Question de : ARTAUD Pierre - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 16/06/2006Bonjour, Avec un vent d’Ouest dominant et une déviation des Essarts le Roi, comment les étangs de Saint-Hubert pourraient-ils faire caisse de résonance ? Quel serait alors le niveau de nuisance des habitants du hameau de Saint-Hubert comparé à celui des riverains actuels de la RN10 (à 10 ou 5 mètres du trafic) ? Merci pour votre réponse chiffrée.
Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006Votre question de caisse de résonance n’est pas claire. Cependant, nous pensons comprendre que pour vous, les habitants du hameau de Saint Hubert auraient des nuisances inférieures à celles des riverains de la RN 10 actuelle, même si le prolongement de l’A12 se faisait par une déviation aux Essarts le Roi. C’est vrai, les futurs « riverains » d’un projet autoroutier sont protégés dès la construction de l’autoroute, par des encaissements, murs antibuit, merlons,…De plus, le hameau de Saint Hubert serait effectivement beaucoup moins proche de l’autoroute que ne le sont les riverains de la RN 10 aux Essarts le Roi.
Question de : ARTAUD Jean-Pierre - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 16/06/2006A propos de bruit : Après avoir lu avec attention la contribution du Collectif des habitants du Hameau de Maison Neuve aux Essarts-le-Roi (qui est une des rares à présenter ce qui est enduré au quotidien par les riverains de la RN10), et suite à votre réponse à une habitante des Bréviaires, pourriez-vous présenter les cartes des différents niveaux sonores aux Essarts le Roi : -en 1980 -aujourd’hui -scénario 1A : transformation de la RN10 en voie express -scénario 1B : A12 sous RN10 -autres familles : déviation des Essarts le Roi Je vous remercie également de présenter pour chacun de ces 5 cas, le nombre de personnes par hameau où la loi sur le bruit ne serait pas respectée. Ne croyant pas, en vivant à 20 mètres de la RN10 actuelle, bénéficier un jour d’un éventuel effet stéréo, je vous remercie par avance pour la précision de votre réponse.
Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006Nous n'avons, à ce stade des études, aucune carte des niveaux sonores dans la zone d'étude, ni ancienne (en 1980 les mesures et réglementations étaient différentes), ni aujourd'hui (nous n'en sommes pas au stade des études d'impact, or une étude d'impact doit être précédée d'un état initial, donc de préférence le plus proche possible de la date de réalisation), ni pour le projet (où seules des modélisations pourraient être réalisées une fois connues les caractéristiques détaillées du projet). En ce qui concerne le nombre de personnes pour lesquelles la loi sur le bruit ne serait pas respectée, il est égal à zéro, par définition. La loi s'applique à tous.
Question de : DAUBOURG Julie - LES BREVIAIRES 78610 - le 14/06/2006Bonjour, dans votre réponse à un habitant de Saint-Hubert, le 23/03/2006, vous justifiez le tronçon des Essarts le Roi entre autres par la « future » ZAC. Or l’enquête publique du 15/09 au 15/10/2005 relative à la révision du POS pour créer cette ZAC a fait apparaître une opposition massive des Essartois à ce projet (98,86% de contre), et le commissaire enquêteur, Paul ROUX, a d’ailleurs émit un avis défavorable dans son rapport du 15/11/2005. Il n’est donc plus raisonnable d’évoquer une future ZAC à cet endroit. L’argument des nuisances sonores est également discutable car les riverains de Maison-Neuve auront en « stéréo » le bruit du trafic local de la RN10 qui ne baissera pas, plus celui de l’A12. Par quels autres arguments justifiez vous la nécessité de ce tronçon ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006Les suites réservées à la procédure de révision du POS des Essarts n'étaient pas encore connues du maître d'ouvrage au moment de la préparation du débat public. De plus, il ne s'agit, semble-t-il que d'avis défavorables sur une éventuelle extension de la ZAC du gros chêne. Le principe de la déviation de la RN 10 par l'A12 n'est pour l'instant pas remis en cause, sans qu'il soit intangible pour le maître d'ouvrage, comme nous avons pu l'exprimer à la CPDP. En revanche, l'argument des nuisances sonores garde tout son intérêt : la RN 10 aurait un trafic très nettement diminué du fait de l'existence de l'A12, et le projet A12 prévoit obligatoirement, de par la loi, des protections sonores à la source dès sa construction.
Question de : ARTAUD Jean-Pierre - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 12/06/2006Bonjour, Si la famille 1 Aménagement de la RN10 est choisie, comment respecterez-vous la loi sur le bruit ? Si des murs anti-bruits sont à construire, quel est le coût des expropriations pris en compte dans vos études ? Merci pour votre réponse détaillée.
Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006La loi sur le bruit sera respectée, quelle que soit la famille de tracé. En l'occurrence, si les protections à la source (c'est à dire au niveau même de l'infrastructure : tranchée, mur antibruit, merlon,…) se révélaient insuffisantes ou difficiles à mettre en œuvre, des solutions de protections de façade existent. En l'état actuel d'avancement des études, nous ne pouvons aller au-delà de l'énumération des principes généraux. Une analyse au cas par cas sera faite ultérieurement, lors des études détaillées.
Question de : Colette Olivier - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 10/06/2006Je souhaterai savoir pourquoi l'aménagement de murs anti-bruits sur la N10 a t'il attendu 2005 alors que les nuisances existent depuis bien longtemps? Par ailleurs, ces travaux ne rendent-ils pas impossibles une future requalification de la N10 en voie rapide?
Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006Toutes les études menées sur les différents aménagements de la RN 10 durent depuis plusieurs années. Les mesures de bruit, puis les études permettant de définir les protections à mettre en place, puis les financements des opérations prennent souvent beaucoup de temps. En l'occurrence, les murs antibruit qui viennent d'être mis en place à Elancourt et Maurepas ont fait l'objet d'une inscription au contrat de plan Etat –Région 2000-2006. La requalification de la RN 10 ne signifie pas sa mise en "voie rapide", comme vous le mentionnez, mais bien une transformation en boulevard urbain ; des opérations de murs antibruit s'intègrent dans l'opération future de requalification de la RN 10, puisqu'elles en constituent la 1ère tranche. La transformation de la RN 10 en route express, scénario 1A de la famille 1, est différente. Si cette solution devait être retenue, des études plus détaillées devraient être réalisées pour définir précisément les protections supplémentaires à apporter aux riverains. Ce scénario, présenté au débat public, n'est pas considéré comme impossible par le maître d'ouvrage, malgré les murs antibruit posés récemment.
Question de : SUPPER Bertrand - ELANCOURT 78990 - le 02/06/2006Le mur phonique au niveau de la Chapelle à ELLANCOURT apporte plus de bruit qu'avant. Est-il envisagé de couvrir la RN10 à ce niveau ? Pourquoi parle-t-on aussi longuement sur des tracés aux inconvénients importans et qui vont couter très chers, alors que celui du "Pommeret" réduit au maximum les nuisances ( écologiques, immobilières, etc... ) et coute moins cher. Il s'agit tout de même de nos impôts ! Merci
Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006Aucun mur antibruit n’apporte plus de bruit qu’avant. La différence que vous pouvez éventuellement constater est la découverte d’un autre bruit, qui auparavant était caché (les bruits ne s’additionnent pas, ils se masquent le plus souvent). Il se peut également que vous soyez déçu de ne pas avoir de suppression totale de bruit, ce qu’un mur antibruit ne peut pas faire (il ne peut que le diminuer). La couverture de la RN 10 à cet endroit a été présentée au débat public dans la solution 1B de la famille 1. Comme vous avez pu le constater, c’est une solution très onéreuse et longue et difficile à mettre en œuvre. Néanmoins, c’est au maître d’ouvrage, qui est le ministre des transports et de l’équipement, que revient de prendre une décision sur les conditions de la poursuite des études du projet avant la fin de l’année 2006.
Question de : JAMOIS Adèle - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/05/2006Lorsque l’on vous pose des questions sur les nouvelles nuisances que le tronçon commun à trois tracé (qui passe par Montigny) va occasionner, vous vous empressez de répondre qu’elles seront supprimées ou au pire atténuées et vous expliquez les mesures que vous envisagez (buttes anti-bruit, enfouissement de 6m, etc.). Néanmoins vous semblez oublier la présence des riverains qui se trouveront à très forte proximité des échangeurs, en particulier celui de le RD36. Il ne me semble pas que dans ce cas les mesures de réduction des impacts du projet que vous citez soient applicables. En général, les échangeurs ne sont-ils d’ailleurs pas surélevés ? Et dans ce cas, cela ne risque-t’il pas d’augmenter les nuisances sonores et l’exposition à la pollution des riverains dont les jardins seront à moins de 30 m de l’échangeur …? Quelles sont alors les mesures de suppression techniquement réalisables ? Merci de votre réponse
Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006L'éventuelle "surélévation" de l'échangeur ne signifie pas que les nuisances en seraient aggravées pour les riverains. En l'occurrence, pour l'instant la géométrie précise des échangeurs n'a pas encore été étudiée (seuls des schémas de principe ont été apportés au cours du débat public). Néanmoins, tous les travaux liés à la réalisation du projet de prolongemnet de l'A12 feront l'objet d'une étude d'impact et de la description des mesures prises pour supprimer, réduire ou compenser leurs effets ; c'est aussi vrai pour l'autoroute que pour ces échangeurs, dont les riverains ne sont pas plus oubliés que ceux de la section courante.
