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Voici les questions posées par le public.

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Thème sélectionné : 2.2 Transports collectifs

Question de : COTTAVOZ Laurence - LA VERRIERE 78320 - le 20/06/2006
Tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut améliorer les transports en commun dans la région. Les prolongements du RERC et de la liaison La Verriere la Défense jusqu'à Rambouillet a été demande à plusieurs reprises et fait l'hunanimité. Pour réaliser un tel projet il faut construire 1 ou 2 voies supplémentaires entre la Verriere et Rambouillet. Le tracé ( 2 A ) ( le long de la voie ferrée ) ne remet il pas en question cette amélioration ???
Merci pour votre réponse

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/07/2006
Le prolongement de la ligne C du RER de St Quentin à La Verrière est un projet inscrit au SDRIF. Cependant, les installations techniques actuelles en gare de La Verrière ne sont pas prévues pour retourner le RER C en plus du train effectuant la liaison "La Verrière / La Défense". A court et moyen terme, les actions concernant le RER C font l'objet d'un schéma directeur, dont les études, pilotées par le STIF, abordent tous les sujets d'amélioration de la ligne, à savoir en premier lieu la régularité. Les impacts éventuels sur le trafic routier n’ont pas été étudiés.
La ligne C du RER jusqu’à Rambouillet n’est actuellement pas envisagée. Il n'est donc en tout état de cause pas envisagé de construire des voies ferrées supplémentaires.
Néanmoins, si des études étaient menées pour ces projets d'infrastructure, elles devraient faire l'objet d'échanges entre les maîtres d'ouvrage concernés, si les infrastructures devaient être étudiées dans un même secteur.

Question de : GUILLAUME  - ELANCOURT 78990 - le 20/06/2006
1°) Pour accéder à la gare de La Verriere, la route est à 2 fois 1 voie. Alors comment développer la circulation des bus vers la gare, tous les matins c'est bouché ? C'est irréalisable sans doubler le pont de Maurepas vers la gare.
2°) Le parking de la gare de La Verrière va être payant et le nombre de place diminue, pourquoi ? sera-t-il un parking public ou privé ( VINCI )
3°) Mon jardin donne sur le futur tracé du RD 12 Bois d'Arcy l'auberge de la commanderie, et pourtant je suis pour.

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/07/2006
pas de réponse

Question de : Quiviger François - le 07/06/2006
Bonjour,
Au lieu de traverser le vallon du Pommeret , L'autoroute ne peut-elle pas cheminer par les friches SNCF de l'ancienne gare de tri qui ne trie plus de wagon depuis tant d'année ? Combien d'hectares sont ainsi à l'abandon ?
Avec ses fortes propensions à la grève, comment éviter de renforcer le réseau routier ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Parmi les familles de tracés présentées au débat public – qui ne comprennent pas que la traversée du vallon du Pommeret - , il existe la famille 2 à l'intérieur de laquelle un tracé, le tracé 2A', longe les voies ferrées. Nous vous invitons à prendre connaissance de l'ensemble des scénarios qui ont fait l'objet du débat public en téléchargeant le dossier du maître d'ouvrage sur le site internet du débat public : debatpublic-a12.org.

Question de : krempp sylvie - CERNAY LA VILLE 78720 - le 02/06/2006
Je suis pour l'aménagement de la N10 avec des voies enterrées : il n'y a pas de tracé supplémentaire gênant pour les riverains et le parc régionnal n'est plus coupé. On améliore la vie des riverains de Trappes.
Pourquoi ne pas intégrer un tramway, développer les transports en commun, aménager de plus grand parking prêt des gares,... ? Quant au transport routier à quand le ferroutage ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
Nous prenons note de votre préférence parmi les solutions présentées au débat public.
Votre question porte sur des demandes supplémentaires, allant au-delà du projet de prolongement de l’autoroute A12, donc du présent débat public, et concernent d’autres maîtres d’ouvrage, à qui nous vous suggérons de faire vos propositions : syndicat des transports d’Ile de France (STIF) pour le développement des transports en commun, SNCF pour le ferroutage, collectivités locales pour les parkings.

Question de : SOMMIER Dominique - ELANCOURT 78990 - le 18/05/2006
Je souhaiterais connaître le nombre moyen de personnes prenant le train le matin en gare de La Verrière, trappes, Saint Quentin et le nombre correspondant de personnes, provenant des communes desservies par ces gares, et prenant leurs voitures pour aller travailler en intra zone et extra zone.

Réponse du Maître d'Ouvrage :10/06/2006
Selon les éléments récemment communiqués par la SNCF, le nombre de personnes montantes et descendantes des trains, en moyenne pour une journée ouvrage, est le suivant, par gare :
St Quentin en Yvelines : 47240 voyageurs, dont 23765 montées et 23475 descentes
Trappes : 15892 voyageurs, dont 8396 montées et 7496 descentes
La Verrière : 19297 voyageurs, dont 9894 montées et 9403 descentes
Coignières : 1876 voyageurs, dont 858 montées et 1018 descentes
Les Essarts le Roi : 2993 voyageurs, dont 1469 montées et 1524 descentes
Le Perray : 2488 voyageurs, dont 1218 montées et 1270 descentes

En revanche, nous ne disposons pas des chiffres correspondant aux automobilistes individualisés par commune et par destination. Ce type de données n'est possible à obtenir que par des enquêtes dites "origine/destination", études très fines et nécessitant beaucoup de moyens. Ce type d'enquête très localisée est utile pour des aménagements à court terme.
Les études de trafic réalisées pour le présent débat public sont plus globales, pour un horizon à 2020.

Question de : gaumont agnes - SAINT REMY LES CHEVREUSES 78470 - le 14/05/2006
POurquoi n'étudie-t-on pas des solutions pour davantage de transports en commun pour limiter le traffic des particuliers ?
Je suis contre le prolongement de l'A 12.

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Votre interrogation porte sur l'opportunité même du projet de prolongement de l'autoroute A12 alors que des solutions de transport en commun pourraient être développées.
Les solutions envisageables par le rail ne répondent que partiellement au problème actuel de la congestion de la RN 10. Le développement des transports de la route et du rail sont complémentaires et ne s'opposent pas l'un à l'autre.
Pour le transport de personnes, les zones urbaines desservies le long de la RN 10 sont peu ou moyennement denses et le mode routier reste un mode complémentaire du mode ferré. Le prolongement de A12 répond à l'objectif de décongestionner la RN 10 et les voiries locales pour améliorer l'accessibilité aux gares et surtout contribuer au développement de transports en commun en site propre attractifs (rapidité et fiabilité des temps de trajet).
Une étude de 1996 réalisée par un cabinet spécialisé privé a estimé que le doublement de la capacité de la ligne S.N.C.F. Paris-Saint-Quentin-en-Yvelines ne conduirait que 8 à 10 % des usagers de la RN 10 à se reporter sur le mode ferré. Cet ordre de grandeur de report modal avait été observé lors de la mise en service de la liaison directe entre La Défense et Saint-Quentin-en-Yvelines il y a une douzaine d'années.
En conclusion, au stade actuel il apparaissait opportun pour l'Etat de réaliser ce prolongement de l'autoroute A12 qui contribuerait à l'amélioration globale du système de transport sur la zone d'influence du projet.

