des territoires ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/07/2006
Les études de trafic ont été réalisées par le maître d'ouvrage en fonction de la connaissance qu'il pouvait avoir sur les différents projets que vous mentionnez. Ces projets urbains étant entièrement de la responsabilité des collectivités locales, elles seules pourraient donner des indications plus précises sur leur évolution et leur impact au niveau des territoires. Le débat public du prolongement de l'A12 n'a semble-t-il pas été l'occasion, pour ces collectivités, de les exposer, alors que le maître d'ouvrage souhaitait que ce débat soit le lieu d'une discussion plus large sur l'aménagement du territoire, dont l'infrastructure projetée est un des éléments support.

Question de : ARTAUD Jean-Pierre - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 12/06/2006
Bonjour,

Pour les riverains immédiats de la RN10, quelle est, dans votre étude, la moins value que vous appliquez aux terrains bâtis due aux nuisances du trafic routier ?

Par exemple, terrain bâti avec environnement classique : valeur = 100, terrain bâti en bordure de la RN10 actuelle : valeur = 60.

Quelles valeurs prendraient ces coefficients dans les 2 scénarios de la famille 1 ?

Merci pour une réponse détaillée et argumentée.

Dans vos études pour les 2 scénarios de la famille 1,

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
Les évaluation foncières ne sont pas réalisées par le maître d'ouvrage (services de l’Equipement), mais par le service des domaines (services fiscaux). En cas de besoin d'acquisitions foncières (expropriations) au moment des études de projet, c'est à dire lorsque les études seront suffisamment avancées pour préparer l'enquête publique, c'est ce service qui effectuera cette évaluation.

Question de : JOST Stéphane - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 05/06/2006
Quelles sont les dispositions constructives prévues pour chacune des familles de tracés entre les dépôts hydrocarbures de Coignières et les Essarts le Roi, notamment à hauteur et proximité des LEVIS ST NOM ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
A proximité de la zone des Marais de Coignières et de la commune de Lévis Saint Nom le tracé passerait en déblai, c’est à dire une autoroute enterrée par rapport au niveau du sol, les talus permettant une bonne protection des habitants les plus proches.
Le maître d’ouvrage ne peut dire pour cette portion quelle serait la profondeur exacte du projet car les études seront plus avancées après une décision du Ministre des Transports.

Question de : BARTER Peter - SAINT LAMBERT DES BOIS 78470 - le 05/06/2006
Si l'itinéraire par le Vallon du Pommeret était retenu, est-ce que le maitre d'ouvrage créerait des lieux de promenade et de détente par les transits exclus du site pendant la durée du chantier

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Conformément à la loi, tous les cheminements supprimés ou interrompus du fait d’un chantier devront être rétablis. En l’occurrence, le GR11 en particulier, qui traverse le vallon du Pommeret, serait reconstitué si des travaux de construction d’un viaduc était décidé à cet endroit. A priori il pourrait sans difficulté être déplacé pendant et après les travaux, compte tenu du site et de son environnement.

Question de : COTTAVOZ Laurence - LA VERRIERE 78320 - le 05/06/2006
Sur le tracé 2A, pendant la durée des travaux, si les pavillons ne sont pas expropriés, qu'est-il prévu ??? les jardins ??? puisque nous ne verrons plus le soleil pendant 5 ans, avez vous prévu des tags de soleil et de palmiers sur les palissades bordant les pavillons.

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/06/2006
Dans le cas où le tracé 2A serait retenu et s’il n’y a pas d’expropriation, il pourrait y avoir sur certaines parcelles des mesures d’occupation temporaire pour les besoins du chantier. Ces mesures s’accompagnent de dédommagements pour le propriétaire calculés par le service des domaines.
De plus le maître d’ouvrage ainsi que le maître d’œuvre ont le devoir de remettre en l’état les parcelles occupés lors de la phase des travaux.