Question de : Portejoie armelle - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 30/05/2006J'avais posé une question enregistrée sous le numéro 706. Je pense que 'on ne s'est pas bien compris...quand je parle de nuisances sonores, c'est tout le nouveau trafic qui va passer sur la D36 pour rejoindre la bretelle de l'échangeur D36 vers l'éventuelle A12...Avez-vous prévu des murs anti buits sur toute la D36, des radras, pour limiter la vitesse qui est constamment de 80km/h et non de 50km/h comme cela devrait être...
Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006Les simulations de trafic induites par l’éventuel prolongement de l'A12 sur la RD 36 ne se traduisant pas par une augmentation de trafic qui justifierait, a priori, des dispositifs anti-bruit tout au long de la RD 36. Au titre du projet, des précautions particulières seraient prises aux abords de l’échangeur entre l'A12 et la RD 36 (ou aussi avec F12). Comme cela a été dit au cours du débat, l’opération d’intérêt national, dont il faut rappeler qu’elle se réaliserait indépendamment de l'A12 (qui en constitue un atout et non la condition), donnera lieu à des études de déplacements complémentaires et spécifiques qui apporteront les diagnostics et les solutions d’aménagement éventuel de la RD 36. Des radars peuvent aussi être installés sur la RD 36 en dehors de ces considérations. S’il n’en existe pas aujourd’hui, c’est que d’autres axes sont actuellement prioritaires du point de vue de l’accidentologie.
Question de : BEAUFOUR Thierry - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 24/05/2006Compte tenu des maigres résultats des murs anti-bruits et compte tenu du nombre de riverains impactés par le bruit, pouvez vous dire ce soir que les lieus concernés seront en enterrés, avec sorties de tunnels en plein champ au nord de la N10 après les Essarts le Roi
Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006Les murs antibruit apportent une très bonne protection, contrairement à des affirmations souvent entendues. Lorsque de telles protections sont mises en place, le maître d'ouvrage, qui s'est engagé lors des études de projet à respecter les objectifs imposés par la réglementation en vigueur, effectue de nouvelles mesures afin de vérifier que ces objectifs sont bien atteints. S'ils ne l'étaient pas, il effectuerait de nouveaux travaux. Dans la pratique, les objectifs sont souvent atteints au-delà de la réglementation. Les sections prévues en tranchées sont celles pour lesquelles les habitations sont trop proches pour que des murs antibruit, même efficaces, soient à même de participer à une bonne insertion du projet (effet de coupure important).
Question de : HOCDE Stéphanie - LA VERRIERE 78320 - le 23/05/2006Vous parlez de mur anti bruit de 3m de hauteur. Sachant que de nombreuses maisons et le collège ont un voir plusieurs étages ( donc au dessus de 3m ), pensez-vous que ces murs seront efficaces dans les étages ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006Le maître d'ouvrage n'a pas de souvenir d'avoir parlé de hauteur précise pour des murs antibruit, ceux-ci ne pouvant être dimensionnés à l'avance tant que les études détaillées ne sont pas réalisées. Cela dit, la mesure du bruit et des protections à mettre en place sont plus complexes qu'on ne peut le penser ; il n'est pas nécessaire, pour protéger un immeuble du bruit d'une infrastructure (par respect des seuils imposés par la loi), d'élever des murs à la même hauteur que l'immeuble, car la propagation du bruit, et son intensité, ne respectent pas une règle simplement arithmétique. C'est la raison pour laquelle des logiciels spécialisés ont été développés pour modéliser les sites et déterminer les besoins correspondants. Ces études seront menées dès qu'un tracé sera retenu, et seront intégrées au dossier d'étude d'impact qui fera l'objet d'une enquête publique.
Question de : Pagel Maurice - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 23/05/2006Dans le cas de la famille 1. A12 sous RN 10 : Peut-on évaluer les bruits et vibrations que subiront les riverains habitants dans une bonde de 5 mètres
Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006Si une décision de prolonger A12 était prise par le ministre à l'issue du débat public, des études plus détaillées seraient menées sur la famille retenue. De telles études qualifiées d'impact sont réalisées au stade du dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique : il s'agit de la mesure des effets directs, indirects, temporaires et permanents sur tous les éléments à prendre en compte conformément au code de l'environnement : bruit, eau, paysage, habitat, faune, flore, santé,….et seront alors énumérés – et prévus en travaux et financements – toutes les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser ces effets. Ces effets et mesures seront réalisés dans une bande d'étude bien au-delà des seuls riverains immédiats situés à 5 mètres.
Question de : AUBERT Evelyne - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 23/05/2006A la Verrière, ce sont les voies SNCF qui longent les habitations et non la RN 10 ( même si le bruit doit effectivement être présent ) des protections phoniques sont-elles envisageables pour traiter ces doubles nuisances dans les tracés de la famille 1 nord ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006Dans le cas des tracés de la famille 1, les protections seraient réalisées grâce au passage en souterrain des voies de la RN 10. Il n'y aurait donc a priori pas de besoins supplémentaires de protection pour les riverains. En revanche, les protections liées aux voies ferrées ne relèvent pas de la maîtrise d'ouvrage du prolongement de l'A12 et ne sont pas liées à ce projet.
Question de : LEMERLE Pierre - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 20/05/2006Les questions posées sur le bruit sont nombreuses, mais le maître d'ouvrage répond invariablement que le niveau sonore sera conforme à la réglementation sur le bruit, soit inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore prexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements. Pouvez-vous préciser les définitions de ces zones d'ambiance, en établir une cartographie sur les tracés envisagés ? Pouvez-vous également donner des équivalences concrètes de ces niveaux de bruit à 55, 60 et 65 dB que 0.01% de la population concernée doit comprendre (par exemple en situant précisément des endroits géographiques à proximité de voies rapides récemment construites en IDF où la population pourra apprécier par elle même ce que ces niveaux sonores représentent) ? Ces seuils s'appliquent-ils en bordure directe de l'emprise de l'autoroute, en limites des propriétés privées, aux fenêtres des riverains ? Alors que le bruit est certainement la nuisance la plus difficile à supporter, il me semble léger de donner comme réponse lors de la CPDP que les études précises de bruit seront transmises à la population au stade de l'enquête publique préalable à la DUP. Comment voulez-vous que les riverains appréhendent concrètement les nuisances ? Une transparence sur ce sujet permettrait sans doute de calmer les esprits.
Réponse du Maître d'Ouvrage :10/06/2006En ce qui concerne l’échelle de niveau de bruit, nous vous invitons à en voir une représentation à la page 24 du dossier du maître d’ouvrage : les bruits courants sont ceux qui restent inférieurs à 60 dB (A) ; une circulation importante correspond à environ 70 dB(A) ; on comprend bien alors que c’est ce niveau qu’il ne faut pas atteindre. L’objectif global, pour un projet routier neuf, est bien de rester à un niveau qui correspond aux bruits supportables. La définition d’une zone d’ambiance sonore préexistante modérée telle décrite par la loi sur le bruit est une zone où aucune habitation ne subit de niveau sonore supérieur à 65 dB(A) de jour. Pour résumer l’application de la loi sur le bruit, le projet routier, dans les zones urbaines, ne devra pas apporter de bruit supplémentaire à celui déjà subi par les habitants. La mesure du bruit s’effectue à 2 mètres en avant des façades des habitations ; c’est à cet endroit que les seuils doivent s’appliquer (quelle que soit la distance par rapport à l’autoroute). Conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), une cartographie du classement sonore des infrastructures existantes a été réalisée dans l'ensemble du département des Yvelines, disponible sur le site Internet de la DDE des Yvelines (www.yvelines.equipement.gouv.fr) – rubrique environnement. Pour plus de détails, vous pouvez vous reporter aux documents d'urbanisme (POS ou PLU) des communes.
Question de : babin didier - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 14/05/2006quelque soit la solution choisie, la D36 deviendra une "nourrice" pour l'A12. Or sur cette D36, il n' y a pas de mur anti bruit dans la traversée de Montigny où le traffic est déjà intense et cette voie n'est pas calibrée pour un traffic supérieur: risques de bouchon...Quelles sont les aménagements prévus et quelles garanties a-t-on pour le futur de cette D36?
Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006Voici tout d’abord les prévisions de trafic établies par la D.R.E.I.F. : Précisions sur les unités et les significations : Les valeurs qui suivent sont données à l'heure de pointe du soir (HPS), en véhicules par heure (véh/h) pour les deux sens de circulation confondus, sur le tronçon le plus chargé. En 2020, les chiffres correspondant à la famille " tracé médian" sont reportés ci-après pour "avec A12" (ces chiffres varient peu selon la famille considérée). A l'ouest de la RD 91: En 2003 : 3200 véh/h En 2020 sans A12 : 3500 véh/h En 2020 avec A12 : 3400 véh/h A l'est de la RD 91 : En 2003 : 3000 véh/h En 2020 sans A12 : 4100 véh/h En 2020 avec A12 : 4100 véh/h Ces estimations ne tiennent pas totalement compte du projet d’Opération d’Intérêt National sur le plateau de Saclay pour lequel des études de déplacements seront faites, avec des hypothèses privilégiant le développement d’un Transport en Commun en Site Propre (T.C.S.P.). C’est dans ce cadre que seront étudiés des aménagements éventuels de la RD 36. Pour le seul projet de prolongement de A12, le maître d’ouvrage envisage d’affiner les études d’insertion des échangeurs, ainsi que cela a été dit lors de la réunion publique du 8 juin. La géométrie des boucles, les ouvrages de protection tels que des talus et des murs antibruit, peuvent encore être améliorés par rapport aux représentations qui ont été faites, en cohérence avec l'ensemble des améliorations qui seraient retenues.
Question de : DE LIMA Isabelle - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 12/05/2006Avez-vous aujourd’hui une étude de détail claire pour les impacts phoniques générés par le viaduc pour les habitants du Mesnil, de Lévis, et dans la vallée du Pommeret à Dampierre ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006Aucune étude de propagation du bruit n'a été faite, quelle que soit la famille et le scénario. Les études de propagation du bruit sont réalisées avec des modèles qui nécessitent des données qui ne sont pas encore disponibles, au stade très en amont de ce projet, avec la précision attendue. En conséquence, aucune étude fine n'a été réalisée sur le viaduc et notamment le dimensionnement des dispositifs latéraux d'atténuation du bruit qui devraient y être implantés. Cependant on pourrait dire que le niveau sonore serait atténué, conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), c’est à dire un niveau sonore inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore préexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements.
Question de : LESSAULT ERIC - RAMBOUILLET 78120 - le 08/05/2006Avec le prolongement de l'A12, est prévu l'élargissement de la N0 le long de RAMBOUILLET. Q'est -il prévu pour isoler les quartiers Beau Soleil et Groussay du bruit de la future 2x4 voies?. On entend déjà certains jours ou le vent vient de l'Est la 2x1 voie. Alors l'inquiétude grandie ...
Réponse du Maître d'Ouvrage :01/06/2006La RN 10 le long de Rambouillet est prévue à court terme à 2 x 2 voies. Cette opération, dont l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique est prévue cette année, pour des travaux en 2008, comprend toutes les protections nécessaires des riverains, notamment en matière de murs antibruit. La mise à 2 x 4 voies de cette partie de la RN 10 n’est pas prévue, même à long terme.
Question de : DRAPEAU Christophe - LE MESNIL SAINT DENIS 78180 - le 05/05/2006J'habite dans les résidences du Chateau , en haut du Vallon du Pommeret. Compte tenu des vents dominants ,et de la hauteur prévisible du viaduc, a t'on une idée de la nuisance sonore qui en résulterait?
Réponse du Maître d'Ouvrage :31/05/2006Aucune étude de propagation du bruit n'a été faite, quelle que soit la famille et le scénario. Les études de propagation du bruit sont réalisées avec des modèles qui nécessitent des données qui ne sont pas encore disponibles, au stade très en amont de ce projet, avec la précision attendue. En conséquence, aucune étude fine n'a été réalisée sur le viaduc et notamment le dimensionnement des dispositifs latéraux d'atténuation du bruit qui devraient y être implantés. Cependant, quelle que soit la solution qui serait choisie, il sera toujours fait application de la loi sur le bruit, qui permet de protéger tous les riverains des éventuelles nuisances sonores du projet. Il est vraisemblable qu’en cas de choix de la solution 3C le viaduc serait équipé de murs antibruit.
Question de : LESSAULT Eric - RAMBOUILLET 78120 - le 02/05/2006Prolongement de l'A12: pouvez-vous nous préciser jusqu'où? A Rambouillet, on entend déjà du centre ville les voitures sur la N10. Y a-t-il des murs antibruits prévus?
Réponse du Maître d'Ouvrage :26/05/2006Le prolongement de l’A12 est prévu jusqu’à l’échangeur de l’Artoire, au Sud des Essarts le Roi. La suite de l’itinéraire est constituée de la RN 10, qui est déjà à 2 x 2 voies jusqu’à l’entrée de Rambouillet ; à Rambouillet, la mise à 2 x 2 voies est prévue à court terme : l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique se déroulera cette année, pour des travaux en 2008 (des protections phoniques complémentaires sont prévues dans le cadre de cet aménagement, nous vous invitons, dès que l’information sera diffusée, à vous rendre à la mairie pour consulter le dossier d’enquête publique). La suite des aménagements se poursuit au Sud de Rambouillet, où les travaux de mise à 2 x 2 voies de la RN 10 jusqu’à Ablis sont commencés.
Question de : PAUVERT Philippe - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 27/04/2006Je voudrais savoir, si il y aura de l'isolation pour les fenêtres et portes pour les pavillons, vu le nombre croissant de véhicules
Réponse du Maître d'Ouvrage :24/05/2006Dans le cadre des études complémentaires de l'opération de requalification de la RN10 dans la traversée de la ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines, des mesures de bruit sont en cours entre Trappes et les Essarts le Roi afin d'identifier les éventuels point noirs dus au bruit conformément à la réglementation en vigueur. Des définitions de protections (écrans acoustiques ou isolation des habitations en façade) vont être établies à partir de modélisations acoustiques, de la densité du bâti et des emprises foncières disponibles au droit des zones à traiter. Les résultats de ces études sont prévus pour septembre 2006 et seront communiqués au cours de la phase de concertation relative à cette opération.
Question de : GORON Daniel - BOIS D'ARCY 78390 - le 27/04/2006On nous dit que, si le trafic diminue sur la N10, le bruit et la pollution diminura d'autant. Peut-on dire comme on le prétend que le trafic pourrait diminuer de 40%, que dans ce cas le bruit et la pollution diminura de 40%. Je ne pense pas que cela sera perçu par les Trappistes.
Réponse du Maître d'Ouvrage :19/05/2006La RN 10 actuelle connaît aujourd’hui des nuisances importantes, ce qui dégrade le cadre de vie de ses riverains ; cette route s’est progressivement transformée en voie express avec des caractéristiques d’aménagement et de sécurité peu qualitatives, c’est donc une voie peu adaptée au trafic qu’elle supporte actuellement, et peu sécurisée (un taux d’accidents 50 % plus élevé par rapport aux moyennes des routes de caractéristiques semblables). La démarche du maître d’ouvrage, dans la zone d’étude, est tout d’abord de comparer les effets des différents tracés envisageables par la notion d’indice d’exposition des populations. Cet indice d’exposition consistera par exemple, à examiner, pour l’ensemble de la population de la zone d’étude, y compris donc les populations riveraines de la RN 10, le nombre d’habitants qui bénéficient d’un effet positif (par exemple, l’exposition à un seuil donné de bruit ou à un seuil d’émission d’un polluant) et de le comparer au nombre d’habitants riverains du futur tracé qui auraient à subir des effets mesurés au-delà de ce seuil. L’objectif est naturellement que le bilan soit globalement positif d’une part et que les habitants qui auraient à supporter des effets nouveaux soient pris en compte pour définir des aménagements de proximité visant à supprimer, sinon réduire et compenser les effets négatifs. Avec le trafic de référence en 2020, c’est-à-dire sur la RN 10, en l’absence de projet A12, l’indicateur de trafic véhicules x kilomètres parcourus (uvp x km) serait de l’ordre de 95000 à 100000 uvp x km. L’indicateur de trafic est un des facteurs permettant d’estimer les volumes de polluants émis en 2020. ; c’est avant tout le nombre d’habitants exposés (par exemple dans une bande de 300 mètres comme le montre le tableau de la page 64) qui différencie les familles. Dans ces conditions, le projet de prolongement de l’autoroute A12 serait une réponse adaptée à ces problèmes car le cadre de vie des riverains serait beaucoup plus préservé (et ce quelle que soit la famille de tracés neufs) ; les caractéristiques autoroutières permettraient de capter environ 50 % du trafic de la RN 10 ; les accidents sur la RN 10 se verraient diminuer considérablement (avec également les travaux de requalification de cet axe qui viendraient en complément). Cet indicateur reste néanmoins sommaire et les seuils d’exposition des populations seraient plus finement évaluées dans les études ultérieures. Les effets du bruit et de la pollution atmosphérique ne se mesurent pas de la même manière et la notion de «pourcentage d’augmentation» n’est pas suffisante pour décrire l’évolution des situations qui peuvent varier d’un quartier à l’autre.
