/ Calendrier des réunions
 / Journal du Débat Public
 / Comptes rendus des réunions
 / Réponses aux questions
 / Avis exprimés par le public
 / Interventions des participants
 / Questions de la CPDP
 / Dire d'experts
 / Compléments et réponses MO
 / Autres études



 / Réponses aux questions


Voici les questions posées par le public.

Retour à la liste des thèmes

Thème sélectionné : 1.4 Tracés

Question de : ARTAUD Pierre - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 21/06/2006
Une fois la décision définitive sur le tracé du prolongement de A12 par le ministère de l'Equipement et des transports étant prise :
a°) Est-ce sur l'intégralité du tracé ( souhaite avoir une réponse précise )
b°) peut il modifier sa décision, à savoir apporter à certains endroits des modifications, au vu d'événements de nature diverses qui pourraient survenir ( état du sol, manque de crédits, ... ) ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/07/2006
La décision du ministre de l'Équipement sur les conditions de la poursuite du projet, au mois de novembre prochain, ne portera pas forcément sur le choix définitif d'un tracé (il pourrait par exemple demander la poursuite d'études dans un secteur, sur une sélection de tracés possibles,…en fonction du compte rendu de la CPDP et du bilan de la CNDP).
La nature de cette décision, si elle porte sur un tracé, devrait normalement être sur la totalité d'un itinéraire (la question d'un "saucissonnage" du projet n'a jamais été soulevée au cours du débat public).
Tout projet d'infrastructure, même décidé dans ses grands principes, est susceptible de modifications éventuelles, en fonction de l'avancement des études détaillées et des concertations et enquêtes publiques qui s'ensuivent. Ces modifications sont en général des améliorations apportées au projet. Seule la déclaration d'utilité publique, en fin de procédure d'études, est opposable et fige le projet. C'est à ce moment-là que commencent les prises de possession des terrains nécessaires et que sont préparés les marchés de travaux.

Question de : LE CORNU Roger - LES ESSARTS LE ROI - le 21/06/2006
Pourquoi ne pas opter pour la déviation par le Vallon du Pommeret ? ( ce qui serait la moins contraignante pour les riverains de la RN 10 ). Je suis pour le contournement du hameau prévu dans les terres agricoles.

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/07/2006
Tous les tracés présentent des avantages et des inconvénients ; celui que vous évoquez est, certes, le moins contraignant du point de vue de l'impact sur la vie des riverains, mais il a le désavantage de traverser un site naturel classé (la vallée de Chevreuse).
La traversée d'un site classé par une infrastructure telle qu'une autoroute n'est a priori pas possible ; pour que ce projet de tracé par le vallon du Pommeret soit réalisable il faudrait passer par une procédure de déclassement partiel du site devant être approuvé par le Conseil d'Etat. C'est une procédure lourde et très longue, dont l'issue est incertaine.

Question de : DROUSSENT Roger - SAINT REMY LES CHEVREUSES 78690 - le 19/06/2006
La DDE nous a informé qu'elle avait des projets de prolongement dans ses dossiers depuis 30 ans. Certains terrains ont ils été "gelés" à cet effet.
Or le dossier du tracé 2A ne date que de 1997 dans une zone habitée. La DDE n'a-t-elle pas une responsabilité très importante de présenter ce tracé alors qu'elle a donné les autorisations de construire ou d'agrandissement. Qu'en pense Mr LABROUSSE car se tracé passe dans les propriétés privées ( voir la dame de la dernière réunion ou ce tracé passe dans son jardin )

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/07/2006
Le tracé 2A, comme d'autres, a été présenté au débat public à la suite, d'une part d'une demande du ministre de l'Équipement de rechercher le plus grand nombre de solutions possibles pour le prolongement de l'A12 (aucune solution, avant 1997, n'avait obtenu un consensus), d'autre part de la demande de certains élus du secteur d'étude concerné. Tous les tracés proposés présentent des difficultés de passage, dès lors qu'aucun n'a jamais été retenu et inscrit définitivement dans les documents d'urbanisme pour geler les terrains correspondants en "emplacements réservés" (sauf en certains endroits). En conséquence, il est vrai que des tracés passent dans des secteurs où des autorisations de construire (qui relèvent des collectivités locales, et non de la DDE), ont été accordées.
Il est évident que cette responsabilité sera assumée intégralement par l'Etat, maître d'ouvrage, au cas où une solution passant sur des propriétés serait retenue : les acquisitions foncières sont indemnisées à leur juste valeur.

Question de : Escassut Alain - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 14/06/2006
Tracé exposé lors de la réunion sur les Tracés (à La Verrière) par un représentant d'association.
Le Maitre d'ouvrage a -t-il l'intention de répondre à l'exposé fait par un représentant d'une association locale ayant étudié un tracé privilégiant des emprises existantes dans les zones industrielles (et non près des habitations), des communes traversée.
Merci communiquer les remarques du maitre d'ouvrage sur cette proposition.

A. ESCASSUT

Réponse du Maître d'Ouvrage :25/06/2006
Cette proposition a été analysée sommairement par le maître d’ouvrage qui a émis un avis oral (séance publique du 16 juin 2006) et écrit, consultable à la C.P.D.P. ou sur son site.
Elle sera mentionnée dans le propre rapport du maître d’ouvrage au ministre, indépendamment de la manière dont la C.P.D.P. la traitera dans son compte-rendu.

Question de : ORLHAC Didier - MAGNY LES HAMEAUX 78114 - le 14/06/2006
Pourquoi ne pas retenir en final l'excellente proposition d'un aménagement de la RN10 par les zones d'activité ? cette contribution de l'association LAFORT propose une solution de conciliation avec l'avantage d'utiliser l'emprise ex A12 pour un transport en commun en site propre; un avantage certain pour les riverains de la RN10 !

Réponse du Maître d'Ouvrage :25/06/2006
Cette proposition a été analysée sommairement par le maître d’ouvrage qui a émis un avis oral (séance publique du 16 juin 2006) et écrit, consultable à la C.P.D.P. ou sur son site.
Elle sera mentionnée dans le propre rapport du maître d’ouvrage au ministre, indépendamment de la manière dont la C.P.D.P. la traitera dans son compte-rendu.

Question de : Zienkiewicz Richard - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 09/06/2006
Bonjour,
En suivant les débats concernant l'A12, j'ai été surpris de voir les tracés proposés. Tous passent au sud de la N10 et traversent Montigny. Or passer par des zones si denses d’habitation me paraît bien insensé.
Pourquoi ne pas avoir envisagé un ou plusieurs tracés plus au nord de la N10, empruntant une partie de la N12 actuelle, contournant la base de loisirs, Elancourt, Maurepas, Coignières, et repiquant le tracé au sud des Essarts ?
Merci de votre réponse

Réponse du Maître d'Ouvrage :24/06/2006
A la demande de plusieurs intervenants, une famille par la RN 12 au nord de la zone d’étude et la contournant par l’ouest, avec une liaison nouvelle entre la RN 12 et la RN 10, a été sommairement examinée par le maître d’ouvrage.
Un document présentant cette analyse est disponible sur le site de la C.P.D.P. et en son siège.

Le maître d’ouvrage estime que cette solution déplace les problèmes sans apporter d’avantages nouveaux décisifs.

Question de : YVON Frédéric - MAUREPAS 78310 - le 05/06/2006
Quelle serait la faisabilité d'une traversé de Trappes par un tunnel ce qui constituerait une solution idéale comme la traversée de l'A1 à St Denis, ou une autre ville coupée en deux depuis longtemps à retrouvé en surface des espaces et des zones piétonnes.

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
La traversée de Trappes ou d’une autre ville de la zone d’étude en tunnel n’est pas réellement possible en raison de la nature du sous-sol ; en effet, des études avaient été menées au cours de l’année 1996 par le Laboratoire Régional de l’Ouest Parisien pour déterminer la nature du sous-sol en présence dans le cas d’un éventuel passage en tunnel. Les études ont démontré que le sous-sol était instable pour supporter une telle infrastructure et que les conséquences pouvaient être risquées pour la sécurité de l’ouvrage, la nature du sous-sol étant d’origine sableuse (sable de Fontainebleau) ; la seule solution possible était donc de réaliser des tranchées couvertes.

Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site de la CPDP sur le prolongement de l’autoroute A12 sur lequel sont présents les avis du CETU (Centre d’Etudes des Tunnels) ainsi que l’intervention de M. DEFAYET, directeur du CETu, au cours de la réunion du 22 mai à la Verrière.

Question de : WARGNIER Jean-Marie - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 05/06/2006
Un tracé périphérique nord, par Ponchartrain, pour rejoindre la future A88 ( Vallée de la Mauldre ) serait un tracé nouveau en zone rurale. Donc peu de problèmes de circulation bruit etc... Pourquoi ce tracé n'est-il pas envisagé ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Le tracé que vous évoquez est apparu au cours du débat et a fait l’objet d’une courte évaluation de faisabilité de la maîtrise d’ouvrage pour la CPDP (ce tracé avait déjà été étudié il y a plusieurs années).
Le tracé nord à proximité de Pontchartrain présenterait des difficultés supplémentaires par rapport aux autres tracé tel qu’un report de trafic en plus sur la RN 12 à Bois d’Arcy ; cette variante présenterait 8 km de plus en linéaire et serait du coup moins bénéfique pour le report du trafic de transit et d’échanges de la zone d’étude.

Question de : LEOSTIC Alain - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 02/06/2006
Pourquoi un tracé alternatif en tunnel foré sous la ville de Trappes permettant de rejoindre le tracé jumelé avec l'emprise de la voie ferrée n'a-t-il pas été envisagé ? Que pensez-vous de l'échelle des nuisances induites par cette option ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
La solution en tunnel est la plus coûteuse et est réservée en dernier recours aux situations pour lesquelles les techniques classiques - comme les tranchées couvertes - ne sont pas adaptées.
Son coût, qui serait en premier ordre de grandeur de 2,5 milliards d'euros, n'en rendrait pas possible sa réalisation par le budget de l'Etat et des collectivités.
Techniquement, la solution en tunnel pose de nombreuses questions (outre les difficultés liées à la nature du sous-sol dans ce secteur), notamment pour assurer la sécurité contre le risque d'incendie. Des accès de secours doivent être réalisés depuis la surface, ce qui induit des contraintes d'un autre type.

Question de : GERBOUIN Pascale - LA VERRIERE 78320 - le 02/06/2006
Depuis le début de cette réunion, seules les difficultés énormes posées par le tracé par la N10 sont évoqués. Cela veut-il dire que la DDE considère que tous les autres tracés présentent des nuisances et contraintes techniques équivalentes ? N'y a-t-il pas 1 tracé qui minimise nuisances et durée du chantier ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
Il n’y a pas contraintes équivalentes en matière de chantier pour l’ensemble des familles, chacune présente des avantages et des inconvénients en terme de chantier.
Par exemple, la différence entre un tracé dit neuf tel que les familles 2, 3 et 4 et un tracé d’aménagement de la RN 10, est la suivante : le tracé neuf ne pose pas de problèmes de déviation de circulation tandis que l’aménagement de la RN 10 entraînerait des déplacements sur des voies secondaires et des voies de substitutions.
Dans les deux cas il y aurait un déplacement d’engins pour l’évacuation des matériaux excavés mais aussi l’acheminement des matériaux de construction.
Pour répondre à votre dernière question le tracé qui présenterait la durée de chantier la plus courte ainsi que des nuisances moindres pour la population pendant le chantier serait celui de la famille 4.

Question de : WARGNIER Jean-Marie - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 02/06/2006
- Qu'en est-il des propositions de nouveaux tracés formulées par les participants au débat public ?
- Le Maitre d'ouvrage s'en tient-il seulement aux tracés qu'il a lui-même présentés ?
- Pourquoi le tracé nord ( par Poncartrain ) débouchant sur la future A88 n'est pas envisageable ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
1) Les propositions faites au cours du débat telles que : la famille par RN 12 puis par un barreau de liaison à l’ouest de la zone d’étude à proximité de Mareil le Guyon et se raccordant à l’échangeur de l’Artoire au sud des Essarts le Roi ; la famille passant par les zones industrielles proposée par l’association LAFORT ; ou encore la famille passant par RN 12 via R12 se raccordant au carrefour de la Villedieu ou enfin la famille « d’un aménagement réfléchi de la RN 10 » proposée par le PNR et la ville de Montigny le Bretonneux ont fait l’objet d’un examen sommaire par la maîtrise d’ouvrage qui a été remis à la CPDP, pour évaluer une faisabilité sommaire de ces nouvelles familles. Tous ces éléments ont été mis en ligne sur le site internet du débat public.

2) Le maître d’ouvrage ne s’en tient pas seulement aux tracé qu’il a présentés depuis le début du débat, mais pour avoir une précision aussi importante que celle des tracés présentés il faudrait y consacrer un temps plus important que la période du débat public.

3) Le tracé nord à proximité de Pontchartrain présenterait des difficultés supplémentaires par rapport aux autres tracés : il faudrait compter une report de trafic en plus sur la RN 12 à Bois d’Arcy, cette variante présenterait 8 km de plus en linéaire et serait du coup moins bénéfique pour le report du trafic de transit et d’échanges de la zone d’étude.

Question de : Dodet Frédéric - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 01/06/2006
Bonjour,
Si on admet la nécessité d’une autoroute supplémentaire en Yveline, ce qui n’est pas encore prouvé, ne serait-il pas judicieux d’élargir le champ d’investigations du tracé optimal d’une autoroute dans l’ouest parisien, et de s’éloigner des lieux à forte densité humaine ? En effet, dans le but d’écouler le trafic automobile et surtout poids lourd transitant du nord de la France vers le Sud (ou inversement), il n’est pas nécessaire de converger vers Paris.
Pourquoi alors ne pas étudier des tracés en terres agricoles à l’ouest de St Quentin qui relieraient directement l’A13 à l’A10/A11 en passant par le sud d’Orgeval, l’ouest de Neauphe-le-château et le sud-ouest de Rambouillet ?
Pourquoi ce type de tracé plus lointain n’est-il pas envisagé ?
Merci
FRD

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/06/2006
Selon les études de trafic, la part du transit à l'Ile-de-France sur le prolongement de l’autoroute A12 sera très limitée : elle est estimée à moins de 15 % du trafic à l'horizon 2020 à l'heure de pointe du soir, et seule une partie de ce trafic sera du transport de marchandises (poids lourds), ce qui explique que quelle que soit la solution choisie au lieu du prolongement de l'A12, elle ne suffira pas à diminuer de façon notable la saturation prévisible de la RN 10.
La solution que vous proposez est autre que le prolongement de l’A12, puisque vous suggérez la réalisation d’une route à une distance importante de la RN 10 : non seulement elle capterait très peu de trafic de transit, mais encore elle ne soulagerait pas la RN 10 d’une partie du trafic d’échange, c’est à dire du trafic qui a pour origine ou pour destination la zone d’étude située autour de la RN 10. On ne pourrait donc dans ce cas atteindre l’objectif principal de l’A12 qui est précisément de soulager la RN 10 de la plus grande partie de son trafic.