Question de : PAGEL Maurice - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 24/05/2006
Tracé RN10 en route express :
Sur les plans : à Coignières, on peut voir des batiments "prévus démolition" au bord de la RN 10.
Aux Essarts le Roi, aucun batiment ne serait démoli.
Or, dans l'un et l'autre des cas, les distances par rapport au bord de la RN 10 sont à peu près les mêmes. Est-ce qu'il n'y a pas un oubli ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
Les études n'ont pas été réalisées dans un temps suffisant pour donner tous les détails.
Cependant on peut préciser que les éventuelles démolitions de bâtiments ne sont pas obligatoirement liées à la distance par rapport au bord de la chaussée, mais peuvent l'être par des besoins de desserte particulière. En l'occurrence, le secteur de la RN 10 aux Essarts le Roi a déjà une structure proche d'une route express, ce qui pourrait éventuellement permettre d'éviter des expropriations d'habitations ; seules les études détaillées ultérieures, dans le cas d’une décision sur ce scénario, pourraient données des éléments plus précis.

Question de : LEPOULTIER Joëlle - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 23/05/2006
L'échangeur du tracé par le Pommeret pénaliserait lourdement la population du quartier du Bois de l'Etang, plus que ne la pénalise actuellement la N10. D'autre part, l'accès au bois, lui serait interdit; et l'impact des voies desservant l'échangeur non défini. Qu'est il prévu pour ne pas isoler ce quartier sensible ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
Aucun accès ne sera interdit par rapport à une situation actuelle ; lors des études détaillées, notamment sur les échangeurs, mais aussi tout au long du tracé qui sera retenu, les dessertes actuellement assurées, y compris pour les promeneurs, cyclistes,… seront intégrées dans les études afin d'être rétablies. Ces études détaillées seront réalisées en concertation avec les collectivités concernées et feront l'objet d'un dialogue cntinu afin de prendre en compte tous les besoins, tout en limitant au maximum les nuisances pour les riverains.
Ces études détaillées seront ensuite soumises de nouveau au public lors d'une enquête publique, où chacun pourra encore s'exprimer, afin d'améliorer encore, si c'est possible, le projet.

Question de : BAUDOIN JEAN-LOUIS - LE MESNIL SAINT DENIS 78 320 - le 23/05/2006
Est-il vrai qu'il existe un projet d'aménagement des parkings de la gare de La Verriere qui viserait à réduire le nombre de place disponible ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006
Dans le Plan Local des Déplacements de la CASQY, approuvé en 2003 après enquête publique, un des enjeux identifié pour inciter au report de l’automobile vers les modes alternatifs est la gestion de l’offre en stationnement. L’une des actions récemment réalisée est l’homogénéisation des tarifs des 3 parcs de stationnement de rabattement (PSR) de St Quentin en Yvelines et il est prévu à court terme la mise en place d’un jalonnement dynamique en amont de ces parcs, affichant le nombre de places disponibles, afin de guider et orienter les automobilistes. Il est également envisagé, à moyen terme, l’extension de l’homogénéisation des tarifs et du jalonnement dynamique aux parcs de rabattement des deux autres gares de Trappes et de La Verrière sur les PSR en structure qui seraient réalisés.

L’élaboration d’une politique de stationnement, définissant l’offre et la tarification, résulte d’une analyse globale de l’offre existante et des usages, et s’étudie à une échelle intercommunale. Autour des gares, les parcs relais doivent être attractifs pour promouvoir l’usage des transports collectifs avec des trajets combinés voiture+TC ; ils ne doivent cependant pas favoriser le transfert modal d’un bus de rabattement vers la voiture. Le stationnement payant est un outil pouvant être utilisé pour libérer l’espace de stationnement autour des gares au profit des seuls automobilistes utilisant les transports collectifs.