Question de : DE LIMA Isabelle - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 12/05/2006
Pourquoi ne pas faire à l’échelle du département ce qui a été fait à l’échelle de Paris, réduire les possibilités de circulation des voitures et donnant aux usagers de vraies autres solutions de transport en commun ? Notamment des voies de BUS réservées sur les grandes artères : RN 10 / A12 / A13 / A86 / N 118… ? et de nombreux BUS distribuant tous les petits villages !!! BUS RER

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Le modèle des déplacements et des comportements dans Paris intra-muros n'est selon nous pas transposable en grande couronne.
On peut l'expliquer simplement ainsi : tout point de la capitale est desservi de manière proche par un transport en commun, métro, bus, taxi. La densité de la population et la demande de déplacements est telle que l'offre et la qualité de service (amplitudes horaires, fréquences) créent de l'attractivité.
La politique de la ville de Paris, comme celle d'autres grandes agglomérations, est donc de contraindre l'utilisation de la voiture par un nouveau partage de la voirie favorable aux transports en commun et modes doux, qui les rendent encore plus attractifs (par exemple, les voies bus améliorent la vitesse commerciale).

Question de : FOX Peter - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 10/05/2006
Dans la mesure où un équipement de ce type est fait pour durer plusieurs décennies, et que le pétrole est amené à se raréfier et donc devenir plus cher, est-il opportun d'envisager une extension d'autoroute plutôt que de privilégier les transports collectifs ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
L’augmentation du prix du pétrole devrait avoir un impact limité sur l'utilisation de la voiture. En effet, des tests ont été réalisés sur le modèle de trafic qui montrent qu’une augmentation du prix de l’essence de 50 % entraînerait une diminution de la demande routière d’environ 4 %. Le Service Economique et Statistiques du Ministère de l'Equipement a fait des simulations sur la France entière aux horizons 2025, avec des hypothèses de baril à 60 $. Ces travaux montrent que cette différence de prix du baril pourrait impliquer un infléchissement de la croissance de l’ordre de 5 à 10 % d’ici 2025 pour le trafic routier de voyageurs. L’impact sur le trafic routier de marchandises serait plus faible : seulement 2 ou 3 % d’ici 2025.
Par ailleurs, votre interrogation porte sur l'opportunité même du projet de prolongement de l'autoroute A12 alors que des solutions de transport collectifs pourraient être développées.
Ces solutions ne répondent que partiellement au problème actuel de la congestion de la RN 10. Le développement de la route et du rail sont complémentaires et ne s'opposent pas l'un à l'autre.
Pour le transport de personnes, les zones urbaines desservies le long de la RN 10 sont peu ou moyennement denses et le mode routier reste un mode complémentaire du mode ferré. Le prolongement de A12 répond à l'objectif de décongestionner la RN 10 et les voiries locales pour améliorer l'accessibilité aux gares et surtout contribuer au développement de transports en commun en site propre attractifs (rapidité et fiablité des temps de trajet).
Une étude de 1996 réalisée par un cabinet spécialisé privé a estimé que le doublement de la capacité de la ligne S.N.C.F. Paris-Saint-Quentin-en-Yvelines ne conduirait que 8 à 10 % des usagers de la RN 10 à se reporter sur le mode ferré. Cet ordre de grandeur de report modal avait été observé lors de la mise en service de la liaison directe entre La Défense et Saint-Quentin-en-Yvelines il y a une douzaine d'années.
En conclusion, au stade actuel il apparaissait opportun pour l'Etat de réaliser ce prolongement de l'autoroute A12 qui contribuerait à l'amélioration globale du système de transport sur la zone d'influence du projet.

Question de : ROMMEL Solange - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 04/05/2006
Suite à l'intervention de Michel Feve, et puisque ce soir le thème est "Réseau de transport" y a-t-il une étude SNCF en cours pour favoriser les déplacements de beaucoup de travailleurs et là je pense aux déplacements des personnes venant d'Eure et Loire > St Quentin qui génèrent quotidiennement un lourd trafic sur la N10 et qui ne seront pas résouds grace au prolongement de la N12 quelque soit le lieu ou celui-ci serait chargé

Réponse du Maître d'Ouvrage :30/05/2006
Du point de vue du maître d'ouvrage, c'est en terme de complémentarités entre le mode routier et les autres modes qu'il faut aborder la question globale des déplacements sur le secteur d'étude. Il faut à la fois investir sur l'amélioration des TC et sur la voirie.
Pour le transport de personnes, les zones urbaines desservies le long de la RN 10 sont peu ou moyennement denses et le mode routier reste un mode complémentaire du mode ferré. Le prolongement de l'A12 répond à l'objectif de décongestionner la RN 10 et les voiries locales pour améliorer l'accessibilité aux gares et surtout contribuer au développement de transports en commun en site propre attractifs (rapidité et fiabilité des temps de trajet).
Le maître d'ouvrage a consulté le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF). avant de réaliser son dossier sur le prolongement de A12 afin de recenser les principaux projets de transports en commun envisagés sur la zone d'étude. Les études de déplacements tiennent donc compte des réseaux de transports en commun (trains, RER, bus) existants et prévus d'ici 2020 et concluent que cette offre ne permet pas de répondre à la demande de mobilité, ni de résoudre les problèmes de la RN 10 et des voiries locales urbaines, qui pour le maître d'ouvrage sont des priorités à régler pour y redonner place aux autres modes de déplacements.

Question de : BEAUMANOIR Christian - MAUREPAS 78310 - le 27/04/2006
Quels sont les projets de développement des transports de banlieue sur les lignes SNCF suivantes :
- Montparnasse - Rambouillet
- La Défense - La Verrière
- Ligne C du RER

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/05/2006
Votre question n'est pas de la compétence du Maître d'ouvrage du projet sur le prolongement de l'A12, mais les renseignements succincts qui peuvent vous être donnés sont les suivants :
La prolongation de la ligne C du RER de St Quentin à La Verrière est un projet inscrit au Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF). Cependant, les installations techniques actuelles en gare de La Verrière ne sont pas prévues pour retourner le RER C en plus du train effectuant la liaison "La Verrière / La Défense". A court et moyen terme, les actions concernant le RER C font l'objet d'un schéma directeur, dont les études, pilotées par le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), abordent tous les sujets d'amélioration de la ligne, à savoir en premier lieu la régularité. Cette question de la prolongation de la ligne de RER C à la Verrière pourrait être évoquée sous forme d'une étude en complément de ce schéma directeur. Les impacts éventuels de cette extension de la ligne RER C sur le trafic routier n’ont pas été étudiés.

La prolongation de la ligne de la Défense à Rambouillet est aussi inscrite au SDRIF. Cependant, aucune étude n’a été menée à ce jour.
Ce type d'étude est de la compétence du Syndicat des Transports en Île-de-France (STIF), autorité organisatrice des transports.

