UN GRAND CONTOURNEMENT AUTOROUTIER
QUI DOIT ÊTRE RÉALISÉ PAR L’ÉTAT
Pour parvenir à ce système de déplacements durable, il convient
d’abord de détourner hors de l’agglomération lyonnaise toutes
les circulations internationales et nationales qui ne font que
la traverser.
De ce point de vue, le projet de contournement routier par l’ouest
(
figurant dans le document établi par la Directive Territoriale
d’Aménagement) ou le projet de contournement par l’est évoqué
plus récemment par le Préfet de la Région Rhône-Alpes, est
indispensable. C’est dans cette logique que nous entendons
repenser le réseau viaire de l’agglomération.
EN FINIR AVEC LES AUTOROUTES EN VILLE
À travers la destruction de l’autopont Jean Mermoz dans le
8
e
arrondissement qui marquait l’arrivée de l’autoroute A43 en
plein cœur de la ville, et le réaménagement des voies rapides
urbaines datant des années 1970 – quai Charles de Gaulle hier,
avenue Garibaldi demain – l’agglomération lyonnaise s’est lancée
dans une politique qui vise à en finir avec les «autoroutes en
ville», corrigeant par là les erreurs du passé.
Le projet d’agglomération reprend à son compte cette politique
et pose le principe d’un traitement urbain permettant de mieux
intégrer les autoroutes urbaines des années 1960-1970, aux
territoires qu’elles traversent. Plusieurs sections d’infrastructure
devront, dans le temps, en être l’objet : l’A47 à Givors, l’A6 à Écully,
l’A7 à Lyon, l’A43 à la hauteur de Bron-Parilly. Le projet majeur
est celui de la suppression de la partie urbaine de l’autoroute
A6/A7 conditionnée au préalable à son déclassement.
Mermoz, la nouvelle entrée est de l’agglomération, un boulevard urbain pacifié
au cœur d’un quartier en complète transformation.
MERMOZ - Lyon 8
e
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partie 1