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Avis
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Les avis reçus par la CPDP seront consultables sur le
site de la Commission et figureront dans les archives du débat
Thème sélectionné : QUESTION MO
Avis n°1 de : Esquirol Marc- 81710 SAIX - le 22/10/2009
Je suis agriculteur et je suis très flatté de voir toutes ces personnes qui pensent aux agriculteurs pour nourrir le monde. Demain, quand je vais parler de produits phytosanitaires, ces mêmes personnes, qui ne veulent pas d'autoroute, vont bannir l'agriculture. Agissons vite pour le désenclavement de Castres Mazamet et que cette minorité de personnes ne nous barre pas la route. |
Avis n°2 de : Esquirol Catherine- 81710 SAIX - le 22/10/2009
Suite au débat d'hier à Castres, je voudrais faire part d'une constatation. Mon fils vit dans un petit village du Loiret depuis 5 ans. Au début, ce village comptait 700 habitants. En 5 ans, grâce à l'autoroute qui relie Orléans à Blois, le village s'est agrandi, des zones d'activité se sont installées, et on voit chaque fois qu'on y monte de nouvelles sociétés qui s'implantent. De grâce, assez de temps perdu ! Ne laissons pas mourir le Sud du Tarn et agissons vite pour le désenclavement grâce à l'autoroute. Ce n'est pas en 2030 que nous avons besoin de route, c'est maintenant. Et si l'Etat le voulait bien, il pourrait financer le projet. Il y a de l'argent pour ce que l'on veut... Alors messieurs les politiques, unissez-vous au lieu de vous tirer dans les pattes et de penser aux prochaines élections, et battez-vous pour obtenir gain de cause. |
Avis n°3 de : Martinel Georges- 81290 Labruguiere - le 22/10/2009
Nous avons payé les périphériques de Toulouse. Nous avons payé "l'Autoroute" Toulouse-Albi.
Nous souhaitons que le désenclavement de Castres-Mazamet soit "enfin" réalisé. Il s'agit d'un "bassin energique" qui ne veut pas mourir. Notre jeunesse veut vivre dans le bassin d'emploi et d'activité du Sud-Tarn.
Le bla bla bla, il y en a marre. |
Avis n°4 de : Pelissier François- 81100 Castres - le 22/10/2009
Ce n'est pas une question. C'est une constatation: votre débat public n'est qu'un plaidoyer pour l'autoroute en concession. C'est une Route! |
Avis n°5 de : Cante Patrick- 81100 Castres - le 22/10/2009
Lors du trajet sur route, les kilomètres les plus longs sont en périphérie des agglomérations. L'effet doit donc principalement porter sur le contournement des villages. Il me semble que le prix de ces tronçons ne serait pas supérieur à la subvention d'équilibre (sortie de Castres, contournement de Cuq-Toulza). |
Avis n°6 de : Arnaud Daniel- 81100 Castres - le 22/10/2009
Prière de développer d'urgence la liaison autoroutière pour la survie de notre région.
Merci. |
Avis n°7 de : Bainachi Muriel- 81570 Semalens - le 22/10/2009
Revoir le prix du prix du péage de l'autoroute. |
Avis n°8 de : FLISS Stéphane- 31650 Saint Orens - le 22/10/2009
Je pense qu'il faudrait faciliter les sorties de rocade toulousaine avant de penser à aller à Castres . |
Avis n°9 de : AZAM Jacques- 81090 LAGARRIGUE - le 22/10/2009
Je ne comprends pas pourquoi les Tarnais du nord ont une autoroute gratuite, alors qu'il est question de faire payer les usagers de la future autoroute Castres Toulouse. Les Tarnais du sud ont participé et participent sûrement encore au financement de Toulouse Albi. Alors pourquoi les Tarnais du Nord ne participeraient pas eux aussi au financement d'une liaison rapide entre Castres et Toulouse. Vu l'époque actuelle où il est souvent question d'environnement, vu que les autoroutes sont souvent et seront de plus en plus souvent limitées à 110, vu que les véhicules consomment nettement moins à 110 qu'à 130, vu la petite différence de temps de trajet entre 110 et 130, sachant que je fais le trajet souvent car nos enfants travaillent et vivent à Toulouse, je suis très nettement favorable à une 2x2 voies à 110 sans rond point, gratuite et construite le plus rapidement possible, 2016 maximum. |
Avis n°10 de : Salvan Olivier- 31200 Toulouse - le 23/10/2009
Un oui franc et massif en faveur de l'autoroute Toulouse-Castres car cette dernière n'est pas en contradiction avec l'ecologie et la pluralité des transports "propres" de notre futur proche. |
Avis n°11 de : GONTIER Sébastien- 81700 St Germain-des-Près - le 23/10/2009
Oui à un aménagement à 2x2 voies, non à l'autoroute. En effet, à la lecture des documents reçus dans nos boîtes aux lettres, on apprend que les déviations existantes seraient gracieusement données au concessionnaire. J'ai payé des impôts pour financer ces aménagements et demain je vais devoir repayer pour utiliser ce que j'ai déjà payé! De plus, des réserves foncières ont été faites le bord de la RN126, alors pourquoi payer encore et encore. Nous espérons que si la liaison rapide Castres-Toulouse se concrétise qu'elle soit réalisée sur ces réserves foncières sans toucher à notre belle campagne; campagne qui pourrait devenir vallée bio avec le Lauragais amenant des créations d'emplois et qualité de vie pour nos générations présentes et à venir. |
Avis n°12 de : Rivière Jacques- 81100 Castres - le 24/10/2009
Une autoroute qui aboutit à une Communauté d'agglomération de plus de 100 000 habitants n'aboutit pas dans une impasse. Cette autoroute est le seul axe possible de désenclavement d'une région "jadis" fortement industrialisée et qui attend cet axe routier pour reprendre la voie du développement économique: forte potentialité de la population à l'industrialisation. Les contre-avis formulés proviennent tous d'agriculteurs gros propriétaires fonciers qui sont pénalisés par ce projet : un remembrement s'impose en la matière
Cordialement, |
Avis n°13 de : MIQUEL JEAN PIERRE- 81200 AIGUEFONDE - le 24/10/2009
Le problème de l'aggravation des embouteillages sur la rocade de Toulouse ne peut interférer avec le péage Castres-Toulouse. En effet, lorsque comme moi, (mes enfants ont du quitter la région pour travailler dans la recherche médicale à Bruxelles) je dois aller les chercher à l'aérodrome de Blagnac, je n'ai pas le choix : je subis l'encombrement de la rocade, avec ou sans autoroute Evidemment un coût de péage moindre serait agréable mais nous savons tous que quelqu'un doit payer. Nous ne serions pas les seuls à payer le prix fort, mais en contre-partie nous gagnons au minimum 10 ans. Donc je suis pour l'autoroute à peage à l'horizon 2015 |
Avis n°14 de : MARCATO Michael- 81290 LABRUGUIERE - le 25/10/2009
Je suis un utilisateur régulier de la RN 126, je travaille à Mazamet et je me déplace régulièrement dans le cadre de mon travail sur Toulouse et Tarbes. Le trajet entre Mazamet et Toulouse est long et dangereux , le flux de véhicules aux heures de pointe est important et les ralentissements au niveau des intersections peuvent provoquer de brusques ralentissements. Il faut être très vigilant sur cette portion de route alors que le déplacement sur autoroute (trajet Toulouse-Tarbes) est plus long en terme de km mais tout aussi rapide et plus sécurisé; c'est pour cela que je suis pour la création de l'autoroute entre Castres et Toulouse le plus rapidement possible. |
Avis n°15 de : Boissiére René- 81100 Castres - le 27/10/2009
Bonjour Madame, Monsieur,
Je suis contre le projet d'autoroute et pour la 2 fois 2 voies gratuite
Les arguments:
Accessible par tous. Retour à la route non entretenue et dégradée du passé pour ceux qui ne pourront pas payer.
Une 2x2 voies gratuite pour l'industrie est un argument attirant pour les nouveaux industriels.
Je n'ai pas envie d'avoir à payer un péage pour aller à Saix ou Puylaurens voire Toulouse et 7€ seraient exhorbitants quand Albi paye 2€ sans compter sa partie gratuite ...
J'ai travaillé à Toulouse durant 20 ans et j'ai toujours évité l'autoroute Toulouse-Verfeil pour son coût comparé aux dix minutes supplémentaires nécessaires.
Nous avons déjà financé 2 tronçons Soual et Puylaurens; je souhaite qu'ils restent gratuits.
Je suis pour la 2x2 voies à 110km/h à condition que l'on ne la barre pas avec nombre de ronds points et feux et limitations de vitesse trés chers à notre ingenieur Tarnais de la route.
Pour son financement Messieurs les élus au travail mais en oubliant nos feuilles d'impôt qui augmentent annuellement déjà bien au-delà du raisonnable.(departement +7.5% en 2009 !!!!!!!! qui dit mieux) et ne pas oublier que notre departement est sinistré du passé par le fait que notre réseau routier n'a pas évolué et est le dernier à être restructuré (allez voir au Nord , à l'Est et à l'Ouest).
Enfin pourquoi une autoroute qui à terme sera limitée à 110?
Dans votre projet autoroutier payant, je n'ai vu aucune prévision de réhabilitation de la RN126 budgétée qui devra dans ce cas être sécurisée et améliorée pour ses usagers courants.
Je confirme que l'industrie a besoin d'une 2x2 voies et que cette route nous fera devenir satellite de Toulouse en terme d'activité.
Salutations |
Avis n°16 de : BARON Henri- 81700 PUYLAURENS - le 29/10/2009
De mon point de vue, une autoroute n'est pas opportune entre Mazamet, Castres et Verfeil, une double voie sécurisée est largement suffisante et utile à tous les hameaux longeant ce parcours, même à 110 km/heure.
Une autoroute privée avec échangeurs et péages tous les 30 ou 50kms? Mazamet-Castres 23kms, Castres-Verfeil 54kms: où donc mettre des péages? A Mazamet, à Puylaurens, à Verfeil? Et pourquoi pas faire un aéroport de Blagnac bis sur le tarmac de Castres-Mazamet au lieu du Rabastinois!
NON à une autoroute, OUI à une N126 sécurisée utilisant les déviations de Soual et Puylaurens pour lesquelles nos impôts ont participées.
NON à l’arrogance du privé au détriment du bien-être du plus grand nombre.
Cordialement,
Henri BARON
PS: pour mémoire, vous feriez bien de vous inspirer du modèle Suisse, les autoroutes sont à péage, oui, mais à 40€ à l’année kilométrages illimités ! |
Avis n°17 de : Fay Isabelle- 81100 Castres - le 30/10/2009
Contre le projet d'autoroute et de la deux fois de voies
Castres -Toulouse et l'avenir chez nous ici dans le Tarn .
J'habite Castres, je suis une ouvrière payée au SMIC et je m'interroge sur la RN 126 que j'utilise souvent , bien sûr qu'il faut se préoccuper de la sécurité (bande blanche sonore pour éviter des écarts suite à la fatigue ou au brouillard, suite à l'enchaînement des "tournez à gauche" pour accéder à des routes en angle droit non visibles de la nationale ) mais pourquoi donc vouloir y faire une autoroute ou pire encore une 2 fois 2 voies et cela avec péage, alors qu'une grande partie de la route sera la nationale?
Nous traversons une crise financière, le chômage touche de plus en plus de gens , les discussions sur le réchauffement de la planète , les économies d'énergie , les réserves de pétrole qui s'épuisent et ces discours sur évoluer différemment , consommer autrement, penser à l'avenir .
Eh bien, si les élites nous proposent de réfléchir à un vivre autrement ; moi, sur cette route, je remarque beaucoup de terres agricoles; dans la région des agriculteurs bio se sont installés. Il en faudrait d'autres, nous avons besoin d'une agriculture saine et de proximité ; dans notre département, des AMAPS existent .
Les avantages d'une AMAP sont:
- pour le paysan: le maintien de l'activité agricole par la garantie de revenu, - pour le consommateur: des aliments frais, de saison, souvent biologiques, produits à partir de variétés végétales ou de races animales de terroir ou anciennes,
Un prix équitable pour les deux partenaires.
Notre région est connue pour la charcuterie de montagne ; mais faudrait regarder de plus prés les camions qui arrivent aux portes de l'abattoir de Castres , des animaux souvent élevés de manière intensive et tout cela retraités en produits locaux; que de Kilomètres sur des autoroutes pour cela! Et oui il n'y a pas que l'histoire du yaourt qui fait le tour du monde .(Je précise que je ne mets pas en doute le travail des abattoirs ni de l'industrie de la charcuterie locale ) La production intensive et mondialisée est partout.
Mais ici, nous avons le potentiel entre Toulouse et Castres pour produire et consommer sur circuit court, créer des emplois dans ce secteur qui demande beaucoup de travail et du personnel ; une autoroute et pire une 2 fois 2 voies prendrait des terres que des cultivateurs ou éleveurs seraient prêts à travailler autrement; ceci pour le bien de tous .
En bordure de la RN 126 à 7 Kilomètres de Castres " les étangs de la Communauté de Communes Sor Agout " base de loisirs effectuée à la place d'anciennes gravières ont été transformés petit à petit en une base de loisirs et de protection de la nature (observation des oiseaux qui migrent là et ils sont protégés). Il y a un centre équestre , un club de trial, un club handisport, de voile, un lieu de vie de promenade libre d'accès à tous et cette base risque de souffrir de la modification routière qui pourrait voir cet espace de verdure et d'eau retourner au béton et détruire en partie tout ce qui a été fait pour la protection de la nature et le bien-être de chacun.
" La Mise à mort du travail. ": ceci est le titre d'un documentaire qui est passé sur France 3 le lundi 26 octobre, 20 h 35, et le mercredi 28 octobre, 23 h05 . Dans ce film, il nous est montré des personnes qui subissent pression plus ou moins diffuse de leurs employeurs où les personnes deviennent soumises et n'arrivent plus à comprendre qu'elles ont des droits, que le marché et la bourse ne sont pas un but dans leur vie mais plutôt de vivre dignement dans son travail .
J'ai assisté au débat sur le projet d'autoroute , salle Gérard Philipe à Castres et là j'ai entendu des personnes travaillant dans une grande entreprise s'exprimer pour réclamer une autoroute car le trajet est compliqué, fatigue et on a peur que l'entreprise délocalise ; mais enfin les grandes entreprises ne se préoccupent pas de l'employé mais de la bourse. Dans la région, nous avons Molex qui depuis longtemps avait préparé ailleurs la même entreprise et Freescale à Toulouse se prépare à le faire donc " la mise à mort du travail" c'est pas une autoroute qui l'arrêtera.
Question trajet: son coût pour un travailleur comme moi au SMIC, l'entretien du véhicule , l'essence , le péage, la fatigue, ... et si on est employé dans une petite structure, fort possible que si il y a une fermeture de l'entreprise à l'heure des repas, eh bien, cette personne mangera un sandwich dans sa voiture et avec un salaire pareil pas sûr qu'à la fin du mois, il soit possible d'être libre dans sa tête.
Actuellement, quand vous êtes chômeur, difficile de refuser un emploi: faire un stage, un CDD, un temps partiel en prenant l'autoroute ????????????? Comment une personne qui est à la retraite ou a des revenus minima qui doit aller ou traverser Toulouse peut se payer le péage ( c'est pas parce qu'on l'utilise occasionnellement que toutes les dépenses entrent dans un budget)?
Dans notre région, entre Castres et Albi, une ligne de bus à 2 € a été mise en place et cela fonctionne, la ligne marche .
Dans l'Agglomération Castres Mazamet, depuis le 1er octobre 2008, le réseau de transport public est gratuit , l'expérience a été lancé en vue d'inciter les gens à modifier leur mode de transport et au vu des bons résultats, pas de problème de violence ( plus de crainte de la part des conducteurs ) et un changement de clientèle, en plus des étudiants et des retraités habituels s'ajoutent des personnes qui ont délaissé leur voiture pour aller sur leur lieu de travail; de l'argent a été mis sur ce projet, faudrait pas que cela reste une simple étude de comportement ; mais faire entre Castres et Toulouse des liaisons en bus plus régulières, des rotations plus fréquentes avec de vraies jonctions vers le métro et bus toulousains et aussi l'inverse, que les personnes venant de Toulouse puissent trouver des correspondances à Castres vers Mazamet ou La Montagne .
A la fin du débat, une personne s'est exprimée sur l'asphyxie de l'agglomération toulousaine; donc je m'interroge pourquoi nous, Castrais, irions-nous ajouter de la pollution chez eux si une autoroute suppose du monde en plus sur la rocade déjà saturée; construire des parkings qui seront payants , car tout le monde ne s'arrêtera pas à Gramont?
A Toulouse les transports en commun et le métro ont modifié la vie en ville, des vélos sont mis à disposition, un dimanche par mois sans voiture, il semble que la ville se préoccupe de l'effet de serre et je crois qu'elle modifie son éclairage urbain.
A Castres, un quartier appelé l'Albinque va être réaménagé et là Monsieur le Maire ( je suis allée à la réunion, habitant à proximité, écouter le projet ) et il est envisagé à plus ou moins long terme que le centre ville soit piéton et qu'elle procède à une pareille modification de l'éclairage (l'effet Grenelle de l'environnement) .
Donc que veut notre société? Faire le profit des marchands de béton et aller plus loin dans la crise actuelle ou profiter de cette période pour procéder différemment à une vie plus humaine et conviviale , transports en commun , covoiturage ( cela se développe sur beaucoup d'endroits et même dans le Tarn , une association existe évidemment au nord du département ).
Il nous est dit souvent que les cadres ne veulent pas venir sur Castres, ah bon, quel est le problème? La culture? Mais nous avons toutes les structures qu'il faut , notre cinéma programme " art & essai", bien sûr, il faudrait que les séances soient en salle plus d'une semaine, mais s'il y a du public en plus il y en aura!
Pour la musique, nous avons "le Bolegason", une SMAC "le Bijou " d'ici et oui ; un théâtre, bon la programmation ne plaît pas aux cadres, je les rassure à moi non plus ; mais il y a des façons parallèles de se cultiver et de voir du théâtre des festivals, " chantons sous les toits", des personnes qui accueillent des artistes chez elles, le théâtre de verdure d'Aguts proche de la RN 126, une école nationale de musique , de dessin.
La mer n'est pas loin, la montagne aussi, des centres équestres , des concours hippiques annuels, des lacs divers, des anciennes voies de chemin de fer transformées en voies vertes, de quoi courir avec le chronomètre. Je les rencontre ces "sportifs " lors de mes balades.
Pour le sport, le tour de France passe de façon régulière , un golf "pas grand, " athlétisme ", ronde givrée fin janvier " et un stade qui reçoit des compétiteurs, et parait-il un club de rugby, des rivières pour le canoë et la pêche , une patinoire , un club de hockey, ...
Et un patrimoine immobilier où bizarrement des Anglais ou des gens du Nord achètent ou viennent l'été!
Il se trouve que nous avons un régiment de parachutiste et beaucoup en fin de carrière ( certains prennent la retraite jeune ) s'installent ici, ce qui fait que nous avons deux associations de danse de Tahiti (Polynésie) issues de l'armée qui ne sont pas reparties alors que pleins d'entre nous iraient bien faire un tour dans leurs îles .
Et oui il n'y a que les cadres qui ne veulent pas venir et bien peut-être que l'autogestion des entreprises est à envisager et cette fonction " cadre à disparaître "de toute façon, est stressée par le trajet travail-domicile .
Faut aussi informer que nous n'avons pas de centrale nucléaire ni de déchets étranges ( ou alors, ils sont bien cachés ) et que nous n'en voulons pas; un risque en moins pour la santé ( il est évident que sur le plan pharmaceutique, c'est gênant! )
Nous allons avoir un hôpital plus important et près d'un aéroport et une ligne de chemin de fer qui actuellement se fait des rails neufs donc faut espérer un projet là aussi de transport sans fatigue
J'espère que l'humour est accepté
Isabelle Fay |
Avis n°19 de : DHUICQ Jean-Renaud- 81100 CASTRES - le 30/10/2009
Un participant au débat a dit:
Pourquoi les Tarnais ne seraient-ils pas solidaires !!!! La liaison TOULOUSE ALBI n’a qu’une infime partie en concession aux ASF alors que le reste a été payé par le Conseil Régional, le Conseil Général et l’ETAT. Alors pourquoi ne pas augmenter un peu le tarif dérisoire de 2€60 pour le trajet Albi Toulouse et de cette façon alléger le tarif supposé de 7€25 pour un trajet Castres Toulouse qui s’augmentera de 2€60 puisque la concession ASF restera, je pense, ce qui nous fera pour nous pauvres Castrais un trajet à 9€85.
En plus, depuis mon arrivée en 1973 dans le Tarn, quels progrès !!!!!
Dans ces années là, pour aller à BEZIERS c’était facile par le train, CASTRES ST-PONS BEDARIEUX BEZIERS au poil !!!! Un changement à BEDARIEUX au pire !!!!
Maintenant, il faut faire un trajet super CASTRES TOULOUSE NARBONNE BEZIERS avec obligatoirement un changement à TOULOUSE et le plus souvent un changement ou une attente interminable à NARBONNE !!!!!
En plus la ligne de chemin de fer entre ST SULPICE et TOULOUSE est surchargée sur une voie unique !!! Or, en 1975 la SNCF a fermé définitivement la ligne qui servait au FRET entre ST SULPICE et MONTAUBAN obligeant tout le trafic pour ALBI de passer par TOULOUSE et ST SULPICE !!!!
Il en est de même pour la liaison qui reliait CASTRES à La BOULBENE !!! On sait très bien que le train pollue beaucoup plus que les camions qui desservent la coopérative agricole de la BOULBENE c’est bien maintenant on peut aller à ALBI en vélo c’est très pratique pour les personnes âgées. Il en est de même pour aller à BEDARIEUX superbe piste cyclable passant par LAMALOU, MONS le TRIVALLE avec un tunnel tout neuf après la RICHARDE au lieu dit TRAKTIR !!! Quel argent bien employé !!!!!!
Jean-Renaud DHUICQ |
Avis n°20 de : Mazzia Thierry- 81470 algans - le 01/11/2009
Je suis défavorable à une autoroute entre Toulouse et Castres et souhaite un aménagement d'une 2x2 voies. |
Avis n°21 de : Meyssonnier Mathieu- 81470 Algans-Lastens - le 03/11/2009
Je suis favorable à un aménagement de la RN126 et opposé à l'autoroute et je m'en explique:
*p 89 nous apprenons que l'autoroute entraînera la création de 1400 emplois sur le bassin Castres-Mazamet, il est également dit qu'il y aura 15000 habitants de plus sur la même zone... Nous sommes donc en droit de nous poser la question de la représentation sociologique du bassin Castres-Mazamet avec l'autoroute...
*p45 Les objectifs du pays de Cocagne sont:
-maîtrise de l'urbanisation
-valorisation de l'identité culturelle
Le dossier du Maître d'ouvrage nous dit également qu'avec l'autoroute l'étalement urbain est de fait présent, et, que dire de l'identité culturelle de quelqu'un qui vit sur Castres et travaille à Toulouse? Souhaitons-nous, quitte à tout perdre, faire de Castres une banlieue, avec ces flux pendulaires de la population?
* On nous dit: "Vous les opposants vous voyez pas plus loin que votre nez, vous vous projettez pas dans le futur..."