Question de : BUOT DE L'EPINE Denise - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 27/04/2006
Pourquoi, dans les différentes modélisations de la circulation dans les années à venir, ne tient-on pas compte d'un éventuel ( et nécessaire ) développement des transports en commun et du ferroutage ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/05/2006
Votre interrogation porte sur l'opportunité même du projet de prolongement de l'autoroute A12 alors que des solutions de transport par le rail pourraient être développées, que ce soit pour les marchandises ou pour les personnes.
Les solutions envisageables par le rail ne répondent que partiellement au problème actuel de la congestion de la RN 10. Le développement de la route et du rail sont complémentaires et ne s'opposent pas l'un à l'autre.
Pour le transport de personnes, les zones urbaines desservies le long de la RN 10 sont peu ou moyennement denses et le mode routier reste un mode complémentaire du mode ferré. Le prolongement de A12 répond à l'objectif de décongestionner la RN 10 et les voiries locales pour améliorer l'accessibilité aux gares et surtout contribuer au développement de transports en commun en site propre attractifs (rapidité et fiablité des temps de trajet).
Une étude de 1996 réalisée par un cabinet spécialisé privé a estimé que le doublement de la capacité de la ligne S.N.C.F. Paris-Saint-Quentin-en-Yvelines ne conduirait que 8 à 10 % des usagers de la RN 10 à se reporter sur le mode ferré. Cet ordre de grandeur de report modal avait été observé lors de la mise en service de la liaison directe entre La Défense et Saint-Quentin-en-Yvelines il y a une douzaine d'années.

Quant à la question du ferroutage, elle fait bien partie des préoccupations du maître d'ouvrage, et le ministère de l'équipement et des transports l'a intégrée dans sa politique nationale de développement de nouveaux modes de tranports alternatifs à la route.
Si le prolongement de A12 était réalisé, il y aurait 7500 poids lourds par jour au niveau de Trappes. La part du trafic de transit à l'Ile-de-France sur ce prolongement serait quant à elle très limitée : elle est estimée à moins de 15 % du trafic à l'horizon 2020 à l'heure de pointe du soir, et seule une partie de ce trafic serait du transport de marchandises (poids lourds), ce qui explique que même la mise en place d'une plate-forme de ferroutage au lieu du prolongement de l'A12 ne suffirait pas à diminuer de façon notable la saturation prévisible de la RN 10.

En conclusion, au stade actuel il apparaissait opportun pour l'Etat de réaliser ce prolongement de l'autoroute A12 qui contribuerait à l'amélioration globale du système de transport sur la zone d'influence du projet. Toutefois le débat public qui est ouvert permettra de tester les hypothèses avancées.

Question de : PLUYETTE Claude - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 27/04/2006
Les transports en commun ne représentent que 8% des déplacements locaux. Si l'offre de transport en commun ( réseau de bus ) répondait mieux aux attentes des habitants, ne pensez-vous pas que le trafic local aurait tendance à diminuer ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/05/2006
Les objectifs de l’Etat, prenant en compte les objectifs du développement durable, ont été précisés lors du dernier Comité Interministériel d'Aménagement et de Compétitivité des Territoires pour la préparation des contrats de plan Etat-Région 2007-2013, qui affirment la priorité donnée aux transports en commun et la sélectivité pour les opérations routières.
Ces dispositions peuvent être consultées dans le détail sur le site internet du Premier Ministre à l'adresse:
http://www.premier-ministre.gouv.fr/information/actualites_20/transports-nouvelle-politique-investissement_55481.html
Le projet de prolongement de l'autoroute A12 est jugé prioritaire par l'Etat, qui en défend l'opportunité lors de ce débat public, car il ne contribuerait pas simplement à des fonctions routières mais aussi et surtout à des politiques locales et régionales d'aménagement du territoire, d'amélioration du cadre de vie de populations riveraines de la RN10 et pourrait contribuer à une relance des projets locaux de transport en commun en permettant une requalification de la RN 10.

Question de : MONTENON Pascal - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 27/04/2006
L'ile de france est saturée en terme de circulation routière.
Pourquoi créer une infrastructure permettant d'augmenter le traffic routier et
ces sommes ne seraient elles pas mieux investies dans le développement de transports collectifs ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/05/2006
Votre interrogation porte sur l'opportunité même du projet de prolongement de l'autoroute A12 alors que des solutions de transport collectifs pourraient être développées.
Les solutions envisageables par le rail ne répondent que partiellement au problème actuel de la congestion de la RN 10. Le développement de la route et du rail sont complémentaires et ne s'opposent pas l'un à l'autre.
Pour le transport de personnes, les zones urbaines desservies le long de la RN 10 sont peu ou moyennement denses et le mode routier reste un mode complémentaire du mode ferré. Le prolongement de A12 répond à l'objectif de décongestionner la RN 10 et les voiries locales pour améliorer l'accessibilité aux gares et surtout contribuer au développement de transports en commun en site propre attractifs (rapidité et fiablité des temps de trajet).
Une étude de 1996 réalisée par un cabinet spécialisé privé a estimé que le doublement de la capacité de la ligne S.N.C.F. Paris-Saint-Quentin-en-Yvelines ne conduirait que 8 à 10 % des usagers de la RN 10 à se reporter sur le mode ferré. Cet ordre de grandeur de report modal avait été observé lors de la mise en service de la liaison directe entre La Défense et Saint-Quentin-en-Yvelines il y a une douzaine d'années.
En conclusion, au stade actuel il apparaissait opportun pour l'Etat de réaliser ce prolongement de l'autoroute A12 qui contribuerait à l'amélioration globale du système de transport sur la zone d'influence du projet. Toutefois le débat public qui est ouvert permettra de tester les hypothèses avancées.

Question de : MOULIN Colette - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 27/04/2006
Pour que les habitants de Rambouillet et village alentours puissent utiliser un RER allant jusqu'à Rambouillet combien y a-t-il à la gare de Rambouillet de Parkings disponibles ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/05/2006
Pour le transport de personnes, les zones urbaines desservies le long de la RN 10 sont peu ou moyennement denses et le mode routier reste un mode complémentaire du mode ferré. Le prolongement de A12 répond à l'objectif de décongestionner la RN 10 et les voiries locales pour améliorer l'accessibilité aux gares et surtout contribuer au développement de transports en commun en site propre attractifs (rapidité et fiablité des temps de trajet).

La prolongation de la ligne de la Défense à Rambouillet est inscrite au Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF). Cependant, aucune étude n’a été menée à ce jour.

Pour la faisabilité d'un système de transport en commun qui rabattrait les usagers des centre-villes et hameaux qui composent le territoire de votre commune et de celles environnantes vers des gares SNCF ou RER, ce type d'étude est de la compétence du Syndicat des Transports en Île-de-France (STIF), autorité organisatrice des transports.
(site internet : http://www.stp-paris.fr/present/transit/f-set.htm)

Question de : BIZOUARD Frédérique - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006
Pour éviter les nuisances sur la santé publique ( bruit, pollution... ), ne pourrait-on pas envisager de favoriser, pour le traffic transit, les infrastructures ferroviaires ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :02/05/2006
Les schémas de la page 20 et de la page 35 du dossier du maître d'ouvrage indiquent la structure du trafic respectivement en 2003 et à l'horizon 2020.
Vous constaterez, sur ces deux schémas, que la zone considérée est une zone élargie qui s'étend de Versailles à Rambouillet (page 34) qui correspond à l'aire d'influence du projet.
Le trafic de transit est constitué des véhicules qui traversent la zone élargie.
Le trafic d'échange est constitué des véhicules qui ont soit une origine, soit une destination à l'intérieur de la zone élargie.
Le trafic interne est constitué des véhicules qui ont une origine et une destination à l'intérieur de la zone.
Le projet de prolongement de A12, selon les familles 2, 3 et 4 ainsi que le scénario 1B, permettrait de capter la totalité du trafic de transit et une partie du trafic d'échange.