Question de : AUBERT Monique - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 14/05/2006
Lors de la réunion du 9 mai le Maire de Trappes a fait état d'une première "saignée" en 1953 envers la ville qu'il dirige par la réalisation de l'actuelle RN 10. Combien de permis de construire ont-ils été accordés dans la zone des 200 m autour de la RN depuis cette réalisation ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Il est difficile pour le maître d’ouvrage de faire le recensement des permis de construire accordés depuis 1953 à Trappes, dans une bande de 200 mètres de part et d’autre de la RN10 dans le délai qui sépare de la fin du débat public. Il faudrait en effet exploiter des archives, ce qui demande un travail important.

Les informations qui suivent devraient répondre à l’esprit de votre interrogation :

- Il faut tout d’abord rappeler qu’un gestionnaire de voirie, en l'occurrence l’Etat pour la RN 10, ne peut s’opposer à un projet d’urbanisation, aux motifs d’inconvénients pour le bon fonctionnement de la voie, que dans le cas d’accès directs sur cette voie
- Toutes les urbanisations dans la zone d’étude contribuent depuis 1953 à l’augmentation de la circulation sur la RN 10.
- La zone d’activités dite Immoparc à Trappes a été réalisée avec l’obligation de construire une voie latérale d’accès et de sortie sur la RN 10 ; elle est située sur une section qui ne présente pas les mêmes problèmes que ceux rencontrés dans la traversée urbaine de Trappes entre les RD 912 et RD 23.

Question de : Billiou yvon - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 12/04/2006
Aucune indication sur les projets locaux, j’ai l’impression que l’on nous cache la vérité. Beaucoup de municipalités ont prévu des projets au bord du future autoroute
Pouvez vous nous lister tous les projets?

Réponse du Maître d'Ouvrage :04/05/2006
Le débat public permet d'abord de recueillir des points de vue qui vont éclairer le maître d'ouvrage sur l'opportunité du projet, puis en traitant du rôle de l'A12 dans le développement économique, le maître d'ouvrage souhaite que le point de vue des collectivités s'exprime sur leurs projets locaux, au service desquels le projet peut contribuer.
Le débat public est donc l'occasion, pour le maître d’ouvrage comme pour vous-même, d’être à l’écoute des demandes et des projets locaux. Il souhaite en effet mettre en perspective, entre autres, le thème d'un projet au service du territoire : confronter le projet du maître d'ouvrage aux projets locaux.
Il appartient donc aux collectivités elles-mêmes de répondre plus précisément à votre question sur la liste des projets des municipalités.

Question de : BARRET Alain - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 07/04/2006
Est-ce que les simulations, il y a 30 ans, avaient prévu l'émergence d'une agglomération nouvelle de 300.000 voire 400.000 habitants 30 ans ou 40 ans plus tard ?
Si Non est-ce qu'on peut encore faire confiance dans les modèles qui se sont loupés à ce point. Pourquoi les utilise-t-on encore ? Si Oui, alors pourquoi a-t-on laissé grandir la ville sans contrôle ou régulation ? En oubliant qu'une telle agglomération aurait beaucoup mieux vécu et beaucoup mieux respiré si elle avait été entourée d'un périphérique de ceinture au lieu d'être coupée en deux puis maintenant en trois par des réseaux de communications incongrus source de nuisances sonores ou de pollution, à n'en plus finir. Que penser des nouvelles données tels que le prix du pétrole, les risques SEVESO. Ont-elles été intégrées.

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Les simulations d'il y a 30 ans n'ont probablement pas prévu l'émergence d'une agglomération nouvelle aussi importante que vous l'indiquez, et cette prévision n'a effectivement pas vu le jour : l'agglomération de Saint Quentin en Yvelines ne dépasse pas 141000 habitants.