Question de : Dodet Frédéric - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 01/06/2006
Bonjour,
J’ai posé en Avril la question 664 sur la possibilité d’effectuer le tracé 3C (dit « par le Pommeret ») en souterrain. Le MO m’a répondu (réponse 2005/SQR/RM0664 du 11/05/06) que le tracé en tunnel n’était pas envisageable pour plusieurs raisons financières et techniques.
Mon idée consiste à réaliser le maximum de longueur de ce tracé en tranchée couverte, et ce afin d’abaisser au maximum l’altitude du tablier du viaduc. Ceci aurait pour conséquence immédiate la réduction des nuisances, notamment sonores pour les habitant du quartier du Château. De plus une tranchée couverte permettrait de limiter l’impact visuel du tracé sur le plateu agricole du Mesnil.

Est-il possible d’envisager le tracé 3C en tranchée couverte avec un viaduc le plus abaissé possible ?
Merci
FRD

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/06/2006
Votre solution serait possible mais il faut savoir qu’un tel projet engendrerait des surcoûts d’investissements importants.
Le maître d’ouvrage a présenté des familles de tracé où certaines parties seraient en tranchée couverte, qui lui paraissent nécessaires à proximité des habitations ; mais en milieu rural cette nécessité n’est pas tout à fait évidente.
Pour la protection des riverains, elle reste tout aussi valable pour un tracé que pour un autre : quelle que soit la solution retenue, les niveaux sonores réglementaires seront respectés.

Question de : Manceau Jean-Luc - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78 180 - le 31/05/2006
La solution "RN10 en voie express" à 425 M€, telle que décrite lors de la réunion du 16 mai à Elancourt (avec 1800 m de tranchée couverte à la traversée de Trappes), est-elle vraiment en compétition avec les autres tracés ? ou bien s'agit-il d'un leurre ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/06/2006
Cette solution est présentée au même niveau que les autres familles de tracé, mêm s'il est en effet exprimé dans le dossier du maître d'ouvrage que cette solution ne suffit pas à répondre à tous les objectifs du projet. C’est à la demande de la CNDP que le maître d’ouvrage a inclus la famille 1.

Question de : REIJERS Danielle - VIEILLE EGLISE - le 24/05/2006
Quels sont les projets après l'ARTOIRE direction Vieille Eglise - Rambouillet

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
Après l'échangeur de l'Artoire, les projets routiers seront réalisés à une échéance plus proche que le prolongement de l'A12 :
- la section de la RN 10 au Sud de Rambouillet est déjà en cours de travaux de mise à 2 x 2 voies
- la section qui traverse Rambouillet, prévue également à 2 x 2 voies, doit faire l'objet d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique, pour des travaux vers 2008.
- la section plus au Nord, entre Rambouillet et l'Artoire, n'est pas concernée par des travaux à court ou moyen terme : elle est déjà à 2 x 2 voies, ce qui est suffisant pour les trafics actuels et même futurs. En revanche, si, une fois l'autoroute A12 réalisée, après 2020, l'on constate des trafics en augmentation, il se pourrait que l'on ait besoin de porter ce tronçon de la RN 10 à 2 x 3 voies ; des réservations d'emprises pour cet éventuel élargissement à très long terme ont été effectuées dans le cadre du classement du massif de Rambouillet en forêt de protection. Aucun autre projet n'a fait l'objet de réservations dans la forêt de Rambouillet entre l'Artoire et Rambouillet.

Question de : SOMMIER Dominique - ELANCOURT 78990 - le 23/05/2006
Allons nous avoir une présentation des divers tracés, de leurs avantages et inconvénients ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
Nous vous invitons à vous procurer, si vous n'avez pas encore pu le faire, le dossier du maître d'ouvrage, disponible auprès de la CPDP ou téléchargeable sur le site internet du débat public à l'adresse suivante : http://www.debatpublic-a12.org/
Vous y trouverez la présentation des quatre familles de tracés proposées par le maître d'ouvrage ainsi qu'une analyse comparative des avantages et inconvénients de chacun des tracés. De plus, vous trouverez également un grand nombre de documents parus au cours du débat public concernant des études complémentaires, notamment sur d'autres propositions.

Question de : SCHNEIDER Michel - SAINT FORGET 78720 - le 23/05/2006
Une première remarque : 1/2 heure d'introduction, c'est long, c'est très long. Ecoutant Monsieur le Maire de la Verrière, tous les tracés autres que celui du Vallon du Pommeret sont balayés d'un revers de la main. Question : tous les tracés proposés par la DDE sont-ils viables ou correctement étudiés ? Ou bien les tracés autres que le Vallon du Pommeret sont présentés pour faire de la "figuration" et mieux faire accepter le Vallon du Pommeret ? Merci

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006
Vous faites d'abord une remarque sur la position de M. le maire de La Verrière, qui n'est pas la vôtre ; le maître d'ouvrage respecte toutes les positions exprimées et les écoute avec attention dans le but d'améliorer le projet.
Toutes les familles de tracés présentées dans le dossier du maître d'ouvrage ont été étudiées au même niveau et sans préférence ; quelques études de faisabilité d'ouvrages particuliers (tranchées couvertes) ont été réalisées pour s'assurer de la viabilité des tracés.
Tous les tracés présentent des avantages et inconvénients que nous nous sommes efforcés de mettre à plat objectivement. Aucune intention de "faire accepter" le vallon du Pommeret ne peut nous être prêtée : aux pages 42 et suivantes du dossier du débat public, l'importance de la situation environnementale du site et les difficultés présentées pour cette famille du fait du classement du site, ont été largement exposées.

Question de : ARTAUD Pierre - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 23/05/2006
Il est fort regrettable que l'on ne parle jamais du tracé s/les Essarts le Roi, lequel doit normalement passer dans le tissu agricole du Nord-Ouest de la commune ?
Peut-on craindre des expropriations, des expulsions, des mises à la rue au cas d'un aménagement de la RN10

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006
Aux Essarts le Roi, le plan d'occupation des sols de la commune prévoit, depuis de très nombreuses années, une bande d'étude pour le prolongement de l'A12 contournant la future ZAC du Gros Chêne. Si ce tracé devait être retenu à l'issue du débat public, il y aurait vraisemblablement des acquisitions de terrains agricoles.
En cas d'un aménagement de la RN 10 au lieu du contournement prévu à l'origine, une étude plus détaillée serait à mener, en particulier pour déterminer les conditions des riverains directs de la RN 10. Les expressions "expulsions ou mises à la rue" sont excessives : l'Etat n'a jamais procédé ainsi pour ses acquisitions foncières. Si des expropriations étaient nécessaires, elles seraient prononcée après une déclaration d'utilité publique, donc après enquête publique, puis propositions faites aux propriétaires concernés pour le rachat de leur bien, sur la base d'une évaluation faite par le service des Domaines. Au cas où cette proposition ne satisferait pas, le propriétaire a la faculté de se tourner vers un juge de l'expropriation qui statue sur chaque cas particulier qui lui est soumis et qui pourrait être amené à faire d'autres propositions.

Question de : meynier Nathalie - AUFFARGIS 78610 - le 22/05/2006
Quels sont les differents traces possible a ce jour?

Réponse du Maître d'Ouvrage :10/06/2006
Compte tenu de votre lieu d’habitation, on peut comprendre que vous n’ayez eu qu’une information tardive sur l’objet du débat public, les diffusions de documents ayant été réalisées dans un secteur qui comprend les communes directement concernées par le projet.
Nous ne pouvons que supposer que vous avez pu, depuis cette date, avoir toutes les informations qui vous intéressent sur le projet de prolongement de l’autoroute A12, ses objectifs, les familles de tracé proposées.

Question de : LEMAISTRE Jean-Christophe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78 180 - le 17/05/2006
Pourquoi, dans les tracés actuels, il n'est pas intégré l'aménagement des voies raccordées à la A12 ? Je pense en particulier à la RD 36 2 X 2 voies sur laquelle les véhicules circulent très au-dessus des 50 Km/h autorisés, qui travers sur 5 km Montigny et Voisins le Bretonneux, et qui serait raccordée à la A12, c'est-à-dire qui subirait une forte augmentation de traffic avec le prolongement de la A12

Réponse du Maître d'Ouvrage :10/06/2006
Selon les études de trafic du maître d'ouvrage, le trafic qui serait induit sur la RD 36 par un échangeur avec le prolongement de A12, s'il était décidé selon une des familles 2, 3 ou 4, ne serait pas aussi important que vous l'estimez. Il le serait, d'ailleurs, plus sensiblement à l'est de la RD 91.
Nous résumons ci-après ces prévisions :
Précisions sur les unités et les significations :
Les valeurs qui suivent sont données à l'heure de pointe du soir (HPS), en véhicules par heure (véh/h) pour les deux sens de circulation confondus, sur le tronçon le plus chargé.
En 2020, les chiffres correspondant à la famille " tracé médian" sont reportés ci-après pour "avec A12" (ces chiffres varient peu selon la famille considérée).
A l'ouest de la RD 91:
En 2003 : 3200 véh/h
En 2020 sans A12 : 3500 véh/h
En 2020 avec A12 : 3400 véh/h
A l'est de la RD 91 :
En 2003 : 3000 véh/h
En 2020 sans A12 : 4100 véh/h
En 2020 avec A12 : 4100 véh/h
A noter que les chiffres de 2020, sans A12, en hausse par rapport à 2003, intégrent les prévisions de croissance de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont la commune de Montigny-le-Bretonneux.
Ces valeurs ne permettent pas d'affirmer que cette évolution modérée de trafic entraînerait à l'horizon du projet en 2020, une augmentation du bruit et de la pollution. Pour cette dernière, les prévisions en matière d'amélioration des moteurs et de développement de carburants propres d'ici 2020 montreraient qu'elles pourraient compenser l'augmentation du trafic routier. En matière de bruit, plusieurs mesures techniques peuvent améliorer la situation et notamment des écrans ou des murs antibruit là où les études montreraient des points préoccupants.

Question de : ALISSE Bernard - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 17/05/2006
Avez-vous des exemples du devenir des zones "délaissées" jouxtant un tracé dit rural

Réponse du Maître d'Ouvrage :10/06/2006
La notion de délaissé mérite d’être précisée :

-Il peut s’agir d’une zone enclavée, mais dont une utilisation astucieuse peut être décidée : zone d’urbanisation, d’équipements publics, etc.
-Il peut s’agir d’une frange dont la surface et la forme ne permettent pas une exploitation sous quelque forme que ce soit, d’où le risque de friches et d’espaces déqualifiés.

Parler de délaissé à propos des familles 2, 3 ou 4 du prolongement de A12 est donc impropre : dans l’éventualité d’une décision du ministre sur l’une de ces familles, il faudrait alors engager avec les collectivités un travail de réflexion sur la mutation de ces espaces enclavés. Cette question se pose quel que soit le projet d’infrastructure qui crée une coupure et les exemples de mutation réussie sont nombreux.

Question de : Baron Véronique - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 17/05/2006
Dans son nouveau dossier d'évaluation financière, la MOA ne prend pas en compte, pour le tracé Vallon du Pommeret, le passage en tranchée ( non couverte ) de l'autoroute dans la plaine du Mesnil Saint Denis ? Pourquoi, alors que la DDE avait affirmé que ce tracé, s'il devait se faire, ferait l'objet d'un traitement très soigneux du fait de son passage dans une zone naturelle sensible et protégée, à proximité de nombreux monuments historiques. L'autoroute passerait-elle à plat à cet endroit ?

Réponse :  

...Réponse du Maître d'ouvrage en cours de rédaction...

Question de : Moreaux Jean-François - LES MESNULS 78490 - le 16/05/2006
Certaines solutions alternatives ont-elles été étudiées, notamment le contournement par l'ouest du massif de Rambouillet, qui permettrait d'éloigner des zones habitées la partie du trafic routier Nord-Sud qui n'a pas besoin de "tangenter" la banlieue parisienne par le prolongement "envahissant" de l'A12.

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/06/2006
Des études antérieures, menées entre 1984 et 1987 avaient exploré cette solution de tracé de prolongement de A12 par la RN 12 puis par un contournement, mais l'ont écartée pour des raisons techniques et financières.
Le trafic induit par cette solution, qui pourrait atteindre 40 000 à 50 000 véhicules par jour, viendrait s'ajouter au trafic de la RN 12 entre l'échangeur de A12-RN12-RN286 à Bois d'Arcy et le départ de R12 actuel en limite de Plaisir et Elancourt - Clé de Saint-Pierre.
Ce trafic nécessiterait l'élargissement de la RN 12, le remodelage de l'échangeur de Bois d'Arcy, des protections lourdes le long de la RN 12 à Bois d'Arcy au droit des zones habitées. Ces travaux devraient être réalisés sous circulation.
Un document complémentaire, remis par le maître d’ouvrage à la demande de la CPDP, sur cette éventuelle solution, est à votre disposition soit au siège de la CPDP, soit sur le site internet du débat public.

Question de : Bozec Francois - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 14/05/2006
Par rapport à la N10, pourquoi, seuls des tracés sud nous sont ils proposés?
Quelles raisons empèchent l'étude de tracés nord?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
réponse déjà faite (1092)
cf. commentaire

Question de : DE LIMA Isabelle - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 12/05/2006
Concernant le plateau de Mauregard, tous les tracés passent comme on a vu, à quelques 100aines ou 10aines de m des habitations, pouvez vous nous dire pourquoi le tracé envisagé au tout début qui passait au nord de la RN 10 – celui passant sur la propriété DASSAULT - n’a-t-il pas été intégré dans le dossier DDE ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Nous vous informons que nous avons remis document d'étude complémentaire au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants.

Des études antérieures, menées entre 1984 et 1987 avaient exploré cette solution de tracé de prolongement de A12 par la RN 12 puis R12 mais l'ont écartée pour des raisons techniques et financières. Les raisons restent les mêmes pour un passage encore plus à l'ouest pour rejoindre la RN 10 au niveau des Essarts le Roi.
Le trafic induit par cette solution, qui pourrait atteindre 40 000 à 50 000 véhicules par jour, viendrait s'ajouter au trafic de la RN 12 entre l'échangeur de A12-RN12-RN286 à Bois d'Arcy et le départ de R12 actuel en limite de Plaisir et Elancourt - Clé de Saint-Pierre.
Ce trafic nécessiterait l'élargissement de la RN 12, le remodelage de l'échangeur de Bois d'Arcy, des protections lourdes le long de la RN 12 à Bois d'Arcy au droit des zones habitées. Ces travaux devraient être réalisés sous circulation.