Je lis p 55 "Les coûts de plus en plus élevés de l'automobile (...) et un pouvoir d'achat qui augmentera moins que le coût des énergies" entraînera "un développement des modes alternatifs" et également même page une "augmentation du trafic (2025;2050) divisée en deux par rapport à l'augmentation sur 2002-2025. Il me semble que regarder devant ce n'est pas utiliser les traitements d'hier pour un problème qui, n'à pas qu'une solution et surtout pas une nouvelle route.
*p 106 Nous pouvons lire "pour les usagers, le projet d'aménagement progressif est le plus avantageux" (NB pas de péage = économie de 13.58 Euros / jour, pour un confort, une sécurité et un gain de temps augmentés par rapport à la RN126
*Que dire également de la santé des riverains quand on apprend p 81 qu'avec un aménagement entre Puylaurens et Castres (la zone où cela est le plus nécessaire) ce seront 180 foyers de moins qui seront concernés par les nuisances sonores contre 65 pour l'Autoroute; du simple au triple...
*p 109, il est dit que la RN perdrait dans le cas de la concession son intérêt national et serait donc déclassée... Pourra-t-on quand même l'aménager pour ceux qui ne veulent pas se ruiner aux péages? Rien n'est moins sûr...
*Enfin p 32, nous apprenons que 60% des accidents entre Castres et Verfeil ont lieu sur un parcours égal à 4% du parcours total...( Castres et Cambounet s/ sor), donc on nous dit qu'avec peu nous pourrions sauver 6 vies tous les 4 ans sur ce trajet. De là à dire que l'autoroute les sauverait... (avec son coût et la RN déclassée...)
Voilà pourquoi entre autres je pense qu'un aménagement progressif est mieux qu'une autoroute. Je me permets de poser une question pourquoi les collectivités pourraient mettre 100 M d'Euros sur la table en 2015 pour la concession et ne pourraient pas en 2015 mettre la même somme sur la table pour un aménagement? (NB 100 M = coût aménagement Puylaurens-Castres)
Mathieu Meyssonnier |
Avis n°22 de : HOARAU LUC- 31520 Ramonville - le 05/11/2009
Toujours et encore des autoroutes . Et les transports ferroviaires, pourquoi ne pas les développer ?
Je suis un utilisateur régulier de cette route et depuis les deviations mises en place, je trouve cette liaison meilleure . Pourquoi ne pas continuer dans cette voie ? Il est vrai que cette option ne va pas plaire au lobby autoroutier .
En conclusion, je suis pour l'option que l'Etat continue à aménager cet axe au fur et à mesure des crédits disponibles .
Cordialement, |
Avis n°23 de : GUINEDOR Eric- 81290 ESCOUSSENS - le 11/11/2009
Cela fait des années que l'on parle dans le Sud du département. Il y a bien moins longtemps qu'on en parlait aussi à Albi. Ils l'ont, eux. J'ai assisté à la promesse de Gilles de Robien en direct de la CCI de Castres lors de sa venue en tant que Ministre. Que de temps perdu depuis!
Je mesure la nécessité d'une liaison rapide Mazamet-Castres-Toulouse. Mais considérons les paramètres environnementaux, de développement économique, d'infrastructures déjà existantes (déviations, rocades, zones de dépassement, réserves foncières, liaisons ASF...) et des réels besoins. De par nos impôts, nous avons contribué à payer bon nombre de ces aménagements. Faut-il encore payer le trajet en sus ? Y a-t-il une si réelle différence entre 110km/h et 130km/h qui justifie d'engloutir des millions d'euros supplémentaires ? Sur 50km cela ne fait que 4 minutes. Nous avons besoin d'une liaison directe (sans giratoire) à 2X2 voies, gratuite (exceptée la partie concédée à ASF de Verfeil), utilisant les infrastructures actuelles. Le Sud-Tarn ne peut laisser encore une fois ses élus plus ridicules que ceux du Nord. L'attentisme dont souffre cette pseudo unité que chante nos élus m'écoeure. Ils sont forts lorsqu'il faut parader ; d'autres, ailleurs, agissent pendant ce temps. Hormis quelques artisans, la majorité des citoyens affirment leur volonté d'une 2x2 voie gratuite et pas d'une autoroute. Le compromis entre le tout et le rien est là. |
Avis n°24 de : Dubost Antoine- 81470 Maurens-Scopont - le 11/11/2009
Hier soir, à Brassac, j'ai appris que les porcs de Lacaune, n'étant pas élevés sur place, ont besoin d'une autoroute pour ne pas stresser après 2000 km de transport et terminer en salaison... Mais pourquoi donc n'élèvent-ils pas les porcs sur place, ce qui les aiderait grandement à améliorer leur image de marque, leur terroir, et gagner un label européen ?
J'ai appris qu'un enfant malade avait absolument besoin d'une autoroute pour se faire soigner d'urgence à Toulouse et ne pas mourir durant le trajet sur la route nationale... N'y-a-t-il pas d'hôpital à Castres ou est-il si lamentable que l'on doit demander sa fermeture ?
J'ai appris que le fameux granit du Tarn doit prendre son train à Toulouse, mais pas à Castres ! Le trafic maritime étant trop concurrentiel par rapport au rail (ou à l'automobile), faut-il imaginer la création d'un port à Brassac reliant à la fois la mediterranée et l'océan atlantique ?
J'ai appris que l'industrie du bois avait terriblement besoin d'une autoroute pour délivrer au plus vite les produits dérivés dans l'agglomération toulousaine. Comme le disait son représentant, c'est une des plus grandes réserves de bois d'Europe, faut-il imaginer une autoroute partant de Brassac vers Montpellier, une vers Millau, une vers Montauban, une vers Rodez afin de rejoindre les autoroutes du Nord et concurrencer les forêts scandinaves ?
Et chaque fois, la modernité revient à la charge ! Alors que tous les décideurs entendus ce soir-là vont voter pour un projet qu'ils ne prendront que trop peu : Ils seront à la retraite et n'en auront qu'à faire d'un quart d'heure supplémentaire ! Des politiques censés doivent penser par rapport aux générations futures. Il n'y avait que trop peu de jeunes, hier soir, pour leur dire que nous n'avons pas été élevés durant les "trente glorieuses", quand la voiture était la Reine. La voiture ne représente rien sinon un moyen de transport comme un autre mais plus cher et plus polluant. Nous sommes plus attachés à des moyens de transports collectifs (R.E.R fréquents, bus réguliers et fréquents !) mais leur mise en place est ralentie par l'inertie d'un lobbying trop important.
Gagner un quart d'heure pour les reperdre sur le périphérique toulousain ne peut être qu'un rêve de modernité. |
Avis n°26 de : Apvrille Denis- 31670 Labège - le 12/11/2009
Le choix est clair : ou on fait au plus tôt une autoroute en concession pour enfin désenclaver la région sud-tarnaise, ou on attend encore, avec comme conséquence un retard de développement et des morts supplémentaires sur la route.
Donc oui, au plus vite, à l'autoroute concédée. Il y aura un péage. Et alors ? De toute façon, il faut bien payer par l'impôt ou le péage. Il est plus juste que ce soit celui qui utilise, y compris les étrangers (camions et particuliers), qui paie, plutôt que le contribuable. Avec un péage, le contribuable français est même gagnant. |
Avis n°27 de : Dumeunier Jacques- 31250 Revel - le 13/11/2009
Un communiqué du comité Revel-Villefranche du Parti ouvrier indépendant NON A LA PRIVATISATION DE LA LIAISON CASTRES-TOULOUSE La « liaison autoroutière Castres-Toulouse », portée par les prétendues « forces vives » - entendez les intérêts économiques patronaux – et des « décideurs » politiques : élus de tous bords, sauf les principaux concernés par les tracés, n’a rien à voir avec l’intérêt public. Les difficultés de liaison dans la région ne peuvent trouver de solution pour la grande masse de la population que dans le développement des transports collectifs publics et dans l’amélioration du réseau routier existant, lui aussi public. Pas dans une nouvelle autoroute à péage, qui bénéficierait avant tout aux gros employeurs avides d’accroître la rentabilité de leurs entreprises, déjà favorisée par le blocage des salaires, la déréglementation du droit du travail et les millions d’euros d’exonérations de cotisations sociales qui leur ont été accordées par les gouvernements de tous bords et qui continuent à l’être par l’actuel. Et dont on ne voit comment par sa seule existence, elle pourrait empêcher la poursuite des vagues de licenciements et les délocalisations, qui touchent toutes les régions, y compris les « désenclavées ». Pour nous – et pour les militants de toute appartenance qui agissent avec nous en ce sens – seule l’interdiction pure et simple des licenciements peut mettre fin à la catastrophe sociale en cours, et c’est pourquoi nous agissons pour que l’unité se réalise pour l’organisation d’une marche sur Paris pour l’exiger.
A l’heure où, en vertu de la « concurrence libre et non faussée » prônée par l’Union européenne, tous les services publics, y compris ceux assurant les transports, comme la SNCF et les services d’autobus et d’autocars, sont appelés à être privatisés, l’intérêt de la population devrait passer sous la table.
A l’heure où, toujours au nom de l’Europe de la finance, les 36 000 communes de notre pays, structures démocratiques et de proximité issues de la Révolution de 1789, sont menacées de disparition par le projet de « réforme territoriale » au profit de communautés de communes ou d’agglomération toujours plus étendues – tout comme les départements devraient laisser la place aux « métropoles » et aux régions -, l’avis des élus locaux, porteurs des aspirations de leurs concitoyens, doit céder le pas aux intérêts privés.
A l’heure où la politique agricole de l’Union européenne aboutit à la chute des cours des céréales, du vin et du lait, acculant à la ruine les petits et moyens exploitants sans que pour autant le prix des produits alimentaires ne baisse, la disparition de nouvelles terres fertiles et de l’outil de travail de ceux qui nous nourrissent ne doit pas être un obstacle aux appétits des financiers.
Mais la population du Lauragais n’acceptera pas. Tout comme elle a su s’opposer à la « Translauragaise », puis au « grand contournement de Toulouse », elle mettra en échec le saccage programmé de son lieu de vie et de travail, pour peu qu’on lui permette de s’exprimer. Elle n’acceptera pas le bradage à une société privée des infrastructures routières financées sur fonds publics. Elle n’acceptera pas la « sélection par l’argent » du péage. Elle n’acceptera pas non plus de s’exposer à compenser par ses impôts le manque à gagner d’une concession pas assez rentable.
L’expression des habitants peut être assurée par deux moyens : la pétition, droit constitutionnel, et le relais des élus, conseillers généraux, maires et conseillers municipaux.
Le comité Revel-Villefranche du Parti ouvriers indépendant, reprenant le combat mené par plusieurs de ses adhérents contre les anciens projets autoroutiers, appelle les citoyens de nos communes à saisir nos élus et à leur demander d’adresser aux autorités départementales et régionales des délibérations de leur conseil municipal s’opposant fermement à ces projets.
Le 12 novembre 2009, on peut rencontrer les militants du POI aux marchés de Revel le samedi matin et de Villefranche le vendredi matin, ou nous joindre à poi31-lauragais@orange.fr |
Avis n°28 de : MOLINIER NICOLE et GERARD- 64140 LONS - le 13/11/2009
Nous nous rendons très souvent dans notre famille près de Castres et une autoroute serait vraiment la bienvenue et le plus vite possible, même payante ( prix raisonnable ) . Castres mérite une meilleure desserte . |
Avis n°29 de : SAMII KAMRAN- 31590 LAVALETTE - le 15/11/2009
Un des points clés du débat est le coût du projet pour la collectivité.
Je vois une discordance majeure entre les chiffres données par le Maitre d'Œuvre (100 M €) et ceux présentés par le collectif RN126 (250 M €). Or, ce chiffrage est essentiel dès la base car si le coût pour la collectivité est supérieure à celle présentée par le Maitre d'Œuvre la question essentielle du débat n'est plus "soit autoroute rapidement, soit 2x2 voies dans plus de 25 ans" mais "que peut-on faire rapidement dans le cadre d'une solution à 2x2 voies avec les 250 M € qui seront donnés par les collectivités".
Le collectif RN 126 a donné une contre évaluation. Il peut être juste ou critiquable. Il faut le savoir dès maintenant. Pourquoi le Maitre d'Œuvre ne répond t-il pas de façon précise dès maintenant à cette contre évaluation? Cette réponse est trop essentielle pour la suite des débats pour qu'elle soit retardée. L'absence de réponse donne un sentiment de malaise et un doute. Je ne vois personnellement pas de possibilité d'avoir un avis cohérent sans y voir plus clair. |
Avis n°31 de : Dubromel Claire- 01000 Bourg-en-Bresse - le 18/11/2009
L'état initial, les besoins et offres de déplacements actuels font clairement apparaître que la route est en concurrence avec les modes de déplacements alternatifs (rail notamment). Les futures habitudes des usagers ne s'extrapolent pas en fonction des habitudes actuelles, mais en fonction des futures offres de déplacement. La mise à 2x2 voies de la liaison Castres - Toulouse n'est, à mon sens, pas un aménagement durable du territoire pour les déplacements, sur le plan social, environnemental et économique.
Le train est accessible au plus grand nombre, si le réseau secondaire est bien aménagé, son coût est supporté par toute la collectivité, il est peu accidentogène et favorise les liens sociaux. Le rail, dans sa mise en œuvre et son exploitation, pollue moins que la route, consomme moins d'espace, produit moins de nuisances pour les riverains.
Le coût financier des déplacements routiers est supporté par le conducteur et ne dépend pas de ses moyens financiers. Les impacts des infrastructures routières sont supportées par les collectivités locales, sans qu'elles bénéficient de toutes les retombées économiques.
L'investissement dans l'amélioration de la structure ferroviaire paraît très faible au regard des coûts du projet ici présenté. Ces 2 investissements devraient être comparés dans leurs coûts, leurs avantages et les inconvénients globaux.
Si l'offre de train est améliorée, la route existante sera sans doute suffisante pour accueillir le trafic restant dans de bonnes conditions. L'aménagement de la ligne ferroviaire serait un développement durable du territoire et pour les citoyens. L'aménagement routier réduit certains inconvénients, alors que le rail les supprime.
Pour toutes ces raisons, propres à ce projet précis, et pour des raisons de politique global (favoriser le social, l'environnement et l'économie de notre société dans son ensemble, sans exclusion) je suis opposée à ce projet de mise à 2x2 voies de la liaison Castres - Toulouse. Je considère que l'aménagement de la ligne ferroviaire peut répondre aux attentes et besoins de la population et des acteurs économiques locaux, en drainant ainsi une grande part des déplacements vers le rail et non vers la route, ce qui, à mon sens serait réellement un développement social, économique et environnemental durable. |
Avis n°33 de : Marie-Françoise Besombes- 81700 Garrevaques - le 20/11/2009
Messieurs du gouvernement, messieurs les politiques, messieurs les élus, vous nous parlez sans arrêt de sécurité. A ce sujet, je me pose une question , la sécurité pour qui? Force est pour moi de constater que la vie d'un salarié privé d'emploi n'a pas le même prix que celle d' un PDG par exemple!
En effet, au débat de Revel (31) des personnes nous ont parlé de la question du choix, mais nous, nous n'aurons pas le choix , car l'autoroute à 8, 10, 15, ou 20E le péage nous ne pourrons jamais la prendre, nous serons obligés de prendre des départementales accidentogènes parce que non entretenues , puisque les collectivités territoriales n'ont pas d'argent, remarquez, un chômeur mort c'est un chômeur qui n'a plus besoin de chercher du travail et donc de se déplacer pour survivre!!!! Vous ne nous donnez pas le choix car vous ne parlez pas de développer les transports en commun(ce n'est pas rentable), et en particulier les lignes de bus, vous n'avez parlé que du rail et encore en des termes pas toujours encourageants, pourtant, pour certains d'entre nous les transports en commun sont gratuits, à quoi ça nous sert que les bus soient gratuits s'il n'y en a pas suffisamment? Vous ne nous donnez pas le choix non plus, car vous ne développez pas les services publics de proximité (crèches, écoles, hôpitaux, structures de loisirs, services publics de l'emploi , postes, télécommunications, etc.) Pourtant, c'est ce dont nous avons besoin en priorité, avoir des structures proches de nos habitations pour, pouvoir nous soigner, poster notre courrier, faire garder nos enfants à moindre coût. De plus, les services publics de proximité jouent eux aussi un rôle très important par rapport au développement de l'Emploi dans notre département. L'autoroute je n'en veux pas également parce que j'ai des problèmes respiratoires importants et que je refuse de respirer les gaz qui s'échappent des pots d'échappement, c'est une des raisons pour laquelle j'ai choisi de vivre à la campagne.
Une question me reste encore à l'esprit, quel prix accordez-vous à la vie et la santé des précaires???!!!! Pour moi, aujourd'hui, les autoroutes de France sont faites pour les riches, et contribuent à la mort de notre planète en augmentant la pollution et l'émission de gaz à effet de sères. Arrêtez le massacre! |
Avis n°34 de : Laude-Warusfel Edith- 81700 Lempaut - le 20/11/2009
Priorité à l'autoroute:
- urgence du désenclavement de Castres-Mazamet pour la création d'emplois.
- plus de sécurité sur les routes secondaires. |
Avis n°37 de : NEGRO Jean Michel- 31130 FLOURENS - le 23/11/2009
Bravo! Quel beau projet pour sauver la planète. A l'heure où les citoyens sont en permanence culpabilisés (en leur faisant éteindre les veilleuses des télévisions, traités d'incivils lorsqu'ils utilisent leurs voitures et oui, ça pollue! etc.
Comme solution? faire une 4 voies. Super! On pourra faire payer ces salauds de POLLUEURS. Moi bêtement, j'attendais que l'on double la voie ferrée; Que non! l'on se sert de sa voie unique pour la discréditer, malgré le plan rail. Encore bravo, mais il faut reconnaitre que c'est politiquement correct de faire constamment l'inverse des bonnes résolutions énoncés, merci à la DREAL.
Je préfèrerais que les spécialistes, en particulier de l'environnement , de la CNDP n'œuvrent pas pour ce projet complètement à contre-courant des contraintes que nous impose la planète.
Meilleures salutations. |
Avis n°38 de : COMBA Jean-Luc- 81700 PALLEVILLE - le 23/11/2009
L'autoroute est "indispensable" pour désenclaver et dynamiser le sud du Tarn! Un quart d'heure gagné sur la totalité du trajet Castres-Toulouse et tout l'avenir castrais en est bouleversé - eh bien! - C'est oublier un peu vite les bouchons du périphérique toulousain, la liaison Mazamet-Béziers difficile, l'axe nord sud du Tarn mal commode.
Pour désenclaver le sud du Tarn, le grand contournement de Toulouse facilitant les liaisons vers l'Aquitaine et l'axe Toulouse-Paris semble indispensable, de même que l'amélioration concomitante des axes Mazamet-Béziers et Albi-Castelnaudary.
15 000 habitants de plus à l'horizon 2015 pour la zone d'influence de Castres-Mazamet, grâce en partie à l'autoroute, mais seulement 1 500 emplois supplémentaires prévus dans le même temps, 1 emploi pour 10 habitants alors que le SCOT Lauragais voisin prévoit 1 emploi pour 3 habitants. Où est le dynamisme économique? La zone Castres-Mazamet va être plus que jamais une zone dortoir et la pression foncière va s'intensifier sur tout le territoire.
L'autoroute est un élément de sécurité, certes, mais l'augmentation du trafic lié à l'augmentation de la population sur les petites routes de campagne va les rendre dangereuses et nous risquons de constater un accroissement des accidents sur ces petites routes. Plus de 12 000 véhicules par jour à Puylaurens, un peu moins de 10 000 à Cuq Toulza. Pour l'essentiel, le différentiel se retrouvera sur l'axe Puylaurens Revel, avec la traversée de Blan, le carrefour déjà dangereux entre la RD44 et la RD84 à hauteur de Palleville-Couffinal et l'accès à Revel déjà bien embouteillé encore plus difficile.
L'autoroute seule permet de solutionner tous les problèmes dès 2015. Mais si la puissance publique investit dans la 2x2 voies entre Castres et Puylaurens comme elle doit le faire pour financer l'autoroute privée, cela ne lui coûtera pas plus et laissera le temps de repenser un schéma global de déplacement incluant l'axe Nord Sud, le grand contournement de Toulouse et la liaison avec la Méditérannée.
En conclusion, l'autoroute, oui, mais quand elle aura vraiment une utilité et plus d'avantages que d'inconvénients.
JL Comba |
Avis n°39 de : MIALHE Pierre- 81100 CASTRES - le 25/11/2009
Je suis défavorable à la liaison autoroutière CASTRES - TOULOUSE et par contre très favorable à une 2 X 2 voies gratuite.
Il existe déjà des aménagements (SOUAL, PUYLAURENS) qui ont été financés par nos impôts. Il ne reste qu'à effectuer le contournement de CUQ TOULZA et la section SAIX - SOUAL. Le coût du trajet annoncé est exhorbitant compte tenu du coût de la liaison ALBI -TOULOUSE (1,30€).
De plus, si l'autoroute venait à être construite elle draînerait une grande partie de la circulation actuelle qui transite actuellement par LAVAUR et REVEL pour se rendre à TOULOUSE. La rocade toulousaine est déjà suffisamment engorgée sans y ajouter un goulet d'étranglement supplémentaire.
L'argument de la rapidité de la liaison autoroutière ne tient plus puisque le gouvernement se propose de réduire dans un proche avenir de 130 à 110 km/heure la vitesse sur les autoroutes françaises. Il est à déplorer le manque d'implication - depuis 1994 - des élus politiques de toutes tendances pour un tel dossier.
Pierre MIALHE |
Avis n°40 de : Martinez Yannick- 81110 Lescout - le 26/11/2009
Bonjour ,
Comme il vous faut des mois pour répondre à une question et que je ne voudrais pas avoir la réponse à la fin des réunions publiques, je ne la pose pas. Merci.
Je suis contre une autoroute à péage à 15 ou 16 euros !!!! et en 2014 très certainement sûrement plus de 17 euros !! Un aménagement suffit !!!! Largement !!!! mais vite !!! |
Avis n°41 de : MULLER Patrick LE FAGET - le 26/11/2009
Au-delà des signes de bon sens et de préservation de l'environnement, n'y a t-il pas déjà au départ un non sens pour cette opération ? Car enfin l'Etat lui-même s'est désengagé pour concéder; demain, ne comptez pas un moment que ces acteurs aient le coeur à réaliser ces travaux pour votre bonheur, que nous paierons cher ensuite : tant par le prix des péages, le mal réalisé sur notre environnement, et le développement non du Sud du Tarn, mais des Toulousains vers ces petits villages jusque-là préservés.
L'autoroute est à double sens, et en cela, elle est aussi un non sens sur les ambitions du départ, aussi louables soient-elles. |
Avis n°42 de : DUMEUNIER Jacques- 31250 Revel - le 27/11/2009
Favoriser les transports en commun et protéger les espaces naturels et agricoles, tels seraient notamment, selon ses initiateurs, les objectifs du « projet d’aménagement et de développement durable » du SCOT Lauragais, le schéma de cohérence territoriale qui inclut notamment les cantons de Revel, Lanta, Caraman et une partie de celui de Puylaurens, tous concernés, certains de très très près, par l’aménagement de la liaison Castres-Toulouse.