Question de : NICOLAS Julien - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 27/04/2006Le prolongement de l'A12 - Avez-vous fait une étude sur les nuisances sonores et la pollution sur Montigny pour les riverains de l'A 12, de la RD 36, de l'Avenue du Général Leclerc ? - Quel aménagement comptez-vous faire sur ces axes pour lutter contre ces nuisances - Pourquoi n'avez-vous pas enterré l'A 12 sur le troncon noir
Réponse du Maître d'Ouvrage :19/05/2006La démarche du maître d’ouvrage, dans la zone d’étude, est tout d’abord de comparer les effets des différents tracés envisageables par la notion d’indice d’exposition des populations. Cet indice d’exposition consistera par exemple, à examiner, pour l’ensemble de la population de la zone d’étude, y compris donc les populations riveraines de la RN 10, le nombre d’habitants qui bénéficient d’un effet positif (par exemple, l’exposition à un seuil donné de bruit ou à un seuil d’émission d’un polluant) et de le comparer au nombre d’habitants riverains du futur tracé qui auraient à subir des effets mesurés au-delà de ce seuil. L’objectif est naturellement que le bilan soit globalement positif d’une part et que les habitants qui auraient à supporter des effets nouveaux soient pris en compte pour définir des aménagements de proximité visant à supprimer, sinon réduire et compenser les effets négatifs. Tel serait le cas pour les habitants proches de A12 à Montigny-le-Bretonneux et notamment de l'échangeur avec la RD 36. En matière de qualité de l’air, la proximité de l’emprise de A12 des quartiers cités de Montigny-le-Bretonneux aurait un effet a priori défavorable par rapport à la situation existante. En effet, la quantité de polluants émis à proximité serait plus importante qu’actuellement, même si d’ici 2020 des améliorations importantes sont attendues sur la propreté des moteurs et des carburants. L’objectif du maître d’ouvrage est naturellement de tendre vers le respect des seuils tolérables, selon les normes européennes, pour chaque type de polluant. Comme pour tout projet financé par l’Etat, les études prévoient les dépenses nécessaires et suffisantes pour le respect de la réglementation en matière de protection des riverains, ce qui est le cas à Montigny : une couverture est prévue sur 600 mètres de long pour la protection du quartier des Prés, et un approfondissement très important du tracé, complété, en cas de besoin, de buttes antibruit supplémentaires aux abords, figure dans les études préliminaires pour les autres quartiers de Montigny. Ce passage en tranchée de 6 mètres de profondeur permet d'ores et déjà de respecter les seuils réglementaires .C’est la raison pour laquelle une solution de couverture totale de la tranchée sur toute la longueur à Montigny n’est pas proposée d’emblée : rappelons que le coût d'une tranchée couverte est estimé entre 90 et 120 M€ par kilomètre, ce surcoût représenterait, quelle que soit la solution qui serait retenue dans le cas du choix d’un tracé hors emprise de la RN 10, une augmentation d’un pourcentage très important de son coût initial. De plus, il ne faut pas occulter le fait qu’un tel ouvrage entraînerait des conséquences dues aux contraintes techniques très importantes Les échangeurs seraient également munis de murs antibruit pour les cas où les habitations proches seraient soumises à de trop fortes nuisances ne respectant pas la loi énoncée précédemment. Le maître d’ouvrage rappelle que les mesures de protection contre le bruit et les nuisances seraient encore précisées et affinées dans les études ultérieures, si la décision de réaliser le prolongement de A12 par le tronçon commun aux familles 2, 3 ou 4 était prise à l’issue du débat public.
Question de : Alisse Bernard - Lévis Saint Nom 78320 - le 25/04/2006Si un tracé autre que l'aménagement de la RN10 était envisagé, est-il possible d'enterrer l'autoroute et d'effectuer un merlon suffisament haut pour annuler la nuisance 'bruit' entre le Val Favry et la traversée du chemin de fer
Réponse du Maître d'Ouvrage :12/05/2006Comme pour toute construction nouvelle d’infrastructure, une étude d’impact du projet sera réalisée en détail dès qu’une décision sera prise sur le tracé à retenir. Cette étude d’impact, qui fera ensuite l’objet d’une enquête publique, non seulement détaillera les effets directs, indirects, temporaires et permanents sur l'environnement (naturel et humain), mais également définira les mesures à prendre pour les supprimer, les réduire ou les compenser. En matière de protections contre le bruit, le maître d’ouvrage d’un projet routier est tenu à une obligation de résultat : le niveau sonore serait atténué, conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), à un niveau inférieur à 60 dB (de jour) et 55 dB (de nuit) pour les logements en zone d'ambiance sonore préexistante modérée et 65 dB (de jour) et 60 dB (de nuit) pour les autres logements. A partir de là, une solution technique doit être trouvée, telle que les aménagements sur l’infrastructure elle-même (mur ou merlon antibruit, passage en tranchée,...) complétés éventuellement par l’isolation en façade. Dans le secteur que vous mentionnez, il pourrait y avoir une combinaison de solutions passage en déblai + merlons antibruit. La traversée de la voie ferrée serait prévue a priori en passage inférieur, ce qui permettrait un tracé plus bas que le niveau du sol entre le Val Favry et la voie ferrée.
Question de : Herviot Jean-Claude - ELANCOURT 78 990 - le 22/04/2006Depuis 30, 40ans il est question de détourner la circulation de la RN10 . Tracés inscrits au sdrif . Il serai temps que le l'état se décide. On nous installe des écrans bruits sur la RN10 à la hauteur d'Elancourt, Maurepas (c'est des travaux relativement important). En espérant qu'un projet aboutisse je pose la question : Où déplaceront-on ces murs anti-bruits, si la circulation se réduise?
Réponse du Maître d'Ouvrage :12/05/2006Les murs antibruit de Maurepas et d’Élancourt ne changeront pas de place même dans l’hypothèse d’un prolongement de l’autoroute A12 hors emprise de la RN 10 ; en effet, les murs antibruit font partie du projet de requalification de la route nationale 10 inscrit au contrat de plan État – Région 2000-2006. Dans le cadre de cette requalification, la RN 10 devrait à terme être transformée en boulevard urbain permettant de meilleures traversées et voies d’insertion (plus sécurisées), de favoriser l’aménagement de piste cyclable, etc, mais restera à 2 fois 2 voies compte tenu du trafic local qui y sera encore.
Question de : BONNET Farnçois - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 19/04/2006Dans le cas de la solution A12 par le Vallon du Pommeret, je désirerai savoir: -à quelle hauteur approximative passerait le viaduc de l'autoroute. -si une étude sur la pollution par le bruit de fond a été faite concernant notamment les maisons les plus proches des résidences du château au Mesnil Saint Denis, situées sur ce plateau au Nord de ce viaduc, et spécialement par vent de secteur sud!
Réponse du Maître d'Ouvrage :03/05/2006Pour répondre à votre première question, la hauteur du viaduc enjambant le vallon du Pommeret serait d’approximativement 48 mètres au-dessus du niveau du sol, à l’endroit le plus haut du viaduc. Dans un deuxième temps, les mesures et simulations sonores ne sont effectivement pas présentes dans le dossier de débat, car l’avancement des études pour le débat ne peuvent être aussi précises car le débat public traite essentiellement de l’opportunité du projet ; les études plus détaillées n’interviennent que lorsque l’enjeu du prolongement de l’autoroute sera établi ; par ailleurs la loi sur le bruit du 31 décembre 1992 réglemente les pollutions sonores dues à une infrastructure, notamment dans le cas d’une zone d’ambiance sonore préexistante modérée (comme le cas que vous évoquez) : les protections seront donc mises en place pour permettre de respecter les seuils prévus par la loi.
Question de : ANDRE Monique - MONTIGNY LE BRETONNEUX - le 16/04/2006Le maître d'ouvrage peut-il fournir la valeur initiale des niveaux sonores et leur évolution dans le temps (20 prochaines années), en fonction de la réalisation des projets (même en faisant abstraction des aléas liés aux périodes de travaux), de l'évolution attendue des trafics et de l'amélioration des technologies des automobiles aux points caractéristiques suivants : - rue Daniel Casanova à Trappes - rue de Quiberon à Montigny le Bretonneux pour une solution tracé neuf d'une part et une solution aménagement RN 10 privilégiant la fluidité RN et non transversale aux carrefours RD23 et RD 912.