Pour notre projet, les prévisions de trafic sur le prolongement de A12 à l'horizon 2020 montrent que seulement 15 % du trafic total de poids lourds serait en transit Île-de-France. Le ferroutage ne pourrait intéresser qu'une fraction de ces 15% en long transit.
Les "autoroutes ferroviaires" se développent donc depuis ces dernières années. Elles présentent des avantages importants, essentiellement pour les transporteurs eux-mêmes. En revanche, la réduction du trafic routier reste relativement faible : 80 % du transport routier de marchandises s'effectuent sur des distances inférieures à 150 km. Les autoroutes ferroviaires sont pertinentes et viables économiquement sur des distances de plus de 650 km. On ne peut donc pas espérer que le rail puisse réellement remplacer la route pour le transport de marchandises ; les deux modes de transports restent complémentaires.

L'analyse faite par le ministère de l'équipement et des transports conserve l'hypothèse que l'utilisation de la voiture restera prédominante ; les transports en commun de voyageurs ou les autres modes de transport de marchandises (rail, ferroutage,voie d'eau,...) se développeront, mais sans une inversion de tendance : en 2003, la voiture représente 62 % du volume des déplacements contre 14% pour les transports en commun, et cet écart restera encore très prononcé.

Question de : RIBAULT catherine - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 06/04/2006
Les communes concernées par l'A12 pensent-elles à mettre en place des transports collectifs pour limiter les déplacements internes à la commune ( maison-école ) ( maison-gare ) ( maison-service public ) ( à Coignières il n'y en a pas )

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
Cette question n'est pas en relation directe avec le projet de prolongement de l'autoroute A12. Nous vous invitons à vous rapprocher des services de la commune pour connaître les réseaux existants et les éventuels projets correspondant aux différentes dessertes fines de transports en commun que vous estimez souhaitables à l'intérieur d'une commune.

Question de : LEPRAT Pierre - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 06/04/2006
Actuellement la tendance est de ne pas favoriser l'usage des transports en commun : exemple du projet de transformer le parking de la gare de la Verrière en parking payant. Quelles sont les moyens d'action pour éviter cela ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006
Dans le Plan Local des Déplacements de la Communauté d'Agglomération de Saint-Quentin en Yvelines, approuvé en 2003 après enquête publique, un des enjeux identifié pour inciter au report de l’automobile vers les modes alternatifs est la gestion de l’offre en stationnement. L’une des actions récemment réalisée est l’homogénéisation des tarifs des 3 parcs de stationnement de rabattement (PSR) de St Quentin en Yvelines et il est prévu à court terme la mise en place d’un jalonnement dynamique en amont de ces parcs, affichant le nombre de places disponibles, afin de guider et orienter les automobilistes. Il est également envisagé, à moyen terme, l’extension de l’homogénéisation des tarifs et du jalonnement dynamique aux parcs de rabattement des deux autres gares de Trappes et de La Verrière sur les PSR en structure qui seraient réalisés.

L’élaboration d’une politique de stationnement, définissant l’offre et la tarification, résulte d’une analyse globale de l’offre existante et des usages, et s’étudie à une échelle intercommunale. Autour des gares, les parcs relais doivent être attractifs pour promouvoir l’usage des transports collectifs avec des trajets combinés voiture+TC ; ils ne doivent cependant pas favoriser le transfert modal d’un bus de rabattement vers la voiture. Le stationnement payant est un outil pouvant être utilisé pour libérer l’espace de stationnement autour des gares au profit des seuls automobilistes utilisant les transports collectifs.

Ces politiquent relèvent de la maîtrise d'ouvrage de la Communauté d'Agglomération de Saint Quentin en Yvelines.

Question de : ribault catherine - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 04/04/2006
j'apprends en lisant les interventions du public sur le net que le parking de LA VERRIERE va etre payant;je ne comprends pas cette décision en ces temps ou ,pour désenclaver la nationale 10 ,on cherche à développer les transports en commun;est ce une décision de la municipalité?
si oui ce serait inoui
je pense indispensable de développer les transports en commun et surtout les liaisons aux gares par bus et par voiture particulière
pour celà ,il faut inciter les usagers à déposer leur véhicule dans un endroit sur (ne pas retrouver sa voiture sur les essieux le soir)et peu couteux
et ainsi protéger l'environnement dont nous avons TOUS besoin;
en temps que professionnel de santé je suis effarée du nombre de pathologies respiratoires des enfants de notre région, et ceci aussi rentre en considération

Réponse du Maître d'Ouvrage :09/04/2006
Dans le Plan Local des Déplacements de la Communauté d'Agglomération de Saint-Quentin en Yvelines, approuvé en 2003 après enquête publique, un des enjeux identifié pour inciter au report de l’automobile vers les modes alternatifs est la gestion de l’offre en stationnement. L’une des actions récemment réalisée est l’homogénéisation des tarifs des 3 parcs de stationnement de rabattement (PSR) de St Quentin en Yvelines et il est prévu à court terme la mise en place d’un jalonnement dynamique en amont de ces parcs, affichant le nombre de places disponibles, afin de guider et orienter les automobilistes. Il est également envisagé, à moyen terme, l’extension de l’homogénéisation des tarifs et du jalonnement dynamique aux parcs de rabattement des deux autres gares de Trappes et de La Verrière sur les PSR en structure qui seraient réalisés.

L’élaboration d’une politique de stationnement, définissant l’offre et la tarification, résulte d’une analyse globale de l’offre existante et des usages, et s’étudie à une échelle intercommunale. Autour des gares, les parcs relais doivent être attractifs pour promouvoir l’usage des transports collectifs avec des trajets combinés voiture+TC ; ils ne doivent cependant pas favoriser le transfert modal d’un bus de rabattement vers la voiture. Le stationnement payant est un outil pouvant être utilisé pour libérer l’espace de stationnement autour des gares au profit des seuls automobilistes utilisant les transports collectifs.

Ces politiques (PLD, stationnements,...) dans l'ensemble de ce secteur relèvent de la maîtrise d'ouvrage de la Communauté d'Agglomération de Saint Quentin en Yvelines.

Question de : BEAUFOUR Thierry - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 31/03/2006
En alternative à tout tracé potentiel d'A12, je vous prie de bien vouloir mener une étude détaillée sur la faisabilité d'un réseau de "Bus-RER", bus passant chacun dans quelques villages pour ensuite aller directement à des points de maillages.
Chaque bus mettant environ le même temps de parcours sur sa tournée.
Ceci en radio-concentrique mais aussi en circulaire dans toute la régio ouest ( et en IdF ensuite )

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
Votre question porte sur une demande d'étude de faisabilité d'un système de transport en commun qui rabattrait les usagers des centre-villes et hameaux qui composent le territoire de votre commune et de celles environnantes vers des gares SNCF ou RER.

Ce type d'étude est de la compétence du Syndicat des Transports en Île-de-France (STIF), autorité organisatrice des transports.
( site internet : http://www.stp-paris.fr/present/transit/f-set.htm)
Depuis le 1er juillet 2005, le STIF est devenu un établissement public local avec un conseil d'administration composé majoritairement d'élus du Conseil Réigional.
Nous vous suggérons donc de relayer votre demande auprès de la Région par l'intermédiaire de vos élus locaux.