Une réunion publique était organisée à Revel le 24 septembre dernier pour le présenter. Pourtant, de liaison Castres-Toulouse, il ne fut pas question. Selon l’hôte des lieux et Président de la Communauté de communes, ce n’était pas le moment pour en discuter puisqu’un débat public était prévu à cet effet. Le sujet ne fut donc pas abordé.
Ce n’était donc pas le lieu d’en discuter, donc. Sauf.. Sauf que l’édition du lendemain de « La Dépêche » annonçait : « Revel. Ils veulent tous l’autoroute Toulouse-Castres. » Qui, tous ? Ceux qui doivent se rendre à Toulouse pour travailler ? Les agriculteurs ? La population en général ? Non, les seuls élus de la Communauté de communes ! Cette prise de position avait donc eu lieu avant la présentation du SCOT, et elle avait été courageusement tue aux participants de la réunion publique.
Outre la duplicité du procédé, qui n’est pas à l’honneur de ses auteurs, une question se pose : en vertu de quel mandat ces « élus du peuple » ont-ils décidé de soutenir le projet autoroutier ? Qui ont-ils consulté avant de trancher ainsi abruptement ? Pour « favoriser les transports en commun et protéger les espaces naturels et agricoles », comme le dit le SCOT ? Allons donc, c’est tout l’inverse ! C’est la priorité au véhicule privé, le saccage de terres fertiles et la destruction de l’environnement. On comprend pourquoi il faut le cacher aux administrés. A Revel, on a tenté d’escamoter en douce le débat avant même qu’il n’ait commencé !
J’ai lu dans « Le Journal d’ici », publication qui n’indique pas quel est son propriétaire, mais qui obéit fidèlement à la voix de son maître, les Laboratoires Fabre, qu’à la réunion de Castres du 21 octobre et dans une page exclusivement et déontologiquement consacrée aux partisans de l’autoroute que des « syndicalistes » entre guillemets s’étaient prononcés pour la liaison autoroutière. Et ce alors qu’ils ne peuvent ignorer qu’il s’agirait d’une autoroute à péage, concédée, donc privée, et qui récupérerait les déviations existantes construites sur fonds publics.
Je dis syndicalistes entre guillemets parce qu’un syndicat digne de ce nom ne peut que se prononcer
- pour la défense de l’intérêt public, contre les intérêts privés ;
- pour l’égalité en droit des citoyens dans les moyens de communication, donc contre la sélection par l’argent des péages ;
- pour les transports publics de préférence aux moyens individuels - contre le saccage de l’environnement ;
- pour la préservation de l’outil de travail – la terre – de ceux qui nous nourrissent et qui pâtissent en ce moment, comme les salariés, des effets de la spéculation financière.
Et qui peut croire, comme ils le répètent après les «décideurs économiques», qu’une autoroute va empêcher les fermetures d’entreprises, les délocalisations et les licenciements, qui sont le lot de notre région comme de toutes les autres, desservies ou pas par un double ruban routier ? Pensent-ils naïvement qu’en répétant la bonne parole de leurs employeurs ceux qu’ils prétendent représenter seront mieux traités ?
En temps que syndicaliste donc, mais aussi comme citoyen et contribuable, je ne peux que rejeter ce projet, dont nos collectivités locales finiraient par supporter financièrement le manque de rentabilité par rapport à ce qu’attendent les candidats très désintéressés à gérer la concession.
J’appelle donc la population et les élus à se prononcer publiquement contre la liaison autoroutière et à réclamer à l’Etat la réalisation sans attendre de l’aménagement de la voie existante. Des collectivités se sont déjà prononcées en ce sens. Qu’elles appellent celles qui ne l’ont pas encore fait à les rejoindre, qu’elles aident à l’expression de leurs administrés, qui n’ont, eux, pas les médias à leur disposition pour se faire entendre.
Qu’ainsi le mandat que certains n’ont pas demandé leur soit donné. Et qu’il soit respecté !
NON A LA PRIVATISATION DE LA LIAISON CASTRES-TOULOUSE |
Avis n°43 de : Carcassès Jacques- 81 700 Saint-Germain Des Près - le 27/11/2009
Les interventions répétées sur la nécessité de réaliser une autoroute ne serait-ce que pour sauver une seule vie m’incitent à donner un avis sur cet argumentaire.
Si la vie n’a pas de prix, le prix de la vie lui a un coût et lorsque ce coût devient insupportable pour nombre de concitoyens alors oui il devient un facteur d’exclusion de vie sociale ou de vie tout court et cela aussi, ça n’a pas de prix pour notre démocratie républicaine.
Il suffit, pour s’en convaincre ou s’en rendre compte, juste d’être attentif à l’actualité. Une infrastructure si elle doit sauver des vies doit alors les sauver toutes sans exception et cela pour un coût raisonnable pour tous. A l’évidence ce projet ne répond pas à cette préoccupation.
Justifier la réalisation d’une infrastructure en faisant jouer la corde sensible sécuritaire juste sur cet aspect-là est non seulement réducteur mais surtout indécent car il sous tend une manipulation hypocrite voire démagogique de l’opinion mais ne démontrent en rien la nécessité d’un tel projet et sa nécessaire contribution à l’équité sociale.
Or, « l’équité sociale est une vraie question » rencontre des associations RN 126, LSA et UPNET, avec l’ex-Préfet du Tarn janvier 2008.
Et si on enchaîne avec les personnes qui sont intervenues sur la nécessité d’une telle infrastructure pour protéger leurs petits enfants dans leurs déplacements alors oui c’est sûr on n’est plus dans l’argumentaire mais dans le pathétique et le mélo dramatique.
Si on allait au bout d’un tel argumentaire il faudrait alors proposer à l’Etat de transformer tous les réseaux routiers primaires et secondaires en autoroutes (concédées évidemment).
Sinon Heureux les malades qui pourront aller et venir et seront sauvés tant pis pour les valides qui seront tués sur de tels réseaux..
Heureux les petits enfants des grands-parents qui pourront circuler en toute sécurité sur une autoroute payante.
Tant pis pour les autres qui ont déjà beaucoup de mal à se loger, se nourrir ou se déplacer.
La problématique de ce projet n’est pas de réaliser une infrastructure pour quelques-uns mais de moderniser et de sécuriser un axe pour tous à des coûts supportables par tous et ce dans le respect « …des grands enjeux environnementaux dans une logique de développement durable du territoire… » page73 étude 1 socio-économique qui a, entre autres, aussi pour objectif de favoriser l’équité sociale...
Et là, nous sommes dans une logique républicaine.
Ce qui m’interpelle dans ce que j’entends depuis le début de ces débats, de la part des partisans de l’autoroute, au-delà des argumentaires avancés, c ‘est une sorte de consensus sous jacent forcé ou accepté concernant une américanisation de nos valeurs républicaines basée sur l’équité et la solidarité.
Peut-on préciser en quoi un tel projet peut favoriser l’équité sociale quand il exclut de fait de nombreux concitoyens des aménagements qu’ils ont largement contribués à financer ? En quoi d’ailleurs la satisfaction des intérêts financiers d’une société privée peut-elle contribuer à la solidarité républicaine ?
Or, si nous sommes en train de débattre aujourd’hui sur ce projet c’est uniquement et seulement par désengagement financier de l’Etat seul garant, semble-t-il, de l’équité et de la solidarité républicaine. Cautionner un tel projet c’est : Authentifier le désengagement de l’Etat, c’est : authentifier par la même la remise en cause (libéralisation et dérégulation) de nos principes républicains basés sur l ‘équité et la solidarité. C’est aussi, sur la base du même principe de financement, laisser la place ou la porte ouverte, à d’autres réalisations (lycées, hôpitaux etc.).
D’autre part, il n’est pas certain du tout qu’une autoroute soit automatiquement un facteur ou un vecteur de lien social ou économique. Elle peut être aussi un facteur d’inégalité sociale et territoriale par la mise en concurrence des territoires et quand il y a concurrence dans n’importe quel domaine que ce soit, sauf rares exceptions, c’est toujours le plus fort qui gagne.
Croire avec fermeté et certitude qu’un tel projet et un tel financement vont apporter immédiatement et automatiquement : emploi, bonheur et prospérité... C’est soit : faire preuve d’un optimisme béat, soit faire preuve d’une grande hypocrisie, soit d’une grande naïveté soit être atteint de cécité mentale. L’actualité est encore là pour nous le rappeler.
Le département de l ‘Hérault qui possède un réseau autoroutier important a un taux de chômage aussi important.
Dans ce projet, au-delà des enjeux considérables environnementaux et agricoles, le risque est de voir s’accélérer la polarisation des activités au profit d’un pôle certain ou d’un territoire plus développé désormais rendu plus proche par la diminution du temps de trajet ici la métropole toulousaine. Car :
« Si l’amélioration des conditions de déplacement peut servir l’aménagement du territoire, elle peut aussi avoir l’effet inverse, c’est-à-dire un effet de déménagement du territoire : :une aspiration non maîtrisée au profit de pôles économiques plus attractifs, comme le pôle toulousain par exemple. »L’aménagement du territoire peut alors tourner à un déménagement du territoire. « Il existe un risque d’évasion pour certaines activités commerciales liées à l’amélioration de l’accès à la zone de chalandise toulousaine… » lire page 95 et 96 du dossier du dossier voilà un argumentaire à mon sens qu’il faudrait prendre aussi en considération.
Or, ce risque certain est consciemment occulté dans les débats et pourtant il représente bien un risque majeur.
De plus, si « l’anticipation (de ce phénomène d’évasion commerciale) nécessite pour les acteurs locaux d’adopter des stratégies offensives pour l’adaptation de l’appareil commercial local » page 96 du dossier de quelles stratégies offensives parle- t-on ?
On peut alors s’interroger, dans une prise en compte de tels risques, quelle est la logique argumentaire qui permet d'affirmer et de conclure page 101 du dossier «( … ) le développement économique et l’emploi seraient donc quasi immédiats.(…) »
Que des liaisons de qualité soient nécessaires pour « assurer la complémentarité et la « solidarité des territoires, renforcer ou développer leurs dynamiques», « permettre d’assurer l’accessibilité du plus grand nombre à l’ensemble des services, équipements ou activités répondant à leurs besoins» (SRADDT ) document de travail partie 3 p13)
Nul ne peut le contester.
Il est bien évident que tous les habitants ou acteurs d’un territoire ont bien conscience que des infrastructures de qualité, assurant performance et sécurité pour répondre à ces priorités ou objectifs sont des ouvrages incontournables et nécessaires au développement et à l’aménagement harmonieux de ce dernier.
Mais une fois dépassées ces généralités consensuelles ;
OUI mais lesquelles ? Pour quels besoins ? Et comment ?
Avec quel financement ? Avec quelle vision cohérente et structurante du territoire ? Avec quelle équité sociale ?
Avec quel respect identitaire des territoires leur permettant un développement équilibré et durable ?
Avec quelle complémentarité et adhésion des différents acteurs ?
Avec quelle volonté et complémentarité nationale, régionale et locale de s’investir avec responsabilité dans une politique de développement durable?
En un mot: Avec quelle cohérence ?
Sur l’itinéraire Castres – Toulouse, aujourd’hui la plupart des difficultés sont traitées. « Prés de la moitié de l’itinéraire (et non 10 km comme le répète la DREAL) a d’ores et déjà fait l’objet des aménagements prévus. Certains sont en cours » lettre de saisine du MEEDDAT à la CNDP 23 Décembre 2008.
Il reste à fluidifier le trafic à proximité de Castres et améliorer la qualité de la route sur le plan confort, visibilité et sécurité par des aménagements adaptés et efficaces (revêtement, carrefours dénivelés, glissières de sécurité, zones de dépassement, etc.).
Ces types d’aménagements, réalisés avec succès dans d’autres régions, garantiraient des améliorations substantielles sur le temps de parcours, le confort et la sécurité, pour des investissements que l’Etat et les collectivités seraient en mesure d’assurer. Cela se ferait dans des délais réalistes (2015), et resterait dans le domaine public au bénéfice de tous.
Nous sommes tous d’accord pour que la route devienne encore plus sûre, nous sommes tous d’accord pour avoir des temps de parcours plus raisonnables et constants pour accéder à Toulouse, et nous sommes tous d’accord pour que la route reste gratuite. Alors pourquoi ne trouverait-on pas les solutions qui conviennent à tous, dans l’intérêt de tous ?
D’autres aménagements de la route doivent être dorénavant étudiés par les services de l’Etat et proposés en débat en solution alternative à l’autoroute.
Qu’a-t-on à perdre à étudier ces solutions et les discuter ? Rien ! En revanche, nous avons tout à gagner, car le projet autoroutier n’est pas adapté, ni réaliste, et a peu de chance de voir le jour.
Aussi, pour qu’enfin l’Etat et les collectivités aient les éléments leur permettant de prendre les bonnes décisions, l’étude de ces solutions est à envisager avec la plus grande des priorités.
Sans elles, le projet autoroutier rejeté, ils concluront demain que l’on ne peut rien faire, et le sud Tarn se retrouvera victime et laissé pour compte.
Jacques Carcassès |
Avis n°44 de : Duteil Isabelle- 81570 Sémalens - le 30/11/2009
Mon mari et moi habitons Sémalens depuis près d'un an.
Je suis Aide Soignante à l'hôpital de Revel, mon mari est agent municipal à la Mairie de Toulouse, nous faisons tous deux les trajets quotidiennement, moi par la route en utilisant la traversée de Soual, mon mari en prenant le train à Vielmur sur Agout.
Nous utilisons régulièrement la RN126 dans le cadre de déplacements privés. Nous sommes opposés à un aménagement autoroutier de cette dernière. Nous tenons à pouvoir utiliser gratuitement les différentes déviations, nous ne souhaitons pas voir la plaine du Girou devenir un reservoir de population aux flux pendulaires, nous souhaitons donner à nos enfants une terre où il fera bon vivre...
Pour cela, nous sommes favorables à un aménagement simple de la RN126, déviant Cuq-Toulza et où les engagements de l'Etat seront tenus pour la déviation de Saïx.
Nous voulons également une continuité et même une amélioration de la politique de transports en commun en Midi-Pyrénées.
Cordialement,
Isabelle et Joël Duteil |
Avis n°45 de : Donin de Rosiere Philippe- 31460 Auriac sur Vendinelle - le 01/12/2009
Bonjour,
Je vous livre quelques réflexions concernant ce projet:
1- Cet autoroute, s'il voit le jour ne risque-t-il pas de transformer Castres en cité dortoir de Toulouse ? Le risque est grand de transformer Castres en grande banlieue toulousaine avec son lot de nuisances. En effet, si une nouvelle population s’installe à Castres et y utilise ses services ( école, crèche etc.), cette population consommera sur son lieu de travail donc à Toulouse. Bénéfice pour Castres : 0 puisqu’il faudra développer des services et que les commerçants et entreprises locales ne bénéficieront que très peu de la consommation de ces nouveaux arrivants.
2- Cet autoroute n’est prévue que pour une desserte et une utilisation locale. En effet, en s’arrêtant à Castres ce tronçon ne repondra jamais qu’à un besoin purement local ( on imagine assez mal un transporteur reliant Barcelone à Paris ou Montpellier à Paris utiliser cette route).
En fixant son tarif à plus de 14 euros pour un aller retour Toulouse Castres, ne risque-t-on pas de priver une grande partie de la population de son utilisation ?
Et donc si les riverains n’ont pas les moyens de l’emprunter, qui utilisera cette autoroute ? Ne va-t-on pas dépenser de l’argent pour construire une autoroute déserte ?
3- A-t-on réellement étudier des solutions alternatives ?
Un aménagement de la RN126 ne serait-il pas en définitive une meilleure réponse à apporter ?
Peut-on rêver d’une ligne ferroviaire plus rapide et avec plus de train ? |
Avis n°46 de : Arcoutel Gilles- 81110 Lescout - le 03/12/2009
Mazamet et la vallée du Thoré veulent l'autoroute. A tout prix et très vite...donc à péage concédé, pour, pensent-ils retrouver leur lustre d'antan. Soit. Leur point de vue est respectable. Mais si l'autoroute en concession se fait, le Mazamétain sera trés trés déçu. D'accord, les entreprises locales auront un moyen de déplacement plus confortable et plus rapide que l'actuelle RN126, eux pourront aller mieux et plus vite vers Toulouse. Eux, ceux qui sont déjà là. Car comment peut-on imaginer que des entreprises nouvelles vont venir s'installer dans le bassin Mazamétain? En effet, hélas, pour les entreprises "découvreuses", Mazamet sera toujours "loin" de Toulouse. Et pour elles le calcul sera simple: Vu le prix du péage, si UN camion fait le trajet Mazamet-Toulouse aller- retour chaque jour, la facture sera de 6930€ /an !...
Alors elles iront bien sûr s'installer sur l'axe Toulouse-Albi, pour un coût comparé tellement plus bas( 1385€ / an). Et si elles veulent absolument s'installer sur l'axe Toulouse-Mazamet, les choix d'implantation ne manqueront pas, pour un coût de revient certes non négligeable, mais moins élevé( Verfeil, Cuq Toulza, Puylaurens etc.).
Par contre, si l'évolution se fait par aménagement public de l'actuelle RN126, le bassin Castro-Mazamétain retrouve alors tout son intérêt. Peut-être que la liaison complète Castres-Toulouse prendra un peu plus de temps que la réalisation en péage concédé, mais regardons bien :
on nous dit que l'autoroute payante pourrait ouvrir en 2015 (!!), grâce à l'apport VITAL de la subvention d'équilibre versée par les collectivités territoriales (130 a 150 M.d'€ TTC). Avec cette somme on peut, dans les mêmes délais, aménager en 2 fois 2 voies gratuite la partie Castres-Puylaurens et réaliser la déviation de Cuq-Toulza. Et alors on s'apercevra trés vite que le seul point noir subsistant sera la rocade Toulousaine.( Mais là, autoroute payante ou pas, rien ne changera..). Et Mazamet pourra être accessible RAPIDEMENT et GRATUITEMENT. Là, peut-être des entreprises nouvelles tendront-elles l'oreille...
Et pourquoi ces aménagements ne suffiraient-ils pas alors qu'on a entendu à plusieurs reprises des Mazamétains dire : "Quant à l'accès vers Béziers et la Méditerranée, quelques aménagements intelligeants de la liaison existante suffiraient à le rendre attractif..." Pourquoi y aurait-il deux poids- deux mesures?...
Non l'autoroute payante n'est pas la solution. Et encore moins la solution miracle . Regardons vers l'Aude et l'Hérault : ils sont puissament desservis par des autoroutes internationales et où en est leur taux d'emploi ?... Et le Nord de la France, si encadré de grandes autoroutes, n'a-t-il pas un taux record de chômeurs?.. |
Avis n°47 de : Redon Georges - 81700 Saint Germain des Près - le 07/12/2009
Vu dans mon hebdo télé, une belle pub de Colas , n°1 mondial de la route et filiale du groupe Bouygues . Sur deux pages "couleurs - papier glacé" on y voit une autoroute offerte comme un cadeau de Noël pendant que se déroule le sommet de Copenhague ... Bien joué ! Sous le titre : "Donner à la nature toute l'attention qu'elle mérite " on apprend que ces gens" participent activement à la lutte contre le changement climatique .
En créant un substitut végétal du bitume , une peinture routière à base de coquilles d'huîtres, ainsi que des enrobés et des asphaltes qui économisent jusqu'à 40 % d'énergie." (construirenotreavenir.com) ...
Le projet qui se débat ici nous fera-t-il bénéficier de cette route" verte"? Si oui, pourquoi nous l'avoir caché ?
J'imagine qu'il faudra revoir le coût sérieusement à la hausse ...
L'Etat va devoir s'endetter encore et encore...
Les collectivités locales ne pourront pas suivre Le péage va augmenter et atteindre plusieurs dizaines d'euros ...
Dans ce cas, nous devrons nous inquiéter pour la sécurité des riches automobilistes qui vont emprunter cette autoroute : les pirates qui sévissent sur les autoroutes du Sud-Est vont rappliquer entre Toulouse et Castres !
Si non , pourquoi notre terre d'Oc ne mérite pas autant d'attention ?
Pourquoi y déverser des milliers et des milliers de tonnes d'un bitume polluant alors qu'il existe du bitume bio ?
Pourquoi ne participerions-nous pas , nous aussi , avec Colas (ou un autre : il faut bien qu'ils travaillent !) à la lutte contre le réchauffement climatique, en aménageant simplement la route existante !
PS : une dernière question (technique, celle là) : pensez-vous qu'il y aura suffisamment d'huîtres dans la peinture pour qu'en roulant vitre ouverte on sente la marée et qu'on ait l'impression d'être en vacances ? |
Avis n°48 de : NERI Gianni- 81290 ESCOUSSENS - le 07/12/2009
Concernant les deviations de PUYLAURENS ET SOUAL, elles devraient rester gratuites car il y a eu subvention de l'Etat du département donc notre argent ...
SI on veut construire une autoroute CASTRES TOULOUSE, elle doit être entièrement privée de A a Z. On ne peut pas tromper les gens en faisant croire que les deux déviations étaient faites pour leur faciliter la liaison sur TOULOUSE et puis après on procède autrement.
En ce qui concerne la formule d'abonnement pour le paiement du trajet , encore une fois c'est le contribuable Tarnais par le biais des impôts LOCAUX et taxe HABITATION... Qui va financer, augmenter les impôts locaux pour faire baisser le coût du trajet c'est le principe des vases communicants,
Voilà mes remarques concernant vos réponses à mes questions précédentes.
NERI GIANNI
PS: je ne peux pas me rendre aux débats publics car mon épouse travaille la nuit et j'ai un enfant à garder. J'aurais aimé dialoguer de vive voix.
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Avis n°49 de : LIOT Dominique- 31170 Tournefeuille - le 09/12/2009
Un tel projet, c'est autant de financements en moins pour les transports collectifs, TER notamment dont il faut rendre l'utilisation... possible.
Premier horaire SNCF Castres / Toulouse du jeudi 10 décembre 2009 : départ en bus à 7H09, changement à St Sulpice, arrivée en TER à Toulouse à 10H08... 2H59 après.
Deuxième horaire SNCF bus / TER : départ 8H06, arrivée 10H04 ! Ce n'est pas une blague : aucune arrivée à Toulouse avant 10H !
A l'heure d'un tout petit commencement de prise de conscience que l'humain - et plus particulièrement les décideurs des pays riches - amène la planète (et lui avec) dans un mur, à l'heure de Copenhague... il y a urgence à arrêter de construire routes et autoroutes au profit d'un réseau SNCF digne de ce nom.
Tournefeuille, le 9 décembre 2009; aujourd'hui, sur Toulouse / Castres, c'est comme s'ils n'existaient pas. |
Avis n°50 de : Laffont Pierre- 81100 Castres - le 09/12/2009
Je suis pour une liaison rapide pour me rendre via TOULOUSE à PARIS à BAYONNE à BORDEAUX ou à NARBONNE ...
En effet, compte tenu du désengagement de l'Etat, une autoroute concédée me paraît être la meilleure solution afin de rattraper plus de 30 années de retard.
Il faut donc faire un travail de mémoire: quand il a été opportun de désenclaver le département du Tarn par une liaison routière rapide, nos élus de tous bords n'ont pu se mettre d'accord pour passer outre les clivages politiques et d'opter pour une solution centrale afin d'irriguer le département dans sa totalité en passant par Réalmont avec éclatement vers Albi, Rodez et vers Castres, Méditerranée qui aujourd'hui serait en service et éviterait de perdre du temps dans ce débat.