Réponse du Maître d'Ouvrage :04/05/2006Les études faites jusqu’alors ne font pas intervenir de notions aussi précises car le débat est très en amont des études préliminaires nécessaires au dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique. L'établissement de la valeur initiale des niveaux sonores, qui devra être établi pour l'étude d'impact (qui comprend un volet "état initial du site"), n'a pas encore été réalisé. Il en est de même pour l'état futur le long du tracé qui serait retenu. Si les voies que vous mentionnez font partie du site à étudier (ce qui devrait a priori être le cas, l'une pour la famille 1, l'autre pour les variantes en tracé neuf hors emprises de la RN 10), ces mesures seront réalisées pour l'état initial, puis modélisées selon les évolutions attendues et en fonction du projet retenu. Cependant on pourrait dire que le niveau sonore serait atténué, conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), c’est à dire un niveau sonore inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore préexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements. Cette atténuation se fera en priorité par des murs antibruit complétés, en cas de besoin, par des compensations sur les façades (isolation des fenêtres par exemples). Aujourd’hui il existe aussi des revêtements qui absorbent une partie des nuisances sonores et contribuent au respect du cadre de vie des riverains. Bien entendu, dans les secteurs les plus habités, des tranchées, couvertes ou non, sont d'ores et déjà prévues pour certains tronçons des différentes variantes.
Question de : BURNEAU Robert - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 10/04/2006Bonjour, Nouvelle contribution ! Lors du 1° débat, il avait été dit par la DDE que, concernant notamment MONTIGNY, le tracé commun se ferait en tranchée ouverte à 6 m de profondeur. Pourquoi ne pas recouvrir d'une dalle de béton (sur laquelle pourraient être remis stades, promenades, espaces verts,...) et ainsi clore le débat sur les nuisances sonores ? Sincères salutations. Robert Burneau
Réponse du Maître d'Ouvrage :04/05/2006Les nuisances sonores seraient conformes à la réglementation en ce qui concerne les seuils à ne pas dépasser, conformément au code de l’environnement ; la tranchée profonde, complétée éventuellement par les buttes ou des murs antibruit sont des éléments permettant ces atténuations importantes du bruit. Pour la mise en place d’une « dalle de béton », qui consiste, en réalité, à contruire une tranchée couverte (parois latérales, système de ventilation, issues de secours, cheminées d’aération,…), les contraintes sont beaucoup plus élevées, notamment pour satisfaire aux exigences de sécurité. De plus, si l’on devait y implanter des installations au-dessus, la couverture devrait être ce qu’on nomme une « couverture lourde », c’est à dire une structure beaucoup plus élaborée, et bien entendu le coût en serait par conséquent plus important que ne l’exige la simple application de la réglementation sur la protection de l’environnement urbain et naturel.
Question de : COTTAVOZ Laurence - LA VERRIERE 78320 - le 07/04/2006Ce soir, il n'a pas été beacoup question du tracé 2A longeant la voie ferrée, les habitants résidants le long de ce tracé subissent déjà le bruit de celle-ci, si on ajoute le bruit de l'autoroute même en tranchée couverte reste-t-on dans le seuil prévu par la réglementation sur le bruit de la loi de 1992 ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :02/05/2006En matière de protections contre le bruit, le maître d’ouvrage d’un projet routier est tenu à une obligation de résultat : le bruit mesuré en façade des habitations doit être en dessous des seuils fixés par la loi. A partir de là, une solution technique doit être trouvée, telle que les aménagements sur l’infrastructure elle-même (mur antibruit, tranchée couverte,...) complétés éventuellement par l’isolation en façade. Dans le cas auquel vous faites référence, c'est la solution la plus lourde qui est présentée : une tranchée couverte tout le long de la zone habitée, qui permettrait d'isoler totalement l'infrastructure en matière de bruit. En effet, il ne nous a pas échappé que des nuisances déjà importantes existent dans ce secteur, c'est la raison pour laquelle, si ce tracé devait être retenu, il devait prendre en compte un maximum de protection pour les riverains, d'où un coût assez important.
Question de : GAILLARD Sabine - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 07/04/2006Pourquoi le troncon jouxtant Montigny ( 3/4 tracés ) qui longera des habitations à moins de 100m n'a pas de protections phoniques ? Comment protéger phoniquement les échangeurs ( surélevés ) à proximité des habitants, moins de 100 m ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :02/05/2006Dans le cas où le tracé retenu serait un des familles 2, 3 ou 4 (avec le tronçon commun par Montigny) la partie de Montigny serait à une profondeur de six mètres en dessous du sol ce qui réduirait déjà considérablement les impacts sonores, de plus cette partie pourrait être surmontée de buttes antibruit, faites avec des aménagements paysagers, pour le cas où les seuils de tolérance phonique dictés par la loi sur le bruit du 31 décembre 1992 ne seraient pas atteints. Les échangeurs seraient également munis de murs antibruit pour les cas où les habitations proches seraient soumises à de trop fortes nuisances ne respectant pas la loi énoncée précédemment.
Question de : RIBEIRO Gilbert - LA VERRIERE 78320 - le 07/04/2006Quelles mesures seront prises pour minimiser l'impact du bruit sur les populations lors des travaux puis pendant l'exploitation de l'A12 ? - Une simple protection phonique ( du type de celle installée récemment le long de la RN10 ) ne semble pas conner satisfaction - Les habitation enclavée entre la RN10 et la A12 seront en permanence soumises au bruit ( que le vent vienne du N, du S, de l'E ou de l'W )
Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006Les études faites jusqu’alors ne font pas intervenir de notions précises car le débat est très en amont des études préliminaires nécessaires au dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique. Cependant on pourrait dire que le niveau sonore serait atténué, conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), c’est à dire un niveau sonore inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore préexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements. Cette atténuation se fera en priorité par des murs antibruit complétés, en cas de besoin, par des compensations sur les façades (isolation des fenêtres par exemples). Aujourd’hui il existe aussi des revêtements qui absorbent une partie des nuisances sonores et contribuent au respect du cadre de vie des riverains. Comme pour toute construction nouvelle d’infrastructure, une étude d’impact détaillée du projet sera réalisée en détail dès qu’une décision sera prise sur le tracé à retenir. Cette étude d’impact, qui fera l’objet d’une enquête publique, non seulement détaillera les effets directs, indirects, temporaires et permanents sur l'environnement (naturel et humain), mais également définira les mesures à prendre pour les supprimer, les réduire ou les compenser.
Question de : BEAUFOUR Thierry - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 07/04/2006La DDe précise que des mesures sont / seront faites chez les riverains de la RN10 pour évaluer les gains liés aux solutions anti-bruits. Pouvez-vous réaliser l'étude d'ampacts bruits de détails sur les plateaux de Maurepas et de Rodon, et la dans le Pommeret générés par tout tracé A12 que ce soit ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006Si une décision de prolonger A12 était prise par le ministre à l'issue du débat public, des études plus détaillées seraient menées sur la famille retenue et devraient répondre aux diverses exigences requises par la loi pour la mesure des impacts sur l'environnement et sur la santé (bruit, air,…) pour tous les habitants, où qu’ils soient, le long de l’axe concerné.
Question de : RABILLIER Pierre - ELANCOURT 78990 - le 07/04/2006Dans le cas d'une prolongation de l'A12 par les 4 parcours retenus, quelle est la valeur maximum retenue de bruit en décibel dans les zones urbaines ! ( en particulier Montigny le Bretonneux )
Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006Le niveau sonore sera atténué, conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), c’est à dire un niveau sonore inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore prexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements. Cette atténuation se fera en priorité par des tranchées ou des murs antibruit, complétés, en cas de besoin, par des compensations sur les façades (isolation des fenêtres par exemple). Aujourd’hui il existe aussi des revêtements qui absorbent une partie des nuisances sonores et contribuent au respect du cadre de vie des riverains.
Question de : LECOMTE Vincent - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006Dans le cadre de la protection des nuisances sonores, pouvez-vous nous préciser depuis combien "d'années" luttent les riverains d'Elancouer / Maurepas pour obtenir le mur anti-bruit en cours de finition ? Merci.
Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006Cette question n’est pas en rapport avec le prolongement de l’autoroute A12, mais le maître d’ouvrage étant le même, une réponse peut être apportée : cette opération de murs antibruit le long de la RN 10 est issue d’une série d’opérations appelées « résorption de points noirs dus au bruit » initiés par l’Etat et la Région Ile de France ; à la suite de la mise en place de la loi sur le bruit et de ses textes d’application, il s’est avéré nécessaire d’effectuer un recensement des points noirs dus au bruit, c’est à dire des secteurs d’habitation situés le long des infrastructures de transports dont des bâtiments subissaient des niveaux sonores de plus de 70 décibels (de jour). Ce recensement a été effectué dans les Yvelines en 2000 et 2001, et des financements ont été mis en place pour assurer les protections nécessaires, avec une hiérarchisation et des priorités (c’est ainsi qu’une opération très importante est menée le long de l’autoroute A13 à La Celle Saint Cloud, est en cours) ; les résidences situés le long de la RN 10 sont traitées dans ce cadre.
