Question de : BARTER Peter - SAINT LAMBERT DES BOIS 78470 - le 05/06/2006Avez-vous envisagé une solution de feroutage pour maintenir la circulation de la RN10 pendant le chantier ( potatif ) de l'A12 ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006Les solutions de ferroutage entraînant des aménagements très lourds, il n’est pas envisagé de construire une telle plateforme pour la durée d’un chantier, même long (cas de la famille 1). Les "autoroutes ferroviaires" se développent depuis ces dernières années (notons en particulier la ligne Paris-Irun (810 km, mise en service prévue fin 2007). Elles présentent des avantages importants, essentiellement pour les transporteurs eux-mêmes. En revanche, la réduction du trafic routier reste relativement faible : 80 % du transport routier de marchandises s'effectuent sur des distances inférieures à 150 km. Les autoroutes ferroviaires sont pertinentes et viables économiquement sur des distances de plus de 650 km. On ne peut donc pas espérer que le rail puisse réellement remplacer la route pour le transport de marchandises.
Question de : CHAPUIS Claude - SAINT LAMBERT DES BOIS - le 01/06/2006Les experts présents pourraient-ils nous dire s'il faut ignorer les menaces des années à venir en particulier l'effet de serre et le renchérissement du pétrole. Peuvent-ils penser que l'amélioration impérative des transports en commun n'aura aucun effet sur le trafic de facon sensible. A l'échéance de la mise en service du prolongement de l'A12 et des années futures ces points me semblent fortement minimisés.
Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006Le maître d’ouvrage a cité le document « Prospective Transports 2050 » comme référence sur la question de l’évolution du trafic automobile. Le développement des énergies alternatives et des moteurs propres, dont le développement et la réalisation seraient rendus rentables par un prix élevé du pétrole, constituent des alternatives crédibles. La modification des comportements et des mesures fiscales pourraient alors compléter ces développement technologiques pour permettre à la France de respecter ses engagements sur la réduction des gaz à effet de serre dans le domaine des transports. L'A12 fait partie des projets routiers prioritaires dans un contexte qui dès à présent donne une priorité aux transports en commun. Lire à ce sujet les dernières décisions du Comité Interministériel d’Aménagement et de Compétitivité des Territoires (C.I.A.C.T.) pour les futurs contrats de projet qui prennent la suite des contrats de plan.
Question de : HOSLIN Dominique - GUYANCOURT 78280 - le 13/04/2006Y a-t-il des impacts à prévoir sur le trafic SNCF dans el cas d'une solution de jumelage avec la voie férrée?
Réponse du Maître d'Ouvrage :04/05/2006Le maître d’ouvrage s’est rapproché de la S.N.C.F. et de R.F.F. pour évaluer les contraintes techniques liées à la réalisation du tracé 2A’, qui franchit deux fois en tranchée couverte les voies ferrées. Ce scénario est en effet, dans la famille 2 « jumelage avec la voie ferrée », celui qui poserait des problèmes vis-à-vis du trafic ferroviaire. (Le scénario 2A porte sur un tracé dont l’emprise routière est jumelée avec l’emprise ferroviaire, au sud de celle-ci : il n’ y a donc pas de problèmes vis-à-vis du trafic S.N.C.F.). L’étude de faisabilité technique du franchissement des voies ferrées du tracé 2A’, sans perturbation du trafic S.N.C.F. fait l’objet d’un document du maître d’ouvrage déposé à la C.P.D.P. et consultable sur son site : http://www.debatpublic-a12.org/documents/faisabilite_tech_voiesferrees.html Les conclusions de cette étude mettent en évidence une extrême complexité de la solution technique de franchissement sans interruption de trafic ferroviaire ou dégradation du niveau de service. Cette solution est par conséquent coûteuse et très délicate à mettre en œuvre.
Question de : FROMHEIM Claudine - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 08/04/2006Bonjour ! N'y a--il pas eu de réflexion sur une solution fer-routage car quand le projet aboutira, le carburant sera encore plus cher, le projet encore plus difficile à "amortir" et l'environnement davantage dégradé. Bien cordialement, Claudine Fromheim
Réponse du Maître d'Ouvrage :04/05/2006La question du ferroutage fait bien partie des préoccupations du maître d'ouvrage, et le ministère de l'équipement et des transports l'a intégrée dans sa politique nationale de développement de nouveaux modes de tranports alternatifs à la route. Si le prolongement de A12 était réalisé, il y aurait 7500 poids lourds par jour au niveau de Trappes. La part du trafic de transit à l'Ile-de-France sur ce prolongement serait quant à elle très limitée : elle est estimée à moins de 15 % du trafic à l'horizon 2020 à l'heure de pointe du soir, et seule une partie de ce trafic serait du transport de marchandises (poids lourds), ce qui explique que même la mise en place d'une plate-forme de ferroutage au lieu du prolongement de l'A12 ne suffirait pas à diminuer de façon notable la saturation prévisible de la RN 10.