Alors oui, je suis pour la réalisation la plus rapide afin de rendre notre territoire plus attractif et de donner un espoir aux générations futures.
Et je dis aux opposants qui parlent de coût, pourquoi ils ne sont pas mobilisés lorsque l'Etat a dépensé 171 millions d'euros en 4 jours pour le sommet de la Méditerranée au grand palais et bien d'autres dépenses éphémères, alors qu'un investissement autoroutier est l'avenir de tout un territoire et cette chance de désenclavement, il faut la saisir maintenant dans 30 ans ce sera trop tard.
Oui et tout de suite. |
Avis n°51 de : BARDY Michel- 81290 LABRUGUIERE - le 10/12/2009
Je suis très favorable à la création de l'autoroute entre Castres et Toulouse afin de donner un coup de pouce au développement local.
Très surpris qu'il puisse y avoir des opposants.
Dommage toutefois que l'Etat se soit désengagé ce qui nous obligera à payer un péage. |
Avis n°52 de : Bouakil Akim- 81500 Montcabrier - le 10/12/2009
Je pense que nous proposer une mise a 2x2 voies gratuite ou une autoroute est un peu réducteur et que d'autres solutions existent.
La CNDP devrait demander au Maître d'oeuvre d'étudier d'autres solutions tel qu'un re-aménagement de la route actuelle avec pourquoi pas des portions à 3 voies, des ronds points aux croisements dangereux...
Bref, je trouve que ce projet est trop orienté et j'ai en plus l'impression de ne pas avoir le choix. Cela mis à part, je tiens tout de même à vous féliciter pour l'organisation des reunions que je trouve très bien. |
Avis n°53 de : Arcoutel Gilles- 81110 Lescout - le 10/12/2009
D'après le Petit Larousse, une solution alternative est une solution de remplacement. Dans le cas de la mise à 2 fois 2 voies de la liaison Castres-Toulouse, les solutions alternatives proposées par plusieurs personnes au cours des différentes réunions publiques (conformément au souhait de la CPDP qui est de discuter de l'opportunité du projet, de dégager des solutions alternatives, d'amener des idées qui peuvent animer la discussion et l'orienter dans une direction positive) parlent par exemple de l'étude de l'impact qu'aurait une plus grande utilisation des liaisons bus Castres-Toulouse, de l'étude des possibilités d'impacter les flux de circulation par une meilleure utilisation du rail, de l'aménagement raisonné de la RN 126, de la prise en compte d'autres tracés éventuels tels que Castres-Lavaur-Toulouse etc.
Et il semble en effet que tout ceci entre bien dans le cadre de "solutions (éventuelles) de remplacement"... Mais, à l'évidence, pas pour la DREAL. Pour elle, par la bouche de son Maître d'oeuvre, ce sont soit des utopies qu'il convient à peine d'effleurer pour donner l'illusion qu'elles ont été étudiées, soit "d'autre projets"!!, n'entrant donc pas dans le cadre de solutions alternatives...
Pour la DREAL, un seul projet sérieux : la mise à 2 fois 2 voies Castres-Toulouse par concession; une seule alternative, sur laquelle d'ailleurs elle se régale de tirer à boulets rouges, : la mise à 2 fois 2 voies par financement public. Pour le reste, circulez y a rien à voir ! Et quand ces fous d'opposants (pour ne pas dire plus, voir le dernier Castres-magazine..) demandent quelques éclairages, M. le Maître d'oeuvre, visiblement de plus en plus agacé, répond à sa façon, c'est-à-dire évasive, peu convaincante, n'amenant peu ou pas de chiffres ou en tapant carrément à côté.
Un exemple? Plusieurs intervenants ont demandé pour quelles raisons on avait choisi le tracé Castres-Verfeil-Toulouse au détriment de Castres-Lavaur-Toulouse, beaucoup plus judicieux à leur avis, pour des raisons fort bien exprimées. Réponse (partielle) de la DREAL : les camions choisissent majoritairement d'emprunter la RN126 !!... Mais évidemment !!..., il suffit de comparer l'état ACTUEL des 2 routes pour comprendre...
Mais de projection sur l'avenir nous disant - "si l'autoroute était sur l'axe Castres-Verfeil, il y aurait tant de camions - si elle était sur l'axe Castres-Lavaur, il y en aurait tant", aucune ! Allons la DREAL, soyez sérieux, amenez-nous la preuve que vous avez tout de même étudié un peu mieux votre dossier, admettez parfois que oui, il faudrait peut-être se pencher sur telle ou telle question, que vous avez peut-être tort sur tel ou tel sujet (est-ce possible??!!). Le débat y gagnera en clarté, en intérêt et en véracité.
Parce que voyez-vous, certains se posent déjà la question : "La DREAL ne serait-elle pas partisane? Ne ferait-elle ce débat que pour la façade, ayant sûrement choisi son camp? En un mot la DREAL ne nous prend-elle pas parfois pour des nigauds?..". |
Avis n°55 de : Dupont Olivier- 81500 Montcabrier - le 14/12/2009
Une autoroute? Pour qui? Pourquoi?
J'ai du mal à comprendre les arguments des partisants de l'autoroute. "il faut désenclaver Castres": Est-ce que gagner 15 min pour rejoindre Toulouse Nord (car pour Toulouse Sud la RN126 restera plus rapide) va booster l'économie castraise?? Arrêtons de rêver et faire croire n'importe quoi. Ajouter quelques voies de dépassement sur la route existante me paraît suffisant et bien moins coûteux.
"il faut sécuriser, la sécurité n'a pas de prix" (péage): oui d'accord. Mais avec une autoroute à péage vous ne sécurisez que les conducteurs ayant les moyens de payer le péage. Les autres continueront à utiliser une route qui va se dégrader, en perdant de plus le bénéfice des contournements existants. Je pense qu'il est tout à fait envisageable, pour l'intérêt général, de sécuriser la route existante (barrières anti-dépassement, glissières,...).
Qui finalement utiliserait cette autoroute?
Les camions? Pourquoi payer pour mettre le même temps que sur la RN? (rappel: les camions roulent à 90 km/h sur route et autoroute). Je ne pense pas que les transporteurs routiers aient les moyens d'augmenter le coût de leurs transports.
Ceux qui font la route tous les jours entre Toulouse et Castres? Vu le prix du péage, il n'y aura que le top 10 de la direction du fameux laboratoire tarnais qui pourra se payer les trajets sur autoroute.
Les touristes? Est-on à 15 minutes près en vacances?
Non à une autoroute inutile, oui à la sécurisation de la route existante et au développement des transports en commun. |
Avis n°56 de : SIGUIE Jean-Philippe- 81100 CASTRES - le 14/12/2009
Médecin cardiologue à Castres présent à la réunion du 21 octobre 2009 salle Gérard Philippe à Castres.
I- N'ont pas été approfondis ni abordés quelques problèmes importants :
1°- Convois blindés du 8ème RPIMA entre Toulouse et Castres.
Je quitte Toulouse le matin à 7h pour mes consultations à 9h à Castres.(Conférences de formation à Toulouse se terminant vers minuit et plus). Vers 7h20 je rattrape un convoi de dix blindés espacés très réglementairement. Je mets une heure pour les doubler. Résultat : arrivée en retard à mes consultations à 9h15 ; soit 2h15 de trajet...
Même problème quand il s'agit de 2 ou 3 semi-remorques qui, eux ne respectent pas les distances réglementaires.
2° - Transfert des infarctus du myocarde après traitement lytique réalisé aux urgences de Mazamet ou de Castres ou dans les fourgons du SMUR.
Ce traitement lytique doit être suivi dans les plus brefs délais d'explorations et de dilatations dans un service toulousain. Sans quoi la maladie a de fortes chances de rechuter avec risque de décès ou d'insuffisance cardiaque chronique.
Dans le Tarn Sud, il est préférable de faire cet accident cardiaque durant la nuit. Le jour le SMUR met une heure de plus : pas de commentaire. A QUI IMPUTER LA PERTE DE CHANCE ?
PS 1 : Transfert toujours possible par hélicoptère, mais conditions drastiques d'appel : HORAIRE, METEO, DISPONIBILITE...
PS 2 : Transfert possible vers l'USIC d'Albi mais le service y est trop réduit pour accueillir toutes les coronarites aigües du Tarn et d'une partie de l'Aveyron et il n'y a pas de chirurgie cardiaque à Albi...
II - Quelques réflexions sur les rocades toulousaines :
Depuis deux ans Albigeois, Mazamétains et Castrais peuvent garer leur voiture sur les parkings de Balma, Borderouge, Roseraie... puis emprunter le métro. Ainsi ils accèdent beaucoup plus rapidement au centre ville.
Donc les Tarnais ne devraient plus surcharger tellement les rocades toulousaines. De quoi rasséréner les vrais écologistes qui réfléchissent. |
Avis n°57 de : BARBOTIN FRANCOIS- 31460 AURIAC SUR VENDINELLE - le 14/12/2009
Je trouve totalement dépassé et inadmissible que le projet d'autoroute Castres-Verfeil soit de nouveau d'actualité à peine un an après l'enterrement du projet de grand contournement de Toulouse.
A l'heure où tant d'agglomérations investissent dans des projets en adéquation avec la problématique de développement durable et de lutte contre les GES, il n'est pas tolérable que ne soit pas privilégié une solution de développement des transports en commun, des transports à la demande, co-voiturage, etc. |
Avis n°59 de : Rondeau Jean-Claude- 31460 Francarville - le 16/12/2009
Madame la Présidente,
J'ai assisté hier soir à Bourg St Bernard au débat public concernant la liaison Castres-Toulouse.
En tant que citoyen ordinaire, j'ai pu m'exprimer librement sur ce projet et je vous en remercie.
Je me suis senti soulagé qu'on puisse m'écouter et entendre mon avis de la part d'un habitant de la Région.
Rappel de mon intervention:
Je suis arrivé en 1981 et j'ai acheté une ferme abandonnée située entre la D42 et la rivière le Girou. J'ai passé 25 ans à restaurer mon habitation principale et j'ai choisi de vivre à la campagne pour profiter pleinement de la nature. Comprenez bien que je n'ai aucune envie de voir passer une autoroute à 40 mètres de chez moi voire d'être exproprié.
Comme je l'ai dit, je suis contre l'autoroute et contre la 2x2 voies. Je suis pour l'aménagement de la route actuelle. On a payé avec nos impôts les déviations de Soual et de Puylaurens. Il reste la déviation de Cadis-Cuq-Toulza et il n'y aura plus de villes ou villages à traverser. Pour les croisements dangereux, on installe des ronds-points et on élargit la route quand cela est possible. Cette solution coûterait beaucoup moins chère que celle envisagée.
Je peux vous signaler que pendant la journée et le week-end, il n'y a pas vraiment beaucoup de trafic.
Merci encore d'avoir pu m'exprimer et me je me tiens à votre disposition pour des renseignements complémentaires.
Bien à vous.
JC Rondeau |
Avis n°60 de : FOGLIERINI Laurent- 81200 MAZAMET - le 16/12/2009
Sur le territoire sud tarnais, la majorité des partisans de l'autoroute est tellement évidente et leurs attentes tellement anxieuses que toute manoeuvre de diversion supplémentaire doit faire s'interroger sur les motivations réelles de ceux qui les portent.
La dérive hors sujet du débat public et la perspective d'engagement d'études nouvelles ne font que décourager tous ceux qui espèrent continuer à travailler sur ce bassin dynamique. Mes enfants ont dû partir loin trouver leur emploi. Arrêtons cette tendance néfaste en donnant à notre bassin les moyens de ses compétences. |
Avis n°61 de : AUBRUN Jean-François- 31520 Ramonville - le 17/12/2009
Je ne vois pas l'intérêt de doubler une nationale dont les aménagements successifs n'ont cessé d'améliorer et peuvent améliorer encore le trafic, par un bout d'autoroute qui n'a même pas le mérite d'établir une connexion entre 2 réseaux autoroutiers : un bout d'autoroute pour rien, un bout de béton et de bitume pour automobilistes gâtés...
Ce ne sont pourtant pas les projets plus pertinents, judicieux et justifiés qui manquent, et auxquels manque par contre le financement ! |
Avis n°63 de : Bonnet Timothée- 81530 Viane - le 22/12/2009
A la vue des 50 argumentaires précédents et des sites Internet des deux camps, je ne peux que confirmer mon a priori négatif sur ce projet autoroutier.
Le caractère payant du projet me paraît déjà aller à contre sens des arguments de développement économiques et de repeuplement. Quelle entreprise et quel privé accepterait de payer 5 fois plus cher pour aller à Castres plutôt qu'à Albi? Réponse : celles et ceux qui présentent un intérêt particulier, économique, logistique, familial,... pour le sud Tarn. Et ceux-ci vont franchir le cap de l'installation ou faire le choix de rester maintenant qu'on leur offre un gain de 20 minutes contre 7€? Peut-être cela concerne-t-il quelques cas irrationnels, mais de là à en faire une généralité... En dehors de ça il est évidemment désagréable de devoir payer quelque chose déjà financé par vos impôts. Rappelons que toutes les autoroutes de France et de Navarre étaient jadis destinées à la gratuité une fois passé le remboursement de leur construction.
Du point de la croissance économique, si cela préoccupe tant, le rail me semble une alternative très sérieuse et plus durable. Le transport individuel s'inscrit dans un paradigme de seconde moitié du vingtième siècle, lié à l'euphorie de l'énergie peu chère. Je ne vous parle pas de réchauffement climatique ou de quoi que ce soit de global, mais l'énergie va nécessairement coûter de plus en plus cher. Certaines entreprises prennent depuis quelques années ce paramètre en compte et s'investissent dans des transports quelles estiment rentables à moyen et long terme. Le ferroutage arrive en première place quand on n'est pas un port. Il en va de même pour le transport privé. Les prix du pétrole, des agro-carburants ou de l'électricité,... sont très largement sous évalués. La voiture peu chère est en passe de devenir un archaïsme, à moins que l'on ne la soutienne encore plus par le pillage du tiers-monde et des réserves d'énergies potentielles.
En ce qui concerne la sécurité, effectivement elle serait accrue, mais comme cela a déjà été écrit, ce n'est pas une raison pour faire une autoroute plutôt qu'une voie rapide ou que des aménagements, et cela ne concernera que cette route. De plus, se cache derrière cette idée, la tension vers le risque zéro, qui bien évidemment est une illusion assez indécente. Un accident c'est toujours tragique, est il y en aura toujours trop, mais jusqu'à quel seuil de mortalité, routière ou autre, pensez-vous que nous puissions décemment pousser les dépenses? L'efficacité est une chose, l'efficience en est une autre, surtout quand les moyens alloués peuvent desservir d'autres causes.
Cela m'amène à poser la question de la nécessité de ce développement économique dont tout le monde, moi compris, le collectif d'opposants compris, parlons. D'abord excusez si je n'ai pas bien suivi mes cours d'économie, mais la notion de développement est intimement liée à celle de croissance il me semble. Une petite illustration : qui sait combien font 1,03 à la puissance 100? réponse : 19,2. Pourquoi cette digression mathématique? Parce qu'elle signifie que 3% de croissance à l'échelle d'un siècle représente une multiplication des richesses par 19. On est plutôt à 1% en ce moment, cela représente tout de même une multiplication par 2,7. Or, on nous annonce que nous utilisons déjà environ 150% des ressources allouées chaque année par le soleil. L'excédent étant puisé dans les réserves d'uranium datant de la création du système solaire en gros, et dans les réserves de photosynthèse du carbonifère (300 millions d'années). Certes, cette richesse n'est pas entièrement matérielle, n'empêche, qu'elle aura toujours besoin d'un support physique, ne serait-ce qu' alimentaire. Pour en revenir aux maths, la croissance est une courbe de type exponentielle. Je ne m'attarderai pas sur les propriétés de la fonction exponentielle, mais comprenez qu'elle signifie humainement une course en avant, contre l'infini, perdue d'avance. Comme pour la réduction des morts sur les routes, les moyens utilisés devront être toujours plus élevés pour une efficience toujours plus faible, le gain marginal tendant vers zéro.
Bien, Castres se développe, des emplois sont créés, ainsi que de la richesse (la « valeur ajoutée »). Et bien c'est malheureux à écrire, mais réalisez que ces emplois sources de vies heureuses, sont pris d'une part sur le maintien d'une portion de la population mondiale en dessous du seuil de pauvreté, et d'autre part sur les réserves planétaires non renouvelables. Est-ce que notre niveau de développement n'est pas déjà assez indécent vis à vis de nos frères? Est-ce que l'on ne pourrait pas réfléchir à comment utiliser mieux ce dont on dispose, au lieu d'en vouloir plus, encore et toujours plus? Vous ne voyez pas le lien entre tout ça avec l'autoroute? Excusez je ne peux m'étendre outre mesure, en résumé :
-le développement de la Région est-il souhaitable, a-t-il une durabilité, rendra-t-il des gens plus heureux?
-le développement de la Région n'est-il pas égoïste?
-la route n'est-elle pas une réponse dépassée à cette recherche de développement?
-le choix de ce projet n'est-il pas incohérent avec l'objectif annoncé, quand bien même celui-ci peut être discuté?
Pour anticiper certaines réactions : non il ne s'agit de culpabiliser personne, non je ne suis pas aigri et misanthrope, non je n'ai pas de solution précise, surtout des questions. Il se trouve cependant que ces questions se posent et que les ignorer ne nous mènerait pas plus loin. (je vous renvoie à Hans Jonas et Jean Pierre Dupuy entre autres si vous ne percevez pas la pertinence des oiseaux de malheur.) Bien à vous, bonnes décisions. |
Avis n°64 de : ALBO Catherine- 81580 SOUAL - le 23/12/2009
Quand il a été dit que le textile avait disparu dans le Sud du Tarn par manque d'autoroute, et bien c'est faux !!!! L'autoroute aurait dû voir le jour quand tout allait bien dans le délainage et le textile, mais les puissants industriels de l'époque n'étaient pas pour, ils ont eu peur de perdre leur main d'oeuvre bon marché!
Et maintenant, tout est parti en Chine, en Inde ... Je parle en connaissance de cause, car je suis à l'heure actuelle pénalisée.
JE NE SOUHAITE PAS QUE L'AUTOROUTE SOIT REALISEE UN JOUR ! |
Avis n°65 de : MADAULE THOMAS- 81100 CASTRES - le 26/12/2009
Je me présente je m'appelle Thomas Madaule, j'ai 22 ans, je suis actuellement infirmier psychiatrique , travaillant sur le Centre Hospitalier Marchant à Toulouse, je souhaitais faire part de mon scepticisme face à la construction de cette "autoroute" si tel est le nom que l'on peut lui octroyer , en tant que grand utilisateur de la voie Castres-Toulouse, il sera formellement impossible pour moi d'utiliser ce tracé , d'une part par l'invraisemblable coût pour l'emprunter (14 euros par jour, soit 280 euros par mois...!) et d'autre part par l'infime gain de temps obtenu ( entre 10 et 15 mn) , pour moi le choix est rapide et clair: garder mon argent et prévoir un quart d'heure de plus sur mes trajets.
Pourquoi le budget envisagé pour cette autoroute ne permettrait-il pas plutôt d'aménager la voie déjà existante?
Vous me direz que c'est une recherche de désenclavement du Tarn Sud, faut -il essentiellement une autoroute pour qu'il y ait un désenclavement ?
Nous sommes actuellement dans une aire qui prône l'écologie et le respect de la nature, est-ce vraiment une finalité en soi que de continuer à bétonner les dernières surfaces agricoles et sauvages qu'il reste, en sachant que d'autres solutions sont envisageables?
J'espère simplement que le choix qui sera fait au terme de ce débat se montrera censé et représentatif du choix d'une population massive plutôt qu'en réponse à des arguments futiles de groupes épars.
Merci |
Avis n°66 de : ROSSIGNOL Yvette- 81100 Castres - le 28/12/2009
Je parle ici en mon nom personnel. Je vais donc reposer la question débattue depuis le début de cette consultation : Pourquoi l’autoroute ?
- « pour aller plus vite », disent certains. Certes, nous sommes au siècle de la vitesse : aller toujours plus vite –gagner du temps – mais pourquoi ? Pour qui ? Posez-vous tous la question !
Aller plus vite à Toulouse pour travailler ?
Ce que nous sommes nombreux à vouloir, c’est travailler ici, dans notre pays parce que la qualité de vie y est meilleure, parce que la proximité travail-résidence est un plus pour notre bien-être à tous et pour l’environnement. N’abandonnons pas ces territoires pour en faire des villages dortoirs de la métropole.
Les grandes entreprises ayant des succursales ou des bureaux à Toulouse ont des moyens modernes de communication plus rapides que les 10 minutes que l’on gagnerait avec une autoroute. Pour les transports lourds et encombrants, mettons en pratique le ferroutage dont on nous fait la publicité à la télévision, cela désencombrera nos routes et les rendra plus sûres. Pour les personnes, développons les transports en commun.
Aller plus vite à Toulouse pour faire ses achats ?
Là encore n’avons-nous pas besoin de prendre le temps de vivre et puis, pourquoi encourager les gens à faire leurs achats à Toulouse ? Nous avons besoin de nos commerçants et artisans de proximité . Cela ne va pas arranger leurs affaires si la clientèle se précipite dans les commerces toulousains, comme cela se fait déjà (hélas !). Avec l’autoroute, les campagnes publicitaires des grandes surfaces toulousaines vont s’appuyer sur cette réalisation pour attirer les consommateurs, et le phénomène va s’accélérer.
Je suis Castraise. Regardez ce qui se passe à l’échelle de notre ville (comme dans beaucoup d’autres, bien sûr) : le centre se vide peu à peu des commerces et artisans au profit des banques et des assurances. Les nombreux locaux commerciaux qui ferment ont du mal à trouver un repreneur. La raison ? Depuis des décennies les pouvoirs publics et les municipalités encouragent l’implantation de grandes zones commerciales, bien équipées en voies d’accès, parkings gratuits et transports collectifs. Vous trouvez là de grandes enseignes avec des moyens financiers que le petit artisan ou commerçant castrais ne peut égaler.
Le cœur de la ville n’est plus qu’un centre historique et le stationnement payant, sévèrement pour ne pas dire abusivement sanctionné, aggrave la situation des petits commerces qui y restent. Cette fuite de la clientèle va s’accentuer avec l’attrait de la liaison autoroutière. Les consommateurs sont formatés par l’environnement sociétal pour se comporter de façon docile et sans esprit critique.
-D’autres disent l’autoroute pour l’emploi !
Il est précaire dans toutes ces zones aux grandes enseignes comme partout ailleurs. Croyez-vous que les délocalisations vers le Maroc, la Roumanie, la Turquie ou les Etats-Unis vont s’arrêter parce qu’il y a l’autoroute ? Regardez Molex : une autoroute tout près ! Regardez le Nord de la France : tant d’autoroutes et malgré cela un chômage massif !
On voudrait nous faire croire qu’une autoroute attirerait des entreprises vers Castres ! L’appât du gain par les bas salaires et par les produits de fabrication bas de gamme et peu chers, est plus fort que le maintien de l’emploi et du commerce de proximité. Les délocalisations vont donc se poursuivre. L’autoroute n’est pas la solution.