En ce qui concerne le modèle de trafic utilisé, nous vous proposons de vous reporter au chapitre qui explique son fonctionnement dans l'étude de trafic mise à votre disposition dans les locaux de la CPDP et sur le site internet du débat public à l'adresse suivante : www.debatpublic-a12.org/docs/pdf/etudes/dreif_janv2006/tome2/presentation_du_modele_daffectation.pdf

Sur les nouvelles données et la façon de les prendre en compte, vous pouvez utilement vous référer au verbatim de la réunion du 25 avril au cours de laquelle les auteurs de l'étude de trafic se sont exprimés sur ce thème

Question de : BOUGEAULT Jérôme - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006
Si l'A12 est reéalisée, qu'adviendra-t-il des quartiers PRISONNIERS CERNES par la RN10 et l'A12 : La Verrière, Le Mesnil, Le centre Jean-Jaurès et Jean Macé à Trappes, hors-mis les échangeurs routiers, quels seront les moyens échapatoirs pour les habitants, il est si difficile de traverser la RN10, comment ferons-nous lorsque l'A12 nous ISOLERA COMPLETEMENT ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Même s’il est compréhensible que des inquiétudes puissent être exprimées à propos d’un projet autoroutier, il ne nous semble pas justifié d’utilise des termes aussi excessifs. Tous les moyens possibles à mettre en œuvre seront utilisés par la maîtrise d’ouvrage pour supprimer, réduire ou compenser les effets néfastes du projet, étant entendu que si le projet est déclaré d’utilité publique par le Conseil d’Etat, c’est qu’il aura été jugé globalement positif d’un point de vue économique et social dans l’intérêt général.
En ce qui concerne les circulations des différents quartiers, tous les rétablissements seront effectués, aucun quartier ne sera enclavé. Pendant la période des travaux, la plus délicate de ce point de vue, une concertation sera effectuée entre le maître d’ouvrage et les collectivités et riverains concernés afin d’assurer ces circulations dans les meilleures conditions possibles ; si des déviations temporaires se révèlent nécessaires, elles seraient limitées au maximum dans le temps.

Question de : Billiou yvon - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 06/04/2006
Pourquoi avoir construit depuis 30 ans de nombreuses habitations près de la N10 ?
Pourquoi continuer aujourd'hui de construire à Coignières à moins de 100 m de la N10 ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Les documents d’urbanisme d’il y a trente ans prévoyaient le prolongement de l’autoroute A12 et un soulagement de la circulation sur la RN 10.
Quant aux projets de construction connus du maître d’ouvrage à Coignières, il s’agit de projets commerciaux, en remplacement de commerces existants, pour lesquels l’Etat n’accorde un avis qu' en qualité de gestionnaire de la RN 10, s'il y a un accès direct.
En effet, c'est la commune qui est compétente pour les projets d'urbanisme et qui instruit et délivre les permis de construire.
Ces principes s'appliquent à toutes les communes .

Question de : RUIZ Philippe - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 06/04/2006
Les habitants des communes du parc naturel régional ont fait un choix en s'installant dans ce type de commune, qui est lourd de conséquences ( financières, cadre de vie, aménagements réduits, ... ) pour vivre dans un secteur qui limite l'urbanisation : ce projet est-il possible sans sortir les communes du parc ? Dans quelles conditions ? Comment ( ne pas ) prendre en compte les modifications très sensibles que cela occasione ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
Les communes du Mesnil Saint Denis et de Lévis Saint Nom font intégralement partie du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse et sont, à ce titre, concernées par la plupart des tracés du prolongement de l’A12, qui traversent la partie Nord du PNR (sauf la famille 1 ; cf. carte générale de la page 47 du dossier du maître d'ouvrage, que vous pouvez vous procurer auprès de la CPDP ou télécharger sur le site internet du débat public).
On peut préciser plusieurs choses :
- ce tracé existait dans les documents d'urbanisme bien avant la création du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse ;
- la présence d'un projet autoroutier n'est juridiquement pas incompatible avec un PNR : il existe en France plusieurs parcs naturels régionaux traversés par des autoroutes ; l'important dans ce cas est de faire un travail approfondi sur l'insertion la meilleure possible du projet dans son site; ce qui est bien dans l'intention du maître d'ouvrage si une décision est prise sur un des tracés concernés ;
- l'urbanisation est de la responsabilité des collectivités locales elles-mêmes ; si donc les communes ne souhaitent pas d'extension de l'urbanisation, elles disposent des moyens utiles à cette limitation.