Le maître d'ouvrage a consulté le S.T.I.F. avant de réaliser son dossier sur le prolongement de A12 afin de recenser les principaux projets de transports en commun envisagés sur la zone d'étude. Les études de déplacements tiennent donc compte des réseaux de transports en commun (trains, RER, bus) existants et prévus d'ici 2020 et concluent que cette offre ne permet pas de répondre à la demande de mobilité, ni de résoudre les problèmes de la RN 10 et des voiries locales urbaines, qui pour le maître d'ouvrage sont des priorités à régler pour y redonner place aux autres modes de déplacements.

Question de : HAMET Catherine - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 31/03/2006
J'ai entendu ce soir qu'il y aurai la possibilité d'augmenter le trafic SNCF pour diminuer le trafic routier. Il me semble que celui-ci est déjà satureré sur la ligne Rambouillet <> Montparnasse. S'agirait-il d'augmenter le nombre de voies ce qui permettrait évidemment d'augmenter le nombre de trains mais serait aussi destructeur ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
Le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF) a piloté des études pour établir un schéma directeur d’amélioration de la ligne C, visant notamment à en améliorer la régularité. A court et moyen terme, il n’est pas prévu d’opérations visant à en améliorer la capacité en créant de nouvelles voies.

Votre question sera tranmise au STIF pour qu'il vous adresse directement une réponse

Question de : PELISSOLO Françoise - MAUREPAS 78310 - le 31/03/2006
Avant même que SQY ait acquis un statut juridique, c'est à Maurepas, première commune développée de la ville nouvelle que des habitants se sont constitués en association d'usagers et ont obtenu de la RATP que se créent des lignes de transports en commun par bus. Comment le réseau actuel pourra-t-il faire face aux besoins en 2020 ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :13/04/2006
Les réseaux de bus sont, par nature, en évolution constante et adaptent leur desserte aux besoins en déplacements, en fonction de l’urbanisation et des infrastructures qui se développent. Il est donc bien difficile de penser un réseau de bus à l’horizon 2020. En fonction du contexte et des projets, les transporteurs et le Syndicat des Transports d’Ile de France, autorité organisatrice des transports de la région, pourront, en concertation avec les usagers et les collectivités concernées, proposer des restructurations (modification, création, suppression de lignes) des réseaux de bus.

Question de : VAN DYCK Claire - LES ANDELYS - le 31/03/2006
Pourquoi ne pas prolonger la ligne C du RER jusqu'à la Verrière et même Rambouillet ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :13/04/2006
La prolongation de la ligne C du RER de St Quentin à La Verrière est un projet inscrit au Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF). Cependant, les installations techniques actuelles en gare de La Verrière ne sont pas prévues pour retourner le RER C, en plus du train effectuant la liaison "La Verrière / La Défense". A court et moyen terme, les actions concernant le RER C font l'objet d'un schéma directeur, dont les études, pilotées par le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), abordent tous les sujets d'amélioration de la ligne, à savoir en premier lieu la régularité. Cette question de la prolongation de la ligne de RER C à la Verrière pourrait être évoquée sous forme d'une étude en complément de ce schéma directeur. Les impacts éventuels de cette extension de la ligne RER C sur le trafic routier n’ont pas été étudiés.

La prolongation de la ligne C du RER jusqu’à Rambouillet n’est actuellement pas envisagée. Seule est inscrite au SDRIF, la prolongation de la ligne vers la Défense jusqu’à Rambouillet.

Votre question sera tranmise au STIF pour qu'il vous adresse directement une réponse

Question de : SARFATI Arnaud - Les Essarts le Roi - le 31/03/2006
Je vous présente une question mais aussi un témoignage sur l'évolution des habitudes de transport.
Je ne critique pas l'utilité du projet, et je reconnais la nécessité absolue de résoudre le problème des villes traversées par la N10, et la difficulté de choix, qui pénalisera des milliers de personnes et en avantagera d'autres.
Nous empruntons d'ailleurs et bien loin de chez nous des autoroutes construites en bordure d'autres communes.
Mais le prolongement de la A12 représente un coût colossal, financier et environnemental, pour toutes les populations.
Lorsque l'A12 a été construite, elle a permis de libérer la ville de Saint-Cyr l'école du trafic qui l'encombrait. C'était une excellente chose pour les habitants. Aujourd'hui, l'A12 est saturée chaque jour, idem pour l'A13. Saint-Cyr est au milieu, et le respire au quotidien, avec Fontenay le Fleury. L'histoire nous montre qu'augmenter le réseau autoroutier est une solution nécessaire, mais temporaire.
De façon plus générale, on constate chaque jour plus de 300 km de bouchons cumulés autour de Paris pendant plusieurs heures. Dans la majorité des cas, il n'y a qu'une seule personne dans chaque voiture.
Depuis plus de trois ans, je fais vivre un service de covoiturage gratuit sur internet dont je tairai le nom. Je réponds chaque jour personnellement à des dizaines de demandes de personnes qui cherchent à réduire leurs frais et ou réduire la pollution. Pour vous donner une idée de l'intérêt des français et des franciliens pour ce mode de transport : 55.000 inscrits, à un rythme actuel mais croissant de 1.000 inscriptions par semaine. 15.000 habitent en région parisienne.
Ce sont essentiellement des trajets pour aller travailler, étudier, partir en week-end et en vacances.
Beaucoup prennent leur voiture ou cherchent une place dans une autre voiture, faute de transport en commun adapté.
Il prendraient les transports en commun si on augmentait la fréquence et l'interconnexion des transports en commun avec une combinaison de trains omnibus et semi-directs. Obligés de se déplacer en voiture, ils cherchent néanmoins à réduire leurs frais avec le covoiturage, et on pris conscience de leur impact environnemental.
( on parle de pénurie de pétrole et de gaz à effet de serre en plus d'augmenter les TC )
Ma question est la suivante :
Plutôt que d'élargir, et d'agrandir les routes tous les 20 ans, pourquoi ne pas tout simplement prendre le problème dans l'autre sens, et réduire le trafic routier, en facilitant sérieusement le covoiturage, enfacilitant l'usage du vélo sur des courtes distances, et la marche à pieds ?
Comportement individuels très importants.

Réponse du Maître d'Ouvrage :13/04/2006
Nous retenons de votre contribution deux idées :
- développer et encourager toutes les formes de déplacements alternatifs : le covoiturage en est un parmi d'autres qui gagnerait à être promu, vous avez raison. Certains pays étrangers, réservent des voies autoroutières, aux heures de pointe, à des véhicules comprenant au moins 2 ou 3 passagers ; en France, on citera l'autoroute A14, sur laquelle les usagers bénéficient d'un tarif de péage très réduit en cas de covoiturage ...
- contraindre les déplacements routiers en redonnant plus de place et d'emprise aux autres modes de déplacements : couloirs bus, ou pistes cyclables, par exemple. L'exemple de la ville de Paris et de grandes villes étrangères (Londres avec un péage urbain en hyper-centre) montre que cela est possible.
Ces idées sont bien présentes dans la politique de l'Etat en matière de transports mais se heurtent aujourd'hui à une faible acceptabilité sociale.
Le développement d'une offre alternative de transports en commun avec une bonne qualité de service se fait lentement ; des projets d'infrastructures lourdes de transport en commun posent elles-même des problèmes, comme peuvent l'illuster les projets de tramway.