Question de : BOZEC François - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 12/05/2006
comment se fait il que seuls des tracés sud nous soient proposés?
Quelles raisons empèchent l'étude de tracés nord?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Des études antérieures, menées entre 1984 et 1987 avaient exploré cette solution de tracé de prolongement de A12 par la RN 12 puis R12 mais l'ont écartée pour des raisons techniques et financières.
En effet, le bouclage de R12 sur la RN 10 et au-delà sur le prolongement de A12 à l'ouest de la RD 58, ne nécessite pas simplement de réaliser le tronçon inachevé de R12 dans la "coulée verte" de La Villedieu.
Le trafic induit par cette solution, qui pourrait atteindre 40 000 à 50 000 véhicules par jour, viendrait s'ajouter au trafic de la RN 12 entre l'échangeur de A12-RN12-RN286 à Bois d'Arcy et le départ de R12 actuel en limite de Plaisir et Elancourt - Clé de Saint-Pierre.
Ce trafic nécessiterait l'élargissement de la RN 12, le remodelage de l'échangeur de Bois d'Arcy, des protections lourdes le long de la RN 12 à Bois d'Arcy au droit des zones habitées. Ces travaux devraient être réalisés sous circulation.

Nous vous informons que nous avons remis document d'étude complémentaire au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants.

Question de : LEMAISTRE Jean-Christophe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78 180 - le 10/05/2006
Pour soulager les riverains de la N10 et surtout ne pas créer une situation similaire pour les habitants de Montigny le Bretonneux, pourquoi un tracé évitant complétement les agglomérations et passant dans le prolongement de la N12 ne fait-il pas partie des familles du projet ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Nous vous informons que nous avons remis document d'étude complémentaire au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles qui sont situées le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus ce tracé ajouterait aux 80000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40000 véhicules supplémentaires par jour.

Question de : LEMAISTRE Jean-Christophe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78 180 - le 10/05/2006
Avec un passage à travers Montigny le Bretonneux, le prolongement de la A12 exposera des milliers d'habitants à la polution atmosphérique et sonore directement ( autour de l'axe A12 ) et indirectement ( 2 échangeurs sur Montigny qui amèneront une circulation upplémentaire au coeur de Montigny ). Quand une étude complète sur ce point sera faite et ajouter à l'étude des familles des tracés ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
De telles études qualifiées d'impact sont réalisées au stade du dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique.
Le projet de prolongement de A12 ne comporte à ce stade que des études de faisabilité destinées à la comparaison des familles et scénarios et mettre en évidence les points particuliers à traiter.
La prise en compte de l'environnement fait bien partie des préoccupations de la maîtrise d'ouvrage pour un tel projet routier. Cet environnement, qu'il soit naturel ou urbain, est décrit dans le dossier du maître d'ouvrage dans l'objectif de le respecter au maximum. Lors des études ultérieures, dès qu'un tracé sera décidé, un des points forts de la procédure d'un projet est l'étude d'impact, c'est à dire la mesure des effets directs, indirects, temporaires et permanents sur tous les éléments à prendre en compte conformément au code de l'environnement : bruit, eau, paysage, habitat, faune, flore, santé,….et seront alors énumérés – et prévus en travaux et financements – toutes les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser ces effets. Cette étude d'impact fera l'objet d'une enquête publique, au cours de laquelle chacun pourra se prononcer. Elle sera conforme à tous les textes réglementaires en vigueur, dont la circulaire interministérielle du 25 février 2005 que vous mentionnez.

Question de : SIMON Hélène - GUYANCOURT 78280 - le 09/05/2006
Pourquoi le scenario 1b est-il moins performant en terme de gain de temps et de sécurité?

Réponse du Maître d'Ouvrage :01/06/2006
Vous voulez probablement parler du scénario 1A (mise en route express de la RN 10), car le scénario 1B (A12 en tranchée couverte sous la RN 10) a des résultats, en matière de temps de parcours et de sécurité, équivalents aux autres tracés neufs.
Pour la transformation de la RN 10 en route express, il ne s’agit que de la dénivellation des carrefours, sans amélioration de la capacité de la voie (qui reste à 2 x 2 voies, malgré les augmentations de trafic prévisibles) ni de la sécurité, puisque les fonctions de cette route continuerait à faire cohabiter des trafics de natures différentes : trafic de transit, qui ne fait que passer sans vouloir ralentir, trafic d’échange, qui à un endroit ou un autre entre sur la RN 10 ou la quitte, et enfin un trafic purement local, qui, lui, se rendra d’un carrefour à un autre (sans emprunter le passage souterrain). Il est évident que dans ces conditions les risques de conflit peuvent continuer entre ces divers flux de circulation, même si une amélioration peut être attendue des passages en souterrain du trafic de transit.

Question de : LEMAISTRE Jean-Christophe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78 180 - le 05/05/2006
Un tracet passant dans le prolongement de la N12, à travers champs au sud de plaisir puis à l'ouest de Maurepas et Trappes et éviterait au maximum les zones d'agglomération. Ce tracet est celui qui préserve le plus d'habitants des pollutions sonores et atmosphériques provoquées par un axe autoroutier. Pourquoi ce tracet n'est pas aujourd'hui parmis les possibilités envisagées ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/05/2006
Vous proposez un nouveau tracé, plus à l’Ouest du secteur d’étude, contournant la ville nouvelle par le Nord, de l’autre côté de la RN 10.
Nous vous informons que nous avons remis document d'étude complémentaire au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles qui sont situées le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus ce tracé ajouterait aux 80000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40000 véhicules supplémentaires par jour.
Son tracé, beaucoup plus long que les autres, le rend bien moins attractif et ne répond donc pas aux besoins de soulagement de la RN 10.

Question de : Gerbouin Pascale - LA VERRIERE 78320 - le 05/05/2006
pourquoi ne pas avoir proposé un tracé par le Pommeret avec des parties en tranchés couvertes comme vous l'envisagez pour le 2C' et le 2D de façon à porter moins atteinte au PNR et en finir avec cette idée que rien n'est possible par le Pommeret car cela porterait gravement atteinte au PNR?

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/05/2006
Compte tenu de leur coût, des contraintes constructives et des caractéristiques techniques beaucoup plus importantes, et notamment :
- une emprise plus grandepour prévoir en souterrain des aires de retournement pour les véhicules de secours ;
- des sorties de secours tous les 200 mètres pour les usagers en cas d'accident (obligatoires pour tout ouvrage souterrain supérieur à 300 mètres de long) ;
- des unités de ventilation tous les 500 à 800 mètres, munies de filtres à air (particules) et de filtres acoustiques,
les solutions de tranchées couvertes sont réservées aux passages en zone urbaine, lorsque de nombreux riverains habitant très près de l’autoroute sont concernés.
Dans le cas d’un passage en zone naturelle, les solutions proposées sont beaucoup plus légères, ce qui n’exclut pas le souci d’une bonne insertion dans l’environnement. Il ne manque pas d’exemple en France d’autoroute construites en milieu naturel très bien intégrées.

Question de : COURTEMANCHE Yves - LA VERRIERE - le 04/05/2006
Le développement économique ne doit pas se faire au détriment des populations, or il se trouve qu'un tracé urbain comme celui du prolongement de l'A12 serait terriblement néfaste et destructeur pour les populations. Pourrait-on étudier très sérieusement un tracé par le nord de la ville nouvelle dans un espace rural existant contournant ainsi Bois d'Arcy, Trappes, Elancourt, Maurepas et Coignière pour arriver au même endroit mais par le nord ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/05/2006
Vous proposez un nouveau tracé, plus à l’Ouest du secteur d’étude, contournant la ville nouvelle par le Nord, de l’autre côté de la RN 10.
Nous vous informons que nous avons remis document d'étude complémentaire au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles qui sont situées le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus ce tracé ajouterait aux 80000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40000 véhicules supplémentaires par jour.
Son tracé, beaucoup plus long que les autres, le rend bien moins attractif et ne répond donc pas aux besoins de soulagement de la RN 10.

Question de : DESROSIERS Alain - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 04/05/2006
1°) Pourquoi, depuis plus de quarante ans, la N10 n'a jamais été aménagée en dénivellé à chaque carrefour ( cela aurait généré fluidité et sécurité ) ?
2°) Pourquoi il nh'y a que des tracés sud qui ont été retenus, pour étude, alors que par exemple un tracé plus à l'ouest et au nord de la N10 s'avérait plus pertinent ( Bois d'Arcy, N12, Pont Chartrain, Les Essarts ) ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/05/2006
1) Les aménagements à faire sur la RN 10 sont à l'étude depuis de longues années, notamment sur les problèmes de nuisances sonores et d'insécurité.
La configuration de la RN 10 en situation actuelle, avec son volume de trafic particulièrement élevé et les diverses dessertes qu'elle assure en plus de ses fonctions de transit ne permet pas, pour l'instant, de programmer d'autres opérations de résorption des nuisances sonores.
Seuls des aménagements de grande ampleur (réalisation du prolongement de l'A12 soit sous l'emprise de la RN 10 soit hors de son emprise) pourraient donner l'occasion de réaliser une véritable requalification de cet axe en boulevard urbain, car il serait délesté d'une grande part de son trafic.
2) Nous vous informons que nous avons remis document d'étude complémentaire au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles qui sont situées le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus ce tracé ajouterait aux 80000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40000 véhicules supplémentaires par jour.

Question de : Pelta Gilbert - AUFFARGIS 78610 - le 30/04/2006
Le tracé futur de la N10 après la sortie Sud de la déviation du Perray en Yvelines n'est pas abordé dans l'Etude.
-Y a t-il des travaux de prévus (augmentation du nombre de voies, transformation en autoroute ...) ? A quel horizon ?
-Y a t-il une liaison autoroutière prévue avec une autre autoroute ? Laquelle ?
-

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/05/2006
Au sud des Essarts le Roi, sur la RN 10, les projets en cours sont les suivants :

- mise à 2 fois 2 voies de la RN 10 à Rambouillet (enquête publique en 2006, travaux à partir de 2008),
- mise à 2 fois 2 voies entre Rambouillet et Ablis : travaux démarrés, mise en service fin 2008,
- mise à 2 fois 2 voies de la RN 191 entre Ablis et l'échangeur d'Allainville sur A10 : études en cours.

Une continuité entre le futur projet de prolongement de l’autoroute A12 et la RN 10 jusqu’à Ablis et la RN 191 jusqu'à Allainville serait donc ainsi réalisée.

Quant à une éventuelle liaison autoroutière avec le Sud-Yvelines, rien d'autre n'est prévu , puisque la liaison serait ainsi réalisée entièrement en autoroute (A12) et route express (RN 10 et RN 191) depuis la fin de l'A12 actuelle jusqu'à l'A11 et l'A10.

Question de : Alisse Bernard - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 28/04/2006
Quel est le tracé qui figure sur le SDRIF de 1994?
Est-ce que le ministère de l'équipement a le droit de rajouter un tracé traversant des espaces classés comportant un avis du conseil d'état ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/05/2006
Le tracé prévu initialement au SDRIF de 1994 était le 2C (passage en tunnel sous les zones urbaines du Mesnil et de La Verrière). Ce tracé ne pouvant plus être retenu du fait des difficultés trop importantes pour réaliser un tunnel (risques de tassements et de désordres divers dus à la nature du sous-sol à cet endroit), d'autres tracés ont dû être recherchés.
C'est la raison pour laquelle de nouvelles propositions ont pu être présentées.
Le tracé passant par le vallon du Pommeret a été présenté au débat car il était présent au SDRIF de 1976 mais aussi car le Ministre des Transports M. De Robien a saisi la Commission Nationale du Débat Public sur la base de trois tracés qui sont le 2A, le 2D et le 3C.
Les autres scénarios sont ceux qui ont fait l'objet de demandes ultérieures.

Question de : BILLEROT Bertrand - ELANCOURT 78990 - le 27/04/2006
Les études techniques montrent la nécessité du prolongement de l'A 12 : c'est donc une volonté politique, plutôt que d'opposer les habitants des communes qui défendent le Parc Naturel Régional et les habitants des communes de la Ville Nouvelle de St Quentin ( + Maurepas et Coignières ), pourquoi ne pas faire le choix du tracé par le Vallon du Pommeret avec des aménagements appropriés respectant le site ( cf le viaduc de Millau )

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/05/2006
Le tracé "par le vallon du Pommeret" existait dans le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile de France (SDAURIF) depuis 1976.
En 1980, c'est l'Etat qui a pris la décision de classer le site de la vallée de Chevreuse au titre de la politique nationale et régionale de préservation des sites et paysages de qualité en Île-de-France, en concertation avec les collectivités, qui ont ensuite créé le Parc Naturel Régional.
En 1984, des études ont été lancées pour trouver un tracé alternatif mais aucune solution n'a fait l'objet, depuis cette date, d'un consensus suffisamment affirmé pour que l'Etat décide d'un tracé définitif.
Ainsi le débat public remet en perspective toutes les familles possibles, dont la famille 4, qui nécessiterait un déclassement partiel du site classé pour être réalisable. La procédure de déclassement existe et nécessite un examen par le Conseil d'Etat. Très rarement mise en oeuvre, son issue est incertaine, comme l'ont montré des analyses juridiques réalisées par la maître d'ouvrage. Quoi qu'il en soit, cette famille est mise au débat au même plan que les autres familles.

Question de : ONDET Yvonne - COIGNIERES 78310 - le 18/04/2006
Le prolongement de l'A12 est une nécessité.
Ne pourrait-on pas faire un mitigé du tracé par le Val du Pommeret et l'enfouissement sous la N10, c'est à dire faire une tranchée couverte lorsque le tracé du Val du Pommeret passe dans les zones urbaines?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/05/2006
Vous parlez certainement de la situation de Montigny-le-Bretonneux : le prolongement de l'A12 a été prévu dès l'origine dans une large emprise réservée et selon un schéma d'urbanisation de la ville nouvelle en tenant complètement compte du projet, ce qui explique à la fois la largeur de cette emprise et le recul des zones urbanisées. Pour la traversée des autres communes, le prolongement de l'A12 n'était pas prévu et c'est bien aujourd'hui toute la difficulté d'insérer une voie routière dans des emprises qui n'avaient jamais été prévues pour ce type de route.
Cela dit, le maître d'ouvrage reste ouvert aux demandes d'améliorations de l'insertion de l'A12 dans Montigny-le-Bretonneux qui pourraient favoriser l'acceptabilité sociale du projet.

En outre le coût d'une tranchée couverte serait de 9 à 12 M€ pour 100 mètres, selon l'importance de la couverture, les problèmes de sous-sol, les protections diverses en fonction de la localisation.

Question de : DAVIET Jean-Pierre - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 08/04/2006
au sujet du tracé famille 2 : jumelage avec la voie ferrée :

pourquoi ce tracé n'est pas jumelé avec la voie ferrée dans la partie Nord-Est ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :02/05/2006
Au nord-est de la zone d’étude, c’est-à-dire sur la partie du tracé qui va jusqu'à la RD 58, le maître d’ouvrage est propriétaire d’une emprise réservée de 50 mètres de largeur pour y inscrire son projet. Si un tracé doit être recherché en dehors de l’emprise de la RN 10, il est plus économique et techniquement bien plus facile de rechercher une solution – qui peut encore être améliorée - dans cette emprise plutôt que de suivre la voie ferrée, le long de laquelle les recherches d’emprises routières jumelées poseraient des problèmes du même ordre que les scénarios 2A ou 2A’, sur un linéaire encore plus grand.