Vous me direz : alors que faire ?
Encourager la population à rester au pays et à y travailler :
- Par exemple en développant le secteur agricole qui nous donne des produits sains et de qualité…
- Par exemple en développant les filières qui existent déjà comme le bois, le tourisme vert... et en y implantant de nouvelles
- Mais aussi en encourageant l’artisanat local et le petit commerce pour la santé et le bonheur des consommateurs que nous sommes, loin des géants alimentaires et industriels qui polluent les territoires et détruisent la santé des individus.
Pour cela il faut : Développer les richesses naturelles et humaines de notre territoire, ne soyons pas à la remorque de la capitale régionale ! Il faut développer ce que l’on appelle les circuits courts.
Il faut impulser le ferroutage : pas cher, moins polluant et moins dangereux que la route et aussi source d’emplois…
Il faut mettre en place des circuits de transports collectifs gratuits en particulier pour les jeunes, les handicapés, les personnes précaires…
Il faut aussi demander à nos communes de préserver des zones agricoles de haute qualité, pour une agriculture saine, et chercher des exploitants.
Aider les villages et les petites villes des zones montagneuses du département à reprendre vie; et tout cela y participera.
Développer des campagnes d’information et de promotion des productions locales, des commerces de proximité, des richesses agricoles et touristiques de notre région.
Il suffit d’aménager notre RN 126.
En la sécurisant, en la rendant plus pratique par l’implantation d’aires de repos. Mais pas uniquement celle là, les routes vers l’Aude vers l’Hérault, les routes vers les monts de Lacaune… Pour que l’on puisse circuler agréablement et en sécurité jusque dans les coins isolés, sans dénaturer le paysage, sans polluer les terres ni les habitants.
Si elle se fait, cette autoroute se fera pour des considérations financières qui ne concernent, et ne concerneront jamais que peu d’entre nous. Elle va coûter très cher et les contribuables que nous sommes vont payer le prix fort par l’impôt, le péage, ainsi que la fuite des entreprises et des individus vers Toulouse.
L’aménagement (indispensable et urgent) de la RN 126 est la solution de bon sens et l’argent dépensé pour organiser ces débats aurait déjà pu servir à cette fin. Non, encore plus d’autoroute et de vitesse, ce n’est pas plus de sécurité, ni plus d’emplois, ni plus de vie pour notre territoire !
En conclusion, il me semble évident qu’il faut encourager la population du Sud et de l’Est de notre département à rester sur son territoire. Construire une autoroute, c’est l’encourager à rejoindre la métropole régionale. C’est condamner toutes les petites et très petites entreprises à la disparition, c’est aussi détruire un environnement de qualité.
Voilà ce que nous devrions tous ensemble dire à nos élus. |
Avis n°67 de : Steinbach Jean-Christophe- 81100 CASTRES - le 31/12/2009
Bonjour,
Ma femme et moi sommes totalement pour ce projet. La promesse de l'autoroute est une des raisons qui a fait que nous sommes venus nous installer à Castres en 2006.
L'absence de désenclavement est un facteur péjoratif qui pèserait certainement lourdement en cas de possibilité d'évolution professionnelle en dehors du département : Castres perdrait son côté attractif.
Bien cordialement, |
Avis n°68 de : BOSC BEATRICE- 81100 CASTRES - le 02/01/2010
L'Autoroute MAZAMET CASTRES TOULOUSE doit être réalisée sans tarder car notre bassin d'emploi souffre d'un manque de dynamisme lui qui a connu la vague massive d'emploi en textile, le secteur du granit qui commence à disparaître par la concurence chinoise.
Le prix du passage reste élevé. Je compte sur nos élus pour rendre le prix de l'autoroute abordable pour tous types de revenus car tout le monde ne se fait pas rembourser les frais.
Le prix ne doit pas retenir la décision de ne pas faire l'autoroute. |
Avis n°69 de : MUNOZ Fabien- 81660 Pont de l'Arn - le 04/01/2010
Je suis pour ce projet d'autoroute car, pour moi qui ait 18 ans, dans quelques années j'aurais besoin de trouver du travail et pour moi il est important d'avoir de l'emploi près de chez soi ou sinon pouvoir se rendre sur son lieu de travail assez rapidement sans passer par les petites villes où l'on perd du temps avant les feux tricolores ou les bouchons car tout le monde passe par la même route.
Même si je dois payer pour me rendre à Toulouse, je suis pour à 100% l'autoroute car c'est une necéssité. De plus, l'autoroute est un lieu plus sûr où il y a moins d'accident que sur les routes nationales ou départementales.
Une autoroute permet aussi d'améliorer le confort des usagés qui l'utiliseront.
OUI AU PROJET AUTOROUTIER CASTRES-MAZAMET TOULOUSE. |
Avis n°70 de : Decorsière Jean-Benoit- 81710 Saïx - le 27/12/2009
A propos de tourisme, que veut-on ?
Certains intervenants oraux nous ont bien dit que l'on pouvait avoir les plus belles montagnes, les plus belles rivières, mais que cela ne servirait à rien si l'on ne pouvait pas les atteindre de façon "attractive"...
A l'heure où l'on supprime à Castres un Centre d'Art dans le même temps que s'ouvre un nouveau Mac Donald, n'est -on pas en droit de raisonnablement s'inquiéter ?
Qu'on veuille bien aller faire un petit tour chez nos voisins espagnols, qui, certes, ont de très belles routes, que nous avons, dans une large mesure, subventionées : nous y verrons un patrimoine unique au monde, dans un pays qui fut aussi le plus grand, mais également..., sans vouloir manier, de façon intempestive, l'art du contrepet, celui du béton à la tonne : les mètres carrés de nature y sont rares sur la côte, trop souvent remplacés par de l'habitat standard ou collectif, pour scandinaves en mal de lumière...
A contrario, penchons-nous sur de plus proches, mais toujours voisins, cette fois compatriotes, ceux du département du Gers, qui défendent, eux, depuis des années, leur patrimoine d'une manière telle que l'aurait probablement voulue, au XVIIIème siècle, l'intendant d'Etigny, qui fit de leur Région celle que nous connaissons aujourd'hui et dont l'on ne peut nier l'attractivité, Région dont ils peuvent, en outre, à juste droit, se montrer fiers.
Alors, je le répète, que voulons-nous ? |
Avis n°71 de : SAEZ Philippe- 81100 Burlats - le 07/01/2010
Un grand oui à l'autoroute: promoteurs, investisseurs, patrons de Toulouse, on vous attend. Nos enfants ont besoin de travailler. Ne soyons pas avare de nos terres, elargissons-nous, ouvrons-nous à l'emploi et laissez-moi investir dans une région que je porte dans mon coeur. Cette autoroute donnera du travail à nos gosses tarnais. Reveillez-vous, discutez du prix de l'autoroute de la méthode écologique pour sa réalisation mais ne tuez pas notre bassin.
Merci |
Avis n°72 de : THOMIERES YVES- 81290 LABRUGUIERE - le 08/01/2010
Au nom du principe de solidarité, il serait normal que le péage Castres-Toulouse soit au même prix que Albi-Toulouse. Il est malheureusement probable que cela soit impossible, les Castrais n'ayant pas su se mobiliser quand il fallait, à l'inverse des Albigeois. Cela est regrettable, mais ce n'est pas une raison pour condamner définitivement le Tarn-Sud. A tout prendre, il vaut mieux une autoroute un peu plus chère que pas d'autoroute du tout. J'espère quand même que le Conseil Général essaiera d'agir au maximum pour atténuer la différence entre Nord et Sud. |
Avis n°73 de : Astruc Hélène- 81100 Castres - le 09/01/2010
Pendant que l’emploi a progressé de 23% sur Albi-Carmaux, il a régressé de 2% sur Castres-Mazamet. L’écart est encore plus grand avec le bassin de Montauban, où l’emploi a augmenté de 38% en 15 ans.
Aucune raison objective n’explique ces différences d’évolution, si ce n’est la différence majeure des liaisons autoroutières. Albi et Montauban ont naturellement profité de la croissance toulousaine, alors que Castres-Mazamet est resté à l’écart. Au vu des statistiques, le débat pour savoir si oui ou non l’autoroute améliorerait la situation de l’emploi à Castres-Mazamet est un peu surréaliste : comment pourrait-il en être autrement ? Les entreprises qui ont persisté contre vents et marées pour maintenir leur implantation locale ne vont pas plier bagage le jour où elles auront (enfin !) ce qui leur manque tant pour assurer leur compétitivité régionale, à savoir une liaison rapide avec Toulouse. |
Avis n°75 de : Hun Frédérik- 81470 cuq toulza - le 11/01/2010
Bonjour,
J'étais à la réunion publique de Cuq Toulza et je suis déçu par les interventions et la présentation.
Ayant vu l'accord pour le prolongement de l'A68 jusqu'à Rodez, je me demande pourquoi devrait-on passer par une autoroute? Eux peuvent faire une 2X2 voies d'ici 2015, pourquoi pas nous.
C'est tout le bassin du Sud Tarn qu'il faut repenser. Les liaisons Castelnaudary-Puylaurens par Revel et Castres-Albi doivent en faire partie. L'aéroport du Causse est un outil de supplément à Blagnac. Avec un train rapide et une route, nous pouvons aider le développement de l'aéroport. Enfin, en tant que professionnel de la route, j'attends une sérieuse amélioration de nos trajets. Une dernière suggestion: doit-on se retrouver sur l'A68 encombrée certaines heures? Pouvait-on pas passer ailleurs?
Merci pour les débats malgré tout. |
Avis n°76 de : CHABBERT Jean-Charles Saïx - le 11/01/2010
Je voudrais vous faire part de mon témoignage.
Avant de m’installer à proximité de Castres, j’ai travaillé en région parisienne et dans d’autres régions de France. J’ai été étonné à mon arrivée de la faiblesse des infrastructures routières, et je suis aujourd’hui stupéfait des oppositions au projet d’autoroute alors qu’elle est si visiblement nécessaire au développement local. Ce pays a des atouts formidables qui lui permettraient de se développer de façon harmonieuse et importante en étant mieux relié à Toulouse. Alors pourquoi attendre encore ? |
Avis n°77 de : ENJALBERT JEAN-LOUIS- 81700 PUYLAURENS - le 12/01/2010
La réalisation du contournement de Puylaurens est montrée en exemple. Elle était nécessaire et je ne veux pas ici remettre en cause les entreprises et les personnels qui ont travaillé à sa mise en œuvre. J’ai eu l’occasion de participer à un diagnostic sur les 7kms de l’empreinte présumée bien avant qu’elle ne se réalise.
J’ai eu une autorisation de l’Etat pour la surveillance de certains travaux annexes liés au remembrement. Ils concernent jusqu’à 1,5km de part et d’autre de la déviation. Je voudrais apporter mon témoignage.
J’ai vu des modifications considérables sur les terres agricoles (disparitions ou morcellement) l’hydrographie, les haies, les ruisseaux, les fossés, les chemins, (parfois très anciens) les bâtisses (y compris caractéristiques de notre région), les bois…
Lorsque la décision est prise, les modifications que l’on peut obtenir sont minimes. Je porte un jugement critique en terme d’impact sur l’environnement.
Et puis, il y a les ratés, sûrement par manque de coordination entre les services (exemple de ce cimetière qui a été traversé en plein milieu par une grosse conduite d’eau).
J’ai donc pu constater combien le secteur Ouest de Puylaurens (mais pas seulement) avait été profondément transformé. En empruntant la 2 fois 2 voies, l’automobiliste est ravi de voir que la campagne est belle mais il ignore les sacrifices qui ont été liés à la réalisation du contournement. La mise à 2 fois 2 voies de cette déviation est tout à fait contestable. En d’autres termes, on pouvait faire autrement pour contourner le village ave 2 fois 1voie et une zone de dépassement. Ne recommençons pas cette erreur pour le contournement de Cuq Toulza et protégeons la vallée du Girou.
Oui, la vallée du Girou est une vallée à préserver; Celle que Paul Riquet avait pressentie pour alimenter en eau le Canal du Midi, qui a un réseau hydrographique riche qu’il ne faut pas perturber. L’autoroute passerait sur une zone inondable. Nous sommes en devoir pour les générations futures de protéger cette richesse.
L’authenticité est une valeur qui prend de plus en plus d’importance au regard du tourisme. Cette vallée est aux portes de paysages qualifiés parfois de « petite Toscane » et participe à l’attractivité de nos territoires même s’ils ne sont pas encore très connus.
La diversité de la flore et de la faune est un élément qui n’est pas seulement à prendre en considération mais à respecter. Nous n’avons pas besoin de 6 ou 7 voies de communication routières pour le trajet Castres-Toulouse. Les terres agricoles doivent être préservées. « Autoroute verte », à qui le fera-t-on ? Ce n’est pas le 1% paysager et les traitements des talus qui restaurent les paysages. La DREAL utilise dans le dossier le terme « limiter » concernant les impacts sur l’environnement, c’est bien qu’il y en aura un.
Un aménagement de l’existant est le projet en adéquation avec l’article 1 du Grenelle de l’environnement.
Ce projet autoroutier est à rejeter et une autre étude concernant la mobilité du Sud-Tarn doit être mise en œuvre. |
Avis n°78 de : ANDRIEUX JEROME- 31590 SAINT MARCEL PAULEL - le 13/01/2010
La Vallée du Girou doit être préservée à tout prix; solution utilisant l'axe Saint-Sulpice en partant de l'autoroute Toulouse Albi est bien plus logique ; l'enjeu n'est pas suffisament important pour se permettre de défigurer la zone du Girou . |
Avis n°80 de : FARRENQ Jacques- 81100 CASTRES - le 16/01/2010
Je suis arrivé à Castres fin 2006 avec ma famille pour raison professionnelle. Cela fait 23 ans que je vis et travaille dans cette ville. J'ai vécu tout au long de cette période le lent déclin des activités industrielles traditionnelles de l'agglomération de Castres - Mazamet. Déclin accompagné d'une contraction de la population, avec les conséquences en termes de réduction de l'offre de commerces, de services.
Mais face à cette situation, la volonté, la détermination et la clairvoyance de nombreuses personnes, institutions, entrepreneurs ont permis de créer une dynamique de reconversion de ce bassin d'emploi. Dynamique orientée vers des métiers nouveaux, des formations nouvelles. Le développement des Laboratoires Pierre Fabre, les activités axées sur le traitement de l'information à haut débit, la création d'une école d'ingénieur croisant les domaines des systèmes d'information et de la santé en sont des exemples rayonnants.
Ces nouveaux métiers font appel à des personnes qualifiées, offrent généralement un pouvoir d'achat convenable aux familles concernées. Malheureusement pour notre agglomération, qui présente de nombreux atouts en termes de qualité de vie, dans de nombreux cas, ces familles font le choix de résider dans l'agglomération toulousaine. De ce fait, nous ne bénéficions pas des retombées économiques apportées par ces emplois en termes d'immobilier, de commerce, d'écoles, etc.
Pour côtoyer de nombreuses personnes dans cette situation, il apparaît deux raisons principales : la difficulté pour un couple de trouver deux emplois localement, le "manque d'attrait" de nos villes moyennes pour de jeunes célibataires.
L'autoroute offrira la possibilité d'inverser cette tendance.
Cette liaison rapide permettra l'accélération du développement de ces nouveaux emplois grâce à l'implantation de nouvelles entreprises. Les conjoints pourront alors trouver un emploi sur place, ce qui fixera les familles et leur apportera un confort de vie inégalé en supprimant ces allers retours quotidiens avec Toulouse consommateurs de temps, d'argent et générateurs de risques sur la route. L'arrivée de ces familles avec enfants apportera un dynamisme général qui fera boule de neige. L'image de nos belles villes endormies sera rajeunie et nos jeunes célibataires lassés de "faire la route" auront certainement envie de s'inscrire dans cette mouvance!
Voici pourquoi je suis pour la réalisation la plus rapide possible de cette autoroute à péage. |
Avis n°81 de : ARCOUTEL Françoise- 81110 Lescout - le 19/01/2010
D'après l'ADEME, de tous les moyens de transports ,c'est de loin le transport routier qui émet le plus de gaz carbonique (93.5%). Aujourd'hui 83% des déplacements de personnes se font en voiture, 10% en train et 1.5% en avion.
En ce qui concerne le transport domestique de marchandises, la route assure 86% des trafics, le transport ferroviaire 12%, le fluvial 2.3%. 53 700 000 tonnes d'équivalent pétrole sont consommés par an par les tranports en FRANCE.
Automobiles et poids lourds prélèvent 65% de la consommation française de produits pétroliers ( contre 34% il y a 30 ans). 2078 millions de tonnes de marchandises ont été transportées par la route en France en 2002;
Selon WWF France, le trafic de marchandises devrait doubler d'ici 2015 ! Selon le ministère des transports, le tonnage de marchandises transportées en France augmente de 2 à 3% par an.
La voie fluviale et le ferroutage restent stables alors que la route avec 95% de tonnage ne cesse de progresser. L'industrie du transport consomme chaque année en France près de 880 000 tonnes de lubrifiant qui génèrent environ 300 000 tonnes d'huile usagée. A la lecture de ces chiffres qui peut encore dire que 50 Kms d'auroroute ce n'est rien?...
Puisque la loi impose que toute décision publique, susceptible d'avoir une incidence significative sur l'environnement, doit faire la preuve qu'on ne pouvait pas faire autrement, que la DREAL nous fasse cette démonstration car ce n'est pas en débattant du mode de financement que la meilleure solution émergera de ce débat. |
Avis n°82 de : NEGRE François Castres - le 20/01/2010
Compte tenu des tarifs de péage envisagés et de mon niveau de revenus, je préfère un aménagement de la nationale existante. Si l'autoroute est concédée, je serai en outre pénalisé car la nationale ne bénéficiera plus des déviations de Puylaurens et de Soual. Tout cela pour gagner 1/4 d'heure ! |
Avis n°83 de : YVERT Bernard- 81000 Albi - le 20/01/2010
Bonjour,
Mettre en chantier une nouvelle autoroute me semble tout à fait contre-productif et même mortifère à l'heure où :
- les enjeux climatiques nous imposent de modifier à la fois nos pratiques et nos modes de déplacements, en les réduisant et en favorisant les déplacements doux et collectifs.
- Il y a nécessité de relocaliser l'économie, de diminuer les distances entre lieu de travail et lieu d'habitation.
- Les enjeux alimentaires d'aujourd'hui et futurs devraient nous inciter à préserver nos terres agricoles du bétonnage du bitumage et de l'artificialisation.
- Des efforts financiers massifs devraient être engagés vers l'amélioration des services publics de transports (en matière de desserte, de fréquence, d'efficacité énergétique, de sécurité). Les investissements vers cette autoroute ne seront évidemment pas disponibles pour répondre à ce besoin.
- la préservation de la biodiversité est plus qu'une nécessité, une condition de survie de notre propre espèce. En modifiant de manière profonde l'espace, cette infrastructure va fragiliser davantage les biotopes et la biodiversité.
- enfin, le renchérissement inévitable (loi du marché) des sources d'énergies permettant le déplacement vont conduire chacun à la recherche de l'économie. En ne permettant pas l'émergence et le développement de déplacements doux et collectifs, la fuite en avant que constitue la construction de nouvelles autoroutes ne fera qu'aggraver les inégalités, que renforcer la mise en place d'une société à deux vitesses. Ceux qui pourront rouler sur l'autoroute et ceux qui ne pourront plus se déplacer. D'autant que le gain de temps généré par l'utilisation de cette autoroute sera minimum (quelques minutes par jour). Que ferons-nous du temps gagné ? Devrons-nous consacrer ces quelques minutes d'esprit disponibles supplémentaires à l'absorption de publicité ? Devrons-nous accepter d'ulitiliser ces quelques minutes en temps de transports pour aller travailler encore plus loin ? Que gagnerons-nous réellement?
Si la banalisation de l'automobile et l'augmentation des infrastructures routières nous avait rendu plus heureux, nous nous en serions aperçu. Elles nous ont seulement rendu plus dépendants, plus corvéables. Oui, cette nouvelle autoroute destructrice de lien social, d'environnement, de capacité de développement équilibré et harmonieux des territoires traversés irait vraiment à l'encontre de tout ce que nous avons à construire collectivement pour répondre aux enjeux qui sont face à nous. Faudra t-il un jour qu'un tribunal international statue sur la responsabilité de ceux qui encore aujourd'hui, en toute connaissance de cause prennent des décisions qui enfoncent l'humanité dans l'individualisme, l'hypocrisie et la déchéance pour qu'on ne voit plus ce type de projets dépassés ? Bernard YVERT |
Avis n°84 de : CARME Didier- 81200 Mazamet - le 20/01/2010
Bonjour,
J'étais hier soir à la réunion de Lavaur et comme je n'ai pu obtenir la parole (la concurrence était rude!), j'utilise ce moyen certes bien pratique mais moins "humain". Car il s'agit bien d'humanisme au travers de l'aménagement du territoire!
J'aimerais simplement apporter mon témoignage en tant qu'ancien président du Salon International de la Pierre EUROC EXPO puis WORLD ROC EXPO qu'avec trois collègues nous avons créé en 2000, 2002 puis 2004. La filière PIERRE a, en effet, très fortement besoin d'être mise en avant car la France est certes un exportateur de pierres ornementales vers le monde entier mais un très faible consommateur de ce noble matériau. Cela est dû à une méconnaissance impressionnante de la part des prescripteurs du potentiel français. Il nous paraissait donc primordial d'amener lesdits prescripteurs directement dans un bassin de production et Castres est en cela un modèle avec une concentration exceptionnelle de carrières et d'usines dans le Sidobre avec son granit qui se trouve sur les Champs Elysées mais aussi à l'aéroport de Francfort de Hanovre et les métros de Munich et de Singapour entre autres.
Lors de la première édition de notre salon en 2000, le succès fut déjà là avec 6300 visiteurs professionels et surtout une satisfaction unanime des exposants. L'édition de 2002 fut donc simplissime à mettre en place mais nous eûmes le plus grand mal à atteindre les 6000 visiteurs. Cela laissait donc présager de plus grandes difficultés pour l'édition de 2004 qui, sans être désastreuse, plongea aux alentours de 4000!
La presse professionnelle nous a aidé par un sondage à analyser cette décadence si rapide: l'enclavement avec l'absence d'autoroute est sorti nettement en tête car un visiteur arrivant à Toulouse ne pouvait boucler sa visite en une journée et renonçait de ce fait à un déplacement certes agréable par l'accueil mais devenu non rentable pour le temps passé. Ainsi, voici une initiative qui eût permis assurément de marquer le dynamisme d'une région et de ses entreprises mais qui périclita faute de liaisons efficaces.
Depuis, plusieurs unités ont été contraintes au dépôt de bilan et même à la liquidation, beaucoup d'ouvriers sont réduits au chômage et de jeunes sont privés d'avenir dans leur village, nous n'aurions bien sûr pas pu empêcher tout cela mais qui me prouvera qu'une partie n'existerait pas encore? |
Avis n°85 de : BRUNO Christophe- 81470 MOUZENS - le 20/01/2010
Habitant entre CASTRES et TOULOUSE et me rendant souvent dans ces 2 villes notamment aux heures de pointe, je constate que les trajets en rase campagne sur la RN 126 ne pose pas de problèmes de temps.
Par contre, l'accès aux villes oui. Les ralentissements commencent à partir de Soual pour CASTRES, et à la sortie de l'autoroute ou à FONSEGRIVES pour TOULOUSE.
