L’Anneau des Sciences, révélateur
du «grand parc des vallons»
Avec plus 1 300 hectares d’espaces boisés, 60 kilomètres de
cours d’eau et plusieurs centaines de kilomètres de sentiers
pédestres, l’ouest de l’agglomération lyonnaise détient une
richesse paysagère importante. Ces espaces sont aujourd’hui
fragmentés. L’ensemble n’est pas lisible à l’échelle de
l’agglomération et relève d’une fréquentation confidentielle.
Le projet Anneau des Sciences est l’opportunité de révéler
un parc naturel périurbain de grande envergure. Ce parc, par
ses dimensions, par ses qualités, par son accessibilité, sera
à même de répondre aux besoins de nature de la population
du Grand Lyon – 1 300 000 habitants – qui ne disposent aujourd’hui
que d’un seul espace naturel périurbain à la dimension de l’aire
métropolitaine : le Grand Parc de Miribel-Jonage, à l’est de
Vaulx-en-Velin.
Relier dans un même ensemble paysager, sans aucune enclave,
sans aucune interruption, les vallons de Charbonnières, ceux
de Ribes et de l’Yzeron, le parc de Lacroix-Laval, le plateau
de Méginant, ou bien encore le plateau des Barolles, telle est
l’ambition du projet.
Or le SCoT 2030 vient de renforcer la protection de ces espaces.
Il a donné les principes d’aménagement du grand parc des vallons :
ils portent sur son unité – principe de continuité des espaces – sur
sa connexion aux rives de la Saône et aux berges du Rhône et sur
son accessibilité depuis le reste de l’agglomération. L’Anneau des
Sciences est l’opportunité de répondre à ces trois objectifs.
L’enterrement de l’infrastructure permet d’abord de restaurer
des continuités paysagères et urbaines. L’aménagement le
plus emblématique en la matière est la couverture de l’actuel
boulevard du Valvert au nord de la gare d’Écully - la Demi-Lune.
2.
L’Anneau des Sciences, une ambition économique et urbaine
Un levier de développement économique, un outil d’urbanisme
VALLON DES HÔPITAUX
PARC DE LACROIX-LAVAL
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partie 2