Question de : NOBECOURT  - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 05/04/2006
Comment se fait-il qu'il n'y ai pas de coordination intracommunal avec un projet cohérent pour l'A12 ? ( respect des riverains, respect écologique... )
Ne faudrait-il pas penser à améliorer la circulation en allant jusqu'à Ablis. Le projet A12 sera vétuste d'ici peu.

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/04/2006
Le débat public est l’occasion, pour le maître d’ouvrage, d’être à l’écoute des demandes et des projets locaux. La coordination dont vous parlez dans la formulation de votre question a été initiée dès le début des études de ce projet de prolongement de l’autoroute A12, par de nombreuses réunions de concertation et l’examen de propositions de tracés venant des associations et des communes. C’est notamment le cas des familles 1 – transformation de la RN10 et 2 – jumelage avec la voie ferrée.

L’amélioration de la circulation jusqu’à Ablis interviendra dans les prochains mois. En effet, le chantier de mise à 2 fois 2 voies de la RN 10 entre Rambouillet et Ablis démarrera à l’été 2006 pour une durée de deux ans et la mise à 2 fois 2 voies de la déviation de Rambouillet doit faire l’objet d’une enquête préalable à la déclaration d’utilité publique au second semestre 2006 en vue de travaux à partir de 2008.

Question de : MOUTON Didier - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 03/04/2006
Quel est l'impact du tracé, commun aux familles 2, 3 et 4 passant par Montigny le Bretonneux, sur la valeur des biens immobiliers riverains ? Quelles sont les mesures compensatoires prévues ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006
L’amélioration de la desserte de Montigny-le-Bretonneux par le projet, qui contribuerait à l’attractivité de cette commune pour les emplois, au cœur de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et dans le probable périmètre de l’opération d’intérêt national, ne peut qu’être favorable à une augmentation du foncier sur cette commune.
Le maître d’ouvrage rappelle que les mesures de protection contre le bruit et les nuisances seraient encore précisées et affinées dans les études ultérieures, si la décision de réaliser le prolongement de A12 par le tronçon commun aux familles 2, 3 ou 4 était prise à l’issue du débat public.
L’emprise du prolongement de A12 étant prévue depuis l’origine dans les documents d’urbanisme avec ces largeurs suffisantes pour y insérer le projet, aucune mesure d’expropriation n’est prévue à ce stade.

Question de : JOST Stéphane - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 31/03/2006
Prolongement d'A12 est un projet de longue date. Au delà de l'opportunité même de ce projet, et dans une région riche en milieux naturels, alors même que les différents tracés ne sont pas touchés :
>> Comment comprendre que les aménagements actuellement en cours de réalisation sur la RN 10 aient pu être financé sans craindre que le choix éventuel de la famille 1 ( tracé urbain ) soit de fait impossible ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
Vous réagissez sur le fait que le projet de requalification de la RN 10, en cours d'études, n'est pas compatible avec les scénarios de la famille 1.
Le projet de requalification, inscrit au contrat de plan 2000-2006 pour un montant de 25 M€, montant qui ne couvre pas l'ensemble des besoins (estimés à 80 M€ dont 50 M€ pour la couverture urbaine de Trappes), prévoit la dénivellation des carrefours avec la RD 912 et la RD 23, pour un flux secondaire.
Or les scénarios de transformation de la RN 10 requièrent la dénivellation de celle-ci sur ces deux carrefours.
Toutefois, les travaux ne sont pas engagés et cette opération de requalification est au stade de la concertation avec les collectivités.
En conséquence, tout reste possible, quelle que soit la décision du ministre à l'issue du bilan du débat public :
- si la décision est de ne rien faire pour A12, l'opération de requalification suivra son cours puisqu'elle est financée au CPER 2000-2006 et qu'un accord de financement est arrêté pour le complément ;
- si la décision est de prolonger A12 en dehors des emprises de la RN 10, celle-ci sera requalifiée selon le même programme en opération d'attente, avant une requalification totale après mise en service de A12 ;
- si la décision est de prolonger A12 par transformation de la RN 10, les aménagements en traversée de Trappes seront conservés dans leurs principes : couverture urbaine, dénivellation des carrefours, selon des caractéristiques différentes et pouvant constituer une phase fonctionnelle prioritaire du projet.