Question de : NIVELET Bernard - MAUREPAS 78310 - le 07/04/2006
N'y a t il pas une solution "nord" utilisant le réaménagement de la N12 ( contournement de Prtchartreau )
Branchement N12 vers N10 à l'ouest de Prtchartreau
Il s'agirait d'un tracé uniquement rural

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Vous suggérez une solution, pour le prolongement de A12 via la RN 12 puis une liaison nord-sud vers Rambouillet.
Nous vous informons que nous travaillons actuellement sur un document d'étude complémentaire du maître d'ouvrage, qui sera remis au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles qui sont situées le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus ce tracé ajouterait aux 80 000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires par jour.

Question de : MOULIN Colette - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 07/04/2006
A la dernière réunion vous avez indiqué que deux tracés supplémentaires seraient mis à l'étude, dont l'un partirait de la déviation de la N12. Pouvez-vous indiquer dès maintenant ou se situerait réellement ce nouveau tracé ? Sur quelles communes ? A quelles distances d'habitations ? D'ou partirai ce trace, et ou arrivera-t-il ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Le tracé dont il est question a fait l'objet d'une analyse par le maître d'ouvrage, à la demande de la C.P.D.P.. Une note lui a été remise, consultable à la C.P.D.P. et sur son site.
L'itinéraire de cette solution démarrerait à Bois d'Arcy et emprunterait la RN 12 vers l'ouest jusqu'à Jouars-Pontchartrain, puis une liaison nouvelle à deux fois deux voies, entre la RN 12 et la RN 10 au niveau des Essarts-le-Roi.
Après cette analyse, le maître d'ouvrage estime que cette solution n'est pas intéressante, compte-tenu des effets très importants sur l'environnement pour le tracé neuf (12 km), de l'allongement de parcours (+ 8 km) et des aménagements qu'il faudrait réaliser sur la RN 12, déja très circulée.

Question de : DROUSSENY  - SAINT REMY LES CHEVREUSES - le 07/04/2006
Les 4 tracés sont abbérants car ils aboutissent tous à l'entrée de Rambouillet que l'on traverse sur une seule voie. Pour rejoindre l'A10 ne peut-on pas emprunter la D86 qui traverse tout le plateau de Saclay pour aboutir à Palaiseau ( en face de Polytechnique ) sur une ébauche d'autoroute qui rejoint l'A10

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Entre les Essarts-le-Roi et le nord de Rambouillet, la RN 10 est déjà aux caractéristiques de route express à deux fois deux voies.
Pour la déviation de Rambouillet, un projet de mise à deux fois deux voies avec statut de route express est au stade de l'enquête publique complémentaire (courant 2006) pour une réalisation qui pourrait démarrer en 2008.
Entre Rambouillet et Ablis, les travaux de mise à deux fois deux voies de la RN 10 ont démarré et seront réalisés sur deux ans.
Enfin, un projet de mise à deux fois deux voies de la RN 191 entre Ablis et A10 est à l'étude. Il vient de faire l'objet d'une concertation locale.
Tous ces projets sont inscrits et financés sur le contrat de plan Etat-Région actuel.
Le prolongement de l'autoroute A12 entre Bois d'Arcy et les Essarts-le -Roi sera donc le dernier maillon de cet itinéraire A12 - RN 10.
La solution de l’aménagement de la route qui mène au plateau de Saclay (la RD 36), ne répond pas à tous les objectifs du prolongement de l’autoroute A12, dont le principal est un soulagement de la RN 10, en particulier à Trappes.

Question de : WARGNIER Jean-Marie - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006
Un tracé périphérique empruntant la N12 jusqu'à la sortie de PONCHARTRAIN et obliquant au sud-ouest pour déboucher sur la N10 à la sortie de COIGNIERES est-il réalisable ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Vous suggérez une solution, pour le prolongement de A12 via la RN 12 puis une liaison nord-sud vers Rambouillet, si nous comprenons bien votre idée. Nous vous informons que nous travaillons actuellement sur un document d'étude complémentaire du maître d'ouvrage, qui sera remis au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus ce tracé ajouterait aux 80 000 véhicules de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires.

Question de : COTTAVOZ Laurence - LA VERRIERE 78320 - le 07/04/2006
Pourquoi est-il possible de passer sous la RN 10 en tunnel et impossible dans le Vallon du Pommeret ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
La solution d’un tunnel foré pour l’un ou l’autre des tracés dans cette zone est impossible de par la nature du sous-sol en présence qui rendrait la structure et la stabilité d’un tunnel dangereuse.

La solution (1B) de faire l’A12 sous la RN 10 ne serait pas en tunnel, mais en tranchée couverte, ce qui n'impose pas les mêmes contraintes que pour un tunnel foré (une tranchée couverte est construite depuis la surface, et peut donc être consolidée au fur et à mesure de son avancement).

Une solution de tunnel sous le vallon du Pommeret avait été étudiée en 1996, mais elle s’avéra par la suite non réalisable (problèmes de stabilité des sols, de sécurité pour la circulation des véhicules, et de coût) ; toute solution souterraine, qui peut être justifiée pour un environnement humain, l'est moins pour un espace naturel, d'autant plus qu'elle nécessite de toute façon des émergences, rétablissements de cours d'eau,...

Question de : LEDOUX Nicolas - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 06/04/2006
Le problème du trafic sur la RN10 ne découle-t-il pas de l'A20 ( gratuite jusqu'à Vierzon ). Dans ce cas pourquoi ne pas faire un axe nord-sud passant plus à l'ouest de Paris ( évitant Rocquencourt ) et qui éviterait les problèmes de l'A12 telle que prévue

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
S'il fallait concevoir un projet répondant aux seuls enjeux du trafic de transit circulant sur la RN 10, on pourrait imaginer d'autres tracés que ceux présentés au débat. Cependant, le trafic de transit provenant de l’A10 (l'A20 rejoignant l'A10 au niveau d'Orléans) est aujourd’hui très faible (moins de 3 % du trafic total à l’heure de pointe du soir). De plus, même si l'A20 est une autoroute non concédée et gratuite, elle n'a pas vocation à attirer le transit circulant sur A6 de sorte qu'une grande partie des flux de transit en Ile-de-France continueront à passer par l'Est de l'Ile-de-France.
Mais la question du trafic de transit ne doit pas faire oublier que le trafic utilisant aujourd’hui la RN 10 est en majeure partie du trafic local : seulement 20 % du trafic empruntant la RN 10 traverse la zone d’étude (entre Versailles et Rambouillet) sans s’y arrêter. Le reste du trafic est constitué de trafic d’échange avec la zone d’étude (30 %) et de trafic interne à la zone d’étude (50 %). Aussi, une déviation située plus à l’Ouest (par exemple au niveau de la Vallée de la Mauldre) n’aurait que peu d’impact sur le trafic de la RN 10. Le prolongement d’A12 tel que proposé à travers les différentes familles de tracés dans ce débat public offrira une alternative à la RN 10 non seulement au trafic de transit, mais également au trafic d’échange et au trafic interne.

Question de : GERBOUIN Pierre - LA VERRIERE 78230 - le 06/04/2006
Le maitre d'ouvrage peut-il nous dire pourquoi jusqu'en mai 2004 il n'avait envisagé le tracé 2C, celui qui longe la rive sud de l'étang des Noës et traverse la coulée verte de La Verriere en poursuivant le long de l'hôpital psychiatrique Marcel Rivière, qu'en tunnel, une solution technique difficile et surtout très couteuse ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/04/2006
Jusqu’en 1998, le maître d’ouvrage avait présenté un tracé 2C en solution tunnel, cette solution présentait effectivement des aspects techniques et financiers importants mais à cette époque cette solution avait été évoquée afin d’engendrer le moins de nuisances possibles pour les secteurs urbanisés de La Verrière et du Mesnil Saint Denis. Il s'agissait de la solution prévue au Schéma directeur régional d'Ile de France de 1994.
Mais cette solution s’est révélée par la suite difficilement réalisable de par la nature du sous-sol en présence ; en effet les études du Laboratoire Régional de l’Ouest Parisien ont démontré que le sous-sol en présence était sableux ce qui pouvait engendrer des problèmes de sécurité de l’ouvrage (affaissement, fissuration, etc.…).
D’après un avis du CETU (le Centre d’Études des Tunnels du ministère de l'Equipement), la seule solution possible était de n'envisager, dans ce secteur, que des tranchées couvertes.

Question de : HOSSEIN Thérèse - LA VERRIERE 78320 - le 06/04/2006
Pourquoi 6 projets de l'A12 sur les 7 passent par La Verrière ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
Le but du débat est de présenter plusieurs familles de tracé.
C’est également à la demande de certains élus et associations que le maître d’ouvrage présente au débat des tracés qui, pour certains, passeraient effectivement dans un milieu semi-urbain voire urbain. Il est vrai que ces familles sont toutes différentes d’un point de vue environnemental comme technique, qu'il convient de mesurer pour en faire les comparaisons en matière d'impact (soit sur l'environnement urbain, soit sur l'environnement naturel).

Le constat de 6 sur 7 tracés se trouveraient sur la commune de la Verrière que vous faites résulte de l’emplacement géographique de cette commune, assez centrale par rapport à l'itinéraire à réaliser.
Par ailleurs, vous prenez en compte la famille 1, qui est une transformation de la RN 10, cette dernière longeant votre commune.
A contrario, on pourrait dire que tout tracé nouveau pour le prolongement de l'A12 permettrait de soulager la RN 10, donc ses riverains, et les utilisateurs de transports en commun, dont les Verriérois font largement partie.

Question de : DE FREINE Patrick - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 05/04/2006
Pourquoi l'A12 passerait forcément à Montigny dans la tranchée prévue à une autre époque ? Pourquoi ne pas évaluer d'autres hypothèses ? Exemple : vendre la tranchée pour des habitations pour financer une A12 qui passerait sur les friches le long de la voie ferrée ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :21/04/2006
L'ancien ministre de l’équipement, M. de Robien, a saisi la Commission Nationale du Débat Public sur la base de trois tracés (2A, 2D et 3C) ; à la demande de la CNDP, le maître d’ouvrage a présenté deux scénarios de transformation de la RN 10, et par la suite, à la demande d’élus locaux et d’associations, deux autres tracés ont été ajoutés pour le débat public (2C’ et 2A’). Parmi ces 7 scénarios présentés au débat public, deux des variantes proposées longent la voie de chemin de fer au plus près de celle-ci (2A et 2A').
Le débat public doit porter sur des solutions faisables ; votre solution de vendre l’emplacement réservé à Montigny pour financer une autre solution pour A12, ne répond pas au besoin de résoudre les problèmes que connaît la RN 10 actuellement.
En effet, les emprises des voies de chemin de fer ne permettent pas en totalité d’implanter un projet tel que le prolongement de l’autoroute A12 ; de plus, ces surfaces qui vous semblent inutilisées permettent à SNCF le stationnement des trains, l’exploitation et l’entretien de ses voies.

Question de : ICOLE Roger - RAMBOUILLET 78120 - le 05/04/2006
Que devient la N10 au raccordement avec l'A12? (en particulier au niveau de Rambouillet (2x2 voies pas réalisées)

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006
Au sud des Essarts le Roi, sur la RN 10, les projets en cours sont les suivants :

- mise à 2 fois 2 voies de la déviation de Rambouillet (enquête publique en 2006, travaux à partir de 2008),
- mise à 2 fois 2 voies entre Rambouillet et Ablis : travaux démarrés, mise en service fin 2008,
- mise à 2 fois 2 voies de la RN 191 entre Ablis et l'échangeur d'Allainville sur A10 : études en cours.

Une continuité entre le futur projet de prolongement de l’autoroute A12 et la RN 10 jusqu’à Ablis et la RN 191 jusqu'à Allainville serait donc ainsi réalisée.

Question de : Legagneux Nicolas - LE MESNIL SAINT DENIS - le 04/04/2006
Pourquoi ne pas mettre l'autoroute au-dessus de la voie ferrée? ou bien sous la N10?
Merci

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006
Faire une voie de chemin de fer sous ou sur une autoroute n’est pas réalisable car le trafic ferroviaire ne peut être interrompu que pour une très courte période (une nuit par exemple) ; ici en l’occurrence il faudrait couper le trafic pendant une très longue période (les chantiers de viaducs ou de tranchées sont très longs).

Pour la deuxième partie de votre question qui consiste à faire A12 sous la RN 10 cette solution est présentée au débat par le maître d’ouvrage et porte le nom de famille 1, scénario 1B (tranchée couverte sous la RN 10 entre Trappes et les Essarts-le-Roi).

Question de : BODIN Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 03/04/2006
Pourquoi ne pas avoir envisagé un tracé plus à l'ouest passant par la RN12 puis Pontchartrain et ensuite vers Les Essarts ?

Cela aurait l'avantage de passer en pleine campagne, loin de toute habitation (aussi bien pour Montigny que pour la Verrière ou Le Mesnil) , de coûter beaucoup moins cher et de ne pas passer non plus par le Parc Naturel de la vallée de Chevreuse.

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006
Les solutions de prolongement de l'autoroute A12 par le nord de la zone d'étude avaient été étudiées entre 1984 et 1986, au moment d'une exploration large des solutions.
Au cours des premières réunions de débat, des intervenants ont de nouveau évoqué un itinéraire par la RN 12 jusqu'au delà de Jouars-Pontchartrain puis une liaison neuve qui rejoindrait la RN 10 entre Les Essarts-le -Roi et Rambouillet. Cette liaison est mentionnée au SDRIF et anciennement connue sous le nom de A88.

A la suite de ces demandes, la CPDP a sollicité la DDE pour établir une analyse de ces propositions afin de les exposer lors de la réunion thématique du 22 mai sur les tracés.

Un dossier sera déposé à la CPDP et sa présentation sera faite en séance à la demande de la CPDP : tracé envisageable, analyse des principaux avantages et inconvénients sur les trois grands critères d'analyse : fonctions routières et services rendus au territoires, effets sur l'environnement naturel et humain, coûts.

Question de : DUBOURG Michel - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 03/04/2006
Le trafic international Nord Sud (Espagne - Europe du Nord) doit-il passer par la région parisienne? Le contournement par la rocade Nord ne serait-il pas une meilleure solution que par l'A12?

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006
Ainsi que cela a été exposé à maintes reprises par le maître d’ouvrage depuis le début du débat public, le trafic de transit de l’Île de France ne représenterait que 15 % du trafic total qui serait mesuré sur le prolongement de A12. Seule une fraction de ces 15 % serait du trafic international.
Les rocades autoroutières du bassin parisien, réalisées ou en cours de réalisation, ont pour objectifs d’inciter le contournement de l’Île-de-France :
A28 : Rouen- Alençon-Le Mans -Tours
A29 : Rouen – Amiens –Saint Quentin
A26 : Saint Quentin – Reims - Troyes

Question de : Printemps Xavier - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 03/04/2006
J'ai une question sur le tracé 2D, tranchée couverte :
Ce tracé passe à moins de 10 m d'un groupe scolaire sujet déjà à de gros problème de stabilité du terrain (zone argileuse). Des fissures de ces batiments sont controlées régulièrement. Ce tracé en tranchée couverte est de plus de 10 m de profondeur (sur 2 niveaux).