Le maître d'ouvrage estime que le prolongement de l'A12 ouvre une opportunité de requalifier la RN 10 en ouvrant des champs de développement des transports en commun, des modes doux, des complémentarités modales, etc. Il s'agit d'une priorité compte tenu du retard pris sur ce projet et de ses conséquence sur le territoire, notamment le long de la RN 10.

Dans le domaine de l'exploitation des autoroutes et celui de l'information des usagers en temps réel, les innovations attendues d'ici 2020 permettront certainement d'exploiter de manière optimale les réseaux sans nécessité d'agrandir, par l'optimisation des capacités.
L'information en temps réel des usagers (exemple : information sur le meilleur temps de parcours entre transports en commun et route sur son téléphone mobile avec horaires des bu set trains en temps réel) et l'exploitation dynamique des autoroutes (exemple : gestion du tronçon commun A4-A86 à l'Est de Paris) en seraient les composantes.

Le projet de prolongement de A12 s'incrit aussi dans cette perspective d'exploitation des autoroutes du futur...

Question de : AUBERT Marc - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 31/03/2006
Dans les projections qui sont fait sur les déplacements routiers des poids lourds en transit, a-t-il été pris en compte le développement par RFF des lignes LGV sur lesquelles doivent rouler des TGV "fret"

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Des analyses pour des projets de développement de lignes TGV fret sont à l’étude. Les lignes de TGV dédiées au fret concurrenceraient essentiellement le fret aérien et le fret aérien camionné (c’est-à-dire le fret acheminé par la route par des compagnies aériennes), notamment en raison du coût de transport élevé de ces lignes. Or le fret aérien représente aujourd'hui moins de 1% des tonnages de fret en Ile-de-France. L’impact d’un développement de ces lignes sur le fret routier serait donc très marginal.

Question de : RINGEVAC Georges - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/03/2006
SNCF
Le coût de l'habitation pousse les habitants à aller vers le département 28, semble-t-il.
Pourquoi choisir Versailles Chantiers comme gare de transit alors que celle-ci est déja saturé, et que l'on peut penser que la gare de St Quentin en Yvelines soit plus apte à remplir cette fonction.

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Votre question n'est pas de la compétence du Maître d'ouvrage du projet sur le prolongement de l'A12, aussi est-elle transmise au STIF qui vous répondra directement.

Question de : ANDRE Jean-Paul - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 31/03/2006
Le principal handicap des TC est la rupture de charge.
SQY est un pôle important d'emplois, pour venir d'eure et Loir et Chartres, il faut changer à Rambouillet plus prendre un bus à l'arrivée. Pourquoi la SNCF refuse-t-elle de créer un arrêt à SQY des lignes de Chartres comme demandé par le CM de Montigny

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Votre question n'est pas de la compétence du Maître d'ouvrage du projet sur le prolongement de l'A12, aussi est-elle transmise au STIF qui vous répondra directement.

Question de : BOURGOIN Michel - LA VERRIERE 78320 - le 31/03/2006
Ou en est le maillage de transport en commun inter banlieue

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Les transports en commun contribuent au développement économique de la région Ile de France et à la qualité de vie de ses habitants. Ils constituent par ailleurs un outil décisif au service des objectifs d'aménagement du territoire régional : reconstruire la ville sur la ville en zone agglomérée et conforter les centralités en grande couronne. C’est pourquoi les collectivités publiques poursuivront l'extension des réseaux, en donnant la priorité aux lignes de rocade. Les déplacements de banlieue à banlieue, déjà majoritaires, connaissent en effet une forte croissance. La rocade de tramway en proche couronne, les tangentielles en grande couronne visent à offrir pour ces déplacements une alternative à l'automobile. Ils seront complétés par des opérations de maillage du réseau, majoritairement réalisées en surface afin de réduire la durée des trajets et ainsi améliorer la compétitivité des transports collectifs par rapport à la voiture particulière et contribuer à la requalification des espaces urbains et au partage de la voirie. Toutes ces opérations visent à favoriser une utilisation plus importante des transports collectifs. Ainsi, au contrat de plan Etat-Région 2000-2006, l'ensemble des infrastructures de transports en commun représente plus des 2/3 des crédits consacrés aux infrastructures de transports en Ile-de-France.
En outre, cette question est transmise au STIF en l'invitant à vous répondre directement.

Question de : FAYARD Luc - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 31/03/2006
Le dossier ne parle quasiment pas des transports en commun. Pourquoi ? Aujourd'hui n'est-ce pas temps d'examiner une vraie alternative au tout autoroutier ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Votre appréciation du contenu du dossier du maître d'ouvrage est inexacte selon nous.
Nous vous invitons à vous reporter aux pages suivantes du dossier :

pages 21 et 22 : Etat des lieux en matière de transports en commun
pages 28 à 30 : Les enjeux du projet pour le développement complémentaire des transports en commun
page 37 et page 39 : La cohérence de la solution avec le Plan de Déplacements Urbains en Île-de-France (PDUIF) et le réseau de transports collectifs.

Nous restons à votre disposition pour développer des points plus précis sur ces thèmes présents dans le dossier du maître d'ouvrage.

Question de : BARON Véronique - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 31/03/2006
Pourquoi le dossier de saisine du débat public n'aborde-t-il la problématique qu'au travers des transports individuels et n'introduit-il pas la dimension transports publics ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Votre appréciation du contenu du dossier du maître d'ouvrage est inexacte selon nous.
Nous vous invitons à vous reporter aux pages suivantes du dossier :

pages 21 et 22 : Etat des lieux en matière de transports en commun
pages 28 à 30 : Les enjeux du projet pour le développement complémentaire des transports en commun
page 37 et page 39 : La cohérence de la solution avec le Plan de Déplacements Urbains en Île-de-France (PDUIF) et le réseau de transports collectifs.

Pour la maîtrise d'ouvrage, il s'agit bien de réaliser un projet à l'échelle du territoire concerné, permettant de concilier tous les modes de transports, qui sont complémentaires.

Nous restons à votre disposition pour développer des points plus précis sur ces thèmes présents dans le dossier du maître d'ouvrage.

Question de : ONDET Yvonne - Coignières - le 31/03/2006
Est-il prévue une prolongation des RER jusqu'à Rambouillet, Les arrêts terminus actuels étant St Quentin et la Verrière ?
Et en quelle année ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
La prolongation de la ligne C du RER de St Quentin à La Verrière est un projet inscrit au Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF). Cependant, les installations techniques actuelles en gare de La Verrière ne sont pas prévues pour retourner le RER C, en plus du train effectuant la liaison "La Verrière / La Défense". A court et moyen terme, les actions concernant le RER C font l'objet d'un schéma directeur, dont les études, pilotées par le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), abordent tous les sujets d'amélioration de la ligne, à savoir en premier lieu la régularité. Cette question de la prolongation de la ligne de RER C à la Verrière pourrait être évoquée sous forme d'une étude en complément de ce schéma directeur.

La prolongation de la ligne C du RER jusqu’à Rambouillet n’est actuellement pas envisagée. Seule est inscrite au SDRIF, la prolongation de la ligne vers la Défense jusqu’à Rambouillet.

En outre, cette question est transmise au STIF en l'invitant à vous répondre directement.