Donc avant d'investir dans une autoroute (payante) qui ne réglera pas les embouteillages pour entrer dans les 2 villes , sécurisons la RN 126 qui ne le sera pas si elle passe départementale et gérons les problèmes d'accès dans ces 2 villes qui eux prennent souvent plus de temps que le trajet entre les 2 agglomérations. Sachant que le cancéropôle qui concerne certains Castrais est à l'opposé de la sortie d'autoroute.
Je suis donc défavorable à un projet d'autoroute qui va me pénaliser pour aller sur CASTRES soit financièrement si j'emprunte l'autoroute ou en temps si je ne veux pas payer. Le passage en concession des déviations de VERFEIL, PUYLAURENS et SOUAL est tout simplement du vol.
Je ne m'étendrais pas sur les aspects consommation de foncier. Un tracé CASTRES LAVAUR ne serait-il pas plus structurant pour le secteur de CASTRES et MAZAMET? |
Avis n°86 de : Arcoutel Françoise- 81100 Castres - le 21/01/2010
J'ai du mal à accepter les comparaisons faites sur le thème du développement économique entre les villes de Midi-Pyrénées et Castres.
MONTAUBAN , préfecture de Tarn-et-Garonne se situe sur 2 axes majeurs(axe Borbeaux-Toulouse et Toulouse Paris); desservi par des grandes lignes sncf et autoroute payante. ALBI, préfecture du Tarn, ville touristique, ville universitaire depuis bientôt 20 ans desservie par une autoroute quasiment gratuite. CASTRES, sous-préfecture du Tarn, a perdu tout le potentiel industriel textile à cause des délocalisations et la concurence étrangère.
L'autoroute aurait-elle pu sauver ce secteur d'activité? NON. |
Avis n°87 de : Arcoutel Françoise- 81110 Lescout - le 21/01/2010
Assez du chantage fait par les professionnels pros autoroute qui menacent de délocaliser à leur tour si l'autoroute ne voyait pas le jour en 2015.
En s'appropriant la phrase de notre président de la République sur un tout autre sujet l'on pourrait dire : "CASTRES ou bien tu l'aimes ou bien tu la quittes..." |
Avis n°88 de : Garin Muriel- 81300 Graulhet - le 21/01/2010
J'étais navrée à la réunion d'être obligée d'entendre ces analyses de "professionnels" patentés qui nous font pleurer sur le sort de nos enfants qui n'ont pas d'autoroute. Ces producteurs d'engrais et autres conductrices d'ambulances ne voient pas plus loin que le bout de leur nez (et de leur compte en banque?).
Mes enfants et mes petits enfants auront besoin de terres agricoles et d'activités là où ils habiteront et je ne leur souhaite pas d'aller travailler en voiture, ou de convoyer des marchandises douteuses dans des camions dangereux, ou de ne pouvoir se soigner en dehors des grosses villes. Où est la générosité, où est le partage, où est le bon sens? |
Avis n°89 de : ENJALBERT JEAN-LOUIS- 81700 PUYLAURENS - le 22/01/2010
Il est fait référence quelquefois au contournement de Puylaurens. Alors quelques chiffres. Le comité de pilotage s’est mis en place en 1996, l’évaluation financière date d’avril 1998. La déviation est entrée en service en 2008. L’ensemble des travaux (y compris « remembrement ») seront terminés en janvier 2010. 12 ans pour qu’elle se concrétise.
En ce qui nous concerne le projet autoroutier présenté ce serait 5 ans. Les délais de réalisation présentés dans le dossier me paraissent mal évalués pour une autoroute mise en concession. Il resterait 50kms d’autoroute à créer et non 37 « petits » kms (comme nous l’entendons parfois).
Il y a 2 ans, le dossier de concertation p.23, avançait un gain de 35mn par rapport à 1h10mn, soit 35mn de trajet. Je note aujourd’hui que la DREAL a fait recalculer et rectifier ce temps de trajet. Aujourd’hui, la DREAL évalue ce trajet à 55mn soit 20mn d’écart (ce n’est pas la mise en service du contournement de Puylaurens qui peut expliquer en totalité cette différence).
Alors, imprécisions ?
Le coût L’indice officiel TP01 que la DREAL applique est de 13% pour l’actualisation 2009 (donc 334ME TTC) mais nous sommes en 2010 !
Combien coûtera cette autoroute à l’horizon 2015, voire 2016 ?
En 2015, la DREAL nous expliquerait alors, en toute bonne foi, que l’augmentation du coût de la vie, que des évènements internationaux imprévisibles (conflit dans une région du monde entraînant un nouveau choc pétrolier), une réglementation européenne nouvelle (sur les zones inondables par exemple), un contexte social tendu, une disposition récente pour la sécurité, des fouilles archéologiques, un aménagement paysager plus important, la reconstitution d’une zone sensible plus coûteuse (trame verte et bleue ayant paru en 2012)… allaient entraîner une augmentation de l’enveloppe globale de 10%, 20 %.... ?
La subvention d’équilibre
De quel montant serait alors la subvention d’équilibre à payer par les collectivités et l’Etat même si certains veulent nous faire croire qu’on pourrait s’en passer ?
La DREAL vient de la réajuster ces dernières semaines à la valeur 2009 (ce n’est plus 100ME mais 113ME). Avec le dossier, on a parfois l’impression que pour les coûts on est toujours en 2006, quant à 2015, il semble qu’on ait du mal à anticiper. Le montage financier n’est pas effectué car il n’y a aucun engagement clair des partenaires sur les montants financiers qu’ils sont prêts à allouer (voir les positions des Conseils généraux du Tarn et de la Haute Garonne d’une part et du Conseil Régional d’autre part).
Qu’advient-il du projet si la subvention d’équilibre fait défaut ou n’est acquise que partiellement ?
L’impact environnemental est réel et a été décrit par de nombreux acteurs. Oui, la vallée du Girou est une vallée à préserver. Celle, que Paul Riquet avait pressentie pour alimenter en eau le Canal du Midi, a un réseau hydrographique riche qu’il ne faut pas perturber. L’autoroute passerait sur une zone inondable. Nous sommes en devoir pour les générations futures de protéger cette richesse. L’authenticité est une valeur qui prend de plus en plus d’importance au regard du tourisme. Cette vallée est aux portes de paysages qualifiés parfois de « petite Toscane » et participe à l’attractivité de nos territoires même s’ils ne sont pas encore très connus. La diversité de la flore et de la faune est un élément qui n’est pas seulement à prendre en considération mais à respecter. Nous n’avons pas besoin de 6 ou 7 voies de communication routières pour le trajet Castres-Toulouse. Les terres agricoles doivent être préservées. « Autoroute verte », à qui le fera-t-on ? Ce n’est pas le 1% paysager et les traitements des talus qui restaurent les paysages.
La DREAL utilise dans le dossier le terme « limiter » concernant les impacts sur l’environnement, c’est bien qu’il y en aura un. La réalisation du contournement de Puylaurens a vu des modifications considérables sur le plan paysager, sur le Patrimoine… sur les terres agricoles, l’hydrographie, les haies, les ruisseaux, les fossés, les chemins, (parfois très anciens) les bâtisses (y compris caractéristiques de notre région), les bois…
Ne refaisons pas les mêmes erreurs. Les métropoles régionales commencent à être saturées, notre territoire redeviendra attractif grâce à ses atouts naturels mais sachons garder son authenticité. Une décision alternative plus favorable à l'environnement est possible à un coût raisonnable. Un aménagement de la RN 126 est le projet en adéquation avec l’article 1 du Grenelle de l’environnement.
Attractivité d’un territoire : Ce n’est pas l’autoroute, c’est le Patrimoine qui compte. Il est fait souvent référence à l’attractivité d’un territoire dans ce débat. Oui, Albi est plus connu et donc plus attractif que Castres-Mazamet.
Lorsqu’on parle du Tarn, pour les touristes pensent aux gorges du Tarn (qui sont dans le département de l’Aveyron). Ensuite, vient à l’esprit la cathédrale d’Albi et le musée Toulouse-Lautrec. Ce sont ces lieux qui sont les plus visités. Le Patrimoine, au sens large, constitue un point important de l’attractivité d’un territoire. C’est pourquoi Castres-Mazamet souffre d’un manque d’image. Les atouts ne manquent pas pourtant. Ce n’est pas le symbole de l’autoroute qui est au cœur de l’avenir de notre territoire. Le Conseil Général du Tarn ne s’y est pas trompé, lui, qui a fait mettre en place des panneaux routiers concernant le Patrimoine.
Un gain de temps possible avec un aménagement 1h10mn séparent ces 2 villes, (de gare à gare) le gain de temps avec une autoroute serait de 15mn (et non 20 ou 22mn comme on peut le lire) pour les voitures, un peu moins pour les camions (voir dossier du grand contournement de Toulouse). Dans le cas d’une vitesse limitée à 110km/h, la durée serait de 1h.
Aujourd’hui, le trajet pris en compte comprend hors agglomération 1 feu tricolore à Saïx (circulation difficile), 8 ronds points, la traversée de Saïx et de Cuq Toulza, des zones de ralentissement et de nécessaire prudence, des carrefours… Pourquoi ne pas aménager les sections pour lesquelles des achats de terrains sont réalisés (ente Saïx et Soual par exemple) où d’ailleurs on vient de mettre des fonds publics pour refaire la chaussée alors que c’est la mise à deux fois 2 voies qui a été décidée il y a longtemps.
Le traitement des autres difficultés selon des solutions adaptées et l’aménagement de zones de dépassement ramèneraient le trajet Castres-Toulouse une durée raisonnable ? Faute d’étude acceptée, on peut avancer 1h à 1h05mn. L’impact sur l’environnement serait minime. A qui fera-t-on croire que le bassin Castres-Mazamet serait pénalisé?
Pour la desserte du bassin Castres-Mazamet, l’axe Castres Toulouse n’est pas le seul qui compte. La route Castres-Lavaur-St Sulpice est très empruntée et très dangereuse. Et que dire de Castres-Revel pour accéder à l’autoroute ? N’a-t-on pas aménagé la route Castres-Brassac-Lacaune ? Qui s’en plaint ? N’est-il pas prévu des améliorations pour le grand contournement de ST Alby dans le prochain contrat 2009-2014 ?
L’emploi
Le dossier du Maître d’ouvrage montre l’inexistence d’un apport économique sur les territoires traversés jusqu’à 50kms de Toulouse, les Puylaurentais s’en rendent compte aujourd’hui avec la réalisation du contournement du village. Peut-on imposer à une partie du territoire tarnais et haut garonnais un projet qui ne lui apporte que contraintes ? Les sommes considérables envisagées pour la réalisation de l’autoroute seraient mieux utilisées à la création directe d’entreprises et donc d’emplois dans l’ensemble du bassin sud Tarn.
Soins, santé
L’ouverture d’un établissement hospitalier plus moderne Castres-Mazamet devrait limiter les déplacements vers Toulouse. En cas d’urgence, ce sont toujours les soins pratiqués dans les premières minutes qui sont importants (AVC, accidents de la route…). C’est la prévention qui aujourd’hui est mise en lumière en matière de santé. Mettre en avant les soins d’urgence pour cautionner une autoroute n’est pas réellement pertinent.
Sécurité
La création d’une autoroute améliore la sécurité pour certaines personnes pendant qu’elles emprunteraient l’itinéraire mais ne changent pas fondamentalement la situation pour la majorité des usagers qui se déplacent sur les axes secondaires. Nous avons tous été concernés par des accidents survenus sur ces routes. L’autoroute va concentrer sur cet axe des déplacements et occasionner des impacts sur la traversée de villages à proximité (exemple Blan), augmentant ainsi les risques d’accidents sur ce type de routes. Tous les usagers sont en attente d’une amélioration de la sécurité mais sur tous les axes. Il serait pertinent d’aménager la RN 126 (et les autres axes transversaux du sud Tarn) en tenant compte des conclusions des études réalisées par le collectif RN 126 en matière de sécurité et qui remettent en cause les idées reçues en la matière.
En résumé,
Quel est l’entreprise, l’association ou le particulier qui se lancerait dans un projet qui contient autant d’incertitudes et si peu justifié en durée de déplacement?
Quand un dossier est incomplet voire tendancieux il doit être rejeté. L’accélération de l’aménagement de la liaison Castres-Toulouse par mise en concession est donc un projet à refuser et à remplacer par une étude réelle de la mobilité dans le Sud du Tarn pour son développement harmonieux et équilibré. |
Avis n°91 de : Ward Ian- 81500 Villeneuve Lès Lavaur - le 22/01/2010
Je veux parler de ce que j'ai entendu et lu pendant ces débats, résumant d’abord ce qui me semblent les arguments principaux :
Contre l’autoroute.
* Etalement urbain et perte de terres agricoles : c’est indiscutable
* Incohérence au niveau de la mobilité : il est clair que ce projet ne s’inscrit pas dans un plan intermodal
* Finance : les calculs ne semblent pas très rassurants, qui va payer ? nous savons tous qu’une mise en concession égale « péage élevé »
* Environnement et climat : le problème du réchauffement climatique n’est disputé par personne mais beaucoup de gens veulent l’oublier
Pour l’autoroute. Il y a deux arguments je pense :
* Emploi et l’économie du bassin Castres/Mazamet : mais ce sont discutables il s’agit... d’aller à Toulouse pour travailler : mais en voiture, à 300 euros de péage par mois, pour arriver au NE de Toulouse avec destination les ZAC du SO il s’agit ... de créer de nouveaux emplois sur Castres grâce à l’autoroute : ceci devrait être très modeste selon les experts.
Il s’agit ... d’appuyer le plan de croissance du bassin : une 2X2 voies est estimée indispensable mais le raisonnement reste flou.
Le projet de la DREAL se base sur une ancienne directive et sa présentation ce soir et son dossier essayent de justifier le projet dans de nouvelles circonstances. Voici des exemples: « cadre de vie »... clairement, pour contourner des bourgs on a besoin que des contournements, pas d’autoroute – de toute façon, il y a peu de doute que la circulation régulière va réinvestir les centres d'habitation, si les contournements sont privatisés.
« augmentation de circulation »... pourquoi faut-il forcement, une autoroute, pour répondre à ces prévisions ? C'est laissé implicite. « Le Scot du pays d'Autan »... Ceci devrait créer des emplois mais c’est un plan, le nombre de nouveaux habitants est basé sur une estimation régionale, et ce n’est pas explicité pourquoi une autoroute y est essential – c’est juste constaté.
En plus, rappelez-vous que, selon le cahier d’acteur du Scot, c'est dans l'absence d'autres projets que ce projet est soutenu. La conclusion, sur page 24 du dossier sur l’évolution des déplacements mentionne la gestion de stock à flux tendu mais elle n’est pas explicité précédemment – de toute façon, je ne pense pas que celle-ci soit critique à la minute.
C’est page 24 en fait qui démontre le manque de bien-fondé de ce projet. Il est même suggéré sur cette page que c'est pour, effectivement, faire plaisir au futur top management des entreprises Castrais.
Globalement il est dit que ce projet de 2x2 voies est tout à fait logique, sans expliciter pourquoi les besoins réclamés ne peuvent pas être satisfaits autrement. Un aménagement de la route existante, avec ses contournements, valorisant son tracé bien intégré dans le paysage, partie intégrante d'un plan global pour l’aire d’étude, n’a pas été étudié et devrait l’être.
En conclusion
On s’apprête à dépenser des centaines de millions d’euros pour des effets négatifs sûrs et des bénéfices très peu sûrs et c’est soutenu par des arguments peu convaincants. Ce qui est certain avec ce projet ce sont, dans un premier temps, des gros contrats BTP. Ensuite la transformation de la vallée du Girou en enchaînement de lotissements avec une augmentation conséquente de la circulation routier, côté Est de Toulouse. Il y aura par la suite le risque de la renaissance d’un projet de contournement de Toulouse si le volume de fret routier n’es pas réduit.
Non. Faisons le maximum, pas le minimum, pour construire, d’une manière vraiment durable, l’avenir de toute la région. |
Avis n°92 de : BOUDET Patrice- 81470 MOUZENS - le 23/01/2010
L’autoroute est très traumatisante pour les milieux naturels et sociaux traversés: elle déstructure les espaces ruraux en coupant les territoires. Elle est un axe nouveau, construit à travers champs et forêts, qui constitue une barrière infranchissable coupant en deux les communes, les bassins de vie, les liens sociaux... Elle rapproche les gens éloignés et éloigne les gens proches … Elle bénéficie essentiellement aux deux pôles qu’elle relie, les régions traversées ne profitant pas de l’autoroute mais en subissant tous les inconvénients.
L’autoroute conduira ainsi à la désertification progressive des communes qu’elle traverse : pour désenclaver Castres faut-il enclaver encore plus les communes traversées ? Pour développer l’attrait de Castres, faut-il défigurer le paysage et polluer des zones jusqu’alors préservées ? |
Avis n°93 de : FABRE J-Claude- 81290 LABRUGUIERE - le 23/01/2010
Je suis pour l'aménagement de la RN 126.
En effet, vu les déviations qui ont déja été faites, il y a peu de travaux à effectuer pour avoir une route correcte. De plus, je n'apprécierais pas que ces déviations, payées avec les impôts, reviennent à une société privée et que je sois obligé de repayer (surtout le prix annoncé!) pour les emprunter. Je pense que c'est le rôle de l'Etat de s'occuper des aménagements routiers. |
Avis n°94 de : Van-droogenbroeck Xavier- 31400 Toulouse - le 23/01/2010
L’autoroute nous est souvent présentée comme LA solution miracle pour sauver le sud tarnais: réduction des accidents, hausse de l’activité économique, meilleure accessibilité par la réduction du temps de parcours …
Pourtant aucun des avantages énoncés ne résiste à une analyse lucide et approfondie. Pour les partisans de l’autoroute, l’un de ses avantages réside dans le gain de temps qu’elle permet par rapport à l’itinéraire classique. Le rapport de la DREAL indique que le gain de temps, pour un véhicule roulant à 130 km/h, s’élève à une quinzaine de minutes. Mais ce chiffre est-il vraiment pertinent ?
En effet, nous savons que la tendance actuelle est à la réduction des vitesses maximales sur les voies rapides. Il suffit de prendre pour exemple la limitation de la vitesse sur le périphérique toulousain : la vitesse y a été abaissée de 110 km/h à 90km/h. Ces réductions de vitesse poursuivent plusieurs objectifs, le plus important étant la réduction de la pollution de l’air. La prise de conscience, par le gouvernement, des enjeux climatiques planétaires, nous incite à penser qu’il est probable que de nouvelles réglementations conduisent à l’abaissement progressif des vitesses maximales sur autoroute.
D’ailleurs, dans le cadre du débat public, ce scénario a été envisagé par le CETE Sud-Ouest qui a publié un document sur l’incidence d’un éventuel abaissement de la vitesse sur autoroute sur le gain de temps estimé pour relier Toulouse à Castres. Avec une vitesse maximale à 110km/heure, le gain de temps escompté n’est plus que de neuf à 10 minutes. Un gain de temps si négligeable justifie t-il réellement la construction d’une autoroute ? D’autant que ces 9 minutes chèrement gagnées risque fort d’être reperdues puisque que le point d’arrivée de l’autoroute sur la rocade toulousaine sera très loin du centre névralgique de Toulouse (Cancéropole, Labège, Pôle universitaire de Rangueil …)
Le temps gagné aura donc tôt fait de s’évaporer dans les embouteillages toulousains ! D’autre part, si l’on évalue le temps gagné par les automobilistes empruntant l’autoroute, qu’en sera-t-il des automobilistes ne l’empruntant pas. Leurs conditions de circulation risquent de se trouver dégradées par le désengagement financier des collectivités qui n’auront plus les moyens d’entretenir la route nationale qui se verra déclassée en départementale. Nous aurons donc au sens propre comme au sens figuré un réseau routier à deux vitesses. Un réseau sécurisé et payant qui côtoiera un réseau accidentogène et mal entretenu. Peut-on raisonnablement souhaiter une telle discrimination ?
Rappelons également que le prix du péage, dont devront s’acquitter les usagers, s’élèvera à 7 euros pour un aller simple et 14 euros pour un aller-retour. Par comparaison, le tarif de l’autoroute Toulouse-Albi est d’environ 3 euros. Cette autoroute ne pourra donc être empruntée que par des usagers ayant des moyens financiers suffisants. Les autres devront se contenter de l’ancienne route qui ne sera pas plus sécurisée qu’auparavant et ne bénéficiera plus de certaines des infrastructures existantes (perte de la gratuité de la déviation de Soual et de Puylaurens) qui auront donc été payées deux fois par l’usager ! Cette autoroute sera discriminante par l’argent, sélectionnant, à son entrée, les automobilistes les plus aisés : elle sera source d’iniquité sociale. Et qui peut être sûr que les tarifs de péage de cette autoroute ne vont pas augmenter progressivement, d’année en année, pour rentabiliser le coût exorbitant de l’ouvrage qui ne pourra pas être couvert par le trafic jugé trop faible ? Ces tarifs ne finiront-ils pas par devenir dissuasifs même pour les poids lourds comme c’est le cas, par exemple, sur l’autoroute A19 boudée par les transporteurs qui la juge trop chère (http://www.tribune-orleans.fr/Economie/Lanouvelle-A19-boudee-par-les-transporteurs-locaux.html)? L’argument de la baisse de l’accidentologie grâce à l’implantation d’une autoroute est également très souvent repris par les partisans d’une autoroute Castres-Toulouse. L’autoroute doit sauver des vies ! Une étude détaillée sur l’accidentologie entre les villes de Castres et Toulouse réalisée par le collectif RN126 montre pourtant que la nationale 126 n’est pas plus accidentogène que les autres routes nationales de France … Même le rapport de la DREAL le souligne : « l’itinéraire présente le même niveau de risque que la moyenne des routes nationales ».
Pour toutes ces raisons, il nous semble totalement absurde de construire une autoroute entre Castres et Toulouse. La solution la plus intelligente et la moins coûteuse en terme de ressources est bien celle de l’aménagement de la RN 126 ! |
Avis n°95 de : Boudet Martine- 81100 Castres - le 25/01/2010
L’un des arguments de poids pour la réalisation de l’autoroute Castres-Toulouse est la nécessité impérieuse du désenclavement et du développement économique du sud tarnais. Or les experts sont formels : l’autoroute n’est pas une condition suffisante au développement économique d’une région (cf http://www.certa-aquitaine.org/media/enseignement%20des%20observatoires.ppt).
Présenter uniquement les effets positifs d’une autoroute en ignorant sciemment d’en mentionner les effets négatifs relève de l’aveuglement ou de la désinformation ! Une autoroute a un effet polarisateur reconnu : elle a tendance à renforcer les régions fortes au détriment des régions faibles, qui voient leurs activités aspirées vers les métropoles. L’autoroute lessive le tissu économique et démographique au profit des pôles importants.