Question de : BARBOT Michel - Elancourt 78990 - le 31/03/2006En 2020 envisage-t-on en plus des transports en commun des voiturettes 1 ou 2 places à des tarifs intéressants ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :14/04/2006Votre question est intéressante. Nous en avons reçu d'autres, sur le même registre de l'innovation et de la diversification de l'offre de transport en mode individuel routier. La question que vous posez s'adresserait plutôt aux constructeurs automobiles. Un début de réponse est toutefois apporté par le relatif succès de voitures compactes et l'offre de tous les constructeurs, sur leurs catalogues, de voitures dites urbaines, compactes et à deux places. L'encouragement du développement de ce type de voitures économes en taille et consommation peut se faire de différentes manières : L'Etat apporte des aides à la recherche pour de nouvelles motorisations et développement de nouveaux carburants ; il pourrait aussi agir par le biais de la fiscalité par des systèmes de prime ou de remises de taxes aux acheteurs mais ce type de mesure doit repecter des principes d'égalité des constructeurs devant la concurrence. Les collectivités, qui aménagent les voiries locales et réglementent la police de la circulation, peuvent aussi agir. En fait, les intentions actuelles portent sur la dissuasion d'utilisation des véhicules particulièrement encombrants en centre-villes. A noter que Saint-Quentin-en-Yvelines avait fait l'objet entre octobre 1997 et juillet 1999 d'une expérimentation nationale sur une location en libre-service de véhicules électriques de petite taille (PRAXITELE) dont l'évaluation a montré la validité du concept, en raison de le l'usage qui en a été fait comme complément des TC et substitut à la voiture particulière, mais dont la faisabilité à grande échelle n' a pu ête démontrée en termes économiques. Votre suggestion, au sens large, reste donc entièrement d'actualité et l' Etat, ministère des transports, est attentif à des initiatives du secteur automobile.
Question de : NIVELET Bernard - MAUREPAS 78310 - le 31/03/2006Quels sont les actions de Saint Quentin en Yvelines pour la promotion et la mise en place du covoiturage sur les itinéraires logement-travail ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :12/04/2006La question que vous posez ne s'adresse pas au maître d'ouvrage, le ministère de l'Equipement et des transports, mais à la communauté d'agglomération de Saint-Quentin en Yvelines (CASQY), de laquelle nous vous suggérons de vous rapprocher. Un élément de réponse peut vous être apporté par la connaissance que nous avons d'une réflexion d'ensemble de la CASQY sous forme d'un Plan Local de Déplacements (PLD), qui comprend un certain nombre de mesures en cours ou à venir pour améliorer les déplacements dans l'agglomération.
Question de : MARQUET genevieve - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 29/03/2006Vous dites que les problèmes de circulation seraient amoindris par les moyens de transport alternatif MAIS Pourquoi les parkings sont payants autour des gares ? Pourquoi ne peut on pas fluidifier le trafic ferroviaire ( pas assez de trains et de fréquents problèmes ralentissant le trajet ) ? Pourquoi je mets moins de temps en voiture qu'en train pour travailler à la Défense malgré les bouchons ? Temps voiture entre 2 et 3 heures par jour Temps en train plus de 3 heures par jour >> porte à porte
Réponse du Maître d'Ouvrage :12/04/2006Si importantes soient-elles, les évolutions envisagées de l'offre de transports en commun ne paraissent pas de nature à apporter une amélioration significative à l'étendue des problèmes constatés sur la RN 10. En outre, la situation actuelle de la RN 10 constitue un frein au développement du réseau de transports en commun : saturation, pas de possibilité de développer des couloirs réservés aux bus, accès aux gares très difficiles. Néanmoins, c'est bien dans un souci de complémentarité que les études routières sont menées : parmi les objectifs du projet, il y a bien celui du partage de la voirie et d'aménagement ; en créant un nouvel axe autoroutier, on permettrait de dégager la place aux transports en commun dans l'agglomération, notamment sur la RN 10 une fois délestée de la plus grande part de son trafic actuel. La CPDP a demandé au STIF et à la SNCF d'être présents lors de la réunion du 25 avril 2006 puisque son thème sera "l'A12 dans les transports franciliens".
Question de : Bihoreau Marie-Christine - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 25/03/2006Pourquoi face à un problème de déplacements, la seule solution proposée au débat est le prolongement d'A12 alors qu'auraient aussi pu être débattus les renforcements des transports en commun, la limitation des déplacements professionnels, ou les actions en matière d'urbanisme, ces actions etant de loin plus prioritaires ( au regard des engagements de l'Etat sur le développement durable) et moins couteuses?