Question de : LE STRAT Claude - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/03/2006
Dans l'hypothèse d'un prolongement de A12 par Montigny, l'augmentation du trafic sur CD 36 et sur F12 à l'horizon 2020 a-t-elle été étudiée ? Existe-t-il des garanties ou des précautions prises par le projet pour que ces deux voies ne ressemblent pas dans le futur à la RN 10 de 2006 ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/04/2006
Le prolongement de l'autoroute A12 n'induit pas la nécessité de modifier les caractéristiques actuelles de la RD 36 et de F12 dans les Yvelines.
Le conseil général de l'Essonne envisage de porter à 4 voies la RD 36 dans son département dans le cadre des projets d'urbanisation sur le plateau de Saclay.

Question de : BARDEL Michel - MAUREPAS 78310 - le 31/03/2006
Il a été question, il y a quelques années, de créer un aéroport de PARIS dans le sud-ouest de la région. Le projet est-il irréversiblement abandonné, ou bien faut-il prévoir des moyens d'accès supplémentaires à l'horizon de 20 ou 30 ans ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
En 1994-1995, une mission a été créée par le ministre de l'Equipement pour l'étude de la desserte aéroportuaire du grand bassin parisien. Le rapport de cette mission concluait, outre sur la nécessité de développer de nouvelles pistes sur l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle et de mettre à l'étude un processus de desserrement sur d'autres aéroports de Paris et de Province dans une perspective intermodale, la réservation d'un site pour le besoin éventuel d'une nouvelle plate-forme. Le rapport proposait de retenir le site de Beauvilliers, en Eure et Loir.
Une enquête publique menée en 1996 a conclu en faveur du projet de construction de deux nouvelles pistes sur Paris-Charles de Gaulle.
Une nouvelle concertation a été menée au cours de l'été 1997, à l'issue de laquelle il a d'une part été décidé de mette en œuvre différentes mesures destinées à améliorer la qualité de l'environnement sonore autour de l'aéroport CDG accompagnant la création des deux pistes supplémentaires, et d'autre part l'arrêt des études relatives au projet de troisième aéroport.
En 2000-2001, les schémas de services collectifs de transports estimant que l'offre aéroportuaire du bassin parisien serait insuffisante dans 20 ans, le gouvernement a engagé un débat public devant éclairer le choix d'un site aéroportuaire international. A l'issue du débat, le site retenu était à proximité de Chaulnes.
Cette décision a été annulée en 2002, après une concertation, au profit de la mise en œuvre d'un dispositif global pour un développement durable des aéroports parisiens, et notamment une recherche de synergies entre le transport aérien et le transport ferroviaire à grande vitesse et le développement d'une desserte aéroportuaire équilibrée du territoire national s'appuyant sur des aéroports régionaux.

Question de : FONTAINE Luc - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 30/03/2006
Le maitre d'ouvrage nous montre des cartes basées sur des études d'évolution démographique, urbaine, trafic, etc... datant de 1999 et 1994.
Depuis ces dates les prix de l'immobilier ont flambé, entrainant, notamment pour les foyers les plus jeunes, la nécessité de se loger beaucoup plus loin ( 28-27 par ex ). Cette évolution a t elle fait l'objet d'études récentes ? Si oui, quelles en sont les conclusions.