Elle favorise l’évasion commerciale. On peut d’ailleurs lire dans l’article « Les recompositions territoriales liées à la consommation en Midi-Pyrénées : un enjeu de développement régional » de R. Sabatier, publié en février 2009 : « grâce à une desserte autoroutière qui les place [les villes moyennes proches] à moins d’une heure (seule Castres, encore desservie par une route à une voie, est au-delà), leurs habitants ont une certaine tendance à effectuer leurs achats dans l’un des pôles commerciaux régionaux toulousains, d’autant plus qu’une part non négligeable de ces habitants travaille déjà sur Toulouse. Cette évasion commerciale participe donc au caractère de « ville-dortoir » ou « satellite » des villes moyennes proches. Plus largement c’est leurs bassins de vie qui sont polarisés par la métropole. »
Ainsi l’autoroute conduira à l’accélération du déplacement des acheteurs de Castres vers Toulouse. Car pourquoi un phénomène qui serait valable dans un sens : déplacement supposé de la consommation de Toulouse vers Castres ne le serait pas dans l’autre ? C’est ce que l’on peut lire dans l’ «Analyse transversale de bilans LOTI de projets routiers », qui note que dans de nombreux cas, les projets autoroutiers prévoyaient que « l'activité commerciale devait se développer notamment avec un élargissement du bassin de chalandise mais sans considérer que le territoire pouvait également subir ce même phénomène d’évasion commerciale.
Or après construction du réseau autoroutier, le constat est beaucoup plus nuancé selon les territoires, leur potentiel et les politiques d'accompagnement menées."
D’autre part, il est évident que les communes contournées par l’autoroute verront une baisse notable de leur activité commerciale comme c’est déjà le cas à Puylaurens depuis la mise en place de la déviation. Les bilans économiques suite à l’implantation des autoroutes sont donc contrastés et loin d’être unanimes, les autoroutes n’ayant pas toujours le rôle de catalyseur du développement économique escompté. Faire miroiter un nouvel eldorado aux habitants du sud tarnais en leur promettant que la simple implantation d’une autoroute va résoudre toutes leurs difficultés socio-économiques relève plus du fantasme que de la réalité !
D’autant que Castres sera desservie par une autoroute « cul-de-sac » qui ne conduira qu’à elle et ne se poursuivra pas vers d’autres grands pôles économiques !
Dans ces conditions, les entreprises ont-elles vraiment intérêt à choisir Castres comme lieu d’implantation ? En considérant également que l’attrait d’une taxe professionnelle modérée dans une ville moyenne ne jouera plus compte tenu de la disparition de cette dernière …
NON A L’AUTOROUTE CASTRES-TOULOUSE, OUI A L’AMENAGEMENT DE LA RN 126 ! |
Avis n°96 de : Arcoutel Gilles- 81110 Lescout - le 26/01/2010
Il y a quelque temps déjà s'est déroulé le sommet de Copenhague, avec les résultats que l'on sait, soit. Mais malgré tout ce sommet a eu lieu et d'autres suivront. Et même si pour beaucoup les notions développées là-bas font encore partie des utopies écolo-baba, même si en entendant parler les leaders des partisans de l'autoroute Castres-Toulouse poussent des soupirs entendus (et pourtant , croyez moi, ces mêmes personnes, lorsque ce sera nécessaire électoralement parlant, sauront reprendre à leur compte ces arguments-là), on ne peut désormais nier que les préoccupations écolo-climatiques vont grandissant et qu'elles sont un des enjeux majeurs de demain.
Au cours des différents débats radiophoniques ou télévisés que j'ai pu entendre à cette occasion, il m'a paru utile de noter quelques phrases prononcées par d'éminents spécialistes, pas du tout soixante-huitards ou babas peace and love, mais scientifiques ou économistes de renom préoccupés par l'avenir de notre humanité. Voici donc quelques extraits de ce qui a pu se dire:
"Non seulement les climatologues, mais aussi les économistes de tous les pays demandent à ce que l'on prenne des mesures énergiques qui soient mises en oeuvre d'ici 2015"
" Le climat des vingt prochaines années est à peu près défini et est en grande partie la résultante du bilan carbone des années passées. Les prochaines années seront déterminantes dans le climat qui règnera au-delà de vingt ans."
" Réchauffement climatique ne veut pas seulement dire quelques degrés de plus chez nous, des étés plus chauds, des hivers plus froids, mais la montée des océans submergeant des territoires humainement viables et occupés, et surtout une poussée énorme de la désertification entrainant des bouleversements humains considérables (famines, migrations, révoltes, guerre de l'eau etc.) auxquels il sera trés difficile de faire face."
" A Copenhague on dit :il faut une baisse de moins 50% des quantités de Co2 émises d'ici 2050."
" Le prix actuel des carburants , même s'il semble élevé, n'est rien en comparaison de ce que coûtera 1 litre de carburant dans dix ans, et ce de façon inéluctable."
" Les entreprises seront incitées à moins consommer énergétiquement par des taxations élevées sur l'énergie consommée. Elles devront limiter au maximum leurs déplacements, mieux gérer leur facture énergétique, et faire de leur croissance une croissance verte."
" Penser que l'on pourra demain reproduire le schéma de pensées d'hier en matière d'organisation, de consommation, de déplacements est totalement à exclure. Au contraire des changements profonds vont devoir s'opérer trés vite, nous ne pouvons y échapper."
" Même s'il y a un jour des voitures électriques, il y a fort à parier qu'il n'y aura jamais de camions électriques."
A ceci, je me permets de rajouter de mon propre chef qu'une autoroute, même si des voitures roulent dessus, n'est pas économiquement viable s'il n'y a pas de camions. Pas de camions, et beaucoup de camions, pas de rentabilité, et pas de rentabilité pas de viabilité... Cela vous le savez, Messieurs les responsables. Et vous voulez à tout prix faire cette autoroute, non rentable forcément. Mais quels buts poursuivez-vous au travers de cela? |
Avis n°97 de : Blain Hélène- 31460 Auriac sur Vendinelle - le 26/01/2010
Le flux routier actuel et en prévision nécessite-t-il de construire cette autoroute Toulouse Castres PAYANTE en plus du réseau existant au lieu d'utiliser et d'élargir celui-ci si besoin sachant que le tracé prévu reprendrait de toute façon les tronçons 2X2 voies déjà construits ?
Arrêtons de considérer les transports routiers et le "tout voiture" comme une donnée incontournable, surtout pour ne favoriser que quelques lobbies industriels. La hausse constante du prix des hydrocarbures ainsi que les limites déjà avérées des agro et biocarburants vont nous contraindre à penser autrement la circulation des biens des personnes. Désenclaver Castres bien sûr.
Mais pas en dépit de la préservation de notre environnement et des terres agricoles arables indispensables à notre vie. C'est le moment d'utiliser le "retard" de l'agglomération toulousaine en termes de transport pour le transformer en avantage et innover vers les transports de demain, en s'appuyant sur toutes les recherches et résultats des expérimentations des pays voisins et en y incluant tout ce qui concerne les énergies renouvelables. Nous sommes nombreux à attendre des pouvoirs publics une réelle volonté de mise en oeuvre des principes du Grenelle de l'Environnement appuyée bien évidemment par la participation active de chaque citoyen. Les consciences commencent à s'ouvrir.
Profitons-en. Soyons novateurs. Ecologiquement vôtre. |
Avis n°98 de : Maury Jean-François- 31650 Saint-Orens de G. - le 26/01/2010
Il est scandaleux que ce débat soit aussi orienté vers la réalisation d'une nouvelle autoroute, à l'époque où il est clair qu'il n'y a plus que 10 ans avant la fin du pétrole.
Envoyer massivement des voitures sur l'entrée de Toulouse, avec tous les développements de ramifications que cela fera sur nos banlieues, c'est créer le plus gros embouteillage possible, la plus grande fuite en avant et mauvaise orientation de l'argent public que l'on puisse imaginer: à quand une bonne politique du train? Quand il n'y aura plus d'argent? Se dire aussi "responsable" (de catastrophes?) est très inquiétant pour la bonne vie dans nos secteurs... |
Avis n°99 de : **********- 81100 CASTRES - le 26/01/2010
En filigrane du débat sur l’autoroute Castres-Verfeil apparaît un autre combat, qui oppose les « décroissants » à la société économique actuelle. Aussi intéressant soit-il sur le plan philosophique, ce débat semble quelque peu faussé quand on sait que les « décroissants » qui refusent le tout-voiture sont aussi ceux qui ont choisi d’habiter dans le Lauragais tout en travaillant à Toulouse, où ils se rendent en voiture chaque matin.
Ceci n’améliore ni leur bilan carbone ni leur cohérence intellectuelle. On aurait aimé un peu plus de tenue et surtout un peu plus de sincérité pour un débat de cette importance. |
Avis n°100 de : VIEU Andre- 81100 Castres - le 26/01/2010
L'impact écologique de la route est lié à celui des voitures qui y roulent. On sait que les consommations de carburant et les émissions de CO2 ont fortement baissé en 20 ans.
On se doute que face à l 'augmentation du prix du pétrole, les constructeurs vont sortir des modèles de moins en moins gourmands en énergie, mixtes ou électriques.
Je regrette que ces données n'aient pas été prises en compte dans le dossier présenté au débat public.
Imaginer les routes de demain avec les voitures d'aujourd'hui est un anachronisme à rebours.
Par contre, quelles que soient les voitures dans 20 ans, elles auront toujours besoin de routes et d'autoroutes… |
Avis n°102 de : BARTHAS Johan- 81100 Castres - le 26/01/2010
Il y a 15 ans, il y avait en Midi-Pyrénées trois grands bassins économiques derrière Toulouse. Par ordre d'importance, c'était Castres-Mazamet, Montauban et Albi. L'ordre s'est radicalement inversé en 15 ans, Castres-Mazamet perdant des emplois pendant que les deux autres bassins en gagnaient.
Il est évident que le seul critère qui explique cette évolution est la présence de l'autoroute (où l'absence pour le cas du sud Tarn). Et l'on voudrait faire durer cette injustice 40 ans de plus? C'est inadmissible ! |
Avis n°103 de : BARTHAS Johan- 81100 CASTRES - le 26/01/2010
Je m’élève contre cette idée, défendue par certains opposants, selon laquelle une autoroute serait une solution obsolète et archaïque. Les autoroutes permettent aujourd’hui de relier la quasi-totalité des villes moyennes en France et, à ma connaissance, personne ne les conteste ni ne demande leur fermeture.
Elles jouent un rôle utile pour toutes les liaisons de moyennes et longues distances. Alors pourquoi ce qui est vrai ailleurs serait faux dans le Tarn ?
Il me semble que ce qui est véritablement archaïque, c’est la route actuelle entre Castres et Toulouse et le fait qu’un ensemble de plus de 100 000 habitants comme Castres-Mazamet soit maintenu à l’écart du réseau autoroutier. |
Avis n°104 de : DEPETRIS Marie-Hélène- 81440 Jonquières - le 26/01/2010
Refuser l’autoroute entre Castres et Toulouse, c’est condamner tout le sud du Tarn au déclin, c’est programmer la fermeture des entreprises, entraîner la casse sociale et accentuer l’engorgement de l’Ouest Toulousain.
En bref, c’est totalement contraire aux objectifs du développement durable, qui n’est pas qu’écologique mais aussi économique et social. |
Avis n°105 de : Camus Christian Castres - le 26/01/2010
Le Grenelle de l’environnement comprend trois axes majeurs : social, économie, environnement. Il ne faut pas que l’un de ces axes prenne le pas sur les autres, mais au contraire que les trois objectifs soient recherchés en même temps. A ce titre, il est inexact de dire que la mise à 2x2 voies de Castres-Toulouse par concession autoroutière serait contraire aux conclusions du Grenelle de l’environnement.
Sur le plan économique, cela ne pourrait que développer la création d’entreprises sur le sud du Tarn.
Sur le plan social, cela entraîne des emplois, et qui plus est des emplois de proximité, à l’intérieur d’une même agglomération.
Sur le plan environnemental, cela limite l’expansion anarchique de la banlieue toulousaine qui entraîne un étalement urbain dévastateur et entraîne un besoin de transport de plus en plus fort. Ce projet est donc totalement cohérent avec le Grenelle de l’environnement. |
Avis n°106 de : Gattier - le 26/01/2010
OUI A L'AUTOROUTE A CASTRES !
Il est absolument vital pour Castres que cette autoroute voit très vite le jour!
Il suffit de vouloir "sortir" de Castres pour se rendre compte à quel point nous sommes isolés.
Compte tenu que
° le train nous dessert très mal,
° que l'avion ne nous offre guère de liaisons,
nous n'avons pas d'autres alternatives que cette autoroute.
Il est indiscutable que cette autoroute est INDISPENSABLE pour le développement de CASTRES.
Alors, OUI OUI OUI, MILLE FOIS OUI à l'autoroute à Castres !
MME GATTIER
HOTEL KYRIAD
CASTRES
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Avis n°107 de : St JACQUES SAS - 81209 Mazamet Cedex - le 26/01/2010
Bonjour,
Nous sommes une société de négoce en chapellerie basé à Aussillon (81200), nous recevons plusieurs camions ou containers par semaine et nous expédions tous les jours les marchandises à nos clients détaillants par transporteur (Chronopost et Liferoca).
Inutile de vous dire que la qualité du réseau routier ne nous aide pas à être dans les délais imposés par beaucoup de gros clients (Galeries Lafayette, BHV, LeBonMarché etc.) ainsi que par le développement de notre site Internet de vente aux particuliers.
Plusieurs de nos clients de tout le Sud France qui sont venus faire les collections ou chercher du stock dans nos locaux refusent de revenir car l'état de la route et le temps qu'elle nécessite leur semble inadaptés aux temps modernes. Il leur semble être "au bout du monde", en tous les cas dans un trou perdu !
Nous avons eu la même réaction de la part de marques que nous distribuons (Kangol UK, Bailey et Betmar USA), qui sourient poliment en voyant l'état de la route entre Blagnac et Mazamet.
Ce qui n'est pas très bon pour l'image de notre société, cela laisse toujours planer le doute sur l'efficacité des sociétés de la région Castres/Mazamet.
Leur question est : pourquoi êtes vous là ? Sous-entendu vous n'avez rien à y faire.
De plus nos commerciaux voyagent beaucoup et finalement se retrouvent au retour sur la partie la plus difficile de leur trajet.
Il n'y a pas de développement possible sans infrastructure, et principalement autoroutière. Si nous voulons nous développer et que nos enfants puissent rester sur notre territoire, il n'y a pas d'autre issue qu'une autoroute, AU PLUS VITE, nous avons perdu assez de temps et d'emplois.
Cordialement
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Avis n°108 de : Maini Plug In Sarl Christian- 81210 Roquecourbe - le 26/01/2010
Madame , Monsieur ,
Lors de la creation de notre PME , il y a dix ans , dans la banlieue de Castres nous avions pleinement conscience de l'isolement geographique de notre site mais les racines familiales ont été les plus fortes.
De fait , nos collaborateurs en grande majorité originaires d'autres régions ne regrettent en rien leur nouvelle implantation qui associe un travail dans les hautes technologies ( simulation spatiale ) et une haute qualité de vie . Par contre , et même si quelques clients sont situes en region Toulousaine , nous exportons plus de 70 % de nos produits et donc sommes de gros utilisateurs de l'aeroport de Toulouse dont l'eloignement est source de depenses , de perte de temps et de risques importants . Pour des raisons de confort vis à vis des horaires très matinaux ou très tardifs de certains vols , nous sommes souvent contraints de coucher à Toulouse. De plus, la recente ouverture de deux filiales export ( Royaume Uni et Allemagne) ne fait qu'amplifier le phénomène et multiplier les occurences . Bien que peu visités par nos clients , ils ont tous été unanimement choqués par le temps necessaire , ainsi que par la qualité des routes, entre Toulouse et Castres. Le commentaire typique est " mais vous êtes au bout du monde, au milieu de nulle part !!! ", ce qui n'est pas très agréable à entendre . Comment expliquer à un Milanais, un Munichois ou à un New Yorkais qu'il faut environ une heure et demi pour effectuer moins de 100 kilomètres en pleine campagne ?? Bref, cette situation, à l'heure d'Internet et de la mondialisation des marchés, est aberrante et ne peut que conduire à brève écheance à l'isolement total de cette région pour laquelle nous nous battons. Même si nous ne sommes que six dans l'entreprise , nous induisons de nombreux autres emplois assurant la vie locale et regionale.
Ne laissez pas mourir tout cela car d'autres, ailleurs, sauront en profiter ! Ne laissons pas le Tarn Sud devenir une reserve naturelle d'industriels en voie de disparition. Merci Christian Maini Gérant |
Avis n°109 de : LAROUE SAS - 81200 Aussillon - le 26/01/2010
Nous sommes une société de négoce de laines.
Nous recevons plusieurs camions par semaine, de toute la France, d'Espagne et d'Italie.
Nos produits traités sont re-expédiés par container, environ 250 par an.
La notion de qualité et de rapidité du transport est donc primordiale pour notre activité.
Nous avons démarré l'activité il y a 5 ans, avec la création de 4 emplois pleins et 3 CDD 6 mois par an.
Les transporteurs qui nous livrent la laine ont de la difficulté à venir chez nous, les liaisons avec les autoroutes à Toulouse ou à Béziers sont beaucoup trop lointaines et ils perdent du temps. Ils préfèrent donc se rabattre sur d'autres livraisons plus rapides.
Nous nous battons tous les jours avec nos transitaires pour trouver des camions qui daignent bien nous amener les marchandises.
A choix égal, les transporteurs préfèrent d'autres destinations, ou bien ils nous font payer plus cher le transport à cause du temps perdu.
Bien sûr on y arrive mais c'est plus compliqué de se développer qu' ailleurs.
Alors vivement une liaison rapide, au plus vite, une AUTOROUTE entre la capitale régionale et notre agglomération qui reste encore pour un temps industrielle.
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Avis n°110 de : Mathieu François- 81500 Lavaur - le 26/01/2010
Messieurs,
J'en ai parlé aux membres de ma famille le week-end dernier : aucun ne prendra l'autoroute à 14€50 l'aller/retour ! (en effet nous sommes une famille nombreuse, répartie de Castres à Toulouse en passant par Albi et Lavaur ...)
Quelle injustice par rapport aux Albigeois !!!!!!!!!
Et je note que l'accès au Sud de Toulouse (Cancéropole, Rangueil, CNES, Matra, Cité de l'Espace, CHU de Rangueil etc. ne sera pas bien desservi par un détour de 15km via l'A68 vers la rocade Est qui est déjà - et serait encore plus - saturée !
En réalité il nous manque un accès direct et rapide au Sud de Toulouse (échangeur autoroutier Sud) qui peut se faire soit par Labège ou environs; soit par Villefranche de Lauragais + autoroute à 2€ ; cette dernière solution aurait l'avantage considérable de déboucher vers 3 directions autoroutières (Toulouse, Carcassonne, Foix !)
Et bien sûr élimination des points noirs de la nationale 126 pour la rendre fluide ... Personnellement je suis souvent sur cette nationale dans les secteurs de Verfeil à Puylaurens : la circulation est faible; il n'y a nul besoin de construire une autoroute ou même une 2x2 voies; le seul point dur est la traversée de Cuq Toulza qu'il faudrait dévier, et la sortie de Castres ...
Alors si on veut dépenser 250 millions d'€ il y a mieux à faire pour l'avenir de nos enfants : filières énergies renouvelables; économies d'énergie et isolation du bâti; transports collectifs etc.
Citoyennement |
Avis n°111 de : Ricard Brennus Music Alain- 81260 Cambounès - le 26/01/2010
En tant que gérant d'une TPME du secteur artistique, basée sur le canton de Brassac, et ayant à me rendre très régulièrement à Toulouse pour mes activités professionnelles, je ne peux, à ce jour, que déplorer la piètre qualité du réseau routier reliant Castres à Toulouse.
Quant à la question d'une autoroute, il est bien évident que si sa construction peut être envisagée plus rapidement (du fait des investissements privés) que celle d'un renforcement et doublement en de nombreux points des axes existants, son impact sur l'environnement est également à prendre en compte ainsi que d'autres éléments de réflexion liés au développement régional souhaité par tous et à l'accessibilité à un service payant (et honéreux) supplémentaire pour certains des usagers de cet axe. L'histoire nous a déjà démontré que les axes routiers parallèles à des autoroutes sont très souvent les laissés pour compte en terme d'entretien régulier. Je ne prendrai donc pas fait et cause les yeux fermés pour l'option autoroutière et n'y souscrirai que si toutes les garanties en terme de respect de l'environnement et du plan de développement de l'agglomération Castres-Mazamet sont apportées. Pour résumer, oui à l'autoroute si l'on ne peut, à un terme quasi identique et avec les mêmes garanties évoquées plus haut, y palier par un développement des axes existants, plus accessibles à toutes les populations, qu'elles soient aisées ou non
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Avis n°112 de : Gau Xavier- 81200 Aiguefonde - le 26/01/2010
Autoroute Castres-Mazamet/Toulouse
Petite entreprise familiale la société GAU DISTRIBUTION spécialisée dans l’achat et la revente de machines d’occasion pour l’industrie de la pierre, du marbre et du granit n’a de premier abord aucune comparaison possible avec par exemple un groupe comme les laboratoires FABRE.
Alors comment expliquer à quel point l’autoroute Castres-Mazamet/Toulouse est-elle à ce point vitale et dans les plus brefs délais ?
Tout simplement pour les mêmes raisons que les grandes sociétés, la mobilité !
Depuis plus de 20 ans nous avons parcouru la France dans tous les sens pour tisser les liens qui nous unissent fortement à la plupart de nos clients, c’était un choix, un choix basé sur un dialogue direct et une présence de tout instant.
Du sud du Tarn, quel axe routier digne de ce nom permet d’accéder facilement aux différentes structures autoroutières existantes ? Aucun…
Est-il normal de se lever à 4h du matin pour prendre la route à 4h30, être à l’aéroport de Blagnac à 6h pour en définitive ne pas manquer son avion de 7h30 ?
Malheureusement 60% de nos destinations passent par Toulouse où dans l’état actuel il faut 1h30 pour faire 80 kms !
Les petites entreprises sont liées aux mêmes exigences que les grandes…
Face à la concurrence, à la dureté économique, il faut être en permanence en mouvement pour être plus efficace.
Plus de rapidité, plus de sécurité, des réductions de coûts de transport, c’est un accès plus facile à notre capitale régionale.
Et puis, qui peut contester l’essor donné à toutes les petites communes en bordure d’une autoroute ?
Xavier GAU
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Avis n°113 de : Tissage du Causse - 81090 Lagarrigue - le 26/01/2010
OUI à l’autoroute Castres Toulouse, si nous voulons continuer à développer nos affaires.
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Avis n°115 de : Pelissier Philippe- 81100 CASTRES - le 27/01/2010
Entreprise de distribution alimentaire, je reçois plusieurs semi remorques par jour et notamment des produits frais. Leur itinéraire passe par Toulouse, il est évident que le temps de parcours est un surcoût pour notre logistique, surcoût répercuté dans le prix consommateur.
En tant qu'administrateur d'une des filières du groupement des Mousquetaires , je suis amené à me rendre chaque semaine sur notre plateforme régionale de Montauban. Mon itinéraire passe aussi par Toulouse, réduire mon temps de trajet c'est pouvoir m'impliquer un peu plus dans mes journées de travail. |
Avis n°116 de : Gaudimier Sandrine- 81000 Castres - le 27/01/2010
Bonjour ,
Nous sommes une petite entreprise de 3 personnes et la liaison Toulouse Castres nous est indispensable, pour nos clients egalement qui viennent déjà sur notre bassin Castrais mais se plaignent de la route, l’accès Toulouse Albi étant beaucoup plus agréable et fluide que le notre,
A ce jour, nous perdons une clientèle de Golfeurs qui avec la crise ne veulent pas perdre de temps, nos prix très compétitifs les attirent mais la route les arrêtent. Merci de maintenir le CAP pour une AUTOROUTE et un desenclavement réel de Castres qui ne demande qu’à Respirer à Plein POUMONS avec cette ARTERE que nous attendons Tous.