Question de : ROBIN Germaine - LA VERRIERE 78320 - le 31/03/2006
A quand le prolongement de la ligne de la Défense jusqu'à Rambouillet et de la ligne C jusqu'à la Verrière ? Une façon de répartir le trafic.
Y-a-t-il de vrais projets et non seulement des intentions ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
La prolongation de la ligne C du RER de St Quentin à La Verrière est un projet inscrit au Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF). Cependant, les installations techniques actuelles en gare de La Verrière ne sont pas prévues pour retourner le RER C, en plus du train effectuant la liaison "La Verrière / La Défense". A court et moyen terme, les actions concernant le RER C font l'objet d'un schéma directeur, dont les études, pilotées par le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), abordent tous les sujets d'amélioration de la ligne, à savoir en premier lieu la régularité. Cette question de la prolongation de la ligne de RER C à la Verrière pourrait être évoquée sous forme d'une étude en complément de ce schéma directeur.

La prolongation de la ligne de la Défense à Rambouillet est aussi inscrite au SDRIF. Cependant, aucune étude n’a été menée à ce jour.

En outre, cette question est transmise au STIF en l'invitant à vous répondre directement.

Question de : FARDEL Jean-Paul - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 31/03/2006
Tous les jours je prends l'autoroute car je n'ai pas d'autres choix. Le constat : A12 pleine, A13 pleine, A15 pleine, A1 pleine, A3 pleine, A4 pleine, A6 pleine, A10/11 pleine. Vous allez prolonger l'A12 qui sera donc pleine, de plus en milieu urbain. Que propose la SNCF / RATP pour améliorer cette circulation en région parisienne ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Les transports en commun contribuent au développement économique de la région et à la qualité de vie de ses habitants. Ils constituent par ailleurs un outil décisif au service des objectifs d'aménagement du territoire régional : reconstruire la ville sur la ville en zone agglomérée et conforter les centralités en grande couronne. C’est pourquoi les collectivités publiques poursuivront l'extension des réseaux, en donnant la priorité aux lignes de rocade. Les déplacements de banlieue à banlieue, déjà majoritaires, connaissent en effet une forte croissance. La rocade de tramway en proche couronne, les tangentielles en grande couronne visent à offrir pour ces déplacements une alternative à l'automobile. Ils seront complétés par des opérations de maillage du réseau, majoritairement réalisées en surface afin de réduire la durée des trajets et ainsi améliorer la compétitivité des transports collectifs par rapport à la voiture particulière et contribuer à la requalification des espaces urbains et au partage de la voirie. Toutes ces opérations visent à favoriser une utilisation plus importante des transports collectifs. Ainsi, au contrat de plan Etat-Région 2000-2006, l'ensemble des infrastructures de transports en commun représente plus des 2/3 des crédits consacrés aux infrastructures de transports en Ile-de-France.
En outre, cette question est transmise au STIF en l'invitant à vous répondre directement.

Question de : SAPE Maithé - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 30/03/2006
Quelles dessertes latérales ? Actuellement combien de lignes de bus "traversent" la ligne de chemin de fer ? A ma connaissance une seule le 415 ( bois d'Arcy > le Mesnil ). Comment faire pour aller travailler à la Clef St Pierre ( Elancourt ), en partant de Montigny à Voisins ? Prendre 2 autobus; et changer à la gare ? Quel temps du trajet avec une mauvaise correspondance à comparer avec le temps de trajet en voiture ( 10 min pour 5 à 8 km ! ) Faut il ajouter encore la coupure de l'A12 ? Ne faudrait-il pas enterrer l'A12 dès son entrée sur la commune de Montigny ds le quartier du Pas de Lac et bien sûr faire disparaitre l'actuelle coupure qu'est la N10 à Trappes

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Actuellement, 7 lignes du réseau urbain SQYBUS traversent l’axe est-ouest matérialisé par la ligne de chemin de fer :
- ligne 402 : Montigny SNCF – Le Mesnil Saint Denis
- ligne 401 : Versailles Rive Gauche – Maurepas village
- ligne 415 : Bois d’Arcy – Le Mesnil Saint Denis
- ligne 463 : Montigny SNCF – Elancourt La Clé de Saint Pierre
- ligne 414 Montigny saint Exupéry – Trappes SNCF
- ligne 419 : Magny les Hameaux – Montigny Institit franco-japonnais
- ligne 416 : La Verrière SNCF – Trappes SNCF

Depuis la commune de Montigny, les lignes 475 et 463 assurent une desserte directe à la Clé de Saint Pierre.
Depuis la commune de Voisins, une correspondance est nécessaire pour se rendre à la Clé de saint Pierre : lignes 419 puis 463 via Montigny SNCF ou lignes 414 puis 417 B via Trappes S NCF.

Par ailleurs, le Plan Local des Déplacements de la Communauté d'Agglomération de Saint-Quentin en Yvelines (CASQY), approuvé en 2003 après enquête publique, se fixe pour objectifs de développer les transports en commun, sur la base de la définition d’un réseau principal local avec une offre (fréquence, amplitude) soutenue et normalisée aux heures de pointe, aux heures creuses, le week-end. Ces actions ont porté à ce jour sur les lignes 414, 417 et 417A/B. Il est envisagé d’appuyer les restructurations des réseaux de transport afin de favoriser les liaisons Est/Ouest et Nord/Sud, en complément des aménagements de voiries ou d’infrastructures qui peuvent être réalisés afin de favoriser la circulation des transports collectifs.

En ce qui concerne la dernière partie de votre question, nous vous invitons à consulter le dossier du maître d'ouvrage, dans lequel les différentes variantes de tracé sont décrites, et où vous constaterez que l'enfouissement de l'A12 dès son entrée à Montigny est prévu pour les familles de tracé 2,3 et 4 ; quant à la suppression de la coupure de la RN 10 à Trappes, elle est prévue dans le cadre de sa requalification.

Question de : AUGRAS Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 30/03/2006
En quoi l'A12 est elle une solution moderne, dans la mesure ou elle ne favorise que l'augmentation du transport routier et pas celui des personnes ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
Nous avons envie de vous répondre ainsi, en reprenant les termes de votre interrogation :

Le maître d'ouvrage recherche la solution la plus UTILE pour le transports individuel ou collectifs de voyageurs, aussi bien que pour le transport de marchandises qui contribuent tous les deux à la vie économique du pays et de la région.

Pour cela, il mettra en oeuvre les techniques les plus MODERNES au service du projet.

Dans les quinze années à venir, puisque l'horizon probable de la mise en service du prolongement de A12 serait 2020, si la décision était prise de la réaliser, l'intermodalité entre la route et les autres formes de transports progressera considérablement.


Question de : PAGEAU Christophe - VOISINS LE BRETONNEUX 78960 - le 29/03/2006
L'enjeu principal est celui d'améliorer les déplacements quelque soit leurs formes. Pourquoi ce débat n'aborde t il pas la création de lignes de transports en commun beaucoup moins polluantes ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Le maître d'ouvrage, ministère de l' équipement et des transports, a présenté dans son dossier les enjeux attachés au prolongement de A12, parmi lesquels les opportunités de développer les transports en commun et leur usage, en libérant la RN 10 d'un trafic de transit et d'échanges qui l'encombre, afin de redonner place à d'autres modes de déplacements que ceux de la voiture individuelle.