Réponse du Maître d'Ouvrage :03/04/2006La solution proposée au débat public est le prolongement de l'autoroute A12 parce que l'Etat, au vu des études de trafic menées depuis de nombreuses années, a inscrit ce projet aux différents schémas directeurs régionaux (le SDAURIF en 1976, puis sa révision en 1984, enfin le SDRIF en 1994, en cours de révision sous la responsabilité de la Région). Le débat public est l'occasion de recueillir des avis comme les vôtres ; certaines études pourraient être menées à la suite de ce débat pour approfondir certains éléments. Les renforcements des transports en commun ont déjà fait l'objet d'études (cf. page 28 du dossier du maître d'ouvrage) ; la limitation des déplacements professionnels et les actions en matière d'urbanisme ont des contraintes de mise en œuvre beaucoup plus complexes (sous la responsabilité des collectivités territoriales) et prévisibles à beaucoup plus long terme, alors que les solutions à apporter à la situation de la RN 10 sont urgentes.
Question de : BENOIT-CARIOU Karin - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/2006Quel va être le plan de circulation entre Montigny (quartier du Manet) et la zone d'activité de Trappes et Promopole, ainsi que la gare de Trappes (15 minutes à pieds Manet-Gare)?
Réponse du Maître d'Ouvrage :24/03/2006Votre question est intéressante car ce sujet est peu souvent abordé. Or l'élaboration de plans de circulations est un des outils importants dont les communes disposent pour accompagner les modifications de circulations et d'usages de la voirie, à l'occasion d'effets induits par une nouvelle route en milieu urbain et ses échanges avec la voirie locale. Ces plans complètent efficacement les mesures qui peuvent être prises pour les circulations douces, pour faciliter celles des transports en commun, etc. Touchant la voirie locale, leur élaboration est de la compétence des communes, qui associent généralement le conseil général, la communauté d'agglomération et l'Etat. L'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines est également couverte par un plan local de déplacements (PLD), approuvé depuis 2003, qui serait à réviser dans l'hypothèse de réalisation de A12. Cette procédure est de la compétence de la communauté d'agglomération. Dans d'éventuelles études ultérieures, le maître d'ouvrage se rapprocherait des collectivités pour connaître leurs intentions en la matière.
Question de : BOUABDALLAH CHRISTIANE - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/20061) Pourquoi n'avons nous pas le tracé de l'échangeur de Montigny en fonction des 4 familles 2) Pourquoi ne pas imposer à la SNCF de faire une étude sur le developpement des yvelines. elle a les moyens financiers de le faire puisqu'elle est présente sur les machés financiers. merci des réponses cordialement
Réponse du Maître d'Ouvrage :31/03/2006 1) A ce stade des études (études dites préliminaires), la géométrie et la position précises des échangeurs ne sont pas fixées : non seulement elles peuvent différer fortement selon les tracés, mais encore le maître d'ouvrage souhaite au préalable présenter au débat public leurs fonctionnalités avant d'étudier plus précisément leur localisation et leur géométrie. L'amélioration des protections souhaitées et exprimées au cours du débat public peuvent également influer sur la géométrie finale. 2) A l'occasion de la mise en révision du Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF), la SNCF a produit des " documents de contribution", pour le transport de voyageurs et pour le fret, qui nous semblent répondre à votre interrogation. Je vous informe que la CPDP a demandé au STIF et à la SNCF de participer à la réunion publique du 25 avril sur les déplacements franciliens.
Question de : LIDEC Jean-Pierre - Elancourt 78990 - le 21/03/2006A quand le désengorgement de la N10? Quand allons nous gagner du temps pour aller du domicile à l'employeur?
Réponse du Maître d'Ouvrage :22/03/2006Le projet de prolongement de l'autoroute A12 comporte, parmi ses objectifs, celui de délester la RN 10 de plus de la moitié de son trafic et d'améliorer les temps de parcours entre Montigny-le-Bretonneux et Rambouillet, en moyenne de 20 % et plus encore aux heures de pointe. Si la décision du maître d'ouvrage est prise de poursuivre le projet à l'issue du débat public, il faudrait compter ensuite une dizaine d'années avant le commencement des travaux (soit aux environs de 2015), compte tenu des délais nécessaires à la poursuite des études détaillées et aux procédures administratives d'enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique des travaux. La fin des travaux dépend du tracé retenu, car certaines familles de tracés présentent de grandes complexités de réalisation : les travaux s'échelonnent de quatre ans pour la famille 4 à au moins huit ans pour la famille 1.