Société LORENS SHOPS MAGASIN de GOLF à CASTRES
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Avis n°118 de : Bertoni Gudie- 31460 Caragoudes - le 27/01/2010
Gudie Bertoni, Présidente de l’Association de Défense de la Vallée de la Saune, membre de Lauragais sans Autoroutes
Nous sommes -Contre toute nouvelle structure autoroutière en Lauragais -Ni rétrogrades, ni bobos, ni naïfs Depuis le début de ce débat public, en écoutant bien, il nous semble que ce projet 2x2 voies concédé ou non, est avant tout un projet de prestige, malgré tous les arguments sécuritaires, sanitaires, et même pseudo -écologiques qu’on a bien voulu nous présenter.
Or, après le Grenelle de l’Environnement, le Prestige n’est pas un argument qui serait acceptable pour la construction d’une nouvelle infrastructure autoroutière; donc contentons nous d’une amélioration raisonnée et raisonnable de la RN126. En écoutant bien, on peut entendre dans presque tous les arguments des décideurs réclamant l’autoroute le bruit d’un tiroir-caisse : on parle économie, rentabilité, efficacité, travail – et on oublie l’essentiel : la vallée du Girou ! Ce n’est pas parce qu’elle est « gratuite » et qu’elle a été depuis tout temps utilisée et modifiée parfois au détriment de sa qualité qu’il faut en faire n’importe quoi.
Comme le disent les spécialistes dans les études commandées par le Maître d’Ouvrage, il s’agit d’un couloir écologique important pour cette petite région agricole, qu’il conviendrait de prendre en considération – et d’étudier en profondeur (étude Savine p.66) car même dans les zones apparemment inintéressantes on trouve de l’intéressant, ne serait ce qu’une population, importante pour Midi-Pyrénées, de bergeronnettes printanières. « Time is money », pour les décideurs pressés. Soit. Mais ceux qui courent 11 mois dans l’année pour se payer 1 mois de vacances au bout du monde pour p .ex. admirer des orchidées exotiques, savent-ils seulement qu’en s’arrêtant une demi-heure à la saison au bord de la RN126, ils pourront observer des orchis, des ophrys, des loroglosses et d’autres orchidées bien de chez nous?
Savent-ils, ceux qui courent 11 mois de l’année pour aller observer pendant un mois des manchots dans des contrées lointaines que dans la vallée du Girou, il y a une faune riche et rare ? Des chauves souris, tritons marbrés et autres chevêches d’Athéna qui paient déjà un lourd tribut avec une simple route, telle la RN126… ?
Alors que dire d’une barrière de 6 voies au minimum ? S’il est légitime de prendre des vacances et de s’intéresser aux espèces lointaines, il faut cependant s’intéresser aussi aux espèces locales et les protéger. Mais ceux qui collent sur les étiquettes de leurs produits des appellations comme« naturel », ou même « bio », ne sont-ils pas coupés, par manque d’information, de cette nature qui les entoure comme l’est d’ailleurs une grande partie de notre société ? Le Maître d’Ouvrage dit que l’on peut remédier aux problèmes écologiques. Mais, s’il faut remédier, cela veut dire qu’on est confronté à quelque chose de malade et même pire !
La construction de la 2x2voies et ses conséquences (construction de la voie, l’urbanisation qui s’ensuit) détruira irrémédiablement ce couloir déjà fragilisé… Une telle barrière (au minimum 6 voies avec la RN126 ou des voies de substitution à créer en plus !) ne couperait pas seulement en deux des villages, mais empêcherait aussi la circulation de la faune.
On rappelle que les plantes ne pouvant pas se déplacer par elles-mêmes seront forcément sacrifiées, une reprise hors de leur habitat originel étant plus qu’aléatoire. Les arguments du représentant de la société ARCOU pour la A19 (peut être indispensable et sans alternatives) concernant un projet nouvellement mis en service (juin 2009 ) et dont les conséquences pour la faune et la flore déplacée sont en voie d’études (pour 2010 et 5 ans après ,cf. lettre du débat public, Caraman) nous laissent sceptiques ; on ne nous a pas donné là de preuve de l’efficacité. De plus, il n’est pas sûr que le concessionnaire prenant en charge la LACT soit prêt à investir beaucoup plus, pour des raisons écologiques, pour une 2X2voies pas forcément rentable et pour laquelle il existe des alternatives. Le Maître d’ouvrage, peut-il garantir dès à présent que tout soit mis en œuvre pour que l’on ne voie plus errer des chevreuils le long de la clôture du contournement de Puylaurens ? Mais qui de ceux qui appellent de tous leurs vœux l ’autoroute, se soucient de cet aspect, puisque la vallée du Girou est gratuite ? Nous, si, qui sommes des espèces d’idéalistes écolos puisqu’il en faut, plus que jamais! Pour nous, le temps n’est pas de l’argent, le temps, c’est la vie !
Laissons vivre la vallée du Girou ! Respectons ce couloir écologique ! Une simple amélioration de la RN126 éviterait un énorme gâchis pour la nature. Et, pour certaines personnes influentes qui déplorent de ne pouvoir trouver de « pointures » pour leurs entreprises par manque d’autoroute, on peut citer une autre « pointure », celle de M. Robert Barbault, l’un des directeurs du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris : « Certains lobbies essaient de réduire l’écologie aux petits oiseaux, et de faire croire que c’est moins important que les enjeux financiers.
Or on ne peut pas dissocier l’économie de l’écologie. Cette crise est potentiellement explosive. Pour y remédier, il faut repenser le système d’impôts et de taxes dans les pays occidentaux, et instaurer un système général de « pollueur -payeur ». ( fin de citation : source : le journal 20 minutes, 12 janvier 2010). Cela sera valable aussi pour les autoroutes, leurs utilisateurs et - leurs constructeurs. Dans l’année de la biodiversité, on rappelle que nous faisons tous intrinsèquement partie de la Nature, qu’il convient donc de la protéger - et nous aussi par la même occasion. |
Avis n°119 de : SUDI - 81200 Aussillon - le 27/01/2010
Messieurs
La conjoncture actuelle nous oblige a être plus compétitif tous les jours et de ce fait la nécessité d'avoir une autoroute reliant le bassin mazamétain et la région toulousaine nous parait tous les jours plus évidente
En conséquence, veuillez faire le nécessaire afin que le bassin mazamétain ou il fait bon vivre puisse trouver une dynamique, grâce a l'autoroute.
L'EQUIPE SUDI |
Avis n°120 de : Camboulive Olivier - le 27/01/2010
N'ayant pu me rendre à la réunion organisée pour la commune du Faget, je voudrais résumer plusieurs points que j'aurais aimé exprimer :
- Je suis Expert-comptable et j'ai créé mon cabinet au Faget en 1996. A ce titre, je conseille les entreprises sur leur création et , bien entendu, sur leur implantation. Mon cabinet peut s'en orgueillir d'avoir fait venir plusieurs entreprises dans les communes du Faget, de Cuq Toulza et de Maurens Scopont. Grâce à ces implantations favorisées par une fiscalité avantageuse (art 44 sexies sur l'exonération des bénéfices), plusieurs dizaines d'emplois ont été créés.
Malheureusement, certaines de ces sociétés, n'ont pu garder leur siége social dans la région pour toujours des problèmes d'infrastructures routières. Je pense même à une grande entreprise, qui n'a pu maintenir son lieu de stockage dans la région et qui a du prendre un autre local à Toulouse. Tout ça à cause du manque de routes dignes de ce nom ! J'ai eu moi-même à déplacer mon cabinet pour répondre aux attentes de mes clients : J'ai coupé la poire en deux en décidant d'une double implantation Toulousaine (Toulouse Labége) et Castraise (dans le centre).
- Avant la création de mon cabinet, j'étais directeur comptable d'un groupe de sociétés importante sis au Faget (plus d'une centaine de salariés) . J'ai dirigé jusqu'a 8 personnes dans ce service. Les salariés embauchés n'étaient malheureusement que très peu issus des proches localités, souvent à cause du manque de candidatures. Les salariés étaient donc largement Toulousains et, nous avons du déplorer plusieurs accidents et notamment 2 graves sur cette route si dangereuse en hiver.
- Enfin, je pense que l'apport d'une autoroute permettra dans un premier temps un rééquilibrage des futures habitations : Le développement des communes entre Cuq Toulza et Verfeil a déjà commencé et ces communes bénéficient de leur situation assez proche de Toulouse. Elles risquent d'arriver vite à saturation (crèches, écoles, infrastructures sportives, ...).
L'autoroute permettrait donc une implantation plus lissée et plus harmonieuse notamment si l'autoroute contribue au développement du bassin Castres-Mazamet conduisant à des créations d'emplois et par conséquent, un rapprochement entre lieu de vie et lieu de travail synonyme de qualité de vie.
DONC
Vite une autoroute.
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Avis n°121 de : Fossé Martine- 81540 Sorèze - le 27/01/2010
Bonjour,
En tant que petit PME installée à proximité de Sorèze, nous sommes particulièrement concernés par l'implantation de voies rapides.
Venant de la région lyonnaise, nous avons été étonné du peu de voies rapides sur le secteur Sud Tarn. La région semble comme étranglée ....
Chaque déplacement est une vraie galère à tel point que lorsque nous informons nos clients nous parlons plutôt en temps qu'en km, cela leur donne une idée un peu plus juste pour visiter la région !
Nous prêtons donc une oreille très attentive au développement de l'autoroute sur Toulouse.
Notre développement économique en dépend : - ouverture élargie à une clientèle régionale si nous nous trouvons qu'à 45 mn de Toulouse, et de fait à tous les départements limitrophes (Gers, Haute Garonne, Haute Pyrénées, Aude)
- développement du chiffre d'affaires grâce à une liaison rapide sur l'aéroport de Blagnac.
- implantation de nouvelle PME, PMI sur notre zone, d'où un accroissement de notre clientèle de passage.
- consolidation de l'image du Tarn en tant que département dynamique.
C'est donc pour toutes ces raisons que nous souhaitons ardemment l'implantation rapide de cet autoroute.
Cordialement, Martine Fossé |
Avis n°122 de : Carrie Jeremie- 31400 Toulouse - le 27/01/2010
Bonsoir,
J'aurais aimé intervenir lors des 3 réunions auxquelles j'ai participé et malheureusement je ne pourrais pas venir à Verfeil demain soir.
Je vis sur Toulouse, je travaille en tant que charpentier dans la zone de Castres et nous sommes en ce moment débordé!
Bref, je profite donc du site pour laisser mon avis en espérant qu'il soit au moins lu, à défaut d'avoir une réponse. Tout d'abord, je dois avouer que j'ai été un peu déçu par les "débats" puisque j'ai eu l'impression d'entendre par 3 fois les mêmes arguments et les mêmes réponses des intervenants. Je m'attendais en effet à ce que chaque argument puisse être débattu, contredit, confirmé, bref qu'il y ait plus d'échanges entre chaque partie, entre chaque avis, opposant ou partisan etc. Parce que j'ai bien écouté chaque prise de parole et ma foi, j'ai trouvé qu'il y avait des avis, des questions qui tenaient la route d'un côté comme d'un autre.
C'est quand même dommage que beaucoup de personnes n'étaient là que pour lire le texte qu'ils avaient travaillés auparavant! Ce n'est absolument pas ce que j'attendais d'un "vrai" débat.
En fait, je suis arrivé sans avis formel sur le sujet et j'attendais à ce que ce débat public m'éclaire et me permette de me forger une opinion.
Première surprise, constater que le débat ne portait pas sur la façon d'aménager la liaison Castres-Toulouse mais bien sur la mise en concession (ou non) privée d'une autoroute. Je ne vais pas revenir sur tout ce qui a été dit, je vais juste donner mon avis et proposer des remarques/questions.
Personnellement, je ne prendrai jamais une autoroute entre Castres et Toulouse à un prix autre que celui de la liaison Albi-Toulouse! C'est surtout parce que je ne gagnerai rien en temps à faire un tel trajet vivant au Sud-Ouest de Toulouse, quartier de Rangueil.
Et puis je regarde une carte géographique et ce qui me "choque", c'est de constater que pour relier Castres à Toulouse, on décide un tracé allant vers le Nord pour redescendre ensuite vers Toulouse. D'ailleurs en lisant les documents fournis au débat, j'apprends que la N126 en tant que telle ne relie plus Castres à Toulouse et semble s'arrêter en pleine campagne!
J'en arrive donc à ma question de fond, pourquoi ne parle-t-on pas d'abord d'aménagement du territoire?
Parce que le projet actuel me donne juste l'impression de vouloir relier un bassin d'activités à Toulouse sans se soucier de son opportunité dans l'avenir ou tout simplement du futur!?
Pourquoi la Région, les départements ne décident pas de prendre leur avenir en main en décidant de faire d'une autoroute un vecteur de liaison entre Toulouse capitale régionale et tous les bassins d'emplois de Midi-Pyrénées?
Je trouve regrettable que les politiciens locaux attendent encore une fois que l'Etat "intervienne" et ne soumettent rien à défaut d'imposer!
Quand aurons-nous des politiciens qui verront autre chose que leur futur réélection? Parce qu'il a été dit lors des réunions, toutes les différentes routes pour relier Castres à Toulouse ne sont pas des plus "agréables".
Alors si on envisage le passage par Lavaur, on constate que la ville bénéficie déjà de l'autoroute d'Albi. Si on décide de relier Verfeil, comme je l'ai déjà dit, ce tracé me donne l'impression de vouloir relier un point à un autre sans aucune vision future.
Par contre, quitte à vouloir faire une autoroute, pourquoi ne pas envisager un tracé qui permettrait à Revel d'en bénéficier et de relier non pas l'Est de Toulouse mais le Sud de Toulouse ?
Dans cette idée d'aménagement du territoire, il est d'ailleurs regrettable de constater que dans le dernier plan Etat-Region, le bassin d'emploi de Castres-Mazamet soit le seul qui n'est pas eu de fonds alloués. Je suppose que c'est en raison du débat actuel ...
Mais pour avoir participer au débat du contournement de Toulouse, et après avoir vu les budgets affectés aux liaisons des autres bassins d'emplois de la région comme Auch, je constate que Castres-Mazamet reste à ce jour le seul sans alternative de liaison rapide !
Pour conclure, je suis contre le sujet du débat actuel. OUI à une autoroute payante dans l'optique d'un aménagement du territoire et NON si elle ne doit servir qu'à relier un bassin d'activités à Toulouse qui plus est à un tarif non similaire à celui de l'autoroute d'Albi !
Merci d'avance pour une éventuelle réponse ... autre que celles que je vois sur le site du débat où vous ne faites que répéter ce qu'on a pu lire sur vos rapports.
Cordialement
Carrie Jérémie |
Avis n°123 de : MARC Frédéric- 81100 CASTRES - le 27/01/2010
J’ai entendu à la réunion de Soual un intervenant dire qu’il voulait une 2x2 voies gratuite. Le problème, c’est que les routes gratuites, ça n’existe pas. Tôt ou tard, il faut bien que quelqu’un paye : soit c’est le contribuable, soit c’est l’utilisateur.
Dans le cas de l’autoroute, c’est normal de payer un péage, à partir du moment où il existe une voie gratuite à côté (l’actuelle RN 126). C’est normal aussi que les transporteurs espagnols, allemands ou roumains participent au paiement grâce au péage, ce qui ne serait pas le cas si l’autoroute était totalement payée avec nos impôts. A l’inverse, ce n’est pas normal de faire payer l’autoroute à ceux qui n’y passeront jamais et d’endetter encore plus les finances publiques. |
Avis n°124 de : Guiton Richard- 81500 Lavaur - le 28/01/2010
J’ai assisté à quelques réunions publiques et lu les Verbatim. J’ai été troublé et déçu par le déroulement de la réunion de Lavaur, par la participation massive de résidents de Castres ou Mazamet, par leurs arguments parfois répétés mots pour mots, par le climat tendu de cette rencontre.
Par la suite, j’ai interrogé quelques connaissances salariées de l’entreprise Fabre pour savoir quelle était leur implication et leur liberté d’expression dans le débat. Il m’a été confirmé que l’entreprise incite les salariés à participer aux réunions du débat public. Et, plus grave, aucun salarié de l’entreprise ne se sent libre de prendre la parole publiquement pour exprimer une autre opinion que le POUR sans condition. J'espère que les élus se sont sentis libres dans leurs prises de position. Je suis, comme tous les habitants et travailleurs du département conscient du rôle économique incontestable que joue cette entreprise, en revanche, je me demande dans quelle mesure son implication dans le débat n’a pas été une entrave au déroulement libre et serein de celui-ci. |
Avis n°126 de : FALGAYRETTES Jean-François- 81100 Castres - le 28/01/2010
Madame la Présidente,
Depuis le début de ce débat public, de nombreuses interventions ont mis en avant la nécessité de désenclaver le Sud du Tarn. Il a également été souvent rappelé, de façon précise et argumentée, que Castres-Mazamet a su s’adapter pour faire face à la perte de ses industries traditionnelles et que le bassin d’emploi est aujourd’hui en mesure d’accueillir dans de bonnes conditions le développement économique qui suivra l’arrivée de l’autoroute. Cela est difficilement contestable.
Et parce que c’est difficilement contestable, voilà que les opposants à l’autoroute nous sortent un argument nouveau, qui est à vrai dire assez surréaliste. L’argument est celui-ci : il faudrait abandonner l’axe de la RN 126 et lancer des études sur l’axe Castres-Lavaur-St Sulpice, au prétexte que la future zone des « Portes du Tarn » suffirait à accueillir tout le développement futur. Cette vision qui ne résiste pas un seul instant à l’analyse : D’abord, parce que les Portes du Tarn est un projet certes intéressant, mais ce n’est aujourd’hui qu’un projet. Il faut lui laisser le temps de mûrir et peut-être d’éclore.
Ensuite, parce que si un tel projet peut exister, c’est bien grâce à une autoroute : pas la future, mais celle qui existe déjà, c’est-à-dire l’A68. Au passage, cela démontre bien l’influence d’une liaison autoroutière sur le développement économique. Il est tout de même amusant d’entendre ceux qui pendant 9 réunions ont martelé qu’il n’y avait pas de lien entre autoroute et création d’emploi, nous expliquer à la dixième réunion qu’il faut prendre les Portes du Tarn en exemple.
Par ailleurs, comparer les territoires de St Sulpice et de Castres-Mazamet n’a aucun sens, car ils ont des dimensions et des vocations différentes. Lavaur-St Sulpice est incontestablement un pôle d’appui à la métropole toulousaine, qui s’est fortement développé depuis 10 ans et qui va certainement continuer à le faire.
De son côté, avec plus de 100 000 habitants, Castres-Mazamet est un pôle d’équilibre régional au même titre qu’Albi, Montauban ou Pamiers. Il y a des infrastructures considérables, un tissu économique qui en fait le second pôle industriel de Midi-Pyrénées, des services bien dimensionnés et la capacité à absorber une expansion démographique dans de bonnes conditions.
Ces deux pôles ont leur rôle à jouer, mais ils ne sont pas concurrents, ils sont complémentaires. Il serait absurde d’opposer le Sud et l’Ouest du Tarn, comme d’opposer Albi et Castres. C’est pourtant ce que certains essaient de faire. Agiter l’idée d’une autoroute passant par Castres-Lavaur-St Sulpice est un leurre. Cela n’aboutirait qu’à reculer de 30 ans la réalisation d’une hypothétique 2x2x voies. Heureusement, le piège est un peu gros, et personne, ni à Castres, ni à Lavaur, ni ailleurs n’y tombera dedans.
Mesdames la Présidente A la vue de tout cela il faut au Sud du Tarn, et cela sans délais, la liaison rapide Castres /Mazamet-Toulouse par voie de concession autoroutière |
Avis n°127 de : Mendez Blandine- 81500 LACOUGOTTE CADOUL - le 28/01/2010
La forte présence agricole me semble incompatible avec une autoroute ou une voie rapide. On consommerait des terres agricoles alors que l'agriculture est un secteur majeur de notre région. Cela irait à l'encontre d'une demande nationale et mondiale croissante des besoins alimentaires.
L'étalement urbain induit par une autoroute au niveau des échangeurs favoriserait l'augmentation des transports individuels puisqu'on ne prévoit aucun transport collectif efficace et donc la croissance des GES. Cela est-il compatible avec la volonté de réduire d'ici 2020 la production de GES? Une enquete révèle que le tronçon Castres-Verfeil n'est pas plus accidentogène que d'autres.
Un aménagement intelligent de la route suffirait amplement : contournement de Cuq, accès sécurisé au niveau des carrefours de Bourg St Bernard et de Vendine. Pour gagner 10 minutes on sacrifierait définitivement la Vallée du Girou et ses terres environnantes !!!!! Ne serait-ce pas inconscient ? Alors que des scientifiques, des experts mondiaux nous alertent sur l'état de la planète, alors que les apiculteurs ont déjà tiré la sonnette d'alarme (si les abeilles disparaissent la pollinisation serait compromise) on préfèrerait écouter des industriels qui nous font miroiter des emplois temporaires (liés à la construction de la dite voie express ou autoroute) ou qui manquent cruellement d'imagination et d'à propos et proposent une autoroute et des emplois supposés à Castres. Pourquoi ne créent-ils pas des activités à long terme en accord avec la vocation agricole de la région ou des entreprises compatibles avec les enjeux sociaux et environnementaux .
Créons des entreprises dans les villages existants, AMENAGEONS le tronçon Castres-Verfeil |
Avis n°129 de : Garric Gilles- 81500 Teulat - le 28/01/2010
Je suis profondément contre ce projet d'autoroute, il va à l'encontre d'un développement durable. |
Avis n°131 de : Rigal Christian- 81100 Castres - le 29/01/2010
Ce n'est pas une question mais un cri d'alarme pour ma ville de Castres où j'attends cette autoroute depuis 33 ans.
Mais aussi pour le respect de M. Pierre Fabre à qui je dis un grand merci pour notre région et surtout de n'être pas parti voir ailleurs à cause de notre réseau routier si défaillant et qui pourtant représente 60 camions par jour.
Merci. |
Avis n°132 de : Leclerc Bowling de Castres- 81100 Castres - le 29/01/2010
Bonjour,
Nous sommes concernés de l’avenir de notre ville qui ne pourra se faire qu'à travers la création d’une autoroute entre Castres et Toulouse afin de désenclaver notre ville.
Il est évident qu’avec l’autoroute, des entreprises Toulousaines s’implanterons dans notre région compte tenu des loyers excessifs sur leur ville.
Ceci développera des emplois, de nouvelles structures, de nouveaux habitants, ce qui est favorable à notre activité de loisirs.
Par logique, avec plus de fréquentation, nous serions contraints d’embaucher plus de personnel. Donc tout le monde y gagne.
Nous espèrerons et croyons à l’évolution de notre ville, en retard en comparaison d’ALBI, ville de même grandeur.
Nous vous souhaitons bonne continuation pour ce magnifique projet !
Très cordialement
Mme & Mr LECLERC
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