Question de : Portejoie armelle - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 05/04/2006bonsoir, Nous habitons dans le quartier du manet, maison jouxtant la D36...Si l'A12 prend jour, avez vous aussi prévu le surplus de passages sur cette départementale limitée à 50 km par heure! limitation de vitesse très souvent doublée de surcroit! L' A12 provoquera davantage de passages sur la D36 pour rejoindre la bretelle (de l'A12) au bout du quartier du Manet...Avez-vous prévu d'investir aussi pour des hauts mûrs protégeant des nuisances sonores? Cordialement et contre l'A12
Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006Dans l’éventualité de la réalisation du prolongement de A12 dans l’emprise réservée dans la traversée de Montigny-le-Bretonneux et de son échangeur avec la RD 36, le traitement contre le bruit et l’insertion paysagère seraient particulièrement étudiés et soignés. Des murs antibruit seraient ainsi construits dans ce but. Leurs caractéristiques précises, hauteurs, implantation, orientation, seraient définies dans le cadre d'études spécialisées ultérieures. L'investissement dans ce type de projet, pour traiter des points singuliers, telles que des émergences aux points d'échange, est du domaine des mesures habituelles.
Question de : NICLAES Marc - LE MESNIL SAINT DENIS - le 06/04/2006En supposant que le tracé 2 ou 3 serit choisi, quelles sont les mesures de protection sonores prévues sur la partie sud de la section 2 sortie sous-terrain du Mesnil et la jonction entre avec la N10 au Essarts le Roi.
Réponse du Maître d'Ouvrage :27/04/2006Depuis la loi sur le bruit du 31 décembre 1992 et ses décrets d'application : en matière d'impact sonore, le maître d'ouvrage, en l'occurrence l'État, pour le prolongement de l'autoroute A12, serait tenu de prendre en charge toutes les mesures de limitation des niveaux sonores pour les riverains, ces niveaux étant définis par décret. Les mesures envisagées dans notre projet consistent, dans la plupart des cas, à réaliser des tranchées (couvertes ou non selon les lieux) au droit des zones habitées. Ces dispositifs seraient complétés en cas de besoin, par les merlons et/ou murs antibruit, l'État s'engageant à effectuer des mesures de bruit lors de la mise en service pour vérifier que le niveau atteint correspond à l'objectif annoncé, et à compléter les dispositifs antibruit en cas d'insuffisance. Ces dispositifs s'appliquent à toutes les constructions impactées par le projet, quelle que soit leur distance.
Question de : MOERS - TRAPPES 78190 - le 05/04/2006Allez-vous construire un mur anti bruit le long du quartier de la Boissière? Il serait judicieux de revêtir la route d'un goudron antibruit comme cela a déjà été fait devant la mairie de Trappes
Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006Dans le cadre des études complémentaires de l'opération de requalification de la RN10 dans la traversée de la ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines, des mesures de bruit sont en cours entre Trappes et les Essarts le Roi afin d'identifier les éventuels point noirs dus au bruit conformément à la réglementation en vigueur. Des définitions de protections (écrans acoustiques ou isolation des habitations en façade) vont être établies à partir de modélisations acoustiques, de la densité du bâti et des emprises foncières disponibles au droit des zones à traiter. Les résultats de ces études sont prévus pour septembre 2006 et seront communiqués au cours de la phase de concertation relative à cette opération. Par ailleurs, nous précisons qu'aucun revêtement antibruit n'a été mis en place sur la RN 10 à Trappes ; dans le sens province-Paris, seule la voie de droite a eu une réfection de la couche de roulement en revêtement simple.
Question de : MARTIN Géraldine - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 04/04/2006Votre dossier technique ne précise pas hormis les passages souterrains, les dispositions prises pour éviter les nuisances sur les riverains. J'imagine que la totalité du tracé n'aura pas des murs anti-bruit. Sur cette interrogation à partir de quelle distance en moyenne l'autoroute doit elle être située des habitations pour que des mesures de protection anti-bruit soient prises en compte. Par ailleurs, le tracé 3 prévoit de traverser la route de coiginères ( située au Mesnil)et la route du mesnil (située à coignières): le projet prévoit-il de faire passer l'autoroute au dessus ou au dessous de cette route qui permet de relier le Mesnil à Coignieres.
Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006En ce qui concerne la protection des habitants contre le bruit d'une autoroute, Il n’y a pas une distance précise à respecter ; les simulations doivent montrer les endroits pouvant être sensibles qui ne respecteraient pas la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), c’est à dire un niveau sonore dû à l'infrastructure inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore préexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements. Cette atténuation se fera en priorité par des murs antibruit, complétés, en cas de besoin, par des compensations sur les façades (isolation des fenêtres par exemple). Ces simulations permettent de programmer des protections, mais des vérifications doivent être faites après la mise en service afin de compléter les dispositifs antibruit si besoin. L’autoroute aurait sur la totalité de son parcours un profil plus ou moins enterré selon les endroits, ceci permettrait de rétablir en surface les voiries locales telles que la route menant du Mesnil à Coignières.
Question de : KLEIN Michel - le 04/04/2006pourquoi réaliser des murs "anti-bruit" au niveau de La Verrière si certains projets sont amenés à réduire (c'est du moins ce que l'on nous explique...) la circulation et donc les nuisances, entre autres sonores, sur la nationale ? Si le trafic de la dite nationale diminue, est-ce que cette dernière ne sera pas déclassée et le cas échéant, à qui en reviendra l'entretien ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006La RN 10 subit des nuisances fortes dues à son haut niveau de trafic ; même après le prolongement de l’A12 il resterait un trafic interne à la RN 10 important. Les habitations sont relativement proches de cette nationale, il est donc primordial de protéger les riverains contre ses nuisances même si elles sont moins importantes. Dans le cadre de la décentralisation qui concerne le Ministère de l’Équipement, certaines routes nationales relèvent désormais de la compétence du Conseil Général en devenant des routes départementales, et l’État continue de s’occuper du réseau structurant de routes nationales. Dans le cas présent, la RN 10 fait partie du réseau structurant ; sa situation après réalisation de l'A12 n'a encore fait l'objet d'aucune décision.
Question de : Barret leigh - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 01/04/2006Les échangeurs proposés sur Montigny augmenteront encroyablement la circulation sur les zones pavillonaires tout le long de Av de Kierspe, Av du Gen. Leclerc, Av Nicolas About, Av des Champs d'Avoine, Av des IV Pavés du Roy, Av du Parc...la ville ne sera pas coupé en 3 mais en 12 au moin, comment est-ce que vous éliminera la pollution, bruit, excés de traffic sur ses avenues?
Réponse du Maître d'Ouvrage :18/04/2006Selon les études de trafic du maître d'ouvrage, le trafic qui serait induit sur la RD 36 par un échangeur avec le prolongement de A12, s'il était décidé selon une des familles 2, 3 ou 4, ne serait pas aussi important que vous l'estimez. Il le serait, d'ailleurs, plus sensiblement à l'est de la RD 91. Nous résumons ci-après ces prévisions : Précisions sur les unités et les significations : Les valeurs qui suivent sont données à l'heure de pointe du soir (HPS), en véhicules par heure (véh/h) pour les deux sens de circulation confondus, sur le tronçon le plus chargé. En 2020, les chiffres correspondant à la famille " tracé médian" sont reportés ci-après pour "avec A12" (ces chiffres varient peu selon la famille considérée). A l'ouest de la RD 91: En 2003 : 3200 véh/h En 2020 sans A12 : 3500 véh/h En 2020 avec A12 : 3400 véh/h A l'est de la RD 91 : En 2003 : 3000 véh/h En 2020 sans A12 : 4100 véh/h En 2020 avec A12 : 4100 véh/h A noter que les chiffres de 2020, sans A12, en hausse par rapport à 2003, intégrent les prévisions de croissance de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont la commune de Montigny-le-Bretonneux. Ces valeurs ne permettent pas d'affirmer que cette évolution modérée de trafic entraînerait à l'horizon du projet en 2020, une augmentation du bruit et de la pollution. Pour cette dernière, les prévisions en matière d'amélioration des moteurs et de développement de carburants propres d'ici 2020 montreraient qu'elles pourraient compenser l'augmentation du trafic routier. En matière de bruit, plusieurs mesures techniques peuvent améliorer la situation et notamment des écrans ou des murs antibruit là où les études montreraient des points préoccupants.
Question de : MATHON Eric - LA VERRIERE 78 320 - le 01/04/2006Bruit : De ma maison ( au niveau du stade JY Cousteau); nous entendons nettement les echappements des vehicules tournants sur le circuit Beltoise à Trappes ; cela étant aux heures ouvrables et pas tous les jours cela n'est pas le debat . Question : les entrées de tunnels sont prevus bien plus proche que le circuit mentionné ci dessus : comment gerer vous ce probleme de nuissance sonore pour le Mesnil et la Verriere ? cordialement E MATHON
Réponse du Maître d'Ouvrage :18/04/2006Il paraît tout à fait normal que vous entendiez les bruits des véhicules tournant sur le circuit Beltoise, celui-ci étant utilisé à des fins d'essais et d'exercices de sécurité, donc au maximum de bruit émis, ce qui n'est pas le cas en circulation normale. Ce circuit d'ailleurs n'existerait plus à cet endroit si la décision était prise de réaliser l'A12 en tracé neuf selon une des familles 2, 3 ou 4. En ce qui concerne les bruits en entrée ou sortie de tranchée pour les tracés neufs de l'A12 en milieu urbain, il sera fait application de la réglementation relative à la loi sur le bruit et de ses textes d'application : quels que soient le lieu de l'habitation et sa distance par rapport à l'infrastructure, le riverain d'une autoroute nouvellement construite doit être protégé du bruit par un engagement du maître d'ouvrage à ne pas dépasser des seuils strictement encadrés par la loi. Il existe des moyens efficaces pour atténuer fortement le bruit, à la source (murs antibruit, merlons,… au bord de la route) complétés si besoin par des protections de l'habitation (double vitrage).