Le maître d'ouvrage souhaite confronter ses diagnostics et objectifs avec ceux du Syndicat des Transports en Île-de-France (S.T.I.F.), autorité organisatrice des transports dans la Région et de grands transporteurs comme la S.N.C.F.

Ceci n' a pu être réalisé lors de la réunion publique du 25 mars, le S.T.I.F. et la S.N.C.F., invités par la C.P.D.P., n'étant pas représentés.

Le maître d'ouvrage souhaite à nouveau aborder ce thème lors de la réunion publique du 25 avril consacrée à " A12 dans les déplacements franciliens".

Question de : BILLIOU Yvon - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 29/03/2006
Pourquoi réduire de 800 à 400 places le parking de la gare de la Verrière si nous souhaitons développer les transports en communs.

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Une politique globale de développement des transports en commun passe par l’examen de l’adéquation entre la circulation des véhicules particuliers et les véhicules de transports collectifs.
L’aménagement des abords de la gare de La Verrière s’étudie selon cette réflexion d’ensemble : il est nécessaire de pouvoir améliorer l’accès à la gare, notamment pour les bus. C’est l’utilisation de ces derniers qui participeront à un développement des trajets des usagers en transports en commun.
En particulier, le projet de prolongement de l’autoroute A12, en permettant de délester la RN 10 de plus de la moitié de son trafic, participerait à la mise en place d’un système de développement des transports en commun par la facilitation des accès aux gares, notamment grâce à une nette amélioration de la circulation des bus.

Question de : ROBIN JEAN-PAUL - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 29/03/2006
Mr CHAINAUX, directeur du Réseau Ferré de France pour la région Ile de France, a précisé lors de l'audition publique du 25 mars 2006 que le réseau ferré était saturé sur la ligne Paris-Chartres(dans sa globalité), alors pourquoi, sans rajouter de trains supplémentaires, ne pourrait-on pas simplement revoir les arrêts existants (notamment celui économiquement important de St Quentin en Yvelines) ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Monsieur
La CPDP a bien pris note de votre question à laquelle le maître d'ouvrage ne peut pas répondre puisqu'elle concerne strictement un problème ferroviaire et plus spécialement la SNCF et le STIF( RFF n'est que très marginalement concerné par l'exploitation)

La commission a demandé au STIF et à la SNCF d'être présents lors de la réunion du 25 avril 2006 puisque son thème sera "l'A12 dans les transports franciliens" . A cette occasion un des membres de la commission sera chargé d'interroger les représentants de ces services et leur posera votre question. Vous ne recevrez donc de réponse qu'à l'issue de cette réunion.

Question de : ALILICHE KARIM - SAINT DENIS 93200 - le 28/03/2006
Ce qui m’inquiète quand je voix circuler un véhicule, c’est le devenir de notre environnement. Car jusqu’à preuve du contraire la voiture est un grand polluant. Je trouve également scandaleux que les individus ne développe pas le co-voiturage qui serait bénéfique à l’environnement et stresserait moins les automobilistes.
C’est pourquoi je me demande s’il ne serait pas préférable d’investir dans les transports en commun et de les rendre moins coûteux ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
Si importantes soient-elles, les évolutions envisagées de l'offre de transports en commun ne paraissent pas de nature à apporter une amélioration significative à l'étendue des problèmes constatés sur la RN 10.
Selon une étude de trafic conduite il y a quelques années, le renforcement du transport ferroviaire (doublement des fréquences des trains entre Paris et Rambouillet) ainsi des lignes de bus de rabattement vers les gares ne permettraient de diminuer que d'un pourcentage relativement faible de la circulation automobile.
En outre, la situation actuelle de la RN 10 constitue un frein au développement du réseau de transports en commun : saturation, pas de possibilité de développer des couloirs réservés aux bus, accès aux gares très difficiles.
Néanmoins, c'est bien dans un souci de complémentarité que les études routières sont menées : parmi les objectifs du projet, il y a bien celui du partage de la voirie et d'aménagement ; en créant un nouvel axe autoroutier, on permettrait de dégager la place aux transports en commune dans l'agglomération, notamment sur la RN 10 une fois délestée de la plus grande part de son trafic actuel.

Question de : Manceau Jean-Luc - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78 180 - le 27/03/2006
A la réunion du 25 mars, il a été mentionné par la DDE la prolongation de la ligne C du RER et un projet de voie ferrée de grande ceinture : Quel en est le planning de réalisation ? Quels en sont les impacts attendus sur le trafic routier dans le secteur ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/04/2006
La prolongation de la ligne C du RER de St Quentin à La Verrière est un projet inscrit au Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF). Cependant, les installations techniques actuelles en gare de La Verrière ne sont pas prévues pour retourner le RER C en plus du train effectuant la liaison "La Verrière / La Défense". A court et moyen terme, les actions concernant le RER C font l'objet d'un schéma directeur, dont les études, pilotées par le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), abordent tous les sujets d'amélioration de la ligne, à savoir en premier lieu la régularité. Cette question de la prolongation de la ligne de RER C à la Verrière pourrait être évoquée sous forme d'une étude en complément de ce schéma directeur. Les impacts éventuels de cette extension de la ligne RER C sur le trafic routier n’ont pas été étudiés.
En outre, cette question est transmise au STIF qui sera invité à vous répondre directement

Question de : Paulet Marc - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 25/03/2006
Bonjour,
pour information a été effectuée il y a moins de 2 mois une annonce à la garde SNCF de la Verrière annonçant que les parking SNCF allaient devenir payants après d'importants travaux. Mais avec un nombre total de places qui deviendra inférieur à ce qu'elles sont actuellement.
Mise à par la coïncidence malheureuse et maladroite de la part de la sncf et de la ville concernée, cela va certainement inciter les personnes à utiliser d'avantage leur voitures, donc renforcer le trafic automobile.
N'est-ce pas le but contraire que l'on recherche ? Je ne comprend pas la logique. Merci de demander des éclaircissements de la sncf et de vérifir s'il y a eu concertation sur ce point.

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/04/2006
Dans le Plan Local des Déplacements de la Communauté d'Agglomération de Saint-Quentin en Yvelines, approuvé en 2003 après enquête publique, un des enjeux identifié pour inciter au report de l’automobile vers les modes alternatifs est la gestion de l’offre en stationnement. L’une des actions récemment réalisée est l’homogénéisation des tarifs des 3 parcs de stationnement de rabattement (PSR) de St Quentin en Yvelines et il est prévu à court terme la mise en place d’un jalonnement dynamique en amont de ces parcs, affichant le nombre de places disponibles, afin de guider et orienter les automobilistes. Il est également envisagé, à moyen terme, l’extension de l’homogénéisation des tarifs et du jalonnement dynamique aux parcs de rabattement des deux autres gares de Trappes et de La Verrière sur les PSR qui seraient réalisés.

L’élaboration d’une politique de stationnement, définissant l’offre et la tarification, résulte d’une analyse globale de l’offre existante et des usages, et s’étudie à une échelle intercommunale. Autour des gares, les parcs relais doivent être attractifs pour promouvoir l’usage des transports collectifs avec des trajets combinés voiture+TC ; ils ne doivent cependant pas favoriser le transfert modal d’un bus de rabattement vers la voiture. Le stationnement payant est un outil pouvant être utilisé pour libérer l’espace de stationnement autour des gares au profit des seuls automobilistes utilisant les transports collectifs.