1ere question : A t on pris en compte de l'impact de cette tranchée, sur la stabilité du terrain et des dommages sur les constructions limitophes (groupe scolaire, plus un grand nombre d'habitation) ? Si oui, quelles sont ses études et les mesures prises.
2eme question : une telle construction entraine des nuisances pendant la phase des travaux. Comment conjuguer cette activité et celle d'une école ou les enfants ont besoin d'un environnement minimal satisfaisant de travail ?
3eme question : A ton pensé à toutes les contraintes sécuritaires ? Accès pour les travaux à proximité de l'école mais aussi sécuriser l'accès à l'école par les enfants ?

Je n'ai pas trouvé de réponses satisfaisantes dans ce dossiers, et pour moi ce tracé urbain est non sens, sachant que l'on veut justement réduire les nuissances de la nationale 10. Alors pourquoi en ajouter d'autres dans la commune voisine.

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/04/2006
Les questions que vous posez portent sur un niveau de détails qui seront étudiés dans une phase ultérieure, en supposant que soit retenu le tracé 2D par le maître d’ouvrage à l’issue du débat public.
Voici toutefois des éléments de réponse :
- Tous les travaux souterrains à proximité de constructions existantes font l’objet de reconnaissances préalables détaillées du sous-sol. Le cas particulier du groupe scolaire que vous citez serait plus particulièrement étudié puisque vous évoquez des désordres existants pour lesquels des diagnostics doivent sans doute déjà exister.
- Si cela s’avérait nécessaire, une solution serait recherchée avec la commune pour installer, pendant les travaux, les enfants dans des locaux provisoires. Cette solution est classiquement prise lorsque les bâtiments scolaires sont refaits.
- Les conditions de confort et de sécurité des enfants et des enseignants seraient maintenues pendant cette phase.
La recherche des solutions se ferait alors en étroite association entre le maître d’ouvrage, la commune et les parents d’élèves.

Question de : Billiou Yvon - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 02/04/2006
Ou sont les plans des échangeurs avec les modifications des routes environnantes ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/04/2006
Aucun plan détaillé n'existe pour les tracés des différentes familles du prolongement de l'A12.
En effet, le débat public porte sur l'opportunité du projet et, si celle-ci est reconnue, sur le tracé qui pourrait faire l'objet d'études ultérieures, si la décision est prise.
Les échangeurs, qui pourraient être d'une configuration variable selon la famille de tracé, ne sont pas décrit géométriquement dans le dossier de débat car à ce stade des études, il a semblé plus pertinent au maître d'ouvrage de débattre sur leurs fonctions au service de l'aménagement local et au regard des attentes ou projets des collectivités.
Nous vous invitons à consulter dans les locaux de la CPDP les simulations de trafic réalisées par la Direction Régionale de l'Equipement d'Île-de-France (DREIF) pour les études de prolongement de l'autoroute A12, qui fournissent des indications sur les circulations des différentes routes départementales environnantes selon toutes les hypothèses étudiées (sans A12, avec A12 selon chaque famille de tracé).

Question de : BONNY Gurwann - TRAPPES 78190 - le 01/04/2006
Dans votre étude complémentaire, pouvez vous nous dire quels tracés sont affectés à chacune de vos catégories ?
En effet, les tracés 2 et 3 sont des tracés urbains avant tout, car concernant beaucoup d'habitation et d'habitants.

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/04/2006
La famille 1 est dite famille de tracé urbain car elle passerait au travers d’un milieu dense en population, habitation et zone d’activité.
Les familles 2 et 3 sont considérées comme des familles de tracé en semi-urbain car elles traverseraien un milieu beaucoup moins dense en population et en zones d’activité ou, dans le cas de traversée de zones habitées, sur une longueur beaucoup moins importante ; pour la partie habitation, une grande partie des zones concernées sont pavillonnaires.
Pour la famille 4 la famille de tracé est dite rurale car elle passerait (à part la traversée de Montigny) dans un milieu très éloigné des habitations, de la population et des zones d’activité.

Question de : ORAIN Valérie - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 31/03/2006
On parle du tronçon commun sur Montigny
Quid du tronçon commun sur Lévis St Nom 'Plateau de Mauregard" ?
+ Site SEVESO 2 des citernes des stockages raffineries de Coignières
> le tracera ne passera t il pas plus près des maisons que des citernes

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/04/2006
En l'état actuel des propositions, Le tronçon commun sur Lévis St Nom serait aussi enterré, mais à une profondeur moindre que la tranchée de Montigny, pour pouvoir passer en dessous des voies ferrées et de la RN 10 et faciliter les rétablissements de voiries locales en surface.
Le ou les tracé(s) des familles 2, 3 et 4 passeraient au delà du périmètre de protection du site SEVESO des raffineries de Coignières, d’où un aspect curviligne des tracés à cet endroit, respectant ainsi les directives industrielles.

Question de : LASKAWIEC Christophe - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 31/03/2006
Pourquoi un tracé passant au nord de St Quentin et évitant donc de couper St Quentin en deux n'a t-il pas été envisagé ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Le dossier présenté par le maître d'ouvrage présente quatre familles de tracés possibles dans des secteurs où le projet reste faisable : en effet, la partie nord de la RN 10, très urbanisée, n'offre pas de possibilités de libération de terrains pour la réalisation d'un projet autoroutier entre la fin de l'autoroute A12 actuelle et la RN 10 aux Essarts le Roi.
Les solutions proposées sont donc toutes situées au Sud :
La famille 1 consisterait à transformer la RN 10 sur place.
La famille 2 permettrait d'accoler le plus possible la coupure de A12 à celle de la voie ferrée, mais cela se ferait sur une section limitée du tracé.
Les familles 3 et 4 créeraient une coupure nouvelle, mais il est recherché, dans les solutions techniques, notamment les tranchées couvertes, une réduction des effets de celle-ci.
Ces familles permettraient le soulagement du trafic sur la RN10, et la libération des emprises permettrait de réaménager la RN 10 en boulevard urbain et d'améliorer le cadre de vie des riverains, de telle sorte que cette voie ne soit plus une coupure au sens physique et urbain du terme.

Au regard de la préoccupation que vous exprimez, qui nous semble centrale dans ce débat, nous avons donc proposé une palette de famille de tracés et de scénarios qui répondent à un souci d'équilibre des solutions en présence, pour permettre au public de se forger une opinion.

Question de : GERBOUIN Pierre - LA VERRIERE 78320 - le 31/03/2006
Dans son exposé, Mr Labrousse vient de nous rendre compte du projet autoroutier à l'horizon 2020 ( fichier projetrout2020.jpg projeté à la salle ) il apparait sur la carte présentée qu'il est envisagé, d'ici 2020, de réaliser une étude en vue de la construction d'un axe autoroutier partant de Coigniere en direction nord vers la N12. Pourquoi ne pas faire figurer cet axe parmi les tracés possibles de l'A12 ou comme tracé alternatif aux tracés proposés en milieu urbain ou dans le parc naturel auxquels beaucoup s'opposent ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Vous suggérez une solution, pour le prolongement de A12, qui éviterait les zones urbanisées par un contournement par l'ouest, via la RN 12 puis une liaison nord-sud vers Rambouillet, si nous comprenons bien votre idée. Nous vous informons que nous travaillons actuellement sur un document d'étude complémentaire du maître d'ouvrage, qui sera remis au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus j’attire votre attention sur le fait que ce tracé ajouterait aux 80 000 véhicules de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires.

Question de : ROBIN JEAN-PAUL - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/03/2006
Mr DEVERGIES, vice président en CHARGE DES TRANSPORTS de la Chambre de Commerces et d'Industries des Yvelines/Val d'Oise a indiqué lors de la réunion inaugurale du 23/03/06 qu'il était particulièrement favorable au prolongement de l'A12. Je comprend que de par sa fonction il soit favorable à un des tracés des familles 3C, 2A ou 2D mais je souhaiterai rappeler à Mr DEVERGIES que, si un de ces tracés était retenu, la CCI DELOROZOY se trouve actuellement, sauf erreur de ma part, sur le tronçon commun sur la commune de Montigny. La délocalisation de cette CCI ne poserait certainement pas ou peu de contraintes à Mr DEVERGIES, ce qui ne serait pas le même cas de tous les riverains de ce tronçon commun.
Messieurs de la DDE, pourquoi autant de flou sur les tracés ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Pour l’instant les familles présentent différents tracés indicatifs ; ceux-ci sont peu précis car le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité du projet, puis, si celle-ci est reconnue, sur une famille de tracés à étudier plus précisément à un stade ultérieur (qui, alors fera l'objet d'une enquête publique).


Question de : SILENE Gaëlle - TRAPPES 78190 - le 31/03/2006
Concrètement en fonction de quoi et comment sera choisi le tracé du prolongement de l'A 12 s'il y en a ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
Le débat public étant ouvert à tous, il n’y a pas d’avis qui prévaudrait sur un autre, même si cet avis vient d’un élu, d’un grand élu ou encore d’un président d’association.
Les 4 familles sont présentées sans aucune préférence par le maître d’ouvrage.
Il appartient aux personnes concernées de s’exprimer sur l'opportunité du projet, le choix du tracé, les inquiétudes que peut engendrer une telle infrastructure.
La décision revient au maître d’ouvrage ; pour cela il s’appuiera sur le compte-rendu de la CPDP et sur le bilan de la CNDP afin que l’esprit du débat public soit conservé ; en effet, il pourra être tenu compte de ces avis reçus, que ce soit pour le choix de la famille de tracé ou pour des prises en compte d'améliorations possibles au projet, au cas où la décision de poursuivre le projet serait prise.

Question de : GERBOUIN Pierre - LA VERRIERE 78320 - le 31/03/2006
Je tiens tout d'abord à remercier la CPDP de me donner la possiblité de formuler la question qui suit. Celle-ci s'adresse à deux acteurs particulièrement importants du débat : le président du Parc régional, M. Vandewalle, et le maître d'ouvrage.
Lors de la séance qui s'est tenu hier à Magny Les Hameaux, la représentante du CETE Rouen, Mme Irène Julliard nous a présenté les études environnementales réalisées par son organisme. Dans son exposé, l'étang des Noés et ses abords ont été mentionnés à plusieurs reprises. Elle nous a d'abord décrit l'exceptionnelle biodiversité de ce site et le fait qu'il héberge des espèces protégées. Elle nous a informé qu'il était pour cette raison classé en Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique et devrait faire partie de la zone Natura 2000 qui vise au maintient de la biodiversité en Europe dont le périmètre est actuellement en discussion. Ce qu'elle n'a pas dit mais que souligne son organisme dans la notice environnementale remise au maître d'ouvrage, c'est que : "le caractère naturel et sauvage de cet espace est perçu par les usagers et riverains comme un lieu de repos, de découverte de la nature, (...), et de randonnée pédestre (...) et représente incontestablement une "zone de calme" précieuse en limite des empreintes sonores des zones urbanisées et des infrastructures de transport".
Plus tard dans la soirée, le président du Parc a pris la parole et souligné les nuisances que pourrait apporter l'autoroute si elle passait par le vallon du Pommeret mais à aucun moment il n'a évoqué la variante 2C' qui borde la rive sud de l'étang des Noés qui fait aussi partie du Parc. On attend donc du Président du Parc qu'il défende avec une égale ardeur et par tous les moyens dont il dispose cet espace naturel. Il aura sans doute loisir de le faire lors de la prochaine session du débat public qui se tiendra au Mesnil St Denis, commune du Parc, dans une salle que devrait longer le tracé 2C' et qui se situe à quelques dizaines de mètres de la zone ZNIEFF de l'étang des Noés.

Je souhaiterai également que le maître d'ouvrage puisse m'expliquer comment cette variante qui n'avait été envisagée qu'en version tunnel, probablement du fait qu'elle pouvait profondément affecter ce "véritable oasis de nature autenthique" (ces termes ne sont pas de moi mais du CETE) mais aussi pour éviter une destruction de l'aqueduc souterrain de la Verrière datant de Vauban qui se trouve dans le prolongement de l'étang ou de perturber dangereusement les personnes qui vivent ou travaillent de part et d'autre de cet ouvrage et en particulier les quelques 280 malades de l'hopital psychiatrique Marcel Rivière, a bien pu surgir de terre pour passer maintenant en tranchée couverte sous une variante 2C' dont la construction transformera pendant plusieurs années cet "oasis " et cette "zone de calme" en enfer, détruira l'aqueduc (reconstruit il ne sera plus celui datant de Vauban) et apportera des nuisances sonores à des malades pourtant particulièrement sensibles à celles-ci ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/04/2006
Votre question comprend deux grandes parties, adressée à des interlocuteurs différents.
La CPDP vous informe qu'elle transmettra à M. le président du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse les avis que vous avez à porter sur la nature de sa participation au débat, et en lui demandant de vous répondre directement.

La variante 2C à laquelle vous faites allusion est une ancienne variante, envisagée il y a quelques années sous la forme d'un tunnel sous les zones urbaines de La Verrière et du Mesnil Saint-Denis. Cette variante avait fait l'objet par la suite d'un examen attentif de la part du Centre d'Etudes des Tunnel qui, au vu des risques pour les habitations en surface du passage d'un tunnel foré à cet endroit, compte tenu de la nature du sous-sol (sables de Fontainebleau), a préconisé l'abandon des variantes en tunnel.
Les notions de "tunnel" ou de "tranchée couverte" diffèrent par leur mode constructif : un tunnel est creusé au sous-sol sans intervention en surface (à part les unités de ventilation et issues de secours), alors qu'une tranchée couverte est construite à partir de la surface (on coule les parois verticales, puis on couvre avant de travailler "en taupe" pour achever les travaux de la tranchée).
Les résultats de ces deux types constructifs sont cependant les mêmes une fois les travaux achevés : dans les deux cas, les nuisances sont traitées de la même façon (isolement de l'autoroute par rapport à son environnement humain).
L'ajout de la variante 2C' (équivalente à la variante 2C en tracé, mais en tranchée au lieu d'un tunnel) a été effectué à la demande d'élus lors de la concertation préalable à la saisine de la CNDP. Ce tracé étant proche de la variante 2D, il fait, pour ce débat public, partie de la même famille de tracés.