Question de : BENOIT Jean-Claude - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/03/2006Tout le monde parle de nuisances sonores mais il serait plus judicieux d'être plus factuel. Pouvez-vous publier un état des lieux cartographique du bruit sur la ville nouvelle aux différentes heures de la journée ? Dans un deuxième temps, pouvez-vous faire une simulation d'impact des tracés pour connaitre les zones qui subirait une élévation du fond sonore de plus de 3 dB
Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006Conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), une cartographie du classement sonore des infrastructures a été réalisée dans l'ensemble du département des Yvelines, disponible sur le site Internet de la DDE des Yvelines (www.yvelines.equipement.gouv.fr) – rubrique environnement. Pour plus de détails, vous pouvez vous reporter aux documents d'urbanisme (POS ou PLU) des communes. En ce qui concerne le projet, les études faites jusqu’alors ne font pas intervenir de notions aussi précises car le débat est très en amont des études préliminaires nécessaires au dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique. Cependant, conformément à la loi sur le bruit et ses textes d'application, le niveau sonore dû au projet serait atténué, c’est à dire qu'il resterait à un niveau inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore préexistante modérée, et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements. Cette atténuation se ferait en priorité par des protections phoniques à la source (murs antibruit ou merlons) complétées, en cas de besoin, par des interventions sur les façades (isolation des fenêtres par exemples). Aujourd’hui il existe aussi des revêtements qui absorbent une partie des nuisances sonores et contribuent au respect du cadre de vie des riverains.
Question de : BENOIT Jean-Claude - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/03/2006Nous avons bien noté que vous prenez en compte la demande d'avoir une tranchée couverte sur la commune de Montigny-le-Bx. La couverture réduit la nuisance sonore mais qu'en est il de la pollution dans la mesure ou vous devez prévoir des extracteurs d'air tous les 300m. Quels sont les bruits et les dégagements toxiques à proximités de ces extractions ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006Votre demande d'avoir une tranchée couverte sur la commune de Montigny le Bretonneux a bien été entendue, mais il serait prématuré d'en conclure que cette demande est prise en compte. La décision sur le prolongement de l'autoroute A12 et ses conditions de réalisation ne pourra être prise qu'après le débat public, une fois entendus tous les avis et demandes, et en fonction des possibilités de prise en compte des diverses demandes. En ce qui concerne le rejet des gaz et ses conséquences en matière de bruit et de pollution des sections en tranchées couvertes, sur la longueur de ces ouvrages, les polluants émis ne se disperseraient pas dans l'environnement immédiat ; par contre les pollutions se trouveraient concentrées aux points de rejets créant en ces points des surconcentrations plus importantes ; l'enjeu est important sur les points de rejets des ouvrages en milieu urbain. L'impact de l’ouvrage souterrain devrait alors faire l'objet d'une étude spécifique en fonction de ses caractéristiques (localisation des têtes de tunnel, système de ventilation, position et caractéristiques techniques des points de rejets intermédiaires éventuels). Entre 2003 et 2020, les réglementations, les techniques de motorisations, celles de filtrage des rejets de ventilation de tranchées, les qualités de propreté des carburants, etc. évolueront fortement selon les experts et devraient ainsi compenser l'augmentation des trafics.
Question de : Pannetier Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/03/2006Bonjour votre dossier est peu explicite sur le passage de Montigny, et les solutions retenues pour minimiser les nuisances en "zone urbaine" : - les échangeurs ne sont mentionnés sur aucune carte : leur taille? sont-ils enterrés ?l'échangeur est-il pris sur le bois ou dans la zone urbaine au ni a niveau du passage de l'avenue de Kierpse ? - le parcours est-il enfoui en totalité ? jusqu'au bois du Manet ? - présence de murs anti-bruits sur tout le tracé en sus ? merci de vos réponses
Réponse du Maître d'Ouvrage :14/04/2006En l’état actuel des études, une tranchée couverte serait prévue entre la fin de l’A12 actuelle et le diffuseur avec la voie F12 ; au-delà de ce tronçon, l’A12 serait enterrée à une profondeur de moins six mètres par rapport au niveau du sol, ce profil pouvant être éventuellement surmonté de buttes antibruit supplémentaires, ce qui atténuerait très fortement les nuisances d’un point de vue paysager et sonore. Les échangeurs, qui pourraient être d'une configuration variable selon la famille de tracé, ne sont pas décrit géométriquement dans le dossier de débat car à ce stade des études, il a semblé plus pertinent au maître d'ouvrage de débattre sur leurs fonctions au service de l'aménagement local et au regard des attentes ou projets des collectivités. Aucune étude géométrique détaillée ne permet donc encore de donner les informations que vous demandez ; en revanche, nous pouvons vous apporter les garanties quant à la protection des riverains, car elles sont bien encadrées par les lois sur l'environnement, pour toute construction de projet routier nouveau ; parmi ces dernières, il existe une loi sur le bruit du 31 décembre 1992, avec ses textes d'application à partir des années 1995 et 1996 qui garantissent un seuil acoustique à ne pas dépasser ; de même, on citera également la loi sur l'air, la loi sur l'eau, etc. Les études détaillées seront engagées dès qu'une décision sera prise sur le projet, qui permettront de réaliser une étude fine des impacts et des mesures à prendre pour les supprimer, les réduire ou les compenser. Cette étude fera alors l'objet d'une enquête publique.
Question de : RINGEVAL Georges - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 30/03/2006Comment les administrations décisionnaires peuvent-elles donner des garanties à la population sur les impacts des nuisances ( Air, Bruit, polution de l'eau, radio électriques ) avec l'augmentation inévitable du trafic général et surtout des poids lourds, et plus particulièrement aux niveaux des échangeurs et leurs accès.
Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006Votre question porte sur l'existence d'études d'impact des familles de tracés, sur les différents thèmes de la santé : qualité de l'air, bruit, eau, etc., et sur la façon dont ces impacts sont traités par les administrations décisionnaires dans le cadre d’un projet routier. De telles études d'impact détaillées seront réalisées au stade du dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique, et prendront en compte tous les aspects que vous mentionnez, y compris les effets de l’augmentation du trafic. Il est alors analysé, pour chacun de ces impacts, les mesures à prendre pour les supprimer, les réduire ou les compenser. Ces mesures ont un coût qui est alors pris en compte dans le coût total de l’opération au moment de sa déclaration d’utilité publique. Le projet de prolongement de A12 ne comporte pour l’instant que des études de faisabilité destinées à la comparaison des familles et scénarios et mettre en évidence les points particuliers à traiter.
Question de : Domec Michel - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 30/03/2006Pourquoi privilégier la solution aérienne par le Pommeret au lieu d'un passage souterrain beaucoup moins polluant pour l'environnement ? Ne pensez-vous pas que reprendre quelques années plus tard des travaus d'insonorisation comme on en voit tous les jours ( Bd Charles De Gaulle à Neuilly; A1; A3; Périférique...) soit une solution réellement plus économe des deniers publiques? (il est vrai qu'on reporte ainsi un peu plus la dette potentielle sur nos enfants !)
Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006Un passage souterrain traversant le vallon du Pommeret a été envisagé lors d’études antérieures. Outre son coût trop important pour une zone non urbaine, il présentait des inconvénients qui ont justifié son abandon : un passage en tunnel foré, quel que soit le lieu dans l’ensemble du secteur d’étude, présente des risques de tassements et de désordres (dus au sous-sol en sables de Fontainebleau) que la maîtrise d’ouvrage ne souhaite pas prendre. De plus, tout passage en souterrain d’une longueur au moins égale à 300 mètres nécessite des émergences au niveau du sol : sorties de secours (tous les 200 mètres) et unités de ventilation (tous les 500 à 800 mètres), ce qui ne résoud aucunement le problème de nécessité de déclassement partiel du site.