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Les études du maître d'ouvrage pour établir ses prévisions de trafic font une analyse de la demande de déplacements à l'horizon 2020 qui tient compte des évolutions attendues de variations de populations par bassins de vie, entre aujourd'hui et cet horizon 2020.
Ces études font l'objet d'un document du maître d'ouvrage consultable au siège de la CPDP ou téléchargeable sur son site à l'adresse :
http://www.debatpublic-a12.org/docs/pdf/etudes/dreif_janv2006/tome2/scenario_de_demande.pdf

Ces évolutions de la localisation des logements, des emplois et de la structure démographique sont appréhendés globalement et de manière macroscopique.
Les effets de l'augmentation récente de l'immobilier sur le logement des jeunes ménages, et plus précisément les conséquences sur la structure des déplacements, ne sont pas individualisés dans les études précitées.

Question de : Burel Jean-Pierre - VOISINS LE BRETONNEUX 78960 - le 27/03/2006
La documentation du projet "Prolongement de l'A12" montre clairement les problèmes qu'il espère résoudre, mais ne dégage aucune composante de dynamique économique et sociale. Il n'est nulle part mentionné quelles seront les retombées sur l'accroissement de l'urbanisation des communes environnantes et des activités commerciales et industrielles. Est-ce que cette étude a essayé de quantifier ces retombées en termes de logements et d'installations d'entreprises nouveaux. Sinon, il me semble que cette étude se borne à comparer des tracés entre eux dans un seul souci d'amélioration du traffic routier, ce qui est louable certes, mais largement insuffisant. Un peu plus d'ambition serait , à mon avis, nécessaire à ce projet qui va pourtant détruire de nombreux hectares de champs et de verdure.
Une réponse de votre part m'obligerait.

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/04/2006
Votre question renvoie au thème de l'interaction entre une autoroute et le développement économique et urbain du territoire.
Il s'agit d'un thème extrêmement complexe, qui fait l'objet depuis plus de trente ans de nombreux travaux sans que les connaissances sur le sujet soient aujourd'hui considérées comme suffisantes.
De nombreux dispositifs d'observations ont été mis en place à la suite de réalisations de grandes infrastructures routières, nourris également des bilans prévus par la loi d'orientation des transports intérieurs (LOTI).
On peut simplement dire que certains grands types d'effets se mesurent, loin d'être systématiques et largement conditionnées par les potentialités des territoires eux-mêmes et des stratégies d'acteurs.
Dans son dossier, le maître d'ouvrage a simplement mis en perspective les potentialités de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui devraient être renforcées par la création d'une Opération d'Intérêt National sur le plateau de Saclay, devant accueillir des pôles de compétitivité.
La réunion publique du 2 mai sur le thème " réseau de transport et développement économique" devrait permettre aux acteurs du territoire de s'exprimer sur les stratégies locales qui s'appuient sur la desserte routière et ce qui est présenté par le maître d'ouvrage comme une complémentarité : le développement des transports en commun de proximité et la restauration d'un cadre de vie attractif le long de la RN 10.


Question de : BARBOT Michel - ELANCOURT 78990 - le 16/03/2006
La commune de Trappes est déjà "coupée en 2" par la densité de la circulation sur la nationale, souhaite-t-on accentuer cette fracture afin de sinistrer entièrement cette commune?

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/03/2006
Votre question porte sur les nuisances occasionnées par la RN 10 au droit de Trappes et les éventuelles conséquences du projet A12.

D'une part, le prolongement de l’autoroute A12 (en tracé neuf) permettrait de détourner le trafic de transit ainsi qu’une partie du trafic d’échange, ce qui équivaut à réduire le trafic, sur la RN 10, d’environ 50%.

D’autre part, en complément du prolongement de l'autoroute A12 la requalification de la RN 10 est prévue au Contrat de Plan État-Région. Cette requalification prévoit un passage en souterrain de la RN 10 à Trappes, entre les deux routes départementales (RD 912 et RD 23), d’une longueur de 280 mètres avec des aménagements en surface. Ces aménagements permettront une meilleure homogénéité entre les quartiers de Trappes, actuellement coupés par la RN 10 et surtout de diminuer considérablement les nuisances dues au trafic actuel.