Question de : GERBOUIN Pascale - LA VERRIERE 78320 - le 30/03/2006
Le prolongement de l'A12 pour des raisons sociales et économiques apparait inévitable. Les tracés proposés posent tous problèmes soit parce qu'ils passent en zone fortement urbanisée soit parce qu'ils passent dans un espace naturel en partie classé ? Pourquoi ne pas avoir alors ajouté un autre tracé passant au nord de la zone urbaine, c'est à dire de Coignière, Maurepas, Elancourt, en zone rurale ou semi-rurale ne faisant pas partie d'un parc ou classée ( axe autoroutier envisagé de fait dans le developpement du projet autoroutier à l'horizon 2020 ( cf projet rout 2020.jpg projeté ) ? aujourd'hui par Labrousse

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Les solutions de prolongement de l'autoroute A12 par le nord de la zone d'étude avaient été étudiées entre 1984 et 1986, au moment d'une exploration large des solutions.
Votre question évoque sans doute un itinéraire qui emprunterait la RN 12 depuis l'échangeur A12-RN 12 à Bois d'Arcy puis la voie dite R12.
Au cours des premières réunions de débat, des intervenants ont de nouveau évoqué cette solution, certains suggérant aussi un itinéraire par la RN 12 jusqu'au delà de Jouars-Pontchartrain puis une liaison neuve qui rejoindrait la RN 10 entre Les Essarts-le -Roi et Rambouillet. Cette liaison est mentionnée au SDRIF et anciennement connue sous le nom de A88.

A la suite de ces demandes, la CPDP a sollicité la DDE pour établir une analyse de ces propositions afin de les exposer lors de la réunion thématique du 22 mai sur les tracés.

Un dossier sera déposé à la CPDP et sa présentation sera faite en séance à la demande de la CPDP : tracé envisageable, analyse des principaux avantages et inconvénients sur les trois grands critères d'analyse : fonctions routières et services rendus au territoires, effets sur l'environnement naturel et humain, coûts.


Question de : BOURGOIN Michel - LA VERRIERE 78320 - le 30/03/2006
Pourquoi proposez-vous 6 tracés sur 7 passant par la plus petite des Communes de la zone concernée ( question à la DDE )

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
Outre les tracés proposés par M. le Ministre De Robien lors de la saisine de la CNDP en 2005, (tracés 2A, 2D et 3C), le maître d’ouvrage a fait apparaître d’autres tracés émanant d’une volonté de satisfaire à des demandes d’élus et de représentants d’associations (2A' et 2C'), ainsi que la famille 1 qui résulte d’une demande de la CNDP au maître d’ouvrage.

Ces tracés ont été étudiés d’une façon à toucher le moins possible des quartiers d'habitations, d’où l'existence de tranchées couvertes à proximité des zones urbaines, notamment à La Verrière et au Mesnil Saint Denis.

Question de : LE NAN Joël - VOISINS LE BRETONNEUX - le 30/03/2006
Quel itinéraire pour le bouclage de la A 104 entre les Ulis et Cergy ?
Quel passage dans l'ouest Parisien ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Nous vous invitons à vous reporter à la page 31 du dossier du maître d'ouvrage, disponible auprès de la C.P.D.P. ou sur son site internet.

L'itinéraire de la Francilienne (A104), à l'ouest de l'Île-de-France, serait le suivant :

- un prolongement, dont le tracé fait l'objet d'un débat public en ce moment, entre Méry-sur-Oise et Orgeval (n°16 sur la carte)
- A13 existant entre Orgeval et Rocquencourt
- A12 existant entre Rocquencourt et l'échangeur actuel de Bois d'Arcy

Ensuite :
- soit l'itinéraire constitué par la RN 286 et l'A86 sud actuel jusqu'à l'échangeur du Petit Clamart puis la RN 118 (n°11 sur la carte)
- soit le projet de liaison A 126 entre Saint-Quentin-en-Yvelines et Orsay, étant précisé qu'aucune décision n'est prise sur ce tracé neuf, dont l'hypothèse d'une réalisation en 2020 n'a pas été retenue par le maître d'ouvrage, comme l'indique la légende de la carte, page 31, du dossier du maître d'ouvrage.

Question de : LE STRAT Claude - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 30/03/2006
Tous les tracés étudiés en dehors de l'emprise de la RN 10 traversent Montigny à ciel ouvert. Cette conception ressemble à celle des années 1950 qui avait abouti à faire traverser Trappes à ciel ouvert par une nouvelle RN10. On observe aujourd'hui les conséquences désastreuses de cette conception.
Est-il envisagé d'étudier une traversée souterraine de Montigny ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Pour le moment la solution pour la traversée de Montigny est la tranchée ouverte à moins six mètres par rapport au niveau du terrain naturel, et non comme la RN 10 des années 50 à Trappes.

Le fait de couvrir l’autoroute sur la partie comprise entre le diffuseur avec F12 et le diffuseur avec la RD 36 (représentant un linéaire d’environ 2 km) impliquerait des caractéristiques techniques beaucoup plus importantes, et notamment :

- une emprise plus importante pour prévoir en souterrain des aires de retournement pour les véhicules de secours ;
- des sorties de secours tous les 200 mètres pour les usagers en cas d'accident (obligatoires pour tout ouvrage souterrain supérieur à 300 mètres de long) ;
- des unités de ventilation tous les 500 à 800 mètres, munies de filtres à air (particules) et de filtres acoustiques ;
- un surcoût pour cet ouvrage évalué à environ 180 millions d'euros pour ce tronçon.

Question de : RAYNAUD Daniel - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 30/03/2006
Parfois il faut savoir sortir du cadre de l'épure, un cinquième tracé n'est-il pas envisageable. plus au sud dans les zones classées, mais non urbanisée.

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Des tracés similaires ont déjà été étudiés dans le passé ; il est ressorti de ces études qu’ils étaient peu viables car ils traversaient une partie trop importante du site classé de la vallée de Chevreuse, tout en empiétant plus profondément encore que la famille 4 dans le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse.

Question de : RAYNAUD Daniel - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 30/03/2006
Les tracés et les études me semblent très peu poussées. Ne pourrait-on pas avoir des plans ou des photos aériennes ( satellite ) avec un tracé exact des 4 solutions, afin que chaque habitant sache où il se trouve par rapport à l'A12

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Pour l’instant les familles présentent différents tracés, ceux-ci sont peu précis et cela est tout à fait normal car le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité du projet, puis, si celle-ci est reconnue, sur une famille de tracés à étudier plus précisément à un stade ultérieur (qui, alors fera l'objet d'une enquête publique).

Le dossier du maître d'ouvrage comporte néanmoins des photos aériennes où sont reportées les différentes familles de tracé qui, si elles ne permettent pas une localisation exacte par rapport à une habitation, par exemple, laissent voir approximativement où un tracé pourrait passer, et là où le dossier le prévoit, où seraient les tranchées couvertes.

Question de : JALKH épouse STEIN Mireille - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 30/03/2006
A-t-on envisagé la possibilité d'un tracé sur la A12 par l'ouest à savoir un contournement du secteur par le coté de la base de loisirs, la RD 912 ensuite à l'ouest de Trappes, Elancourt, Maurepas et Coignières ? et si oui, pourquoi en tel tracé n'a pas été retenu ??

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
En ce qui concerne un contournement par le côté de la base de loisirs et la RD 912, aucun espace n’est disponible pour réaliser l’autoroute.
En revanche, un tracé qui emprunterait la RN 12 depuis l'échangeur de Bois d'Arcy pour un itinéraire via R12 ou par un barreau de liaison encore plus à l'ouest, a été étudié par le passé. Son principal inconvénient est d'ajouter aux 80 000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires : on règle le problème de la RN 10 mais on le reporte sur la traversée de cette commune.
De plus cette proposition de variante ajouterait de la longueur au prolongement initial de l’autoroute A12.
La CPDP a néanmoins demandé au maître d"'ouvrage d'évaluer cette solution et de lui fournir des éléments pour la réunion publique du 22 mai

Question de : THOMAS Marie-Agnès - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 29/03/2006
Quels échangeurs sont prévus dans les tracés ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
Pour les familles 2,3 et 4 il serait prévu,d'abord un échangeur avec la RN 10 à la fin actuelle de l’A12, un diffuseur avec la voie F12, puis un diffuseur avec la RD 36, ensuite un autre serait créé pour la RD 58, un échangeur avec la RN 10 à la sortie de Coignières et enfin un échangeur encore avec la RN 10 à la hauteur de la RD 191.
Pour la famille 1B, A12 sous RN 10, il n’y aurait qu’un échangeur avec la RN 10 à la fin de l’A12 actuelle, un diffuseur à mi-parcours avec la RD 58 et un échangeur avec la RN 10 à la hauteur de la RD 191.
Pour la famille 1A, aménagement de la RN 10 en voie express, quasiment tous les points d’échange existants seraient conservés, c’est à dire les carrefours de la RN 10 avec : la voie F12, la RD 912, la RD 36, la RD 23, la RD 58, la RD 213, la RD 13, le carrefour des Fontaines, le carrefour Centre-Ville de Coignières, le carrefour de la Maison Blanche, la RD 33, la RD 202d, la RD 202, la RD 34 et enfin la RD 191.
Pour plus de renseignements écrits ou graphiques vous pouvez également consulter le dossier du maître d’ouvrage sur le site Internet de la CPDP A12.

Question de : ROMMEL Solange - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 29/03/2006
Si passage à Montigny le Bretonneux, pouvez-vous nous citer plus précisément les quartiers non concernées ?
Autoroute extérieure et/ou enterrée : sur quels tronçons ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Dans le cas d’un choix de tracé passant par Montigny le Bretonneux, l’autoroute serait enterrée à une profondeur de six mètres en dessous du niveau du sol et surmontée de buttes antibruit, ce tracé en déblai s’étendrait de la sortie de la tranchée couverte prévue au droit du quartier des Prés, c’est à dire à partir du diffuseur avec la voie F12 (ou avenue du Général Leclerc), jusqu’à la zone d’activité de Trappes Élancourt.

Question de : ESSALHI Saliha - LA VERRIERE 78320 - le 29/03/2006
Pourquoi faire passer une autoroute au milieu des habitations?
Le tracé 2D ne passe pas par la coulée verte mais par le délaissé S12. La coulée verte est à La Verrière.
Un peu d'honnêteté Monsieur de la DDE

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Le but du débat est de présenter plusieurs familles de tracé.
C’est également à la demande de certains élus et associations que le maître d’ouvrage présente au débat des tracés qui, pour certains, passeraient effectivement dans un milieu semi-urbain voire urbain. Il est vrai que ces familles sont toutes différentes d’un point de vue environnemental comme technique, qu'il convient de mesurer pour en faire les comparaisons en matière d'impact (soit sur l'environnement urbain, soit sur l'environnement naturel).
Vous avez raison de dire que le tracé 2D emprunterait l’emplacement réservé d’une ancienne voirie primaire nommée S12 ; le dossier de débat mentionne une coulée verte (celle du Mesnil St Denis) pour permettre une meilleure compréhension du sujet par toutes les personnes concernées, cet emplacement ressemblant à une coulée verte depuis de très nombreuses années.
Vous avez parfaitement raison de dire que le tracé 2C' passe par une coulée verte également : il s'agit de celle de la commune de La Verrière. La mention manquante relève plutôt d'un oubli que d'une malhonnêteté de la part du maître d'ouvrage, qui vous prie de bien vouloir l'en excuser.

Question de : Carle Olivier - VIEILLE EGLISE - le 29/03/2006
Bonjour,

est-il vrai que le prolongement de l'A12 jusqu'au carrefour de l'Artoire (après les Essarts) n'est qu'un début?
Il semblerait que soit envisagé le prolongement de cette même A12 jusqu'à l'A10 à Ablis en suivant un tracé qui passerait à proximité de notre village (Vieille-Eglise-en-Yvelines) pourtant faisant partie du P.N.R. de la Haute Vallée de Chevreuse puis longerait Rambouillet en empiétant sur la forêt de Rambouillet (forêt protégée!) et viendrait ensuite en doublon de la RN10 jusqu'à l'A10...
Si tel était le cas, je trouverais ce projet totalement scandaleux à une époque où la priorité est à ma connaissance donnée aux transports en commun et non plus à la voiture particulière!
A moins que l'idée saugrenue ne soit de créer un nouvel axe routier Nord-Sud destiné aux poids lourds afin de désengorger l'A6 alors que des techniques de substitution comme le ferroutage me paraitraient beaucoup plus appropriées...
Laissez plutôt la campagne aux agriculteurs et à ceux qui souhaitent vivre au calme et loin de la pollution sonore et olfactive...

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
Le projet de prolongement de l’A12 serait prévu jusqu’à la route départementale 191, pour assurer une continuité du réseau ; l’État n’a pas l’intention d’emprunter pour la suite, des tracés passant dans la forêt de Rambouillet ou dans le Sud Ouest du Parc Naturel Régional, mais d'utiliser la RN 10 actuelle qui peut être élargie grâce aux emprises disponibles dans ce secteur Sud des Yvelines.

Dans ce cadre, des projets en cours permettraient d’éviter une congestion après l’A12, au sud des Essarts le Roi, sur la RN 10 :
- mise à 2 fois 2 voies de la déviation de Rambouillet (enquête publique en 2006, travaux à partir de 2008),
- mise à 2 fois 2 voies de la RN 10 entre Rambouillet et Ablis : travaux démarrés, mise en service fin 2008,
- mise à 2 fois 2 voies de la RN 191 entre Ablis et l'échangeur d'Allainville sur A10 : études en cours.

Une continuité entre le futur projet de prolongement de l’autoroute A12 et la RN 10 jusqu’à Ablis et la RN 191 jusqu'à Allainville serait donc ainsi réalisée.

Question de : SERPIERI Didier - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 28/03/2006
Les villes rejetent le traffic de transit à l'extérieur par voies de contournements. Pourquoi l'A12 couperait-elle Montigny ? Pourquoi pas un contournement par l'ouest, loin des villes, rejoignant la N12 ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
Vous suggérez une solution, pour le prolongement de A12, qui éviterait les zones urbanisées par un contournement par l'ouest, via la RN 12 puis une liaison nord-sud vers Rambouillet, si nous comprenons bien votre idée. Nous vous informons que nous travaillons actuellement sur un document complémentaire du maître d'ouvrage, qui sera remis au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus ce tracé ajouterait aux 80 000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires.

Question de : GOUIN Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 28/03/2006
Pourquoi s'obstiner à tracer une voie de circulation autoroutière en "paysage urbain" ? Ne serait-il pas plus judicieux de prolonger la N10 en provenance de Rambouillet vers le nord en zone moins lotie ? et joindre la N12 derrière Maurepas ou Pontchartrain

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
Vous suggérez une solution, pour le prolongement de A12, qui éviterait les zones urbanisées par un contournement par l'ouest, via la RN 12 puis une liaison nord-sud vers Rambouillet, si nous comprenons bien votre idée. Nous vous informons que nous travaillons actuellement sur un document complémentaire du maître d'ouvrage, qui sera remis au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).
De plus, ce tracé ajouterait aux 80 000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires.

Question de : GRZESKOWIAK Jean-Luc - LA VERRIERE - le 28/03/2006
Puisque le prolongement de l'A12 est prévu aussi pour diminuer les nuisances autour de la N10, pourquoi la majorité des tracés passe par Trappes / La Verriere

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Le choix des familles de tracés possibles pour le prolongement de l’autoroute A12 a été le résultat de nombreuses années d’études pour la recherche des différents possibilités. Le nombre de tracés en zone urbaine a été bien diminué par rapport à toutes les études qui ont pu être effectuées, mais, comme vous le soulignez, il en reste encore en zone urbaine (pas à Trappes, mais en effet à La Verrrère, Montigny et Le Mesnil St Denis) . Cependant, ces tracés sont, dans les secteurs urbains, proposés en tranchée couverte pour que les riverains ne subissent pas directement les effets de l’autoroute.