Question de : LEMAISTRE Jean-Christophe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 30/03/2006Avec le développement du traffic routier sur les axes importants traversants la ville nouvelle, quelles aménagements sont prévus sur les axes latéraux ( en particulier la RD36 ) pour gérer les nuisances sonores
Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006Les études de trafic pour le prolongement de A12 montrent que ce projet, en lui-même, n'aurait pas pas d'incidence sur la charge de trafic de la RD 36. Les perspectives d'évolution du trafic sur la RD 36 dépendront en fait de deux facteurs : - le programme et la nature de l'urbanisation dans le cadre du développement du plateau de Saclay (opération d'intérêt national, pôle de compétitivité) ; - le transport en commun en site propre (bus en voie réservée), qui sera poursuivi en prolongement de l'existant, entre Saint-Quentin-en-Yvelines et F12/RD 36. Autant que la maîtrise des nuisances sonores, la conservation du caractère de boulevard urbain de la RD 36 sera recherchée .
Question de : BONNOT Philippe - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 29/03/2006Quelles protections (sonores...) seraient mises en place au voisinage des habitations dans les parties non souterraines si un tracé médian (famille 3) était retenu?
Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006À proximité des parties habitées et pour les parties non souterraines l’autoroute serait vraisemblablement encaissée et surmontée de buttes antibruit qui garantissent une protection sonore importante ; en effet, la loi sur le bruit du 31 décembre 1992 impose au maître d’ouvrage de se conformer à des seuils bien définis.
Question de : JEGOUX Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 28/03/2006Existe t'il une cartographie de la simulation des émissions de bruit en DB des différents tracés sur les zones riveraines avec comparatif entre le niveau de bruit sans et avec le trafic autoroutier ? En particulier, existe t'il une telle simulation pour les zones urbaines du tronçon commun aux familles 2,3 et 4 sur la ville de Montigny le Bretonneux ainsi que de la famille 1 (RN10) sur Montigny et Trappes ? avec inclus le trafic dans les deux échangeurs prévu sur ces tronçons ? Si un tel document existe, merci de me le communiquer en document PDF ou par courrier S'il n'existe pas merci de me dire pourquoi une telle étude n'a pas encore été réalisée.
Réponse du Maître d'Ouvrage :03/04/2006Comme vous le savez certainement le débat public intervient très en amont d’une enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique, c’est la raison pour laquelle les études au stade actuel ne sont pas détaillées comme vous l’auriez souhaité, les simulations quant au niveau sonore émis par une infrastructure telle que le prolongement de l’autoroute A12 ne seraient faites qu’au moment de l’avant projet sommaire. Cependant, il existe des textes réglementaires concernant l'environnement des infrastructures routières, et notamment la loi sur le bruit du 31 décembre 1992 et ses décrets d'application : en matière d'impact sonore, le maître d'ouvrage, en l'occurrence l'Etat, pour le prolongement de l'autoroute A12, est tenu de prendre en charge toutes les mesures de limitation des niveaux sonores pour les riverains, ces niveaux étant définis par décret. Les mesures envisagées dans notre projet consiste, dans la plupart des cas, à réaliser des tranchées (couvertes ou non selon les lieux) au droit des zones habitées. Ces dispositifs seraient complétés en cas de besoin, par les merlons et/ou murs antibruit, l'Etat s'engageant à effectuer des mesures de bruit lors de la mise en service pour vérifier que le niveau atteint correspond à l'objectif annoncé, et à compléter les dispositifs antibruit en cas d'insuffisance.
Question de : RAYNAUD Daniel - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 26/03/2006En ce qui concerne les tracés 2, 3 et 4, le tracé en noir (tout à fait approprié) pour le tronçon qui passe à Montigny le Bretonneux impacte fortement les riverains du quartier du Manet. Pouvez-vous me dire où précisément commence et se termine ce passage en tranchée de 6m de profondeur comme il l'a été annoncé en réunion. Quel sera l'impact du point de vue nuisance acoustique (étant habitant du Manet par vent porteur nous entendons déjà le passage des trains, sans parler des avions et des hélicoptères). Quel sera l'impact du point de vue pollution de l'air, pour respecter les accords récents que la France s'est engagée de respecter. Finalement l'ensemble des études de 2001(prix et autres) me semblent très insuffisants pour aider à un choix en toute impartialité d'une solution. Merci pour vos réponses. Salutations distinguées
Réponse du Maître d'Ouvrage :03/04/2006Ce tracé enterré se ferait à partir de la sortie de la tranchée couverte, donc au niveau du diffuseur avec la voie F12, jusqu’à l’entrée de la zone de Trappes Elancourt où le profil remonte légèrement mais reste quand même nettement au-dessous du terrain naturel. Ce tronçon commun en déblai, surmonté de buttes antibruit, devrait atténuer les nuisances sonores pour se conformer aux valeurs réglementaires imposées par la loi sur le bruit du 31 décembre 1992.
Question de : PLASSIER Michel - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/03/2006Bonjour Pourquoi, dans le cas de la "famille 4" des tracés, ne pas étudier une couverture complète du tronçon qui passe au milieu de Montigny le Brx ? Avez-vous une cartographie de nuisances phoniques induites aux abords de l'ouvrage si applicationd'une solution non couverte mais enterrée à 6m ? Merci par avance
Réponse du Maître d'Ouvrage :30/03/2006Le fait de couvrir l’autoroute sur la partie comprise entre le diffuseur avec F12 et le diffuseur avec la RD 36 (représentant un linéaire d’environ 2 km) impliquerait des caractéristiques techniques beaucoup plus importantes, et notamment : - une emprise plus importante pour prévoir en souterrain des aires de retournement pour les véhicules de secours ; - des sorties de secours tous les 200 mètres pour les usagers en cas d'accident (obligatoires pour tout ouvrage souterrain supérieur à 300 mètres de long) ; - des unités de ventilation tous les 500 à 800 mètres, munies de filtres à air (particules) et de filtres acoustiques ; - un surcoût pour cet ouvrage évalué à environ 180 millions d'euros pour ce tronçon. Par ailleurs, vous demandez une carte des nuisances phoniques ; cette carte n'existe pas encore ; en effet ,les études qui sont requises pour un débat public ne sont pas aussi avancées que pour une enquête préalable à la Déclaration d'Utilité Publique, les simulations d'ambiance sonore ne seraient faites que lors des études préliminaires.
Question de : BLIN Régis - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 23/03/2006Y a-t-il une étude sur le bruit environnant l'autoroute suivant les différents tracés?
Réponse du Maître d'Ouvrage :28/03/2006Les études faites jusqu’alors ne font pas intervenir de notions aussi précises car le débat est très en amont des études préliminaires nécessaires au dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique. Cependant on pourrait dire que le niveau sonore serait atténué, conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), c’est à dire un niveau sonore inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore préexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements. Cette atténuation se fera en priorité par des murs antibruit complétés, en cas de besoin, par des compensations sur les façades (isolation des fenêtres par exemples). Aujourd’hui il existe aussi des revêtements qui absorbent une partie des nuisances sonores et contribuent au respect du cadre de vie des riverains.
Question de : LEBORGNE Yves - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 22/03/2006Quelles sont les mesures pour éliminer le bruit sur le parcours de Montigny, y compris le bois de Trappes? Qu'est-ce qui justifie un échangeur sur la D36.
Réponse du Maître d'Ouvrage :22/03/2006Le tracé commun aux familles de tracé 2, 3 et 4 passant aux abords de la commune de Montigny serait enterré à une profondeur de six mètres en dessous du niveau du sol, ce qui devrait réduire considérablement les effets de nuisances sonores et visuelles. De plus sur le haut des talus qui borderont cette autoroute pourraient se rajouter des buttes antibruit permettant d'accroître l'atténuation du bruit pour les zones trop proches de l'infrastructure. L'échangeur avec la RD 36, qui dessert le plateau de Saclay, est un point d'appui essentiel pour la réussite de l'aménagement de ce plateau qui doit accueillir des pôles de compétitivité et doit permettre une bonne liasion entre Saint-Quentin en Yvelines et ces pôles.
Question de : FAUCONNET Catherine - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 20/03/2006Quelle est l'emprise prévue en largeur de l'A12. Nous habitons en hauteur, quel niveau sonore produit l'A12? Quelle sera la durée des travaux?
Réponse du Maître d'Ouvrage :21/03/2006L’emprise totale de l'autoroute A12 est prévue sur une largeur de 33 mètres (pour une configuration à long terme à 2 x 3 voies). Le niveau sonore sera atténué, conformément à la loi du 31 décembre 1992 (dite "loi sur le bruit"), c’est à dire un niveau sonore inférieur à 60 dB (de 6h à 22h) et 55 dB (de 22h à 6h) pour les logements en zone d'ambiance sonore prexistante modérée et 65 dB (de 6h à 22h) et 60 dB (de 22h à 6h) pour les autres logements. Cette atténuation se fera en priorité par des murs antibruit ,complétés, en cas de besoin, par des compensations sur les façades (isolation des fenêtres par exemples). Aujourd’hui il existe aussi des revêtements qui absorbent une partie des nuisances sonores et contribuent au respect du cadre de vie des riverains. On peut estimer la durée des travaux de quatre à huit ans selon les familles, quatre ans pour la famille 4 et huit ans pour la famille 1.