Question de : WARGNIER Jean-Marie - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 28/03/2006
La ville nouvelle comptait une centaine de milliers d’habitants il y a quelques années, beaucoup plus aujourd’hui et

Infiniment plus demain.

L’agglomération de la ville nouvelle, et ses villes limitrophes sont déjà coupées par une nationale très fréquentée, une voie de chemin de fer et un triage. Le tout est excessivement bruyant de jour comme de nuit.

Comme si cela ne suffisait pas comme concentration des nuisances, l’état a l’intention d’y construire une autoroute. Trois tracés nous sont proposés, mais en fait on nous propose la peste ou le choléra.

Je suis convaincu qu’un autre tracé pourrait être étudié. Halte aux tracés dans les villes. Pourquoi ne pas étudier un tracé périphérique ?

Celui-ci pourrait être commun avec la N 12 jusqu’à la sortie de PONCHARTRAIN, obliquer vers le sud ouest, pour déboucher sur la N 10 à la sortie de COIGNIERES.

Je ne nie pas la difficulté d’un tel projet, mais celui-ci épargnerait presque tout le monde, en diminuant très fortement toutes les nuisances liées au bruit, à la poussière etc….

De plus, durant les travaux (longs) les déviations de circulations seraient pratiquement nulles s’agissant d’un tracé neuf.

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/04/2006
Un tracé qui emprunterait la RN 12 depuis l'échangeur de Bois d'Arcy pour un itinéraire via R12 ou par un barreau de liaison encore plus à l'ouest, a été étudié par le passé. Son principal inconvénient est d'ajouter aux 80 000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires : on règle le problème de la RN 10 mais on le reporte sur la traversée de cette commune.
De plus cette proposition de variante ajouterait de la longueur au prolongement initial de l’autoroute A12.
Toutefois la CPDP a demandé au maître d'ouvrage de présenter une évaluation sommaire de cette variante pour la réunion du 22 mai .

Question de : Serpieri Didier - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 28/03/2006
La problématique d’une autoroute en milieu urbain supportant du transit national ou international est connue car des villes en souffrent (Metz, Lyon, Reims, …) et les mesures généralement prises ou étudiées pour corriger l’erreur consistent à la réalisation de contournements pour dévier, avec plus ou moins de bonheur (pourquoi contourner Lyon si l’on peut traverser par l’autoroute existante ?) ce transit non désiré dans les villes.

Quelque soit la famille de tracés proposée, l’autoroute A12 traversera au moins une ville et apportera sont lot de nuisances aux habitants.

Pourquoi faire toujours les mêmes erreurs et tenter de les réparer à grands frais par la suite ?
Pourquoi ne pas réaliser directement un contournement par l’ouest, en zone non urbanisée, qui relierait par exemple la N12 à Rambouillet et simplement adapter les voies de circulation actuelles ou éventuellement nouvelles au seul trafic local en les rendant non attractives aux transits nationaux et internationaux ?

Des études ont-elles été réalisées dans ce sens car il y a fort à parier qu’une solution de ce type rassemblerait les communes impliquées au lieu de les diviser (belle devise que diviser pour mieux régner) ?

Par ailleurs, le positionnement des diffuseurs, et notamment ceux de Montigny, laisse à supposer une alimentation routière du pôle du plateau de Saclay via des voies urbaines et des routes départementales existantes.
Si tel est le cas :
- veut-on déplacer la N10 ailleurs ?
- des études ont-elles été réalisées sur les parcours bordés d’habitations et déjà saturé aux heures de pointe (RD36) ?
- la N286 et la N118 ne sont elles pas suffisantes ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
Votre question comporte des interrogations de plusieurs ordres :

- Vous suggérez tout d'abord une solution, pour le prolongement de A12, qui éviterait les zones urbanisées par un contournement par l'ouest, via la RN 12 puis une liaison nord-sud vers Rambouillet, si nous comprenons bien votre idée. Nous vous informons que nous travaillons actuellement sur un document d'étude complémentaire du maître d'ouvrage, qui sera remis au président de la C.P.D.P. avant la réunion du 22 mai consacrée à la description des tracés possibles. Votre suggestion est en effet reprise par plusieurs intervenants. Nous appelons toutefois dès à présent votre attention sur le fait que cette solution ne peut éviter totalement des zones urbanisées, ne serait-ce que celles le long de la RN 12 (Bois d'Arcy, Plaisir).

- Vous estimez que le trafic de transit est celui qui pose le plus de problèmes, ce qui n'est pas exact. Actuellement, ce n'est que 20 % du trafic total sur la RN 10 (30% en 2020) qui traverse la zone d'étude élargie qui va de Versailles à Rambouillet. En d'autres termes, le trafic interne et le trafic d'échanges sont prédominants.

- Enfin, il est exact qu'un des objectifs recherchés par le maître d'ouvrage, Etat, ministère de l'équipement et des transports, est de relier le prolongement de A12 directement à la RD 36 (ce que permettent les familles 2, 3 et 4) afin d'améliorer la desserte du Plateau de Saclay.
Des études de déplacements sur le Plateau de Saclay ont été lancées afin de préparer des scénarios d'aménagements des transports sur ce territoire. Les options privilégiées à ce stade sont l'amélioration des voies structurantes existantes (exemple : mise à 2 fois 2 voies de la RD 36 dans l' Essonne) et le développement d'un transport en commun en site propre pour relier Massy-Palaiseau à Saint-Quentin-en-Yvelines. C'est dans ce contexte global qu'il convient d'évaluer le rôle d'un éventuel échangeur entre le prolongement de A12 et la RD 36.

Question de : BURNEAU Robert - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/2006
Excusez ma nouvelle intervention.
Comme personne n'est d'accord sur rien (bilan de la soirée d'hier), pourquoi s'entêter à vouloir trouver une solution dans ce périmètre Montigny - Les Essarts saturé en habitations et entreprises ? Pourquoi ne pas emprunter la D191 à partir du Perray jusqu'à la N12 vers Pontchartrain ? Il y a moins de nuisances à mon avis avec un tel tracé, donc plus facile à réaliser, donc moins cher et plus rapidement mis en oeuvre.

Réponse du Maître d'Ouvrage :30/03/2006
Un tracé qui emprunterait la RN 12 depuis l'échangeur de Bois d'Arcy pour un itinéraire via R12 ou par un barreau de liaison encore plus à l'ouest, a été étudié par le passé. Son principal inconvénient est d'ajouter aux 80 000 véhicules par jour de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires : on règle le problème de la RN 10 mais on le reporte sur la traversée de cette commune.
De plus cette proposition de variante ajouterait de la longueur au prolongement initial de l’autoroute A12.
La CPDP a néanmoins demandé au maître d"'ouvrage d'évaluer cette solution et de lui fournir des éléments pour la réunion publique du 22 mai

Question de : LEGAGNEUX Yves - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 24/03/2006
Pourquoi ne pas faire un viaduc sur ou à côté de la voie ferrée? La N10 étant conservée, pourquoi tant d'échangeur?

Réponse du Maître d'Ouvrage :01/04/2006
La possibilité de réaliser en viaduc le prolongement de A12 au-dessus des voies ferrées a été étudiée par le passé.
Ce scénario n'a pas été présenté par l'Etat, maître d'ouvrage, au débat public car ces études ont montré que le coût et la difficulté de réalisation étaient aussi importants qu'une solution enterrée sans apporter d'avantages supérieurs.
Une solution en viaduc présente de nombreux effets négatifs comme la propagation du bruit et l'impact sur le paysage urbain.

Le nombre d'échangeurs éventuellement proposés pour le prolongement de l'autoroute A12 est relativement limité, mais néanmoins permettrait pour l'autoroute de capter, outre le trafic de transit, également un trafic d'échange important, donc de soulager la RN 10 de la plus grande partie de son trafic. Il ne resterait en effet sur la RN 10 que la circulation interne à l'agglomération, ce qui lui permettrait un véritable aménagement en boulevard urbain.

Question de : ROBIN JEAN-PAUL - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/2006
1)Pourquoi dans le dossier de présentation des différents tracés il est fait si peu état du tronçon commun à la jonction de la RN10 et de l'A12 ?

2)Pourquoi autant de flou sur la position des échangeurs ?

3)Avez-vous étudiez la faisabilité de l'enfouissement TOTAL du tronçon commun de Montigny ?

4)Etes-vous en mesure aujourd'hui d'affirmer que le futur tracé, quel qu'il soit, sera gratuit pour TOUS les usagers ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :31/03/2006
1)Au droit du quartier des Prés à Montigny, le projet est bien représenté sur toutes les cartes avec une tranchée couverte, entre la fin de l'autoroute A12 actuelle et l'échangeur prévu avec la voie F12 ; au-delà de ce tronçon, l’A12 serait enterrée à une profondeur de moins six mètres par rapport au niveau du sol, ce profil pouvant être éventuellement surmonté de buttes antibruit supplémentaires, ce qui atténuerait très fortement les nuisances d’un point de vue paysager et sonore.

2) à ce stade des études (études très en amont des études préliminaires), la géométrie et la position précise des échangeurs ne sont pas fixées : non seulement elles peuvent différer fortement selon les tracés, mais encore le maître d'ouvrage souhaite au préalable présenter au débat public leurs fonctionnalités avant d'étudier plus précisément leur localisation et leur géométrie.

3)Le fait de couvrir l’autoroute sur la partie comprise entre le diffuseur avec F12 et le diffuseur avec la RD 36 (représentant un linéaire d’environ 2 km) impliquerait des caractéristiques techniques beaucoup plus importantes, et notamment :

- une emprise plus importante pour prévoir en souterrain des aires de retournement pour les véhicules de secours ;
- des sorties de secours tous les 200 mètres pour les usagers en cas d'accident (obligatoires pour tout ouvrage souterrain supérieur à 300 mètres de long) ;
- des unités de ventilation tous les 500 à 800 mètres, munies de filtres à air (particules) et de filtres acoustiques ;
- un surcoût pour cet ouvrage évalué à environ 180 millions d'euros pour ce tronçon.

4) L'intention actuelle du maître d'ouvrage, le ministère de l'Equipement et des transports, est de construire A12 avec un financement classique (si la décision du prolongement était prise) c'est-à-dire sur le budget seul de l'Etat ou par contrat entre l'Etat et les collectivités.
L'autoroute est ainsi gratuite pour tous les usagers et financée par le contribuable.

Question de : ROCHETEAU Michel - LA VERRIERE 78320 - le 23/03/2006
Les scenarios 2D et C' sont très mal décrits.
-Le tracé 2C' passe dans le village de La Verrière après le Sud de l'Etang des Noés. Vous l'avez oublié dans sa description.
-Le tracé 2D passe dans une résidence du Mesnil Saint Denis, pas uniquement dans la coulée verte.
-Le tracé d'origine 3C est le projet antérieur à la création du parc naturel de la HVC. Pourquoi lors de la création du parc naturel le SDAURIF a-t-il été ignoré? A quoi sert le SDAURIF dans ce cas?
Comment se fait-il qu'en 1984 les communes riveraines du parc n'ont pas été informé de sa création? Un parc naturel n'est pas créé que pour ses habitants.
De grâce, économisez l'argent public!

Réponse du Maître d'Ouvrage :24/03/2006
Sur la première partie de votre question, concernant les précisions sur chacun des tracés décrits dans le dossier du maître d'ouvrage, vous avez raison de dire que la description n'est que très approximative. Il est en effet difficile, dans un document limité en nombre de pages, de donner beaucoup de détails sur chacun, en particulier lorsque le nombre de tracés est relativement important. Mais les études effectuées sur ces différents tracés sont disponibles dans les locaux de la CPDP et sur le site internet.

En ce qui concerne votre 2ème question, ce n'est pas la création du PNR qui a impliqué la recherche d'autres solutions, mais le classement du site de la vallée de Chevreuse, dont le vallon du Pommeret fait partie ; c'est la raison pour laquelle, en 1984, lors de la révision du schéma directeur régional d'Ile de France, il a été décidé de rechercher d'autres solutions possibles pour le tracé du prolongement de l'A12.

Question de : BENOIST Paul - LA VERRIERE 78320 - le 23/03/2006
Pourquoi une autoroute dans le milieu urbain?
Le vallon du Pommeret est le meilleur emplacement pour l'A12.
Pourquoi détruire des maisons et des entreprises?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/03/2006
En 1980, c'est l'Etat qui a pris la décision de classer le site de la vallée de Chevreuse au titre de la politique nationale et régionale de préservation des sites et paysages de qualité en Île-de-France, en concertation avec les collectivités, qui ont ensuite créé le Parc Naturel Régional.
En 1984, des études ont été lancées pour trouver un tracé alternatif mais aucune solution n'a fait l'objet, depuis cette date, d'un consensus suffisamment affirmé pour que l'Etat décide d'un tracé définitif.
Ainsi le débat public remet en perspective toutes les familles possibles, dont la famille 4, qui nécessiterait un déclassement partiel du site classé pour être réalisable. La procédure de déclassement existe et nécessite un examen par le Conseil d'Etat. Très rarement mise en oeuvre, son issue est incertaine, comme l'ont montré des analyses juridiques réalisées par la maître d'ouvrage. Quoi qu'il en soit, cette famille est mise au débat au même plan que les autres familles.




Question de : SAHEB Rachid - LA VERRIERE 78320 - le 22/03/2006
Pourquoi le tracé par le Vallon du Pommeret n'est-il pas le seul retenu
car celui ci est le moins disant de plus il n'apportera pas ou peu de gène étant donné qu'il passe dans la campane et non en milieu urbain

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/03/2006
Votre question rappelle justement que sur la base de principes encore antérieurs, le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France, SDAURIF, approuvé en 1976, prévoyait comme unique tracé du prolongement de l'autoroute A12 celui dit par le vallon du Pommeret.
En 1983, le transfert des compétences de l'Etat vers les communes en matière d'urbanisme (élaboration des plans d'occupation des sols, schémas directeurs) a profondément modifié le rapport entre l'Etat et celles-ci sur la question de l'aménagement du territoire.

Ainsi, à la suite de la décision de l'Etat, demandée par les communes concernées de classer le site de la vallée de Chevreuse, le SDAURIF de 1976, modifié en 1984, a intégré pour A12 la possibilité de recherche d'autres tracés possibles. Toutefois, la concertation engagée entre 1984 et 1987 n'a pu déboucher, de même que des concertations plus récentes relancées en 1997.

Le tracé historique reste donc malgré tout parmi les solutions en débat, avec une contrainte juridique décrite dans le dossier du maître d'ouvrage, liée à la faisabilité du déclassement partiel du site classé de la vallée de Chevreuse.

Question de : SOARES PAulo - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 22/03/2006
Nous venons de nous installer dans le Hameaux de Montigny et sommes très intéressés par le tracé précis du tronçon commun.

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/03/2006
Le projet de prolongement de A12 en est à un stade très en amont et il n' y a pas aujourd'hui de tracé précis et définitif à l'échelle d'un document de type enquête parcellaire ou enquête préalable à la déclaration d'utilité publique.
L'emprise totale du projet (c'est à dire les limites maximales entre lesquelles le projet serait réalisé) est calée : les documents d'urbanisme de votre commune ont reporté cette emprise sur les plans, consultables en mairie ou à l'accueil de la D.D.E., 35 rue de Noailles à Versailles.
Le niveau moyen de l'autoroute serait en moyenne à 6 mètres en dessous du niveau actuel.

Question de : WATSON Danielle - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 21/03/2006
Dans un premier temps, pourquoi ne pas faire de passages souterrains au lieu de carrefour avec feux ce qui augmente la fluidité à un moindre coût?
Pourquoi n'y a-t-il pas de tracé 20 km plus à l'ouest, dans les champs en empruntant une partie de la N12.

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/03/2006
Votre question porte sur deux sujets :

- Le remplacement des carrefours à feux par des souterrains est le principe du scénario 1B de la famille 1 " tranformation de la RN10". Cette solution, que nous avons explorée pour répondre à l'idée que vous exprimez, souvent entendue, reste cependant d'un coût très élevé : plus de 400 M€.
- Un tracé qui emprunterait la RN 12 depuis l'échangeur de Bois d'Arcy pour un itinéraire via R12 ou par un barreau de liaison encore plus à l'ouest, a été étudié par le passé. Son principal inconvénient est d'ajouter aux 80 000 véhicules de la RN 12 à Bois d'Arcy environ 40 000 véhicules supplémentaires : on règle le problème de la RN 10 mais on le reporte sur la traversée de cette commune.

Question de : AUBERT Evelyne - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 21/03/2006
Dans le dossier du Maître d'ouvrage, les surfaces impactées par les échangeurs (pardon "diffuseurs") prévus dans tous les tracés 2 C, 2D et 3C à l'entrée du Mesnil Saint Denis ne sont pas clairement indiquées. Par ailleurs quid des voies d'accès pour atteindre ces diffuseurs ? Quelles seraient donc au global la totalité en hectares des zones agricoles qui disparaitraient ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/03/2006
Votre question porte sur les consommations d'espace des échangeurs ou diffuseurs tels que celui envisagé entre A12 et la RD 58.

Un échangeur ou un diffuseur s'inscrit géométriquement dans un carré d'environ 200 m de côté, soit 4 ha , en précisant que la totalité de cette aire n'est pas utilisée par les chaussées et équipements.

Si l'on ajoute 200 m (à titre indicatif) de chaussée de liaison entre l'échangeur et la RD 58 dans une emprise de 15 m de largeur, la consommation d'espace supplémentaire est de 3 ha.

Si le dossier du maître d'ouvrage ne représente que le principe du système d'échanges et non la localisation et la géométrie, c'est précisément parce qu'au stade actuel des études, le maître d'ouvrage recueille encore toutes les informations utiles pour minimiser les impacts sur le milieu naturel et agricole.

Question de : MARTI Eric - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 21/03/2006
Habitant de Saint Hubert, je ne comprends pas pourquoi il y a un tronçon commun (tracé en noir) au niveau des Essarts le Roi, lequel, quelques kilomètres plus loin rejoint la RN10. Pourquoi ne reste-t-on pas sur la N10 aussi au niveau des Essarts le Roi? (peut-être en l'aménageant, voies agrandies?)

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/03/2006
Le tracé proposé ne suit pas la RN 10 au niveau des Essarts le Roi car l’Ouest de la commune, très proche de la route nationale, doit être soulagée des nuisances sonores, actuelles et futures ; cela permettra aussi par la suite d’offrir une meilleure desserte, par la RN 10 requalifiée en boulevard urbain, de la future ZAC d'activités.
L’autoroute sera à cet endroit en tranchée ouverte, c’est à dire abaissé au dessous du niveau du sol ,ce qui devrait diminuer considérablement les nuisances sonores aux abords de cette infrastructure, et si des nuisances risquaient de subsister, des aménagements complémentaires seraient faits tels que des murs antibruit.

Question de : CHOQUER Bernard - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 20/03/2006
Je souhaite connetre la présentation du projet du prolongement A12 ? RN10 sur secteur commune des Essarts le Roi, les pièces de Monfort section A n°158, superficie arpentée 9788 m²

Réponse du Maître d'Ouvrage :21/03/2006
Lors d'un débat public, qui est en amont des études préliminaires, puis des études d'avant projet sommaire en vue de la constitution d'un dossier d'enquête publique, les études qui sont réalisées ne sont que des études menées sur des principes de tracé.

Les études plus précises conduisant à positionner un tracé de façon fine par rapport aux parcelles ne seront conduites qu'après la décision qui sera prise sur la poursuite du projet.

Il est donc normal que n'apparaissent pas encore les acquisitions foncières que nécessitera la réalisation d'une telle infrastructure.

Question de : d'INGRANDO Jean-Michel - le 20/03/2006
Pourquoi ne pas longer la voie de chemin de fer d'un bout à l'autre, il y a de la place et le terrain appartient à l'Etat donc pas de site protégé ? ou mieux, Pourquoi ne pas passer sous la voie de chemin de fer ? ou Pourquoi ne pas passer à la place de la voie de chemin de fer : le chemin de fer passant alors sous l'autoroute ?

Pas une solution, pas deux solution, je vous propose 3 solutions ..... avantages ......
--> de la place à revendre de part et d'autre de la voie de chemin de
fer,
--> pas de difficulté de circulation durant la phase des travaux, A
--> terme, les nuisances sonores sont diminuées par 2 si le train
passe sous l'autoroute ou l'inverse,
--> compte tenu de la place disponible il sera passible de mettre des
barrières/murs contre le bruit qui recouvriront en partie la voie.

Que du plaisir, quoi.

Réponse du Maître d'Ouvrage :21/03/2006
Les emprises SNCF de la voie de chemin de fer ne permettent pas en totalité d’implanter un projet tel que le prolongement de l’autoroute A12 ; de plus, ces surfaces inutilisées permettent à SNCF l’exploitation et l’entretien de ses voies.

Par ailleurs faire une voie de chemin de fer sous ou sur une autoroute n’est pas réalisable car le trafic ferroviaire ne peut être interrompu que pour une très courte période (une nuit par exemple) ; ici en l’occurrence il faudrait couper le trafic pendant une très longue période (les chantiers de tranchées couvertes sont très longs).

Question de : LEGAND Roland - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 17/03/2006
Habitant très près de l'emprise historique du tracé prévu sur Montigny, je souhaiterais connaitre le type d'aménagement prévu pour le tronçon commun aux familles 2, 3 et 4 sur la commune de Montigny.

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/03/2006
L’aménagement prévu à Montigny serait tout d’abord un passage en souterrain (tranchée couverte) entre la fin de l’autoroute A12 actuelle et le futur échangeur avec la voie appelée F12, puis l’autoroute serait enterrée (à ciel ouvert) à une profondeur d’environ moins six mètres par rapport au terrain naturel pour diminuer fortement toutes les nuisances pour les riverains.

Question de : CROIZE Sylvie - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 16/03/2006
Au cas où les projets 2, 3 ou 4 sont acceptés nous voudrions connaître l'itinéraire précis sur Montigny.
Merci

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/03/2006
Le débat public reste un mode de concertation, dans le processus d'élaboration d'un projet routier, situé très en amont des enquêtes préalables à la Déclaration d'Utilité Publique ; le tracé n'est donc pas calé avec une très grande précision, comme il le serait lors d'une enquête publique.

En ce qui concerne la partie du tracé des familles 2,3 et 4 qui passe sur la commune de Montigny, on peut dire que le projet d'autoroute emprunterait l'emplacement qui a déjà été réservé à cet effet dans le plan d'urbanisme de la ville sans toucher aux parties habitées, ces emplacements réservés étant plus larges que les besoins stricts de l'autoroute. En tout état de cause, la traversée de Montigny serait réalisée en tranchée (couverte ou ouverte selon les lieux).

Question de : GRIMAULT PATRICK - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 15/03/2006
. Après avoir "tronçonné" les villes par N10 il y a bien des ans, pourquoi vouloir recommencer sur le mesnil saint denis et ses environs ? Pourquoi les leçons des erreurs ne sont jamais retenu ?
. Pourquoi n''y a t il pas de tracé de l'autre côté de la N10 ? il n'y a pas plus de problèmes de ce côté que de l'autre !
. Se soucier des problèmes de bruits et de qualité de vie en milieu urbain d'accord, mais maintenant reproduire la même chose ailleurs est ce normale ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/03/2006
Le dossier présenté par le maître d'ouvrage présente quatre familles de tracés possibles dans des secteurs où ie projet reste faisable : en effet, la partie nord de la RN 10, très urbanisée, n'offre pas de possilités de libération de terrains pour la réalisation d'un projet autoroutier entre la fin de l'autoroute A12 actuelle et la RN 10 aux Essarts le Roi.
Les solutions proposées sont donc toutes situées au Sud :
La famille 1 consisterait à transformer la RN 10 sur place.
La famille 2 permettrait d'accoler le plus possible la coupure de A12 à celle de la voie ferrée, mais cela se ferait sur une section limitée du tracé.
Les familles 3 et 4 créeraient une coupure nouvelle, mais il est recherché, dans les solutions techniques, notamment les tranchées couvertes, une réduction des effets de celle-ci.
Ces familles permettraient le soulagement du trafic sur la RN10, et la libération des emprises permettrait de réaménager la RN 10 en boulevard urbain et d'améliorer le cadre de vie des riverains, de telle sorte que cette voie ne soit plus une coupure au sens physique et urbain du terme.

Au regard de la préoccupation que vous exprimez, qui nous semble centrale dans ce débat, nous avons donc proposé une palette de famille de tracés et de scénarios qui répondent à un souci d'équilibre des solutions en présence, pour permettre au public de se forger une opinion.


Question de : KORSAK HUBERT - ROMAINVILLE 78114 - le 14/03/2006
Je ne trouve pas au moins deux éléments essentiels du dossier:

1° quelles seraient TOUS les points d'entrée/sortie/carrefours entre axes principaux (A12/RN10/CD36/A86) et axes secondaires/voisins ?

2° quels seront les autres grands travaux du maillage routier en IDF ?
> qui de la liason du tunnel A86 via Les Loges à RN12/étang du Renard?
> qui Chist de Saclay à ci-dessus vers RN12 ?
> quel est le plan de délestage de la CD 36 ?
> quel est le plan de mise en 2x3 voies de l'A13
(afin de tirer réellement profit de l'A12 déjà en 2x3 voies) ?

Dans l'état actuel des informations de ce dossier, je ne comprends pas en quoi la VILLE NOUVELLE de SQY aurait besoin d'une autoroute qui ne la déssert même pas ni qui la déleste en quoi que se soit.

Par conséquence, il me semble qu'il manque une variante d'étude de contournement de SQY par l'ouest, p.ex. d'Orgeval à Essarts-le-roi ?

Pour finir, puisque l'ex-Europe est citée dans moultes anciennes études, il manque aussi la carte des flux européens (disponible ailleurs sur le www), et qui permettrait aux citoyens de IDF de mieux comprendre les enjeux et engagements globaux (caduques suite au 29 mai dernier et à renégocier avec P.R.of China ?) envers d'autres pays et intérêts financiers.

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/03/2006
Votre question comporte plusieurs interrogations :
Sur le plan technique :
1) Vous souhaitez identifier les points d'échanges entre les diverses familles de A12 et les autres voies structurantes : ceux-ci sont figurés sur la carte récapitulative des familles, page 47 du dossier du maître d'ouvrage. Les échanges sont prévus entre A12 et la RN 10, F12, RD 36 et RD 58 , sauf pour la famille 1 (RD 58 seulement).

2) Les projets routiers franciliens qui sont envisagés comme rélisables d'ici 2020 sont listés et représentés page 31 du dossier du maître d'ouvrage.

3) Vous évoquez le projet A126 qui relierait Saint-Quentin-en-Yvelines à Saclay : des études sont en cours pour confirmer son utilité dès lors qu'un aménagement de la RD 36 dans l'Essonne serait réalisé ainsi qu'un transport en commun en site propre sur le plateau de Saclay.

4) L'élargissement de A13 dans la forêt de Marly est mentionné dans l'actuel schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF ) et cette question est évoquée dans l'autre débat public en cours pour le prolongement de la francilienne A104 et son raccordement à A13. Aucune décision n'est donc prise à ce jour.

5) Un projet de liaison Orgeval - Les Essarts-le-Roi ne résoudrait que partiellement le probléme actuel de la RN 10 car les fonctions de cette liaison seraient différentes (liaison tangentielle alors que A12 assure aussi un trafic radial) ; la longueur et le coût de ce projet seraient par ailleurs bien plus importants. On ne peut considérer cet itinéraire comme une variante du prolongement de A12 au même plan que les familles présentées.

Sur un plan plus général :
Les grands flux nationaux et internationaux qui intéressent le projet sont les flux venant de A1 au nord et se dirigent vers le sud-ouest de la France, l'Espagne et le Portugal (et inversement). Ce sujet a été développé lors de l'audition publique du 25 mars et les études sont consultables dans les locaux de la CPDP et en ligne sur le site.

Question de : VANDEWALLE Yves - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 13/03/2006
Pultôt que de dédoubler les nuisances, n'est-il pas préférable de solutionner sur place les problèmes posés par la RN10 en saisissant l'opportunité de restructuration urbaine qu'offre un tel projet, sachant que les deux sénarios présentés sont irréalistes (des leures?) ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/03/2006
En proposant la famille 1, là la demande de la CNDP, la transformation de la RN 10, l'Etat maître d'ouvrage a cherché à répondre à l'objectif qu'évoque votre question.
Vous vous interrogez sur le caractère réaliste des deux scénarios qui sont présentés dans le dossier du maître d'ouvrage pour la famille 1 :
Ces scénarios bornent le champ des solutions possibles. Le scénario 1A, dit de mise en route express de la RN 10, conserverait le profil en travers à deux fois deux voies, supprimerait tous les carrefours à feux par des passages dénivelés : c'est la solution minimale. Le scénario 1B, dit A12 en tranchée couverte sous la RN 10 est à l'inverse la solution la plus lourde mais qui est présentée sur le même linéaire et selon les mêmes caractéristiques de profil et de tranchée couverte que les trois autres familles.
Nous avons en effet privilégié le parti de comparer de manière homogène les quatre familles.
Bien évidemment, des scénarios intermédiaires existent, par combinaisons de famille (par exemple la déviation de Trappes par le tronc commun des familles 2, 3 et 4 jusqu'à la RD 58 puis la transformation de la RN 10) ou par adaptation des caractéristiques des scénarios 1A ou 1B sur la RN 10.
Le maître d'ouvrage sera ouvert à toute discussion et suggestions au cours du débat.